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1.

1 INTRODUCTION
Les notes qui suivent ne constituent pas un calcul complet et exhaustif d'une structure BA mais seulement
une piste pour le développement des calculs et un rappel des problèmes de conception et de vérification
d'un multi-étages
structure en zone non sismique.Le rapport contient un exemple de vérification selon les récentes
règlements.

1.2 DESCRIPTIF GENERAL


La structure analysée est un bâtiment de quatre étages situé dans le municipalité de Vicenza (Italie),
utilisée comme bureaux non ouverts au public.Le bâtiment est constitué d'une ossature en béton armé
régulière tant en plan
et en élévation. Le type de pont est un plancher à traverses creuses avec des nervures en béton armé entre
lesquels se trouvent des blocs d'argile creux éclaircissants. Un béton armé
la dalle recouvre les éléments mentionnés ci-dessus.
Les planchers sont déformés longitudinalement sur le côté le plus long du bâtiment etsont soutenus par
quatre poutres longitudinales, deux centrales et deux périmétrales.Le plancher du toit, pourvu qu'il soit
praticable, est un plancher plat.Les poutres, tant celles du périmètre que celles du centre, sontsoutenu par
des piliers, qui sont les éléments porteurs de la gravité verticale charges provenant des planchers ou
directement imposées aux poutres.
Les fondations sont des plinthes
CHAPITRE 2

2.1 CODES
Les codes utilisés dans la conception et la vérification des éléments structuraux sont
rapporté dans le Tab.2.1 suivant.

Languette. 2.1 – Les codes et leurs abréviations


Abréviation du code
Eurocode 1 : Actions sur les structures – Partie 1-1 : Actions générales – Masses volumiques, poids propre,
charges d'exploitation pour les bâtiments EC1-1
Eurocode 2 : Calcul des structures en béton – Partie 1-1 : règles générales et règles pour bâtiment EC2-1
2.2 MATÉRIAUX
Lors de la conception et de la vérification des éléments en béton armé, les les propriétés mécaniques
considérées pour le béton et l'acier sont rapportées dans ce qui suit paragraphes.
2.2.1 Béton
- Nuance C30/37
- Résistance caractéristique du cylindre (fck) 30 MPa
- Résistance caractéristique sur cube (Rck) 37 MPa
- Résistance moyenne à la compression (fcm= fck+8) 38 MPa (Tableau 3.1 - EC2)
- Résistance moyenne à la traction (fctm=0.3fck(2/3)≤C50/60) 2.9 MPa (Table 3.1 - EC2)
- Module d'élasticité sécant (Ecm= 22(fcm/10)
0,3) 33 GPa (Tableau 3.1 - EC2)
Dans la vérification pour U.L.S. :
- coefficient partiel pour ELU γc= 1,5 (§2.4.2.4-EC2)
- résistance de calcul à la compression (fcd=cc·fck/c) 0,85·30/1,5 = 17,0 MPa (§3.1.6-EC2)
où cc = 0,85 est le coefficient tenant compte des effets à long terme sur la résistance à la compression et
des effets défavorables résultant de la façon dont la charge est appliqué
CHAPITRE 2

p. 1
Pour la conception des sections transversales, la relation contrainte-déformation illustrée à la Fig.
2.1 peut être utilisé. Selon le Tableau 3.1 – EC2 :
- pour C30/37 c1 = 2,2 ‰
- si la qualité du béton est < C50/60 (Tableau 3.1 - EC2) : c2 = 2,0 ‰
c3= 1,75 ‰
cu = 3,5 ‰
a) Diagramme parabole-rectangle pour le béton sous compression (Figure 3.3 – EC2)
b) Relation contrainte-déformation bilinéaire (Figure 3.3 – EC2)
Fig. 2.1 – Relations contrainte-déformation pour le dimensionnement des sections
Dans la vérification pour S.L.S. :
- facteur partiel pour S.L.S γc= 1.0
- résistance de calcul à la compression (fcd=cc·fck/c) 0,85·30=25,5 MPa (§3.1.6-EC2)
2.2.2 Acier d'armature
- Type de barres nervurées : B450C
- Limite d'élasticité (fyk) 450 MPa
- Résistance à la traction (ftk) 540 MPa
- Déformation caractéristique à la force maximale (εuk(%)) ≥5,0 % (Tableau C.1- EC2)
- Module d'élasticité (Es) 200 GPa (§3.2.7(4) - EC2)
Dans la vérification pour U.L.S. :
- facteur partiel pour ELU γs= 1,15 (§2.4.2.4-EC2)
- limite d'élasticité de calcul (fyd=fyk/s) 450/1.15 = 391 MPa
- déformation à la limite d'élasticité de calcul (εyd = fyd / Es) 1,96 ‰
- rapport des modules élastiques n0 = Es/Ec = 6,67
Dans la vérification pour S.L.S. :
- facteur partiel pour S.L.S γs= 1.00 (§2.4.2.4-EC2)
- limite d'élasticité de calcul (fyd=fyk/s) 450/1.00= 450Mpa

La figure 2.2 montre les courbes contrainte-déformation pour un acier typique laminé à chaud et travaillé
à froid.
a) Acier laminé à chaud b) Acier travaillé à froid
Fig. 2.2 - Diagrammes contrainte-déformation d'un acier d'armature typique
2.3 DURABILITÉ ET COUVERTURE AU RENFORT
Une structure durable doit répondre aux exigences d'aptitude au service, de résistance et destabilité tout
au long de sa durée de vie nominale, sans perte significative d'utilité ouentretien imprévu excessif. La
protection requise de la structure doit être
établi en tenant compte de son utilisation prévue, de sa durée de vie de conception, de sa maintenance
programme et actions.
L'importance possible des actions directes et indirectes, de l'environnement les conditions et les effets
consécutifs doivent être pris en considération. En particulier, la corrosion la protection des armatures
métalliques dépend de l'épaisseur de l'enrobage béton (ainsi quefissuration). L'enrobage minimum de
béton, cmin, doit être fourni afin d'assurer :
-
CHAPITRE 2
- la protection de l'acier contre la corrosion (durabilité)
- la transmission sûre des forces de liaison
- une résistance au feu adéquate (si nécessaire).
En ce qui concerne la durabilité, la première étape consiste à choisir les conditions d'exposition en fonction
de

