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D - PERSOPLANS AMITIEMagazineRègles Vent SénégalSENEVENT NS02 058normesenevent RMT 1 Copy Copie 2
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
SOMMAIRE
Avant-propos………………………………………………………………………………………………4
Introduction………………………………………………………………………………………………..6
3.1 Généralités……………………………………………………………………………………………8
ANNEXES…………………………………………………………………………………………………68
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AVANT-PROPOS
Les constructions ont toujours été réalisées au Sénégal suivant les règles Françaises, par héritage de la
colonisation. C’est ainsi que le calcul des éléments de structure soumis au vent s’est fait, à ce jour,
systématiquement par application des règles NV65 (Neige et Vent).
L’utilisation de ces règles était intégrale, c’est-à-dire qu’elle prenait en considération l’ensemble des
règles NV65, y compris sa carte des vents.
la carte des vents de la France ne reflète pas les niveaux de vents rencontrés au Sénégal, ce qui
laissait la libre possibilité pour chacun de choisir sa région de vent Française, équivalente, ou
supposée telle, à celle du projet au Sénégal ;
En cas de difficulté, aucune partie concernée par le projet ne pouvait faire valoir un argument pour
faire avaliser telle ou telle région de vent ;
Un vide juridique évident s’établissait de fait en cas de sinistre dû au vent, pour établir les
responsabilités entre les différents acteurs.
C’est ainsi que des habitudes se sont installées à travers les descriptifs rencontrés ici et là : les vents ont
été catégorisés en un seul vent dit « d’orage » sans indiquer s’il s’agissait d’un vent normal ou extrême.
Une autre incertitude source de cacophonie est donc née et l’ingénieur n’était plus capable de dire s’il
fallait ou non appliquer un coefficient 1.75 pour prendre en compte le vent extrême. Une confusion s’est
ajoutée à cette dernière lorsque, pour contourner la difficulté de l’application ou non du coefficient sus
mentionné, certains ingénieurs ont pris le parti de faire le calcul en vent normal, pour un site exposé, sans
autre forme de procès. L’on voit dès lors les dérives nombreuses, au demeurant, auxquelles les
constructions faisaient face: calculs inattaquables, quel que soit la méthode proposée et quel que soit les
hypothèses choisies, par conséquent, exposition du Maître de l’Ouvrage qui, en cas de sinistre se trouve
seul et sans recours, pas même celui du classement en catastrophe naturelle.
La présente norme vient donc à son heure pour pallier les lacunes dues à l’absence de règles clairement
établies et scientifiquement valables en ce qui concerne le calcul au vent des structures. Elle s’adresse à
tous les bureaux d’études, bureaux de contrôle, ingénieurs de structures, Maîtres d’œuvre et Maîtres
d’Ouvrage ainsi que les Entreprises exerçant ou amenés à exercer au Sénégal.
Comme toute œuvre humaine, ce travail est susceptible de modifications ultérieures pour tenir compte de
l’évolution des connaissances techniques ou pour tenir compte de l’arrivée de données nouvelles relatives
au vent au Sénégal.
La presente norme a été adoptée par le comité technique comprenant les membres suivant :
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I – Introduction
Les règles de vent sont un outil de calcul ou de vérification, selon que l’on est en ingénierie ou en contrôle
technique, permettant, par des calculs simples d’appréhender les effets réels du vent sur les constructions.
Ces calculs, pouvant être assimilés à des « recettes de cuisine » s’appuient toutefois sur
des données réelles de vent analysées statistiquement sur une période de référence assez
importante nous permettant de dégager des valeurs enveloppes
une expérimentation en laboratoire par des essais en soufflerie, réalisés dans plusieurs pays
Européens et sur le continent Américain
une expérimentation en vraie grandeur par la réalisation sur site d’ouvrage et leur analyse
technique.
Au plan aérodynamique, les règles de calcul reprises dans la présente norme ont été éprouvées au niveau
International et il est désormais bien admis que doivent être pris en considération
la forme des constructions (rapport des dimensions, courbure des toitures, etc.)
l’influence des ouvertures dont la présence sur les parois peut aggraver les actions de surpressions
ou de dépression intérieures d’un édifice
Au plan aérologique, les règles traduisent les phénomènes de circulation du vent sur les sites mais aussi à
proximité immédiate des ouvrages. C’est ainsi que l’on notera
une variation de la vitesse du vent avec la situation géographique (notion de région de vent)
une variation de la vitesse du vent avec les conditions topographiques (effets de site)
une turbulence au voisinage des obstacles, avec des phénomènes de tourbillons pouvant être très
destructeurs
une réduction de l’effet global des vents turbulents sur des constructions de grandes dimensions
Il s’agit donc ici d’un compromis obtenu sur le plan des règles de calcul, dont l’objectif est de rendre
simple des conditions de calculs très diverses faisant intervenir des phénomènes parfois très complexes.
L’expérimentation reste encore de mise et elle se développe encore au plan International pour une
meilleure maîtrise du phénomène vent sur les constructions.
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Il faut cependant noter que ces règles permettent des interpolations lorsque des données varient. Il faut
souligner aussi que les calculs sont menés en statique, pour des vents supposés stables en vitesse et en
direction (régime laminaire) en négligeant les effets sur les ouvrages des mouvements de turbulence,
supposés irréguliers en valeur et en direction. Cette considération devra néanmoins être tempérée lorsqu’il
s’agit d’étudier des structures élancées.
Pour les constructions légères, à faibles amortissements et à longue période d’oscillation, il sera nécessaire
d’étudier l’influence des effets dynamiques, qui mêmes sous des vents de faible vitesse peuvent se révéler
plus dimensionnants que les effets statiques.
On notera que les prescriptions s’appliquant à la majorité des bâtiments à usage d’habitation ou de bureau
et à la plupart des bâtiments industriels, se trouvent dans le sous-chapitre « constructions courantes à base
rectangulaire – Méthode simplifiée».
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Les principales références utilisées dans le cadre de l’élaboration de la présente norme sont celles
contenues dans :
• les règles de calcul des structures en béton armé, béton précontraint, charpente métallique,
charpente en bois, structures en aluminium
La présente norme a pour objet de fixer les valeurs de surcharges climatiques (vent) sur les structures et de
donner une méthode d’évaluation des efforts correspondants sur l’ensemble d’une construction ou sur ses
différentes parties.
La présente norme s’applique aux constructions situées sur toute l’étendue du territoire Sénégalais, sur le
continent comme sur les îles ou îlots. Les clauses techniques des marchés publics doivent faire figurer
explicitement l’exigence d’une application de cette norme pour ce qui concerne le dimensionnement vis-à-
vis du vent.
La vérification des conditions de résistance et de stabilité d’une construction sous l’action des surcharges
climatiques doit être faite obligatoirement dans les deux hypothèses suivantes :
Cette vérification de l’ensemble de la construction ou d’un élément quelconque doit être conduite
conformément aux règles concernant le matériau utilisé.
Pour le calcul des constructions, on suppose que la direction d’ensemble moyenne du vent est horizontale.
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les surfaces non éclairées (non exposées au vent) ou sous incidence rasante (parallèles à la
direction du vent) sont dites « sous le vent ».
3.15 ACTION EXERCEE PAR LE VENT SUR UNE DES FACE D’UN ÉLÉMENT DE PAROI
L’action exercée par le vent sur une des faces d’un élément de paroi est considérée comme normale à cet
élément.
Elle est fonction :
c) de l’emplacement de l’élément considéré dans la construction (cf 3,19-7) et de son orientation par
rapport au vent (cf 3,13) ;
L’action élémentaire unitaire exercée par le vent sur une des surfaces d’un élément de paroi est donnée par
un produit cq, dans lequel :
Une des surfaces d’un élément appartenant à une construction est dite soumise à une pression (ou à une
surpression) lorsque la force normale à cette face est dirigée vers elle. Dans ce cas, par convention, c est
positif.
Elle est dite soumise à une succion (ou à une dépression) lorsque la force est dirigée en sens contraire.
Dans ce cas, par convention, c est négatif.
3.17-1 DÉFINITION
La pression dynamique q en déca newtons par mètre carré (daN/m2) est donnée en fonction de la vitesse V
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Conformément à la règle du parag 2,3 a) et b), on doit envisager dans les calculs une pression dynamique
normale et une pression dynamique extrême ; le rapport de la seconde à la première est pris égal à 1,75.
Par convention,les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s’exercent à une
hauteur de 10m au-dessus du sol, pour un site normal , sans effet de masque sur un élément dont la plus
grande dimension est égale à 0,50m.
3.17-4 VALEURS
Le cahier des charges peut prescrire des pressions dynamiques de base normale et extrême supérieures à
celles de la présente norme et modifier leur rapport suivant les résultats des observations, les conditions
locales, et la dimension du bâtiment , en particulier lorsque sa pérennité doit être assurée avec un large
coefficient de sécurité.
V2
1
En unités M.Kp.S. cette formule devient q= q étant exprimé en kgp/m2.
16 '
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qH H + 18
= 2,5
q10 H + 60
La hauteur H est comptée à partir du sol environnant supposé sensiblement horizontal dans un grand
périmètre en plaine autour de la construction.
Pour les constructions en bordure immédiate du littoral, on adopte une pression constante entre 0 et 10m
égale à celle régnant à 10m.
Lorsque le sol environnant la construction présente des dénivellations avec fortes pentes, la hauteur H est
comptée à partir d’un niveau inférieur à celui du pied de la construction.
Le diagramme des pressions en fonction de la hauteur H, qui est utilisé pour le calcul des constructions,
peut être simplifié sous réserve de donner des résultats supérieurs ou équivalents pour les sollicitations
maximales tant pour les réactions d’appui que pour les moments de flexion ou de renversement.
A l’intérieur d’une région à laquelle correspondent des valeurs déterminées des pressions dynamiques de
base (cf 3,231), il convient de tenir compte de la nature du site d’implantation de la construction.
Les valeurs des pressions dynamique de base normale et extrême définies en 3,231 doivent être
multipliées par un coefficient de site ks égal à :
TABLEAU II
Site normal 1 1
La nature du site doit être définie par le cahier des charges d’après les données locales, et des coefficients
intermédiaires entre les valeurs extrêmes peuvent être adoptés pour tenir compte des atténuations de
protection ou d’exposition existant en réalité par rapport aux cas limites.
Il y a effet de masque lorsqu’une construction est masquée partiellement ou totalement par d’autres
constructions ayant une grande probabilité de durée.
soit par une aggravation des actions du vent, lorsque la construction située derrière le masque se
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trouve dans une zone de sillage turbulent. Dans ce cas, il n’est pas possible de formuler de règles ;
seuls des essais en soufflerie peuvent donner des renseignements précis.
Soit par une réduction des actions du vent dans les autres cas. Les pressions dynamiques de base
peuvent alors être réduites de 25% sous réserve du respect du paragraphe 3.18-5.
Les surfaces intéressées doivent remplir simultanément les deux conditions suivantes :
Etre abritées entièrement par le masque pour toutes les directions du vent dans le plan horizontal ;
Etre situées au-dessous de la surface décrite par une génératrice ayant une pente de 20% vers le
sol, dirigée vers l’intérieur du masque et prenant appui sur le contour apparent des constructions
protectrices.
Les éléments continus de dimensions courantes tels que ceux appartenant à des ossatures de bâtiments
d’habitation sont calculés en affectant la pression dynamique sur chaque travée du coefficient δ
correspondant à la travée considérée supposée isolée.
Les éléments continus de dimensions importantes (grandes poutres continues, mâts haubanés, etc.)
éventuellement avec porte-à-faux aux extrémités, sont calculés en affectant les pressions dynamiques
appliquées sur les différentes travées, de coefficients égaux à 0,90 δ ou à 1,10 δ de la façon la plus
défavorable pour réaliser les moments maximaux soit en travée, soit sur appui, les coefficients δ étant
déterminés pour chaque travée supposée isolée.
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Figure 1
Les pressions dynamiques correspondant à chaque niveau d’une construction doivent être affectées d’un
coefficient de réduction δ (fig. 1) déterminé en fonction de la plus grande dimension (horizontale ou
verticale) de la surface offerte au vent (maître couple) intéressant l’élément de stabilité considéré. Ce
coefficient garde, entre les cotes 0 et 30m, une valeur constante correspondant à celle de la cote Hb de la
base de la construction. Il varie ensuite linéairement jusqu’à une valeur correspondant, soit à celle de la
cote HS du sommet de la construction, soit à celle de la cote HS = 50m au-dessus de laquelle il reste
constant et égal à cette dernière valeur.
Pour les constructions définitives, la totalité des réductions autorisées par 3,243 « effet de masque » et
3,244 « effet des dimensions » ne doit, en aucun cas, dépasser 33%.
Les valeurs limites maximales ne sont pas applicables en Région Sen 04 (pas de limite maximale pour
cette région).
Quels que soient la hauteur H au-dessus du sol, le site, l’effet de masque, les valeurs de la pression
dynamique corrigée sont limitées comme ci-dessous (tableau III)
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TABLEAU III
Valeurs maximales Valeurs minimales
a) Les constructions reposant sur le sol ou accolées à un plan de grandes dimensions (immeuble ou
mur) ;
b) Les constructions aérodynamiquement isolées dans l’espace, pour lesquelles les distances au sol et
à une paroi voisine sont respectivement supérieures ou égales à leur dimension suivant la verticale
ou suivant une perpendiculaire à cette paroi ;
d) Les constructions comprises entre deux plans parallèles de grandes dimensions (immeubles ou
murs)
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Une paroi a une perméabilité au vent de µ % si elle comporte des ouvertures de dimensions quelconques
dont la somme des aires représente µ % de son aire totale.
D’après le degré de perméabilité des parois, la présente norme considère trois types de constructions. Une
construction est dite :
Fermée, si ses parois présentent des fuites et des petites ouvertures uniformément réparties, la
perméabilité moyenne de ces parois étant inférieure ou égale à 5%. Si toutes les parois ont une
perméabilité nulle, c'est-à-dire si elle ne laissent absolument pas passer l’air même de façon
accidentelle, la construction est dite fermée étanche ;
Partiellement ouverte, si l’une des parois au moins présente ou peut présenter à certains moments
une perméabilité moyenne comprise entre 5 et 35%.
Ouverte si l’une des parois au moins présente, ou peut présenter à certains moments une
perméabilité égale ou supérieure à 35%.
Les actions exercées par le vent sur deux constructions de même catégorie, même position dans l’espace et
même perméabilité des parois, mais non semblables au sens géométrique du mot, dépendent
essentiellement des proportions propres à chacune de ces constructions.
Les rapports :
ϕ entre deux surfaces (constructions ajourées et constructions en treillis), définis pour chaque
catégorie à l’article correspondant, permettent de déterminer les coefficients de pression c
applicables à chaque face des différentes parois (cf 3.20-21), toitures comprises, et les coefficients
globaux ct et cu (cf 3.20-4) :
Soit par l’intermédiaire d’un coefficient γ fonction notamment des rapports de grandeurs précités,
Soit directement.
Les actions exercées par le vent peuvent être notablement augmentées dans certaines zones :
a) Le long des arêtes, rives, appartenant à des constructions quadrangulaires à faces planes ou à des
constructions à base polygonale régulière ;
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b) Autour des appuis ou attaches d’un élément extérieur à la construction (mât, pylône, console, …)
ou aux endroits de discontinuité marquée dans les formes extérieures de la construction
(cheminées, corniche, lanterneaux…).
Dans ces zones les coefficients de pression relatifs aux actions extérieures doivent être convenablement
majorés, conformément aux règles particulières à chaque type de construction.
Quelle que soit la construction, la face extérieure de ses parois est soumise :
Dans les constructions fermées, ouvertes ou partiellement ouvertes (cf 3.19-4), les volumes intérieurs
compris entre les parois peuvent être dans un état de surpression ou de dépression suivant l’orientation des
ouvertures par rapport au vent et leur importance relative. Il en résulte sur les faces intérieures des actions
dites actions intérieures.
Les actions extérieures sont caractérisées par un coefficient Ce, les actions intérieures par un coefficient Ci
L’action élémentaire unitaire p du vent sur une face est donnée par l’expression p = cq .
L’action résultante unitaire sur une paroi est la combinaison des actions élémentaires unitaires sur chacune
des faces de la paroi. Elle est donnée par l’expression algébrique :
pr = (c1 - c2) qr
Avec les conventions de signe définies en parag.3.16, où qr est la valeur moyenne, au sens analytique, de
la pression dynamique entre niveau inférieur H1 de la paroi et son niveau supérieur H2.
Pour les constructions fermées étanches cf 3.19-4) ou pour les constructions constituées de plans uniques
ou multiples (cf 3.24 et 3.25) c1 et c2 caractérisent respectivement les actions sur la face au vent et et les
actions sur la face sous le vent, et pour les constructions présentant un volume intérieur (cf 3.22 et 3.23) c1
= ce et c 2 = c1 (ce et c1 étant définis en 3.20-1).
