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ETHIQUE ET DEONTOLOGIE
mediCALE EM2
Chargé dé cours : Dr DJIBO SAYO Adamou
Sante Publique/Epidémiologie
Enseignant vacataire FSS/UAM
Secrétaire Général du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins de Niamey
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Définitions des concepts
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DROIT
• le droit est l'ensemble des règles juridiques officielles établies par la société
dans le but d'organiser les rapports entre les personnes et sanctionnées par la
puissance.
• Plus précisément, le droit peut être considéré comme "l'ensemble des règles de
conduite qui gouvernent les rapports entre les hommes et dont le respect est
assuré par l'autorité publique" (Boris Stark).
• Pour les juristes, la spécificité de la règle de droit, c'est son caractère
obligatoire.
• Un non-respect est nécessairement sanctionné (par l'État).
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La Morale
• C’est l’ensemble des normes, des règles de conduite, propres à une société
donnée, souvent même tenues comme universellement valables.
• C’est l’ensemble des règles qui définissent comment faire le bien et comment
éviter de faire le mal.
• La morale est donc impérative, directive, normative, voire justicière, car
possiblement à l’origine de récompense ou de sanction.
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Ethique 1/3
• Vient du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre »
• C’est la science de la morale
• Ensemble des principes moraux guidant la conduite d’un individu, d’un groupe
dans une société
• L’éthique est une démarche visant, face à un problème donné à adopter la
meilleure solution en s’appuyant sur des valeurs apprises, admises et intégrées
et en tenant compte du contexte dans lequel le problème se pose actuellement.
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Ethique 2/3
• la loi civile ou religieuse est un impératif le plus souvent imposé par la
collectivité à elle-même dont le non-respect expose à une punition.
• Les lois positives, qui constituent le droit positif découlent « normalement» du
droit naturel, qui repose essentiellement sur des exigences de justice ; c’est en
quoi elles obligent en conscience.
• Cependant, « notre conscience est au-dessus de la loi, et tout ce qui est légal
n’est pas forcément moral» (Ph. Barbarin)… et c’est là que peut intervenir la
réflexion éthique.
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Ethique 3/3
L’éthique : la recherche du bonheur, bonheur de l'individu qui fait le choix d'une existence,
bonheur de la relation interhumaine dont il s'agit de retrouver l'authenticité et tente de repérer
les principes régissant le vivre-ensemble.
L’éthique repose sur des valeurs:
• Faire preuve d’intégrité
• Avoir le sens de responsabilité
• Avoir le gout de l’effort
• Respecter des autres
• Rester concentrer sur son travail
• Savoir gérer son temps
• Privilégier la qualité 7
DIFFERENCE ETHIQUE/MORALE
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Ethique professionnelle
• l’approche de l’éthique professionnelle doit reposer à la fois sur la dimension
morale (il ne peut s’agir d’ignorer les principes) et sur la dimension éthique
(quelle décision est la meilleure dans le cas présent).
• Si ces règles ont une valeur pour l’ensemble d’une profession et font l’objet
d’une reconnaissance officielle, il s’agit d’une déontologie au sens restreint.
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ETHIQUE MEDICALE 1/4
• Ensemble des règles de conduite des professionnels de santé vis-à-vis de leurs
patients.
• L'éthique médicale : concerne l'aspect limité à la santé
• La Bioéthique : l'ensemble des mêmes règles appliquées à tous les domaines
des sciences de la vie.
• Le respect de l'éthique médicale constitue la meilleure garantie de la qualité des
soins et de la liberté du malade ; il témoigne de la recherche d'une certaine
forme de sagesse, de « science avec conscience », dans l'exercice de la médecine
contemporaine.
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ETHIQUE MÉDICALE 2/4
• L'éthique médicale est une branche appliquée de l'éthique qui analyse la pratique
de la médecine clinique et la recherche scientifique connexe.
• L'éthique médicale repose sur un ensemble de valeurs auxquelles les
professionnels peuvent se référer en cas de confusion ou de conflit.
• La bioéthique s’est développée ces cinquante dernières années parallèlement aux progrès de
la médecine, et surtout de ce qu’il est convenu d’appeler la biomédecine et les technosciences
médicales. Ces interrogations éthiques ne concernent pas que le corps médical, mais un grand
nombre d’acteurs : biologistes et généticiens (qui peuvent être aussi médecins)
• En effet, les manipulations génétiques, par exemple, pourraient donner lieu à des dérives très
graves, si elles n’étaient pas parfaitement encadrées. 12
ETHIQUE MÉDICALE 4/4
Ethique clinique
• Alors que la bioéthique élabore des règles valables pour tous, l’éthique clinique
s’intéresse aux réponses que l’on peut apporter pour des cas particuliers, des cas
cliniques tirés de la pratique clinique.
• Les avis donnés lors d’une concertation pluridisciplinaire sur un cas clinique ne
sont que consultatifs.
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principes de l'éthique médicale 1/3
Ce secret ne s’applique pas au patient, qui est en droit d’attendre d’être informé de
tout ce qui le concerne, sauf s’il a exprimé clairement le contraire (« je ne veux
surtout pas savoir »).