p. 2
Tableau 4.1 - EC2. Dans notre cas, nous pouvons identifier deux conditions d'exposition différentes :
-XC1 : environnement sec ou humide en permanence, comme le béton à l'intérieur des bâtiments avec une
faible humidité de l'air ou du béton immergé en permanence dans l'eau
-XC2 : environnement humide, rarement sec, comme les surfaces en béton soumises à un contact prolongé
avec l'eau et de nombreuses fondations. Les valeurs d'enrobage minimales pour l'armature dans la prise
de béton de poids normal
compte des classes d'exposition et des classes structurelles est donné par cmin,dur. De construction la
classification etlesvaleurs de cmin,dur à utiliser dans un pays peuvent être trouvées dans son
Annexe. La classe structurelle recommandée (durée de vie de conception de 50 ans) est S4 pour
les résistances indicatives du béton indiquées à l'annexe E. Le minimum recommandé
La classe structurelle est S1.
Selon le tableau de la Fig.2.3, dans la classe structurelle S4, les valeurs minimales
la couverture pour la classe d'exposition XC1 est de 15 mm et pour la classe XC2 est de 25 mm.
Fig. 2.3 – Valeurs d'enrobage minimum, cmin,dur, exigences en matière de durabilité pour
acier d'armature (tableau 4.4N – EC2)
De plus, afin de transmettre les forces de liaison en toute sécurité et d'assurer une
compactage du béton, l'enrobage minimum ne doit pas être inférieur à cmin,b donné dans
Fig.2.4.
Fig. 2.4 – Enrobage minimum, cmin,b, exigences en matière de cautionnement (Tableau 4.2 – EC2)
La plus grande valeur de cmin satisfaisant aux exigences à la fois pour le lien et
conditions environnementales doivent être utilisées.
cmin = max {cmin,b; cmin,dur + Δcdur,γ - Δcdur,st - Δcdur,add ; 10mm} (2.1)
où: cmin,b enrobage minimum dû à l'exigence de liaison → diamètre de la barre
cmin,dur couverture minimale due aux conditions environnementales :
XC1(S4) = 15 mm ; XC2/3(S4) = 25mm
Δcdur,γ élément de sécurité additif = 0
Δcdur,st réduction de l'enrobage minimum pour l'utilisation de l'inox = 0
Δcdur,ajouter réduction de couverture minimale pour utilisation de protection supplémentaire = 0
Tolérance Δcdev dans la conception pour un écart = 10 mm
Dalles, poutres et poteaux : (XC1)
cmin = max {ϕ ; 15+0-0-0 ; 10mm}
creq = cmin+ Δcdev = max {ϕ+10 ; 15+10 ; 10+10 mm} = max {12+10 ; 25; 20 } = 25 mm
Plinthes de fondation : (XC2/3)
cmin = max {ϕ ; 25+0-0-0 ; 10mm}
creq = cmin+ Δcdev = max {ϕ+10 ; 25+10 ; 10+10 mm} = max {16+10 ; 35; 20 } = 35 mm
2.4 MESURES
2.4.1 Charges de neige
L'Eurocode 1 : Actions sur les structures : Partie 1-3 : Charges de neige (EN 1991-1-3) donne
des indications pour déterminer les valeurs des charges dues à la neige à utiliser pour la structure
conception de bâtiments et d'ouvrages de génie civil.
Les charges de neige sur les toits pour la situation de projet persistante/transitoire doivent être
déterminé comme suit :
μi est le coefficient de forme de la charge de neige (Fig. 2.5)
sk est la valeur caractéristique de la charge de neige au sol (Fig.2.9)
CE est le coefficient d'exposition (valeurs recommandées dans la Fig.2.8)
Ct est le coefficient thermique ; il devrait être utilisé pour tenir compte de la réduction de
charges de neige sur les toits à haute transmission thermique (> 1 W/m2K), en particulier pour
certains toits couverts de verre, à cause de la fonte causée par la perte de chaleur. Pour tous les autres cas

p. 3
CT=1
Fig. 2.5 – Coefficients de forme des charges de neige (Tableau 5.2 – EC1-1-3)
Fig. 2.6 – Forme de la charge de neige
toiture monopente à coefficient
(Figure 5.2 – EC1-1-3)
Fig. 2.7 – Coefficients de forme de charge de neige-pente toit (Figure 5.2 – EC1-1-3)
Fig. 2.8 – Valeurs recommandées de Ce pour différentes topographies (Tableau 5.1 – EC1-1-3)
La valeur caractéristique de la charge de neige au sol dépend de la zone climatique
où se trouve la structure et l'altitude du site au-dessus du niveau de la mer (A) (Annexe C -
EN 1991-1-3) selon le tableau suivant :
Fig. 2.9 – Coefficients de forme des charges de neige (Tableau C.1 – EN 1991-1-3)
Notre hypothèse est un bâtiment avec un toit horizontal, situé à Vicenza (Alpine
Région – Zone n°3) à une altitude A=411m :
2.4.2Poids propre et charges imposées
Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1 : Actions générales - Masses volumiques, poids propre,
charges d'exploitation pour les bâtiments (EN 1991-1-1)
Plancher de toit
Poids mort
Poids propre (G1) 3,50 kN/m2
Plâtre 0,30 kN/m2
Chaussée 0,50 kN/m2
Substrat 0,50 kN/m2
Étanchéité 0,30 kN/m2
Charges permanentes totales (G1+G2) 5,10 kN/m2
Surcharge (neige Q) 1,30 kN/m2
Totale 6,40 kN/m2
Plancher intermédiaire
Poids mort
Poids propre (G1) 3,50 kN/m2
Plâtre 0,30 kN/m2
Chaussée 0,50 kN/m2
Substrat 0,50 kN/m2
Murs de remplissage 1,50 kN/m2
Charges permanentes totales (G1+G2) 6,30 kN/m2
Surcharge (Q) 2,00 kN/m2
Totale 8,30 kN/m2
2.4.3Charges de vent
Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions générales – Actions du vent
(EN 1991-1-4) donne des conseils sur la détermination des actions naturelles du vent pour
conception structurelle des ouvrages de bâtiment et de génie civil pour chacune des zones chargées
à l'étude.
Le vent applique aux structures des actions horizontales rapidement variables dans le temps, générant,
principalement dans les structures légères, les effets dynamiques. Pour les bâtiments usuels en maçonnerie
ou RC
l'action du vent peut être considérée comme une force statique équivalente, même si,
généralement, l'action sismique horizontale est généralement plus sévère que l'action du vent.
La vitesse de base du vent doit être calculée à partir de l'expression suivante :
vb = cdir· csaison · vb (2.3)

p. 4
où:vb est la vitesse de base du vent, définie en fonction de la direction du vent et du temps de
année à 10 m au-dessus du sol de la catégorie de terrain II
vb,0 est la valeur fondamentale de la vitesse de base du vent donnée dans le National
Annexe (=30 m/s)
cdir est le facteur directionnel (la valeur recommandée est 1.0)
cseason est le facteur de saison (la valeur recommandée est de 1,0)
vb = 1,0 · 1,0 · 30 = 30 m/s
Vitesse moyenne du vent à une hauteur z au-dessus du terrain (vm(z)) :
vm(z) = cr(z) ·co(z) · vb (2.4)
où:cr(z) est le facteur de rugosité
co(z) est le facteur orographique (des informations sur co peuvent être données dans
Annexe; si l'orographie est prise en compte dans la vitesse de base du vent, la
la valeur est 1.0)
vb est la vitesse de base du vent
Le facteur de rugosité, cr(z), tient compte de la variabilité de la vitesse moyenne du vent
sur le site de la structure en raison de :
- la hauteur au dessus du sol
- la rugosité du sol du terrain au vent de l'ouvrage au vent
direction considérée
cr(z) = kr · ln(z/z0) pour zmin ≤ z ≤ zmax
où:kr est le facteur de terrain  kr=0,19 (z0/z0,II)0,07=0,19
puisque z0=0,05 et zmin=2 pour une catégorie de terrain II (Tableau 4.1 - EN 1991-1-4)
cr,max (12 m) = kr · ln(z/z0)= 0,19· ln(12/0,05)= 1,04
cr,min (2 m) = kr · ln(z/z0)= 0,19· ln(2/0,05)= 0,70
à zmax : vm(z) = cr(z) ·co(z) · vb = 1,04·1·30 = 31,2 m/s
à zmin : vm(z) = cr(z) ·co(z) · vb = 0,70·1·30 = 21,0 m/s
Turbulence du vent(Iv(z))
kl=1.0 est le facteur de turbulence (la valeur recommandée est 1.0)
c0=1.0 est le facteur d'orographie (la valeur recommandée est 1.0)
à zmax : Iv(z)= kl/(c0(z) ·ln (z/z0))= 1/(1 ·ln (12/0,05)) = 0,18
à zmin : Iv(z)= kl/(c0(z) ·ln (z/z0))= 1/(1 ·ln (2/0,05)) = 0,27
Pression dynamique maximale (qp(z))
qp(zmax)=[1+7∙ Iv(z)]·0,5·ρ·vm2(z)= [1+7∙ 0,18]·0,5·1,25·31,22=1374,98 N/m2
Pression du vent sur les surfaces (we)
we=qp(ze) ·cpe (2.5)
où:qp(ze) est la pression dynamique maximale ze est la hauteur de référence pour la pression extérieure
(Fig.2.10)
cpe est le coefficient de pression pour la pression externe Pour les murs verticaux des bâtiments de plan
rectangulaire, la valeur cpe est donnée à la Fig.2.12 en fonction du rapport h/d.
h/j=12/10=1.2
De plus, des coefficients de pression spécifiques doivent être définis pour les toits plats, définis comme
ayant une pente (α) de -5° < α <5°. Le toit doit être divisé en zones (Fig. 2.13) et pour chacun d'eux doit
être défini des coefficients de pression (Fig. 2.14). Fig. 2.10 – Hauteur de référence, ze, en fonction de h
et b, et pression dynamique correspondante profil (Figure 7.4- EN 1991-1-4)
Fig. 2.11 – Légende pour murs verticaux (Figure 7.5- EN 1991-1-4)
Fig. 2.12 – Valeurs recommandées des coefficients de pression extérieure pour les parois verticales de
bâtiments de plan rectangulaire (tableau 7.1- EN 1991-1-4)
Fig. 2.13 – Légende pour toits plats (Figure 7.6- EN 1991-1-4)

