RÉGLEMENTATIONS SUR LES

BÂTIMENTS TEMPORAIRES :
LES ESSENTIELS

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Spaciotempo

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 RÉGLEMENTATIONS SUR LES BÂTIMENTS TEMPORAIRES :
LES ESSENTIELS

SOMMAIRE

Le permis de construire page 3

Quelles réglementations s’appliquent page 4

à votre nouveau bâtiment ?

La charte de confiance Spaciotempo® page 7

Les principales règlementations en matière page 8

de prévention et de sécurité sur les chantiers

Questions fréquentes page 9

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 RÉGLEMENTATIONS BÂTIMENTS : LES ESSENTIELS

Vous êtes sur le point de vous doter de nouvelles installations immobilières et, même si
celles-ci sont louées et revêtent un caractère temporaire, un certain nombre de
dispositions et de textes règlementaires sont à respecter pour assurer votre sécurité,
celles de vos collaborateurs et la parfaite continuité de votre exploitation.

En outre, un certain nombre de réglementations et de textes de loi sur la construction s’appliquent

à votre ouvrage. Ce document vous aidera à mieux les appréhender et vous assurer que votre
prestataire respecte scrupuleusement les dispositions législatives qui commandent l’installation
d’un bâtiment.

A tout moment, votre chargé d’affaires Spaciotempo® est à votre entière disposition afin de
vous accompagner dans l’ensemble des démarches et contrôles que vous aurez à effectuer.

Le permis de construire

L’ensemble des dispositions relatives au permis de construire en France sont régies par
le Code de la Construction, notamment les articles L.421.1 et suivants.

Les constructions, même ne comportant pas de fondations, doivent être précédées de la

délivrance d'un permis de construire.
Un décret en Conseil d'Etat arrête la liste des travaux exécutés sur des constructions existantes
ainsi que des changements de destination qui, en raison de leur nature ou de leur localisation,
doivent également être précédés de la délivrance d'un tel permis.

Le nouveau Code de la Construction, modifié en octobre 2007, apporte néanmoins un

certain nombre de dérogations à l’article L.421.1, notamment s’agissant de structures
temporaires.
Ces dérogations sont extrêmement encadrées et spécifiques à des destinations d’ouvrage bien
particulières.
Votre chargé d’affaires vous renseignera sur leur éventuelle application à votre projet.

Les principaux éléments constitutifs du dossier de permis de construire, déposé au nom de votre
entreprise au Service d’Urbanisme de votre collectivité locale, permettent d’appréhender la nature
générale de votre projet et l’intégration de votre nouveau bâtiment au site existant.
Ils permettent également de vérifier que l’ensemble des sujétions relatives à la construction ont été
prises en compte dans l’étude d’implantation (Plan Local d’Urbanisme, règles de salubrité,
d’alignement, protection des Monuments Historiques et des sites naturels, etc.).

Une fois l’autorisation de construire notifiée, celle-ci reste valable deux ans, sauf modification du
projet initial.

Votre chargé d’affaires et votre interlocuteur Bureau d’Etudes Spaciotempo® vous conseillent
lors de l’élaboration de vos dossiers de PC.

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 Quelles réglementations s’appliquent à votre nouveau bâtiment ?

Dans le cadre d’installations temporaires, et spécifiquement pour le procédé constructif

métallo-textile, il est particulièrement important de distinguer deux types de
règlementations concernant la stabilité à froid (solidité) des ouvrages et les conditions
d’utilisation de votre bâtiment.

La réglementation Chapiteaux, Tentes et Structures (CTS)

La réglementation CTS est un sous-ensemble législatif de la réglementation sur les Etablissements
Recevant du Public (ERP).

Elle précise les conditions et limites d’utilisation des tentes et des structures temporaires
métallo-textiles, notamment en matière de stabilité aux événements climatiques et de
traitement de l’incendie et de la panique.

Les structures relevant de la réglementation CTS sont généralement des structures « légères », en
terme de dimensionnement des charpentes (tailles et sections des profilés métalliques) et de
niveau d’équipement.

En effet, les contraintes de chargement climatiques prises en compte dans les notes de calcul sont
réduites a minima. Cela implique des limites d’utilisation fortes puisque l’exploitation de ces
structures doit être purement et simplement arrêtée lors d’exposition :
à des vents de plus de 100 km/h,
et des épaisseurs de neige de plus de 4 cm en toiture.

En outre, en cas d’exposition à des vents forts, le risque de ruine complète de la charpente n’est
pas à écarter.

