Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
*********
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURE ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*********************
******************************
ÉCOLE DOCTORALE DES SCIENCES JURIDIQUES,
POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES
**********
**********
PROTOCOLE DE RECHERCHE :
SUJET :
Réaliser par :
Sous la direction de :
Agossou Armand BOLOUVI Moktar Adamou
A. Contexte de l’étude
1. Annonce du sujet
2
s’intéresse à la preuve scientifique devant le juge pénale. Une bonne
compréhension du sujet nécessite la définition de ses termes.
Pour mieux cerner le sujet il est nécessaire de clarifier les mots suivants :
preuve, scientifique, juge et pénal avant de revenir aux expressions preuve
scientifique et juge pénal. L’importance de la définition de ces deux expressions
réside dans le fait qu’ils constituent le socle de notre étude, ceux sur quoi tous
les débats porteront.
3
indices6. Prouver c’est faire reconnaître pour vrai ; faire apparaître comme
certain ; démontrer ; établir en fait ; apporter la démonstration d’une allégation ;
faire voir la réalité d’un fait ; apporter la démonstration d’une allégation ; faire
voir la réalité d’un fait.7
Est scientifique ce qui concerne les sciences, qui appartient aux sciences.
Ainsi, les preuves scientifiques objet de la présente étude sont l’ensemble des
preuves qui se basent sur un savoir scientifique ou sur des principes
scientifiques12. Il s’agit des modes de preuves dérivés des sciences dites dures. 13
6
Gérard (C.), Vocabulaire Juridique, Association Henri CAPITAN, PUF QUADRIGE, 12ème édition, Paris, 2018,
page 802
7
Idem. p. 1748
8
LARGUIER (J.), La preuve d’un fait négatif, R.T.D.C., 1953, 5 cité par Jean (P.), Procédure Pénale, 14 e
édition, CUJAS 2008/ 2019 p. 363
9
LEVY-BRULH (H.), La preuve judicaire, Rivière, Paris, 1964, p.7, idem.
10
DOMAT (J.), Les lois civiles dans un ordre naturel, éd.1771, p. 204, idem.
11
Faustin (H.), Traité de l’instruction criminelle, t. IV, Bruxelles, Bruylant- Christophe et compagnie, 1866,
n°1763 cité dans Jean (P.), « Certaines preuves scientifiques devant la Cour européenne des droits de
l’homme », p.29, https://ssl.editionsthemis.com/upload/revue/article/20662 02-Pradel Tap.pdf consulté le
1er avril 2022 à 10h 30min
12
Définition donnée par le Black's Law Dictionary (9th ed. 2009), base de données Westlaw International,
voir « evidence » et « scientific evidence », cité par Audrey MICHEL, le recours au mode de preuve
scientifique dans le contentieux constitutionnel des droits et libertés, thèse, l’université Aix Marseille
faculté de droit et de science politique, 2017, p. 224
13
Vuille (J.), Biedermann (A.), Une preuve scientifique suffit-elle pour fonder une condamnation Pénale ?,
Revue de droit suisse, décembre 2019, Vol. 138/5, pp. 491–512. , https://www.google.com/url?
sa=t&source=web&rct=j&url=https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_BD2F156A5EEF.P001/REF
%23:~:text%3DNous%2520conclurons%2520que%252C%2520malgr%25C3%25A9%2520des,condamnation
%2520p%25C3%25A9nale%2520(partie
%2520G).&ved=2ahUKEwjeqIXMisP3AhUK9BoKHYJxD2AQFnoECAUQBg&usg=AOvVaw1pNG6lN0H9FjwOVX
AQtUpm consulté le 1er avril 2022 à 11h 20min
4
La preuve technique et scientifique se définit comme celle qui est récoltée par le
moyen de technologies ou bien grâce à l’intervention de techniciens qui sont
chargés d’analyser les traces.14 Il s’agit de faire appel à toutes les techniques
contemporaines éprouvées pour faciliter l’imputabilité d’une infraction à son
auteur présumé.15 Il existe deux types de preuves scientifiques : d’une part il
y a les études en sciences sociales, d’autre part, il y a les études en sciences
exactes.