p. 5
Fig. 2.14 – Valeurs recommandées des coefficients de pression extérieure pour les toits plats (Tableau
7.2- EN
1991-1-4)
Les pressions internes et externes doivent être considérées comme agissant en même temps. Le
la pire combinaison de pressions externes et internes doit être considérée pour chaquecombinaison
d'ouvertures possibles et d'autres chemins de fuite.Pour les bâtiments sans face dominante, le coefficient
de pression intérieure Cpi
doit être déterminé à partir de la figure 2.15, et est fonction du rapport de la hauteur etla profondeur du
bâtiment, h/d, et le rapport d'ouverture μ pour chaque direction de vent θ.Lorsqu'il n'est pas possible, ou
considéré comme non justifié, d'estimer μ pour unDans ce cas, l'IPC doit être considéré comme le plus
onéreux de +0,2 et -0,3.
Fig. 2.15 – Hauteur de référence, ze, en fonction de h et b, et pression dynamique correspondante
profil (Figure 7.4- EN 1991-1-4)
Languette. 2.2 – Charges de vent pour chaque zone
Zone we= qp(12) ∙cpe W [kN/m2] W· 5 m [kN/m]
Cas 1
2.4.4Combinaisons de charges
Combinaisons d'actions pour des situations de conception persistantes ou transitoires
(combinaisons fondamentales) aux états limites ultimes (ELU) :
G1G1 + G2G2 + PP + Q1Qk1 + Q202Qk2 + Q303Qk3 + …
Les combinaisons d'actions pour les états limites de service (ELS) sont définies
symboliquement par les expressions suivantes :
Combinaison caractéristique :
G1 + G2 + P + Qk1 + 02Qk2 + 03Qk3+ …
Combinaison fréquente :
G1 + G2 +P+ 11Qk1 + 22Qk2 + 23Qk3 + …
Combinaison quasi-permanente :
G1 + G2 +P+ 21Qk1 + 22Qk2 + 23Qk3 + …
Combinaison d'actions pour les situations de projet accidentelles :
G1 + G2 + P+ Annonce + 21Qk1 +22Qk2 +…
Combinaison d'actions pour les situations sismiques de conception :
Mi + Sol1 + Sol2 +P+ 21Qk1 + 22Qk2+…
où:
G1 valeur caractéristique du poids propre
G2 valeur caractéristique d'une action permanente
Qk1 valeur caractéristique de la variable pilote action 1
Qki valeur caractéristique de la variable d'accompagnement action i
Valeur de conception publicitaire d'une action accidentelle
Pk valeur caractéristique d'une action de précontrainte
G1 facteur partiel pour les actions structurelles permanentes : 1,0 – 1,3
G2 facteur partiel pour aucune action structurelle permanente : 0,0 – 1,5
Qj facteur partiel pour action variable i : 0,0 – 1,5
0 facteurs pour la valeur caractéristique de l'action variable
1 facteurs pour la valeur fréquente de l'action variable
2 facteurs pour la valeur quasi-permanente de l'action variable
E valeur de conception de l'action sismique à l'ELU
CHAPITRE 2

p. 6
24
Fig. 2.16 – Valeurs de calcul des actions (Tableau A.1.2 (B) – EN 1990)
Fig. 2.17 – Valeurs de calcul des actions à utiliser dans la combinaison d'actions (Tableau A.1.4 – EN
1990)
Fig. 2.18 – Valeur recommandée des facteurs  pour les bâtiments (Tableau A.1.1 – EN 1990)
25
CHAPITRE 3

3.1 CONCEPTION DU SOL


Le plancher est gauchi le long de la direction longitudinale de la structure sur trois
portées égales de 5,00. Il s'agit d'un plancher à traverses creuses surmonté d'une dalle en béton armé.
Une conception préliminaire du sol peut être effectuée à l'aide des relations suivantes :
- hauteur de plancher Hf > 1/25 portée Hf = 20 cm
- Epaisseur dalle BA t>4 cm pour portée>4,50 m t = 5 cm
- pas de lambourde s<15*t s =50 cm
- fers longitudinaux mini As>0,07 Hf As=0,35 cm2/m
La conception concernera un type de plancher intermédiaire, en considérant un plancher de 50 cm
largeur (égale au pas de la solive). La charge est :
-plancher du toit : G1= 1,75 kN/m G2= 0,8 kN/m Qk=0,65 kN/m
-plancher intermédiaire : G1= 1,75 kN/m G2= 1,4 kN/m Qk=1,00 kN/m
CHAPITRE 3
Fig. 3.2 – Schéma de répartition des charges
Le choix des combinaisons de charges les plus défavorables s'effectue sur dessin
lignes d'influence à mi-portée et aux appuis.
I.L. du moment de flexion à
le milieu de la première
portée
I.L. du moment de flexion
concernant le deuxième
soutien
I.L. du moment de flexion à
le milieu de la
travée centrale
Fig. 3.3 – Lignes d'influence (I.L.)
Dans le code du bâtiment italien, le γG,j,sup est de 1,30, donc dans ce qui suit ce
hypothèse est supposée.
Portée
Combinaison 1 2 3
I 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) 1,0 G1 + 0,0 (Qk+G2) 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2)
II 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) 1,0 G1 + 0,0 (Qk+G2)
III 1,0 G1 + 0,0 (Qk+G2) 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) 1,0 G1 + 0,0 (Qk+G2)
IV 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2)
Planchers intermédiaires Plancher de toit :
1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2) = 5,88 kN/m 1,3 G1 + 1,5 (Qk+G2)= 4,45 kN/m
1,0 G1 + 0,0 (Qk+G2) = 1,75 kN/m 1,0 G1 + 0,0 (Qk+G2) = 1,75 kN/m
En effectuant un calcul élastique-linéaire, les diagrammes de flexion et de cisaillement peuvent être
calculé avec les schémas et équations indicatifs suivants (tirés d'un manuel):
Fig. 3.4 – Formule du manuel

p. 7
RA = RD = VA = VD = 0,40 · p · l = 0,40 · 5,88 · 5,0 = 11,8 kN
RB = RC = VB = VC = 1,10 · p · l = 1,10 · 5,88 · 5,0 = 32,3 kN
ME = MG = M1+ = M3+ = 1/12,5 · p · l2 = 1/12,5 · 5,88 · 5,02 = 11,7 kNm
MB = MC = MB-
= MC-
= - 1/10 · p · l2 = 1/10 · 5,88 · 5,02 = 14,7 kNm
Tmax = TBs = TCd = 0,60 · p · l = 0,60 · 5,88 · 5,0 = 17,6 kN
Le tableau suivant montre les forces de réaction, les moments de flexion et le cisaillement
valeurs d'efforts pour les quatre combinaisons de charges considérées.
Combinaison
CHAPITRE 3
Fig. 3.5 – Diagramme du moment de flexion
Fig. 3.6 – Diagramme de cisaillement
3.2 ETATS LIMITES ULTIMES
3.2.1Moment de flexion positif maximal
Méthode 1
Selon les critères ULS dans la conception préliminaire, les barres d'armature sont
calculé selon la formule suivante qui considère un bras de levier interne égal à
0,9 la profondeur effective d de la section :
As=MEd/(0.9 d fyd) (3.1)

