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Toutefois et sans que les titulaires desdits marchés puissent soulever aucune réclamation, la
commune se réserve le droit de :
- Recourir à un appel d’offres ou à traiter par marché négocié des travaux de rénovation,
construction ou réaménagement faisant l’objet de projets et financements spéciaux,
- Se fournir directement pour l’achat de certains matériaux bruts ou ouvragés, de
produits manufacturés et de matériels destinés à l’équipement,
- Traiter par marché ou contrat les travaux d’entretien et de fourniture qui nécessitent
l’emploi d’un personnel de spécialisation technique particulière,
- Faire exécuter par le personnel de la régie municipale tous les travaux qu’elle juge
utile.
Pour certains lots, les titulaires seront tenues de prévoir des interventions d’urgence à réaliser
dans le cadre de l’astreinte mise en place par l’entreprise.
L’entrepreneur est toujours tenu de respecter dans l’exécution de ses travaux ainsi que pour les
installations et l’organisation de chantier, toutes les lois et textes réglementaires dans la mesure
où ils concernent ses travaux, dont notamment les suivants :
➢ Code Civil
➢ Code de la Construction et de l’Habitation
➢ Code du Travail
➢ Règlement National d’Urbanisme (R.N.U.)
➢ Règlement Sanitaire Départemental et/ou National
➢ Réglementation Sécurité Incendie
➢ Textes relatifs à la sécurité et à la protection de la santé sur les chantiers
➢ Réglementations acoustiques dont R.N.A.
➢ Législation concernant les conditions de travail et de l’emploi de la main d’œuvre
➢ Textes relatifs à la protection et à la sauvegarde de l’environnement
➢ Textes concernant les déchets de chantier
➢ Textes concernant les travaux de désamiantage
➢ Règlements municipaux et/ou de police, relatifs à la signalisation et à la sécurité de la
circulation aux abords du chantier et tous autres textes réglementaires et législatifs
ayant trait à la Construction, à l’Urbanisme, à la Sécurité, etc....
Les chantiers sont soumis en matière de sécurité et de protection de la santé, aux dispositions
législatives en vigueur à ce sujet.
Sauf dans le cas d’intervention d’un seul entrepreneur (pp) sur toute la durée du chantier, un
coordinateur interviendra en fonction des 3 catégories de missions, en fonction du volume des
travaux et de l’effectif présent sur le chantier et, les trois niveaux de compétences de
coordonnateur.
3 catégories de missions :
> Mission de catégorie 1 : volume des travaux supérieur à 10.000 hommes-Jours
> Mission de catégorie 2 : volume des travaux compris entre 500 et 10.000 hommes-
jours
> Mission de catégorie 3 : Volume des travaux inférieur à 500 hommes-jours
3 niveaux de compétence :
> Coordonnateur de niveau 1 : apte à coordonner toute opération
> Coordonnateur de niveau 2 : apte à coordonner les opérations de 2ème et 3ème
catégories
> Coordonnateur de niveau 3 : apte à coordonner uniquement les opérations de 3ème
catégorie
Les entrepreneurs seront contractuellement tenus de prendre toutes dispositions qui s’imposent
et de répondre à toutes les demandes du coordinateur concernant l’intégration de la sécurité et
l’organisation de la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé sur les
chantiers.
A ce sujet, il est rappelé l’autorité du coordinateur sur le chantier. En cas de non-respect des
règles définies au P.G.C.S.P.S. et des P.P.S.P.S. ne mettant pas en cause la vie d’autrui, le
coordinateur pourra mettre en demeure l’entreprise de remédier aux manques constatés, copie
sera transmise au maître d’ouvrage et maître d’œuvre.
Dans le cas de non mise en conformité dans le délai énoncé ci-dessous, le coordinateur en
informera le maître d’ouvrage par écrit qui statuera sur l’arrêt ou non de l’entreprise.
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En cas de risque grave et immédiat, le coordinateur aura autorité pour arrêter une entreprise si
les règles de sécurité définies dans le P.G.C.S.P.S. mettant en cause directement la vie des
ouvriers, des usagers de la route ou des riverains ne sont pas respectées.
