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Ethique et déontologie professionnelle

I. Définition
Le mot « éthique » vient du grec « ethos » qui signifie « manière de vivre ». Il fait référence au
comportement, au caractère d’un individu et à sa manière d’être en général. Il concerne aussi la
réflexion sur la personne humaine et son interaction avec la nature et les autres hommes, sur la
liberté, sur la responsabilité et sur la justice.
L’éthique est une branche de la philosophie qui étudie l’ensemble des normes morales qu’une
société se donne. Ces normes morales varient selon les cultures, les croyances, les conditions
de vie et les besoins des sociétés. C’est la science de la morale qui définit ce qui est bien et ce
qui est mal dans l’agir des individus, cela dans le but d’obtenir une société idéale et le bonheur
de tous.
Le mot « éthique » est utilisé, dans certains contextes, comme synonyme de « morale » tout
court. Dans ce cas, les deux termes deviennent interchangeables mais il faut tout de même
signaler qu’il y a une nuance entre eux (voir dans le dictionnaire).

Quant au terme « déontologie », il vient du grec « deontos » et « logos » qui signifient devoir
et discours. Il désigne le discours, c’est-à-dire la théorie sur les devoirs. C’est une branche de
l’éthique qui établit les fondements des devoirs d’une personne en fonction de la morale. Il
s’applique au monde professionnel et fixe une série de règles et de devoirs auxquels sont soumis
les membres d’un corps professionnel. C’est la morale qui indique ce qui est prescrit et ce qui
est proscrit dans une profession donnée.
Ex : la déontologie de l’avocat, la déontologie médicale, la déontologie infirmière, la
déontologie du journaliste, etc.
En d’autres termes, la déontologie définit les règles et obligations que les travailleurs sont tenus
de respecter dans leur entreprise, association ou institution, sous peine de sanction en cas de
transgression. Il peut s’agir des travailleurs d’une même profession comme les enseignants, les
journalistes, les médecins et les architectes ou des travailleurs au service d’un même employeur
comme les fonctionnaires de l’Etat.
Les obligations partagées par un groupe reflètent des valeurs ou des principes jugés
fondamentaux. Elles sont souvent consignées dans le code de déontologie, appelé aussi
« morale professionnelle ».
Le code de déontologie a comme fonctions de protéger le public, de préserver la réputation des
travailleurs et de garantir les bénéfices de l’entité professionnelle.
Exemples :
1) Les rapports sexuels sont interdits entre un médecin et son patient. Un médecin (homme
ou femme) qui profite de sa position pour avoir des relations charnelles avec sa patiente
ou son patient enfreint le code de la déontologie médicale et s’expose à des sanctions.
En cas de respect, le patient et le médecin sont protégés et l’image de marque de la
profession est préservée.
2) La déontologie de l’enseignement interdit la même pratique entre enseignant et
apprenant. Accorder des points aux étudiants (es) par cette pratique expose à des
sanctions prévues par les textes officiels en la matière.

Ethique et déontologie dans l’intitulé du cours, est-ce une tautologie ?


Certes, les deux termes sont parfois employés comme synonymes dans certains contextes, mais
en réalité ils sont différents et, dans notre cas, complémentaires.
En effet, l’éthique invite le professionnel à réfléchir sur les valeurs qui motivent son action et à
choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée. L’action fondée sur les valeurs est
généralement conforme aux lois et à la déontologie, mais elle est décidée par l’individu plutôt
qu’imposée par une autorité extérieure. La réflexion éthique fait appel à l’autonomie, au
jugement et au sens de responsabilité du travailleur alors que la déontologie est imposée par la
tutelle.
Exemples :
1) Un agent refuse de poser un acte parce que non conforme à son système des valeurs et
ce refus obéit en même temps aux règles qui émanent de l’autorité. Il y a ici adéquation
entre la valeur éthique et la règle déontologique.
2) Un agent, témoin de Jéhovah, refuse de se présenter au salut au drapeau chaque matin
parce que cet acte n’est pas conforme à son « crédo » religieux alors qu’il est
recommandé par l’autorité de tutelle. Il y dans ce cas un conflit entre l’impératif
déontologique et le système des valeurs propre à l’agent.
A la différence de l’éthique professionnelle qui définit ce qu’un individu particulier estime
comme moralement correct dans une profession, la déontologie professionnelle est un code de
conduite qui s’applique à tout un corps professionnel (les règles de déontologie).
Exemples des règles :
 Le devoir de garder le secret médical pour un médecin.
 Le devoir de secret pour l’avocat.
 L’interdiction au policier et au militaire de profiter de sa fonction pour obtenir des
avantages en sa faveur.
Exemples des valeurs éthiques : lire par exemple définition360.com/les-10-vale