d=210mm
As=13,9·106/(0,9·210·391) = 189 mm2
Deux fers à béton de Ø12 sont fournis : 2Ø12 = 226,2 mm2
Les principales hypothèses sont :
- béton à la rupture εcu=3.5‰
- armatures en traction à la limite élastique εs=1.96‰
A partir des conditions d'équilibre de la section (effort résultant de compression C =
force résultante de traction T), à condition que les sections planes restent planes après
flexion et en utilisant le bloc de contrainte rectangulaire en béton compressif équivalent avec
une déformation ultime du béton εcu = 3,5 ‰ et donnant une déformation de l'acier εs = 1,86 ‰, il est
obtenu que :
C=T  C-T=0
0,8 ·b· x· fcd – As· fyd = 0
x= (As · fyd)/(0.8 · b · fcd)=(226.2·391)/(0.8·500·12.7)=17.41mm
Il faut maintenant vérifier si l'acier a cédé (hypothèse initiale).
ξ=x/d=17,41/210=0,082
si 0< ξ< 0.2593 la section est dans le domaine de configuration de ferraillage faible
caractérisé par une rupture de l'acier
3.5‰/17.41= εs/(210-17.41)
εs=3,5‰·(210-17,41)/17,41 =38,7‰
La déformation de l'acier est alors bien supérieure à celle établie de 1,96 ‰ et, par conséquent,
l'acier a atteint sa limite d'élasticité.
La profondeur de l'axe neutre x est inférieure à l'épaisseur de la dalle supérieure solide qui
vérifie l'hypothèse de section rectangulaire.
Le bras de levier interne est :
z=d-β2x= 203 mm (où β2=0,4)
A partir de l'équilibre de rotation, on trouve que le moment résistant (MRd) est

p. 8
égal à:
MRd = As · fyd · z = 17,9 kNm > 13,9 kNm
Par conséquent, la section est vérifiée.
Fig. 3.7 - Armature longitudinale à la section de moment de flexion positif maximum
Méthode 2
Cette procédure correspond à une méthodologie plus stricte et elle est implicitement
vérifié.
Un profilé en T ayant une largeur égale à la semelle (500 mm) et une profondeur effective
d=210 mm est considéré.
CHAPITRE 3
30
Fig. 3.8 - Section transversale de la poutre en T
MEd = 13,9 kNm
cu = + = − = = (limite de 3 à 4 champs)
xlim = 0,641 210 = 134,6 mm
zlim = d − β 2xlim = 210 − 0,4 134,6 = 156,16 mm
Force de compression du béton :
Fc = f cd β1xlim b = 13,6  0,8 134,6 500 = 732,2 kN
MRd,lim = Fczlim = 732,2 156,16 = 114,34 kNm
Limite de la zone des fers à béton :
En vérifiant que le moment agissant est inférieur au moment limite, la profondeur de
l'axe neutre et l'armature longitudinale sont calculés comme suit :
12,28 millimètres
Deux fers à béton de Ø12 sont fournis, comme précédemment : 2Ø12 = 226,2 mm2
De l'équilibre :
3.2.2Moment de flexion négatif maximal
Pour la section avec le moment de flexion négatif maximum, la conception est
effectué en utilisant la combinaison de charges II. Il est important de souligner que pour cela
cas, les fibres en tension correspondent à celles du haut de la section. Rectangulaire
section de largeur 120 mm et profondeur effective d= 210 mm.
Fig. 3.9 - Section transversale de la poutre en T au moment de flexion négatif maximal (support B)
MEd =16.4kNm
cu fyd
cu = + = − = =
xlim = 0,641  210 = 134,6 mm
zlim = d − β 2xlim = 210 − 0,4 134,6 = 156,16 mm
Fc = fcd β1xlim b =17,0 0,8 134,6 100 =183,05 kN
Il est important de noter que pour ce cas, il est possible d'utiliser le
valeur de fcd due au fait que l'axe neutre est situé sur l'âme de la poutrelle et
pas dans la dalle supérieure solide. Cela implique également que la largeur à utiliser corresponde à la
largeur de la lambourde (100 mm) et non l'entraxe entre les lambourdes (500
mm).
MRd,lim = Fczlim =183,05 156,16 = 28,6 kNm
En vérifiant que le moment agissant est inférieur au moment limite, la profondeur de
l'axe neutre et l'armature longitudinale sont calculés comme suit :
d'armature avec Ø14 sont fournies, étant la section implicitement vérifiée :
As=2 ϕ14 = 307,8 mm2

p. 9
Cependant, pour une vérification finale, le moment résistant est calculé et
par rapport à celui qui agit.
Considérant le bras de niveau interne z = d − β2x = 181,6 mm, de la rotation
l'équilibre autour de la résultante des forces de compression, on constate que la résistance
moment.
De l'équilibre :
c s y 0,8x f  b = A f
Ft = As fyd = 307,8391 =120,3kN
MRd = As fyd (d −0.4x) =120.3(210−0.4 −88.44)= 21.0kNm16.4kNm
Fig. 3.10 – Armature longitudinale à la section de moment fléchissant négatif maximal
3.2.3État limite ultime de cisaillement
Considérant VEd comme l'effort tranchant de calcul dans la section résultant de
chargement et VRd,c comme résistance de calcul au cisaillement de l'élément sans cisaillement
ferraillage, si VEd< VRd,c aucun ferraillage de cisaillement calculé n'est nécessaire.
Pour les éléments avec armature de cisaillement vertical, la résistance au cisaillement, VRd est la
petite valeur de :
VRd = min(VRd,s ,VRd,max)

VRd,s est la valeur de calcul de l'effort tranchant qui peut être supporté par
armature de cisaillement élastique VRd,max est la valeur de calcul de l'effort tranchant maximum qui peut
être supporté
par la membrure, limitée par l'écrasement des entretoises en compression.
Dans notre cas:
VEdmax = 18,0 kN (combinaison de charges II)
Résistance au cisaillement sans armature :
V   0,18/γ k (100 ρ f ) 0,15 σcp pb d (vmin 0,15σcp ) pbd 1/3
Rd c l ck =     +     + 
où:
bw (largeur solives)= 100 mm
d (profondeur efficace) = 210 mm
1/2 k =1+(200/j) = 1+(200/210) = 1,97 < 2,0
v 0,035k f 0,035 1,97 30 0,53 1/2 3/2 1/2

l =  =  = aux appuis (2ϕ14=307.8mm2)


= = 0 cp NEd Ac  /
V   0,18/1,5 1,97 (100 0,0147 30) 0 100 210 1/3
Rd =     +   =17,53 kN < VEd
(vmin + 0,15σcp )pc d = (0.53 + 0)100 210 = 11.13 < VRd
On constate que le cisaillement résistant est légèrement inférieur au cisaillement agissant. Pour
Dans ce cas, il est possible de répéter le calcul en utilisant comme force agissante le cisaillement calculé
sur le bord de la poutre porteuse (pour une proportion simple, le nouveau VEd,max est égal à
15,6 kN). Si cela ne suffisait pas encore, il serait possible d'augmenter la résistance
section du béton, en enlevant alternativement des briques creuses allégantes au
proximité des supports.
Fig. 3.11 – Valeur de cisaillement sur le bord de la poutre porteusefaisce au sol
CHAPITRE 3
3.3 ÉTATS LIMITES DE SERVICIABILITÉ

