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CSTB Editions pour B.E.T HAUSS le 10/11/2022 12:55
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NF P 90-202
Décembre 2021
P 90-202
Salles sportives
Caractéristiques des supports de revêtements
des sols sportifs
E : Sports halls - Backing of floors for sporting activities - Implementation
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en novembre 2021.
Remplace la norme homologuée NF P 90-202, d'avril 2009.
Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux de normalisation
internationaux ou européens traitant du même sujet.
Résumé
Le présent document a pour objet de définir les conditions de réalisation et/ou de préparation
des supports visés à l'Article 5, destinés à être recouvert par un revêtement de sol sportif, en
construction neuve et en rénovation, à l'intérieur des bâtiments à usage sportif, dans les locaux où
prédominent une activité sportive.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : installation de sport, salle de sport, sol sportif, revêtement
de sol, support, caractéristique, liant hydraulique, dalle de revêtement, plancher chauffant, produit
bitumineux, conditions d'exécution, état hygrométrique, température, humidité, fissure, joint,
porosité, planéité, état de surface, spécification de matière, document technique.
Modifications
Par rapport au document remplacé, révision de la norme.
©AFNOR
Distribué par le CSTB — www.cstb.fr avec l'autorisation de l'AFNOR pour la reproduction des normes.
84, avenue Jean Jaurès - Champs-sur-Marne - 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2
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Sommaire
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Avant-propos
Le présent document fait référence aux produits référencés dans la norme NF EN 14904, Sols sportifs - Sols
multisports intérieurs - Spécification.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété industrielle ou de droits analogues. AFNOR ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir identifié
de tels droits de propriété et averti de leur existence.
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1 Domaine d'application
Le présent document a pour objet de définir les caractéristiques des supports visés à l'Article 5, destinés à être
recouverts par un revêtement de sol sportif, en construction neuve et en rénovation, à l'intérieur des bâtiments à
usage sportif, dans les locaux où prédomine une activité sportive.
Il est essentiellement destiné aux maîtres d'ouvrages, maîtres d'oeuvre et architectes pour la rédaction du cahier
des charges des travaux.
Il permet également d'identifier ou préciser les données essentielles préalables à la reconnaissance du support.
Les constructions en terrain inondable ne sont pas concernées par le présent document.
NOTE
Dans certains cas, le présent document définit des tolérances plus sévères que celles des NF DTU cités, qu'il
convient de préciser dans les DPM pour la réalisation des ouvrages supports.
Le présent document est applicable dans toutes les zones climatiques françaises y compris en climat tropical humide.
Ce domaine d'application couvre ainsi les départements d'Outre-mer. Lorsque les documents références ne visent
pas les DROM, il appartient au maître d'ouvrage de prendre les dispositions spécifiques adaptées.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les références
datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence
s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF DTU 20.1,
Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs
NF DTU 65.7,
Travaux de bâtiment - Exécution des planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton - Partie
1 : Cahier des clauses techniques - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
NF DTU 52.10,
Travaux de bâtiment - Mise en oeuvre de sous-couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous
carrelage scellé - P 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux
NF DTU 65.14,
Travaux de bâtiment - Exécution de planchers chauffants à eau chaude
NF P 90-100,
Sols sportifs - Pistes d'athlétisme et aires d'élan avec revêtements de surface en matériau synthétique -
Exigences de construction et contrôles
NF P 11-213 (DTU 13.3-2 et DTU 13.3-4),
Dallages -Conception, calcul et exécution - Partie 1 : Cahier des clauses techniques des dallages à usage
industriel ou assimilés
NF EN 13892-8,
Méthodes d'essai des matériaux pour chapes - Partie 8 : Détermination de la force d'adhérence
NF EN 14904,
Sols sportifs - Sols multisports intérieurs - Spécification
NF DTU 26.2,
Travaux de bâtiment - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques
NF EN 12970,
Asphalte coulé pour étanchéité - Définitions, spécifications et méthodes d'essai
NF EN 13108-6,
Mélanges bitumineux - Spécifications pour le matériau - Partie 6 : Asphalte coulés routiers
NF DTU 21 P1-1,
Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton - Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types
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NF DTU 21 P1-2,
Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton - Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux
NF DTU 21 P2,
Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton - Partie 2 : Cahier des clauses administratives
spéciales type
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
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3.2 DPM
documents particuliers du marché
3.4 ressuant
présentant de l'eau libre à sa surface. Un support est considéré comme ressuant si le taux d'humidité est supérieur
à 7 % mesuré par la méthodologie dite « bombe au carbure »
4.1 Généralités
Des dispositions particulières doivent être prévues, par le maître d'oeuvre et/ou le maître d'ouvrage, afin de ne pas
exposer le revêtement de sol sportif à des reprises d'humidité du support (voir liste des supports à risques de reprise
d'humidité au paragraphe 5.1.2.5). En présence d'un support à risque, une des solutions définies au paragraphe 7.1.2
doit figurer aux documents particuliers du marché (DPM).