Ii. Objectif du cours


Destiné au finaliste, ce cours vise à le conscientiser sur la conduite à observer dans sa carrière
professionnelle en perspective.
Il observe avec lui les débouchés éventuels suivant la formation qu’il a suivie, le sensibilise sur
les textes officiels régissant ces secteurs ainsi que les valeurs et les règles, les droits et les
devoirs qui y sont liés.
Concrètement, l’étudiant devra être capable de :
 dresser un état de lieu des secteurs abordés ;
 trouver et commenter les codes de déontologie mis en rapport avec les débouchés
abordés dans ce cours ;
 citer et expliquer les valeurs éthiques nationales et universelles à la base de ces codes
ainsi que les droits, devoirs et les interdits liés aux différentes fonctions décrites.

Iii. Intérêt du cours


Sans éthique, aucune société ne peut évoluer dans l’harmonie. Pour un bon vivre ensemble,
l’éthique est nécessaire partout : en famille, à l’école, dans l’entreprise, dans la vie humaine en
générale.
Chaque profession a son code de déontologie, un ensemble de règles auquel tous les membres
doivent s’astreindre volontairement et qui est opposable à tous. L’exigence de se soumettre à
ce code est d’autant plus impérative qu’il touche à la santé, au développement ou à l’éveil
intellectuel et moral de la société.
En effet, un médecin peut ne pas être compétent dans son domaine, mais si en plus de cela, il
n’applique pas le serment d’Hippocrate qu’il a prêté, il devient un élément dangereux pour la
société. Il en est de même pour un éducateur, un avocat, un journaliste et un fonctionnaire.
Pour illustrer cela, il suffit d’observer la situation de notre pays. La faillite dans la gestion de la
chose publique est essentiellement due à l’absence de l’éthique, du sens moral, de la conscience
du bien à faire et du mal à éviter, à l’absence du sens du bien commun et du bien-être collectif.
La crise des valeurs a pris de l’ampleur pendant la deuxième République. Avant 1970, la
situation était encore plus ou moins bonne. Elle s’est dégradée au fur et à mesure que nous nous
éloignions du jour ensoleillé de l’indépendance.
Il y a donc nécessité de nous réarmer moralement, de retourner aux valeurs oubliées pour
construire un Etat de droit, une société juste, digne et prospère, un pays émergent à l’instar des
autres pays de plus en plus nombreux aujourd’hui dans le monde.

IV. Schéma du cours


Nous allons aborder tour à tour trois secteurs professionnels (l’éducation, le journalisme et
l’administration publique) avant d’en indiquer quelques codes déontologiques à découvrir sur
internet.
IV.1. L’éducation