p. 10
Les états limites de service communs, selon §7 – EC2, sont :
- limitation du stress ;
- contrôle des fissures ;
- contrôle de déviation.
Comme décrit ci-dessus, les charges sur une largeur de plancher de 50 cm sont les suivantes :
-plancher du toit : G1= 1,75 kN/m G2= 0,8 kN/m Qk=0,65 kN/m
-plancher intermédiaire : G1= 1,75 kN/m G2= 1,4 kN/m Qk=1,00 kN/m Selon le §2.4.4, les combinaisons
d'actions pour les états limites de service (SLS) sont subdivisés dans les expressions suivantes :
Combinaison caractéristique :
G1 + G2 + Qk1
-plancher du toit : G1 + G2 + Qk1 = 4,15 kN/m
-plancher intermédiaire : G1 + G2 + Qk1 = 3,20 kN/m
Combinaison fréquente :
G1 + G2 +P+ 11Qk1
-plancher du toit : G1 + G2 + 0,5 Qk1 = 4,15 kN/m
-plancher intermédiaire : G1 + G2 + 0,5 Qk1 = 3,20 kN/m
Combinaison quasi-permanente :
G1 + G2 +P+ 21Qk1
-plancher du toit : G1 + G2 + 0,3 Qk1 = 3,45 kN/m
-plancher intermédiaire : G1 + G2 + 0,3 Qk1 = 2,75 kN/m
S.L.S. les vérifications sont effectuées dans la section la plus sollicitée au positif
moment de flexion en tenant compte de la combinaison de charges qui maximise les contraintes.
EXEMPLE DE CONCEPTION DE STRUCTURE DE CHÂSSIS RC
35
Fig. 3.13 - Ligne d'influence du moment de flexion à mi-portée de la première travée
Portée
Combinaison 1 2 3
Je G1 + G2 + ψij ·Qk G1 G1 + G2 + ψij ·Qk
En considérant uniquement les planchers intermédiaires et une largeur de 0,50 m, au moyen d'un
calcul élastique linéaire, on trouve les valeurs suivantes :
Combinaison caractéristique
Je 8,9 16,2 16,2 8,9 9,5 7,4 -1,9 7,4 9,5 11,8
Combinaison fréquente
Je 7,8 14,8 14,8 7,8 8,3 6,7 -1,3 6,7 8,3 10,5
Combinaison quasi-permanente
Je 7,3 14,3 14,3 7,3 7,8 6,5 -1,0 6,5 7,8 9,9
3.3.1 Limitation des contraintes
Les contraintes maximales dans le béton et les armatures sont calculées
et il faut vérifier que ces contraintes sont inférieures au maximum autorisé
valeurs rapportées dans EC2.
- σc<k1fck sous combinaison caractéristique
- σc<k2fck sous les charges quasi-permanentes
- σs<k3fyk sous combinaison caractéristique
où:
σc est la contrainte de compression dans le béton
σs est la contrainte de traction dans l'armature
k1 est un coefficient 0,6
k2 est un coefficient 0,45

p. 11
k3 est un coefficient 0,8
L'évaluation des contraintes à l'ELS peut être effectuée en considérant
matériaux élastiques, négligeant la résistance à la traction du béton. Le module d'élasticité d'un
le béton est contrôlé par les modules d'élasticité de ses composants. Valeurs approximatives
pour le module d'élasticité Ec, valeur sécante comprise entre σc = 0 et 0,4fcm, pour les bétons
avec des granulats de quartzite sont donnés au §2.2.1, alors que le module élastique de l'acier Es est
200.000 N/mm2. Pour les charges dont la durée provoque le fluage, la déformation totale
TYPE
y compris le fluage peut être calculé en utilisant un module d'élasticité effectif pour
béton qui considère le coefficient de fluage φ pertinent pour la charge et l'intervalle de temps
(§7.4.3(5)). Lorsque l'évaluation peut être effectuée en négligeant le facteur temps, le
le coefficient n= Es /Ec peut être supposé égal à 15.
Lorsque l'axe neutre est à l'intérieur de l'épaisseur de la dalle supérieure solide de la poutre en T
section, il est possible d'utiliser l'expression pour une poutre rectangulaire :
3.3.2 Contrôle des fissures
La fissuration doit être limitée dans une mesure qui ne compromettra pas le bon
fonctionnement ou la durabilité de la structure ou rendre son apparence inacceptable.
La fissuration est normale dans les structures en béton armé soumises à la flexion, au cisaillement,
torsion ou tension résultant soit d'un chargement direct, soit d'un maintien, soit imposé
déformations. Des fissures peuvent être autorisées à se former sans aucune tentative de contrôler leur
largeur, à condition qu'ils ne nuisent pas au fonctionnement de la structure. Dans ce cas également, il
est possible d'effectuer la vérification avec deux méthodes : directe et indirecte
calcul.
Une largeur de fissure calculée limite, wmax, en tenant compte de la
la fonction et la nature de la structure et les coûts de limitation de la fissuration, doivent être
établi. Les valeurs recommandées pour les classes d'exposition pertinentes sont données à la Fig.
3.14.
CHAPITRE 3
38
Fig. 3.14 – Valeurs recommandées de wmax (Tableau 7.1N – EC2)
3.3.2.1 Contrôle de la fissuration sans calcul direct
Pour les dalles armées ou précontraintes des bâtiments soumis à la flexion sans
tension axiale importante, des mesures spécifiques pour contrôler la fissuration ne sont pas nécessaires
lorsque
la profondeur hors tout n'excède pas 200 mm et les dispositions du §9.3-EC2 ont été
appliqué.
Les règles de calcul des largeurs de fissures peuvent être présentées sous forme de tableau
en limitant le diamètre ou l'espacement des barres par simplification (fig. 3.15-3.16).
3.3.2.2 Calcul des largeurs de fissure
Dans le cas d'un calcul direct de l'ouverture des fissures, la largeur de fissure, wk,
peut être calculé à partir de l'expression (3.2):

CHAPITRE 3
40
ξ= y/h = 32,6/240=0,136 court terme
ξ= y/h = 51,1/240=0,213 à long terme
court terme ;0,5 min  0,3125 ;0,288 ;0,5
3

p. 12
3.3.2.3 Zones de renforcement minimales
Si le contrôle des fissures est requis, une quantité minimale d'armatures collées est
nécessaire pour contrôler la fissuration dans les zones où une tension est attendue. Le montant peut être
estimée à partir de l'équilibre entre la force de traction dans le béton juste avant la fissuration
et la force de traction dans le ferraillage à la plastification ou à une contrainte inférieure si nécessaire pour
limiter la largeur des fissures. À moins qu'un calcul plus rigoureux ne montre que des zones moins
importantes
adéquates, les surfaces minimales d'armature requises peuvent être calculées comme suit.
Dans les sections transversales profilées telles que les poutres en T et les poutres caissons, un ferraillage
minimum doit
être déterminé pour les différentes parties de la section (âmes, semelles).
3.3.3 Contrôle de déviation
La déformation d'un élément ou d'une structure ne doit pas être telle qu'elle
affecte son bon fonctionnement ou son apparence.
Des valeurs limites de flèche appropriées tenant compte de la nature de la
structure, des finitions, cloisons et fixations et sur la fonction de la structure
devrait être établi. Les déformations ne doivent pas dépasser celles qui peuvent être
logés par d'autres éléments connexes tels que cloisons, vitrages, bardages,
prestations ou finitions. Dans certains cas, une limitation peut être nécessaire pour assurer le bon
fonctionnement de machines ou d'appareils supportés par la structure, ou pour éviter la formation de
flaques
sur les toits plats. Les flèches limites indiquées dans et ci-dessous sont dérivées de la norme ISO 4356
et devrait généralement aboutir à une performance satisfaisante des bâtiments tels que les habitations,
bureaux, bâtiments publics ou usines. Il faut veiller à ce que les limites soient
approprié pour la structure particulière considérée et qu'il n'y a pas de
exigences. De plus amples informations sur les flèches et les valeurs limites peuvent être obtenues
de l'ISO 4356. L'apparence et l'utilité générale de la structure pourraient être altérées
lorsque l'affaissement calculé d'une poutre, dalle ou porte-à-faux soumis à une sollicitation quasi-
permanente
les charges dépassent span/250. L'affaissement est apprécié par rapport aux appuis. Le pré-cambrage peut
être utilisé pour compenser une partie ou la totalité de la déviation, mais toute déviation vers le haut
incorporés dans le coffrage ne doivent généralement pas dépasser span/250. Des déviations qui
susceptibles d'endommager les parties adjacentes de la structure doivent être limitées. Pour la déviation
après
construction, span/500 est normalement une limite appropriée pour les charges quasi-permanentes.
D'autres limites peuvent être envisagées, en fonction de la sensibilité des pièces adjacentes.
L'état limite de déformation peut être vérifié soit par :
- en limitant le rapport portée/profondeur ;
- en comparant une flèche calculée à une valeur limite.
3.3.3.1 Cas où les calculs peuvent être omis
Généralement, il n'est pas nécessaire de calculer explicitement les flèches aussi simplement
des règles, par exemple des limites au rapport portée/profondeur peuvent être formulées, qui seront
suffisante pour éviter les problèmes de déviation dans des circonstances normales. Plus rigoureux
des vérifications sont nécessaires pour les éléments situés en dehors de ces limites, ou lorsque la flèche
des limites autres que celles implicites dans les méthodes simplifiées sont appropriées.
Le rapport portée/profondeur limite peut être estimé à l'aide des expressions (3.4) et
(3.5) et en multipliant cela par des facteurs de correction pour tenir compte du type de renforcement
utilisées et d'autres variables.

