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Objectifs d’apprentissage
• Définir les concepts de base ;
• Expliquer les principes d’éthique et de déontologie
médicale ;
• Enumérer les droits du patient ;
• Enumérer les devoirs et obligations des agents de
santé ;
• Expliquer les conséquences du non- respect de la
déontologie ou de l’éthique ;
• Expliquer les missions du comité consultatif national
d’éthique ;
• Accepter la nécessité d'une réflexion éthique dans les
décisions difficiles.
Introduction
.
Objectifs d’apprentissage
• Amener l’agent de santé à :
• Connaître l’origine des concepts de l’éthique et
de la déontologie ;
• Comprendre l’évolution historique desdits
concepts.
Fondements des Concepts et
Evolution historique
• Fondement:
• L’éthique et la déontologie médicales sont
étroitement liées, historiquement, l’une et
l’autre;
• Dès le 18e siècle, Kant s’est interrogé sur les problèmes posés à
son époque par la vaccination contre la variole mise au point par
JENNER.
• La problématique d’actualité qu’il posait déjà était la suivante :
• Information appropriée ;
• Le principe du secret
Vis-à-vis de l’employeur.
• Si l’employeur insiste malgré tout pour connaître des
constatations qui auraient pu être relevées par l’agent de
santé au cours des soins qu’il administre à l’employé, ou
pour qu’il fournisse un complément d’informations sur
les conclusions formulées par le médecin, l’infirmier se
retranchera derrière le secret professionnel.
• A ces dispositions qui sont obligatoires s’ajoutent des autorisations légales qui,
elles, ont un caractère facultatif. La déclaration des cas de grippe ou de
contamination vénérienne, par exemple, est facultative. Il en est de même en
ce qui concerne l’avortement. En fait, le médecin ou l’infirmier ne dénoncent
pas l’avortée, ils dénoncent plutôt l’avortement si cela ne risque pas de
dévoiler l’identité de l’avortée, et si l’avorteur lui-même n’a pas participé à la
confidence (en appelant lui-même le médecin par exemple).
• Mais il peut se trouver devant des situations délicates. Témoigner qu’un acte
délictueux a été commis par un parent du malade peut faire tort à ce malade :
même s’il en a été la victime, celui-ci peut préférer voir cet acte demeurer
impuni plutôt que d’être indirectement atteint par le scandale qui résulterait
de sa divulgation.
Le secret médical protège la vie privée du malade
en permettant les soins. L’agent de santé doit
protéger le secret médical dont il a la garde. Ce rôle
de gardien de secret est un devoir d’ordre public
(protégé par la loi).