Dans ce dernier cas l’action résultante unitaire est dite pression lorsqu’elle agit de l’extérieur vers
l’intérieur de la construction, et succion lorsqu’elle agit en sens contraire.
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L’action résultante exercée sur une paroi plane de surface S est donnée par l’expression P = pr S.
L’action résultante totale exercée sur une paroi courbe s’obtient en décomposant cette dernière en
éléments assimilables à des parois planes et en faisant la somme géométrique des actions qui s’exercent
perpendiculairement sur chacun des éléments ainsi déterminés.
L’action d’ensemble du vent soufflant dans une direction donnée sur une construction, est la résultante
géométrique R de toutes les actions P sur les différentes parois de la construction, à l’exclusion des
majorations apportées par les actions extérieures locales.
La direction de cette résultante diffère généralement de celle du vent. Pour certains ensembles elle peut se
décomposer :
Dans quelques cas particuliers, ces deux composantes peuvent être calculées directement à l’aide de
coefficients globaux de traînée Ct et de portance Cu.
Aux effets statiques précédemment définis, s’ajoutent des effets dynamiques qui dépendent des
caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction.
Cependant les calculs d’actions dynamiques exercées par le vent, dont il sera question ci-après aux
paragraphes 3.21-1 et 3.21-2, ne sont pas applicables aux actions locales définies en 3.19-7.
Pour tenir compte de l’effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions dynamiques
normales servant au calcul de l’action d’ensemble, sont multipliées à chaque niveau par un coefficient de
majoration au moins égal à l’unité. Ce coefficient β est donné par la formule β = θ (1 + ξτ ) dans
laquelle :
ξ , coefficient de réponse, est donné en fonction de la période T du mode fondamental d’oscillation et
pour des ouvrages de divers degrés d’amortissement, par l’un des diagrammes de la figure 2.
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τ , coefficient de pulsation, est déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa cote H au-dessus
du sol par l’échelle fonctionnelle de la figure 3.
Pour les constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire dont les
caractéristiques sont données en 3.23-2 à l’exception des constructions à usage d’habitation ou de
bureau et pour les ensembles prismatiques des constructions en treillis dont les caractéristiques
sont données en 3.25-14-1, θ est pris égal à 1 ;
Pour les autres constructions, θ est donné en fonction de la cote Hs de leur sommet par
0,70 pour Hs ≤ 30m
0,70 + 0,01 (Hs – 30) pour 30m< Hs < 60m
1 pour Hs ≥ 60m
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Pour tenir compte de l’effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions dynamiques
θ
extrêmes servant au calcul de l’action d’ensemble sont multipliées par l’expression 0,5 + β au moins
2
égale à l’unité où θ et β sont les coefficient définis en 3.21-11.
Ces actions sont engendrées par des pressions qui doivent être considérées normales.
Les phénomènes correspondants doivent être étudiés soit par analyse mathématique, soit
expérimentalement, et des dispositions convenables doivent être prises pour éliminer les risques de
destruction par instabilité dynamique.
D’une manière générale la direction du vent est supposée normale aux parois verticales de la construction.
Pour une direction de vent donnée, le rapport de dimensions λ (cf 3.19-6) est le rapport de la hauteur h de
la construction à la dimension horizontale de la face frappée :
h h
λa = Et λb =
a b
3.22-21 CARACTERISTIQUES
Leur hauteur totale est désignée par h et la flèche de leur toiture par f ;
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Toutes leurs parois verticales sont sensiblement planes et reposent sur le sol ;
Leurs parois verticales peuvent être fermées ou bien partiellement ouvertes ou ouvertes (cf 3.19-4)
sous réserve qu’une paroi au moins sur les quatre soit fermée.
3.22-22 COEFFICIENT γ0
Fig. 4 (R-III-5): construction prismatique à base quadrangulaire reposant sur le sol, coefficient γ0
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Les coefficients de pression ce donnés ci-après correspondent à un vent ne traversant pas la construction.
Lorsqu’il la traverse, certains coefficients peuvent ne plus être valables [cf 3.22-25-2 et annexe 6]
Vent normal
Vent oblique
Dans certains cas particuliers où il serait nécessaire d’avoir une indication sur l’action d’un vent oblique
sur une paroi verticale, on pourra utiliser le diagramme donné en fig.5.
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Fig. 5: Prisme à base carrée. Courbes donnant le coefficient Ce en fonctionde l’angle d’attaque du
vent sur une face.
Les coefficient de pression ce applicables à la toiture seule sont déterminées comme suit :
Dans le cas de toitures à versants plans dont la flèche ƒ est inférieure à la moitié de la hauteur h, de la
construction, les coefficients de pression ce sont déterminés par le diagramme de la figure 6 en fonction de
l’angle d’inclinaison, α (en degrés) du versant considéré sur la direction du vent et du coefficient γ0 relevé
sur le diagramme de la figure 4.
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Dans le cas de toiture à versant plans dont la flèche ƒ est comprise entre la hauteur h de la construction et
les 4/5 de celle-ci, les coefficients de pression ce sont considérés comme indépendants des coefficients γ0
de la construction et sont déterminés par le diagramme de la figure 7, en fonction de l’angle d’inclinaison
α (en degrés) du versant considéré sur la direction du vent.
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Dans le cas de toiture à versant plans dont la flèche est comprise entre la moitié de la hauteur h de la
construction et les 4/5 de celle-ci, les coefficients de pression ce sont déterminés par interpolation linéaire
en fonction du rapport ƒ/h entre les valeurs lues sur le diagramme de la figure 6, en fonction du coefficient
γ0, et les valeurs lues sur le diagramme de la figure 7, indépendantes du coefficient γ0.
Dans le cas de toiture en voûte à directrice circulaire parabolique ou en chaînette dont la flèche ƒ est
comprise entre le dixième et la moitié de la corde a ou b (plein cintre) et inférieure aux 2/3 de la hauteur h
de la construction, les coefficients de pressions ce sont déterminés par le diagramme de la figure 8 en
chaque point de la voûte en fonction de l’angle d’inclinaison α (en degrés) de la tangente en ce point sur
la direction du vent, et du coefficient γ0 relevé sur le diagramme de la figure 4.
Lorsque la flèche ƒ est inférieure au dixième de la corde a ou b et aux 2/3 de la hauteur h, les coefficients
de pression ce sont déterminés par interpolation linéaire entre les coefficients de la voûte de flèche égale à
un dixième de a ou b lus sur le diagramme de la figure 8 et ceux de la toiture-terrasse d’une construction
de même base et de même hauteur de façade lus sur le diagramme de la figure 6.
Lorsque la flèche ƒ d’une toiture à versants plans ou en voûte répond aux limitations précisées sur les
diagrammes des figures 6 et 8, on adopte pour ce la valeur lue sur le diagramme de la figure 6 pour α = 0,
en fonction du coefficient γ0 de la construction.
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Lorsque la flèche d’une toiture à versants plans est comprise entre la hauteur h de la construction et les 4/5
de celle-ci, les coefficients de pression Ce sont considérés comme indépendants des coefficients γ0 de la
construction et sont déterminés par le diagramme de la figure 9, en fonction de l’angle d’inclinaison α
(en degrés) du versant considéré sur le plan horizontal.
Lorsque la flèche d’une toiture à versants plans est comprise entre la moitié de la hauteur h de la
construction et les 4/5 de celle-ci, les coefficients de pression ce sont déterminés par interpolation linéaire
en fonction du rapport ƒ/h, entre :
Et les valeurs lues sur le diagramme de la figure 9, en fonction de l’angle d’inclinaison α (en
degrés) du versant considéré sur le plan horizontal.
Pour la première toiture au vent, et pour le dernier versant sous le vent, le coefficient ce correspondant à
celui d’une toiture unique.
Pour les toitures intermédiaires et l’avant–dernier versant, le coefficient ce dans les parties abritées est le
coefficient précédent réduit de 25%.
Aux extrémités de chaque toiture, dans le cas où aucun masque n’empêcherait l’action du vent, il doit être
tenu compte de l’action d’un vent oblique.
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Les actions locales déterminées selon les règles ci-après ne sont pas superposables aux actions générales
sur les parois et par conséquent n’entrent pas en compte dans le calcul de l’ossature principale.
1) Arêtes verticales
Les actions locales sont à prendre en compte à partir de l’arête des dièdres formés par deux façades
1
consécutives sur une profondeur égale au de la plus petite dimension horizontale b. Le coefficient à
10
adopter pour déterminer la succion dans cette zone est le double du coefficient moyen ce applicable aux
faces parallèles au vent (c = 2ce).
2) Rives de toiture
Lorsque le vent est normal aux génératrices, les actions locales sont à prendre en compte le long des bords
de toiture à partir de la rive sur une profondeur égale au 1/10 de la hauteur h sans toutefois dépasser b/10.
Le coefficient à adopter pour déterminer la succion dans cette zone est le double du coefficient moyen ce
applicable au versant considéré (c = 2 ce) pour des angles inférieurs ou égaux à 45°.
Cette succion supplémentaire cesse d’exister pour α = 60°. Pour 45° < α < 60°, on interpole entre les
valeurs précédentes. Dans le cas d’un bâtiment à toiture en voûte, l’angle α est l’angle de la tangente à la
naissance de la voûte avec l’horizontale.
Lorsque le vent est parallèle aux génératrices, les actions locales sont à prendre en compte tout le long des
bords de toiture sur une profondeur égale :
A une fraction de cette dimension, déterminée par interpolation linéaire pour 30° < α < 45°
Le coefficient à adopter pour déterminer la succion dans cette zone est égal aux 3/2 du coefficient moyen
ce applicable au versant considéré (c = 1,5 ce) quel que soit l’angle α .
3) Angles de toitures
Aux angles, dans les parties communes des zones concernant les rives de toitures, le coefficient à adopter
pour déterminer la succion est le triple du coefficient moyen ce applicable au versant considéré pour des
angles α inférieurs ou égaux à 30°. Cette succion supplémentaire cesse d’exister pour α = 40°. Pour
30° < α < 40° on interpole entre les valeurs précédentes.
4) Valeurs limites
A ces actions locales s’ajoutent soit les autres actions extérieures telles que les actions moyennes sur les
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faces inférieures des débords de toiture, soit les actions inférieures, sans que le coefficient résultant puisse
dépasser respectivement -2 ou -3.
Les éléments situés dans les zones définies en 3.19-7 b) sont calculés avec un coefficient résultant de -2.
La pression dynamique à prendre en compte pour la détermination des actions intérieures dans un volume
déterminé est, pour chaque direction du vent, égale à la pression dynamique définie en 3,17 s’exerçant sur
la face extérieure correspondante du volume considéré.
Les actions intérieures sont déterminées par des coefficients ci calculés au moyen de formules variables
pour chaque cas (3.22-24-1 ; 3.22-24-2 ; 3.22-24-3 et 3.22-24-4). Lorsque ces déterminations conduisent à
des coefficients compris entre -0,20 et 0, on prend -0,20, et lorsqu’ils sont compris entre 0 et +0,15, on
prend +0,15.
Par mesure de simplification, on ne tient pas compte de pressions différentielles sur les planchers pour le
calcul de ceux-ci, mais on tient compte de la pression intérieure pour le calcul des planchers terrasses et
des toitures.
La paroi ouverte a une perméabilité µ ≥ 35, les autres parois y compris les versants de toiture ont des
perméabilités µ ≤ 5 .
On applique :
Une suppression avec ci = + 0,8 sur la face intérieure des parois de perméabilité µ ≤ 5 y compris les
versants de toiture ;
Et une dépression avec ci = -0,6(1,3 γ 0 - 0,8) sur la face intérieures de la paroi de perméabilité µ ≥ 35.
Une dépression avec ci = -(1,3 γ 0 - 0,8) sur la face intérieure des parois de perméabilité µ ≤ 5 y compris
les versants de toiture ;
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Et une surpression avec ci = + 0,6(1,8 -1,3 γ 0 ) sur la face intérieure de la paroi de perméabilité µ ≥ 35.
Les parois ouvertes ont une perméabilité µ ≥ 35, les autres parois ont des perméabilités µ ≤ 5 .
On calcule les parties de parois ou de constructions intérieures situées dans le courant d’air (qui sont
éclairées dans la définition optique), comme si elles étaient isolées dans l’espace, abstraction faite des
autres parties de la construction.
On applique à toutes les parties de parois ou de constructions intérieures, situées hors du courant d’air
(non éclairées) :
Il y a lieu de tenir compte d’un vent oblique pour les constructions pouvant être traversées sur toute leur
largeur ou sur toute leur longueur.
On applique sur la face intérieure frappée par le vent oblique une surpression définie par
ci = 0,02 α - 0,5 avec un minimum de 0 et un maximum de + 0,8 en fonction de l’angle α exprimé en
degrés de la direction du vent avec la face frappée.
On applique sur chaque tranche du versant de toiture la surpression intérieure régnant sur la tranche
adjacente de façade.
On applique sur les faces intérieures des différentes parois soit des surpressions soit des dépressions par
simple (ou double) interpolation linéaire en fonction des perméabilités µ entre les coefficients des
constrictions fermées et les coefficients des constructions ouvertes (ou de perméabilité intermédiaire).
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
On applique :
a'
Soit une dépression intérieure ci = −0,61 + (1,3γ 0 − 0,8)
a
a' 3 a'
Soit une surpression intérieure c = 1,2 + 0,6(1,8 − 1,3γ 0 )1 −
a 2 a
a’ étant la longueur de l’ouverture du lanterneau ou du shed et a la longueur du bâtiment.
Pour chaque élément, on combine de la façon la plus défavorable les actions extérieures moyennes (cf
3.22-23-1) et les actions intérieures (3.22-24).
Dans le cas où le vent oblique intervient on doit prendre en compte l’enveloppe des actions les plus
défavorables en chaque point .
Il convient d’appliquer à chaque élément les dispositions du paragraphe 3.22-25-1 et pour certaines
directions du vent définies par la disposition des ouvertures, celles relatives aux toitures isolées (cf 3.24-3)
et de retenir dans chaque cas les actions les plus défavorables.
Lorsque la combinaison la plus défavorable des actions extérieures moyennes et des actions intérieures
conduit à des coefficients compris entre -0,30 et 0, on prend -0,30, et lorsqu’ils sont compris entre 0 et
+0,30, on prend +0,30.
Quelle que soit la construction, elles produisent simultanément (cf 3.20-4) un effet de renversement et un
effet de soulèvement. Elles sont déterminées selon les cas, suivant les paragraphes 3.22-26-1; 3.22-26-2;
.22-26-3 ; .22-26-4 ; .22-26-5 .
Les actions extérieures locales (cf 3.22-23-2) et les actions intérieures locales (cf 3.22-24-2) ne sont pas à
retenir pour l’évaluation des actions d’ensemble ; il en est de même des valeurs limites fixées en 3.22-25-
3. Les actions d’ensemble sont susceptibles de l’application du paragraphe 3.21 relatif aux actions
dynamiques.
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
3.22-26-1 BLOC UNIQUE A TOITURE UNIQUE (toiture à un ou deux versants plans en voûte ou en
terrasse)
L’action d’ensemble est obtenue par la composition géométrique des actions résultantes totales sur les
différentes parties de la construction.
L’action d’ensemble est obtenue par la composition géométrique des actions résultantes totales sur les
différentes parties de la construction et éventuellement d’une force horizontale d’entraînement définie ci-
après.
Lorsque la dimension parallèle au faîtage ou à la génératrice de clé dépasse quatre fois la hauteur, la force
unitaire d’entraînement, applicable à la surface développée de la toiture au-delà d’une distance égale à 4 h
à partir de la surface frappée,est prise égale à :
0,010 q si la surface est plane ou comporte des ondes ou des plis parallèles à la direction du vent,
0,020 q si la surface comporte des ondes ou des plis normaux à la direction du vent,
0,040 q si la surface comporte des nervures normales à la direction du vent,
Dans le cas d’une construction à toiture terrasse, le paragraphe 3,22-26-1b s’applique pour les deux
directions de vent normales aux façades.
A la première et à la dernière façade, et aux deux versants adjacents, les actions calculées avec les
coefficients résultants de 3.22-23-1 et 3,22-24.
A la surface projetée en plan de toutes les parties de la toiture autres que le premier et le dernier
versant, une force horizontale d’entraînement appliquée au niveau des crêtes de la toiture par
parties égales à chacune d’elles.
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Tous les blocs se succédant dans la direction du vent doivent être considérés comme fermés et isolés et
vérifiés pour résister à des actions d’ensemble égales à celles qui s’exercent sur le bloc directement frappé
par le vent, celle-ci soufflant normalement au plan des joints.
Les règles de 3.22-2 restent applicables avec les adaptations précisées ci-après.
3.22-31 CARACTERISTIQUES
Ce sont celles fixées en 3.22-21 mais les quatre parois verticales reposent par l’intermédiaire de poteaux
sur le sol dont elles sont éloignées d’une distance e.