p. 13
où: l/d est la portée/profondeur limite
K est le facteur à prendre en compte pour les différents systèmes structuraux (Fig.3.17)
ρ0 est le rapport d'armature de référence = √fck 10-3
ρ est le rapport d'armature de tension requis à mi-portée pour résister au moment
en raison des charges de calcul (à l'appui des porte-à-faux)
ρ’ est le taux de renforcement de compression requis à mi-portée pour résister à la
moment dû aux charges de calcul (à l'appui des porte-à-faux)
fck est en unités MPa
Les expressions (3.4) et (3.5) ont été dérivées en supposant que l'acier
contrainte, sous la charge de calcul appropriée à l'ELS au niveau d'une section fissurée à mi-portée
d'une poutre ou d'une dalle ou en appui d'un porte-à-faux, est de 310 MPa, (correspondant
approximativement
à fyk = 500 MPa).
EXEMPLE DE CONCEPTION DE STRUCTURE DE CHÂSSIS RC
43
Lorsque d'autres niveaux de contrainte sont utilisés, les valeurs obtenues à l'aide des expressions (3.4)
et (3.5) doit être multiplié par 310/σs. Il sera normalement prudent de supposer
ce: σs est la contrainte de traction de l'acier à mi-portée (au support des porte-à-faux) sous la
charge de calcul à l'ELS As,prov est la surface de l'acier fournie dans cette section
As,req est la surface d'acier requise dans cette section pour l'état limite ultime Combinaison quasi-
permanente :
500/(450 173,7/226. 2) = 1,45
n= 6,06 310/172,8 = 1,79
l/j=500/21=23,80 <28,40·1,79=50,83
n= 18,2 310/178,7 = 1,73
l/j=500/21=23,80 <28,40·1,73=49,13
La vérification est satisfaite dans les deux cas.
3.3.3.2 Vérification de la flèche par calcul
d par intégration des courbures, compte tenu de la viscosité du
béton et, le cas échéant, les effets du retrait. Pour le calcul de la flexion
déformations, l'état non fissuré est considéré pour toutes les parties de la structure dans lesquelles,
pour les conditions de chargement considérées, les contraintes de traction dans le béton ne dépassent pas
la résistance à la traction fctm moyenne. Pour les autres pièces, l'état fissuré est considéré, étant
capable de prendre en compte les effets de raidissement du béton. Les membres attendus
se fissurer, mais peut ne pas être complètement fissuré, se comportera d'une manière intermédiaire entre
les conditions non fissurées et entièrement fissurées et, pour les éléments soumis principalement à
flexion, une prédiction adéquate du comportement est donnée par l'expression (3.6) :
où: est le paramètre de déformation considéré qui peut être, par exemple, un
une déformation, une courbure ou une rotation sont les valeurs du paramètre calculées pour le non fissuré
et entièrement
conditions fissurées respectivement ζ est un coefficient de distribution : 1 β ( ) sr

CHAPITRE 3
β est un coefficient tenant compte de l'influence de la durée du chargement ou
de chargement répété sur la déformation moyenne
= 1,0 pour un seul chargement à court terme
= 0,5 pour des charges soutenues ou de nombreux cycles de charges répétées
σs est la contrainte dans l'armature tendue calculée sur la base d'un

p. 14
section
σsr est la contrainte dans l'armature tendue calculée sur la base d'un
section dans les conditions de chargement provoquant la première fissuration
σsr/ σs peut être remplacé par Mcr/M pour la flexion ou Ncr/N pour la traction pure, où Mcr
est le moment de fissuration et Ncr est la force de fissuration.
CHAPITRE 4

4.1 CONCEPTION DU POUTRE


Dans cette étape, les poutres centrales aux étages intermédiaires sont considérées.
Chacun d'eux doit porter la charge répartie correspondant à la moitié de la
distance centre à centre jusqu'au faisceau suivant. Dans ce cas, un centre à centre uniforme
distance de 5 m est trouvée, alors les charges réparties sur la zone doivent être multipliées par
2,5 +2,5 = 5 m.
On considère également une densité de 25 kN/m3 pour le béton armé. Le
les poutres ont une section de 40 cm x 50 cm. Sur la base de ces données, les valeurs suivantes
de charges sont obtenues.
G = 3,5·5+(0,4·0,5·25) = 22,5 kN/m
Q = (G2+Qk) = (2,8+2)·5 = 24 kN/m
Qtoit = (G2) = (1.6)·5 = 8 kN/m
Fig. 4.1 – Répartition des charges
Les lignes d'influence, qui maximisent la flexion positive et négative
moments et cisaillement sont obtenus. Il est mis en évidence le cisaillement maximum est obtenu
avec la même ligne d'influence du moment négatif maximal et il est doncomis.I.L. du moment de flexion
à
le milieu de la première portée I.L. du moment de flexion concernant le deuxième soutien
Fig. 4.2 – Lignes d'influence (I.L.)
Portée
Combinaison 1 2
Je 1,3 G + 1,5 Q 1,0 G + 0,0 Q
EXEMPLE DE CONCEPTION DE STRUCTURE DE CHÂSSIS RC
47
II 1.3 G + 1.5 Q 1.3 G + 1.5 Q
En effectuant un calcul linéaire-élastique, les résultats sont les suivants :
Peigne. AR
4.1.1Moment de flexion positif maximal
La conception est effectuée pour une poutre ayant les propriétés suivantes :
b (largeur)=400 mm
h (hauteur)=500 mm
d (profondeur efficace)=460 mm
d'(couverture)=40 mm
MEd=141,1 kNm
Selon les critères ULS dans la conception préliminaire, les barres d'armature sont
calculé selon la formule suivante qui considère un bras de levier interne égal à
0,9 la profondeur effective d de la section :
As=MEd/(0.9 d fyd) (4.1)
As=141,1•106/(0,9•460•391) = 871,7 mm2
cu = + = − = =
xlim = 460  0,641 = 294,86 mm

p. 15
zlim = d − β 2xlim = 460 − 0,4 301,27 = 342,06 mm
Fc = f cd β1xlim b = 17  0,8  294,86  400 = 1604 kN
MRd,lim = Fczlim = 1604 342,5 = 549,37 kNm
Comme il vérifie que le moment agissant est inférieur au moment résistant, le
l'axe neutre et le ferraillage requis sont calculés :
CHAPITRE 4
Une armature longitudinale de 5Ø16=1005,31 mm2 est prévue et la section
est implicitement vérifié.
Cependant, comme vérification supplémentaire, le moment résistant réel est calculé et
alors comparé à celui qui agit. Avec un bras de levier interne z =d-β2x= 445 mm, de
l'équilibre de rotation autour du centre de la résultante des forces de compression
le moment résistant MRd est calculé.
As= 5ϕ16 = 1005,31 mm2
De l'équilibre :
c s y 0.8xf  b = A f
Ft = As fyd =1005.31391 = 393.08kN
MRd = Fc (d − 0.4  x) = Ft (d − 0.4x) = 393.08 (460 − 0.4 72.3) = 169.45kNm
>141.1kNm
Fig. 4.3 – Répartition longitudinale des armatures pour moment fléchissant positif.
4.1.2 Moment de flexion négatif minimal
Coupe rectangulaire :
b=400 mm
h=500mm
d=460mm
d'=40 mm
MEd=203,9 kNm
Selon les critères ULS dans la conception préliminaire, les barres d'armature sont
calculé selon la formule suivante qui considère un bras de levier interne égal à
0,9 la profondeur effective d de la section :
EXEMPLE DE CONCEPTION DE STRUCTURE DE CHÂSSIS RC
xlim = 460  0,641 = 294,86 mm
zlim = d − β 2xlim = 460 − 0,4 294,86 = 342,06 mm
Fc = f cd β1xlim b = 17  0,8  294,86  400 = 1604 kN
MRd,lim = Fczlim = 1604 342,06 = 548,7 kNm
Comme il vérifie que le moment agissant est inférieur au moment résistant, le
l'axe neutre et le ferraillage requis sont calculés :
Une armature longitudinale de 4Ø20=1256,63 mm2 est prévue et la section
est implicitement vérifié.
Cependant, comme vérification supplémentaire, le moment résistant réel est calculé et
alors comparé à celui qui agit. Avec un bras de levier intérieur z égal à 433 mm, de
l'équilibre de rotation, le moment résistant est égal à :
c s y 0,8x f  b = A f
90,3 mm
0,8 17 400
1256.63 391
x=
=

