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LEXIQUE FACADES

CONCEPTION & CALCUL


RAPPELS

Les unités

 Forces

1 daN ( Decanewton ) = 10 N ( Newton )


1 daN = 1 kgf ( kilogramme force )
1 KN = 1000 N = 100 kgf

 Pression

1kgf/m² = 9.8 Pa = 0.98 daN/m²


= 1 mm CE ( colonne d’eau )

exemple : 600 Pa = 60 kg/m² = 60 daN/m²

1 MPa = 1 N/mm²
Principales caractéristiques des sections

 Section A

unité cm2

 Masse

Pour l’acier 7800 daN/m3


Pour l’aluminium 2700 daN/m3
Pour le verre 2500 daN/m3

Exemple : pour un vitrage de 1m x 1. m et ép = 10mm,


on obtient un poids de P = 1 x 1.x 2500 x 0.01 = 25 daN = 25 kg

Coefficient de dilatation

Pour une variation de 27°, on a 1mm pour l’alu


0.3mm pour l’acier
1mm pour le verre

Module d’élasticité E

Pour l’acier Eacier = 21000 daN/mm2


Pour l’aluminium Ealu = 7100 daN/mm2
Inertie de flexion Iy et Iz
Unité cm4

Le moment d’inertie est conditionné par la forme géometrique de chaque profil, c’est une valeur indépendante du matériau
Le moment d’inertie est d’autant plus important que les sections sont éloignées du centre de gravité de la section .

Un profilé est généralement défini par 2 axes d’inerties , l’unité etant généralement le cm4

Module de flexion Wy et Wz

Le module de fléxion maximal est le rapport entre le moment d’inertie suivant un axe et la fibre la plus eloignée de l’axe du centre de gravité .

Wy = Iy/v
Unité cm3
NORMALISATION

NORMALISATION

VITRAGES
CONSTRUCTION

DTU 39 vitrages
EN 1990 regles générales

EN 1991-3 actions de neige

EN 1991-4 actions de vent

EN 1993 structuresAcier FACADES

EN 1999 StructuresAluminium
DTU 33 mur rideau

DTU 37 menuiseries DTU 36 choix des fenetres


NORMES ET REGLEMENTATIONS

Récapitulatif des Normes et D T U pour concevoir, fabriquer et poser les ouvrages en aluminium dans le bâtiment.

LES NORMES

Façades Rideaux :

NF EN 13830 : Norme de produit


NF EN 14019 : Résistance aux chocs

Fenêtres et portes :

NF EN 14351-1 : Norme de produit


NF P 20-302 : Caractéristiques des fenêtres
NF P 20-501 : Méthode d'essais des fenêtres

D T U (Documents Techniques Unifiés )

Façades Rideaux :

NF DTU 33.1 P1-1: Cahier des clauses techniques types (CCT)


NF DTU 33.1 P1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM)
NF DTU 33.1 P2: Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS)
Mise en œuvre des fenêtres et portes extérieure :

NF DTU 36.5 P1-1: Cahier des clauses techniques types. (CCT)


NF DTU 36.5 P1-2 : Critères généraux de choix des matériaux.(CGM)
NF DTU 36.5 P2 : Cahier des clauses administratives spéciales types.(CCS)
NF DTU 36.5 P3 : Mémento de choix en fonction de l'exposition.

Travaux de vitrerie-miroiterie :

NF DTU 39 P1-1 : Cahier des clauses techniques types.(CCT)


NF DTU 39 P1-2 : Critères généraux de choix des matériaux.(CGM)
NF DTU 39 P2 : Cahier des clauses spéciales. (CCS)
NF DTU 39 P3 : Mémento calculs des contraintes thermiques
NF DTU 39 P4 : Mémento calculs des épaisseurs de vitrages
NF DTU 39 P5 : Mémento sécurité

ETANCHEITE des MENUISERIES

Nouvelles normes A E V :

Façades rideaux :

NF EN 12152 : Perméabilité à l'air - Exigence de performance et classification


NF EN 12153 : Perméabilité à l'air - Méthode d'essai.
NF EN 12154 : Etanchéité à l'eau - Exigence de performance et classification
NF EN 12155 : Etanchéité à l'eau - Méthode d'essai en laboratoire.
NF EN 12179 : Résistance à la pression de vent - Méthode d'essai.
NF EN 13051 : Etanchéité à l'eau - Essai sur site.
Fenêtres et portes :

NF EN 1026 : Perméabilité à l'air - Méthode d'essai.


