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Procès Verbal du Comité Hygiène et Sécurité en date du 20 mars 2008

Sont présents :

M. Lefebvre, vice-président chargé des Etudes et de la Vie Universitaire


Mme Guatel, secrétaire général adjoint
Mme Gillot, Responsable du service des Ressources Humaines
Mme Hergott, responsable de la division des Personnels
M. Hechelef, responsable de la division du Patrimoine
M. Puichaud-Chaudot, adjoint du responsable du service des Moyens Généraux
Mme Pallier, directrice de la Bibliothèque Universitaire
M. N’jeuya, responsable des bâtiments G, L et N
M. Chatignon, responsable du groupe de Sécurité Générale
M. Starostka, administrateur réseau et télécommunications du CRI
Mme Brodard, responsable de secteur du département des périodiques de la BDIC
M. Bensimon, enseignant, UFR Etudes Anglo-Américaines
Mme Marrec, enseignante, UFR Etudes Anglo-Américaines
M. Marty, enseignant, UFR Sciences Juridiques, Administratives et Politiques
Dr Bourennane, médecin directeur du service médical
Dr Dubar, médecin de prévention pour le personnel de l’Université
Mme Blayo, infirmière du service médical
M. Guinot, responsable du service des Moyens Généraux, ingénieur Hygiène et Sécurité
Mlle Heim, technicienne Hygiène Sécurité Environnement

Ordre du jour :

1. Le document unique d’évaluation des risques


2. Le plan de prévention
3. Point sur les travaux de l’année 2007
4. Point sur les travaux de l’année 2008
5. Mise en place du Comité Hygiène et Sécurité à Ville d’Avray
6. Le fonctionnement du Comité Hygiène et Sécurité
7. Les conditions de travail des enseignants et du personnel administratif
8. Intervention du service médical
9. Questions – Réponses

Documents joints à ce PV :

Annexe 1 : Le procès verbal du CHS du 15 septembre 2006


Annexe 2 : La correction du PV du dernier CHS, apportée par le service médical
Annexe 3 : Le document unique d’évaluation des risques
Annexe 4 : Le plan de prévention 2007 / 2008
Annexe 5 : Les plaintes d’étudiants et de professeurs (bâtiment E)
Annexe 6 : Situation à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine
Annexe 7 : Le rapport annuel d’activité du Service Médical
Annexe 8 : La liste des membres du CHS

Secrétaire du CHS : Mlle Heim

Secrétaire Adjointe du CHS : Mme Blayo


Table des matières

A. Ouverture du CHS........................................................................... 3

B. Les questions réponses .................................................................. 3

C. Approbation du dernier CHS ........................................................... 3

D. Ordre du jour ................................................................................. 3

1. Le document unique d’évaluation des risques. ............................................. 3


2. Le plan de prévention ............................................................................... 4
3. Point sur les travaux de l’année 2007 ......................................................... 4
4. Point sur les travaux de l’année 2008 ......................................................... 4
5. Mise en place du Comité Hygiène et Sécurité à Ville d’Avray .......................... 8
6. Le fonctionnement du Comité Hygiène et Sécurité ........................................ 8
7. Conditions de travail des enseignants et du personnel administratif ................ 8
8. Intervention du service médical ................................................................. 9
9. Les questions – réponses .........................................................................10

E. Levée du CHS ............................................................................... 11

F. Annexes ....................................................................................... 11

Annexe 1 : Le procès verbal du CHS du 15 septembre 2006 ...................................12


Annexe 2 : La correction du PV du dernier CHS, apportée par le service médical .......17
Annexe 3 : Le document unique d’évaluation des risques .......................................18
Annexe 4 : Le plan de prévention 2007 / 2008 .....................................................26
Annexe 5 : Les plaintes d’étudiants et de professeurs (bâtiment E) .........................28
Annexe 6 : Situation à la BDIC ...........................................................................29
Annexe 7 : Le rapport annuel d’activité du Service Médical .....................................34
Annexe 8 : La liste des membres du CHS .............................................................39

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Service Hygiène et Sécurité
A. Ouverture du CHS

La séance est ouverte à 9h50 par M. Lefebvre.

B. Les questions réponses

Les sujets des Questions – Réponses sont demandés :

M. Starostka : mise en conformité de la menuiserie.

Mme Brodard : le problème des poussières, sur le site BDIC de l’université


le contrôle des extincteurs, sur le site de l’Hotel National des Invalides.

M. Chatignon : l’accès et le déchargement des véhicules de chantier sur le campus

Mme Hergott : le calendrier des exercices d’évacuation

Mme Brodard souligne qu’il n’y a pas le quorum nécessaire au déroulement du CHS. M.
Guinot demande à ce qu’il ait quand même lieu vu le nombre d’annulation qu’il y a déjà
eu pour ce dernier. M. Puichaud-Chaudot notifie qu’une nouvelle liste des membres va
également devoir être établie avant le prochain CHS, suite aux arrivants élus au Conseil
d’Administration.

C. Approbation du dernier CHS

M. Guinot demande l’approbation du PV du dernier CHS (Annexe 1). Le service médical


désapprouve le contenu de ce procès : certaines phrases sont mal formulées et ne
correspondent pas aux dires réels du service médical. De plus, les changements que
Mme Blayo avait demandés en tant que secrétaire adjointe du comité n’avaient pas été
pris en compte.

M. Lefebvre demande à ce que le service médical transmette un rectificatif pour


correction et propose l’approbation sous réserve de modifications. Le vote approuve le
procès verbal malgré deux abstentions.

D. Ordre du jour

M. Lefebvre aborde le premier point de l’ordre du jour :

1. Le document unique d’évaluation des risques.

Mlle Heim est chargée de présenter le document unique ainsi que sa démarche
d’évaluation des risques.

Le document unique d’évaluation des risques (Annexe 2) est un document règlementaire


et obligatoire pour toute entreprise de plus de deux salariés. Il consigne tous les risques
liés à l’activité sur le campus, tant pour le personnel que pour les étudiants.

L’évaluation des risques va s’orienter selon deux axes principaux : l’environnement de


travail (structure, bâtiment, locaux) et la tâche de travail, l’activité. Cette dernière va
être étudiée en analysant le ressenti des usagers par rapport à leurs conditions de travail
et les risques auxquels ils se sentent confrontés, mais aussi par un suivi de poste, avec
une étude sur l’activité réelle de chaque catégorie professionnelle.

La liste des risques qui en découle devra être organisée par un système de notation, qui
dépend de la fréquence à laquelle la personne est exposée au risque, de la gravité de
l’accident qui peut en découler, et du nombre de personnes exposées.

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Cette hiérarchisation permettra de mettre en œuvre des actions préventives adaptées, le
but étant de pouvoir planifier et budgétiser ces actions à l’année en fonction de leur
priorité.

Mlle Heim confirme, suite à la question de Mme Hergott, que les étudiants seront pris en
compte dans cette évaluation, sur la base du volontariat, par des réunions, des
questionnaires …

Mme Brodard évoque l’évaluation des risques au niveau du restaurant universitaire, mais
M. Guinot marque le fait que ce restaurant est sous la responsabilité du CROUS, qui
devra établir son propre document unique. Le service Hygiène et Sécurité du site se tient
cependant à disposition du CROUS pour ce faire et n’hésitera pas à les relancer pour
qu’ils se mettent à jour.

Mme Hergott demande s’il existe déjà un calendrier prévisionnel pour ces évaluations. M.
Guinot explique la rencontre récente de la médecine de prévention et de la technicienne
HSE, qui collaboreront dans cette étude et planifieront des dates pour les visites dans les
locaux.

Suite à la demande de Mme Hergott, M. Guinot estime à 2 ans le temps nécessaire pour
un premier tour d’horizon, considérant la nécessité d’un travail sérieux de fond et
d’analyse.

M. Lefebvre recommande la participation du service handicap à ce projet.

Mme Brodard suggère l’association d’entreprises spécialisées telles que l’ANACT, qui a
des missions de conseil dans l’élaboration de ce type de document. M. Guinot rappelle
que les sociétés extérieures ne font pas foi de règlement au vue des dispositions
particulières de l’enseignement supérieur et que, d’autre part, l’Université dispose d’un
service propre avec concertation d’un inspecteur délégué, dont le dernier passage est
relativement récent.

Mme Brodard demande des informations relatives à ce passage et si son compte-rendu


est disponible. M. Guinot informe que l’inspecteur, Mme Florence Kotzyba, est invité au
prochain CHS et qu’il donnera certainement suite à ses attentes à cette occasion.

2. Le plan de prévention
3. Point sur les travaux de l’année 2007
4. Point sur les travaux de l’année 2008

M. Guinot aborde les différents points du domaine de la sécurité traités en 2007 et ceux
prévus en 2008 (Annexe 3).

Cette année universitaire (2007) sera marquée par l’interdiction formelle de fumer dans
les locaux, une campagne de prévention sera programmée en collaboration avec le
service médical, une campagne d’affichage est prévue.
Un travail efficace par son sérieux et sa constance a été réalisé par le service médical et
les moyens généraux pour faire respecter cette interdiction : la réforme perdure jusqu’à
présent.

Mise en place d’une campagne d’information sur le rôle du CHS (intranet)


Cette démarche est prévue pour la semaine prochaine, elle informera sur le rôle et le
fonctionnement du CHS (avec notamment le registre Hygiène et Sécurité), et
communiquera la liste de ses membres et diffusera les comptes-rendus. L’information
sera aussi transmise au SCUIO à l’attention des étudiants.

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Après RDV avec la directrice de cabinet du Préfet des Hauts de Seine, il a été décidé de
relancer les visites des commissions départementales de sécurité, un calendrier sur
l’année universitaire 2007-2008 sera réalisé, un calendrier identique sera réalisé avec la
mairie afin de programmer les commissions communales.
En ce qui concerne la sécurité incendie, M. Guinot explique que, dans le cadre d’un
Etablissement Recevant du Public, les Commissions départementales de sécurité ont une
obligation de visites régulières.
Or, jusqu’à présent, beaucoup de travaux étaient en cours ou prévus, ce qui entrainait
des avis défavorables systématiques lors de ces visites. La commission avait donc
proposé de suspendre les visites jusqu’à ce que les travaux soient terminés.