p. 16
Ft = As  fyd = 1256.63 391= 491.4kN
MRd = Fc (d − 0,4  x) = Ft (d − 0,4x) = 491,4 (460 − 0,4  90,3) = 208,3 kNm
>203.9kNm
Fig. 4.4 - Répartition longitudinale des armatures pour moment fléchissant négatif
4.1.3 Cisaillement
VEd=202,9 kN
La première étape consiste dans le calcul de la résistance au cisaillement du béton
sans armature de cisaillement (§6.2.2 –EC2) :
V 0,18 k (100 ρ f ) /γc 0,15 σcp  bW d (vmin 0.15σcp ) bwd 1/3
Rd l ck =     +     + 
où:
pc = 400 mm
d = 460 mm
1/2 k = 1 + (200/j) = 1+(200/460)1/2 = 1,66 < 2,0
v 0,035k f 0,035 1,66 30 0,41 1/2 3/2 1/2
V 0,18 1,66 (100 0,0068 30) /1,5 0,15 0 400 460 1/3
Rd =     +    = 100,15 kN < VEd
Par conséquent, une armature de cisaillement de conception est requise.
(vmin + 0,15σcp )bw d = (0.41+ 0)400460 = 75.44 < VRd
En considérant l'armature de cisaillement verticale (α=90°), l'angle auquel le béton
la jambe de force peut supporter VEd=202,9 kN est calculée dans ce qui suit.
f υ fcd 0,6 17 10,2 '
cd =  =  = MPa
αc =1 pour les structures non précontraintes
...
.  arc sinus →  = 21,8
Si può anche assumere  = 21.8 verificando che per tale valore di  VRd,c risulta
majeur de VEd .
L'écartement des étriers est calculé en tenant compte des étriers à deux pattes Ø8
sw     =  =     = mm → s = 200 mm
La valeur de calcul de l'effort tranchant maximal pouvant être supporté par le
barre, limitée par l'écrasement des entretoises de compression :
VRd,c = 0,9  460  400 1 10,2/2,9 = 582,5 kN > 202,9 kN
CONCEPTION DE LA STRUCTURE DU CADRE RC
où 2.9=(1/tg(21.8°)+tg(21.8°))
La valeur de calcul de l'effort tranchant qui peut être supporté par le cisaillement élastique
renforcement:
391 2,5 203,4
200
100,5 VRd,s = 0,9 460    = kN > 202,9 kN
Résistance au cisaillement du faisceau :
V min(V ,V ) 203,4 Rd Rd,s Rd,c = = kN
Espacement longitudinal maximal entre ensembles de cisaillement (EC2 §9.2.2) :
st,max = min(0,75d; 600) = 352,5 mm
Coefficient minimal d'armature de cisaillement (EC2 §9.2.2) :
w,min ck yk =  =   = =  =  =
L'effort de traction supplémentaire, ΔFtd, dans l'armature longitudinale due à

p. 17
le cisaillement VEd peut être calculé à partir de :
ΔFtd= 0,5 VEd (cot θ – cot α)
Incrément de 2 Ø20 égal à 6
4.1.4 Ancrage des armatures longitudinales
Les barres d'armature, les fils ou les treillis soudés doivent être ancrés de manière à ce que
les forces de liaison sont transmises en toute sécurité au béton en évitant la fissuration longitudinale ou
écaillage.
Le calcul de la longueur d'ancrage requise doit tenir compte
le type d'acier et les propriétés d'adhérence des barres.
La longueur d'ancrage requise de base, lb,rqd, pour ancrer la force Asσsd dans un
barre droite en supposant une contrainte de liaison constante égale à fbd découle de :
σsd est la contrainte de calcul de la barre à l'endroit d'où l'ancrage est
mesuré à partir de
fbd = 2,25 η1 η2 fctd est la valeur de calcul de la contrainte ultime d'adhérence
η1=1,0 lorsque de « bonnes » conditions sont obtenues ; 0,7 pour un état de liaison « mauvais »
η2 = 1,0 pour Ø ≤ 32 mm
fctd = αct fctk,0.05 / γc est la valeur de calcul de la résistance à la traction du béton
Fig. 4.6 - Description des conditions d'adhérence (Figure 8.2- EC2)
αct = est un coefficient tenant compte des effets à long terme sur la résistance à la traction
et des effets défavorables, résultant de la façon dont la charge est appliquée ; le
la valeur recommandée est de 1,0
fctk,0.05 = 0.7·fctm=0.7·2.9=2.03 (résistance à la traction de calcul pour fck 30)
fctd = αct fctk,0.05 / γc = 1,0 · 2.03 /1.5 = 1.35 MPa
fbd = 2,25 η1 η2 fctd = 2,25 · 1,0 · 1,0 · 1,35 = 3,04 (bonnes conditions d'adhérence)
fbd = 2,25 η1 η2 fctd = 2,25 · 0,7 · 1,0 · 1,35 = 2,13 (conditions d'adhérence "mauvaises")
Longueur d'ancrage des barres Ø16 pour de "bonnes" conditions d'adhérence :
bd
Dakota du Sud
b,rqd 4fLongueur d'ancrage des barres Ø20 pour conditions d'adhérence "mauvaises" :
CHAPITRE 4
Dakota du Sud
CHAPITRE 5
5.1 CONCEPTION DE LA COLONNE
L'évaluation des colonnes est effectuée en tenant compte des réactions maximales des poutres RC,
et le poids propre des colonnes, sans tenir compte de la charge de vent qui sera supportée
par un système de mur RC.
Fig. 5.1 – Forces axiales maximales sur les poteaux
En cas d'éléments uniquement chargés axialement, des barres d'armature parallèles à l'axe
doit avoir un diamètre d'au moins Ømin. La valeur recommandée est de 8 mm.
La quantité totale d'armatures longitudinales ne doit pas être inférieure à As,min.
La valeur recommandée est donnée par l'expression suivante :
As,min=0.1NEd/fyd ou 0.002 Ac selon la valeur la plus élevée
où:
fyd est la limite d'élasticité de calcul de l'armature
NEd est la force de compression axiale de calcul
La surface du ferraillage longitudinal ne doit pas dépasser As,max. Le
la valeur recommandée est de 0,04 Ac en dehors des emplacements des tours, sauf s'il peut être démontré
que