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principes de l'éthique médicale 3/3
La justice, ou plutôt l’équité : les soins devraient être donnés à tous les patients
avec le même souci d’efficacité, et les ressources devraient être partagées de
manière équitable entre tous ceux qui en ont besoin.
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DEONTOLOGIE 1/3
La déontologie (du grec déon, devoir, et logos, discours), le mot « Déontologie » est
récent (XIXème siècle) mais l’institution est ancienne
• c’est l’ensemble des règles écrites et orales qui doivent guider le comportement des
membres d’une profession.
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DEONTOLOGIE 2/3
Déontologie médicale
• C’est l’ensemble des principes , des règles et des usages que tout médecin, doit
observer et dont il s’inspire dans l’exercice de sa profession.
• Elle peut se définie comme l’ensemble des devoirs et des obligations que les
médecins devront respecter dans l’exercice de leur art et dont le non respect
pourra être éventuellement sanctionné
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DEONTOLOGIE 3/3
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HISTORIQUE 1/6
Dans le monde:
• Elle a des racines anciennes qui remontent à des centaines d’années avant jésus
christ
• 500 ans av-jc, le semant d’Hippocrate avait codifié la morale médicale
• Au XIIème siècle , la prière de Maimounide avait actualisé la morale médicale
respect de la vie indépendant du médecin
• En 1948: Adoption du serment le plus actuel pour l’association médicale de
Genève.
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HISTORIQUE 2/6
• Le serment d’Hippocrate est un serment traditionnellement prêté par les
médecins, chirurgiens-dentistes avant de commencer à exercer.
• Le texte original de ce serment, probablement rédigé au IVe siècle av. J.-C.,
appartient aux textes de la Collection hippocratique, traditionnellement attribués
au médecin grec Hippocrate.
• Le serment d'Hippocrate peut être considéré comme le texte fondateur de la
déontologie médicale.
• Dans sa forme historique, ce serment n'a pas de valeur juridique, les médecins
étant soumis à des codes nationaux régulièrement actualisés.
• Dans ses formes modernes, la prestation d'un serment médical a gardé sa valeur
symbolique. 21
HISTORIQUE 3/6
SERMENT DE GENEVE
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HISTORIQUE 4/6
• AU MOMENT D'ETRE ADMIS AU NOMBRE DES MEMBRES DE LA
PROFESSION MÉDICALE:
• JE PRENDS L'ENGAGEMENT SOLENNEL de consacrer ma vie au service de
l'humanité;
• JE GARDERAI pour mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus:
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CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE 2/4
• Le code de déontologie médicale opposable aux médecins est approuvé en juin
1988 par le Décret N◦ 88-206/PCMS/MSP/AS du 19 Juin 1988
• Ses dispositions s’imposent à tout médecin autorisé à exercer au Niger
• Le CD integre d’une part des principes d’ethiques medicales et d’autres part les
dispositions reglementaires et ledislatives
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CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE 3/4
• Le CD donne au conseil de l’ordre la disponibilité effective de veiller au maintien
des principes de moralité et de dévoiement indispensable à l’exercice de la
médecine et à l’observation par tous ses membres des devoirs professionnels
ainsi que des règles édictées par le code de la déontologie.
• Il préconise des règles de comportement dans des situations concrètes. C’est ainsi
que la déontologie médicale se situe dans le cadre d’un exercice professionnel.
• La déontologie médicale est l’application des règles morales à la profession
médicale
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CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE 4/4
La lecture du texte du code de déontologie médicale nous amène à faire l’analyse
suivante:
Il est composé de sept paragraphes et chaque paragraphe est composé de plusieurs
articles.
• On retrouve donc:
• Titre I: Devoirs généraux des médecins
• Titre II: Devoirs des médecins envers les malades
• Titre III: Honoraires des médecins
• Titre IV: Devoirs des médecins en matière de médecine sociale
• Titre V: Devoirs de confraternité
• Titre VI: Devoirs des médecins envers les autres pharmaciens, chirurgiens-
dentistes, sage-femmes et les auxiliaires médicaux
• Titre VII: Dispositions transitoires
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Valeur de la dEontologie médicale
• Depuis les temps les plus anciens, la déontologie et l’éthique médicale ont été
transmises par la tradition, les usages et par l’exemples des maîtres.
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Règles de la déontologie médicale 1/10
A. Devoirs généraux: Article 3 à 26
• Le respect de la vie et de la personne humaine
• Le médecin doit soigner avec la même conscience tous les malades quelque
soit leur condition, leur nationalité, leur race, leurs opinions et les
sentiments qu’ils inspirent
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Règles de la déontologie médicale 4/10
B. Devoirs des médecins envers les malades: Article 27 à 35
Le médecin dés qu’il est appelé à donner des soins à un malade et qu’il a accepté
de remplir cette mission, s’oblige :
• A lui assurer aussitôt tous les soins médicaux appropriés et en son pouvoir
personnellement ou avec l’aide de tiers qualifiés
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Règles de la déontologie médicale 5/10
• Hors cas d’urgence, un médecin a toujours le droit de refuser ses soins pour des
raisons professionnelles ou personnelles sous réserve du respect de son devoir
d’humanité.