M. Guinot souligne alors que, les plus gros travaux ne pouvant être réalisés que 6
semaines par an, durant les congés scolaires, l’échéance du prochain passage de la
Commission serait trop importante pour satisfaire pleinement la sécurité du campus.

De ce fait, des visites ont à nouveau été organisées, à raison de 7 pour cette année, la
première étant déjà été effectuée au bâtiment L (avis favorable).

Travaux de mise en sécurité du bâtiment G.


Le bâtiment G est particulier car il est le seul à ne pas offrir d’accessibilité en façade aux
secours. Il ne répond donc pas aux critères règlementaires actuels de la sécurité
incendie. De plus, sa cafétéria est non conforme et fonctionne sans autorisation
préfectorale. Les travaux de cet été ont donc pour objet de remédier à ces problèmes.

Travaux d’isolement en sous-sol des bâtiments F et G.


Les travaux d’isolement des sous-sols sont de même type que ceux qui ont déjà été
effectué dans la barre A-E. Les principaux objectifs sont l’isolation des locaux à risques
(archives, électriques …) et la conformité des planchers sous-sol / rez-de-chaussée en les
rendant coupe-feu.

Formation du personnel administratif.


Les agents de sécurité universitaires, également guides d’évacuation et équipier de
première intervention vont également suivre une formation de prévention du terrorisme,
afin de connaître les démarches à entreprendre en cas d’alerte à la bombe ou de
détection d’engins explosifs.

Effectuer des exercices d’évacuation.


Les exercices d’évacuation, plus faciles dans les petits bâtiments, nécessitent du
personnel formé et qui participe. Ils doivent être effectués au moins une fois dans
l’année. Les guides d’évacuation sont nommés sur la base du volontariat, il y a
actuellement environ 80 personnes remplissant cette fonction, la majorité donnée aux
femmes.

M. Puichaud-Chaudot souligne que les exercices réalisés au cours du premier trimestre se


sont bien passés.

Messieurs Guinot et Puichaud-Chaudot ainsi que Mme Blayo évoquent l’expérience


d’exercices d’évacuation non programmés, suite aux déclenchement intempestif et répété
de la part de certains étudiants percutant les déclencheurs manuels, et ce malgré la
temporisation de 5 minutes avant le déclenchement général.

A l’IUT de Ville d’Avray, une étude sera réalisée par le rectorat et la région afin d’étudier
le remplacement du bâtiment restauration.
A Ville d’Avray, comme l’explique M. Guinot, un des bâtiments, abritant essentiellement
la restauration, ne présente pas de stabilité au feu. L’étude préalable aux travaux est en
cours en collaboration avec le Rectorat. Il est important de prendre également en compte
la remise en place de consignes de sécurité et d’une détection incendie rapide afin de

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permettre l’évacuation la plus efficace possible du public et du personnel logé dans ce
bâtiment, même en pleine nuit.

A la suite de l’intervention de M. Guinot quant aux travaux de sécurité incendie, Mme


Brodard insiste sur l’importance du droit à la formation de secouriste, à tout membre du
personnel, quelque soit le contrat. Il est également souligné l’importance d’informer le
personnel sur la présence et l’utilité des registres Hygiène et Sécurité.
M. Guinot reprend la présentation du plan de prévention en abordant la thème de la
sécurité au travail.

Sensibilisation des chefs de bâtiments à l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail


surtout lorsque les travaux sont réalisés dans le bâtiment.
Il est essentiel que les chefs de bâtiments, qui ont un rôle prédominant sur le campus,
soient formés (en plus de la sécurité incendie actuelle) à l’hygiène, la sécurité et les
conditions de travail. Il faut leur donner les outils nécessaires pour anticiper les
problèmes liés aux travaux dans les bâtiments (poussières, bruit, …)

Terminer les diagnostiques amiante.


90% des Dossier Technique Amiante (DTA) sont effectués. Le rapport sera transmis au
prochain CHS.

Compléter le groupe sur la grippe aviaire.


A propos de la grippe aviaire, l’objectif est de prévoir un plan de continuité du service
public ainsi que l’organisation d’une cellule de crise avec un lieu de rassemblement. Un
prochain plan de continuité type, identique à toutes les universités sera transmis par les
médecins directeurs.
M. Guinot évoque le lien avec les dispositions déjà adoptées dans le Plan Particulier de
Mise en Sûreté et émet l’hypothèse que les groupes d’intervention soient les mêmes pour
le PPMS et la grippe aviaire. Il est également rappelé que le CROUS doit prendre ses
dispositions au cas où il y aurait à évacuer d’urgence la résidence universitaire.

Lancer une campagne d’information pour informer le personnel sur le travail de l’unité
AVI.
Dans le domaine de la sûreté, il existe sur le campus, une unité d’Aide aux Victimes
d’Infractions (AVI). Celle-ci est un trait d’union logistique et technique permettant un
accompagnement des personnes qui auraient subi toute forme d’agression.
L’unité AVI permet d’orienter la personne, en fonction du besoin, soit vers le service
médical, soit vers le Procureur de la République, la police … Elle propose un
accompagnement en justice, un lien avec les avocats, le chef de service et le directeur de
l’UFR, un accompagnement dans les transports …
170 dossiers environ sont traités chaque année, de l’agression verbale au viol.

M. Guinot note une augmentation des agressions envers les professeurs de 400% cette
année, toute filière et toute année confondue. Il va ainsi proposer un plan d’action de
lutte contre ces agressions au futur président de l’Université.

Développer le partenariat avec la PJJ, notamment les mesures de réparation.


Pour la sûreté urbaine, M. Guinot explique que certaines agressions sont commises par
des jeunes originaires des quartiers environnants, et qu’à l’heure actuelle la justice
n’impose aucune mesure de réparation.
En s’associant avec la PJJ (Police Judiciaire de la Jeunesse), l’objectif serait de mettre en
place une mesure de réparation pédagogique en associant le jeune, souvent mineur, aux
activités sur le campus, ce qui contribue à modifier son comportement et ainsi améliorer
les relations entre l’Université et les cités voisines. Cette mesure s’établirait en un contrat
local de sécurité (CLS) de prévention de la délinquance. A noter que sur 10 agressions, 3
sont causés par un jeune des quartiers environnants. Les agressions provenant des
jeunes des quartiers sont devenues minoritaires.

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Former le personnel de sécurité (ASU) à l’accueil des victimes.
Il est important que le personnel fasse preuve de discrétion et de savoir-faire pour
accompagner et guider au mieux les victimes d’infractions.

Mettre en place une habilitation au PC sécurité.


Le PC sécurité est de plus en plus complexe, les agents doivent donc être de plus en plus
formés. La mise en place de cette habilitation permettra de garantir la maîtrise des
systèmes installés.

Suite à la demande du service médical, M. Guinot confirme que le Plan Particulier de Mise
en Sûreté est terminé mais qu’il doit d’abord être validé par l’inspecteur des installations
classées. Le plan prévoit notamment une collaboration avec les radios nationales afin
d’informer efficacement les personnes de ne pas venir sur le campus en cas de problème
majeur.

Mme Brodard demande des précisions sur le plan de prévention vis-à-vis des sociétés
extérieures. M. Guinot affirme que c’est une procédure obligatoire et normale, qui est
intégrée à chaque intervention d’entreprises, et qui comprend les mesures de sécurité,
les permis feu, la formation du personnel …

M. Hechelef précise qu’un coordonnateur veille, lors des travaux, au respect des
consignes de sécurité. Le plan de prévention est un document obligatoire et imposé par
la règlementation.

Mme Hergott demande l’établissement d’une fiche pédagogique sur le PPMS et le CLS afin
de pouvoir les inclure aux concours administratifs. M. Guinot précise que le PPMS est
terminé, qu'il y a une remise à jour annuelle et qu'il peut être mis sur le site intranet car
c'est un document public.

Mme Brodard demande s’il y a des statistiques établies par rapport aux agressions.
M.Guinot informe des 174 agressions sur l’année passée et revient sur la nécessité de
privilégier la prévention de ces agressions, en sachant que beaucoup d’enseignants ont
peur d’enseigner, voir même ne veulent plus enseigner. Certains cas d’agression ont déjà
empiété sur la vie privée, privée de la victime.

Il est important de préparer les nouveaux arrivants (66 enseignants vont être recrutés
pour la prochaine année) à ces risques d’agression mais également de mettre en place
un accompagnement en cas de reprise d’activité après un arrêt de travail prolongé. Le
personnel administratif, bien que dans une moindre mesure, est également concerné par
ce problème, dans la mesure où il doit gérer et les étudiants et le personnel. Il serait
important de rajouter le harcèlement moral au plan annuel de prévention.

Mme Hergott demande si il ne faudrait pas mettre en place une formation du personnel
pour pouvoir apprendre à gérer les relations enseignants / étudiants et informe que dans
certains établissements il existe une structure de mise en commun d’expérience et de
conseil entre les enseignants.

M. Lefebvre affirme que de telles formations ont déjà été proposées mais que les
enseignants refusent d’y participer.

Le docteur Dubar suggère la réalisation d’enquêtes individuelles auprès du personnel


enseignant / administratif ainsi qu’un séminaire d’arrivée pour les nouveaux membres.

M. Bensimon ajoute que les enseignants qui ont l’expérience de l’enseignement


secondaire s’en sortent mieux et que pour les autres, la formation proposée par le
ministère n’inclut effectivement aucune notion de gestion des relations entre étudiants et
enseignants. Si une formation est mise en place, il est cependant indispensable de

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l’inclure dans le temps de travail, afin que le plus grand nombre puisse y participer. Les
problèmes se ressentent principalement dans les amphithéâtres où l’effectif important
des étudiants rend le moindre chahut difficilement gérable.

5. Mise en place du Comité Hygiène et Sécurité à Ville d’Avray

M. Guinot informe de la nécessité de mettre en place un CHS spécifique à Ville d’Avray


étant donné que l’activité du site engendre des risques particuliers. Ce CHS, sous-
commission du CHS de l’Université, devra participer aux réunions de ce dernier et y
figurer dans l’ordre du jour.