3.22-32 COEFFICIENTS γ h et γ e
Les coefficients γ h et γ e sont fonction du rapport de dimensions λ de la face considérée (cf 3.22-13)
Où le coefficient γ o est celui de la construction reposant sur le sol, et le coefficient γ h celui de la même
construction éloignée du sol d’une valeur e ≥ h (lequel γ h est égal à celui de la construction de même
base et de hauteur moitié reposant sur le sol).
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Pour un vent normal à la face Sa, le coefficient γ e (qui correspond au cas où e < h) est lu sur le
ae
diagramme de la figure 10, en fonction de λ b et du rapport . Le coefficient γ h (qui correspond au cas
h2
a
où e ≥ h) est lu sur le même diagramme en fonction de λ b et du rapport .
h
Pour un vent normal à la face Sb, les coefficients γ h ou γ e sont égaux au coefficient γ o de la construction
reposant sur le sol.
Le coefficient γ est pris égal au coefficient γ 0 d’une construction dont la base serait l’une des faces ab en
contact avec les plans parallèles, la hauteur h la distance entre les plans parallèles et le rapport de
dimensions λ a ou λ b = 10.
Faces verticales et toiture : elles sont déterminées par les formules et diagrammes de 3.22-23-1 où
le coefficient γ 0 est remplacé par le coefficient λ h ou par le coefficient γ e.
Faces inférieures : dans tous les cas, on prend ce = -0,8, à l’exception de la construction comprise
entre deux plans parallèles (cf 3.22-32-3) pour laquelle on prend : ce = - (1,3 γ e -0,8).
Elles sont déterminées par les formules de 3.22-24 où le coefficient γ 0 est remplacé par le coefficient γ h
ou par le coefficient γ e.
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On applique les règles énoncées en 3.22-2 et 3.22-3 sous réserve des points particuliers précisés ci-
dessous.
Dans chaque cas particulier la direction du vent à considérer est celle qui donne soit les actions maximales
sur les parois, soit les actions d’ensemble maximales sur les plans de contreventement éventuels.
3.22-41-1 CARACTERISTIQUES
Leur forme générale en plan est un trapèze ou un parallélogramme, deux côtés consécutifs formant
toujours un angle supérieur à 75° et inférieur à 105°.
3.22-41-2 COEFFICIENT γ 0
b
Il est lu sur le diagramme de la figure 4 en fonction du rapport de dimension λ et du rapport des côtés
a
du rectangle de surface égale à la surface de base de la construction, l’une des dimensions a ou b de ce
rectangle étant la distance entre les faces parallèles de la construction.
3.22-42-1 CARACTERISTIQUES
3.22-42-2 COEFFICIENT γ 0
b
Il est lu sur le diagramme de la figure 4 en fonction du rapport de dimension λ et du rapport supposé
a
égal à 1.
Le coefficient γ 0 relatif à l’une des façades est lu sur le diagramme de la figure 4 en fonction du rapport
b
de dimensions λ correspondant à cette façade et du rapport du rectangle circonscrit.
a
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Le coefficient γ 0 relatif à l’une des façades est lu sur le diagramme de la figure 4 en fonction du rapport
de dimensions correspondant à cette façade et du rapport b/a équivalent (l’une des dimensions étant la
dimension normale au vent du rectangle circonscrit et l’autre le quotient par cette valeur de la surface en
plan).
Ces constructions sont considérées comme une extension des blocs accolés (3,22-26-2) et on leur applique
des règles semblables. Chaque bloc compris entre deux joints de dilatation est calculé isolément selon les
règles suivantes :
Pour le vent normal aux façades, les coefficients c sont ceux d’une construction de rapport de
dimensions λ a infiniment petit.
Pour le vent normal aux plans des joints, les coefficients sont ceux du bloc directement frappé par
le vent et les actions d’ensemble celles définies en 3.22-26-1.
3.22-46-1 CARACTERISTIQUES
La partie haute du bâtiment comporte un faîtage régnant horizontalement sur au moins la moitié de la
dimension parallèle à ce faîtage.
3.22-46-2 COEFFICIENT γ 0
Il est lu sur le diagramme de la figure 4 en fonction du rapport b/a de la construction et d’un rapport de
dimension λ fonction de la hauteur totale.
Pour une direction du vent normale aux parties verticales des décrochements, les parties horizontales sont
soumises aux mêmes actions extérieures que les parties verticales sur une longueur égale à la hauteur du
décrochement supérieur. Le raccordement avec la dépression se fait s’il y a lieu sûr une longueur égale à
la demi hauteur.
Pour une direction du vent parallèle aux parties verticales des décrochements, les surfaces horizontales
doivent être calculées avec la valeur de ce lue sur le diagramme de la figure 5 pour α =0, et les surfaces
verticales avec une valeur de ce = - (1,3 γ 0 – 0,8)
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Pour les deux directions du vent envisagées dans les Règles, le côté sous le vent de chaque angle rentrant
est soumis à la pression s’exerçant sur le côté au vent sur une longueur égale à celle de ce dernier côté. Le
raccordement avec la dépression se fait, s’il y a lieu, sur la demi-longueur précédente.
Dans le cas où les constructions prismatiques à base rectangulaire présenteraient les caractéristiques
définies en 3.23-2. les règles simplifiées ci-après peuvent être appliquées.
3.22-61 CARACTERISTIQUES
La construction est constituée par un bloc unique, ou des blocs accolés à toiture unique.
La base au niveau du sol est un rectangle de longueur a et de largeur b.
La hauteur h, différence entre le niveau de la base de la construction et le niveau de la toiture, est
inférieure ou égale à 30m.
o Présenter une perméabilité µ inférieure ou égale à 5 ou pour une seule d’entre elles égale
ou supérieure à 35.
- 35 -
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La construction doit être située sur un terrain sensiblement horizontal dans un grand périmètre
(cf 3.18-1).
3.22-62-1 VALEURS
Les pressions dynamiques sont constantes sur toute la hauteur de la construction et sont données par la
formule : q = (56 + 0,7h) kr ks daN/m2,
kr coefficient de région, ayant pour valeur :
Tableau IV
Site normal 1 1
Tableau V
3.22-62-2 REDUCTIONS
1) Les pressions dynamiques relatives aux surfaces abritées (cf 3,18-3) peuvent être réduites de 25%.
2) Les pressions dynamiques déterminées suivant 3,22-62-1, doivent être affectées d’un coefficient
de réduction δ donné par le diagramme de la figure 11, en fonction de la plus grande dimension
horizontale ou verticale de la surface offerte au vent (maître couple) afférente à l’élément
considéré dans le calcul.
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Fig.11 (R III-9) . coefficient de réduction δ des pressions dynamiques pour les grandes surfaces
Pour les éléments continus, le coefficient δ à adopter est celui correspondant à la plus grande dimension
de la surface offerte au vent afférente à chaque travée, considérée comme librement appuyée.
3) La totalité des réductions (3.22-62-2 1er et 2ème alinéas) ne doit en aucun cas dépasser 33%, et
compte tenu de ces réductions et de l’effet de site, la pression dynamique normale corrigée ne doit
jamais descendre au-dessous de 30 daN/m2 et la pression dynamique extrême corrigée au-dessous
de 52,5 daN/m2 .
3.22-62-3 MAJORATIONS
Dans le cas de bâtiments à usage industriel, pour tenir compte de l’effet des actions dynamiques parallèles
à la direction du vent, il convient de multiplier les pressions dynamiques servant au calcul de l’action
d’ensemble par un coefficient de majoration β s au moins égal à l’unité, donné par
0,85(0,5+0,5 T )
Ossature en acier 0,5+0,5 T
Sans excéder 1,25
Sans excéder 1,47
Tableau VI
La direction du vent étant supposée normale aux parois verticales de la construction, les coefficients à
prendre en compte sont les suivants :
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1) Parois verticales
Au vent ce = + 0,8
Sous le vent ce = - 0,5
2) Toiture
Tableau VII
Au vent Sous le vent
α ce ce
α
α
− 1,5 0,333 −
− 2 0,25 +
100 100
0° ≤ α ≤ 10°
Versants plans
α
α
− 0,5 0,60 +
10° ≤ α ≤ 40° − 2 0,45 −
100 100
α α
− 1,8 0,40 +
− 1,8 0,40 −
100 100
0° ≤ α ≤ 10°
Avec minimum = - 0,8
α α
Voûte − 2 0,50 − − 1,8 0,40 −
10° ≤ α ≤ 40° 100 100
Avec maxi.= - 0,27
On adopte pour ce la valeur du tableau VII correspondant à α = 0 pour les vents versants plans.
Le long des rives de toitures et des arêtes verticales, à partir de la rive ou de l’arête verticale sur une
profondeur égale au dixième de la plus petite dimension horizontale b de la construction :
c = 2ce (succion).
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Aux angles dans les parties communes des zones précédentes concernant les rives de toiture :
c = 3ce (succion).
A ces actions locales s’ajoutent soit d’autres actions extérieures telles que les actions moyennes sur les
faces inférieures des débords de toiture, soit les actions intérieures, sans que le coefficient résultant puisse
dépasser respectivement -2 ou -3.
Elles sont déterminées en combinant de la façon la plus défavorable pour chaque élément, les actions
intérieures (3,22-63-1 et 3,22-64). Elles sont exprimées par (ce – ci) q.
Elles sont obtenues par la composition géométrique des actions résultantes totales sur les différentes
parois de la construction.
Les actions extérieures locales (3.22-63-2) ne sont pas à retenir pour l’évaluation des actions d’ensemble.
La méthode simplifiée peut être étendue au cas de plusieurs blocs accolés en une seule file à toiture unique
sous réserve que l’ensemble des blocs et chaque bloc pris séparément répond aux conditions énoncées en
3.22-61.
Indépendamment du calcul d’ensemble, tous les blocs intermédiaires doivent être considérés comme
fermés et isolés, et vérifiés pour résister à des actions d’ensemble égales aux 6/10 de celles calculées selon
3.22-66, le vent soufflant normalement au plan des joints.
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normale à une face pour les prismes de trois et quatre côtés (cf 3,23-2 catégorie I) ;
normale au maître couple maximal (dont la largeur d est égale au diamètre du cercle circonscrit,
nervures comprises le cas échant) pour les prismes de plus de quatre côtés et les cylindres (cf 3,23-2
catégorie catégories II à VI).
Dans le cas des prismes et des cylindres à axe horizontal on doit considérer également l’action du vent
soufflant parallèlement aux génératrices.
Pour les constructions dont le maître couple n’a pas une largeur constante sur toute la hauteur, et qui
peuvent être assimilées aux constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire (cf 3,23-
2), λ est donné par l’expression :
h2 I2
λ= Ou λ =
St St
St étant la surface du maître couple.
3.23-2 CARACTERISTIQUES
Ces constructions ont pour base un polygone régulier ou un cercle. Elles comprennent les catégories
suivantes :
Catégorie II : prismes de plus de quatre côtés et de dix côtés au plus avec ou sans nervures
arrondies.
Catégorie III : prismes de plus de dix côtés et de vingt côtés au plus, avec ou sans nervures
arrondies
Catégorie IV : cylindres à base circulaire avec nervures minces ou épaisses à arrêtes vives.
Catégorie V : prismes de vingt côtés et plus avec ou sans nervures arrondies et cylindres rugueux à
base circulaire sans nervure.
Catégorie VI : cylindres lisses à base circulaire sans nervure et possédant un poli spéculaire et
durable.
Les tubes ou le fils cylindriques rugueux et les câbles torsadés sont traités dans le chapitre sur les
constructions diverses ( cf 3,26).
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Dans le cas particulier de demi cylindres (catégorie V et VI) ouverts sur toute leur hauteur le coefficient
ct0 peut être pris égal à :
Concavité au vent ct0 = 1,45
Convexité au vent ct0 = 0,75.
Tableau VIII
Coefficients
Construction à base polygonale
Catégorie
Régulière ou circulaire
Ct0
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0,75
VI d q ≥ 1,5 0,45
0,5 <d q < 1,5 0,90-0,30 d q
d q ≤ 0,5
0,75
(1) dans les inégalités d est exprimé en mètre et q en déca newtons par mètre carré
3.23-4 COEFFICIENTS γ
Pour les prismes relevant de la catégorie III, γ o ou γ h est obtenu par interpolation linéaire en fonction du
nombre n de côtés entre les coefficients correspondant à n = 10 (catégorie II) et ceux correspondant à n =
20 (catégorie V).
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3.23-51-1 PAROIS
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1) Prismes de trois et quatre côtés (catégorie I) à génératrices verticales et éloignés ou non du sol ou
à génératrices horizontales et éloignés du sol d’une distance e ≥ d.
C’est l’action normale à une face qui donne les plus grands efforts.
Fig.13
Pour les coefficients γ supérieurs à 1, on procède par interpolation linéaire entre valeurs limites
γ = 1 et γ = 1,5 (catégories II et IV)
γ = 1 et γ = 1,3 (catégories V et VI) 2(1).
2
(1) pour les catégories II et IV le coefficient γ ne dépasse pas 1,54
(Pour λ = ∞ ), et pour les catégories V et VI il ne dépasse pas 1,33
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Pour les prismes relevant de la catégorie III, le coefficient de pression ce à prendre en compte dans une
section diamétrale est obtenu par interpolation linéaire en fonction du nombre n de côtés entre les
coefficients de pression correspondant à n = 10 (catégorie II) et ceux correspondant à n = 20 (catégorie V).
3) Cylindres (catégories V et VI) à génératrices horizontales et reposant sur le sol ou éloignés du sol
d’une distance e < d
Le coefficient de pression ce à prendre en compte dans une section diamétrale est donné par les
e
diagrammes de la figure 14 a), b) et c) pour γ =1 et γ = 1,3 en fonction du rapport du rapport et de
d
l’angle d’inclinaison 90°- α ° de la normale à la surface courbe sur la direction du vent.
e
Pour une valeur donnée du rapport et des coefficients γ supérieurs à 1, on procède par interpolation
d
linéaire entre les courbes correspondant à γ = 1 et γ = 1,3.
Fig.14 a.
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Fig.14 d (R-III-12 d)
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3.23-51-2 TOITURES
Toitures terrasses, à versants ou en voûte : on adopte les coefficients données pour les constructions
prismatiques à base quadrangulaire en 3,22-23-1 B).
Toitures en forme de calotte sphérique, de cône ou de pyramide : on se reporte aux règles des
constructions diverses ( cf 3,26 ).
Les actions locales à prendre en compte dans les zones définies en 3,19-7 sont celles fixées en 3,22-23-2.
3.23-62 PRISMES DE PLUS DE QUATRE COTES (catégories II et III) ET CYLINDRES (catégories IV,
V et VI)
Les parois ont une perméabilité µ ≤ 5, on applique simultanément sur les faces intérieures de tous les
compartiments, soit une surpression, soit une dépression, définie suivant la catégorie de la construction par
le tableau IX.
Tableau IX
ci = - 0,6 (1,50 - ct )
II…………………………. ci = + 0,6 (1,50 - ct ) 4n
4n ci = - 0,6 (1,90 - - ct )
ci = + 0,6 (1,90 - - ct ) 100
III………………………… 100
IV………………………… ci = + 0,6 (1,40 - ct ) ci = - 0,6 (1,40 - ct )
V et VI……………………. ci = + 0,6 (1,10 - ct ) ci = - 0,6 (1,10 - ct )
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0,4 q pour les constructions ouvertes à la fois à leur partie supérieure et à leur partie inférieure
(réfrigérant).
Pour chaque élément, on combine de la façon la plus défavorable les actions extérieures et les actions
intérieures (cf 3,23-5 et 3,23-6).
Quelle que soit la construction, elles produisent simultanément (cf 3,20-4) un effet de renversement et un
effet de soulèvement.
Elles sont déterminées selon les cas, suivant 3,23-81 ou 3,23-82. Les actions extérieures locales (cf 3,23-
51-4) ne sont pas à retenir pour l’évaluation des actions d’ensemble.
Les actions d’ensemble sont susceptibles de l’application de 3,21 (plus particulièrement 3,21-2) relative
aux actions dynamiques.
On considère simultanément l’action de renversement et l’action de soulèvement créées par les actions
résultantes totales.
On considère uniquement l’action de renversement créée par la traînée T déterminée directement par
l’intermédiaire du coefficient ct0 à laquelle s’ajoute éventuellement pour les constructions de grand
diamètre (réfrigérants) l’effet d’un vent plongeant à 20% .
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
En plus de l’action de renversement déterminée selon 3,23-82 a), on considère pour les cylindres dont le
diamètre est inférieur 1,00m, l’effet de soulèvement : U = cuqSt
St étant la surface du maître couple,
e
Où cu = 0,50 1 − pour d q ≤ 2,5 ;
d
[ ]
cu = 1 − 0,2d q 1 −
e
pour 2,5 <
d
d q < 5;
cu = 0 pour d q ≥ 5.
On considère uniquement :
Pour un vent parallèle aux panneaux ou aux versants des toitures, l’action d’ensemble est assimilée à une
force horizontale d’entraînement, somme de deux forces de friction appliquées à chaque face.