NF EN 1027 : Etanchéité à l'eau - Méthode d'essai.
NF EN 12211 : Résistance au vent - Essai - Méthode d'essai.
NF EN 12207 : Perméabilité à l'air - Classification.
NF EN 12208 : Fenêtres et portes - Etanchéité à l'eau - Classification.
NF EN 12210 : Fenêtres et portes - Résistance au vent - Classification.

ACOUSTIQUE

Nouvelle réglementation acoustique : N R A

THERMIQUE

Arrêté du 26 octobre 2010 concernant la RT 2012 :


http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022959397&dateTexte=&categorieLien=id
Dans le cadre des bâtiments neufs et extensions soumis à permis de construire, se référer à la : RT 2012
Arrêté du 03 mai 2007 relatif à la Réglementation Thermique :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000822199

ACCESSIBILITE

Etablissements recevant du public :


http://www.accessibilite-batiment.fr/erp-neufs/generalites-et-definitions/decret.html
Bâtiments d'habitation collectifs :
http://www.accessibilite-batiment.fr/bhc-neufs/generalites-et-definitions/decret.html
Maisons individuelles neuves :
http://www.accessibilite-batiment.fr/m-i-neuves/generalites-et-definitions/decret.html
CHARGES
DETERMINATION DES PRESSIONS DE NEIGE

La pression de neige (en daN/mm²) est donnée en fonction d’une masse volumique de 150 kg/m³
Cas de 2 acroteres
DETERMINATION DES PRESSIONS DE VENT

 VITESSE DE REFERENCE DU VENT : (E1 7.2)

Annexe nationale : Cdir = 1 Cseason = 1

Vitesse de base Vbo


PRESSION DYNAMIQUE : (E1 7.1)

La pression dynamique (daN/m²) de référence est donnée en fonction de la vitesse V du vent (m/s).

(ϱ = 1.25 kg/m3, Vref voir partie précédente)


 COEFFICIENT DE RUGOSITE :
Tableau 8.3 AN
 Vent moyen

Turbulence du vent :

Variation rugosité
Pression dynamique de pointe :
Suivant fiche technique SNFA
COEFFICIENT DE PRESSION EXTERIEURE : (E1 10.2.1)

e = min (b, 2h)

- Différentes valeurs des cpe en fonction de h/d et de la surface chargée (m²):


 COEFFICIENT DE PRESSION INTERIEURE: ( E1 10.2.9)

cpi
Bâtiment environ carré avec - 0.25
distribution homogène
d’ouverture
Bâtiment fermé avec 0.8 ou -0.5
cloisonnement intérieure et
fenêtres ouvrantes
Silos ouverts et cheminées -0.6

- Pour les bâtiments sans face dominante : cpi de +0.2 ou – 0.3


- Pour les bâtiments dont les murs comportent des ouvertures:
 COEFFICIENT DYNAMIQUE : (E1 9.3)
- Bâtiment-tour de 48 m de hauteur en béton armé :

- Bâtiment-tour de 108 m de hauteur, en béton armé :


- Bâtiment en acier :
 PRESSION EXTERIEURES :

Avec :

qp : Pression dynamique moyenne de référence.


cpe : Coefficient de pression extérieur
ze : hauteur caractéristique

 PRESSION INTERIEURES : (E1 5.1)

Avec :

Qp : Pression dynamique moyenne de référence.


cpe : Coefficient de pression extérieur
zi : hauteur caractéristique.
NOTIONS DE SECURITE

Il est nécessaire de construire des ouvrages fiables, solides et durables.


