Les unités
Forces
Pression
1 MPa = 1 N/mm²
Principales caractéristiques des sections
Section A
unité cm2
Masse
Coefficient de dilatation
Module d’élasticité E
Le moment d’inertie est conditionné par la forme géometrique de chaque profil, c’est une valeur indépendante du matériau
Le moment d’inertie est d’autant plus important que les sections sont éloignées du centre de gravité de la section .
Un profilé est généralement défini par 2 axes d’inerties , l’unité etant généralement le cm4
Module de flexion Wy et Wz
Le module de fléxion maximal est le rapport entre le moment d’inertie suivant un axe et la fibre la plus eloignée de l’axe du centre de gravité .
Wy = Iy/v
Unité cm3
NORMALISATION
NORMALISATION
VITRAGES
CONSTRUCTION
DTU 39 vitrages
EN 1990 regles générales
EN 1999 StructuresAluminium
DTU 33 mur rideau
Récapitulatif des Normes et D T U pour concevoir, fabriquer et poser les ouvrages en aluminium dans le bâtiment.
LES NORMES
Façades Rideaux :
Fenêtres et portes :
Façades Rideaux :
Travaux de vitrerie-miroiterie :
Nouvelles normes A E V :
Façades rideaux :
ACOUSTIQUE
THERMIQUE
ACCESSIBILITE
La pression de neige (en daN/mm²) est donnée en fonction d’une masse volumique de 150 kg/m³
Cas de 2 acroteres
DETERMINATION DES PRESSIONS DE VENT
La pression dynamique (daN/m²) de référence est donnée en fonction de la vitesse V du vent (m/s).
Turbulence du vent :
Variation rugosité
Pression dynamique de pointe :
Suivant fiche technique SNFA
COEFFICIENT DE PRESSION EXTERIEURE : (E1 10.2.1)
cpi
Bâtiment environ carré avec - 0.25
distribution homogène
d’ouverture
Bâtiment fermé avec 0.8 ou -0.5
cloisonnement intérieure et
fenêtres ouvrantes
Silos ouverts et cheminées -0.6
Avec :
Avec :
Le calcul d'une structure exige que la stabilité statique soit assurée. Ceci suppose que les contraintes et les déformations restent en deçà de seuils
admissibles;Il faut aussi chercher à réaliser des ouvrages où tous les éléments présentent une sécurité analogue.
On considère que la ruine de l'ouvrage est atteinte, non seulement lorsqu'il y a effondrement mais aussi lorsque le déplacement ou la déformation
d'un élément compromettent la conservation de la construction ou la poursuite de son exploitation
Les principales difficultés pour connaître le degré de sécurité d'une construction sont dues au grand nombre de paramètres aléatoires à
prendre en compte. En effet de nombreux facteurs qui interviennent sur la sécurité des ouvrages ne sont pas connus avec précision :
- Valeur des charges permanentes.
- Conditions d'utilisation et d'application des charges d'exploitation.
- Incertitudes sur la qualité des matériaux, sur les dimensions des éléments, sur la qualité d'exécution et de la mise en oeuvre.
En règle générale on effectue une sélection des paramètres à prendre en compte (système semi probabiliste) pour ne retenir que les
principaux et les plus significatifs. Pour maîtriser tous ces paramètres il est nécessaire de se donner une marge de sécurité.
Concrètement
En pratique, une fois la méthode de calcul choisie, un calcul en CM doit comporter les étapes suivantes :
Définir des charges appliquées sur la construction, examiner le cahier des charges à respecter (
Schématiser la structure ( hypothèses d'assemblages aux extrémités des barres, conditions d'appuis, géométrie ...)
Choisir la nature et les dimensions des profils aciers à utiliser (IPE, tubes, câbles, ...). C'est le prédimensionnement de la structure.
Calculer les sollicitations et les déformations dans les éléments de l'ouvrage en utilisant les lois de la RDM.
Isoler la "barre" considérée et vérifier le respect des conditions imposées (contraintes, déformations)
Définition des états limites
Les états limites d’une structure sont des états idéalisés tels qu’en cas de dépassement, la dite structure ne satisfait plus à certaines exigences
structurales ou fonctionnelles définies lors de son projet (EC3 2.2.1). La justification d’une structure consiste alors à
s’assurer que de tels états ne peuvent pas être atteints ou dépassés avec une probabilité dont le niveau est, en général, fixé à partir de l’expérience.
Ces états limites sont classés en deux familles :
Chaque état limite ultime est associé à une ruine ou un effondrement total ou partiel de la structure considérée qui met en cause la sécurité des
personnes. Sur le plan pratique, les modes de ruine considérés sont :
- la perte d’équilibre statique de la structure ou de l’une de ses parties, considérée comme un corps rigide, couvrant les phénomènes de
renversement, de soulèvement et de glissement avec ou sans frottement ;
- la défaillance par déformation excessive, par transformation de la structure ou de l’une quelconque de ses parties en mécanisme, par rupture, par
perte de stabilité.
Les états limites de service sont associés à des situations de la structure (ou de certaines de ses parties) rendant l’usage de la structure impossible
dans le cadre des exigences définies lors de son projet (exigences de fonctionnement, de confort pour les usagers ou d’aspect).
- les déformations affectant défavorablement l’exploitation de l’ouvrage ou provoquant des dommages aux finitions ou superstructures (bardage,
couverture, etc.) ;
- les vibrations pouvant incommoder les occupants, endommager le bâtiment ou limiter son efficacité fonctionnelle.
