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en pratique infirmière
Mr. ZERQOUNI Said
15/01/202
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L’éthique
Loi Morale
Ethique
Déontologie principes
Les principes éthiques
1. Principe de l’Autonomie
2. Principe de la Véracité
3. Principe de la Confidentialité
4. Principe de la bienfaisance et la non-malfaisance
5. Principe de la fidélité
6. Principe du caractère sacré de la vie
7. Principe de la justice
1.Principe de l’autonomie
Dire la vérité
Rétention d'informations
Divulgation complète
Le mensonge
3. Principe de la confidentialité(le secret
professionnel)
Le droit à la confidentialité de l’information
concernant l’état de santé du patient, le diagnostic,
les traitements ainsi que la protection de la vie
privée.
4. Principe de la bienfaisance et la non
malfaisance
Principe de bienfaisance ; il s’agit d’un principe moral selon
lequel on fait ce qui est avantageux pour un patient.
Et car il n’est pas toujours le cas et que la balance
bénéfice/risque peut être incertaine, on adjoint au principe de
bienfaisance celui de non malfaisance:
En effet le risque de nuire à un patient peut exister. Il faut le
prendre en considération, le mettre en balance.
5. Principe de la fidélité
Ce personnel devait dispenser des soins en l'absence du médecin sans exiger les
moyens thérapeutiques ou de diagnostics coûteux, cette formation portera sur les
aides sanitaires et les infirmiers brevetés (arrêté ministériel du 23 Septembre 1957).
La formation des A.S.D.E ne commença d'une manière effective pour les marocains
qu'en 1960, et à partir de 1962, pour certains techniciens.
- La formation au niveau de l'école des cadres a débuté en 1963.
Création des Instituts de Formation au Carrière de Santé (IFCS) en
1993.
Changement de nomination de (IFCS) à l’Institut Supérieur des
Professions Infirmières et Techniques de Santé qui à été crée pour
assurer la formation des étudiants en plusieurs filières après une
sélection et un concours comprenant une épreuve écrite et un entretien.
3. Modalité d’accès à la profession infirmière
La responsabilité réparatrice
La responsabilité administrative
La responsabilité civile
La responsabilité punitive
Définition
La responsabilité est le principe selon lequel chacun doit répondre aux
conséquences de ses actes.
La responsabilité est l’obligation de réparer le dommage que l’on a
causé par sa faute.
Celui qui a causé un dommage à autrui par sa faute doit réparer le
préjudice qui en résulte.
Les finalités des différentes
responsabilités
La finalité réparatrice
La responsabilité civile
La responsabilité administrative
Elles ont pour objectif de réparer le dommage subi par un patient
imputable à une faute de l’infirmier. La réparation se fera sous forme de
dommages et intérêts.
La finalité répressive
La responsabilité pénale
La responsabilité disciplinaire
Elles ont pour objectif de sanctionner l’infirmier suite à son fait.
La responsabilité réparatrice:
La responsabilité réparatrice des professionnels et établissements de santé a
pour objet de réparer le dommage subi par les patients ou les tiers impliqués.
Ainsi, selon les cas, la responsabilité concernée pourra être civile ou
administrative.
La responsabilité réparatrice:
La responsabilité civile s’applique à :
L’infirmier exerçant dans le secteur privé
L’infirmier exerçant à titre libéral
La responsabilité administrative s’applique à :
l’infirmier exerçant dans le secteur public
La responsabilité civile :
Les conditions : trois conditions cumulatives doivent être réunies pour que la
responsabilité civile puisse être engagée.
1. Une faute : ce n’est pas nécessairement une faute volontaire. Il peut s’agir d’une
faute d’imprudence ou de négligence. Il s’agit de tout fait dommageable pour une
victime, à charge pour cette dernière de prouver la réalité de son préjudice.
2. Un préjudice : la gravité n’est pas un critère pour retenir la responsabilité. Mais
plus le préjudice est grave, plus le montant des dommages et intérêts sera élevé. Il
peut être subi par le patient ou par sa famille. La liste des préjudices indemnisables
est extrêmement importante (préjudice sexuel, préjudice esthétique, préjudice
d’anxiété…)
3. Un lien de causalité (ou de cause à effet) entre la faute et le préjudice. Il ne suffit
pas qu’il y ait faute et préjudice. Il faut que le préjudice résulte de la faute.
Exemple :
Un infirmier commet une négligence dans la surveillance d’un patient,
cette absence de surveillance entraîne la chute accidentelle du patient
qui s’en trouve blessé.
Faute : non-surveillance du patient ;
Dommage : préjudice physique né de la chute ;
Lien de causalité : l’infirmier a manqué à son obligation de
surveillance. Il n’a pas pu prévenir l’accident du patient.
La responsabilité administrative:
Les conditions : en sus des conditions de la responsabilité, si la faute a été
commise par un infirmier exerçant dans le secteur public, l’action sera dirigée
contre l’établissement devant les tribunaux administratifs.
Pour que la faute entraîne la saisine des juridictions administratives, il
faut une faute de service : c’est une faute commise à l’occasion de l’exercice
des fonctions.
Si la faute est dite détachable du service : elle engage la responsabilité
personnelle du soignant et relève des tribunaux judiciaires (civils et
pénaux).
La faute détachable du service sort tellement de l’activité normale qui
incombe à l’infirmier qu’ elle ne lui permet plus de bénéficier de la protection
de l’établissement .
La responsabilité punitive:
La responsabilité pénale est l'obligation pour l'infirmier de répondre de
ses actes devant la justice pénale en cas de commission d'une infraction.
L'infirmier peut être poursuivi en justice par le parquet, par la victime
ou par ses proches. Les sanctions pénales varient en fonction de la
gravité de l'infraction commise par l'infirmier. Les peines encourues
peuvent aller d'une simple amende à une peine de prison ferme.
la légalité des délits et des peines : le principe est qu’il n'y a pas de
crime ni de peine sans une loi qui les prévoit. Ainsi, pour qu'une
personne puisse être condamnée pénalement, il faut non seulement
qu'elle ait commis une infraction, mais aussi que cette infraction soit
prévue par la loi ;
la responsabilité personnelle : cela signifie que chacun doit répondre
personnellement de ses faits et gestes. Il n’est donc pas possible de
couvrir sa responsabilité pénale.