Dans des conditions normales d'utilisation, les constructions doivent rester stables, sans déformations excessives : elles doivent continuer à
remplir correctement leurs fonctions
La sécurité des biens et des personnes doit être assurée.

Le calcul d'une structure exige que la stabilité statique soit assurée. Ceci suppose que les contraintes et les déformations restent en deçà de seuils
admissibles;Il faut aussi chercher à réaliser des ouvrages où tous les éléments présentent une sécurité analogue.

On considère que la ruine de l'ouvrage est atteinte, non seulement lorsqu'il y a effondrement mais aussi lorsque le déplacement ou la déformation
d'un élément compromettent la conservation de la construction ou la poursuite de son exploitation

Les principales difficultés pour connaître le degré de sécurité d'une construction sont dues au grand nombre de paramètres aléatoires à
prendre en compte. En effet de nombreux facteurs qui interviennent sur la sécurité des ouvrages ne sont pas connus avec précision :
- Valeur des charges permanentes.
- Conditions d'utilisation et d'application des charges d'exploitation.
- Incertitudes sur la qualité des matériaux, sur les dimensions des éléments, sur la qualité d'exécution et de la mise en oeuvre.

En règle générale on effectue une sélection des paramètres à prendre en compte (système semi probabiliste) pour ne retenir que les
principaux et les plus significatifs. Pour maîtriser tous ces paramètres il est nécessaire de se donner une marge de sécurité.

Concrètement

En pratique, une fois la méthode de calcul choisie, un calcul en CM doit comporter les étapes suivantes :

 Définir des charges appliquées sur la construction, examiner le cahier des charges à respecter (

 Schématiser la structure ( hypothèses d'assemblages aux extrémités des barres, conditions d'appuis, géométrie ...)

 Choisir la nature et les dimensions des profils aciers à utiliser (IPE, tubes, câbles, ...). C'est le prédimensionnement de la structure.

 Calculer les sollicitations et les déformations dans les éléments de l'ouvrage en utilisant les lois de la RDM.

 Isoler la "barre" considérée et vérifier le respect des conditions imposées (contraintes, déformations)
Définition des états limites
Les états limites d’une structure sont des états idéalisés tels qu’en cas de dépassement, la dite structure ne satisfait plus à certaines exigences
structurales ou fonctionnelles définies lors de son projet (EC3 2.2.1). La justification d’une structure consiste alors à
s’assurer que de tels états ne peuvent pas être atteints ou dépassés avec une probabilité dont le niveau est, en général, fixé à partir de l’expérience.
Ces états limites sont classés en deux familles :

 Etats limites ultimes :

Chaque état limite ultime est associé à une ruine ou un effondrement total ou partiel de la structure considérée qui met en cause la sécurité des
personnes. Sur le plan pratique, les modes de ruine considérés sont :

- la perte d’équilibre statique de la structure ou de l’une de ses parties, considérée comme un corps rigide, couvrant les phénomènes de
renversement, de soulèvement et de glissement avec ou sans frottement ;

- la défaillance par déformation excessive, par transformation de la structure ou de l’une quelconque de ses parties en mécanisme, par rupture, par
perte de stabilité.

- la défaillance due à la fatigue ou autres effets dépendant du temps.

 États limites de service

Les états limites de service sont associés à des situations de la structure (ou de certaines de ses parties) rendant l’usage de la structure impossible
dans le cadre des exigences définies lors de son projet (exigences de fonctionnement, de confort pour les usagers ou d’aspect).

