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Objectifs Spécifiques
1. Expliquer les principaux concepts suivants :
- droit, devoir, loi
- déontologie, morale, éthique
- valeurs, système de valeurs (liberté, respect de la dignité,
tolérance), conscience, responsabilité.
2. Définir de façon opérationnelle la notion de personne en précisant
son approche philosophique ainsi que le concept de l’homme vu à
travers sa dimension éthique.
3. Expliquer les principes de l’éthique et de la déontologie médicale.
L’exercice des professions de santé est souvent difficile. Cela relève de la nature de
leur objet de travail : l’être humain. En effet, travailler sur l’individu exige des
compétences avérées en soins mais aussi des attitudes relationnelles. De ce fait, la
question de la moralité des gestes de soins devient pertinente et actuelle.
Tous les jours la responsabilité aussi bien de l’infirmier que de la sage-femme est
engagée durant ses interventions. Il se pose la réflexion sur la portée ou la finalité
de ses actes. Ceci les amène à repenser les actes qu’ils posent et la responsabilité
qui en incombe.
INTRODUCTION
I/ DEFINITIONS DE CONCEPTS
DROIT
Droit au sens objectif, comme l’ensemble des lois naturelles ou positives qui
gouvernent l’activité humaine.
Droit au sens subjectif, comme le pouvoir moral de posséder, de faire ou
d’exiger quelque chose.
DEVOIR
• Les devoirs sont positifs quand ils imposent l’obligation de faire quelque chose
telle que le devoir de payer les impôts, le devoir d’élever ses enfants.
• Les devoirs sont négatifs quand ils énoncent une défense : Exemples : tu ne
voleras points, tu ne tueras point, tu ne commettras point d’adultère.
CONSCIENCE
Une faculté de porter un jugement sur la valeur morale des actes humains. Elle a
une capacité de discernement du bien et du mal.
MORALE
ETHIQUE
BIOETHIQUE
La recherche de l’ensemble des exigences du respect et de la promotion de la vie
humaine et de la personne dans le secteur biomédical. » G. Durand La bioéthique,
Paris, Cerf/Fides 1989.
DEONTOLOGIE
Etymologie : de l'anglais deontology, venant du grec deon, ce qu'il faut faire, devoir,
et de logos, science, discours, parole.
La déontologie est l'ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite à tenir
pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans
la société.
ESPRIT D’OUVERTURE :Elle vit dans le monde ; elle communique avec le monde ;
elle est ouverte au monde.
Elle est aussi capable de transformer l’univers par son travail qui l’ouvre au monde et
le rapproche des autres
La bioéthique est parfois étendue aux problèmes éthiques posés par la fin de vie
BIOPHYSIQUE :
CHAPITRE 3 : LE SECRET PROFESSIONNEL
DEFINITION
Le secret professionnel réside dans l'obligation de ne pas révéler à des tiers des
informations d'ordre médical ou privé concernant la personne soignée. Cette
obligation trouve son origine dans le serment d’Hippocrate « Admis dans l’intimité
des personnes, je tairai les secrets qui me sont confiés ».
Ce sont des faits tels que les maladies héréditaires, la tuberculose, l’épilepsie,
l’aliénation mentale, les maladies vénériennes et le Sida, etc... Parmi les
maladies de nature secrète, il faut comprendre celles ayant réputation
d’entraîner plus ou moins rapidement ou plus ou moins inévitablement
la mort à l’instar du cancer
VIOLATION DU S.P.
Le secret est violé par la parole, l’écrit que ce soit privé ou public.
LES PEINES
Lorsque le secret violé le parquet peut engager des poursuites de même que le
patient diffamé. Les peines encourues sont:
- Dommage et intérêt
- Amende
- emprisonnement
CHAPITRE 4 : LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE
On entend par « responsabilité le principe selon lequel chacun doit répondre des
conséquences de ses actes et ceux des autres » (Droit Civil-Tome 1-2001). C’est
aussi « l’obligation de réparer le préjudice causé à autrui » (Dictionnaire Le Petit
Larousse).
L’infirmier doit répondre de ses actes, mais aussi de ceux qu’ils confient aux
étudiants qu’ils encadrent et ceux délégués aux aides-soignants.