Ces structures sont donc utilisées la plupart du temps dans le cadre de manifestations diverses de
courte durée.

QUELQUES FORMALITÉS À CONNAÎTRE

LORS DE L’INSTALLATION DE STRUCTURES SOUS LE RÉGIME CTS

• Avant la première implantation

L’établissement doit obtenir une attestation de conformité, délivrée par le préfet du

département dans lequel l’établissement est construit, assemblé ou implanté pour la
première fois.
Pour cela, le propriétaire ou le constructeur doit faire appel à un bureau de vérification des
chapiteaux, tentes et structures (BVCTS) agréé par le ministère de l’Intérieur au moins 8 jours
avant la première implantation.
Une vignette-attestation sera apposée sur les équipements et installations vérifiés.

Enfin, la commission consultative départementale de sécurité doit effectuer une visite :

c’est sur avis favorable de cette dernière que l’attestation de conformité pourra être
obtenue.
Un numéro d’identification, correspondant au numéro du registre de sécurité, est attribué à cette
occasion : il s’agit de l’identité de l’établissement. Ce numéro doit être inscrit visiblement et de
manière indélébile à l’intérieur du CTS, sur chaque élément de la toile.

• Le registre de sécurité

Véritable carte d’identité du chapiteau, le registre de sécurité a pour objectif central

d’assurer que structures, équipements et installations ont été fabriqués et entretenus
conformément à la réglementation en vigueur.
Le registre de sécurité doit être maintenu à jour par le propriétaire.
Il doit également rappeler la vitesse maximum du vent au-delà de laquelle le public devra être
évacué, et présenter les schémas des installations électriques propres à l’établissement.

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 • Vérifications périodiques

L’assemblage de l’établissement, l’état apparent des toiles, des tribunes et des gradins
et autres équipements doivent être vérifiés par un BVCTS.

En fonction de la destination de la structure, d’autres règles peuvent s’appliquer à votre chapiteau.

Lors de l’analyse de vos besoins, votre chargé d’affaires prend en compte l’ensemble de ces
éléments et vous propose une solution adaptée à vos contraintes d’exploitation.

Les règles NV 65

Les règles Neige et Vent de 1965, modifiées (NV 65) définissent de manière normalisée
les effets de la neige et du vent sur les ouvrages construits.

Elles ont pour objet de fixer les valeurs des chargements climatiques pour l’ensemble
des sites sur le territoire national ainsi que des méthodes d’évaluation et de calcul des
efforts correspondants sur l’ensemble d’une construction.

Les règles NV 65, aussi connue sous l’appellation AFNOR DTU P06-006, ont été modifiées en
1999 et 2000 pour intégrer les nombreuses observations météorologiques effectuées depuis leur
entrée en application.

Ainsi, contrairement à la réglementation CTS, l’application des règles NV65 au dimensionnement

de la charpente et des équipements de votre bâtiment permet d’en garantir une exploitation
continue, dans des conditions de sécurité propres à un bâtiment traditionnel.

Le territoire national français comporte six « zones » de vent et cinq « zones » de neige,
chacune fonction de l’intensité d’exposition météorologique. Certaines localités ou sites
spécifiques sont également soumis à des contraintes plus importantes que celles exprimées par la
zone à laquelle ils appartiennent : on parle alors de sites « exposés » ou soumis à des
« surcharges extrêmes ».

Projection des zones de neige au sens de la réglementation NV65 en France :

Charge Charge
de neige de neige
Zone
sur le sol accidentelle
s0 (N/m2) s0a (N/m2)

1A 450 -

1B 450 1000

2A 550 1000

2B 550 1350

3 650 1350

4 900 1800

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Projection des zones de vent au sens de la réglementation NV65 en France :

Règles NV65 : pressions et vitesses de vent normal ou extrême

pressions de référence à 10m au dessus du niveau du sol

Pression Pression Vitesse Vitesse

Zone Site normale extrême normale extrême
Pa Pa km/h km/h

protégé 400,0 700,0 92,0 121,7

1 normal 500,0 875,0 102,9 136,1
exposé 675,0 1181,3 119,5 158,1
protégé 480,0 840,0 100,8 133,3
2 normal 600,0 1050,0 112,7 149,1
exposé 780,0 1365,0 128,5 169,9
protégé 600,0 1050,0 112,7 149,1
3 normal 750,0 1312,5 126,0 166,6
exposé 937,5 1640,6 140,8 186,3
protégé 720,0 1260,0 123,4 163,3
4 normal 900,0 1575,0 138,0 182,6
exposé 1080,0 1890,0 151,2 200,0
protégé 1200,0 2100,0 159,3 210,8
5 normal 1200,0 2100,0 159,3 210,8
exposé 1440,0 2520,0 174,6 230,9