Le terme éducation désigne la formation, c’est-à-dire l’acquisition des conduites conformes aux
règles de la société nationale ou de la société universelle.
L’éducation est différente de l’instruction qui, elle, prépare à une profession ou à un métier.
Elle (l’éducation) transmet des valeurs sociales, simplement morales ou religieuses. C’est
l’éducation qui rend sensible à la vie morale et non l’instruction. On peut être intelligent, bien
outillé dans le domaine du savoir et du savoir-faire mais rester médiocre dans le domaine du
savoir-être, du savoir vivre ensemble.
Quelle est la situation de l’éducation dans notre pays ? Elle est en situation de crise,
particulièrement dans l’enseignement.
A l’époque coloniale, l’enseignant était considéré. Il était un modèle dans la société et imposait
du respect. Les conditions d’enseignement étaient de loin meilleures à celles d’aujourd’hui, tant
pour les enseignants que pour les enseignés.
La situation a dégénéré progressivement, au fil des années, après l’indépendance. Le chômage
généralisé a fait en sorte que le métier a été envahi par un grand nombre d’agents au profil
douteux, par des mercenaires qui, en plus de ne pas avoir la vocation, sapent délibérément les
principes éthiques et déontologiques de la profession.
Mal rémunérés, les enseignants ne sont plus aussi motivés qu’avant. Les bons cadres formés
pour le métier vont chercher ailleurs où ils espèrent mieux vivre. Ceux qui restent dans
l’enseignement survivent, certains en recourant à la corruption. Conséquence : la baisse de
l’enseignement à tous les niveaux : primaire, secondaire, supérieur et universitaire.
Que faire ?
Il faut sensibiliser les détenteurs du pouvoir public qui doivent redresser le secteur de la même
manière dont on réhabilite les routes, les hôpitaux, etc.
Ensuite, il faut moraliser les enseignants en leur disant que quelle que soit la crise actuelle,
l’enseignement reste un bon métier, un métier noble, moteur du développement, facteur du
changement qui ne peut venir que des hommes intègres et disciplinés.
Enfin, engager tous les partenaires de l’éducation à éradiquer les antivaleurs qui ont élu
domicile à tous les niveaux de l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur) : le
monnayage des points et des connaissances, la vente des bulletins et de faux relevés de cotes à
ceux qui ont échoué, les point sexuellement transmissibles, le phénomène « suivi » ou
« encadrement », le phénomène « enfants d’abord », la fuite des questionnaires d’examen
d’Etat, la corruption des surveillants aux examens, etc.
Tous les partenaires doivent revenir aux valeurs qui régissent les sociétés. L’Etat doit honorer
le droit des enseignants et des enseignés. Les enseignants doivent appliquer la déontologie et
observer le code de bonne conduite.
L’enseignant doit s’imposer de la discipline : le goût de l’ordre, la ponctualité, la régularité, le
sens de l’effort et du travail bien fait, la créativité, la maitrise de soi, l’intégrité morale (par
exemple : éviter la familiarité avec les apprenants, savoir décliner certaines offres ou invitations
qui peuvent semer le doute), la dignité en toutes circonstances, la compétence et l’excellence,
l’honnêteté intellectuelle et la probité (par exemple : éviter de faire croire aux apprenants que
l’on connait tout, qu’on a des réponses à tout ; être compétent ne veut pas dire être omniscient).
L’enseignant doit être constant, juste, savoir entretenir de bonnes et respectueuses relations
avec les apprenants, avec la hiérarchie et avec les collègues du travail.
Bref, l’enseignant est d’abord un modèle. Il enseigne non seulement par ce qu’il dit mais aussi
par ce qu’il fait et par ce qu’il est. Contrairement aux autres travailleurs, il enseigne toujours et
partout, même en dehors de la classe. Il doit être irréprochable dans sa tenue et dans sa conduite
privée.
Les devoirs et la conduite de l’enseignant doivent se fonder essentiellement sur la législation
en vigueur dans notre pays et sur les grands principes de la pédagogie.
Pédagogiquement, il doit répondre à ses obligations d’enseigner, d’évaluer, d’encadrer ;
répondre à ses missions institutionnelles d’instruire, d’éduquer, de former, i.e. de faire acquérir
des connaissances aux apprenants, de les socialiser, de leur inculquer les valeurs (civiques,
morales et pourquoi pas, selon le cas, religieux).
En tant que fonctionnaire de l’Etat, l’enseignant est soumis à toutes les conduites communes à
tous les fonctionnaires (l’obéissance, la discrétion, la réserve, etc.). Il doit donc lire aussi les
statuts et règlements de la Fonction publique.
En gros, l’enseignant doit avoir, en plus de la maitrise des matières de sa discipline :
 la culture pédagogique (transmission de la matière, connaissance des horaires, des
programmes, des méthodes d’enseignement, des textes ministériels définissant les
programmes officiels, etc.) ;
 la culture générale (lire, s’informer, voyager, participer à des débats, exploiter les outils
et techniques modernes) ;
 la culture administrative (maitrise des textes régissant la profession, exemple : les lois
fixant le statut général des fonctionnaires, celles régissant le statut particulier de
l’enseignement, etc.).