A) LA RESPONSABILITE CIVILE
Toute faute, même simple est suffisante pour engager la responsabilité de l’infirmier
lors des actes de soins. Toutefois, il faut discerner la faute personnelle détachable du
service, entrainant la responsabilité de l’agent de celle de l’hôpital. La faute liée à
l’acte de soins est une faute au cours de l’acte infirmier. Voici des exemples de fautes
liées à l’acte de soins :
Pour que la responsabilité infirmière soit recherchée, il faut réunir trois conditions :
B) LA RESPONSABILITE PENALE
Elle s’applique à l’infirmier qui a commis la faute. Cette responsabilité est toujours
individuelle. C’est la raison pour laquelle les médecins ne peuvent pas dire : « je vous
couvre ».
Nous pouvons prendre l’exemple de l’exécution d’une prescription erronée ou
l’administration d’un médicament sans prescription médicale.
Infractions volontaires
Violation du secret professionnel
Non-assistance à personne en danger
Exercice illégal de la médecine
Homicide volontaire (euthanasie)
Coups et blessures volontaires (stérilisation abusive, expérimentation humaine...)
Infractions involontaires
C) LA RESPONSABILITE DISCIPLINAIRE
Elle est aussi individuelle et sanctionne l’infirmier qui s’expose à des sanctions
disciplinaires chaque fois qu’il commet une faute disciplinaire, c'est-à-dire un
manquement à une obligation professionnelle ou à une disposition statutaire. Il
s’agira de fautes en rapport avec les normes de travail ou liée au comportement de
l’infirmier ;
Bien entendu, les trois types de responsabilité peuvent être engagés en même
temps. Si l’infirmier commet une erreur de dosage et que cela cause la mort ou des
dommages pour le patient, il peut :
- Etre poursuivi pénalement pour infraction d’homicide involontaire, punit d’une
peine d’emprisonnement
- Etre poursuivi par l’hôpital pour manquement aux règles professionnelles,
- Etre poursuivi civilement par la famille qui demande des dommages et intérêts
pour le préjudice subi par le décès de leur parent.
CONCLUSION
Certes le métier d’infirmier est exigeant et parfois pousse celui-ci à extérioriser ses
sentiments négatifs au détriment des attentes du patient. Cependant l’intégration des
valeurs comme l’empathie, la loyauté, le respect de la vie, le sens de la
responsabilité, la tolérance… permettra une meilleure prise en charge des patients.
•
2.2. L’OBLIGATION DU RESPECT DES CONFIDENCES
ROLE D’EXPERTISE
• Article 4 : En cas d'expertise judiciaire ou dans les autres cas, sauf accord
des parties, une sage-femme ne doit accepter une mission d'expertise dans
laquelle sont en jeu les intérêts d'une de ses patientes, d'un de ses amis, d'un
de ses proches ou d'un groupement qui fait appel à ses services. Il est de
même lorsque ses propres intérêts sont en jeu.
Article 5 :
• Article 16: Sous réserve des dispositions contraires expresses, une Sage-
femme appelée à donner des soins à une mineure ou à une incapable
majeure doit prévenir les parents ou le représentant légal et obtenir leur
consentement.
• En cas d'urgence, ou si ceux-ci ne peuvent être joints, elle doit agir dans
l'intérêt du patient.
• Article 17: Quelle que soit sa religion, sa situation sociale ou culturelle, la
Sage-femme qui juge que la vie du patient est en danger imminent au
cours des soins, doit prévenir la famille afin de permettre à celle-ci de
prendre éventuellement les dispositions d'ordre religieux ou culturel que la
famille jugera opportune.
• Article 18: La Sage-femme ne doit pas s'immiscer dans les affaires de famille.
Introduction
La responsabilité de l’infirmier consiste à offrir des soins infirmiers à l’individu, à la
famille, et à la communauté. Pour comprendre cette responsabilité, il revient à
l’infirmier de réfléchir sur ses différents devoirs.
Conclusion
L’infirmier a plusieurs devoirs allant de la personne à la société. C’est une obligation
à l’infirmier d’intégrer ses valeurs dans son travail afin de développer une attitude
professionnelle dans n’importe quelle situation.
DROITS DU PATIENT
• L’accès au service public hospitalier est garanti à tous les malades sans
discrimination aucune.
• Les EPS Hospitaliers garantissant un accueil et des soins de qualité; ils veillent
au soulagement de la douleur
• Aucun soin ne peut être dispensé au malade sans son consentement libre
et éclairé, celui des parents ou des représentants légaux , sauf en cas de
force majeure.
DEVOIRS DU PATIENT
• Le malade et les personnes qui l’accompagnent doivent se conformer aux
normes de conduite requise pour sauvegarder la sécurité de l’hôpital, de
son environnement.