La valeur par face de chacune des forces unitaires est prise égale à :
0,010 q pour les faces planes et pour les faces comportant des ondes ou des plis parallèles à la
direction du vent ;
0,020 q pour les faces comportant des ondes ou des plis normaux à la direction du vent ;
0,040 q pour les faces comportant des nervures normales à la direction du vent.
q étant la pression dynamique au niveau de la crête de la toiture.
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Les éléments situés dans les zones définies en 3,19-7 b) doivent être calculés avec un coefficient résultant
de – 2.
3.24-21 CARACTERISTIQUES
Entrent dans cette catégorie toutes les plaques planes rectangulaires verticales en contact ou non avec le
sol.
Le vent est supposé avoir la direction qui donne au coefficient global de traînée ct sa valeur maximale.
le coefficient global de traînée Ct , applicable à la surface réelle S du panneau, soit en contact avec le sol,
soit éloigné du sol d’une distance e ≥ h, est donné en fonction de λ par l’échelle fonctionnelle de la figure
R-III-13.
Pour les panneaux éloignés du sol d’une distance e < h, on interpole linéairement en fonction du rapport
e
entre les valeurs correspondant à : e = 0 et e = h.
h
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Pour une direction du vent donnant au coefficient ct sa valeur maximale, l’action d’ensemble normale au
panneau, est déterminée par l’expression :
T = ct q hl
Où Ct est donné par la règle 3,24-24;
q est la valeur de la pression dynamique ;
h est la hauteur du panneau ;
l est sa dimension horizontale
Pour un vent parallèle au panneau, l’action d’ensemble est assimilée à une force horizontale
d’entraînement dont la valeur unitaire est fixée en ¨3,24-12.
3.24-31 CARACTERISTIQUES
Entrent dans cette catégorie les toitures à un ou plusieurs versants symétriques dont l’arête faîtière et les
bords sont horizontaux, que le vent peut attaquer par les bords sur toute la périphérie et dont la hauteur
minimale e au-dessus du sol est supérieure ou égale à :
(0,005 α + 0,55) hα pour α ≥ 40°
0,75 hα pour α < 40°
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Où hα est la dimension d’un versant suivant la ligne de plus grande pente, et α l’angle exprimé en
degrés, de la toiture avec l’horizontale.
Lorsque du fait de leur utilisation, des toitures isolées se trouvent pendant certaines périodes, dans des
conditions aérodynamiques différentes, elles doivent être aussi vérifiées pour ces conditions. On retient
finalement les actions les plus défavorables.
Entrent dans cette catégorie les toitures planes et les toitures en forme de voûte de surbaissement inférieur
1
ou égal . Dans ce dernier cas on remplace la voûte par le versant plan formé par la corde.
7
Les directions du vent qui donnent les actions résultantes maximales et les actions d’ensemble maximales
sont :
a) Une direction normale au bord horizontal de la toiture qui donne l’action résultante sur la toiture
(3,24-32-3) et une des actions d’ensemble (3,24-32-4) ;
b) Une direction parallèle au bord horizontal de la toiture qui donne la seconde action d’ensemble
(3,24-12 et 3,24-32-4).
λ est le rapport de la dimension hα suivant la ligne de plus grande pente du versant à la dimension
hα
horizontale I parallèle au bord de la toiture : λ = .
I
Pour λ ≥ 0,20 ;
α ≤ 25° γα = 1 ;
α − 25 35 − α
25° < α < 35° γα = γ+
10 10
35° ≤ α ≤ 40° γα =γ ;
50 − α α − 40
40° < α < 50° γα = γ+
10 10
α ≥ 50° γ α = 1.
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Lorsque α est égal à 0, c’est-à-dire pour une terrasse isolée, la vérification de la stabilité doit être faite en
prenant :
C = ±0,7 au bord d’attaque et 0 au bord de fuite
Pour un vent normal au bord horizontal de la toiture, on applique au versant de toiture la résultante des
efforts déterminés suivant 3,24-32-3.
Pour un vent parallèle au bord horizontal de la toiture, c’est- à - dire lorsque la toiture se trouve dans le lit
du vent, l’action d’ensemble est assimilée à une force horizontale d’entraînement dont la valeur unitaire
est fixée en 3,24-12.
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1
Les toitures en voûte symétrique concave vers le sol, de surbaissement inférieur ou égal à . On
4
remplace dans ce cas la voûte par les deux versants plans formés par les demi cordes.
Les directions du vent qui donnent les actions résultantes maximales et les actions d’ensemble maximales
sont :
Une direction normale au bord horizontal qui donne l’action résultante sur la toiture
(cf 3,24-33-3 1er alinéa) et une des actions d’ensemble (cf 3,24-33-4) ;
Une direction oblique au bord horizontal qui donne vers les extrémités de la toiture une action
résultante (cf 3,24-33-3 2ème alinéa ) et une action d’ensemble (cf 3,24-33-4) qui, peuvent être plus
défavorables que celles dues à un vent normal ;
Une direction parallèle au bord horizontal qui donne la seconde action d’ensemble (cf 3,24-12 et
3,24-33-4).
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Fig.17 : Toitures isolées à deux versants, vent normal au bord horizontal, coefficient c
Lorsque λ < 0,20, ces coefficients c sont multipliés par le coefficient γ donné par l’échelle fonctionnelle
en fonction de λ (fig.17), quelle que soit l’incidence α .
On ajoute aux valeurs résultant du cas précédent, une surpression uniforme sur la face intérieure du dièdre
avec c= + 0,5, soit à une extrémité soit à l’autre dans le sens longitudinal sur une longueur au plus égale à
la hauteur hα versant.
Il faut vérifier le cas échéant 3,24-31 les toitures isolées se trouvant provisoirement dans des conditions
aérodynamiques différentes de celles précisées ci-dessus.
Pour un vent normal au bord horizontal, on applique aux deux versants de toiture les résultantes des
efforts déterminés suivant 3.24-33-3 1er alinéa.
Pour un vent oblique au bord horizontal, on applique aux deux versants de toiture les résultantes des
efforts déterminés suivant 3.24-33-3 2ème alinéa.
Pour un vent parallèle au bord horizontal, c’est-à-dire lorsque la toiture se trouve dans le lit du vent,
l’action d’ensemble est assimilée à une force horizontale d’entraînement dont la valeur unitaire est fixée
en 3.24-12.
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Les toitures multiples en voûtes symétrique concaves vers le sol, le surbaissement inférieur o égal
1
à . On remplace dans ce cas chaque voûte par le deux versants plans formés par les demi cordes.
4
Pour un vent normal au bord horizontal, les coefficients c à prendre en compte sont les suivants :
Première toiture au vent et dernière toiture sous le vent : coefficient c correspondant à celui d’une
toiture unique ;
Pour un vent oblique au bord horizontal, dans le cas où aucun masque n’empêcherait l’action du vent, il
doit être tenu compte d’une surpression de + 0,5 sur la face intérieure des versants (3,24-33-3 2ème alinéa).
A la surface projetée en plan de toutes les autres parties de la toiture, à mi-hauteur des versants,
une force horizontale d’entraînement.
Pour un vent parallèle au bord horizontal, c’est-à-dire lorsque la toiture se trouve dans le lit du vent,
l’action d’ensemble est assimilée à une force d’entraînement dont la valeur unitaire est fixée en
3.24-12.
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3.25-13-1 CARACTERISTIQUES
Entrent dans cette catégorie les panneaux ajourés et les poutres en treillis ; ces panneaux et ces poutres
peuvent être uniques ou multiples.
Ils sont caractérisés :
SP
Pour tous les cas par le rapport ϕ = ,
S
Où S P représente la surface des parties pleines supposées régulièrement réparties, et S la surface
totale, les vides étant obturés ;
Et pour les poutres en treillis, par la forme de la section des barres qui peut comporter des arêtes
vives ou faiblement arrondies, ou être circulaire
ct1ϕ =1 étant le coefficient global de traînée relatif aux panneaux pleins lu sur l’échelle fonctionnelle de la
figure 15, (cf 3.24-24) en fonction du rapport de dimension λ de l’élément ajouré ou en treillis considéré.
- 57 -
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On obtient le coefficient global ct en multipliant par 0,6 la valeur obtenue dans le cas précédent.
T= ct q Sp
Où ct est donné par 3,25-13-2 B).
q est la valeur de la pression dynamique
Sp est la surface des parties pleines.
Dans le cas où la poutre présente des tronçons caractérisés par des valeurs de ϕ nettement différentes, il y
a lieu de calculer l’action du vent sur chaque tronçon, et d’additionner les effets; le rapport de dimensions
à prendre en compte le cas échéant est celui de la poutre considérée.
Le vent est supposé souffler horizontalement dans une direction dont l’angle avec le plan des éléments est
supérieur à 65%. Il en résulte que les éléments au-delà du premier, présentent des zones directement
frappées par le vent et des zones protégées.
Cas de treillis de barres à arêtes vives ou faiblement arrondies : une réduction des actions du vent est à
prendre en compte sur les parties protégées des éléments au-delà du premier (cf 3,25-13-3 B). Ces
éléments doivent avoir pour caractéristiques d’être identiques entre eux, de présenter un rapport ϕ au plus
égal à 0,6 et d’être disposé parallèlement les uns aux autres à une distance e dont le rapport à la plus petite
e
dimension I de chaque élément est inférieur ou égal à 5 ≤ 5
I
e
Aucune réduction n’est admise sur les éléments pour lesquels le rapport est supérieur à 5 et
I
dans les zones directement frappées par le vent soufflant suivant une direction dont l’angle avec le plan de
l’élément est supérieur ou égal à 65°.
e
Cas des treillis de tubes : aucune réduction n’est admise quel que soit le rapport sauf
I
justification expérimentale directe.
Dans le cas général des profilés à arêtes vives ou faiblement arrondies (cf 3,25-13-1), les pressions
exercées sont les suivantes :
Sur le premier élément au vent :p1 = ct q ; ct étant calculé suivant 3,25-13-2 B).
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3.25-14-1 CARACTERISTIQUES
Entrent dans cette catégorie les tours et pylônes en treillis de rapport de dimension quelconque, à section
sensiblement constante, en forme de carré, de triangle équilatéral ou de rectangle et dont les faces sont
composées de plans de treillis (à barres simples ou jumelées) identiques et présentant un pourcentage de
surfaces pleines ϕ limité (cf 3,25-14-3 et 3,25-14-4).
T= ct qr Sp ou χ ct qr Sp
Le coefficient ct est déterminé pour certains types d’ensemble prismatiques, soit par une méthode globale
3.25-14-3 et 3.25-14-4), soit par une méthode par sommation (3.25-14-5).
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Tableau X
Coefficient x
Nature de la structure
Barres simples Barres jumelées
Au cas où il est nécessaire de répartir l’action d’ensemble suivant les différents plans de treillis, on
multiplie T (cf 3.25-14-2) par les valeurs données dans le tableau XI.
Tableau XI
I II III IV I II III IV
Incidence normale à une n 0,63 0,0 0,37 0,0 0,50 0,0 0,50 0,0
face…
III
Incidence suivant une n 0,22 0,22 0,13 0,13 0,18 0,18 0,18 0,18
diagonales…
III
II IV
I t 0,22 0,22 0,13 0,13 0,18 0,18 0,18 0,18
vent
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Tableau XII
Au cas où il est nécessaire de répartir l’action d’ensemble suivant les différents plans de treillis, on
multiplie T (cf 3,25-14-2) par les valeurs données dans le tableau XIII.
- 61 -
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Tableau XIII
En incidence normale sur chaque face on détermine les efforts appliqués aux deux plans de treillis suivant
3.25-13-3 et on fait la somme de ces efforts.
3.26-12 CARACTERISTIQUES
Les constructions diverses comprennent toutes celles qui n’entrent pas strictement dans le cadre de celles
définies par les chapitres précédents.
Ce sont notamment :
- 62 -
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A défaut d’essais ou de prescriptions spéciales données dans ce chapitre, on utilisera au mieux, et toujours
dans le sens de la sécurité, les règles des chapitres précédents qui se rapprochent le plus du cas étudié.
Les coefficients c donnés pour les constructions à surface courbe ne s’appliquent pas lorsque les surfaces
sont polies.
La direction du vent est supposée parallèle à la base de la toiture et perpendiculaire à l’un de ses côtés si
elle est polygonale.
Les forces de renversement T et de soulèvement U sont données par les expressions suivantes :
π d *d
T = c 't q h et U = cu qh π d * d
4 4
Où c 't et cu sont déterminés par le tableau XIV ;
qh est la pression dynamique au sommet de la construction ;
d est le diamètre de base de la calotte.
Tableau XIV
Type de la calotte c’t cu
f
f cu = -2,8
≤0,05 d
d
Reposant sur le sol ou f f cu = 0,14
c’t =0,44 0,05< < 0,25
sur une terrasse d d
f f
≥0,25 cu = -2,8 +0,56
d d
Reposant sur un f
cylindre de hauteur h-f ≤0,3 cu = -0,6
avec : f f d
c’t =3( ) 2 - 0,9
h− f d d f f
≥ 0,5 >0,3 cu = +0,9-5
d d d
Reposant sur un
cylindre de hauteur h-f
avec : Se reporter à 3,26-13
h− f
0p p 0,5
d
ƒ est la flèche de la calotte, h est la hauteur totale de la construction, calotte comprise.
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La ligne d’action de la résultante des forces T et U est déterminée par l’abscisse x de son point
d’intersection avec le plan de base de la calotte.
La courbe A est celle relative aux calottes reposant sur le sol ou sur une terrasse,
Pour les cônes à base circulaire ou les pyramides à base carrée reposant sur le sol ou sur une terrasse et
dont la hauteur h vérifie respectivement une des inégalités suivantes :
T = c t qr S t et U = cu qr Su
Où qr est la valeur moyenne au sens analytique de la pression dynamique ;
St est la surface du maître couple ;
Su est la surface de base.
- 64 -
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A défaut d’essais, pour les constructions en forme de voûte dont la flèche relative est comprise entre 1/4 et
1, on applique les actions extérieures suivantes :
Voûte unique :
Pour un vent normal aux génératrices : les actions déterminées par les coefficients ce donnés en
3,23-51-1 2ème alinéa (diagramme de la figure 15, catégorie V pour γ =1) ;
Pour un vent parallèle aux génératrices : une succion uniforme avec ce = -0,5 et une force
d’entraînement (cf 3,22-26-1 2ème alinéa).
Voûtes jumelées :
Pour un vent normal aux génératrices : sur la voûte au vent les actions de la voûte unique, et sur la
voûte sous le vent une succion uniforme avec ce = -0,5 ;
Pour un vent parallèle aux génératrices : une succion uniforme avec ce = -0,5 et une force
d’entraînement (cf 3,22-26-1 2ème alinéa)
Les valeurs de ct à prendre en compte pour un rapport de dimensions infini sont données dans le tableau
XV.
Tableau XV
ct
d q ≤ 0,5 1,00
5
1,13 -0,27 d q
Tubes ou fils rugueux 3 0,5< d q <1,5
d q ≥1,5 0,73
d q ≤ 0,5 1,20
0,5< d q <1,5 1,40-0,40 d q
Câbles torsadés à torons fins
d q ≥1,5
0,80
3
Dans les inégalités, d est exprimé en mètres, et q en décanewtons par mètre carré
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Soit α l’inclinaison exprimée en degrés de l’axe sur la direction du vent. Le coefficient ctα a pour
valeur :
α ≤ 15° c tα = 0
Tableau XVI
Constructions Coefficient global de traînée ct
3.26-25 DRAPEAUX
L’effort R qu’un drapeau en tissu de hauteur h et de longueur I, est susceptible d’appliquer à sa hampe, est
donné par la formule :
R = h (0,10+0,05 I)q
R est exprimé en daN,
I et h en mètre,
q en daN/m2.
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Le calcul des constructions ne diffère pas de celui des autres constructions (cf 3,22 à 3,25), mais lorsque
les risques de dégâts matériels sont faibles et surtout lorsque les risques d’accidents de personnes sont
pratiquement nuls, les pressions peuvent être réduites aux 3/4 de celles correspondant à la construction
définitive identique.
En aucun cas, conformément à 3,18-6 concernant les constructions définitives, on ne doit descendre au-
dessous d’une pression dynamique normale de :
3
q = 30 × = 22,5 daN/m2
4
Ou extrême de :
3
q = 52,5 × = 39,4 daN/m2
4
Le cas échéant, on doit tenir compte des formes diverses que peut prendre la construction au cours de son
exécution, formes qui peuvent conduire à des coefficients aérodynamiques différents de ceux de la
construction définitive.
Lorsqu’une construction :
Des coefficients aérodynamiques différents de ceux des règles pourront être admis à la suite d’essais en
soufflerie correctement conduits et interprétés.