Le coordinateur disposera alors d’un délai de 24 heures pour donner son feu vert de
redémarrage des travaux après examen des mesures prises par l’entreprise.
Le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre, les organismes associés (C.R.A.M., Inspecteur du
Travail, O.P.B.T.P.) et le contrôle extérieur si nécessaire, seront tenus informés immédiatement,
ainsi que le responsable de l’entreprise par fax de tout arrêt des travaux précisant la date,
l’heure et les raisons de cet arrêt.
Dans ces deux cas, une mention sera effectuée dans le registre journal.
Les réglementations techniques qui régissent la plus grande partie des travaux, produits
et procédés utilisés dans les travaux de bâtiment, sont les suivantes :
a) Normes
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Les normes françaises et les normes européennes qui y sont intégrées, lorsqu’elles sont
homologuées, ont été rendues applicables par décrets et applicable dès la notification du
marché
c) Avis technique
Les matériaux, équipements ou procédés de construction nouveaux, non couverts par les
D.T.U. et Normes, peuvent faire l’objet de procédure d’Avis technique, avec certificat de suivi et
de marquage. Pour tous les matériaux, équipements ou procédés de construction faisant l’objet
d’une procédure d’Avis technique, les assureurs ne prennent en garantie que ceux titulaires de
cet Avis technique.
d) Produits certifiés
e) Autres obligations
Le maître d’ouvrage peut imposer à l’entrepreneur d’autres obligations, entre autres le respect
du cahier des charges de mise en œuvre établi par le fabricant. Ce cahier des charges de mise
en œuvre établi par le fabricant doit être, pour être applicable, accompagné d’un rapport établi
par un organisme agréé. Le respect de ce cahier des charges fait partie des prix du marché de
l’entrepreneur.
b) Règles « Eurocodes »
Ces règles n’ont pas pour le moment de statut de Normes françaises homologuées et ne sont
pas Documents contractuels des présents marchés (sauf spécifications contraires dans le
C.C.T.P. ci-après).
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1.05 Réglementation pour les déposes de MCA (Matériaux Contenant de
l’Amiante) :
L’entrepreneur titulaire du lot 12 est réputé compétent et habilité pour se conformer aux
textes, règlements énumérés ci-après à titre de rappel non limitatif notamment :
- Articles R.4412-97 à 124 du Code du travail relatif aux dispositions communes à toutes les
activités comportant des risques d’exposition à l’amiante ;
- Articles R.4412-125 à 143 du Code du travail relatifs aux dispositions spécifiques aux
activités d’encapsulage et de retrait d’amiante ou d’articles en contenant sous-section 3
;
- Articles R.4412-144 0 148 relatif aux dispositions particulières aux interventions sur des
matériaux, des équipements, des matériels ou des articles susceptibles de provoquer
l’émission de fibres d’amiante ;
- Arrêté du 08 avril 2013 relatif, aux règles techniques, aux mesures de prévention et moyens
de protection collective à mettre en oeuvre par les entreprises lors d’opérations
comportant un risque d’exposition à l’amiante;
- Arrêté du 14 décembre 2012 fixant les conditions de certification des entreprises réalisant
des travaux de retrait ou d’encapsulage d’amiante, de matériaux, d’équipement ou
d’article en contenant ;
- Arrêté du 12 décembre 2012 relatif aux critères d’évaluation de l’état de conservation des
matériaux et produits contenant de l’amiante ;
- Arrêté du 25 avril 2005 relatif à la formation à la prévention des risques liés à l’amiante ; il
ne peut être fait appel aux salariés sous contrat de travail à durée déterminée ou aux
salariés des entreprises de travail temporaire ;
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- Circulaire DPPR/SDPD/BGTD/LT n°970321 du 12 mars 1997 relatif à l'élimination des
déchets contenant de l'amiante.
- Décret 2004-924 du 1er septembre 2004 relatif à l’utilisation des équipements de travail
mis à disposition pour des travaux en hauteur
- Décret du 8 janvier 1965 modifié par le décret 2008-244 du 7 mars 2008 relatif à l’hygiène
et la sécurité dans les travaux du Bâtiment et des Travaux Publics.
L'Entreprise devra le respect des normes homologuées applicables. Elle devra également
se conformer à la législation des Etablissements Recevant du Public (ERP).
Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) est un document commun à tous
les lots. Chacun des entrepreneurs répondant à ce marché, est contractuellement réputé avoir
parfaite connaissance de l’ensemble des articles constituant le C.C.T.P.
En tout état de cause, il est précisé que dans le cas éventuel de divergences implicites ou
explicites, la décision sera du ressort du maître de l’Ouvrage.
a) Obligations contractuelles
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Seront documents contractuels pour l’exécution des présents marchés, tous les documents
énumérés ci-dessous.
Seront Documents contractuels pour les présentes commandes :
Tous les documents D.T.U. et les documents ayant valeur de D.T.U., qu’ils fassent l’objet
d’une Norme ou non, y compris ceux qui n’ont pas fait l’objet d’un fascicule interministériel
C.C.T.G.
Les matériaux et produits devant être mis en œuvre dans les ouvrages devront
impérativement répondre aux conditions et prescriptions ci-après :
> Matériaux et produits prévus dans les D.T.U. ou faisant l’objet de Normes NF ou EN, ils
devront répondre au minimum aux spécifications de ces documents.
> Matériaux et produits dits « non traditionnels » ou « innovants », non prévus dans les
D.T.U. et ne faisant pas l’objet de Normes NF ou EN, devront selon le cas :
o faire l’objet d’un « Avis techniques » ou d’un « Agrément technique européen »
o être admis à la marque « NF »
o être titulaire d’une « Certification » ou d’un « Label »
o avoir reçu un « Avis de chantier » (Procédure d’urgence)
a) Installation de chantier
Dans tous les cas le titulaire du marché devra se conformer aux règles d’hygiène et de
sécurité.
b) Emplacement de stockage
d) Amiante et plomb
Le maître d’ouvrage a fait exécuter des diagnostics dans le cadre du décret 96.1132 du
24 décembre 1996 modifiant le décret 96.98 du 7 février 1996 relatif à la protection des
travailleurs contre les risques liés à l’inhalation de poussière d’amiante. Le titulaire du
marché est tenu d’étudier les DTA qui seront consultés, auprès du maître d’œuvre, des
sites dans lesquels s’exécuteront les travaux et plus particulièrement satisfaire au
premier alinéa du paragraphe 2 de l’Article 27 (Section 3 – Chapitre III) qui lui impose
de « procéder à une évaluation des risques afin de déterminer la nature, la durée et le
niveau de l’exposition des travailleurs à l’inhalation de poussières provenant de
l’amiante ou de matériaux contenant de l’amiante », le titulaire devra s’informer auprès
du maître d’œuvre de ces dispositions afin de prendre les précautions qui s’imposent
lors de travaux en présence d’amiante.
Les mêmes précautions devront être prises pour le plomb.
Chaque entreprise est tenue, pour ce qui la concerne, d’assurer l’ordre et la propreté du chantier
ainsi que la sécurité réglementaire, aussi bien vis-à-vis des tiers que du personnel travaillant
sur le chantier.
La zone de travaux devra être parfaitement signalisée et interdite au public. L’entreprise prendra
à cette fin toutes dispositions utiles (mise en place de platelage, garde-corps en bordure de
fouilles, etc....).
L’entreprise fera sa visite d’inspection commune des lieux avant les travaux, avant de signer le
plan de prévention.
De même le permis feu sera établi dans un but de prévention des dangers d’incendie et
d’explosion occasionnés par les travaux par « point chaud ». Ce permis de feu sera renouvelé
chaque fois qu’un changement (d’agent, de lieu, de méthode de travail, d’outil, ...) intervient sur
un chantier, d’autant plus que les travaux sont réalisés en sites occupés.
f) Nuisances de chantier
Chaque entrepreneur devra prendre toutes les dispositions pour réduire au maximum les
nuisances de chantier, et respecter ainsi la Réglementation en vigueur à ce sujet.
Ces nuisances concernent essentiellement :
> les bruits de chantier
> les poussières générées
> la gêne causée à la circulation des tiers aux abords du chantier
> les salissures des circulations et des voies publiques
g) Traitement des déchets de chantier
Les déchets de chantier devront être gérés et enlevés par les entreprises d’une manière
strictement conforme à la réglementation en vigueur à ce sujet.