Lorsque ces dispositions ne sont pas précisées dans les DPM, l'entreprise considérera, lors de sa réponse à l'appel
d'offres, par défaut, qu'il n'y a pas de supports à risques identifiés.
Toutefois, avant la pose du revêtement de sol sportif, il appartient au maître d'oeuvre et/ou au maître d'ouvrage de
communiquer à l'entreprise titulaire du lot de revêtement de sol les caractéristiques du sol support et en particulier les
dispositions prises vis-à-vis du risque de reprises d'humidité. Le maître d'ouvrage ou le maître d'oeuvre s'assurera
qu'une solution technique adaptée aux « supports exposés à des reprises d'humidité ou support humide » (définie au
paragraphe 7.1.2) a bien été choisie. Tous les travaux supplémentaires inhérents seront aux frais du maître d'ouvrage.
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• le revêtement de sol sportif existant est considéré comme adhérent au support, sans présence d'enduit de sol,
de sable ou d'isolant en sous-face ;
• la planéité du support existant est conforme aux exigences de la présente norme. Le rattrapage de la planéité
du support ne fait pas partie par défaut du marché du titulaire du lot Revêtement de sol.
5 Supports admissibles
Les supports visés par le présent document sont ceux décrits ci-après.
NOTE
Suivant les fabricants et les types de revêtements de sol, des restrictions d'emploi sur certains types de
supports peuvent exister.
5.1.1 Généralités
Il est fondamental de prendre en compte les délais de séchage ou délais de vieillissement des différentes natures de
support, en prenant, si besoin, toutes dispositions telles que chauffage et ventilation des locaux.
5.1.1.1 Altimétrie
La tolérance générale d'altimétrie doit être de ± 1 cm par rapport au plan théorique moyen horizontal.
NOTE
Tous les joints ayant une discontinuité dans le ferraillage sont à considérer comme des joints de dilatation.
5.1.2.1 Généralités
Le support doit être coulé en continu et sans joint de retrait scié (voir Tableau 1).
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5.1.2.3 Planchers
Sont admis les planchers suivants :
• planchers dalles conformes aux prescriptions du NF DTU 21 avec continuité sur appui :
• dalles pleines en béton armé (BA) coulées in situ avec continuité sur appui ;
• dalles pleines coulées sur prédalles béton armé (BA) ou béton précontraint (BP) avec continuité sur appui ;
• planchers nervurés à poutrelles en BP ou BA et entrevous avec dalle de répartition complète coulée en oeuvre
avec continuité sur appui qui répondent aux exigences du NF DTU 23.5 ;
• planchers à prédalles industrialisées en béton NF DTU 23.4 ;
• planchers constitués de dalles alvéolées en BP ou BA avec des dalles collaborantes rapportées en béton armé
avec continuité sur appui et avec maîtrise des fissurations au sens du NF DTU 23.2 ;
• planchers sur vide sanitaire présentant les caractéristiques suivantes : vide sanitaire isolé thermiquement, ventilé
et sur terrain débarrassé de toute terre végétale.
NOTE 1
La réglementation spécifie que la température de surface ne sera en aucun cas supérieure à 28 °C. Cette
exigence est issue de l'article 35-2° de l'arrêté modifié du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées
au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant
du public (ERP).