Devoir
Lire différents textes sur l’organisation et la déontologie de l’enseignement en R.D.C et
ailleurs. A titre d’exemples :
http//journal.openedition.org
http//philogalichet.fr>Ethique
http//www.bienenseigner.com>de
http//documents1.worldbook.org
IV.2. Le journalisme

L’homme n'a pas seulement le droit d’être formé, il a aussi le droit d’être informé pour son
bien-être personnel et pour le bien-être collectif, le développement de la société.
Mais quelle est la situation du journalisme en R.D. Congo ? Suivons le Professeur Mubangi
Bet’ukany qui a publié en ligne un article sur « Le parcours de la presse congolaise et le rôle de
l’oralité comme relais de l’Information en Afrique » (www.cairn.info>revue-les-enjeux).
Il y retrace l’itinéraire de la presse congolaise depuis la colonisation, décrit les conditions de
travail des journalistes et établit les rapports qui existent entre la presse et la politique. Il
s’interroge aussi sur le parcours de réception des messages de la presse par une population en
grande partie analphabète.
D’après lui, pendant la colonisation, le pluralisme et l’indépendance de la presse ont réellement
existé. Ils se sont éclipsés pendant la deuxième République jusqu’à l’avènement du
multipartisme.
Depuis 1990, la presse écrite en R.D. Congo est en plein renouveau. En quelques années, le
nombre de journaux a explosé mais leur parution n'est pas régulière.
En effet, la presse rencontre de nombreux problèmes de survie dans un contexte marqué par des
pressions politiques, l’analphabétisme et la crise économique.
En R.D. Congo, l’information a toujours été réservée à une minorité de la population (les
communautés européennes et les évolués pendant la colonisation, les intellectuels après
l’indépendance). Dans les campagnes, l’oralité et la radio restent les seuls moyens
d’information. La langue utilisée ajoute une autre difficulté à la communication.
Pendant les cinq premières années de l’indépendance, à cause du bégaiement généralisé, de
l’impréparation et de l’amateurisme des dirigeants, la presse fut fragilisée, divisée, tribalisée et
politisée à outrance.
Pendant la deuxième République, toute critique de la personne du Président et de sa gestion
était interdite. Il en était de même, dans une moindre mesure, des actes du gouvernement et de
hauts cadres du parti unique.
« L’article 53 du Code pénal prévoyait que les déclarations du Président ne pouvaient donner
lieu à aucun débat. Plusieurs dispositions du Code pénal limitaient la liberté de la presse. »
Une censure permanente et implacable était exercée sur la presse. Seule était favorisée la presse
propagandiste et servile.
Le vent du changement a soufflé à partir de 1990. Plusieurs titres de presse ont apparu et se sont
constitués en deux blocs : la presse de l’opposition et celle proche du pouvoir. Les deux ont
adopté un ton polémique comme signe de leur indépendance et n’ont pas hésité de verser dans
l’insolence.
L’avènement de l'AFDL vint accuser une régression dans ce domaine à cause de la confiscation
des libertés individuelles.
La troisième République a de nouveau libéralisé le secteur mais selon les organisations des
droits de la presse et des journalistes comme Jed (Journalistes en danger), Omac (Organisation
des Médias d’Afrique Centrale) et RSF (Reporteurs sans frontières), le travail des journalistes
et leurs personnes ne sont pas totalement sécurisés.
Pas de subventions de l’État, économie du pays et des entreprises sinistrée, tirage des journaux
en baisse. La publicité politique l’emporte sur la publicité commerciale. Minable pratique du
coupage (qui consiste à recevoir des présents en espère ou en nature pour écrire avec
complaisance un article, réaliser un reportage, geler ou falsifier une information).
Les conséquences du coupage sur l'image de la profession journalistique sont désastreuses.
Cette pratique a porté un coup fatal à la liberté et à l’indépendance de la presse.
Les journaux rançonnent les journalistes sous prétexte des frais techniques avant de publier
leurs articles. Les journalistes sont précarisés et mal rémunérés. La politique garde une main
mise sur la presse. Elle considère ceux qui dénoncent les abus de la gouvernance comme les