L’enlèvement des gravois et matériaux aux décharges ou centre de tri sont pris en compte dans
le bordereau. Néanmoins une attention particulière est demandée au titulaire du marché sur la
décomposition des prix de décharge. Les prix se décomposent en deux parties : > la descente,
le tri et le chargement des gravois
> l’enlèvement aux décharges avec justificatifs
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Il est donc demandé au titulaire du marché de bien veiller à bien distinguer ses
prestations dans sa décomposition de prix afin de ne pas les compter plusieurs fois.
Les entrepreneurs sont réputés par le fait d’avoir établi leurs devis :
> s’être rendus sur les lieux où doivent être réalisés les travaux
> avoir pris parfaite connaissance de la nature et de l’emplacement de ces lieux et des
conditions générales et particulières qui y sont attachées
> avoir pris connaissance des possibilités d’accès, d’installations de chantier, de
stockage, de matériaux, etc.... des disponibilités en eau, en énergie électrique, etc....
> avoir pris tous renseignements concernant les éventuelles servitudes ou obligations.
En résumé, les entrepreneurs sont réputés avoir pris parfaite connaissance des lieux et de
toutes les conditions pouvant, de quelque manière que ce soit, avoir une influence sur
l’exécution et les délais, ainsi que sur la qualité et les prix des ouvrages à réaliser.
Aucun entrepreneur ne pourra donc arguer d’ignorances quelconques à ce sujet pour prétendre
à des suppléments de prix, ou à des prolongations de délais.
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3.04 Prescriptions relatives aux fournitures et matériaux
a) Généralités
Les matériaux, produits et composants de construction devant être mis en œuvre, seront
toujours neufs et de 1ère qualité en l’espèce indiquée.
Les matériaux quels qu’ils soient, ne devront en aucun cas présenter des défauts susceptibles
d’altérer l’aspect des ouvrages ou de compromettre l’usage de la construction.
Dans le cadre des prescriptions du C.C.T.P., le maître d’œuvre aura toujours la possibilité de
désigner la nature et la provenance des matériaux qu’il désire voir employer et d’accepter ou
de refuser ceux qui lui sont proposés.
Pour tous les matériaux et articles fabriqués soumis à « Avis technique », l’entrepreneur ne
pourra mettre en œuvre que des matériaux et produits fabriqués titulaires d’un « Avis technique
».
Pour les produits ayant fait l’objet d’une « Certification » par un organisme certificateur,
l’entrepreneur ne pourra mettre en œuvre que des produits titulaires d’un « Certificat de
qualification ».
b) Responsabilité de l’entrepreneur
Les percements dans tous les murs en maçonneries ainsi que dans des cloisons et ouvrages
autres qu’en béton seront exécutés par les entrepreneurs concernés.
Dans le cas de percements dans les éléments porteurs soumis à des contraintes importantes,
l’entrepreneur devra obtenir l’accord du maître d’œuvre avant d’exécuter ses percements.
d) Scellements
Dans le cas général, les scellements se feront au mortier de ciment et sable fin, et les cales en
bois dans les scellements sont interdites.
Dans le cas de scellement dans parois extérieures en matériaux isolants, le scellement devra
dans la mesure du possible, être réalisé avec des matériaux identiques.
Dans les éléments montés en plâtre et ceux enduits au plâtre, les scellements se feront au
plâtre.
e) Rebouchages
Même prescriptions que pour les scellements en ce qui concerne les matériaux à employer et
l’arasement.
f) Raccords
Les raccords seront toujours réalisés en matériau strictement de même nature que le parement
concerné.
La finition des raccords devra être parfaite, leur arasement strictement au même nu, aucune
marque de reprise ne devra être visible, etc....
Dans tous les cas de percements, saignées, rebouchages, scellements, fourreaux, etc...., les
entrepreneurs devront veiller à respecter la valeur d’isolement phonique de la paroi concernée.
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Ils devront prendre toutes dispositions nécessaires pour maintenir la valeur d’origine de
l’isolement phonique de la paroi.