Afin d'éviter les transferts d'humidité, une double couche de désolidarisation (définie dans la norme NF DTU 65.14
P1) doit être interposée, avant la pose de la sous-couche isolante, sur les supports suivants :
• les dallages sur terre-plein ;
• les planchers sur vide sanitaire ou locaux non chauffés ;
• les planchers en béton coulé sur bacs acier collaborants avec continuité sur appui ;
• ou sur tout support exposé aux reprises d'humidité (5.1.2.5) ;
• ou sur tous les éventuels ravoirages, chapes ou dalles rapportées réalisés sur les supports ci-dessus.
NOTE 2
la double couche de désolidarisation est constituée soit de 2 films de polyéthylène de 150 μm d'épaisseur
2
minimale chacun ; ou de 1 non-tissé synthétique de 160 g/m minimum posé sur un film de polyéthylène de
150 μm d'épaisseur minimale ou tout autre système bénéficiant d'un rapport d'essai favorable pour cet emploi
Afin de stabiliser la teneur en eau du support correspondant à ses conditions ultérieures de service et d'éviter une
migration ascendante de la vapeur d'eau :
• le séchage naturel du support doit être complété par une mise en route progressive de l'installation de chauffage
pendant 4 semaines minimum avant la pose du revêtement de sol conformément aux prescriptions des
systèmes ;
• la température normale d'utilisation doit être atteinte huit jours au moins avant la date de pose.
NOTE 3
Il est nécessaire de s'assurer de la compatibilité du sol sportif envisagé avec l'utilisation du plancher chauffant.
5.1.2.5 Supports exposés aux reprises d'humidité - supports à risque vis-à-vis de l'humidité
Les supports exposés aux reprises d'humidité sont :
• les dallages sur terre-plein, y compris lorsque les DPM ont prévu une interface anticapillaire ou parevapeur entre
la couche de forme et le corps du dallage ;
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• les planchers en béton armé portant sur appuis, mises en oeuvre directement au-dessus d'un terre-plein, avec
ou sans isolant en sous-face (selon NF DTU 21) ;
NOTE
Elles sont parfois appelées dalles portées.
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NOTE
si des joints de fractionnement sont nécessaires et si ces joints de fractionnement fonctionnent comme des
joints de dilatation, se référer au 5.1.1.2
NOTE 1
Les supports mis à nu sont les supports traités de manière à apparaître comme visuellement neuf par
dépose des anciens revêtements, traces de colle et matériaux de préparation des supports tels que les
éventuels enduits de sol, présents sous les anciens revêtements de sol avec les moyens mécaniques
appropriés.
NOTE 2
La conservation d'un enduit de sol existant n'est envisageable que sous réserve qu'une étude spécifique
(notamment son épaisseur, sa cohésion, son adhérence, sa sensibilité aux remontées d'humidité si le
support est exposé aux reprises d'humidité) en ait démontré la faisabilité à la charge du maître d'ouvrage
(4.1).
6.1.3 Support
En travaux neufs, le maître d'ouvrage ou son représentant transmettra au titulaire du lot revêtement de sol les
éléments nécessaires à l'exécution des travaux de son lot et provenant du titulaire du lot responsable de l'exécution
du support.
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NOTE
À titre d'exemple, pour les dallages, à la date de publication du présent document, les éléments nécessaires
indiqués dans le NF DTU 13.3 P4) sont les suivants : les coupes types du dallage, précisant sa nature (armé ou
non armé), son épaisseur, son état de surface, l'utilisation ou non d'un béton autoplaçant, la nature de la cure :
eau ou produit de cure (fiche technique), un schéma des joints réalisés, avec mention de leur nature (joint de
retrait, arrêt de coulage, joint de dilatation, conjugaison des panneaux, etc.) avec localisation et description
des éventuelles fissures.
NOTE
Il appartient au maître d'ouvrage d'indiquer à l'entreprise titulaire du lot Revêtement de sol à quels endroits
exacts les mesures d'humidité résiduelle - selon la méthode précisée au paragraphe 6.3.1 - peuvent être
réalisées sans endommager le chauffage.
NOTE 1
La température ambiante recommandée est de 15 °C à 30 °C ;
• l'humidité ambiante et la température du support doivent être telles qu'il n'y ait pas de condensation au niveau
du support (point de rosée) ;
• l'humidité relative ambiante maximale ne doit pas dépasser 65 %.
Le cas échéant, le maître d'ouvrage doit procéder à une déshumidification des locaux par préchauffage et ventilation.