Un bâtiment conforme aux règles NV65 doit être calculé par un bureau de calcul habilité et
grâce à la méthode dite des éléments finis. Cette méthode permet de calculer la stabilité à froid
de l’ouvrage dans sa globalité (composants principaux de la charpente, mais également pièces de
liaisonnement, ferrures, etc.) et non pas les simples résistances des éléments pris séparément.

Sont prises en compte dans ce calcul les différentes sollicitations supportées par le bâtiment dans
son ensemble :
des sollicitations dites permanentes (poids propre de l’ossature et des équipements qui
affectent ce poids),
et d’autres dites variables (charges éventuelles d’exploitation et charges de neige et de
vent).

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En terme de méthodologie, les règles NV65 imposent le dimensionnement du bâtiment dans sa
configuration la plus défavorable, à savoir celle pour laquelle les efforts supportés par les
composants sont les plus contraignants.
Par exemple, si votre bâtiment, pour des nécessités opérationnelles de votre activité, est équipé de
nombreux portails électriques, le calcul va prendre en compte le cas le plus défavorable, à savoir
une configuration dans laquelle l’ensemble de vos portails sont ouverts. En effet, cette
configuration induit des efforts d’arrachement supplémentaires du fait d’une prise au vent
maximisée par rapport à un bâtiment totalement fermé.
Les bureaux de calcul NV65, tel celui de Spaciotempo®, peuvent alors imposer la mise en
œuvre :
de renforts adaptés sur la charpente,
ou de techniques d’ancrage au sol spécifiques.

Contrairement aux structures CTS, qui obtiennent leur agrément auprès d’un BVCTS ou d’un
contrôleur technique validant la conformité CTS, les bâtiments NV65 sont certifiables par des
bureaux de contrôle technique type SOCOTEC®, qui émettent un avis sur la solidité à froid de
la charpente et valident l’application de la méthodologie de calcul par éléments finis NV65.

C’est de loin la meilleure forme de validation que votre bâtiment est conforme à la réglementation
dans laquelle il doit s’inscrire.

La charte de confiance Spaciotempo®

Spaciotempo®, en tant qu’acteur majeur de l’architecture métallo-textile, met à

disposition de ses clients deux gammes de bâtiments : FESTINIUM®, conforme à la
réglementation CTS, et NEIVALU®, conforme à la réglementation Neige et Vent 65.

FESTINIUM® est une gamme standard de structures principalement destinées aux marchés de
l’événementiel et de la grande distribution, pour des opérations de courte durée. La largeur et la
profondeur des gammes d’équipements et accessoires FESTINIUM permettent d’adresser
l’ensemble des besoins de ces clients et en font une des gammes les plus complètes du marché.
Les charpentes sont étudiées pour respecter les contraintes d’utilisation maximales posées par la
réglementation CTS.

NEIVALU® est une gamme standard ou spécifique de bâtiments à usage industriel exploitées sur
de longues durées (supérieures à 6 mois). Chaque bâtiment est systématiquement calculé par le
bureau de calcul interne Spaciotempo® et fait l’objet d’une note de calcul. En tant que prestataire
reconnu sur le marché, et offrant une vaste palette d’ossatures standardisées, Spaciotempo® met
à disposition de ses clients des avis SOCOTEC pré-établis pour de nombreux bâtiments pré-
configurés.
Dans tous les cas, et notamment lorsqu’un bureau de contrôle technique intervient aux fins de
valider l’ouvrage, Spaciotempo® fournit l’ensemble des justificatifs de conformité NV 65 (notes
d’hypothèses, méthodologie et note de calcul), y compris pour les bâtiments spécifiques.

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 Les principales règlementations en matière de prévention
et de sécurité sur les chantiers

Outre les principes législatifs qui encadrent la conduite des chantiers de construction et
le rapport entre l’entrepreneur et le maître d’ouvrage, les directives européennes du
début des années 1990 et leur transcription en droit français imposent désormais, à
juste titre, des dispositifs sévères et rigoureux en matière de prévention du risque et de
sécurité des personnes sur les chantiers.