Représentation des actions
Les actions sont, généralement, classées en actions permanentes, actions variables et actions accidentelles .
a.) Les actions permanentes (notées G ) sont des actions dont la durée d’application est égale à la durée de vie de la structure ; elles peuvent être
constantes ou connaître de faibles variations au cours du temps.
b.) Les actions variables (notées Q) sont des actions à occurrences discrètes plus ou moins ponctuelles dans le temps ou à caractères (intensité,
direction, etc.) variables dans le temps et non monotones (neige, vent, température, houle par exemple).
Les principales valeurs représentatives d’une action variable qui peuvent intervenir dans les combinaisons d’actions sont :
la valeur caractéristique, notée Q ; k
la valeur de combinaison, notée ψo.Qk
la valeur fréquente, notée ψ1.Qk
la valeur quasi permanente, notée ψ2.Qk
Les coefficients ψ dépendent de la nature de la charge (exploitation, neige ou vent) et sont fixés dans l’Eurocode 1.
c. ) Les actions accidentelles (notées A) qui sont parfois de courte durée d’application et de caractère aléatoire (explosions, chocs, incendie par
exemple). La valeur de calcul d’une action est obtenue en faisant le produit de sa valeur caractéristique par un coefficient partiel de sécurité,
majorant variable selon l’action considérée.
Combinaisons d’actions
Pour les états limites ultimes, les valeurs de calcul des effets des actions doivent être
combinées en appliquant les règles de combinaisons suivantes (EC3 2..2.5.2) :
Persistant ou provisoire
Coefficients partiels de sécurité () Coefficients de combinaison ()
Favorable Défavorable Principal (p) Accompagnement (a)
Charge permanente (G) 1.000 1.350 - -
Surcharge (Q) 0.000 1.500 1.000 0.700
Vent (Q) 0.000 1.500 1.000 0.600
Neige (Q) 0.000 1.500 1.000 0.500
Déplacements
L’application des charges de vent est réalisée suivant une répartition triangulaire suivant un angle de 45° pour chaque surface située entre
profilés montants ou traverses .
calcul de a :
ancien DTU 39 a = L/10 DTU 39 revisé 2009 : a = ½ cale +40 mm + ½ epr montant
P = Pv x H x L
2
Calcul de la flèche :
La présence du montant permet de faire participer la traverse supérieure et l’inertie est donc doublée. On obtient :
- Homogènes : tous les éléments, aussi petit soient-ils, ont une structure identique (voir exception sections à rupture
thermique)
Module d’élasticité
E est le module d’YOUNG ou module d’élasticité longitudinal du matériau et caractérise la rigidité du matériau
Exemple : Pour une poutre sur 2 appuis , la déformée sous une charge ponctuelle sera proportionnelle au module E, soit 3 fois plus
importante sur une section en aluminium que sur une section en Acier
Eacier = 3 x E alu
f = Pl3 = 3mm avec Eacier = 21000daN/mm2
48EI
Module de flexion
La poutre ci-dessous est composée de 2 sections distiques ayant une inertie propre I1 et I2
Principe :
Les 2 sections ne sont pas liées selon l’axe xx, le mouvement est possible entre les 2 sections I et 2
Sous une sollicitation de flexion, les 2 éléments de la poutre composée subissent la même déformée, mais il y a glissement relatif entre les 2
éléments.
Principe :
Les 2 sections ne sont pas liées selon l’axe xx, le mouvement est possible entre les 2 sections I et 2
Sous une sollicitation de flexion, les 2 éléments de la poutre composée subissent la même déformée, grâce à la liaison entre les sections (soudure,
vis …) le glissement relatif entre les 2 éléments est bloqué.
Conclusion : si le glissement entre sections est bloqué, l’inertie totale de la poutre composée est déterminée comme l’inertie global
d »une section unique.
CAS 3 : POUTRE COMPOSEE DE DEUX SECTIONS LIEES
PAR UNE BARETTE THERMIQUE
Principe :
Les 2 sections ne sont pas liées selon l’axe xx, le mouvement est possible entre les 2 sections 1 et 2
Sous une sollicitation de flexion, les 2 éléments de la poutre composée subissent la même déformée, grâce à la liaison entre les sections par la
barrette de rupture thermique ; le glissement relatif entre les 2 éléments est bloqué partiellement avec un coefficient c expérimental.
Les inerties réelles des profilés sont déterminées suivant la norme EN 14024 en prenant en compte une constante d’élasticité sur barrette exemple c =
19 N/mm²
Vd Nc
Nc= Observations :
La fixation idéale au vent est celle ou l’axe des chevilles est situé sur l’axe de l’effort
de vent
avec n = Nombre de chevilles
FIXATIONS AU VENT DEPORTEE
Nc
Vd
Observations :
Nc= Observations :
Le manchon non ajusté entraine une majoration de l’effort sur les chevilles
avec n = Nombre de chevilles proportionnellement à la pénétration du manchon
FIXATIONS HAUTE PAR MANCHON
AJUSTE ( profil de gamme )
d : longeur de l’eclisse
Nc= 0
Tc= V/n
Observations :
Nc=
Observations :
avec n = Nombre de chevilles
Le manchon boulonné entraine une majoration de l’effort sur les chevilles
proportionnellement à la distance béton /axe de boulonnage du manchon
SYSTEME DE FIXATION PAR CHEVILLES
Modes de rupture vérifiés :
VERIFICATION DES CHEVILLES
ETAPE 1 EVALUER LE RISQUE
ETAPE 8 VERIFICATION