Selon Gérard Cornu, le juge est au sens générique toute juridiction, quels que
soient son degré dans la hiérarchie(juge de première instance, juge d’appel,
juge de cassation), son pouvoir (juge du droit, juge du fond, juge du
provisoire), l’origine de son investiture (juge de l’État ou nommé par les
parties), sa composition(collégiale ou non) ou même l’ordre auquel elle
appartient (juge administratif ou juge judiciaire, et au sein de l’ordre judiciaire,
juge civil ou juge pénal, etc.) ; tout organe doté d’un pouvoir
juridictionnel (du pouvoir de dire le droit, de trancher un litige) ; en ce sens sont
des juges, la Cour de cassation, la cour d’appel, la cour d’assises, l’arbitre.
Il s’agit plus spécialement du magistrat du siège, par opposition aux magistrats
du parquet. C’est celui qui est compétent pour trancher, celui qui connait
l’affaire.16
Est pénal ce qui se rapporte aux peines proprement dites (sanctions répressives)
aux faits qui encourent ces peines et à tout ce qui concerne la répression de ces
faits.17
La présente étude porte sur le juge pénal, il s’agit des juges qui connaissent
des affaires pénales, dont la fonction consiste à se prononcer sur la
14
Le droit pénal face à la preuve technique et scientifique, www.cabinetaci.com , consulté le 31 mars 2022
09h 45
15
Bernard (B.), Haritini (M.), Droit pénal général et procédure pénale, 21e édition, Dalloz, Paris 2018, p.329
16
Gérard (C.), Vocabulaire Juridique, Association Henri CAPITAN, PUF QUADRIGE, 12ème édition, Paris, 2018,
page 582
17
Gérard (C.), idem page 1593
5
participation de l’individu aux agissements reprochés et sur la peine
qu’appellent ces agissements. Elle est confiée aux « magistrats du siège », qui
doivent faire preuve d’une parfaite objectivité, pesant attentivement le pour et le
contre, afin de ne sacrifier, comme dit l’article 304 du code de procédure pénale,
« ni les intérêts de l’accusé, ni ceux de la société qui l’accuse ».18
3. Délimitation du sujet
Le champ spatial de cette étude est la république du Bénin. Bien que cette
étude ait comme champ spatial la république du Bénin des recours seront fait au
droit comparé pour appréhender les solutions envisagées dans d’autres
législations. Pour ce qui ait du champ temporel, cette étude prendra en compte le
droit positif béninois à partir du renouveau démocratique des années 90 à nos
jours. Concernant le champ matériel, la présente étude s’intéresse au juge pénal
ce qui exclut le juge intervenant dans d’autre matière, tel que le juge intervenant
en matière civile ou administrative. Il prend en compte l’appréciation que le
juge répressif fait des preuves scientifiques lorsqu’elles sont utilisées devant lui
dans un litige.
6
preuve dont raffolait le droit anglais à partir du XVII e siècle, par exemple à
propos de l’interdiction du ouï- dire (« hearsay evidence »)21.