Les ouvrages de dimensions exceptionnelles par leur hauteur ou leur portée, ou occupant une situation
inaccoutumée (cf 3.18-2) ou pouvant être soumis à de dangereux effets de sillage (cf 3,18-3) ou pouvant
être sujets à des oscillations forcées (cf 3.21-1 et 3.21-2) ou à des accélérations gênantes ou désagréables
(immeubles d’habitation ou de bureaux) n’entrent pas dans le cadre des prescriptions générales des
présentes Règles, notamment pour le calcul des actions dynamiques par la méthode simplifiée du chapitre
3.21.
La justification de leur stabilité aérodynamique et de leur comportement peut poser des problèmes qui
doivent être résolus par des méthodes scientifiques élaborées et par des méthodes scientifiques élaborées
et par essais en soufflerie simulant correctement tous les facteurs (caractéristiques aérodynamiques,
aéroélasticités, d’amortissement et, le cas échéant, d’environnement).
Il conviendra, si nécessaire, de se reporter aux publications spéciales traitant le cas de ces ouvrage et
d’adopter des marges de sécurité appropriées au risque considéré.
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ANNEXES
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ANNEXE 1
l’annexe 1 a pour but de donner une interprétation pratique du paragraphe du paragraphe 3,18-1 relatif au
niveau à partir duquel est comptée la hauteur dans le cas de constructions situées sur un terrain présentant
des dénivellations importantes.
On considère un plateau de grande étendue, de niveau moyen Z 2, dominant une plaine de niveau moyen
Z 1 ; le terrain entre les niveaux Z 1 et Z 2 a une pente moyenne p.
La différence d’altitude est Z 1 - Z 2 = z.
Le niveau Z e est le niveau conventionnel à partir duquel est comptée la hauteur H.
Fig.A-1-1
A : point fictif d’intersection de l’horizontale de niveau inférieur moyen Z 1 et de la ligne moyenne de plus
grande pente p.
B : point fictif d’intersection de l’horizontale de niveau supérieur moyen Z 2 et de la ligne moyenne de plus
de grande pente p.
C : point tel que BC = Z 2 - Z 1 = z
D : point tel que CD = 3z
Fig.A-1-2
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Avant A : Z e = Z 1
2− p
De B en C: Z e = Z 1 + z
1,7
A partir de D : Z e = Z 2
Avant A : Z e = Z 1
De A en C : Z e = Z 1
A partir de D : Z e = Z 2
De C en D : Z e est le niveau intermédiaire entre Z 1 et Z 2 obtenu par interpolation linéaire.
Fig.A-1-3
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ANNEXE 2
Des éléments d’une construction n’intervenant pas dans la vérification de la stabilité d’ensemble
au vent ;
Des éléments d’une construction intervenant dans la vérification de la stabilité d’ensemble au
vent.
Bâtiment d’habitation.
Hauteur h = 30 m.
Dimension en plan : a = 40m et b = 12m.
File de poteaux tous les 5m.
Planchers rigides tous les 3m reportant la charge du vent sur les murs pignons formant plans de
contreventement.
Cette file de poteaux, entre dans la catégorie des éléments continus de dimensions courantes pour lesquels
on peut appliquer des règles forfaitaires.
Pour chacune des dix travées, la plus grande dimension de la surface intéressant l’élément considéré est de
5m, le coefficient δ est égal à 0,87.
Fig.A-2-1
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2,121 CARACTERISTIQUES
Poutre appartenant à un bâtiment industriel situé en région Sen 02 site normal et comportant quatre travées
de portée égale respectivement à : 10m, 12m, 18m et 15m. La hauteur de la surface reportant la charge du
vent sur la poutre est de 12m (fig.A-2-2).
Fig.A-2-2
Fig.A-2-3
Fig.A-2-4
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1 12m 0,82
2 12m 0,82
3 18m 0,79
4 15m 0,81
Les coefficients et les charges par mètre à prendre en compte sont les suivants :
La détermination des moments maximaux sur les autres appuis et les autres travées se fait de la même
manière.
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2,211 CARACTERISTIQUES
Ces plans sont au nombre de trois : deux murs pignons et un mur de refend médian.
Fig.A-2-5
On admet que la surface intéressant le mur de refend médian a pour largeur 25m et pour hauteur 20m.
Le coefficient δ est constant sur toute la hauteur du bâtiment et a pour valeur 0,775.
Fig.A-2-6
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On admet que la surface intéressant un portique intermédiaire a pour largeur 5m et pour hauteur 20m.
Le coefficient δ est constant sur toute la hauteur du bâtiment et a pour valeur 0,79.
2,221 CARACTERISTIQUES
Le contreventement est assuré par un noyau central en béton armé. L’exemple de ce bâtiment est repris
dans l’annexe 7 pour la détermination des actions dynamiques.
La surface offerte au vent intéressant le noyau central a pour largeur 17 m et pour hauteur 48 m.
Le coefficient δ est constant jusqu’à la cote 30 m et égal à 0,74 ; il varie ensuite linéairement de 0,74, à
0,88 entre la cote 30 m et la cote 48 m (fig.A-2-7).
Fig. A-2-7
2,23 CHEMINEES
2,231 CARACTERISTIQUES
Hauteur h = 110 m
Diamètre à la base = 16,70 m
Diamètre au niveau 20 m = 6,80 m (constant jusqu’au sommet)
Cet exemple est repris dans l’annexe 7.
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fig.A-2-8
La surface à considérer est celle des deux tiers supérieurs du maître couple dont les dimensions sont 73 m
et 6,80 m.
Le coefficient δ varie linéairement e 0,77 à 0,90 entre la cote 37 m et la cote 50 m puis reste constant
jusqu’au sommet.
2,241 CARACTERISTIQUES
Hauteur totale = 47 m
Les poteaux au nombre de quatre sont d’une section telle que le réservoir peut être considéré
aérodynamiquement comme isolé du sol.
La cuve a la forme d’un hyperboloïde de révolution dont les diamètres à la base et au sommet ont pour
valeur respectives 18 m et 25 m (fig.A-2-9).
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fig.A-2-9
fig.A-2-10
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ANNEXE 3
L’annexe 3 donne des méthodes approchées et des formules permettant le calcul de la période propre T du
mode fondamental d’oscillation des constructions en vue de l’application de 3,21.
Les méthodes et formules proposées permettent de traiter de nombreux cas rencontrés dans la pratique.
Cependant, il convient de savoir qu’elles supposent implicitement :
Qu’il s’agit d’oscillations planes non couplées avec d’autres modes d’oscillations, c’est-à-dire
qu’il s’agit d’oscillations dans les lesquelles les diverses masses composant la structure se
déplacent parallèlement à un même plan, sans exciter de ce fait d’oscillations perpendiculaire à ce
plan ;
Que les couples d’inertie développés par la rotation des diverses masses autour d’axes horizontaux
normaux au plan de figure, sont négligés devant les autres forces d’inertie mises en jeu.
La première condition est satisfaite pour les structures présentant un plan de symétrie vertical dans la
direction où souffle le vent, mais ne l’est pas pour les constructions dissymétriques, toute oscillation
latérale produisant des oscillations de torsion d’autant plus importantes que la dissymétrie est plus
marquée.
En ce qui concerne la seconde condition le fait de négliger les inerties rotatoires n’introduit généralement
pas d’erreur systématique par défaut supérieure à 5% sur la période du mode fondamental d’oscillation des
structures élancées (1). Les périodes ainsi calculées sont donc plus courtes que les périodes réelles.
Il résulte de ce qui précède que les méthodes et formules proposées ne s’appliquent pas aux structures
industrielles de forme dissymétrique.
Les masses entrant dans la composition d’une structure peuvent présenter, vis-à-vis des oscillations :
Soit un caractère de masses réparties suivant la verticale (ex. : fût des tours, des cheminées, etc.).
Pour les applications pratiques, on est conduit à décomposer arbitrairement les éléments de ce dernier type
en tronçons fictifs, de façon à substituer aux masses réparties, difficiles à introduire dans les calculs, des
masses concentrées au niveau du centre de gravité de chaque tronçon.
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3,3 APPLICATIONS
1) Les constructions relevant des articles 3 et 4 dont, la masse est répartie sur la hauteur ou supposée
concentrée au sommet (A-3,4) ;
2) Les constructions relevant de l’article 2 dont, la masse est supposée concentrée en divers niveaux
(A-3,5).
Les cas des constructions relevant des articles 5 et 6, peuvent être ramenés à l’un des cas précédents (A-
3,4 et A-3,5).
C’est le cas en particulier d’un réservoir reposant sur un support constitué par des poteaux inclinés
entretoisés ou triangulés.
On soumet la construction à l’action d’une force horizontale unité (exprimée dans le même système
d’unités que P), agissant au niveau de la masse concentrée : soit ƒ le déplacement de cette masse.
La période Test donnée par :
Pf
T = 2π
g
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Toutes les sections horizontales sont homothétiques par rapport à un centre d’homothétie C situé sur la
verticale du centre de gravité O de la base (fig.A-3-1).
p
T = Kh2 gEI
Fig.A-3-2
a
Où le coefficient K est lu sur la courbe de la figure A-3-2 en fonction .
L
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La méthode proposée ci-dessous a été spécialement établie 4 pour permettre la détermination des périodes
de vibration des cheminées dont les sections ne sont pas homothétiques par rapport à un centre
d’homothétie, mais varient néanmoins linéairement depuis la base jusqu’au sommet, ce qui est un cas
courant dans la pratique.
h la hauteur de la cheminée
d le diamètre extérieur à la base de la cheminée
dS le diamètre extérieur au sommet de la cheminée
e l’épaisseur de la paroi résistante à la base de la cheminée
eS l’épaisseur de la paroi résistante au sommet de la cheminée
I le moment d’inertie de la section résistante de la base (compte non tenu du revêtement intérieur)
E le module d’élasticité du matériau résistant
p le poids par unité de hauteur au niveau de la section de base y compris le poids du revêtement
Fig.A-3-3
4
«Vibrations of linearly tapered beams » Discussion by R.F Rissone and Y.J. Williams. Fig.13, page 192 “Journal
of the Engineering Mechanics Division Proceedings of the American Society of civil Engineers”. Volume 88, n°
EM-5, Octobre 1962.
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-3-4
λ =e S / e µ = dS / d
En désignant par :
P' h 3 33
T = 2π Où P' = P + ph
g 3EI 140
Cette formule a été établie en appliquant la méthode approchée donnée par Rayleigh.
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ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
On peut appliquer la formule précédente au cas de réservoirs reposant sur un pylône d’inertie variable, à
condition de remplacer I par l’inertie équivalente du pylône (obtenue par la méthode d’égalisation des
flèches), dans ce cas si P’’ est le poids total du pylône, on prend
P’= P+ 33P''
140
Pour ce type de construction il n’existe pas de formules simples, mais il est toujours possible d’assimiler
le bâtiment à l’un des systèmes simples traités en A-3,3.
Une méthode de calcul due à Vianello-Stodola et les formules approchées établies par Rayleigh,
mais leur application est d’autant plus laborieuse que le bâtiment est plus haut, les étages
nombreux et différents et l’inertie variable avec la hauteur ;
Des formules forfaitaires applicables aux seuls cas de bâtiment d’habitation de forme
parallélépipédique.
Cette méthode, connue sous le nom de méthode de Vianello-Stodola, permet d’obtenir la pulsation ω
2π
(liée à la période par la relation ω = ) et la déformée de la construction par approximations
T
successives avec une précision aussi grande qu’on le désire.
3,511 PRINCIPE
La masse totale de la construction est divisée en une série de masse concernée M1, M2,…Mn.
La construction vibrant selon le mode fondamental, soit ω sa pulsion, et C sa déformée définie par ses
ordonnées X 1, X2, … Xn.
Les forces d’inertie s’exerçant sur les différentes masses à un instant donné, sont proportionnelles à
M1 ω 2 X 1, M2 ω 2 X 2,… Mn ω 2 Xn.
L’ensemble de ces forces porte le nom de charge d’inertie caractéristique. La méthode de Vianello-
Stodola est basée sur la propriété suivante : si l’on traite la charge d’inertie caractéristique comme une
charge statique, et si l’on calcule la déformée correspondante, cette déformée coïncide avec la déformée C
de la construction vibrant selon le mode fondamental. On démontre que la méthode est convergente, et
qu’elle permet, partant d’une pulsation et d’une déformée hypothétiques, d’aboutir à la pulsation et à la
déformée réelles.
- 83 -
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3,512 APPLICATION
On se donne une base de départ constituée par une pulsation hypothétique ω 0 et une déformée
hypothétique C0 définie par les ordonnées X 10 , X 20 ,... X n0 .
On en déduit en écrivant l’égalité des flèches pour la masse d’extrémité M n ( X n0 = X n1 ) , une première
approximation de la pulsation : ω 1
3,513 REMARQUES
Choix de la déformée.
En général la convergence étant rapide, il suffit de répéter l’opération une ou deux fois en partant d’une
2
H
parabole de la forme X = X n0 , H étant la cote du point considéré et h la hauteur de la construction.
h
H
On peut également partir d’une droite X = X n0 , mais la convergence est moins rapide.
h
Choix de la pulsation.
Ces formules approchées par défaut, tiennent éventuellement compte de la rotation des fondations.
3,521 FORMULE 1
- 84 -
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Soit P1, P2,…Pn, les poids supposés concentrés au centre de gravité de chaque tronçon (fig.A-3.5) pg 238.
On imagine la structure retournée de 90° dans le champ de la pesanteur.
Soit y1, y2,…yn, les flèches prises par diverses masses en supposant que les déformations restent
entièrement élastiques.
Fig.A-3-5
3,522 FORMULE 2
Elle est dite de première approximation et peut être utilisée lorsqu’une très grande précision n’est pas
nécessaire. On suppose la structure soumise à l’action d’une force horizontale unité agissant au niveau de
la dernière masse (fig.A-3-6) ; soit f1, f2, …fn, les flèches prises par les différentes masses correspondant
aux poids P1, P2, …Pn, sous l’effet de cette force unité.
Σ1n P1 f 12
La période T est donnée par : T = 2π
gf n
- 85 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-3-6
Il y a lieu de remarquer que les flèches f1 sont différentes des flèches y1 de la formule 1 ; on ne peut donc
les intervertir dans les formules. (fig.A-3-6)
Ces formules ont été établies pour l’application des règles parasismiques. Elles conduisent, dans la plupart
des cas, à des valeurs légèrement supérieures aux résultats d’essais.
Elles font intervenir certaines dimensions et les types du contreventement.
Dans ces formules :
N’étant pas homogènes, ces formules supposent que h et lx sont exprimées en mètres, T en secondes.
h h
T = 0,06
lx 2l x + h
h h
T = 0,08
lx lx + h
- 86 -
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h
T = 0,09
lx
h
T = 0,09
lx
ANNEXE 4
4,1 REMARQUE
Il est précisé que pour une direction de vent donnée, l’état intérieur considéré n’est pas un état réel,
puisque les règles d’interpolation conduisent à prendre pour chaque paroi des coefficients ne
correspondant pas au même état intérieur.
fig.A-4-1
- 87 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
La paroi ouverte a une perméabilité µ ≥ 35 , les autres parois ont des perméabilités µ ≤ 5 .
La paroi opposée à la paroi de perméabilité µ ≥ 35 fait obstacle à l’écoulement de l’air.
fig.A-4-2
fig.A-4-3
- 88 -
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fig.A-4-4
fig.A-4-5
- 89 -
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fig.A-4-6
Parmi les nombreux exemples qui peuvent se présenter, il en a été choisi trois caractéristiques ; les autres
exemples peuvent se traiter en appliquant les mêmes principes. Dans les exemples qui suivent, le
coefficient γ est pris égal à 1 quelle que soit la direction du vent, et les perméabilités des parois
partiellement ouvertes sont prises égales à 15 et 25%.
Ce cas étant intermédiaire entre les actions intérieures de même signe déterminées selon 4,21 et 4,22, on
interpole pour chaque direction du vent entre les actions intérieures de même signes déterminés selon 4,21
et 4,22.
- 90 -
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- 91 -
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Ce cas est intermédiaire entre le cas 4,22 et le cas 4,23. On procède de la même façon qu’au paragraphe
4,32.
- 92 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
4,34 EXEMPLE 3 : la paroi opposée à la paroi partiellement ouverte de perméabilité 15, est partiellement
ouverte et a une perméabilité de 25.
- 93 -
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ANNEXE 5
QUADRANGULAIRE
Les règles dont l’application a permis la détermination des actions sur chaque paroi sont indiquées en
référence et à la fin de chaque exemple on fait ressortir les actions résultantes unitaires qui, en définitive,
sont seules à retenir pour le calcul des parois.
Quelques exemples sont traités de façon complète ; pour d’autres on s’est borné à indiquer les actions
intérieures, les actions extérieures et les actions résultantes unitaires à retenir, laissant à l’ingénieur le soin
de trouver les diverses combinaisons qui ont conduit à ces valeurs. Dans de nombreux cas, on considère le
vent soufflant normalement sur une paroi verticale, puis sur l’autre ; et dans le cas de constructions ayant
deux parois opposées ouvertes, on considère également le vent soufflant obliquement par rapport aux
parois.