p. 18
l'intégrité du béton n'est pas affectée et que la pleine résistance est atteinte à l'ELU. Ce
la limite doit être augmentée à 0,08 Ac aux tours (§9.5.2-EC2).
CHAPITRE 5
Pour les poteaux ayant une section polygonale, au moins une barre doit être placée
à chaque coin. Le nombre de barres longitudinales dans une colonne circulaire ne doit pas être inférieur
que quatre.
As,min = 320 mm2 0,002Ac = 400 mm2
Par conséquent, nous sélectionnons 4 Ø18 (As = 1018 mm2) et un revêtement c = 50 mm.
Pour les sections avec armatures symétriques chargées par la compression
force, il est nécessaire de supposer l'excentricité minimale, e0 = h/30 mais pas moins de 20
mm où h est la profondeur de la section (§6.1(4) – EC2).
e0 = h/30=500/30=16,6mm<20mm
MEd=1559.2·0.02=31.18 kNm
L'évaluation de la colonne peut être effectuée en calculant la charge moment-axiale
schéma d'interaction.
La tension est supposée négative, tandis que la compression est considérée comme positive.
Fig. 5.2 – Combinaison 1.0G+1.5Qwind : moment de flexion et cisaillement
POINT 1 : tensions
εc = - 67,5‰ εs = - 67,5‰ σ's = σs = fyd = 391 MPa
Comme le béton ne fournit pas de résistance à la traction :
NRd = -fyd As – fyd A’s = -391 · 509 – 391 · 509 = -398 kN
MRd = fyd As (h/2 – c) – fyd A’s (h/2 – c) = 0 kNm
POINT 1-2 :
εc = 0 ε's = 1,96‰ εs > 1,96‰
σ's = σs = fyd = 391 MPa
Nrd = -fyd As + fyd A’s + fcd β1 x b = -391 · 509 + 391 · 509 + 17·0,8·113,6·400 = 618 kN
Mrd = fyd As (d–d’) +f cd β1 x b (h/2 – β2 x) =
= 391·509·(450-50)+17·0,8·113,6·400· (500/2-0,4·113,6) = 206 kNm
POINT 2-3 :
ε c = 3,5‰ εs = - 1,96‰ x = ε c/(εc -εs)·d = 3,5/(3,5+1,96)·450 = 288 mm
ε's = εc · (x-d’)/x = 3,5·(288-50)/288 = 2,89‰ > 1,96‰ σ's=σs = fyd = 391 MPa
NRd = -fyd As + fyd A’s + fcd β1 x b = -391·509 + 391·509 +17·0,8·288·400 = 1566,7 kN
MRd = fyd As (d-d’) + fcd β1 x b (h/2 – β2 x) = 391·509·(450-50) + 17·0,8·288·400·(250-
0,4·288) = 290,8 kNm
POINT 3-3’ :
ε c = 3,5‰ εs = 0‰ x = d = 450 mm
σ's = fyd = 391 MPa
NRd = fyd A's + fcd β1 x b = 391·509+17·0.8·450·400 = 2647 kN
MRd = fyd A’s (h/2 – d’) + fcd β1 x b (h/2 – β2 x) = 391·509·(250-50) + 17·0,8·450·400·(250-
0,4·450) = 192,1 kNm
POINTS 3'-4 :
ε c = 3,5‰ εs = εc · d'/h = 3,5·50/500 = 0,35‰ < 1,96‰ x=h=500 mm
σs = Es · εs = 200000 · 0,00035 = 70 MPa σ's = fyd = 391 MPa
NRd = σs As + fyd A’s + fcd β1 x b = 70·509+391·509+17·0,8·500·400 = 2954,6 kN
MRd = σs As (h/2 – d’) + fyd A’s (h/2 – d’) + fcd β1 x b (h/2 – β2 x) = - 70·509·(250-50)
+391·509·(250-50) +17·0,8·500·400· (250-0,4·500) = 168,7 kNm
POINT 4 :
εc = 2‰ εs = ε'S = 2‰

p. 19
σs = σ's = fyd = 391 MPa
NRd = fyd As + fyd A’s + fcd h b = 391·509+391·509+17·400·500 = 3798 kN
MRd = - fyd As (h/2 – d’) + fyd A’s (h/2 – d’) = 0 kNm
CHAPITRE 5
58
Fig. 5.3 – Diagramme d'interaction moment-charge axiale
A partir de la construction du diagramme d'interaction de la colonne, il est possible de
observer que les forces agissant sur l'élément sont tombées à l'intérieur du diagramme et, par conséquent,
la colonne est capable de les supporter.
Armature transversale de poteau
Le diamètre de l'armature transversale (maillons, boucles ou spirale hélicoïdale
renfort) ne doit pas être inférieur à 6 mm ou au quart du diamètre maximal
des barres longitudinales, celle qui est la plus grande. Le diamètre des fils de soudure
le tissu maillé pour le renforcement transversal ne doit pas être inférieur à 5 mm.
L'armature transversale doit être ancrée de manière adéquate.
L'espacement des armatures transversales le long du poteau ne doit pas
dépasser scl,tmax. La valeur recommandée est la plus petite des trois distances suivantes :
- 20 fois le diamètre minimum des barres longitudinales
- la plus petite dimension de la colonne
- 400 millimètres
L'espacement maximal requis doit être réduit d'un facteur 0,6 :
- en sections situées à une distance égale à la plus grande dimension du poteau
section au-dessus ou au-dessous d'une poutre ou d'une dalle ;
- près des joints à recouvrement, si le diamètre maximal des barres longitudinales est
supérieure à 14 mm. Un minimum de 3 barres uniformément réparties dans la longueur du tour est requis.
Là où la direction des barres longitudinales change, (par exemple aux changements de colonne
taille), l'espacement des armatures transversales doit être calculé en tenant compte
les forces latérales impliquées. Ces effets peuvent être ignorés si le changement de direction est
inférieur ou égal à 1 sur 12.
Toute barre longitudinale ou faisceau de barres placé dans un angle doit être retenu par
renforcement transversal. Aucune barre à l'intérieur d'une zone de compression ne doit dépasser
150 mm d'une barre retenue.
Espacement des étriers = 12 · 20 = 240 mm ( < 250 mm)
Diamètre = 0,25 · 20 = 5 mm < 6 mm → étriers Ø 8 mm
CHAPITRE 6

6.1 CONCEPTION DES FONDATIONS


Les fondations sont composées de plinthes isolées. Contrainte limite (E.L.U.) pour le sol
est σt = 0,35 MPa.
NEd=1252 kN
Conception préliminaire de la zone de la base du socle :
A = NEd/ σt = 1252·103/0,35 = 3,60 m2
Les dimensions suivantes des plinthes sont fixées : 2,80·2,80·0,80 m
Le poids propre du socle est :
Gp = 2,80·2,80·0,80·25 = 156,8 kN
La contrainte maximale sur le sol est calculée en utilisant les charges de la colonne et
le moment trouvé à l'aide de l'excentricité de 20 mm (voir conception de la colonne) :
σmax= Ntot/A + MEd/W = (1252+156,8)/(2,80·2,80) + 25,0/(2,803/6) = 0,187 MPa

p. 20
La méthode des tirants est utilisée pour dimensionner l'armature de la plinthe. Le
méthode peut être appliquée dans tous les cas où il existe des discontinuités géométriques telles que
comme : appuis, charges quasi concentrées, contraintes simples, etc.
Le renfort longitudinal est dimensionné pour résister à l'action T (tirant)
tandis que C correspond à la jambe comprimée. Le triangle des forces au nœud de
la discontinuité, c'est-à-dire le point où la résultante P a été placée, doit être
équilibré.
Fig. 6.1 – Action sur la moitié de la semelle – Modèle entretoise et tirant

6.1 CONCEPTION DES FONDATIONS


Les fondations sont composées de plinthes isolées. Contrainte limite (E.L.U.) pour le sol
est σt = 0,35 MPa.
NEd=1252 kN
Conception préliminaire de la zone de la base du socle :
A = NEd/ σt = 1252·103/0,35 = 3,60 m2
Les dimensions suivantes des plinthes sont fixées : 2,80·2,80·0,80 m
Le poids propre du socle est :
Gp = 2,80·2,80·0,80·25 = 156,8 kN
La contrainte maximale sur le sol est calculée en utilisant les charges de la colonne et
le moment trouvé à l'aide de l'excentricité de 20 mm (voir conception de la colonne) :
σmax= Ntot/A + MEd/W = (1252+156,8)/(2,80·2,80) + 25,0/(2,803/6) = 0,187 MPa
La méthode des tirants est utilisée pour dimensionner l'armature de la plinthe. Le
méthode peut être appliquée dans tous les cas où il existe des discontinuités géométriques telles que
comme : appuis, charges quasi concentrées, contraintes simples, etc.Le renfort longitudinal est
dimensionné pour résister à l'action T (tirant)
tandis que C correspond à la jambe comprimée. Le triangle des forces au nœud de
la discontinuité, c'est-à-dire le point où la résultante P a été placée, doit être
équilibré.
Fig. 6.1 – Action sur la moitié de la semelle – Modèle entretoise et tirant
CHAPITRE 6
60
L'angle α est égal à :
α = arctg 63/60 = 46,4°
T= P · cotg α = 1127,3 kN
As = T / fyd = 2883 mm2
15 Ø16 = 3014 mm2 sont choisis pour les deux sens du socle (b et l).

p. 21

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