6. Le fonctionnement du Comité Hygiène et Sécurité

Un des problèmes actuels du CHS est l’équivalence « Président de l’Université =


Président du CHS ». L’indisponibilité fréquente de ce dernier et son indispensable
présence aux réunions ont été la cause des reports du CHS l’année dernière. M. Guinot
propose alors d’établir un calendrier annuel fixant au moins les deux dates obligatoires
de réunion du CHS ; d'autre part le Président peut nommer un représentant pour éviter
ces difficultés.

M. Lefebvre propose de les inclure dans le calendrier officiel des Conseils déjà existant.

M. Guinot indique également qu’un règlement intérieur du CHS sera établi et envoyé à
chaque membre du CHS pour approbation ou modification, le but étant d’aboutir à un
accord sur le fonctionnement interne des CHS d’UPX et Ville d’Avray. Cette démarche
sera entreprise après accord de la nouvelle direction de l’Université.

Mme Brodard évoque la possibilité de former le personnel, par des organismes de


formation extérieurs, au fonctionnement du CHS ou même aux Gestes et Postures. M.
Guinot rappelle que des formations spécifiques à l’enseignement supérieur sont
proposées par l’Etat.

7. Conditions de travail des enseignants et du personnel administratif

M. Guinot évoque plusieurs remarques qui ont été formulées à l’initiative du corps
professoral (Annexe 4) :

- est demandée l’ouverture du service médical après 17h30


- est demandée la possibilité de consulter les médecins sur place
- est constaté un manque de savon et des serviettes insuffisamment renouvelées dans
les sanitaires
- est énoncé le nettoyage insuffisant ou irrégulier des tableaux, au vu des allergies à la
craie qui subsistent
- est énoncé l’impossibilité de régler les radiateurs dans les salles de cours, posant
problème notamment pendant l’intersaison
- est posé le problème des fenêtres qui donnent sur le chantier de la future gare. Elles ne
peuvent être ouvertes à cause du bruit, ce qui ne permet donc pas la régulation de la
chaleur des salles.

M. Hechelef explique que le système de régulation individuel des radiateurs dans les
salles de cours a été supprimé étant donné l’irresponsabilité de certains étudiants. Il
existe cependant une régulation centralisée pour l’ensemble des salles.

M. Bensimon propose l’installation de rideaux dans les salles qui n’en sont pas équipées :
cela permettrait une isolation sonore et thermique et rendrait possible l’utilisation du
matériel pédagogique (vidéoprojecteurs dans les salles E105 et E108).

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M. Hechelef explique que le chantier de la gare a été imposé à l’Université mais que des
dispositions ont été prises pour que les travaux les plus bruyants soient programmés en
dehors des heures de cours. Il explique également que les bâtiments ont été « livrés »
avec des rideaux mais qu’ils sont usés.

Le docteur Dubar répond aux remarques formulées peu avant en affirmant qu’il y a trop
peu d’effectif à l’infirmerie pour assurer une permanence après 17h30 et rappelle que la
médecine de prévention ne peut se substituer à un médecin traitant.
M. Hechelef confirme la confusion fréquente entre service d’urgence et service de
prévention.

M. Guinot notifie néanmoins qu’au vu des horaires décalés entre le personnel et le


service médical, il y aurait un réel besoin de permanence de ce service surtout pour les
incidents légers.

Mme Brodard regrette les difficultés qu’elle rencontre pour accéder à certaines
informations, notamment au cahier des charges des ménages lors des marchés pour les
problèmes de poussières que ce soit à cause de la craie ou à cause des ouvrages à la
BDIC et explique qu’elle trouve parfois le ménage insuffisant.

M. Guinot affirme que les appariteurs effectuent tous les jours une aspiration des
tableaux pour enlever un maximum de craie.

Mme Brodard intervient sur le problème des poussières à la BDIC (Annexe 5) et demande
à avoir accès aux analyses relatives aux travaux de désamiantage (1998 – 2000) ainsi
qu’aux travaux de dépoussiérage. Mme Brodard explique la situation et les conditions de
travail du personnel de la BDIC, notamment les magasiniers.

Sont évoqués entre autre les sujets suivants :


- aménagement des locaux : saturation des surfaces de stockage, manutention et port de
charge liés à l’absence de monte-charge ou d’ascenseur entre le rez-de-chaussée et le
premier étage, ou liés à l’espace insuffisant dans les étages pour faire passer les
chariots.
- poussières et atmosphère : irritation cutanée, oculaire ou respiratoire due à la présence
importante de poussières dans les livres et sur les étagères.
- traitement des séquestres : présence de poussières d’origine inconnue, manque de
personnel
- nettoyage des locaux : de manière générale, peu ou mal fait

Suite à l’importance des problèmes exposés par Mme Brodard, un groupe de travail
spécifique à l’activité à la BU / BDIC va être mis en place, afin d’étudier tout cela de
manière plus détaillée et de trouver les solutions appropriées.

8. Intervention du service médical

Le docteur Dubar intervient sur le bilan du rapport annuel d’activité du service médical
(Annexe 6). Mme Dubar explique entre autre qu’un des problèmes qu’elle rencontre est
le faible effectif des personnes répondant aux convocations médicales. Elle rappelle que
suite à une convocation, la personne doit prendre rendez-vous et prévenir son chef de
service, qui doit libérer la personne le temps de la visite médicale.

Mme Dubar note également que les absences aux convocations ont été amplifiées par les
problèmes de transport suite aux grèves de l’année passée.

Pour en revenir aux problèmes liés à la BDIC, le docteur Dubar affirme qu’il y a un réel
besoin de prévention chez les magasiniers, pour lesquels il existe une augmentation des
certificats d’incapacité à tenir certains postes, notamment à cause des problèmes de

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manutention liés au Télédoc (poids de la caisse non négligeable). Par ailleurs certaines
améliorations telles que l’installation d’antivols magnétiques sur les livres peuvent
entraîner également des pathologies par la répétition du geste (pathologie des caissières
de supermarché).

Malgré un manque d’organisation potentiel, le point positif est le changement de poste


effectué toutes les deux heures.

Le service médical informe de la prochaine campagne nationale sur les Troubles musculo-
squelettiques (TMS) en avril.

Mme Blayo rappelle que les formations de Sauveteur Secouriste du Travail sont assurées
chaque année par elle-même. Les demandes sont nombreuses mais pas toujours suivies,
beaucoup de personnes s’inscrivent mais n’assistent finalement pas à la formation.

Le recyclage SST est également organisé la première année suivant la formation, puis
tous les deux ans.

Il y a un défibrillateur à l’infirmerie et au centre sportif. Mais il sera nécessaire d’équiper


la Bibliothèque et le Poste Central de sécurité. Plus il y a de gens formés aux premiers
secours, mieux c’est.

En ce qui concerne les journées de prévention, Mme Blayo évoque le fait qu’il y en a eu
beaucoup sur le tabac, suite à la loi Evin. Il y a également eu une journée de prévention
sur le stress le 12 février 2008 avec notamment un atelier de sophrologie. Mme Blayo
souligne le fait, que même si ce fut une journée organisée essentiellement pour les
étudiants (stress des partiels), beaucoup de membres du personnel ont été intéressés
par l’atelier de sophrologie.

La prochaine journée de prévention aura lieu le 27 mars et s’axera sur le thème du


cancer. Seront évoqués les problèmes du soleil, du tabac, les cancers féminins. Il y aura
des mini conférences qui seront organisées sur l’ensemble du bâtiment DD. L’information
sera diffusée sur intranet et sur les panneaux d’information extérieurs.

Mme Blayo rappelle également la présence d’une association pour la lutte contre le
cancer sur le campus.

En réponse à une question précédente concernant le service médical Mme Blayo rappelle
que le SAS souhaite la création de soins particuliers au personnel.

Mme Guatel répond qu’il faut débattre de la question dans le cadre budgétaire.

Mme Hergott suggère d’informer les chefs de service sur le fonctionnement des visites
médicales afin d’obtenir leur soutien et inciter le personnel à s'y rendre.

Mme Brodard aimerait également que l’on signale au personnel le rôle de la médecine,
notamment dans le cadre de la déclaration des accidents du travail, qu’elle a déjà vu être
refusée.

Le service médical souligne que les accidents du travail concernent principalement les
accidents de trajet.

9. Les questions – réponses

Mise en conformité de la menuiserie.


M. Hechelef précise que les mesures de poussières de bois qui ont été à l’origine de la
fermeture de la menuiserie étaient juste au-dessus des seuils minima. Un contentieux a

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été engagé avec le maître d’œuvre par rapport à la ventilation du bâtiment. Une
expertise a été engagée avec un expert désigné par le tribunal de Versailles. Une
aspiration directe sur les machines est envisagée. L’ouverture de la menuiserie est
espérée avant l’été.

Le problème des poussières, sur le site BDIC de l’université a été évoqué précédemment.
A la BDIC, au troisième étage, la salle de réserve des documents précieux est fermée à
clé et donc inaccessible au service sécurité, alors que tout local doit lui être accessible à
tout moment. La clé sera demandée à Mme Dreyfus.
Le contrôle des extincteurs, sur le site de l’Hôtel National des Invalides.
Un contentieux est en cours avec la société responsable du contrôle, sachant qu’elle a
demandé le remplacement de tous les extincteurs et qu’il n’aurait pas eu lieu d’être.

L’accès et le déchargement des véhicules de chantier sur le campus.


M. Chatignon demande une meilleure collaboration entre la division du Patrimoine et le
service des Moyens Généraux pour être averti au plus tôt des véhicules de chantiers
ayant à accéder sur le campus. M. Chatignon précise avoir déjà eu affaire à des engins
qui ont déchargé au-dessus des étudiants.

M. Hechelef explique que toutes les modalités d’accès au chantier et de déchargement


sont prévues en amont entre la société extérieure et l’université. Cependant, à la
moindre infraction, il faut interdire l’accès au campus.

M. Guinot demande qu’on transmette ces modalités au service des Moyens Généraux
pour chaque chantier.

M. Chatignon demande également des informations plus précises sur les salariés
intervenant dans les bâtiments, la mise en place du permis de travail et du permis feu
obligatoire pour toute intervention.