5,2 CONSTRUCTIONS COMPORTANT DES PAROIS OUVERTES (reposant sur le sol et de rapports
de dimensions inférieurs à 2,5) :
- 94 -
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Dimensions :
Vent sur Sa
γ 0= 1 cf 3,22-22 diagramme fig.4
Vent sur Sb
- 95 -
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Fig. A-5-1
- 96 -
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Fig.A-5-2
Dimensions
a = 1,25 b λa = 4
h = 4a = 5b λb = 5
b
α = 30° = 0,8
a
f
= 0,058p 0,5
f =b 1 h
2 3
Coefficient γ 0
- 97 -
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Fig.A-5-3
- 98 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-5-4
Dimensions :
a =4b λa = 0,4
h = 1,6b λb = 1,6
b
α = 30° = 0,25
a
f
= 0,181p 0,5
f =b 1 h
2 3
Coefficient γ 0
- 99 -
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Pour le vent normal à la face Sb, la dépression de – 0,18 est ramenée à – 0,20 (cf 3,22-24)
Versants de toiture :
- 100 -
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Dimensions :
a =2b λa = 0,5
h=b λb = 1
b
f = 0,125b = 0,5
a
f 2
α à la naissance de la voûte = 26°30’ = 0,125 p
h 3
1 f 1
p = 0,125 p
10 b 2
Coefficient γ 0
Vent sur Sa
γ 0 =1,00 cf 3,22-22 diagramme fig.4
Vent sur Sb
- 101 -
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1 − 0,80 − 1,04
− 1,06 = −0,99
2 2
Dimensions :
a =2b λa = 0,5
h=b λb = 1
b
f = 0,5b = 0,5
a
1 f 2
α à la naissance de la voûte = 90° p = 0,5 p
10 h 3
Coefficient γ 0
Vent sur Sa
γ 0= 1,00 cf 3,22-22 diagramme fig.4
Vent sur Sb
- 102 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Dimensions :
8
a= b λa = 0,19 < 0,5
3
h = 0,5b λb = 0,50 <1
b
α 1 = 60° = 0,375
a
f
α 2 = 30° = 0,29 < 0,5
h
3
f =b
12
Coefficient γ 0
- 103 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Pour le vent normal à Sa et S’b, la dépression intérieure de – 0,18 est ramenée à – 0,20 (cf 3,22-24)
Fig. A-5-11
- 104 -
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Fig. A-5-12
Fig. A-5-13
Dimensions :
8b
a= λa = 0,19 < 0,5
3
h = 0,5b λb = 0,50 < 1
b
α 1 = 60° = 0,375
a
α 2 = 30°
3 f
f =b = 0,29 < 0,5
12 h
Coefficient γ 0
Pour le vent normal à Sb, la dépression intérieure de -0,18 est ramenée à -0,20 (cf 3,22-24)
- 106 -
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Fig.A-5-14
- 107 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-6-15 Fig.A-6-16
- 108 -
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Dimensions
Coefficient γ 0
Fig.A-5-17 Fig.A-5-18
- 109 -
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Fig.A-5-19
Sa : succion c = -0,80
Pression c = + 1,10
Sb : succion c = -0,80
Pression c = +1,02
Versants paraboliques : succion c = - 0,80 pour la totalité du versant intermédiaire et les parties basses du
premier et du dernier versant.
c = variant de – 0,80 à – 0,86 pour la partie haute du premier et du dernier
versant (- 0,80 correspondant au point de dépression :-0,42)
- 110 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Dimensions
a = 6b λa = 0,166 <1
h=b λb = 1,0 < 2,5
b
e = 0,5h = 0,166
a
ae
=3
h2
Coefficient γe
Vent sur Sa γ e = 1,07
Cf 3,22-32-2
Vent sur Sb γ e = 0,85
Pour le vent normal à Sb, la dépression de – 0,18 est ramenée à – 0,20 (cf 3,22-24)
- 111 -
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Fig.A-5-20 Fig.A-5-21
Coefficient γ 0 = 1,00
- 112 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Paroi AB
Pression c = + 1,10
Succion c = - 0,80
Versant BC
Pression c = + 1,30 Pression c = + 1,30
Exemple 3 Pression c = + 0,14
Succion c = - 1,30 Succion c = - 1,30
Succion c = - 1,32
Versant CD
Succion c = - 1,16
- 113 -
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Fig.A-5-22
- 114 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-5-23
- 115 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-5-24
7
Dimensions : a = b
3
α = 30°
Coefficient γ 0
- 116 -
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Actions extérieures :
- 117 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
fig.A-5 -26
Le courant d’air traverse la construction et ne produit aucune action sur les parois verticales existantes ;
par contre il a un effet d’entraînement sur la toiture alors assimilée à une toiture isolées (annexe 6).
fig.A-5-27
- 118 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Son action, pour des inclinaisons variant de 0° à 90°, est retenue lorsqu’elle est supérieure à celle d’un
vent perpendiculaire (§1).
Façade au vent : l’action exercée par un vent d’inclinaison variable reste inférieure ou égale à
celle d’un vent perpendiculaire ; elle n’est pas prise en considération.
Façade sous le vent : le vent peut attaquer la face inférieure sous un angle variable produisant
ainsi une surpression inférieure variant de + 0,80 à 0 pour un angle d’attaque variant de 65° à 25°
(3,22-24-3 ), la succion extérieure restant égale à – 0,50. La succion résultante à retenir pour les
façades verticales est donc (comme indiqué par la figure A-5-27) l’enveloppe des efforts
maximaux pour des vents inclinés de façon symétrique par rapport aux axes de la construction.
Versants de toiture : l’action du vent peut s’assimiler à l’action d’un vent oblique sur une toiture
a
isolée (cf 3,24-33-3 2ème alinéa) soit ci = +0,50 sur toute la surface de la toiture h f
2
Coefficient γ 0 = 1,00
- 119 -
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Fig.A-5-28
Fig.A-5-29
- 120 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Toiture : ce sont les plus défavorables soit des actions résultantes unitaires
déterminées à l’aide des actions extérieures et intérieures définies ci-dessus, soit des actions relatives aux
toitures isolées (annexes 6 et cf 3,24-33-3 1er et 2ème alinéas)
Coefficient γ 0=1,00
Les actions résultantes unitaires à retenir découlent de l’application des règles suivantes :
Le versant de gauche est sous le vent et le versant de droite est calculé comme s’il était au vent, sans la
réduction de 25% indiquée en 3,22-23-1 C), car il ne s’agit pas là d’une toiture multiple.
Toiture considérée comme une toiture isolée : cf 3,24-33-3 1er alinéa.
Fig.A-5-30
- 121 -
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1) Dimensions :
a = 2b λa =0,75
h = 1,5 b λb = 1,5
α = 30°
b
f =b 1 = 0,5
2 3 a
2) Coefficient γ 0
Vent sur Sa
γ 0= 1,00 cf 3,22-22 diagramme fig.4
Vent sur Sb
Il est bon de se reporter à l’annexe 4 qui est une application de 3,22-24-4, avant d’aborder le calcul ci-
dessous.
Paroi partiellement Parois fermées AD Versants de toiture
Direction du vent Paroi fermée CD
ouverte AB et BC -(pignons) EF et FG
ci=
Paroi partiellement 25 − 5
ci = - 0,30 +0,30+0,50 =+ ci = + 0,63 ci = + 0,63
ouverte AB au vent 35 − 5
0,63
Paroi partiellement 20
ouverte AB sous le ci = - 0,30 – 0,20 =
vent et normale au
ci = + 0,30 30 ci = - 0,43 ci = - 0,43
vent -0,43
Paroi partiellement
ouverte AB sous le
vent et parallèle au
ci = + 0,30 ci = - 0,43 ci = - 0,43 ci = - 0,43
vent
- 122 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Les actions résultantes unitaires sont données pour chaque direction de vent normale aux parois par les
figures A-6-5-31, 32 et 33
c = + 0,13
Pression …………. c = +1,10 c = +1,23
pas de pression
Succion ……………
c = - 0,80 c = -1,13 c = -1,08 c = - 0,93
Fig.A-5-31
- 123 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-5-32
Fig.A-5-33
- Dimensions :
a = 2b λa =0,75
h = 1,5 b λb = 1,5
α = 30°
b
f =b 1 = 0,5
2 3 a
- 124 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-5-34
- Coefficient γ 0
Vent sur Sa
γ 0 = 1,00 cf 3,22-22 diagramme fig.4
Vent sur Sb
On étudie successivement l’action d’un vent normal aux parois verticales puis d’un vent oblique.
- Actions extérieures :
- 125 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Les actions résultantes unitaires sont données pour chaque direction de vent normale aux parois par les
figures A-5-35, 36 et 37
- 126 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
c = - 1,00
Succion ………. c = - 1,05 c = - 0,80 c = - 1,05 c = - 0,85
Lorsqu’il existe une paroi ouverte, il faut examiner l’action d’un vent oblique (cf 3,22-24-3 B) sur la face
intérieure des parois fermées ; cette action se traduit par des surpression ci = 0,02 α – 0,5 qui sont
supérieures à la surpression déterminées selon 3,22-24-4, qui dans le cas particulier envisagé a pour valeur
ci = + 0,55.
La répartition des surpressions ainsi produites dépend essentiellement de l’emplacement et des dimensions
- 127 -
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Fig.A-5-38
- Dimensions :
Fig.A-5-39
a = 2b λa =0,75
h = 1,5 b λb = 1,5
α = 30°
- 128 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
b
f =b 1 = 0,5
2 3 a
- Coefficient γ 0
Vent sur Sa
γ 0= 1,00 cf 3,22-22 diagramme fig.4
Vent sur Sb
On étudie successivement l’action d’un vent normal aux parois verticales puis d’un vent oblique.
Actions extérieures :
Paroi AB de Paroi CD de
perméabilité perméabilité Parois fermées Versants de toiture
Direction du vent
BC et AD EF FG
µ = 15 µ ’= 25
ce = - 0,45
Paroi CD µ ’= 25
ce = - 0,50 ce = - 0,80 ce = - 0,50 ce = - 0,30
au vent
Paroi au vent
Parois ce = + 0,80
partiellement
ce = - 0,50 ce = - 0,50 paroi sous le vent ce = - 0,50
ouvertes parallèle ce = - 0,50
au vent ce = - 0,50
- 129 -
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ci =
Paroi AB ci = -0,30 -
15 − 5 35 − 25
( µ = 15) 35 − 15 25−5 +0,30+0,50 ci = -0,30 ci = -0,30
0,20 = -0,39 35 − 5 35 − 5
au vent 35 − 5 35−5
= +0,36
Paroi CD ci = ci = -0,30-
( µ ’= 25) 35 − 15 25−5 15 − 5 35 − 25 ci = +0,30 ci = +0,30
+0,30+0,50 0,20 = -0,32
au vent 35 − 5 35−5 35 − 5 35 − 5
= +0,52
ci = -0,30-
15 − 5
0,20 -
Parois 35 − 5
partiellement 35 − 15
ouvertes ci = -0,30 ci = +0,30 0,20 ci = -0,46
parallèles au 35 − 5
vent 35 − 15
35 − 5
ci = -0,46
Les actions résultantes unitaires sont données pour chaque direction de vent aux parois par les figures
A-5-40, 41 et 42.
- 130 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Paroi AB de Paroi CD de
perméabilité µ = perméabilité µ ’= Parois fermées BC Versants de toiture
et AD EF FG
15 25
Pas de pression
Pression c = +1,19 c = +1,12 c = +1,26
c = - 0,75
Succion c = - 1,02 c = - 0,86 c = -0,80 c = - 0,60
Il peut être nécessaire d’examiner l’action d’un vent oblique ; ceci dépend uniquement de la répartition
des ouvertures et de leurs dimensions.
On procède alors comme indiqué à l’annexe 5,22
- 131 -
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ANNEXE 6
6,1 TABLEAU
Le tableau ci-après définit quatre cas particuliers les directions de vent pour lesquelles l’utilisateur est
amené à appliquer les règles relatives aux toitures isolées pour chaque cas les règles à appliquer.
Force d’entraînement :
Vent parallèle au faîtage
Faîtage de la toiture Cf 3,24-12
parallèle aux façades non
ouvertes Surpression sur les faces
Deux façades opposées Vent oblique (pour
intérieures : Cf 3,24-33-3
sont ouvertes chaque extrémité)
2ème alinéa
Faîtage de la toiture
perpendiculaire aux
Vent normal au faîtage Cf 3,24-33-3 1er alinéa
façades non ouvertes
Force d’entraînement : Cf
Vent parallèle au faîtage
Faîtage parallèle à la 3,24-12
façade fermée
Surpression sur les faces
Vent oblique (pour
intérieures : Cf 3,24-33-3
chaque extrémité)
2ème alinéa
- 132 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
ANNEXE 7
Conformément au chapitre 3,21 les actions dynamiques exercées par le vent comportent :
Pour les constructions prismatiques à base quadrangulaire (cf 3,22-26) et pour les constructions ajourées et
les constructions en treillis (cf 3,25-12), les actions d’ensemble déterminées pour une pression normale et
une pression extrême sont susceptibles de l’application de 3,21-1 relative aux actions parallèles à la
direction du vent.
Pour les constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire (cf 3,23-8), les actions
d’ensemble sont susceptibles de l’application du chapitre 3,21 qui comporte :
6) La prise en compte des actions dynamiques parallèles à la direction du vent pour des
pressions égales aux pressions normale et extrême ;
La prise en compte des actions dynamiques dans le sens du vent se fait par la multiplication des actions
statiques du vent servant au calcul de la stabilité
9) Par une expression fonction de β et ө défini en 3,21-12 pour les surcharges extrêmes.
Pour la prise en compte de l’action des tourbillons de Bénard Karman 5, on admet que la
construction est soumise à une force de dérive périodique perpendiculaire à la direction du vent et de
répartition triangulaire, et dont l’action est assimilée à celle d’une force statique.
5
Un paramètre de l’écoulement d’un fluide autour d’un cylindre est le nombre de Reynolds de ce cylindre Re =
Vd
(v étant la viscosité cinématique du fluide) et par conséquent la vitesse V d’écoulement du fluide.
v
En régime laminaire pour des nombres de Reynolds très petits, il y a parfaite symétrie entre l’arrière et l’avant du
cylindre.
- 133 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Sa valeur maximale est donnée à chaque niveau par une expression de la forme :
H
L= δC I β ' q cr d
h
La théorie de Karman montre que la période des tourbillons est donnée par :
d
Tk =
SV
V étant la vitesse du fluide
d la largeur du maître couple
S un nombre dit nombre de Strouhal, fonction de la rugosité des surfaces, de la forme de la construction et
de la viscosité du fluide.
T étant la période de vibration propre de la construction, il y a résonance lorsque T = Tk , et par suite :
d
Vcr =
ST
Lorsque le nombre de Reynolds augmente, la couche limite arrière s’épaissit, et si le nombre de Reynolds augmente
encore, un décollement se forme et donne naissance à deux tourbillons symétriques stationnaires dont le volume
augmente quand Re augmente.
Si de nouveau le nombre de Reynolds croit au-delà d’une certaine valeur, les tourbillons se détachent alternativement
et périodiquement. Ils sont emportés par le courant et il se forme alors deux files de tourbillons alternés dits
« Bénard-karmant ».
D’après les théories les plus couramment admises, il ya résonance lorsque la période des tourbillons de Bénard-
Karman coïncide avec la période propre du cylindre. Ce dernier oscille alors perpendiculairement à la direction du
vent.
Un moyen d’éviter la résonance est d’éviter la formation des tourbillons de Bénard-Karman en augmentant la
rugosité du cylindre. Pour une rugosité suffisamment grande, les tourbillons se formaient pour une vitesse qui en
pratique n’est jamais atteinte.
- 134 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Le nombre de Strouhal varie pour les cylindres entre 0,18 et 0,27 [la valeur S = 0,20 est conseillée pour les
cylindres rugueux (catégorie V)] et pour les prismes à base carré entre 0,25 et 0,30.
Dans le cas des cheminées, d n’est en général pas constant. Suivant la précision recherchée dans les
calculs, on peut :
10) Soit prendre une valeur moyenne de d et déterminer ainsi une vitesse critique Vcr pour
tout le cylindre ;
11) Soit procéder par tronçon et pour chaque tronçon déterminer une vitesse critique Vcr.
Pour simplifier les calculs il est admis de tenir compte de l’effet des dimensions en prenant pour δ la
valeur moyenne 0,8.
La force de trainée uniformément répartie due à l’action d’un vent de vitesse Ver a pour valeur à
chaque niveau :
- 135 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
T = δ ct β qcrd
La force à prendre en compte à chaque niveau est la somme géométrique de la force dérivée et de la
trainée dues à la vitesse critique :
2 2
F = L +T
Le bâtiment à densité normale de parois supposé sous une pression normale de 70 daN/m2 à 10 m du sol,
et sur site normal.
H = 48m
a = b = 17m
Structure en béton armé
Toiture-terrasse
Les valeurs τ sont celles lues sur l’échelle fig. 3 en fonction du niveau H.