ennemis de la démocratie alors qu’un système démocratique sain a besoin de la liberté
d’opinion, de pensée et d’expression de tous.
Certes, notre constitution garantit le droit à la liberté d’expression et d’information à toute
personne. Plusieurs dispositions des lois imposent cependant une déontologie et une grande
responsabilité aux journalistes et aux éditeurs, car ceux-ci doivent désormais répondre de leurs
actes devant les tribunaux en cas de diffamation ou de calomnie.
Voilà la situation de la presse telle qu'elle est décrite par l’article du Professeur Mubangi. Il
reste d’ajouter, concernant les journalistes, qu'on déplore chez certains d’entre eux le manque
de professionnalisme, une formation inadaptée ou insuffisante, le refus de se conformer aux
différentes lois qui réglementent la profession et à la déontologie professionnelle, l’ignorance
de l’existence des organes de régulation de la presse, l’envahissement de la profession par les
“moutons noirs”, l’apparition des journalistes héréditaires, les engagements qui ne respectent
pas les normes, et tant d'autres maux.
Il est donc nécessaire de multiplier les formations et les recyclages pour encadrer les journalistes
comme le font heureusement quelques associations de ce secteur. Il y a aussi, pour les
journalistes, la nécessité de visiter souvent les textes qui stipulent les droits et devoirs de la
profession.
Devoir
Consulter notamment :
1) www.animafricaworld.com>bon- (Bon à savoir. Code de déontologie du journalisme.
Les médias R.D. congolais face à la déontologie du journalisme).
2) www.sujifr>contant>déclaration-des-d (Charte des devoirs et des droits des journalistes
dite “Charte de Muncich”).
IV.3. L’administration publique
L’administration publique (Fonction publique) est vraiment l’instrument dont se sert le
gouvernement pour gérer un pays. Son importance est donc capitale et son administration
requise pour une gestion efficace.
En R.D. Congo, la situation de l’administration publique laisse à désirer depuis de nombreuses
années. Elle est complètement désastreuse. Sa descente aux enfers a commencé au lendemain
de l’indépendance avec le départ précipité des agents et cadres belges qui ont été remplacés par
des Congolais sans notion de base.
Cette situation s'est amplifiée pendant la deuxième République où on tenait de moins en moins
compte de la qualification dans le recrutement et l’affectation des agents. Le mérite (diplôme,
expérience) n’était plus le critère de base, à la place le clientélisme, le népotisme et tribalisme
se sont installés.
En effet, l’administration publique est aujourd’hui le secteur le plus touché par la crise des
valeurs : la corruption, le détournement des deniers publics, l’absentéisme au service, le non-
respect des heures de travail, l’oisiveté, l’inconscience professionnelle, le manque de probité et
de dignité, les phénomènes faussaires et agents fictifs, toutes ces tares y règnent en maîtres.
De l'autre côté, les droits des agents sont invariablement bafoués par les gouvernements
successifs. Véritables laissés pour compte, les agents survivent par des moyens malhonnêtes ou
simplement inhumains.
Il y a donc un grand travail à faire pour la réforme de la Fonction publique si on veut la rendre
performante comme sous d’autres cieux.
Malgré ce désastre, les fonctionnaires sont tenus à respecter les codes de bonne conduite de leur
secteur. C'est de cette manière qu'on peur éradiquer les antivaleurs qui sont un grand obstacle
au développement.
Outre le respect du code de bonne conduite et de la déontologie processionnelle, il faut
moraliser les agents et cadres sur la conscience individuelle. Cela est d’ailleurs impératif dans
tous les autres secteurs de la vie nationale.
Il ne faut pas oublier le rôle de l’État qui a l’obligation de jouer sa partition en améliorant les
conditions de travail pour permettre aux agents de donner le meilleur d’eux-mêmes.

Devoir
Lire les documents tels :
1) Code de conduite de l’Agent public de l’État. Droit congolais.
(www.droitcongolais.info>f...)
2) Décret-loi 0172002 du 3 octobre 2002 portant code de…
(www.leganet.cd>Législation>Agents)
3) Mémoire online – Analyse critique du comportement
des…(www.memoireonline.com>Analyse…)

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