M. Hechelef précise que la liste des intervenants est demandée à chaque entreprise, mais
que la plupart font intervenir leur sous-traitant en s’adaptant à leur planning en cours.
Il faudrait rendre obligatoire le passage par le bâtiment B avec l'obtention d'un badge
pour toute intervention de personnels extérieurs à l'université. En cas d'accident de l'une
de ces personnes c'est l'université qui serait responsable.

A la question sur le registre de sécurité M. Guinot précise que le système par mail
fonctionne très bien, laisse une trace informatique et permet une plus grande réactivité.

Le calendrier des exercices d’évacuation


La question n’a finalement pas été abordée.

E. Levée du CHS

Mme Guatel lève la séance à 12h55.

F. Annexes

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Service Hygiène et Sécurité
Annexe 1 : Le procès verbal du CHS du 15 septembre 2006

Université Paris X Nanterre

Procès-verbal du Comité d’hygiène et de sécurité du vendredi 15 septembre 2006

Sont présents :
- Représentants de l’administration : Mme. CELESTE Vice- Président
- Mme. GUATEL
- M. HECHELEF
- M.PUCHAUD-CHAUDOT

- Représentants des personnels :


- Marc LEPAGE

- REGIS STAROSKA

- Représentants enseignants chercheurs et conservateurs


- CHRISTINE PLUVINAGE

- NATHALIE CARON

- DENIS ABECASSIS

- Membres du corps médical :

- Docteur DUBAR
- DOCTEUR BOURENNANE

- Experts :
- JEAN-LUC GUINOT (Ingénieur hygiène et sécurité)
- ISMAËL OOJEERAULLY (Assistant Ingénieur hygiène et sécurité)
- MIREILLE BLAYO (Service médical)
- GENEVIEVE ESCAMES (Crous)

- Invité :
- Mme. REBOURCET (Assistante Sociale)
- Mme. ZEROUAL( COMETE)
Sont excusés :
- Représentants de l’administration :
- M. RAMOND
- Mme. MAZZUCHELLI
- Mme. BRAUD
- M. PRIOU
- Enseignants Chercheurs et Conservateurs
- FABRICE BENSIMON
- SYLVIE BAUER
- Représentants des Usagers
- UNI- FLORENT TALLENDIER

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Service Hygiène et Sécurité
- UNEF- ROLLAND RICHARD
Représentants des personnels :
- LEON N’JEUYA
- ELIZABETH BRUNET

Ordre du jour :
1/ Approbation du procès-verbal du CHS/ 10mai 2005
2/ Rapport annuel du service médical
3/ Mise en place du décret n° 96-97, modifié par décret 97-
855,décret 2001-840, décret 2002-835 concernant le dossier
technique amiante
4/ Compte rendu des visites effectuées sur des postes de
travail en application du décret 2001-1016 du 5 novembre
2001
5/ Informations sur la campagne anti-tabac
6/ Plan de lutte contre la pandémie grippale
7/ Points sur les différents travaux de mise en sécurité
incendie
- Mise en conformité du sous-sol A/E
- Travaux d’isolement des locaux à risques
- Travaux sur le système du traitement d’air
8/ Crous : logement + boissons alcoolisées
9/ Questions diverses
La séance est ouverte à 10 heures 15 par Madame Celeste, la Vice- Présidente. Elle rappelle
l’ordre du jour et demande qu’on fasse un vote pour approuver le procès-verbal du 10 mai
2005. Le procès-verbal a été approuvé par 6 votes pour et 4 abstentionnistes. Madame Celeste
demande s’il est possible d’énumérer les questions diverses afin que les membres du chs
puissent y réfléchir.

Questions diverses :

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Service Hygiène et Sécurité
Docteur Dubar ---- Locaux insalubres

Madame Pluvinage ------- Canicule

Madame Zeroual------- Inaccessibilité

La parole est donnée à l’infirmière, Madame Blayo. Elle présente le Docteur Iatchev, invité
extérieur de l’université. Le Docteur Iatchev est le représentant d’un organisme, nommé
Festif. Le rôle de cet organisme est de collaborer avec les Services de l’Université pour la
mise en place de la loi Evin (interdiction de fumer dans les espaces publics). Il s’exprime sur
le travail effectué avec les Services Universitaires. Des fiches ont été remises aux membres du
chs pour qu’ils prennent connaissance sur l’évolution des opérations anti-tabac sur le campus.
Ensuite, il explique que l’intervention de son organisme et les Services Universitaires font un
travail considérable. Néanmoins, il démontre à travers les graphiques des fiches que les
fumeurs sont toujours présents, usagers et personnels. Il souligne que dans certaines
universités, l’administration remet au personnel une fiche dans leur bulletin de paie pour leur
rappeler la loi Evin. Monsieur Guinot fait remarquer que l’interdiction de fumer existe déjà
dans le règlement intérieur. Il explique que ses agents pourraient faire mieux. Mais, les
récalcitrants sont toujours les enseignants, alors l’interdiction de fumer devient difficile à
mettre en place. M.Abeccassis demande de former un groupe de travail avec les enseignants,
étudiants et autres services afin de trouver une solution à ce problème. Docteur Bourennane,
rappelle qu’un tabacologue est présent sur l’Université. La consultation est gratuite pour le
personnel. Madame Celeste précise qu’il y a un énorme progrès dans l’application de la loi
Evin. Auparavant, dans les amphis enseignants et étudiants fumaient pendant les cours. Elle
ajoute qu’elle va faire la demande auprès du président pour désigner une personne afin
d’animer un groupe de travail sur l’Université dans le cadre de la loi EVIN. Saluons le travail
effectué par l’équipe du Docteur Iatchev et les services internes de l’université pour la mise en
place de cette interdiction de fumer.

Le médecin de prévention Mme Dubar, présente le rapport annuel du service médical. Elle
précise que le rapport est de 2005. C’est un bilan particulier, puisqu’elle constate une
inadéquation dans le budget des visites médicales. Les nombres de visites médicales pour le
personnel sont inférieurs à celui des étudiants. De ce fait pour équilibrer les visites, elle a pris
dans le budget des usagers. Mais, elle rappelle que la rallonge budgétaire permet de
réajuster les vacations. Elle constate une augmentation du nombre de visites médicales, en
particulier auprès des nouveaux arrivants. Par ailleurs, elle précise que le ministère demande
aux médecins de prévention d’être présents sur le terrain pour plus des visites préventives
dans les locaux. Mme Celeste, souligne que le fait de rencontrer les membres du personnel
permet à l’administration de renforcer le budget médical.

A la demande du ministère, M. Oojeeraully explique qu’il travaille actuellement sur le


dossier technique amiante. Ce document est établi sur la base d'un repérage de certains
matériaux et produits ; tels que les flocages, calorifugeages et faux plafonds, sont maintenant
concernés les dalles de sol, les entourages de poteaux, les revêtements durs de murs,
panneaux de cloisons etc.). Le repérage des matériaux est effectué par un contrôleur technique
agréé qui vérifie également l’état de conservation des matériaux localisés et préconise les
éventuels travaux à réaliser. Ensuite, il notifie sur le dossier technique amiante : la localisation
précise des matériaux et produits contenant de l'amiante ou leur signalisation, leur état de
conservation, les travaux réalisés et les mesures conservatoires mises en oeuvre, les consignes
générales de sécurité (procédures d'intervention, procédures de gestion et d'élimination des

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Service Hygiène et Sécurité
déchets). M. Abecassis précise qu’il existe de l’amiante dans certains bâtiments. M. Guinot
répond, que ces bâtiments ont été désamiantés (BU/BDIC). Madame pluvinage demande,
combien de temps prendra ce projet de repérage amiante. M.Guinot répond, une année ou plus
si le ministère ne nous envoie pas un nouveau décret.

En application du décret 2001-1016 du 5 novembre 2001, portant création d’un document


relatif à l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, prévu par l’article
.230-2 du code de travail, le médecin de prévention explique que des locaux ont été visité. A
cet effet, il a été constaté plusieurs anomalies dans ses ateliers. Local menuiserie : Ventilation
obsolète, l’appareil d’extraction de copeaux non conforme, le stockage du bois et la sortie de
secours. local peinture : Trop de produits inflammables et toxiques sont rangées dans cet
atelier et l’emplacement réservé pour le mélange des produits non ventilé. M.Hechelef,
précise que les locaux ont été fermés par un arrêté du président. Concernant le local peinture,
des travaux ont été effectués pour sa mise en conformité. Les peintres ont pu reprendre leur
activité. Il rappelle, que des travaux ont été réalisé dans l’atelier menuiserie. Les membres du
chs souhaitent qu’on effectue un prélèvement sur la quantité de poussières de bois avant une
ouverture définitive. Pour cette opération les menuisiers devront assurer leur fonction pendant
une quinzaine des jours. Ensuite, une société spécialisée viendra mesurer les taux de
concentrations en poussières dans l’atelier. Le président établira un nouvel arrêté à la vue du
résultat de l’analyse d’un expert.

Le docteur Bourennane prend la parole. Elle précise que la pandémie grippale est toujours
présente. Le Ministère a transmis un plan qui prévoit des mesures conservatoires adaptées
pour assurer les fonctions essentielles dans les établissements en cas d’alerte pandémique. Les
membres du chs affiche l’importance de monter un groupe de travail pour donner une bonne
information aux usagers et personnels. M. Guinot, affirme que son équipe a déjà récupéré des
cadavres d’oiseaux sur le campus. Il précise qu’il travaille en étroite collaboration avec les
services hygiène de la Mairie. Les agents ont des consignes particulières pour l’enlèvement
d’un cadavre animal (Périmètre de sécurité, gants, double sac).Ensuite contacté le service
hygiène de la mairie. Mme. Escamesse rappelle, que les mesures seront prises en adéquation
avec le plan du Ministère pour les résidences et restaurants CROUS. M. Guinot, souligne que
le Ministère lui a transmis un dossier à remplir sur le plan de la pandémie grippale.