Les valeurs de δ sont celles déterminées dans l’annexe 2 (A-2,222) fig. A-2-7
- 136 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Cette vitesse étant supérieure à 25m/s, il est inutile de faire un calcul à la résonance.
110 2
λ= = 14,30 (cf 3,23 −13)
16,7 + 6,8
× 20 + 6,8 × 90
2
γ = 1,215
ct = 0,55×1,215 = 0,67 (cf 3,23-3)
Actions
Actions
H d qHn dynamiques
δ τ β statiques
m m daN/m2 Tdn −
Tsn−daN/m
daN/m
766
110 6,80 131,8 0,90 0,233 1,419 540
756
100 6,80 129,1 0,90 0,240 1,432 528
747
90 6,80 126,0 0,90 0,250 1,450 515
735
80 6,80 122,5 0,90 0,260 1,468 501
723
70 6,80 118,5 0,90 0,272 1,490 485
704
60 6,80 113,7 0,90 0,285 1,513 465
681
50 6,80 108,2 0,90 0,300 1,540 442
578
40 6,80 101,5 0,80 0,315 1,567 369
473
30 6,80 93,3 0,70 0,330 1,594 297
428
20 6,80 83,1 0,70 0,345 1,621 264
634
10 11,75 70 0,70 0,360 1,648 385
676
0 16,70 52,5 0,70 0,360 1,648 410
- 138 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
θ Étant à 1(cf 3,21-11) les actions statiques et dynamiques extrêmes se déduisent des actions statiques et
dynamiques normales en les multipliant par 1,75.
Actions dynamiques
H Actions statiques
Tde − daN/m
m Tse − daN/m
1341
110 945
1323
100 924
1307
90 901
1286
80 877
1265
70 849
1232
60 814
1192
50 774
1012
40 646
828
30 518
749
20 462
1110
10 674
1183
0 718
Vcr = d où d = 6,80m
ST
S = 0,20
T = 2,5 s
Vcr = 13,6m/s
Force de dérive
0,5
Lcr = q cr d H où ∆ = 0,30
∆ h
2
13,6
q cr = =11,4daN/m2
16,3
h = 110m
- 139 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Lcr
H d
daN/m
m m
6,80 129
110
6,80 118
100
6,80 106
90
6,80 94
80
6,80 82
70
6,80 70
60
6,80 59
50
6,80 47
40
6,80 35
30
6,80 24
20
11,75 24
10
16,70 0
0
Force de traînée
H d Tcr
δ β
m m daN/m
Les efforts du vent, force de dérive et traînée, sous la pression critique (A-7,522) étant nettement
inférieurs aux efforts du vent sous la pression normale, il est inutile de poursuivre le présent calcul.
Ce sont les actions parallèles à la direction du vent (A-7,521) qui sont à retenir.
- 140 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
h = 68,30m
d à la base = 5,70
d au niveau 26,80 = 3,45m (constant jusqu’au sommet)
68,3 2
λ= = 17,5 γ =1,237
26,8
3,45 × 41,5 + 9,15 ×
2
ct = 0,55 × 1,237 = 0,68 (cf 3,23-3)
Les valeurs de τ sont celles lues sur l’échelle fig. 2 en fonction du niveau H.
δ Est déterminé en fonction de la dimension 68,3 et des cotes 68,3m et 0m (cf 3,18-4 2ème alinéa)
Actions Actions
H d q Hn
δ statiques τ β =1+1,25 τ dynamiques
m m daN/m2
Tsn daN/m Tdn daN/m
- 141 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
θ Étant égal à 1(cf 3,21-11), les actions statiques et dynamiques extrêmes se déduisent des actions
statiques et dynamiques normales en les multipliant par 1,75.
Action statique au niveau H : Tse = 1,75 Tsn
Action dynamique au niveau H : Tde = 1,75 Tdn
Force de dérive
0,5 H
Lcr = q cr d où ∆ = 0,10
∆ h
2
19,2
q cr = = 22,6 daN/m2
16,3
Lcr =1,654 dH
- 142 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
H d Lcr
m m daN/m
68,3
3,45 390
58
3,45 331
48
3,45 274
38
3,45 217
26,8
3,45 153
17
4,27 120
10
4,86 80
0
4,70 0
Force de traînée
Tcr = δ ct β d q cr
Où δ , ct, β et d ont les valeurs définies en A-7,531 et A-7,532-1, et qcr = 22,6 daN/m2
H
m
δ β d
m
Tcr
daN/m
- 143 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
68,3
390 64 395
58
331 65 337
48
274 64 281
38
217 59 225
26,8
153 54 162
17
120 68 138
10
80 78 112
0
0 92 92
On retient dans chaque calcul la plus défavorable des actions Fcr ou Tdn (actions dynamiques normales
parallèles à la direction du vent A-7,532-1) mais on ne les combine pas.
- 144 -
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ANNEXE 8
ACTIONS EXERCEES PAR LE VENT SUR LES ELEMENTS PLANS DES CONSTRUCTIONS
EN TREILLIS
En dehors de la méthode globale définie par 3,25-13-2 B, l’action du vent agissant perpendiculairement au
plan moyen d’une poutre en treillis peut s’obtenir en faisant la somme des efforts appliqués à toutes les
barres (profilés ou tubes) constitutives du treillis. L’annexe 8 permet la détermination de ces efforts et
également la détermination de l’action du vent sur un élément n’appartement pas à un ensemble.
Il est égal au rapport de la longueur l à la largeur eα du maître couple pour la direction du vent
l
considérée : λ = . Dans le cas de barres constituant un treillis, la longueur l est pour chaque pièce la
eα
distance de centre à centre de ses nœuds.
fig.A-8-1
6
D’après M. Vandeperre, la subdivision des membrures inférieures ou supérieures en tronçons allant à nœud du
treillis principal est bassé sur le fait que les pièces qui aboutissent à ces endroits (montant ou diagonales) ont en
général des dimensions assez importantes, et que dès lors la veine fluide frappant les membrures s’y trouve
réellement coupée et pertubée, permettant des fuites latérales. Si les barres qui viennent se raccorder à la membrure
sont de dimension plus faible, elles n’ont pas le même effet de coupure de la veine fluide, c’est pourquoi il n’est pas
tenu compte, dans la subdivision des membrures, des nœuds appartenant à un treillis de deuxième ou troisième ordre.
- 145 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Le rapport de dimensions d’une barre comprise entre deux parois, ou entre le sol et une paroi a une valeur
infinie. C’est le cas d’un poteau compris entre deux planchers ou entre le sol et un plancher.
L’effort résultant F est la somme de deux effort dirigés suivant deux directions normales entre elles :
Fig. A-8-2
Ces efforts ont pour expression F= cqel où c prend les valeurs, CX, CY, CN, et CT données par le tableau ci-
après (toujours applicables au maître couple et quelle que soit l’orientation du vent) 7 pour différentes
valeurs de α (angle de la direction du vent avec la direction de l’élément définie dans le tableau) et pour
λ ≤ 5 (barre éloignée du sol ou d’une paroi) ou pour λ ≤ 2,5 (élément aboutissant au sol ou à une paroi)
Nota : pour tous les profilés à l’exception de la cornière à ailes égales, pour α = 0, la direction N est
confondue avec la direction du vent X.
7
Pour une direction déterminée du vent il est donc employé deux maîtres couples suivant qu’il s’agit de déterminer
le rapport de dimension λ ou les forces F
- 146 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
NB :
- 147 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Dans le tableau, les figures citées A-9-3 à A-9-15 sont ici à interpréter comme A-8-3 à A-8-15.
En ce qui concerne les plats et les carrés, ces valeurs s’appliquent uniquement aux profilés et ne peuvent
en aucun cas être étendues à des constructions présentant la même forme.
Les coefficients lus sur le tableau sont applicables au maître couple e l, quelle que soit la direction du
vent :
Pour les profilés éloignés du sol ou d’une paroi lorsque λ ≤5 (A-8,3)
Pour les profilés aboutissant au sol ou à une paroi lorsque λ ≤ 2,5 (A-8,3)
L’action du vent est donnée par : F = c q e l
Pour λ ≤ 5 (profilés éloignés du sol ou d’une paroi) ou à 2,5 (profilés aboutissant au sol ou à une paroi),
les coefficients lus sur le tableau précédent sont multipliés par le coefficient γ déterminé sur l’échelle
fonctionnelle (fig.A-8-16) en fonction du rapport λ = l .
ex
fig.A-8-16
- 148 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
On fait, pour toutes les barres, la somme des projections des efforts dans chaque direction.
ANNEXE 9
Fig.A-9-1
- 149 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
ANNEXE 10
L’annexe 10 est une application de 3,22-26 à des cas pratiques. Elle groupe des exemples de
détermination des actions d’ensemble sur quelques types de constructions, et dans chacun d’eux définit
pour chaque direction du vent l’action de renversement parallèle à la direction du vent et l’action de
soulèvement dirigée suivant la verticale ascendante.
Les exemples donnés ne tiennent compte que des dimensions relatives de la construction. Certains sont
repris de l’annexe 5 et pour ceux-ci les paragraphes correspondants de l’annexe 5 sont rappelés.
Les règles dont l’application permet la détermination de l’action d’ensemble sont indiquées en référence.
La prise en compte des actions dynamiques 3,21 n’est envisagée pour aucun des exemples traités.
On désigne par q12 la pression moyenne équivalente entre le niveau 1 et le niveau 2, c'est-à-dire
∫
2
1 qHd H
; c’est ainsi que la pression moyenne équivalente entre le niveau du sol et le sommet de la
H 2 −H 1
toiture est désignée par q 0h . La pression dynamique au niveau H est désignée par q H .
La position de la force de soulèvement dépend de la forme de la couverture : elle est déterminée dans de
nombreux exemple. Par contre, la position de la force de renversement dépendant à la fois de la
construction et de la répartition des pressions dynamique entre le niveau du sol et le sommet de la toiture,
n’est pas déterminée.
Cette construction est du type bloc unique à toiture unique (cf 3,22-26-1).
Les actions intérieures s’annulent sur les parois verticales et ne sont à retenir que sur la toiture pour la
détermination des actions de soulèvement.
10,11 CARACTERISTIQUES
a=2b λa = 0,75
h = 1,5 b λb = 1,5
b
= 0,5
a
Coefficient γ 0 = 1
- 150 -
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Fig.A-10-1
Coefficient γ 0 = 1
Fig.A-10-2
Pour chacune des deux directions de vent il n’y a pas de force d’entraînement à envisager.
- 151 -
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10,21 CARACTERISTIQUES
a=5b λa = 0,2
h=b λb = 1
b
α = 30° = 0,2
a
ƒ = 0,29 b
Fig.A-10-3
Coefficient γ 0 = 1
Action de renversement :
- 152 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Action de soulèvement :
b
U = − (0,75 + 0,60) a q hh− f = − 0,675 a b q hh− f
2
Fig.A-10-4
Coefficient γ 0 = 0,85
Action de renversement :
10,3 Construction à base rectangulaire dont une face est entièrement ouverte — Toiture à versants
- 153 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
10,31 CARACTERISTIQUES
a=3b λa = 0,5
h = 1,5 b λb = 1,5
b
α = 30° = 0,33
a
ƒ = 0,29 b
Coefficient γ 0 = 1
Action de renversement :
Action de soulèvement :
Fig.A-10-5
b
U = - (1,25 + 1,10) a q hh− f = − 1,175 a b q hh− f
2
Cette force est appliquée à 0,484 b de la face sous le vent (face fermée).
- 154 -
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Action de renversement :
T = T1 + T2
T1= 1,573 a b q 0h − f
T2 = 0,043 a b q hh− f
Action de soulèvement
Fig.A-10-6
Fig.A-10-7
Coefficient γ 0 = 1
La seule force à retenir est une force de renversement sur le pignon :
- 155 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
T = 1,3 Sb q 0h
On reprend l’exemple traité en A-6,116. Les actions intérieures sont à prendre en compte sur la toiture.
Cette construction est du type bloc unique à toiture multiple (cf 3,22-26-2).
10,41 CARACTERISTIQUES
8
a= b λa = 0,19
3
h = 0,5 b λb = 0,50
b
α 1 = 60° = 0,375
a
α 2 = 30°
ƒ = 0,145 b
Coefficient γ 0 = 0,85
Pour le calcul de T2 , les actions intérieures sur le premier et sur le dernier versant s’annulent :
- 156 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Elle est la somme de la composante U1 des actions extérieures sur le premier et le dernier versant, et de la
composante U2 des actions intérieures (surpression ou dépression) et peut prendre deux valeurs :
Fig.A-10-8 a
Fig. A-10-8 b
a a
U1 = 0,48 sin 2 30° − 0,28 cos 2 30° b q hh− f = − 0,03 b2 q hh− f
8 8
( a
)
U’2 = − 0,42 sin 2 30° + cos 2 30° × 8 b q hh− f = − 1,12 b2 q hh− f
8
b
U’’2 = + 0,20 × 8 b q hh− f = 0,533 b2 q hh− f
3
D’où : U’= −1,150 b2 q hh− f
Et U’’= + 0,503 b2 q hh− f
- 157 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-10-9 a
Fig.A-10-9 b
T= T1 (sur les faces verticales) + T2 (sur le premier et le dernier versant) + T3 (force d’entraînement).
D’où :
T = 0,390 b2 q 0h − f + 0,043 b2 q hh− f + 0,117 b2 qh
Coefficient γ 0 = 1
Fig.A-10-10
Cette construction est du type blocs accolés à toiture unique (cf 3,22-26-3).
Les actions intérieures ne sont à retenir sur la toiture que pour la détermination des actions de
soulèvement.
10,51 CARACTERISTIQUES
La construction est constituée de quatre blocs identiques à celui considéré dans l’exemple A-6,111.
a=8b λa = 0,9
- 159 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
h = 1,5 b λb = 1,5
b
α = 30° = 0,125
a
ƒ= 0,29 b
Fig.A-10-11
Coefficient γ 0 = 1 (fig.A-10-11)
1) Action de renversement
- 160 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
= 0,086 b2 q hh− f
2) Action de soulèvement
Cette force n’est pas centrée ; elle est appliquée à 0,472 b de la face sous le vent.
Fig.A-10-12
1) Action de renversement
T = T1 (sur le pignon au vent) + T2 (sur le pignon sous le vent) + T3 (force d’entraînement sur
toiture).
Soit :
Sur le bloc extrême au vent :
T2 + T3 où
T3 = 0,30 Sb q 0h
- 161 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
b
T3 = 0,01(a – 4 h) qh (toiture à surface plane)
cos α
f
= 0,023 b2 qh applicable au niveau h −
2
2) Action de soulèvement
Le vent est supposé souffler normalement au plan des joints, et parallèlement aux génératrices.
Les actions à prendre en compte sur chacun des blocs sont égales à celles déterminées en 10,522 sur le
bloc extrême au vent, soit :
Les blocs intermédiaires sont vérifiés séparément pour les actions suivantes :
6
T = + 1,3 Sb q0h × = 0,78 Sb q 0h
10
Vent parallèle au plan des joints Vent normal au plan des joints
- 162 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
− 1,35b 2 q hh− f à
[
± 3,146b q 2 h− f
0 + 0,086b q
2 h
h− f ] 0,472 b de la face ± 0,80S b q 0h − 1,40b 2 q hh− f
sous le vent
Cette construction est du type blocs accolés à toiture multiple (cf 3,22-26-4).
Les actions intérieures sont à retenir sur la toiture pour la détermination des actions de soulèvement et de
renversement.
10,61 CARACTERISTIQUES
La construction est constituée de trois blocs identiques à celui considéré dans l’exemple A-10,4.
a=8b λ a = 0,06
h = 0,5 b λb = 0,50
b
α 1 = 60° = 0,125
a
α 2 = 30°
ƒ = 0,145 b
Les blocs sont désignés par les lettres A B et C, le bloc A étant le bloc au vent, lorsque le vent frappe le
versant incliné de 60°.
- 163 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Fig.A-10-14 a et Fig.A-10-14 b
Le vent est normal au plan des joints. Le bloc au vent est le bloc A.
Coefficient γ 0 = 0,85
1) Action de renversement
Bloc A
T = T1 (sur le pignon au vent) + T3 (sur le premier versant) + T5 (force d’entraînement sur les toitures
du premier bloc)
T1 = 0,284 b2 q0h − f (A-10,42)
- 164 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
T3 = 0,069 b2 q hh− f
31 2
T5 = 0,08 × b qh = 0,207 b2 qh
12
Bloc B
Bloc C
T = T2 (sur le pignon sous le vent) + T4 (sur le dernier versant) + T7 (force d’entraînement sur
les toitures du dernier bloc)
T2 = 0,106 b2 q 0h − f
T4 = 0,041 b2 q hh− f
29 2
T7 = 0,08 × b qh = 0,193 b2 qh
12
2) Action de soulèvement
Bloc A
Bloc B
Bloc C
Bloc A
- 165 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Bloc B
Comme en A-10,612, le vent est normal au plan des joints. Le bloc au vent est le bloc C.