Dans le cas de la pose d'un plancher bois ou d'un parquet, les conditions de température et d'hygrométrie de
l'air doivent être maintenues après exécution du parquet, avant et après réception des travaux. L'humidité relative
ambiante maximale doit être maintenue entre 40 % et 65 %.
NOTE 2
Ces conditions s'appliquent pour la France métropolitaine. Pour les zones de l'Outre-mer, il appartient au
concepteur d'adapter les conditions au climat local.
choix relatifs au revêtement et à sa technique de pose. Elle vise à déterminer l'état de surface du support et son
hygrométrie, en vue de définir les travaux de préparation nécessaires à la pose des revêtements de sols sportifs.
La réception du support n'implique aucun jugement sur le choix, la qualité et le comportement ultérieur des matériaux
constitutifs du support.
Le relevé des contrôles effectués doit être réalisé contradictoirement en présence du maître d'ouvrage et/ou de son
représentant, et être inscrit sur un « Rapport » qui doit leur être transmis (voir Annexe A normative).
Au cas où l'état du support ne permet pas la mise en oeuvre, le maître d'ouvrage devra s'assurer qu'une nouvelle
technique le rend compatible pour la réalisation des travaux de pose des revêtements prévus.
En cas de contestation concernant la reconnaissance du support, le maître d'ouvrage ou son représentant peuvent,
s'ils le souhaitent, faire effectuer à leur charge de nouvelles mesures par un laboratoire.
Toute modification des travaux devra faire l'objet obligatoirement d'un nouvel ordre de service précisant les
modifications de planning nécessaires découlant notamment de la reprise du support.
Les points de contrôles de la reconnaissance des supports à effectuer sont ceux décrit ci-après.
NOTE
Le délai de séchage indicatif pour atteindre ce taux est de 1,5 semaine par centimètre d'épaisseur (soit environ
16 semaines de séchage pour une dalle béton de 12 cm) si la dalle n'est pas soumise aux intempéries et s'il
y a une bonne ventilation dans le bâtiment.
NOTE
La méthode de contrôle des fissures est décrite dans l'Article C.4.
Les microfissures sans désaffleurement dont l'origine est liée au phénomène du retrait du béton, apparaissant au
moment du séchage et qui ont une largeur inférieure à 0,3 mm, ne nécessitent pas de traitement particulier.
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Cependant, selon le type de pose prévue - voir Tableau 4, le maître d'ouvrage commandera les travaux nécessaires
au traitement des joints de retrait et des fissures sans désaffleurement d'une largeur comprise entre 0,3 mm et 0,8
mm, selon la méthode décrite au paragraphe 7.2.
S'il existe des fissures présentant un désaffleurement et/ou d'une largeur supérieure à 0,8 mm, le maître d'ouvrage
commandera une étude pour analyser le comportement du support et rétablir sa continuité avec un ouvrage adapté.
NOTE
Si le support présente une pellicule de laitance, elle doit être éliminée par grenaillage par l'entreprise qui a
exécuté le support avant la réception de celui-ci.
6.3.5 Porosité
Si un enduit de préparation de sol est prévu, un contrôle de la porosité du support sera réalisé selon la méthode
décrite à l'Article C.2.
NOTE
La connaissance de la porosité est essentielle pour déterminer la nature du primaire qui sera à utiliser avant
la mise en oeuvre d'un enduit de préparation de sol.
6.3.6 Planéité
La planéité d'un support est mesurée au moyen d'une règle de 3 m et d'une règle de 0,30 m. À chaque point, la règle
est pivotée en tous sens à 360 degrés.
NOTE
Des figures modélisant la détermination des défauts de planéité (flaches et bosses) sont présentées en Annexe
B.
Dans l'aire de jeu, y compris les zones de sécurité et de dégagement, les tolérances maximales de planéité sont :
• sous la règle de 3 m : 6 mm ;
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NOTE
Dans tous les cas, le recours à un enduit de sol à base de liant hydraulique est exclu.
7 Solutions techniques
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1 Soit une chape ou dalle désolidarisée (chape ou dalle rapportée) assurant la fonction d'une barrière anticapillaire
en dessous et en périphérie avec une finition de surface lisse, fine et régulière (NF DTU 26.2).