Concernant la résidence CROUS, Le docteur Bourennane explique que les étudiants se


plaignent de la mezzanine dans leurs nouvelles chambres. Mme. Escamesse répond, qu’elle
n’est pas en mesure de changer tous les lits. Pour les travaux à venir dans les résidences, elle
explique que la demande des étudiants a été envoyée auprès de son administration. Madame
Bourennane demande qu’en est-il de la boisson alcoolisée. Madame Escamesse explique,
dans les chambres, les étudiants sont chez eux, mais en ce qui concerne les distributeurs
automatiques elle va faire le nécessaire pour enlever les cannettes de bières. M.Guinot, attire
l’attention des membres du chs que dans les mois à venir, un collège de 700 élèves ouvrira ses
portes à coté de l’université. Or, l’accès des collégiens à l’université serait grand ouvert.

De ce fait, il demande l’interdiction des boissons alcoolisées sur le campus. Madame


Escamesse rappelle, que l’interdiction de fumer est bien respectée dans le restaurant
universitaire.

Pour la mise en sécurité des bâtiments. M.Hechelef, précise que suite au passage de la
commission de sécurité, un avis défavorable a été remis pour non-conformité au règlement

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Service Hygiène et Sécurité
d’incendie. Actuellement, les travaux d’isolement des locaux et les travaux sur le système
du traitement d’air sont en cours de réalisation.

Des questions diverses sont soulevées :

Le médecin de prévention, explique qu’actuellement une famille occupe un logement de


fonction qui est dans un état insalubre. Dans le bâtiment G, il n’y pas de chauffage dans un
logement. M.Hechelef répond qu’il n’est pas au courant de cette situation. En conséquent, il
voit avec l’ingénieur hygiène et sécurité pour faire une demande auprès de la Mairie afin de
reloger cette famille. Il rappelle que les logements de fonction sont équipés des radiateurs
électriques.

M. Abecassis demande pourquoi ce problème d’ascenseur persiste dans le bâtiment G. Le


directeur du service patrimoine rappelle que ce problème est dû à une mauvaise coordination
entre l’installateur de l’ascenseur et la société de maintenance. Il assure qu’il fera le
nécessaire.

Madame Pluvinage souhaite qu’on aménage des espaces, afin que le personnel puisse se
rafraîchir pendant la période caniculaire. Madame Céleste prend en compte sa remarque.

Concernant l’accessibilité aux personnes handicapées. Madame Zeroaul demande, pourquoi


les places handicapées sont difficiles à trouver. M. Hechelef rappelle, que les personnes
handicapées peuvent se garer dans l’allée devant le bâtiment E. Madame Céleste demande à
M. Oojeeraully de former un groupe de travail sur ce problème d’accessibilité aux
handicapées.

L’ordre du jour étant épuisé, Madame Céleste lève la séance à 13h00.

Le président de séance Le secrétaire de séance Le secrétaire adjoint de séance

MME. CELESTE M. OOJEERAULLY M. N’JEUYA

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Service Hygiène et Sécurité
Annexe 2 : La correction du procès verbal du dernier CHS, apportée par le
service médical

Nanterre, le 10 avril 2008

CORRIGE DU SECOND PARAGRAPHE DU PROCES-


VERBAL DU COMITE D'HYGIENE ET DE SECURITE
DU 15 SEPTEMBRE 2006

Le médecin de prévention, Dr DUBAR, présente le rapport annuel pour l'année 2005. C'est un
bilan particulier puisque c'est la première année où le médecin directeur, D r REDIN, avait fait
correspondre le budget alloué par l'université pour la médecine de prévention du personnel, au
coût réel, comprenant notamment, les frais de secrétariat, d'infirmières, de matériel..., jusque-
là payés par le budget de médecine préventive étudiante. Cette régularisation avait entraîné
une diminution du nombre de vacations sur l'année 2005. Mme CELESTE précise qu'à la suite
de la mise en place d'un comité de pilotage pour des actions en faveur du personnel, le budget
de médecine préventive a été revu à la hausse. Par ailleurs, le Dr DUBAR précise que le
ministère demande aux médecins de prévention d'accentuer la présence sur le terrain (visites
de postes, locaux...).

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Service Hygiène et Sécurité
Annexe 3 : Le document unique d’évaluation des risques

DEMARCHE D’ELABORATION DU
DOCUMENT UNIQUE

Université Paris X – Nanterre


Année 2008

Création du document : janvier 2008

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Service Hygiène et Sécurité
Le Document Unique d’évaluation des risques

Codifié par le décret du 5 novembre 2001, le document unique


d’évaluation des risques est obligatoire dans toute structure
accueillant plus d’un salarié.

Une mise à jour obligatoire est prévue chaque année, mais aussi en
cas d’aménagement important ou de supplément d’information quant
à l’évaluation des risques.

Cette évaluation permettra de faire le point sur les risques


qu’encourent les employés et les étudiants présents sur le campus,
dans les matières d’hygiène, de sécurité, d’environnement et de
conditions de travail.

Chacun pourra être alors sensibilisé à l’importance d’assurer des


actions préventives afin de supprimer ou de réduire ces risques au
maximum.

Elle s’établira par la mise en commun d’informations par petit groupe


de travail et au sein de chaque service mais également par le suivi
sur le terrain d’hommes et de femmes pendant leur activité
quotidienne.

A la fin de cette évaluation, toutes les informations seront analysées


et retranscrites à l’aide d’un support informatique, qui permettra de
faciliter la rédaction, l’impression, et la mise à jour de ce document.

Les pages suivantes vous en diront plus sur les informations


contenues dans un document unique d’évaluation des risques, les
personnes concernées et les démarches de travail prévues.

Bonne lecture !

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Service Hygiène et Sécurité
Elaboration du document unique

Table des matières

1) Rappel du texte de loi

2) Présentation du document unique


a. Qui est-il ?
c. Sous quelle forme est-il présenté ?
d. A qui est-il destiné ?

3) Introduction de la démarche de travail et intérêt


a. Les risques
b. Intérêt de la démarche

4) Méthodologie de travail
a. Les lieux concernés
b. Les personnes concernées
c. L’organisation de la démarche
d. Fréquence et gravité

5) Planning

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Service Hygiène et Sécurité
1) Rappel du texte de loi

Décret n° 001-1016 du 5 novembre 2001 portant création d'un document relatif à


l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs

« Art. R. 230-1. - L'employeur transcrit et met à jour dans un document unique les résultats de
l'évaluation des risques pour la sécurité et la santé des travailleurs à laquelle il doit procéder
[…]. Cette évaluation comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de
l'entreprise ou de l'établissement.

La mise à jour est effectuée au moins chaque année ainsi que lors de toute décision
d'aménagement important modifiant les conditions d'hygiène et de sécurité ou les conditions de
travail, […], ou lorsqu'une information supplémentaire concernant l'évaluation d'un risque dans une
unité de travail est recueillie.

Le document, […], est tenu à la disposition des membres du comité d'hygiène, de sécurité et des
conditions de travail ou des instances qui en tiennent lieu, des délégués du personnel ou, à défaut,
des personnes soumises à un risque pour leur sécurité ou leur santé, ainsi que du médecin du travail.

Il est également tenu, sur leur demande, à la disposition de l'inspecteur ou du contrôleur du travail ou
des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale et de certains organismes. »

2) Présentation du document unique

a. Qui est-il ?

Le document unique d’évaluation des risques constitue un support écrit témoignant des différents
risques auxquels sont confrontés les employés et étudiants de l’université.

Il présentera la nature des dangers, les risques encourus, leur importance (cf. paragraphe
« Fréquence et gravité »), les moyens de prévention déjà existants et les moyens de prévention à
mettre en œuvre si des risques subsistent.

Après analyse de ces risques, le document unique permet de planifier des actions à mettre en œuvre
et de suivre leur évolution.

b. Sous quelle forme est-il présenté ?

La rédaction de ce document sera associée à un support informatique, facilitant une impression


correcte et illimitée, ainsi que des mises à jour rapides et efficaces de ce dernier, en cas de besoin.

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Service Hygiène et Sécurité
c. A qui est-il destiné ?

Le document unique d’évaluation des risques est tenu à la disposition du médecin du travail, des
membres du comité d'hygiène et de sécurité, des délégués du personnel, et en cas d’absence de ces
deux derniers groupes, à toute personne soumise à un risque pour sa sécurité ou sa santé.

Il est également tenu de le présenter, sur demande, à l'inspecteur ou contrôleur du travail, des agents
des services de prévention, des organismes de sécurité sociale et divers organismes de prévention des
risques particuliers.

3) Introduction de la démarche de travail et intérêt

a. Les risques

Différentes catégories de risques sont à identifier pour établir un document unique complet et
exploitable. Ces risques peuvent concerner :

- les ambiances sonores


- les ambiances lumineuses
- les ambiances thermiques
- l’incendie
- les vibrations
- le poste de travail
- les locaux

Mais également des domaines plus « humains » tels que :

- la communication
- l’organisation
- la charge physique ou mentale de travail
- la condition physique

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Service Hygiène et Sécurité
Bien entendu, ces listes ne sont pas exhaustives mais peuvent déjà fournir un aperçu de l’ampleur du
travail à réaliser, étant donné que chaque item devra idéalement être abordé dans chaque
établissement, et pour chaque profession.

b. Intérêt de la démarche

L’intérêt de ce document sera bien évidemment de répondre aux exigences de la loi mais aussi
d’améliorer la qualité de vie et la sécurité des membres de ce campus, tout en permettant à chacun
de participer à son élaboration, en témoignant des problèmes rencontrés et des impressions
ressenties.

4) Méthodologie de travail

a. Les lieux concernés

Seront concernés par l’étude, tous les bâtiments de cours du campus, mais également les bureaux, la
bibliothèque universitaire, le BDIC, le complexe sportif, le restaurant universitaire, les lieux de
restauration, les ateliers et laboratoires, et enfin tout l’extérieur du campus.

b. Les personnes concernées

Tous les corps professionnels, professorat, administration, entretien, maintenance, sécurité,


reprographie, restauration …, mais également et idéalement les étudiants, seront amenés à participer
à l’élaboration de ce document, par un rôle d’interlocuteur privilégié du service Hygiène Sécurité
Environnement, considérant que tous sont présents et vivent sur le campus.

c. L’organisation de la démarche

Dans un premier temps, il s’agira de faire un état des lieux du bâtiment étudié, afin de constater
d’éventuelles anomalies générant un risque éventuel pour l’Homme.