À ces moyens, s’ajoutaient, du moins durant le Haut Moyen Âge, les ordalies
consistant pour la partie accusée à se soumettre rituellement à une épreuve
physique au cours de laquelle Dieu, étant censé intervenir, désignait à l’issue
de l’épreuve si l’accusé était coupable ou innocent. Par exemple, l’accusé
était obligé de prendre quelques instants un fer rougi au feu. La plaie était
ensuite recouverte d’un pansement scellé et au bout de trois jours, si la blessure
était en voie de guérison, l’individu était déclaré innocent. Sous les coups
conjugués de l’Église et de la doctrine, un tel moyen de preuve disparut à
partir du XIIe siècle.22
Par la suite on a connu une révolution scientifique au XIX e siècle avec les
découvertes scientifiques. Une forte cohorte de médecins, anesthésistes,
chirurgiens et physiciens apparut23. Mathieu Orfila (1787-1853) est l’un des
fondateurs de la toxicologie. Le 14 mai 1881, le professeur Brouardel obtient du
conseil général de Paris l’établissement d’une salle d’autopsie et d’un
laboratoire de chimie affectés aux recherches médico-légales. Simultanément
en 1879, un modeste policier, Alphonse Bertillon, invente l’anthropométrie
judiciaire et se trouve à l’origine des fichiers. Dans les années 1880, le magistrat
autrichien Hans Gross fonde véritablement la criminalistique, suivi par le
Français Edmond Locard. La preuve pénale scientifique est née, qui doit
évidemment être conçue non pas comme un nouveau mode de preuve, à côté de
Idem
21
Il s’agissait d’encadrer le principe de la liberté de la preuve (intime conviction), alors qu’en droit continental
européen, la preuve à cette époque était légale, d’où il résulte que les règles d’exclusion n’avaient guère
d’intérêt. Cependant, à partir du milieu du XVIIIe siècle, les juges (du moins en France) avaient déjà rallié
l’intime conviction. Sur le ouï- dire en common law, voir : Pierre Béliveau et Martin Vauclair, Traité général de
preuve et de procédure pénales, 20 e éd., Cowansville, Thémis et Yvon Blais, 2013, n° 783 et suiv, ibid
22
Adhémar Esmein, Histoire de la procédure criminelle en France et spécialement de la procédure inquisitoire
depuis le XIII e siècle à nos jours, Frankfurt am Main, Verlag Sauer et Auvermenkg, 1969.ibid.
23
Sur ce courant, on lira la thèse remarquable de Jean- Raphael Demarchi, Les preuves scientifiques et le
procès pénal, préface de Coralie Ambroise- Castérot, Paris, LGDJ, 2012, n o 15 et suiv. Ibid.
7
l’aveu, du témoignage et de l’indice, mais comme un nouveau moyen de
recueillir l’une de ces preuves, notamment l’aveu.
C. La problématique
1. Faire un état des lieux
Le juge ne peut fonder sa décision que sur des preuves qui lui sont apportées au
cours des débats et contradictoirement discuté devant lui».
8
prétentions. Le principe de la liberté des preuves suppose en deuxième lieu
qu’aucune des preuves n’a juridiquement de supériorité par rapport aux
autres. Dans la pratique, il peut certes être attribué plus de valeur à certaines
d’entre elles (notamment les preuves scientifiques), mais la loi n’établit aucune
hiérarchie en la matière.26 Toutes les preuves ont, sauf exception, la même
valeur quelle que soi la nature de l’infraction en cause. 27 Sauf précisions
législatives contraires, le juge peut pareillement fonder sa décision sur tout mode
de preuves alors même que la loi paraîtrait privilégier l’un d’eux 28 : tel est le cas
notamment des preuves scientifiques (éthylomètre ou éthylotest, cinémomètre
etc.) prévues en matière de conduite en état d’ivresse. Une haleine sentant
fortement l’alcool, des yeux brillants, une élocution bégayante et des
explications embrouillées peuvent fonder une condamnation en état d’ivresse.29
La liberté de preuve suppose en troisième lieu qu’une preuve peut être
combattue par une autre, qu’elle soit de même nature ou non. Le juge
répressif n’est lié par aucun mode de preuve et décide d’après son intime
conviction. Il doit toujours agir souverainement dans le sens de la découverte de
la vérité, il doit apprécier le plus rationnellement possible les éléments de preuve
dont il dispose. La décision du juge n’est conditionnée à l’existence d’aucune
preuve spécifique, c’est-à-dire sans laquelle il ne peut rendre une décision en
dépit de l’existence d’autres modes de preuve, sauf les cas ou une expertise est
obligatoire dans le domaine ou lorsque la loi prévoit une preuve légale. Il doit
prendre en compte les circonstances dans lesquelles les faits ce sont produits
pour l’appréciation. Cet article évoque également le principe du contradictoire
qui garantie aux parties de prendre connaissance des arguments de droit, de fait
et des preuves sur lesquelles l’autre partie se fonde. Le juge doit également
fondé sa décision sur les éléments contradictoirement débattus. Le principe du
26
Op. cit .157-158
27
Frédéric (D.), François (F.) et Thomas (J.), Précis de droit pénal et de procédure pénale, PUF, Paris, 2001, p.