En particulier, la directive européenne n°92/57/CEE du 24 juin 1992 définit les prescriptions

minimales de sécurité et de protection de la santé à mettre en œuvre sur les chantiers temporaires
ou mobiles.
Elle impose :
l'instauration d'une coordination sur tous les chantiers dès lors qu'apparaît un risque lié à
la co-activité d'au moins deux entreprises,
la création d'une fonction de coordination de sécurité et de protection de la santé,
la responsabilité du maître d'ouvrage qui désigne et rémunère le coordonnateur.

Ce dernier point revêt une importance capitale en matière de répartition des responsabilités sur un
chantier. En effet, la directive précise que le maître d’ouvrage doit inviter les entrepreneurs
qui soumettent des offres à inclure dans celles-ci le coût des mesures de sécurité et de
santé à mettre en œuvre au cours des travaux.
Elle formalise également la co-responsabilité du maître d’ouvrage en cas d’accident. Ce dernier
doit s’assurer que le prestataire retenu met effectivement en œuvre les préconisations minimales
de sécurité.

Parmi celles-ci, l’ensemble des dispositifs de sécurisation du travail en hauteur, le port des
Equipements de Protection Individuels (EPI), la mise en place de protections collectives…

Spaciotempo®, au-delà du simple respect de la loi, applique une politique de tolérance zéro
en matière de sécurité et inclut dans ses coûts de chantier :

l’utilisation de nacelles pour le travail en hauteur,

d’engins de manutention pour les opérations de chargement/déchargement,

les EPI, lignes de vie et filets de protection,

et l’ensemble des dispositifs de sécurité propres à votre chantier,

afin de VOUS mettre également en sécurité.

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 Questions fréquentes

• Il parait que le permis de construire n’est pas impératif. Est-ce exact ?

Dans certains cas très spécifiques, ce n’est plus une nécessité. Mais dans la grande majorité des
cas, le permis de construire est incontournable, même pour une construction temporaire.

• La mention, dans un document technique ou commercial, d’une

résistance à 160 km/h de vent suffit-elle à m’assurer que le bâtiment
proposé est conforme à la NV65 ?

Une simple mention de résistance à une vitesse de vent ne caractérise en rien la

conformité du bâtiment à la réglementation NV65.
Une note de calcul complète, validée par un bureau de contrôle, permettra de vérifier la solidité
réelle du bâtiment. Faute de quoi, il est vraisemblable que la structure se classe par défaut dans la
catégorie CTS, et qu’il faudra en arrêter l’exploitation à plus de 100 km/h de vent.

• Comment dans ce cas évaluer avec certitude le respect de la

réglementation NV65 ?

La seule démarche infaillible consiste à diligenter un bureau de contrôle technique afin de

valider la solidité à froid de l’ouvrage et d’émettre un avis sur la note de calcul par éléments finis.

• Sur quels critères fondamentaux dois-je être vigilant avant la location

de mon bâtiment temporaire ?

Certains paramètres peuvent vous donner des indications sur la prise en compte globale par votre
prestataire des normes NV65 :
la taille et la section des profilés utilisés pour la charpente, qui peuvent se révéler
manifestement insuffisants ;
les techniques d’ancrage au sol et de liaisonnement des pièces de charpente, qui
indiquent si les principaux efforts qui s’appliquent à la charpente ont été traités
l’absence de référence à la réglementation NV65 et au calcul des charpentes par éléments
finis dans les documents techniques et commerciaux
les mentions de contrôle des structures effectué par un BVCTS, qui valide la conformité à
la réglementation CTS, et non pas NV65

• Suis-je responsable d’un accident sur chantier dès lors que je fais
appel à un professionnel qui devrait lui-même s’assurer des règles
élémentaires de sécurité.

Oui. La co-responsabilité du maître d’ouvrage est clairement établie.

Il ne suffit pas de s’en remettre au prestataire considéré comme sachant. En matière de sécurité, il
convient de vérifier, et au demeurant d’avoir confirmation écrite, les moyens qui sont déployés de
manière effective par le prestataire. Des coûts de chantier anormalement bas peuvent être le signe
que les dispositions relatives à la sécurité sont mises en œuvre de manière partielle ou
insuffisantes.

• Les réglementations relatives au traitement de l’incendie et à la

panique s’appliquent-elles également aux bâtiments temporaires ?

Les dispositions relatives à la sécurité incendie et à celle des personnes sont strictes et
précises ; elles sont fonction de la destination finale de votre ouvrage. Votre prestataire
vous accompagnera afin de répondre à ces obligations.