Ensuite, en ayant préalablement recensé les différents types de profession exercées à l’intérieur du
bâtiment, il sera important de côtoyer chacune d’entre elles afin d’observer les différentes actions liées
à la tâche mais aussi d’entendre et de comprendre les différents propos tenus par les employés.

Le nombre de personnes étant très important sur ce campus, il est préférable d’établir de petits
groupes de travail à l’intérieur de chaque corps de métier, afin de rencontrer un maximum de
personnes et rendre ainsi une intégrité et une valeur sûre au document unique.

De plus, une collaboration étroite avec la médecine préventive permettra de préciser l’importance des
risques en fonction, des incidents, des accidents de travail ou des maladies professionnelles
recensées.

Suite à ces démarches et grâce aux indices de fréquence et de gravité employés pour l’établissement
du document unique, une cote plus ou moins importante sera attribuée à chaque risque recensé,
permettant ainsi une hiérarchisation en vue de l’entreprise d’actions préventives.

d. Fréquence et gravité

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Service Hygiène et Sécurité
Comme cité ci-dessus, il existe deux notions primordiales dans l’élaboration d’un document unique :
l’échelle de fréquence et l’échelle de gravité des risques.

La combinaison des deux éléments permet d’attribuer un degré d’urgence plus ou moins important à
un risque et de planifier en fonction de ces degrés, les actions à entreprendre au plus vite.

Echelle de fréquence
1. Rare (une fois par an)
2. Occasionnel (deux à dix fois par an)
3. Moyennement fréquent (une fois par mois)
4. Fréquent (une fois par semaine)
5. Très fréquent (plus d’une fois par semaine)

Echelle de gravité
1. Incident mineur (légère contusion)
2. Incident modéré (blessure légère)
3. Incident majeur (blessure grave)
4. Incident sévère (blessure grave avec AT d’une semaine)
5. Incident critique (blessure grave avec AT de plus d’une semaine)

A titre d’exemple, un accident survenant trois fois par mois et ayant des conséquences sévères aura
une cote de : 4 (fréquent) x 4 (sévère) = 16.

Un accident survenant 2 fois par semaine, et ayant un impact mineur aura une cote de : 5 (très
fréquent) x 1 (mineur) = 5.

On constate donc la priorité des évènements à traiter, puisqu’une cote de 16 sera beaucoup plus
urgente qu’une cote de 5.

5) Le planning

La répartition du travail se fera par services puis par profession, chaque groupe pouvant intervenir sur
plusieurs bâtiments du campus, il faudra réaliser un suivi sur le terrain :

Seront concernés dans l’ordre :

- Les services communs et généraux ;


- Les services centraux ;
- Les UFRs et écoles doctorales ;
- Les organismes rattachés ;
- Le secrétariat général ;
- La présidence.

Le travail commencera au sein de la Bibliothèque Universitaire, et ce durant 2 à 3 mois, en fonction de


l’avancé de l’évaluation. Un créneau horaire, pour chaque groupe de travail, sera convenu avec les
responsables et fixé au minimum une semaine à l’avance.

Il sera important que le maximum de personnes y participe afin de souligner les problèmes rencontrés
et d’améliorer la sécurité et les conditions de travail de tous.

Un bilan sera créé à chaque fin de mois et mis à disposition sur simple demande.

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Service Hygiène et Sécurité
Elaboration du Document Unique
Démarche de travail

Environnement Observation structurelle /


matérielle
Evaluation des risques
Réunions
Tâche Etude de poste

Fréquence de l’exposition

Hiérarchisation des risques Note Gravité de l’accident éventuel

Nombre de personnes exposées

Délai : très court, court, moyen


ou long terme
Proposition d’actions préventives
Collaboration avec personnel
directement exposé et hiérarchie

Heim Angélique – Technicienne HSE

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Service Hygiène et Sécurité
Annexe 4 : Le plan de prévention 2007 / 2008

Programme de prévention année 2007 / 2008

Généralités :

Cette année universitaire sera marquée par l’interdiction formelle de fumer dans les locaux,
une campagne de prévention sera programmée en collaboration avec le service médical, une
campagne d’affichage est prévue.

Mise en place d’une campagne d’information sur le rôle du CHS (intranet)

Définir un plan d’action visant à soutenir le personnel victime d’agression et de harcèlement


et prévoir une intervention de l’ingénieur hygiène et sécurité au conseil d’administration afin
d’expliquer la politique à développer.

Sécurité incendie en ERP

Après RDV avec la directrice de cabinet du Préfet des hauts de seine, il a été décidé de
relancer les visites des commissions départementales de sécurité, un calendrier sur l’année
universitaire 2007 – 2008 sera réalisé, un calendrier identique sera réalisé avec la mairie afin
de programmer les commissions communales.

Travaux de mise en sécurité du bâtiment G (hall et accessibilité des secours)

Travaux d’isolement en sous-sol des bâtiments F et G (isolement coupe feu des locaux à
risques)

Formation du personnel administratif : continuer la formation des guides d’évacuation et


étendre cette formation (sur la base du volontariat) à la manipulation du matériel incendie, au
secourisme et à la prévention des actes de terrorisme (alerte bombe).

Effectuer des exercices d’évacuation

A l’IUT de VILLE AVRAY, une étude sera réalisée par la rectorat et la région afin de
d’étudier le remplacement du bâtiment restauration (pas de stabilité au feu).

Sécurité du travail – hygiène et sécurité

Après acquisition d’un logiciel spécifique pour l’établissement d’un document unique
d’évaluation des risques, monsieur OOJEERAULLY est chargé de former à l’utilisation le
personnel du centre médical (infirmière de prévention et médecin du travail), le technicien
Hygiène et sécurité du l’IUT.

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Service Hygiène et Sécurité
Etablir le document d’évaluation des risques sur l’ensemble des bâtiments de UPX, en
collaboration avec le médecin du travail.

Sensibilisation des chefs de bâtiments à l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail


surtout lorsque des travaux sont réalisés dans le bâtiment (bruit, chaleur, poussière, froid)

Terminer les diagnostics amiante

Compléter le groupe sur la grippe aviaire

Sûreté

Lancer une campagne d’information pour informer le personnel sur le travail de l’unité AVI
(aide aux victimes)

Développer le partenariat avec la PJJ, notamment les mesures de réparation.

Terminer le travail de collaboration avec la mairie de Nanterre et finir des fiches actions du
contrat local de sécurité (signature par le Président de l’université novembre 2007)

Former le personnel de sécurité (ASU) à l’accueil des victimes

Mise en place du contrôle d’accès (cahier des charges, travaux pour fin 2007)

Formation du personnel de sécurité (ASU) aux GPTI (gestes techniques et professionnels en


intervention)

Mettre en place un habilitation au PC sécurité

PPMS (plan de mise en sûreté)

Le plan de mise en sûreté doit impérativement être terminée pour le fin novembre 2007, une
nouvelle réunion avec l’inspection des installations classées sera prévue pour juin 2007.

Assister le Crous pour la mise en conformité de sa chaufferie ICPE à proximité du bâtiment S

Le 10 septembre 2007 l’Ingénieur hygiène et sécurité

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Service Hygiène et Sécurité
Annexe 5 : Les plaintes d’étudiants et de professeurs (bâtiment E)

Les collègues du département d’études anglophones travaillant dans le bâtiment E :

- déplorent les problèmes d’hygiène mentionnés ci-dessous


- souhaitent vivement que des solutions soient apportées dans les meilleurs
délais
- demandent que ce bref rapport figure dans le compte-rendu de la CHS du
jeudi 20 mars 2008

- Infirmerie : ouverture souhaitée au-delà de 17h ; possibilité souhaitée par les collègues de
consulter les médecins sur place.

- Toilettes : pas de savon, et dans certains cas pas de serviettes ; remplacement des serviettes
existantes trop peu fréquent.

- Craie : nettoyage des « gouttières » sous les tableaux amélioré mais encore irrégulier ;
nettoyage des boîtes contenant les craies quasi-inexistant.
D’où des problèmes respiratoires et cutanés, notamment pour les personnes
allergiques.

- Chauffage : chaleur excessive dans les salles liée à l’absence de possibilité de réglage des
radiateurs. Problème particulièrement sensible à l’inter-saison (automne et printemps quand il
fait encore beau, et que le chauffage fonctionne). Problème aigu en novembre dernier (qui se
reposera au printemps) dans les salles donnant sur le RER où un chantier s’est ouvert : ces
salles sont exposées au soleil le matin ; on ne peut ouvrir les fenêtres à cause du bruit du
chantier, ni baisser le chauffage ; la plupart ne sont pas équipées de rideaux.
D’où les problèmes d’extinction de voix à répétition et des malaises pour certains
enseignants et étudiants.
24 pétitions de collègues et étudiants adressées à M. Ramond sont jointes à ce bref
rapport.
Solutions demandées : pose de boutons de réglage ; rideaux.

Mme Marrec,
Directrice adjointe de l’UFR EAA

(Il est à noter que les 24 pétitions réunissent environ 480 signatures)

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Service Hygiène et Sécurité
Annexe 6 : Situation à la BDIC

Catherine Brodard
Représentante du personnel au CHS
Le 13/03/2008

Préparation du CHS (Comité Hygiène Sécurité) du 20/03/2008


Situation à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine
Le rapport ci-dessous analyse quelques situations à risque à la BDIC, chaque chapitre étant
suivi de questions et recommandations. Ce rapport n’est bien sûr pas exhaustif. Il mériterait
d’être détaillé et approfondi (en tenant compte de la situation propre à la BU, qui partage de
nombreux espaces avec la BDIC), dans le cadre notamment, du document unique d’évaluation
des risques professionnels.