Ces états limites de service comprennent :

- les déformations affectant défavorablement l’exploitation de l’ouvrage ou provoquant des dommages aux finitions ou superstructures (bardage,
couverture, etc.) ;

- les vibrations pouvant incommoder les occupants, endommager le bâtiment ou limiter son efficacité fonctionnelle.
Représentation des actions

Les actions sont, généralement, classées en actions permanentes, actions variables et actions accidentelles .

a.) Les actions permanentes (notées G ) sont des actions dont la durée d’application est égale à la durée de vie de la structure ; elles peuvent être
constantes ou connaître de faibles variations au cours du temps.

b.) Les actions variables (notées Q) sont des actions à occurrences discrètes plus ou moins ponctuelles dans le temps ou à caractères (intensité,
direction, etc.) variables dans le temps et non monotones (neige, vent, température, houle par exemple).
Les principales valeurs représentatives d’une action variable qui peuvent intervenir dans les combinaisons d’actions sont :
 la valeur caractéristique, notée Q ; k
 la valeur de combinaison, notée ψo.Qk
 la valeur fréquente, notée ψ1.Qk
 la valeur quasi permanente, notée ψ2.Qk

Les coefficients ψ dépendent de la nature de la charge (exploitation, neige ou vent) et sont fixés dans l’Eurocode 1.

c. ) Les actions accidentelles (notées A) qui sont parfois de courte durée d’application et de caractère aléatoire (explosions, chocs, incendie par
exemple). La valeur de calcul d’une action est obtenue en faisant le produit de sa valeur caractéristique par un coefficient partiel de sécurité,
majorant variable selon l’action considérée.

Combinaisons d’actions

Pour les états limites ultimes, les valeurs de calcul des effets des actions doivent être
combinées en appliquant les règles de combinaisons suivantes (EC3 2..2.5.2) :

Persistant ou provisoire
Coefficients partiels de sécurité () Coefficients de combinaison ()
Favorable Défavorable Principal (p) Accompagnement (a)
Charge permanente (G) 1.000 1.350 - -
Surcharge (Q) 0.000 1.500 1.000 0.700
Vent (Q) 0.000 1.500 1.000 0.600
Neige (Q) 0.000 1.500 1.000 0.500

Déplacements

Actions variables sans séisme


Coefficients partiels de sécurité ()
Favorable Défavorable
Charge permanente (G) 1.000 1.000
Surcharge (Q) 0.000 1.000
Vent (Q) 0.000 1.000
Neige (Q) 0.000 1.000
CALCUL D’UNE MENUISERIE

REPARTITION DES CHARGES


DE VENT SUR UNE FACADE

L’application des charges de vent est réalisée suivant une répartition triangulaire suivant un angle de 45° pour chaque surface située entre
profilés montants ou traverses .

Chassis H > L Chassis L > H


Exemple chassis double :

Charges sur montant central Charges sur traverse basse


Charges sur montant central Charges sur traverse intermediaire
Charges sur traverse basse Charges sur montant lateral
REPARTITION DES CHARGES
DE POIDS SUR UNE FACADE

CALCUL DE LA FLECHE POUR UNE TRAVERSE

Calcul de flèche de la traverse seule :

 calcul de a :

ancien DTU 39 a = L/10 DTU 39 revisé 2009 : a = ½ cale +40 mm + ½ epr montant

Avec longueur cales de synthese L/10


Avec longueur cales bois ou PVC L/30

 Calcul de la charge appliquée:

Pv = poids du vitrage en daN/m2 (= épaisseur x 2.5)

P = Pv x H x L
2

 Calcul de la flèche :

f = P x a x (3L2 – 4a2) < 4mm ou L/300


24 x E x Ix
Calcul de la flèche avec présence d’un montant:

La présence du montant permet de faire participer la traverse supérieure et l’inertie est donc doublée. On obtient :

f = P x a1 x (3L2 – 4a12) + P x a x (3L2 – 4a2) avec a = L/20 et a1 = L/2 – L/20


2x 24 x E x Ix 2x 24 x E x Ix
SUPPORT DE CALE :

 Effort de traction sur chaque vis :

N = (d1 x P1 + d2 x P2) x 1.5 avec n le nombre de vis


dxn

 Contrainte dans le plat :