1) Action de renversement
Bloc C
T = T1 (sur le pignon au vent) + T3 (sur le premier versant) + T5 (force d’entraînement sur les toitures
du premier bloc) (fig.A-10-9)
T1 = 0,284 b2 q0h − f
T3 = 0
29 2
T5 = 0,05 × b qh
12
Bloc B
Bloc A
T = T2 (sur le pignon sous le vent) + T4 (sur le dernier versant) + T7 (force d’entraînement sur les
toitures du dernier bloc)
T2 = 0,106 b2 q0h − f
T4 = 0,043 b2 q hh− f
31 2
T7 = 0,05 × b qh = 0,129 b2 qh
12
2) Action de soulèvement
- 166 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Bloc C
U’1 = − 1,12 b2 q hh− f
Bloc B
U’2 = − 1,12 b2 q hh− f
Bloc A
U’3 = − 0,025 b2 q hh− f − 1,12 b2 q hh− f = −1,145 b2 q hh− f
Bloc C
U’’1 = + 0,53 b2 q hh− f
Bloc B
U’’2 = + 0,53 b2 q hh− f
Bloc A
U’’3 = − 0,025 b2 q hh− f + 0,53 b2 q hh− f
= + 0,505 b2 q hh− f
Coefficient γ 0 = 1
Action de renversement
T (sur les pignons) = 1,3 S ' a q 0h
S’a = surface des pignons de chacun des blocs.
Action de soulèvement
U = − 0,80 a’ b q hh− f = − 2,13 b2 q hh− f
Le vent est supposé souffler perpendiculairement au plan des joints et aux génératrices. Les actions à
prendre en compte sur chacun des blocs sont égales à celles déterminées sur le bloc extrême au vent en
10,621 et 10,622, soit :
- 167 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
Pour chaque direction de vent, on retient les actions les plus défavorables, dont les valeurs relatives
dépendent parfois de la valeur des dimensions de la construction.
Le tableau ci-dessous résume les résultats établis dans les paragraphes précédents.
Cette construction est constituée des mêmes blocs que la construction traitée dans l’exemple A-10,6, mais
les blocs sont accolés par leur grande face et non par leur petite face. Cet exemple relève de 3,22-26-4.
10,71 CARACTERISTIQUES
La construction est constituée de trois blocs identiques à celui considérée dans l’exemple A-10.4.
- 168 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
9
a= b = 1,125 b
8
3
h= b
16
α 1 = 60°
α 2 = 30°
ƒ = 0,054 b
λ a = 0,17
λb = 0,19
b
= 0,89
a
λ a ' = 0,19
λb ' = 0,50
b'
= 0,37
a'
Pour l’ensemble des trois blocs, la grande face est la face parallèle aux faîtages, et pour chaque bloc pris
séparément, la grande face est la face perpendiculaire aux faîtages.
Coefficient γ 0 = 0,85
1) Action de renversement
- 169 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
T = T1 (sur les faces verticales) + T2 (sur le premier et le dernier versant) + T3 (force d’entraînement)
a h− f a
T1 = 1,1(h - f) q 0 = 0,150 b q 0h − f = 0,056 b2 q0h − f
3 3
a b h
T2 = 0,76 sin 30° cos 30° q h − f = 0,015 b2 q hh− f
3 8
7 a
T3 = 0,08 b qh = 0,026 b2 qh
8 3
D’où
T = 0,056 b2 q 0h − f + 0,015 b2 q hh− f + 0,026 b2 qh
2) Action de soulèvement
1) Action de renversement
T1 = 0,056 b2 q 0h − f
a b h
T2 = 0,30 sin 30° cos 30° q h − f = 0,006 b2 q hh− f
3 8
7 a
T3 = 0,05 b qh = 0,016 b2 qh
8 3
D’où :
- 170 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
2) Action de soulèvement
a b h
U1 = − 0,30 cos2 60° q h − f = − 0,004 b2 q hh− f
3 8
U’2 = − 0,158 b2 q hh− f
U’’2 = + 0,075 b2 q hh− f
D’où :
U’ = − 0,162 b2 q hh− f
U’’= + 0,071 b2 q hh− f
Fig.A-10-15
Coefficient γ 0 = 0,85
Premier bloc
T = T1 (sur le pignon)
= 0,80 Sb q0h
Deuxième bloc
T=0
Troisième bloc
T = T2 (sur le pignon) + T3 (force d’entraînement sur la toiture)
- 171 -
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Les actions à prendre en compte sur chacun des blocs sont égales à celles déterminées en 10,723 sur le
bloc au vent, soit :
Pour chaque direction de vent, on retient les actions les plus défavorables, dont les valeurs relatives
dépendent de la valeur des dimensions de la construction.
Le tableau ci contre résume les résultats établis dans les paragraphes précédentes.
- 172 -
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Chacun des vingt blocs présente les mêmes caractéristiques que celui en A-10,1.
Fig.A-10-16
a = 2,5 b = 10 b’ λ a = 0,15
3
h= b = 0,375 b λb = 0,375
8
b
b = 4 b’ = 0,4
a
a’ = 2 b’ λ ' a = 0,75
h = 1,5 b’ λ 'b = 1,5
b'
= 0,5
a'
- 173 -
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Coefficient γ 0 = 0,925
Fig.A-10-17
Soit :
- 174 -
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Coefficient γ 0 = 0,85
Fig.A-10-18
La force T2 s’exerce sur la longueur a – 4 h = 4 b’= 2 a’ donc sur les deux dernières rangées.
Soit :
Sur les blocs au vent (A-F-K-P ou E-J-O-T)
T = 0,8 b’ h q0h = 1,2 b’2 q0h
Les actions à prendre en compte sur chacun des blocs sont égales à celles déterminées en 10,821 et 10,822
- 175 -
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Les actions de reversement sont affectées d’un signe suivant les conventions indiquées figure A-10-16.
- 176 -
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ANNEXE 11
L’annexe 11 groupe, pour des toitures à un ou deux versants, des exemples de détermination des
actions résultantes unitaires, des actions unitaires sur chacune des faces et éventuellement de la force
horizontale d’entraînement. En aucun cas elle ne vise à la détermination des actions de soulèvement et de
renversement sur les supports de ces toitures.
Les exemples traités ne tiennent compte que des dimensions relatives des toitures considérées.
une série de toitures à deux versants de rapport de dimensions supérieur ou égal à 0,20 ;
11,11 CARACTERISTIQUES
Le rapport de dimensions λ est sans influence sur la valeur des actions résultantes unitaires.
- 177 -
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fig.A-11-1
Fig A-11-2.
- 178 -
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a et b étant exprimés en mètres pour un vent normal au petit côté ou au grand côté.
F = 0, 01 × 2 a b q = 0, 02 a b q (fig A-11-3).
Fig A-11-3
11,132 CAS D’UNE TOITURE DONT LA FACE INFERIEURE EST PLANE ET DONT LA FACE
SUPERIEURE COMPORTE DES ONDES PARALLELES AU PETIT COTE.
Fig A-11-4
F = 0,01 × 2 a b q = 0,02 a b q
- 179 -
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les actions unitaires sur chaque face, pour un vent soufflant sur la face supérieure, puis sur la face
intérieure.
- 180 -
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Fig A-11-5.
- 181 -
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11,311 CARACTERISTIQUES
11,312 DETERMINATION DE
γ (cf 3,24-32-3)
Pour λ = 1 γ = 1,35
α − 25 35 − α
Pour α = 30 ° γα = γ+ = 0,5γ + 0,5
10 10
= 1,175
fig A-11-6
les actions unitaires sur chaque face également proportionnelles au coefficient γ pour un vent
- 182 -
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La force horizontale d’entraînement est déterminée comme indiqué en A-11,13 ; elle est indépendante du
coefficient γ .
11,32 TOITURE DONT LA LONGUEUR EST DE VINGT FOIS LA DIMENSION SELON LA LIGNE
DE PLUS GRANDE PENTE
11,321 CARACTERISTIQUES
α = 20°
hα = a
I = 20 a d’où λ = 0,05
fig A-11-7
les actions unitaires sur chaque face pour un vent soufflant sur la face supérieure, puis sur la face
- 183 -
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inférieure.
11,41 CARACTERISTIQUES
hα
λ= (1 + cos 2α ) Pour 0 ≤ α ≤ 45°
I
h
λ = α Pour α > 45°
I
On suppose hα = a
l = 5 a.
- 184 -
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Fig A-11-8
On applique sur la face intérieure du dièdre une surpression avec c = + 0,5 à chaque extrémité sur une
longueur égale à a (fig A-11-9 et A-11-10).
- 185 -
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11,51 CARACTERISTIQUES
- 186 -
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Valeur de λ ( cf 3,24-33-2 )
hα 1 3
λ= (1 + cos 2α ) = × = 0,10
I 15 2
D’où γ = 1,08
fig A-11-11
On applique sur la face inférieure du dièdre une surpression avec c = + 0,5 à chaque extrémité sur une
longueur égale à a (fig. A-11-12 et A-11-13).
- 187 -
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11,61 CARACTERISTIQUES
f 1
Donc p
a 4
La voûte est remplacée ( cf 3,24-33 ) par les deux versants plans formés par les demi cordes :
l’angle α a pour valeur 15°.
- 188 -
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Fig.A-11-14
hα 0,518a 3
λ= (1 + cos 2α ) = × 1 + = 0,242 f 0,20
I 4a 2
On applique sur la face intérieure du dièdre une surpression avec c = + 0,5 à chaque extrémité sur une
longueur égale à 0,518 a (fig A-11-16 et A-11-17).
- 189 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
11,71 CARACTERISTIQUES
α = 20°
hα = a pour chaque toiture
I = 30 a
5hα 1
λ= (1 + cos 40°) = × 1,766 = 0,295 f 0,20
I 6
- 190 -
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Fig. A-11-18
On applique sur la face intérieure des versants une surpression avec c = + 0,5 à chaque extrémité sur une
longueur égale à : a (fig A-11-19 et A-11-20).
- 191 -
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ANNEXE 12
Dans le cadre de l’application du coefficient de site précisé au 3,18-2, doivent être classés en site exposé
les zones suivantes :
le littoral sur une bande de 5 km environ (les classements se feront ici au cas par cas par
l’ingénieur du projet avec approbation du bureau de contrôle)
les territoires du domaine national présentant de vastes étendues non construites pouvant s’inscrire
dans un rayon d’au moins 1 km sans présence d’obstacles pouvant gêner la prise de vitesse du
vent (alentours de la ville de Touba par exemple).
En effet, ces sites se caractérisent par des vents irréguliers avec des pointes en rafale qui ont pu dans
certains cas produire des désordres sur les ouvrages existants.
Cette liste pourra être complétée pour tenir compte des effets climatiques enregistrés dans des contrées
spécifiques.
- 192 -
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ANNEXE 13
- 193 -
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- 194 -
ASN-RMT Sénégal Dakar le 27 juillet 2016
- 195 -
ANNEXE 12
Dans le cadre de l’application du coefficient de site précisé au 3,18-2, doivent être classés en site
exposé les zones suivantes :
le littoral sur une bande de 5 km environ (les classements se feront ici au cas par cas par
l’ingénieur du projet avec approbation du bureau de contrôle)
les territoires du domaine national présentant de vastes étendues non construites pouvant
s’inscrire dans un rayon d’au moins 1 km sans présence d’obstacles pouvant gêner la prise de
vitesse du vent (alentours de la ville de Touba par exemple).
En effet, ces sites se caractérisent par des vents irréguliers avec des pointes en rafale qui ont pu dans
certains cas produire des désordres sur les ouvrages existants.
Cette liste pourra être complétée pour tenir compte des effets climatiques enregistrés dans des contrées
spécifiques.
TABLEAU I
Pression dynamique du vent Vitesse instantanée du vent
Pression Pression
dynamique de dynamique Vitesse Vitesse
Régions Régions
base normale extrême normale extrême
(daN/m2) (daN/m2)
32 m/s ou 115 36 m/s ou 129
Sen 01 63 110 Sen 01
km/h km/h
36 m/s ou 131 41 m/s ou 149
Sen 02 80 140 Sen 02
km/h km/h
35 m/s ou 126 46 m/s ou 166
Sen 03 75 130 Sen 03
km/h km/h
39 m/ s ou 141 52 m/s ou 187
Sen 04 95 170 Sen 04
km/h km/h
ANNEXE 13
Eurocodes are recent standards covering all of the applications relating to construction. Eurocode 1 is the standard used to
determine actions to be carried out on structures (buildings, pylons, towers, etc.). Eurocodes 2 to 9 give the rules for design and
for inspection of the resistance and stability of the various types of structures. These standards are consistent with each other,
complete, detailed and precise. They apply to all. Today, Eurocodes are compulsory.
Z3
• Vb,0 : Valeur de base de la vitesse de référence du
24m/s Z2 vent (vitesse sur 10 minutes à une hauteur de 10m
22m/s au-dessus du sol en terrain dégagé).
Vb,0 : Fundamental basic wind velocity (10 minute
Z1 mean velocity at a height of 10m above open flat
20m/s country terrain).
Z2
22m/s Vb,0 : Vitesse de référence
Vb,0 : Reference Wind
Zone 1 20 m/s
Z5
28m/s Zone 2 22 m/s
Zone 3 24 m/s
Z3 Zone 4 26 m/s
24m/s
Zone 5 28 m/s
Source : Atlas des énergies pour un monde vivable, Syros, 1994.
Différenciation de la fiabilité pour les pylônes et les mâts haubanés • Reliability differentiation for towers and masts
Classe de fiabilité
Reliability Class
Pylônes et mâts haubanés érigés dans des zones urbaines, ou sur des sites où leur ruine est susceptible d’entraîner des blessures ou
3 des pertes humaines ; pylônes et mâts haubanés utilisés pour des installations de télécommunication vitales ; autres structures
importantes où les conséquences prévisibles d’une ruine seraient considérables.
Towers and masts erected in urban locations, or where their failure is likely to cause injury or loss of life ; towers and masts
used for vital telecommunication facilities ; other major structures where the consequences of failure would be likely to
be very high.
Tous les pylônes et mâts haubanés ne pouvant être définis comme étant de classe 1 ou 3.
2 All towers and masts that cannot be defined as class 1 or 3.
Pylônes et mâts haubanés construits sur des sites inhabités en zone rurale ouverte ; pylônes et mâts haubanés dont la ruine ne
1 risquerait pas d’entraîner des blessures de personnes.
Towers and masts built on unmanned sites in open countryside ; towers and masts, the failure of which would not be likely
to cause injury to people.
Coefficients partiels pour les actions permanentes et variables • Partial factors for permanent and variable actions
Types d’effet Classe de fiabilité Actions permanentes Actions variables (Qs)
Types of Effect Reliability Class Permanent Actions Variables Actions (Qs)
Défavorable 3 1,2 1,6
Unfavourable
2 1,1 1,4
1 1,0 1,2
Favorable
Favourable Toutes Classes • All Classes 1,0 0,0
Vitesses de vent à 10 et 50 m [en km/h] - Hypothèse : Catégorie de Terrain 3 et Classe de Fiabilité 2 (Qs=1,4)
Wind velocity at 10 and 50m [in km/h] - Assumption : Terrain Category 3 and Reliability Class 2 (Qs=1.4)
Rugosité Terrain Haut. [m] Z1=20m/s Z2=22m/s Z3=24m/s Z4=26m/s Z5=28m/s
Roughness of terrain Height [m] ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU
10 121 143 133 157 145 172 157 186 169 200
0 50 144 170 158 187 172 204 187 221 201 238
10 116 137 127 150 139 164 151 179 162 192
I 50 141 167 155 183 169 200 183 217 197 233
10 106 125 117 138 128 151 138 163 149 176
II 50 135 160 147 174 162 192 175 207 188 222
10 90 106 99 117 108 128 117 138 126 149
III 50 122 144 134 159 146 173 159 188 171 202
10 75 89 82 97 89 105 97 115 104 123
IV 50 110 130 121 143 132 156 143 169 154 182
ELS (Etat-Limite de Service) : Vent de Service ou normal pour vérifier le dépointage.
ELU (Etats-Limites Ultime) : Vent Ultime ou extrême pour vérifier la résistance et la stabilité du pylône.
L'effet d'orographie (effet de hauteur, de falaise, ...) n'est pas pris en compte dans ce tableau : C 0 =1.
SLS (Serviceability Limit State) : Service or normal wind to check deflexion.
ULS (Ultimate Limit State) : Ultimate or extreme wind to check the resistance and stability of the pylon.
Orography effect (effect of height, cliff, etc.) is not taken into consideration in this table : C0 =1.
Ref. CGTI 2011_2
CGTI
Rue Albert Camus - 27120 Pacy-sur-Eure - France
Didier Girardeau • Ingénieur Commercial / Sales Engineer
Tél : +33 1 55 66 38 82 • Mob : +33 6 07 74 73 11 • Fax : +33 2 32 36 24 89
Mailto : didier.girardeau@rfsworld.com • www.cgti.com