1) Aménagement des locaux

la BDIC, sur le site de Nanterre, est composée d’un bâtiment bibliothèque et d’une tour de
stockage et bureaux, qu’elle partage avec la BU.
Les locaux de la BDIC (comme de la BU : ce point serait à explorer) comportent de
nombreuses situations à risque.
Dans le bâtiment bibliothèque, il n’y a ni ascenseur, ni monte-charge, entre le rez-de-chaussée
et 1er étage, ce qui fait qu’on doit tout transporter : collections, mobiliers, matériel…(ce n’est
pas conforme, non plus aux normes d’accès pour les handicapés). Le mauvais aménagement
concernant l’isolation, le chauffage a été attesté dans de nombreux rapports, de même que la
présence dans les magasins de composés organiques volatils dégagés par les collections elles-
même ou leur conditionnement (dans le rapport du service conservation de la BDIC
2007 dans le projet de contrat quadriennal BDIC)
Outre ces composés volatils dus aux cartons fibre noirs (de nouvelles boîtes en polypropylène
ont d’ailleurs été achetées), si l’on ajoute le problème spécifique de la poussière, il est
important d’avoir des réponses précises sur le système de ventilation utilisé à la BDIC et la
BU : quel est , pour chaque local, le système d’air neuf et d’extraction d’air ? l’air extrait est-
il rejeté en dehors de la zone d’entrée d’air neuf ? les filtres et gaines techniques sont-ils
nettoyés et à quelle fréquence ? comment éviter les écarts thermiques dont souffrent les
personnels dans des locaux aussi mal adaptés ?
le bilan de santé des personnels de la BDIC (et également de la BU) reste à faire, bien sûr en
collaboration avec la médecine de prévention. Il est également indispensable de faire ce même
bilan pour les personnels de ménage qui sont soumis aux mêmes risques que les autres.

2) Poussières et atmosphère des lieux de travail

la BDIC, a la spécificité d’être en même temps bibliothèque et centre d’archives, d’où la


difficulté de traiter des collections aussi diverses au niveau des supports, des
conditionnements et des conditions de stockage (livres, périodiques, brochures, manuscrits,
dossiers… pas toujours reliés ni conditionnés de façon satisfaisante, sans parler des
collections audio-visuelles…).
A ma connaissance, les archives et dons (la plupart du temps, archives d’origine privée) ont
été stockées sans qu’il y ait eu systématiquement dépoussiérage, ni enquête sur l’état des
fonds (à l’exception récente des archives de la Cimade, entrées en 2007). On n’a pas toujours

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prévu, non plus, de personnel supplémentaire pour traiter tous ces dons, ce qui explique que
de nombreux fonds soient restés en souffrance, depuis des années.
Il faut également noter que les espaces BU et BDIC ont fait l’objet d’un désamiantage en
1998-1999-2000 et que nous n’avons toujours pas eu d’information sur le dépoussiérage
qui aurait été réalisé à l’issue du désamiantage. Cette information est d’une grande
importance, quand on sait que, des documents empoussiérés ayant été stockés dans des locaux
amiantés, peuvent rediffuser dans l’atmosphère des fibres d’amiante (voir à ce sujet
l’expérience de la Bibliothèque nationale, site Tolbiac).

Le dépoussiérage des collections.

Réalisé par les magasiniers, de nombreux facteurs, cependant les empêchent de réaliser un
dépoussiérage dans de bonnes conditions :
- Tout d’abord la charge de travail : sur une équipe de 15 magasiniers, 10 magasiniers sont
responsables des 11 étages de magasins (donc a peu près, un responsable par étage) :
chaque étage comporte 60 épis d’étagères, qui représentent un volume qui peut aller de
1000 mètres linéaires pour des périodiques grands folios, à plus de 4000 mètres linéaires
pour des collections de livres format octavo. Les magasiniers doivent également assurer la
communication (recherche de la cote, préparation de l’ouvrage dans le bac de convoyage
et rangement au retour) assurer les 2 postes de service public dans le bâtiment
bibliothèque (accueil et communication salle de lecture) assurer le remplacement aux
autres étages en cas d’absence (congés), assurer la mise en place des nouvelles
acquisitions, la cotation, la mise en carton, petites réparations et reliure pour les
collections anciennes, réassort régulier pour les collections de périodiques, sans compter
les « tâches transversales » : préparation des documents à la numérisation,
exemplarisation des documents (travail sur écran)... La charge de travail la plus lourde
étant les nombreux glissements à effectuer dans les étagères, activité qui a augmenté ces
dernières années, en raison du manque de place.
- Le manque de place précisément est un autre élément qui empêche un dépoussiérage dans
de bonne conditions : les collections ayant été extrêmement resserrées en largeur et en
hauteur, il est impossible d’assurer un dépoussiérage avec du matériel adéquat (aspirateur
spécialisé) sans déplacer les livres, ce qui ajoute à la lourdeur des manutentions. Par
manque de temps, les magasiniers assurent souvent le dépoussiérage sans déplacement
avec chiffons jetables, plumeaux…

Le nettoyage des locaux

Assuré par un prestataire extérieur, de l’avis général, le ménage est peu ou mal fait, en
particulier dans la tour, ce qui oblige les magasiniers, par moment, à assurer eux-mêmes le
nettoyage des sols (passer l’aspirateur et même, dans certains cas, nettoyage humide). Or, à
peu près personne ne sait ce qui avait été défini dans le cahier des charges de la société de
ménage. Je n’ai pu avoir communication que de l’ancien cahier des charges, le nouveau
marché ayant été passé sans que j’en aie été informée, ni eu la possibilité de participer à la
rédaction du cahier des charges. De nombreux personnels souhaiteraient également pouvoir
participer à la définition du marché. Ainsi, le marché que j’ai pu consulter prévoit, pour les
magasins en hauteur : nettoyage mensuel et sur demande, ce qui est nettement insuffisant et
qui, selon de nombreux témoignages, n’est pas fait de toutes façons. L’ancien marché indique
aussi pour les rayonnages : « dépoussiérage par aspiration, sans déranger les livres », ce qui
est impossible… En outre, certains locaux fermés à clé n’étaient ou ne sont toujours pas
accessibles à la société de ménage (local imprimerie du 2ème sous-sol…)

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L’expérience des « séquestres »

Depuis le catalogage par des bibliothécaires du fonds ancien des « séquestres » (fonds ancien,
essentiellement de langue allemande, acquis par la BDIC en 1947. Des bibliothécaires (3
personnes au moins) ont développé des symptômes allergiques en cataloguant ces documents
(irritation de la peau et voies respiratoires). L’année dernière, plusieurs séries d’analyses ont
été réalisées : analyses de recherche d’amiante (résultats négatifs) et analyses
microbiologiques réalisées par le laboratoire de Bussy-Saint Georges (BnF). Les résultats des
analyses microbiologiques indiquent une faible contamination, mais soulignent la nécessité
d’effectuer un dépoussiérage, y compris à l’intérieur du livre. De nouveaux aspirateurs à filtre
absolu ont été commandés (5 commandés l’année dernière + 3 commandés récemment).
Le dépoussiérage des ouvrages ayant été réalisé dans de mauvaises conditions (réalisé par les
magasiniers dans le local confiné du sas du bâtiment bibliothèque), le dépoussiérage a été
suspendu, suite aux protestations des élus du personnel : chacun a pris conscience, en effet,
que le problème ne concernait pas uniquement le fonds « séquestres » mais de nombreuses
collections mal entretenues ou laissées à l’abandon depuis des années.
Nous sommes en ce moment dans une période charnière : dans son histoire, la BDIC a
accumulé une grande quantité de documentation qui est resté à l’état dormant pendant des
années. Etant donné la saturation des magasins, le risque est grand pour le personnel de se
voir imposer un traitement massif de ces collections, avec tous les risques pour la santé que
cela suppose.

Questions, propositions
1) Concernant les risques générés par la poussière

Avant toutes choses, il est important de faire précéder toute initiative par une analyse
détaillée des risques générés par la poussière. Il y a 10 ans, la BDIC et la BU ont
connu une opération de désamiantage. Or, l’expérience déjà vécue à la BnF prouve
qu’il peut y avoir dégagement de fibres d’amiante dans l’atmosphère, avec uniquement
comme sources les fibres d’amiante contenues dans la poussière des livres et autres
documents papier.
Je demande que les comptes rendus des travaux de dépoussiérage, ainsi que les
résultats des analyses effectuées à l’issue du désamiantage soient communiqués
aux personnels de la BU-BDIC, et examinés avec la participation de la Caisse
régionale d’assurance maladie d’Ile-de-France, qui a participé au dépoussiérage
à la BnF. Cette analyse doit obligatoirement précéder toute décision concernant
les collections empoussiérées de la BDIC.
La poussière en grande quantité est de toutes façons nocive, qu’elle comporte de
l’amiante ou pas. C’est pourquoi il est indispensable de :
 Faire réaliser, si nécessaire par tranches, le dépoussiérage des collections par une
société spécialisée. Avant de prendre cette initiative, il faut, bien sûr, vérifier s’il
n’y a pas de risque de dégagement de fibres d’amiante dans les collections.
Prévoir, dans le plan quadriennal, un budget pour réaliser ces travaux.
 Donner des consignes pour que le personnel ne fasse pas de manipulation
(dépoussiérage, catalogage…) de collections empoussiérées en cas de températures
extrêmes – grands froids ou grosses chaleurs. En effet, concernant les problèmes
d’allergies, les conclusions des analyses réalisées par le laboratoire de la BnF, le

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Service Hygiène et Sécurité
14 mai 2007, précisent par exemple que : « lors de l’ouverture du corps
d’ouvrage, cette poussière est remise en suspension dans l’air occasionnant
probablement à long terme, ces problèmes. Il faut aussi rappeler qu’il n’y a pas de
circulation d’air dans les bureaux et que la température des bureaux semble
élevée (environ 25°C), ces deux paramètres doivent favoriser aussi ces
problèmes ».
 Donner des consignes pour limiter dans le temps les manipulations de collections
empoussiérées.
 Revoir le système de ventilation dans les locaux en fonction de tous ces
paramètres (dégagement de composés volatils, poussières, accumulation excessive
des collections…)
 Réparer d’urgence toutes les fenêtres et les stores du 2 ème sous-sol de la tour
(imprimerie, magasin de stockage et ateliers…)
 Prévoir l’achat en grande quantité de blouses de travail, gants, et leur distribution à
tous les membres du personnel qui le souhaitent, et assurer leur nettoyage régulier,
aux frais de la BDIC (ce qui n’est pas le cas actuellement). Vérifier si les
personnels de ménage sont également protégés. Si nécessaire, prévoir également
des masques.
 Vérifier que les filtres des nouveaux aspirateurs à filtre absolu soient
régulièrement changés selon les prescriptions du fabricant.
 Etablir, dorénavant, une fiche sanitaire, pour toute collection d’archives ou don
entrant à la BDIC, qui précisera par exemple, dans quelles conditions a été stocké
ce fonds et faire une enquête sur l’origine des fonds actuellement stockés (voir
aussi : « Petit Nanterre »).
 Revoir les marchés de ménage et vérifier que les personnels sont en nombre
suffisant pour assurer le nettoyage de l’ensemble des locaux BU-BDIC. S’il
s’avère impossible de vérifier le marché et les conditions de travail de ces
agents, seule l’internalisation du ménage serait une solution acceptable.