 = (d1 x P1 + d2 x P2) x 1.5 < 15daN/mm2 (alu)


b e2 20 daN/mm2 (inox)
6

 Calcul de la flèche à l’extrémité du profilé

f = P x e12 x ( 3L – e1 ) + P x e22 x ( 3L – e2 ) avec I= b x e3


6xExI 6xExI 12
CARACTERISTIQUES DES SECTIONS

Hypothèses sur les matériaux :

Les matériaux envisagés sont supposés

- Homogènes : tous les éléments, aussi petit soient-ils, ont une structure identique (voir exception sections à rupture
thermique)

- Isotopes : les propriétés sont identiques en tout point de la section

- Continus : les propriétés varient de manière continue d’un point à l’autre


Utilisation dans le domaine élastique et déformations linéaires = loi de HOOKE

Module d’élasticité
E est le module d’YOUNG ou module d’élasticité longitudinal du matériau et caractérise la rigidité du matériau

Pour l’aluminium E = 7100 daN/mm²


Pour l’acier E = 21000 daN/mm²
Pour le verre E = 7000 daN/mm²

Exemple : Pour une poutre sur 2 appuis , la déformée sous une charge ponctuelle sera proportionnelle au module E, soit 3 fois plus
importante sur une section en aluminium que sur une section en Acier

Eacier = 3 x E alu
f = Pl3 = 3mm avec Eacier = 21000daN/mm2
48EI

f = Pl3 = 9mm avec Ealu = 7100daN/mm2


48EI
Inertie
L’inertie dépend de l’éloignement des masses par rapport au
centre de gravité du profilé.
Plus ces masses sont éloignées, plus l’inertie est grande.

Dans un profilé HEA, les semelles représentent à peut près


95 % de l’inertie totale.

 Calcul du centre de gravité


 Calcul de l’inertie

Module de flexion

vz = maxi vz+ ou vz-


INERTIE DES POUTRES COMPOSEES

Principe d’une poutre composée :

La poutre ci-dessous est composée de 2 sections distiques ayant une inertie propre I1 et I2

Rappel RDM en flexion :


CAS 1 : POUTRE COMPOSEE DE DEUX SECTIONS NON LIEES

Principe :

Les 2 sections ne sont pas liées selon l’axe xx, le mouvement est possible entre les 2 sections I et 2

Schéma de la déformée de la poutre :

Sous une sollicitation de flexion, les 2 éléments de la poutre composée subissent la même déformée, mais il y a glissement relatif entre les 2
éléments.

La courbure des 2 éléments étant identique


 Conclusion : si rien ne s’oppose à u glissement des sections, l’inertie globale de la poutre composée est la somme des Inerties x
module d’élasticité
CAS 2 : POUTRE COMPOSEE DE DEUX SECTIONS LIEES

Principe :

Les 2 sections ne sont pas liées selon l’axe xx, le mouvement est possible entre les 2 sections I et 2

Schéma de la déformée de la poutre :

Sous une sollicitation de flexion, les 2 éléments de la poutre composée subissent la même déformée, grâce à la liaison entre les sections (soudure,
vis …) le glissement relatif entre les 2 éléments est bloqué.

L’inertie globale I est déterminée suivant la formule de HUYGENS

I1 ; S1 ; d1 étant l’inertie, la section et la distance du centre de gravite de la section 1

I2 ; S2 ; d2 étant l’inertie, la section et la distance du centre de gravite de la section 2

 Conclusion : si le glissement entre sections est bloqué, l’inertie totale de la poutre composée est déterminée comme l’inertie global
d »une section unique.
CAS 3 : POUTRE COMPOSEE DE DEUX SECTIONS LIEES
PAR UNE BARETTE THERMIQUE

Principe :
Les 2 sections ne sont pas liées selon l’axe xx, le mouvement est possible entre les 2 sections 1 et 2

Schéma de la déformée de la poutre :

Sous une sollicitation de flexion, les 2 éléments de la poutre composée subissent la même déformée, grâce à la liaison entre les sections par la
barrette de rupture thermique ; le glissement relatif entre les 2 éléments est bloqué partiellement avec un coefficient c expérimental.