588
28
Crim, 28 novembre 2001, letinier, Juris-Data, n° 012603. idem
29
Crim, 12 Avril 1995, Maria-Anibal, pourvoi 94-84. 888. Idem
9
contradictoire qui prévoit que les preuves soient débattus exige normalement du
juge une certaine connaissance des méthodes ayant concourus à l’obtention de
ces preuves. Alors que seules l’expert ou la police scientifique sait comment les
preuves ont été recueillies. En effet, l’expert ou l’agent de la police scientifique
procède en homme de science en faisant des analyses scientifiques ou
techniques en fonction des éléments dont il dispose afin de donner un avis
scientifique sur les faits au juge. Quant au juge, il lui revient d’analyser
consciencieusement l’avis de l’expert et le confronter aux autres éléments dont il
dispose afin de rendre une décision éclairée.
10
preuve irréfutable de cette imputabilité c’est adopté une attitude non pas
scientifique mais « scientiste».30 La grande question doit être celle de savoir
comment établir le lien étroit entre la personne suspectée et la commission de
l’infraction, question à laquelle les traces peuvent ne pas répondre. Puisque la
preuve de l’élément matériel porte, en second lieu, sur le lien entre les faits et
telle personne que l’on entend poursuivre. C’est la preuve de l’imputabilité. 31
Ces modes scientifiques de preuve ne sont pas aussi infaillibles car des erreurs
peuvent se produire lors du processus analytique. Ainsi, un échantillon peut être
mal étiqueté ou deux prélèvements peuvent être échangés, des erreurs de lecture
des analyses peuvent se produire. L’affaire Grégory est l’une des affaires les
plus tristement célèbre concernant la police scientifique. En l’espèce, le jeune
garçon est enlevé et retrouvé sans vie en 1984. Les premières études
graphologiques des lettres de menaces adressées au père désignent son cousin
germain. Les secondes études graphologiques affirment que la mère en serait
l’auteur. Et en novembre 2009, l’affaire est à nouveau révélée au grand jour car
les progrès de la science désignent un nouveau responsable, celui dont les traces
ADN ont été relevées sur la ficelle liant les bras et les jambes de l’enfant défunt.
L’affaire Outreau met en scène un juge d’instruction qui se trouve
confronté à des témoignages déroutant d’enfants faisant part de sévices
sexuelles d’une violence extrême. Comment discerner le vrai du faux propos
tenus par des mineurs incontestablement en danger. Les experts
psychiatriques n’ont pas eu d’avis péremptoires et unanimes sur la question.
Peut on le leur reprocher alors que leur profession ne permet pas d’apporter
au juge une certitude inébranlable conforme aux attentes de la justice ? Au
delà de la polémique dans laquelle il serait aisé d’entrer, il faut prendre
conscience que la justice n’est plus seulement légitimée par la science, elle peut
aussi être décrédibilisée par le doute inhérent à cette science. 32 Le point névra !
30
Bernard (B.), Haritini (M.), Droit pénal général et procédure pénale, 21e édition, Dalloz, Paris 2018, p.329
31
Martine (H-E.), Procédure pénale, 2e édition, Vuibert, Paris, 2008, p.150
32
Hélène (A.), Doute scientifique et vérité judiciaire, Mémoire de Master de droit pénal et sciences pénales,
Université Panthéon-Assas, 2010, p.8
11
lgique de la confrontation de la justice aux sciences, de l’élaboration de la vérité
judiciaire aux données scientifiques incertaines ; réside dans un paradoxe. La
recherche du juste équilibre entre le doute scientifique et les exigences de la
vérité judiciaire n’est pas sans difficulté. A tel point que les experts, les
magistrats, et les médias mettent en lumière le déséquilibre à la moindre faille
révélée du système judiciaire clamant alors à l’ardente « erreur judiciaire ».33
2. Poser le problème
La question centrale de cette étude est de savoir : quelles sont les mesures que le
juge doit prendre pour assurer une bonne appréciation des preuves scientifiques
afin de garantir l’efficacité dans la répression des infractions ?