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Règles de la déontologie médicale 6/10
C. Honoraires des médecins: Article 36 à 42
• Un médecin n’est jamais en droit de refuser à son client des explications sur sa
note d’honoraires.
• Le médecin est libre de donner gratuitement ses soins quand sa conscience le lui
commande.
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Règles de la déontologie médicale 7/10
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Règles de la déontologie médicale 8/10
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 1/10
• Il est institué un Ordre National des Médecins (ONM), regroupant tous les praticiens
de la médecine, nigériens et non nigériens y compris ceux des services de santé des
armées, autorisés à exercer leur art au Niger.
• L’ordre est une personne morale de droit public, doté de la personnalité juridique et de
l’autonomie financière.
Mission
• L’Ordre National des Médecins a pour mission d’assurer la défense de l’honneur et
de l’indépensé de la profession médicale ainsi que la défense du praticien dans
l’exercice de sa profession.
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 2/10
• Ace titre, il veille au maintien des principes de moralité, de probité et de
dévouement indispensables a l'exercice de la profession médicale, que ce soit a
titre public ou prive.
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 3/10
• Nul ne peut exercer la profession de médecin s'il n'est inscrit au tableau de l'Ordre
National des Médecins.
• Nul ne peut être inscrit au tableau de l'Ordre National des Médecins s' il n'est titulaire
du diplôme de Doctorat d'Etat en Médecine ou tout autre diplôme ou titre reconnu
équivalent par l'Etat.
• L'avis préalable du Conseil National de l'Ordre (CNO) doit être requis pour
toute équivalence ou validation du diplôme et titre de médecin.
• Qui peur s’inscrire à l’ordre? Tout médecin qui exerce sa profession au Niger
• un curriculum vitae;
• un certificat de visite et contre visite signe par deux médecins inscrits a l'Ordre;
• un certificat de résidence ;
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 6/10
• Les ressortissants des pays membres de L'UEMOA doivent fournir en plus des
pièces citées :
• des organes décentralises: Les Conseils Régionaux dont le siège est au chef-lieu
des régions.
• un conseil de discipline
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 8/10
• Le Conseil National de l'Ordre est dirige par un bureau compose comme suit:
En dehors du bureau sont élus deux (2) suppléants et deux (2) commissaires au compte.
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 9/10
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ORGANISATION DE LA DEONTOLOGIE MEDICALE 10/10
• Le Conseil Régional peut être saisi par:
- les autorités régionales;
- le praticien incrimine;
- le Conseil National de l'Ordre.
• Le bureau du Conseil National de l'Ordre ou du conseil Régional de l'Ordre est saisi,
par lettre adresse a son Président, accompagi1e d'un dossier complet.
• Le Président du bureau du Conseil National de l’Ordre, une fois saisi, désigne pour
chaque affaire, une commission d'instruction composée de deux(2) membres du
bureau dont un, de rang équivalent et un de rang supérieur que l'inculpe.
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Les sanctions disciplinaires
Tout manquement à l’ éthique, au code de la déontologie, au statut et au
règlement intérieur entraine l’une des sanctions suivantes proportionnellement
au degrés de la faute commise par le praticien et constatée par les services
compétents dans le domaine assorti de tous les droits de l’accusé à sa décence:
• Avertissement
• Blâme
• Suspension temporaire
• Radiation du tableau de l’ordre 51
Voies de Recours 1/2
• Les décisions du conseil régional sont susceptibles d'appel, au , niveau du
conseil national de l'ordre par l’autorité régionale et par le praticien incriminé,
dans un délai de 30 jours franc a compter de la date de notification de la
décision.
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Droits & obligations 1/5
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Droits & obligations 2/5
Il a également des obligations envers:
• juste rémunération,
• droit d’association,
• droit à une vie digne jusqu’à la mort (soins visant à soulager la douleur).
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Responsabilités médicales 2/2
Responsabilité pénale : Le médecin répond de ses actes devant la société. Il
encourt une sanction pénale (privation de liberté, amende, suspension
d’exercice...)
* Responsabilité ordinale : le médecin répond de ses actes devant ses pairs
(avertissement, blâme, suspension d’une durée d’un an maximum, radiation du
tableau de l’ordre)
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LE SECRET MEDICAL 1/4
Le médecin est astreint à une discrétion totale
les dossiers, mais aussi ce que le médecin a deviné, compris ou surpris lors
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SECRET MEDICAL 2/4
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SECRET MEDICAL 3/4
• Intérêt individuel : C’est le secret du patient dont la violation peut porter
atteinte à sa réputation, à sa considération, à son intimité ou à sa mémoire
"Le bon fonctionnement de la société veut que le malade trouve un médecin, le plaideur un défenseur, le
catholique un confesseur, mais ni le médecin, ni l'avocat, ni le prêtre ne pourraient accomplir leur mission si les
confidences qui leur sont faites n'étaient assurées d'un secret inviolable » Emile Garçon
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SECRET MEDICAL 4/4
Personnes tenues au secret
* Déclaration du décès
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Faute Professionnelle 2/4
• La non prise en charge du patient dans un délai raisonnable.