Lors de toute exécution de travaux dans existants, l’entrepreneur devra prendre toutes
dispositions et toutes précautions utiles pour assurer dans tous les cas, la conservation sans
dommages des ouvrages existants contigus ou situés à proximité.
Ces prescriptions s’entendent tant pour les locaux dans lesquels sont réalisés des travaux que
pour ceux utilisés pour le passage des ouvriers, l’approvisionnement des matériaux et la sortie
des gravois. Ils devront particulièrement être protégés dans la mesure où ils ne sont pas à
remplacer dans le cadre des travaux prévus.
Les protections à mettre en place seront fonction de la nature et de l’importance des travaux et
l’état de conservation des existants.
Ils pourront être selon le cas des planchers et bâches de protection, des gardes-gravois, des
recouvrements par films plastiques, des écrans anti-poussière, des films verticaux collés, et
tous autres dispositifs s’avérant nécessaires.
Toutes ces protections devront être efficaces et devront être maintenues pendant toute la durée
nécessaire. Le maître d’œuvre se réserve toutefois le droit, si les dispositions prises par les
entreprises lui semblent insuffisantes, d’imposer des mesures de protection complémentaires.
Les abords des bâtiments et plus particulièrement les espaces plantés devront être
sauvegardés en leur état. Les entrepreneurs dont les travaux nécessitent la mise en place
d’échafaudages, de monte matériaux, d’échelles, etc... devront prendre toutes dispositions pour
ne pas causer de dégradations aux espaces plantés.
Dans les locaux non occupés, le maître d’ouvrage pourra faire établir un état des lieux
des existants avant le début des travaux et après finition de ceux-ci. Cet état des lieux sera
établi par le maître d’œuvre, en présence des entrepreneurs concernés. Le maître d’ouvrage
pourra faire appel à un huissier pour cet état des lieux. Les frais d’huissier de ces états des lieux
seront pris en charge par le maître d’ouvrage.
Dans le cas où des plans des existants sont remis aux entrepreneurs, ces plans sont des
documents d’origine de la construction, ils sont donnés à titre strictement indicatif et n’ont
aucune valeur ou caractère contractuel.
Lors de certains chantiers un dossier technique pourra être remis par les services
techniques municipaux ou la maîtrise d’œuvre. Les dimensions indiquées dans ce dossier
seront des dimensions nominales et devront être vérifiées par les entreprises avant toute
commande ou mise en fabrication.
Les travaux de dépose et de démolition devront être réalisés avec soins pour éviter toutes
dégradations aux ouvrages contigus conservés.
Ces travaux comprendront implicitement tous travaux annexes et accessoires nécessaires pour
permettre la dépose tels que descellements, démontage de pattes ou autres accessoires de
fixation, coupements, hachements, etc...
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Les méthodes et moyens de dépose sont laissés aux choix des entrepreneurs qui devront les
définir en fonction de la nature de l’ouvrage à déposer, de son emplacement, de son
environnement et de toutes autres conditions particulières rencontrées.
Lors de travaux de démolition de béton armé, les entrepreneurs devront prendre toutes mesures
nécessaires pour réduire au maximum les nuisances de voisinage.
Les prix comprennent implicitement tous les échafaudages, agrès, etc... nécessaires pour
réaliser les travaux, ainsi que tous les garde-corps, garde-gravois, platelages, écrans et tous
autres nécessaires pour assurer la sécurité.
Aucun stockage de matériau et aucun atelier de chantier ne devra être établi sur les planchers
existants.
En ce qui concerne le stockage de matériaux à court terme, qui est pour certains travaux
indispensable à l’avancement normal des travaux, il appartiendra aux entrepreneurs de prendre
toutes dispositions pour éviter que les planchers existants prennent une flèche si minime soit-
elle.
En cas de non-respect par l’un des entrepreneurs de cette prescription, le maître d’œuvre pourra
immédiatement prendre les mesures qui s’imposent, aux frais de l’entrepreneur responsable.
Les prix unitaires, portés par l’entrepreneur dans le cadre du bordereau des prix unitaires,
sont Hors Taxes et sont établis en tenant compte de toutes sujétions ainsi que toutes contraintes
classiques. Ils sont donc considérés comme fournis posés à l’exception des prix hors bordereau,
pour lesquels l’entrepreneur précisera séparera la fourniture de la main d’œuvre. La fourniture,
éventuellement la fabrication, ainsi que le transport à pied, la main d’œuvre seront donc établis
à part et par type de travaux afin d’avoir une bonne lisibilité des devis. Ils comprendront les frais
généraux de l’entreprise.