D. Objectif
E. Intérêt du sujet
1. Intérêt théorique ou scientifique du sujet
L’intérêt théorique de cette étude réside dans le fait que la preuve scientifique
occupe une place importante dans la procédure pénale de nos jours, en raison de
l’émergence des sciences et techniques. Ce qui se manifeste par la naissance de
la police scientifique et technique qui veille à la recherche d’élément probant par
l’utilisation des procédés modernes d’investigation. C’est le cas de l’empreinte
digitale, de l’empreinte génétique, d’analyse d’urine, de sang, d’air expiré, la
balistique et plusieurs autres méthodes de la criminalistique moderne permettant
de rassembler des preuves. Autrement cette étude nous permet d’appréhender les
grandes avancées de la science qui aide grandement dans les procès pénaux.
33
Hélène (A.) op.cit p.6-7
12
L’appréciation de la preuve scientifique est l’un des plus grands enjeux de la
procédure pénale de notre époque. Ainsi, cette étude pourra contribuer à
l’approfondissement des réflexions concernant l’appréciation des modes
scientifiques de preuve par le juge. Ce sujet s’inscrit dans les préoccupations
scientifiques du Professeur Jean- Raphael Demarchi qui s’intéresse dans sa
thèse aux preuves scientifiques et le procès pénal 34. Ce sujet est d’actualité en
raison de ce que le juge est très souvent soumis à l’appréciation des preuves
scientifiques dans plusieurs affaires, ce qui nécessite l’approfondissement des
réflexions à cet effet.
L’intérêt social de cette étude réside dans le fait que tout citoyen peut être
concerné par une infraction même s’il n’est pas forcement l’auteur et la
connaissance des modes scientifiques de preuves ainsi que l’appréciation dont
ils peuvent faire objet par le juge peut être indispensable. Cette étude est d’un
intérêt capital pour le juge qui doit respecter un certains nombre de principe
dans l’appréciation des preuves scientifiques même s’il jouit d’une liberté dans
l’appréciation des preuves. Ce sujet intéresse le législateur qui peut par une
législation spécifique encadrer les preuves scientifiques dans le procès pénal.
F. Méthodologie
Plusieurs méthodes d’analyse seront utilisées dans cette étude. Ainsi, la méthode
systémique nous permettra d’analyser le processus d’appréciation des preuves
et de prise de décision du juge. La méthode exégétique permettra d’examiner
les dispositions légales relatives à l’appréciation des preuves et l’application que
le juge en fait face aux preuves scientifiques. La méthode comparative nous
guidera vers d’autres droits positifs plus évolué que le notre en matière de
preuve scientifique afin de trouver des solutions plus rationnelles au problème.
34
Jean- Raphael (D.), les preuves scientifiques et le procès pénal, thèse, préface de Coralie Ambroise-
Castérot, Paris, LGDJ, 2012
13
G. Les deux grandes parties envisagées
A- La mission de l’expert
14
Paragraphe 1 : Les infractions nécessitant le recours aux preuves scientifiques
15
B- La phase décisionnelle (au service de la décision du juge, le juge doit
exploiter les preuves fournies pas la police ou l’expert ; l’efficacité de la
décision du juge)
16
B- Les erreurs judiciaires
Chapitre 2 : La nécessité pour le juge de rendre une justice efficace face aux
preuves scientifiques
H. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
A-Ouvrages généraux :
Bernard (B.), Haritini (M.), Droit pénal général et procédure pénale, 21e
édition, Dalloz, Paris 2018
18
Frédéric (D.), François (F.) et Thomas (J.), Précis de droit pénal et de procédure
pénale, PUF, Paris, 2001
Serge (G.), Jacques (B.), Procédure pénal, Lexis Nexis ,5ème éditions
B-Ouvrages spécialisés :
Jean- Raphael (D.), les preuves scientifiques et le procès pénal, thèse, préface
de Coralie Ambroise- Castérot, Paris, LGDJ, 2012, 385p
C-Texte de loi :
E– Thèses et Mémoires :
F- Dictionnaire :
G-Jurisprudences :
I- Webographie :
21