2) Concernant les risques liés aux manutentions et ports de charge

 Vérifier que le bâtiment BDIC peut supporter le poids de ces collections en


surnombre (les planchers vont-ils tenir le coup ?)
 Trouver une solution à l’absence de monte-charge entre le rez-de-chaussée et le 1er
étage de la BDIC
 Réaménager les magasins afin qu’ils soient adaptés à la manutention de charges :
par ex : escabeaux pour accéder aux étagères supérieures ; supprimer, à terme, les
travées supplémentaires rajoutées à la périphérie des magasins, qui empêchent la
libre circulation des chariots…
 Prévoir, dans le plan quadriennal, un budget conséquent pour trouver une solution
de stockage extérieur : en effet, le plan quadriennal BDIC signale que nous
n’avons plus que 800 mètres linéaires de stockage disponible, ce qui équivaut à
environ deux ans de stockage (et encore : la BDIC a entré dans les magasins en
2007, 508 mètres linéaires !). En effet, les seules solutions proposées actuellement
sont de faire effectuer des glissements par les magasiniers, de continuer les dons
au CTLES (Centre technique de l’enseignement supérieur). Or, ce n’est pas
suffisant.. C’est pourquoi, il est indispensable de trouver des solutions extérieures
au stockage des collections en surnombre (sociétés du type : « Loc’archives »),
sans attendre le bâtiment de la « nouvelle BDIC ! »

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Service Hygiène et Sécurité
 Prévoir une nouvelle politique de gestion des flux : on ne doit plus accepter de
dépôt régulier ou exceptionnel, sans avoir auparavant calculé le surcroît de travail
que cela représente et la place disponible en magasin.

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Annexe 7 : Le rapport annuel d’activité du Service Médical

RAPPORT ANNUEL
D’ACTIVITES
Dr DUBAR
(médecin de prévention)
ANNEE 2007

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I - EFFECTIFS :

La population suivie par le service de médecine de prévention de Paris X se répartit

de la façon suivante :

a) Effectif de la population totale surveillée :

Population Nombre
IATOS Paris X 556
Enseignants Paris X 1291
B.U Paris X 111
B.D.I.C Paris 83
Pôle Scientifiques et Techniques
Paris X 50
IATOS
Enseignants 87
TOTAL 2178

b) Effectifs à suivre selon le décret n° 95680 du 9 mai 1995, pour l’année


2007

Les visites systématiques sont obligatoires pour le personnel tous les 5 ans et
annuelles pour les personnels soumis à surveillance médicale particulière (SMP) en
fonction des risques liés au travail.

 662 personnes ont été convoquées,


- Le taux de réponses aux convocations est de 37% environ.

II – ACTIVITE MEDICALE (53 vacations)

a) Nombre de rendez-vous pris :


245 personnes ont pris rendez-vous (81 % des rendez-vous sont honorés)

b) Nombre total de visites médicales :


199 visites médicales ont été effectuées pendant l’année, dont 83 nouveaux dossiers.

c)Type de visites :
. visites systématiques : 199
. consultations spontanées : 43
. à la demande du chef de service ou DRH : 5
. à la demande du médecin du travail : 10
. pour reprise après CLM: 3
. après accidents du travail: 2

Ces 199 consultations ont concerné les personnels :


- de l’Université, I.A.T.O.S : 112

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Enseignants : 49

- de l’I.U.T de Ville d’Avray et Saint Cloud : 29


- de la BU : 35
- de la BDIC : 17

Parmi les 199 examens systématiques effectués, 41 l’ont été au titre d’une
surveillance médicale particulière (SMP) (article 24 du décret n° 95680) du fait de
l’état de santé ou du poste de travail des agents :
- 30 risques particuliers
- 2 femmes enceintes
- 3 handicapés
- 6 pathologies particulières (diabète éthylisme, cardiopathie, patho
psychiatrique).

d) Urgences gérées par les infirmières :


 nombre de personnes reçues : 29 (dont 10 AT)
 suite selon le degré de gravité :
. nombre de personnes hospitalisées : 9
. nombre de personnes adressées au médecin traitant : 3
. nombre de personnes adressées au médecin du service : 16

e) Accidents du travail non déclarés, répertoriés sur le registre de


l’infirmerie :
68

f) Les examens complémentaires demandés :


outre les visiotests,
- bilans biologiques prescrits : 2

. réalisés sur place :


 Audiogrammes : 5
 Spiromètrie : 1
 Surveillance TA : 4
 Bandelettes urinaires : 181
. ECG : 1

g) Vaccinations :

- Personnel à jour des vaccinations DTP : 105


- Proportion de personnel à jour par rapport au nombre venu : 52 %
- Vaccin anti-grippe : 2
- Havrix : 1
- Revaxis : 50

h) Pathologie dépistée - orientation médicale :

43 personnes ont été orientées :

- 1 chez le psychologue

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- 1 en rhumatologie
- 1 en cardiologie
- 1 en gastrologie
- 9 en dermatologie
- 11 en gynécologie
- 14 en ophtalmologie
- 4 chez le médecin traitant
- 1 en tabacologie

i) Conclusion professionnelle :

 Restriction d'aptitude : 2

III- ACTIVITE DE TIERS-TEMPS : ( 20 vacations)

Activités administratives :

 rédaction du rapport annuel d’activité


 rédaction du rapport annuel d’activité pour le Ministère
 courriers / mails
 appels téléphoniques (avec chef de service - médecins traitants ou spécialistes -
comité médical - SDRH)
 rédaction du rapport de visites de locaux (locaux de reprographie: sous-sol de la
BDIC )

Visites de locaux :

- Locaux de reprographie de la BDIC (sous-sol), le 29 mai 2007

Réunions :

- de service
- avec les chefs de service
- avec l'assistante sociale (Mme REBOURCET)
- avec la DRH
- avec les membres du CHS
- de travail : grippe aviaire
- avec les inspecteurs hygiène et sécurité du ministère

Formations internes en direction du personnel de l’université :

- Travail sur écran : Individuellement aux nouveaux arrivants lors de la 1ère visite.
- Individuellement aux personnels et étudiants travaillant à l'animalerie sur les
risques d'une contamination par des oiseaux porteurs de chlamydiae et sur la
nécessité de la prévention.
- Information sur la médecine de prévention et le service médical, aux nouveaux
arrivants lors du séminaire d'accueil.

 Formation de secourisme assurée par une infirmière et destinée au personnel :

 4 Recyclages SST : 20 personnes

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- 2 formations : 10 personnes

Formation médicale continue :

- Grippe aviaire (1 vacation)


- Recyclage secourisme (1 vacation)

IV – COMMENTAIRES – CONCLUSION

Nous pouvons noter et regretter l'absence de CHS en 2007.


Un CHS était prévu en novembre mais a été annulé, suite aux pertubations liées aux
grèves et manifestations .
Ces évènements ont également pertubé le fonctionnement des consultations avec une
diminution de la fréquentation du service.
Les réunions avec le technicien hygiène et sécurité, pour préparer un programme de
travail, ont également été annulées.

V - PREVISIONS

Travailler avec le service hygiène et sécurité sur le plan annuel de prévention et le


document unique.

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Annexe 8 : La liste des membres du CHS

D’après l’arrêté n° 2008-87, en date du 14 février 2008, les membres du CHS sont les suivants :

Représentants de l’administration
TITULAIRES SUPPLEANTS

 Le secrétaire général (Didier RAMOND) Rémy AURIAT


 Le secrétaire général adjoint (Jeanne-Marie GUATEL) Michèle ESTELLE
 Le Responsable du Service des Ressources Humaines
(Glawdys GILLOT) Fabienne MAZZUCHELLI
 Le Responsable de la Division du Patrimoine (M. HECHELEF)
 L’adjoint du responsable du Service des Moyens Généraux
(Jean-Luc PUICHAUD-CHAUDOT) François RAT
 La Directrice de la B.U. (Anne PALLIER) Annie BRAUD
 Le Directeur de l’IUT de Ville d’Avray (M. PRIOU) Pascaline LEJEUNE

Représentants des personnels


IATOSS
TITULAIRES SUPPLEANTS

 Marc LEPAGE Gérard CLAVELIN (SNPTES)


 Léon N’JEUYA Didier CHATIGNON (SNPTES)
 Yahia AÏT KHELIFA Régis STAROSTKA (CGT)

ENSEIGNANTS-CHERCHEURS et CONSERVATEURS
TITULAIRES SUPPLEANTS

 Catherine BRODARD Elisabeth DOUCHIN


 Sylvie BAUER Christophe GENOLINI
 Fabrice BENSIMON Brigitte MARREC
 Nathalie CARON Thierry LABICA
 Denis ABECASSIS

Représentants des usagers


TITULAIRES SUPPLEANTS

 Florent TALENDIER (UNI) Emmanuel KERREBROCK


 Roland RICHARD (UNEF) Cécile BOUKABZA

Membres du corps médical


TITULAIRES SUPPLEANTS

 Docteur BOURENNANE Docteur ABEBOUCHE


 Docteur DUBAR Docteur PAYS

Olivier AUDEOUD – Président de l’université Paris 10

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