L’inertie globale est définie par la norme EN 14.124


 Conclusion : Pour un profilé avec barrette thermique, l’inertie totale de la poutre composée est déterminée comme l’inertie
globale d’une section unique avec un coefficient réducteur fonction de la longueur L.
EXEMPLE INERTIES DE PROFILES A RUPTURE THERMIQUE suivant EN 14024
Méthode de calcul :

Les inerties réelles des profilés sont déterminées suivant la norme EN 14024 en prenant en compte une constante d’élasticité sur barrette exemple c =
19 N/mm²

Exemple : Caractéristiques sections :


CALCUL DES FIXATIONS

FIXATIONS AU VENT CENTREE

Vp = charge de vent pression


Vd=Charge de vent dépression

Vd Nc

CHARGE DE TRACTION SUR CHEVILLES

Nc= Observations :

La fixation idéale au vent est celle ou l’axe des chevilles est situé sur l’axe de l’effort
de vent
avec n = Nombre de chevilles
FIXATIONS AU VENT DEPORTEE

Vp = charge de vent pression


Vd=Charge de vent dépression

dv : bras de levier effort


dc : bras de levier cheville

Nc
Vd

CHARGE DE TRACTION SUR CHEVILLES

Nc= avec n = Nombre de chevilles

Observations :

Le déport de l’axe de l’effort et de l’axe des cheville entraine une majoration de


l’effort sur les chevilles proportionnellement à ce déport
FIXATIONS HAUTE PAR MANCHON
NON AJUSTE ( profile de commerce )

Vp = charge de vent pression


Vd=Charge de vent dépression

dv : bras de levier effort


dc : bras de levier cheville

CHARGE DE TRACTION SUR CHEVILLES

Nc= Observations :

Le manchon non ajusté entraine une majoration de l’effort sur les chevilles
avec n = Nombre de chevilles proportionnellement à la pénétration du manchon
FIXATIONS HAUTE PAR MANCHON
AJUSTE ( profil de gamme )

V = charge de vent pression ou dépression

d : longeur de l’eclisse

CHARGE DE TRACTION SUR CHEVILLES

Nc= 0

Tc= V/n
Observations :

Le manchon ajusté entraine uniquement un effort de cisaillement

avec n = Nombre de chevilles d mini = estimé à 3 x la dimension du profil eclisse


FIXATIONS HAUTE PAR MANCHON
BOULONNE

Vp = charge de vent pression


Vd=Charge de vent dépression

dv : bras de levier effort


dc : bras de levier cheville

CHARGE DE TRACTION SUR CHEVILLES

Nc=
Observations :
avec n = Nombre de chevilles
Le manchon boulonné entraine une majoration de l’effort sur les chevilles
proportionnellement à la distance béton /axe de boulonnage du manchon
SYSTEME DE FIXATION PAR CHEVILLES
Modes de rupture vérifiés :
VERIFICATION DES CHEVILLES
ETAPE 1 EVALUER LE RISQUE

RISQUE ELEVE : Risque de perte en vie humaine elevé


Consequences economiques conséquentes

RISQUE MODERE : risque de perte de vie faible


Conséquences economiques faibles

RISQUE FAIBLE : Pas de risque de sécurité des personnes ou de l’ouvrage

ETAPE 2 CLASSE DE BETON

ETAPE 3 EVALUER L’ETAT DU BETON


ETAPE 4 DIRECTION DE L’EFFORT

ETAPE 5 DETERMINATION DE LA CHARGE DE SERVICE


PLEINE MASSE

ETAPE 6 DETERMINATION DES COEFFICIENTS DE


REDUCTION ENTRAXES ET BORDS
ETAPE 7 CALCUL DE LA CHARGE FINALE REDUITE
Rd reduit = Rds x fa x fr ( A , B ou C
)

ETAPE 8 VERIFICATION

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