Aussi, ils sont réputés inclure la valeur des échafaudages fixes ou mobiles pour des ouvrages
situés jusqu’à 3.00 mètres de hauteur, au-delà de cette hauteur, les échafaudages ou
coefficients majoritaires seront repris suivant les articles prévus aux bordereaux et aussi dans
le cas exceptionnel de travaux spécifiques à grande hauteur nécessitant la réalisation d’un
échafaudage par un spécialiste celui-ci sera chiffré suivant le devis du spécialiste affecté du
coefficient de vente des fournitures et services hors bordereau.
L’entrepreneur est tenu d’établir un devis pour tout travail que le maître de l’ouvrage
envisage de lui faire exécuter, sauf pour les travaux urgents.
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Les devis doivent être établis et détaillés aux conditions de prix prévues par le
marché. Ils devront comprendre :
Lorsque le maître de l’ouvrage ou le maître d’œuvre estime que le devis présenté n’est pas
assez détaillé, l’entrepreneur fournit les renseignements complémentaires dans un délai de 48
heures après la demande.
Lorsque des travaux comporteraient, des prestations ne figurant pas dans le bordereau
de prix, le chiffrage de ces prestations sera réalisé à partir d’une estimation au temps passé
affecté du coût horaire prévu dans chaque Bordereau des prix unitaires (B.P.U.).
5.01 Préambule
Afin de réduire au maximum la gêne causée aux occupants, les entrepreneurs devront prendre
toutes dispositions pour leur permettre d’avoir une grande capacité d’adaptation pour répondre
aux différents cas et conditions particulières rencontrées.
Les entrepreneurs seront tenus de prendre toutes dispositions qui concerneront notamment :
> les ouvriers et leur nombre intervenant dans un même ensemble de locaux
> l’outillage, appareils et machines utilisés
> le mode d’exécution des travaux
> les protections mises en place
> les mesures de sauvegarde des existants tels que revêtements de sols, peintures,
papiers peints, mobiliers et équipements. Pour réduire et atténuer au maximum les
nuisances apportées aux occupants par l’exécution des travaux.
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Toute opération dont l’exécution de la totalité des travaux aura nécessité un temps d’intervention
inférieur à 4 heures, sera compté pour 4 heures.
Dans le cas où l’intervention nécessitera un travail en équipe de 2 agents, il sera facturé 2 fois
4 heures.
Pour les cas exceptionnels où il y aurait des travaux urgents les techniciens de la mairie
pourront établir une demande (sans qu’il y ait eu un devis préalable) envoyée par courriel.
L’intervention sera à prévoir en urgence, et un devis de régularisation devra être établi au plus
tard 48h après l’intervention. Une commande sera alors établie suivant le devis analysé par les
techniciens avec un numéro de commande. Cette référence de commande devra être notée
dans la facturation de la prestation.
Les travaux dans les équipements recevant du public devant fréquemment être réalisés
durant les périodes de congés scolaires, les entrepreneurs ne pourront en aucun cas prétexter
des congés payés ou un manque de personnel d’exécution pour justifier d’un retard dans
l’exécution des travaux qui leur auront été confiés.
Le titulaire du marché sera tenu d’assister aux réunions de chantier définies lors du
démarrage des travaux par la maîtrise d’œuvre ou la maîtrise d’ouvrage, organisées sur le site
des travaux.
Pour chacune de ces réunions un compte rendu sera établi par le technicien en charge
des travaux, ou l’équipe de maitrise d’ouvrage, en cas de réhabilitation.
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Par dérogation à l’article 41.1 du CCAG-Travaux, seuls les bons de commandes d’un montant
égal ou supérieur à 40 000 € HT donneront lieu à une réception des travaux avec
l’établissement d’un PV de réception.
Cette liste n’est pas limitative et sera complétée de tout document nécessaire au bon
fonctionnement et à l’entretien des ouvrages.
5.07 Essais
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