EXEMPLE de barrière anticapillaire : un film polyéthylène d'une épaisseur nominale de 200 micromètres,
les lés doivent se recouvrir de 20 cm minimum et être rendus solidaires par application d'une bande
autocollante plastifiée de largeur 50 mm au minimum.
2 Soit le collage du sol sportif sur une sous-couche d'interposition (à base de PVC enduit sur voile ou fibre de
verre avec présence de plots expansés en envers par exemple), permettant la diffusion de l'humidité dans le
volume d'écoulement.
NOTE
Le recours généralisé à un enduit de préparation de sol étant exclu, seuls des reprofilages ou ragréages
localisés appropriés peuvent être utilisés si nécessaire.
3 Pour la pose flottante d'un sol sportif à base de bois, sous réserve que le taux d'humidité résiduel est inférieur
ou égal à 4 %, au moment de la pose, mise en oeuvre au préalable d'un film polyéthylène d'une épaisseur
nominale de 200 micromètres, les lés doivent remonter sur les murs, se recouvrir de 20 cm minimum et être
rendus solidaires par application d'une bande autocollante plastifiée de largeur 50 mm au minimum.
4 Soit l'application d'une barrière anti-remontée d'humidité (à base de résine époxy par exemple), avec rapport
d'essai justifiant le comportement aux remontées d'humidité de cette barrière.
5 Soit l'application d'une chape asphalte conformément au paragraphe 5.1.3.2.
7.2 Traitement des joints de retraits et des fissures comprises entre 0,3 mm et 0,8 mm
Le traitement des fissures et/ou des joints de retrait est réalisé de la façon suivante :
• ouvrir la fissure et/ou le joint par sciage avec un disque diamant ;
• nettoyer et dépoussiérer la fissure et/ou le joints scié(e) par aspiration ;
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• garnir à l'aide d'une résine bi-composant, coulante, ou équivalent, d'une dureté Shore D 60 à 24 h ;
• sabler à refus avec du sable de quartz fin et sec, le produit de garnissage avant sa polymérisation ;
• après durcissement de la résine, aspirer l'excès de sable non adhérent avec un aspirateur.
Par défaut, le traitement des fissures comprises entre 0,3 et 0,8 mm et des joints de retrait n'est pas à la charge du
titulaire du lot Revêtement de sol, sauf dispositions contraires dans les DPM.
7.3 Planéité
En cas de défaut de planéité ponctuel, les flaches doivent être traitées par un produit d'égalisation adapté, et les
bosses doivent être poncées par tous moyens mécaniques appropriés.
L'attention des maîtres d'ouvrage et des maîtres d'oeuvre est attirée sur le fait que la mise en oeuvre d'un enduit de
préparation de sol de type ragréage autolissant ne permet pas d'améliorer la planéité d'ensemble ni l'horizontalité.
Si cela est nécessaire, un enduit de dressage applicable en épaisseur supérieure à 10 mm ou une chape (ou dalle)
rapportée doit être utilisé.
NOTE 1
Un enduit de préparation de sol a pour fonction de rendre le support lisse et régulier. Il n'est donc pas, en
général, nécessaire pour les supports destinés à être recouvert d'un sol sportif à base de bois (à déformation
élastique surfacique ou combinée selon la norme NF EN 14904).
Si le support présente une pellicule de laitance ou des matériaux non cohésifs ou non adhérents au support (son
creux), y compris les mortiers-colles et enduits, le maître d'ouvrage ou son représentant s'assurera que ces derniers
soient éliminés par toute action mécanique appropriée au support (ponçage ou grenaillage par exemple).
NOTE 2
Pour obtenir un état de surface lisse après un grenaillage ou un rabotage du support, un enduit de lissage ou
une couche d'égalisation est nécessaire.
Le Tableau 4 ci-après, récapitule les exigences relatives au support à respecter préalablement à la pose du
revêtement :
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NOTE 3
Sur un support exposé à des reprises d'humidité (dallage béton sur terre-plein par exemple), le recours
généralisé à un enduit de préparation de sol est exclu sans l'application au préalable d'une barrière anti-
remontée d'humidité sous avis technique (même si, lors de la pose, l'humidité résiduelle du support est
inférieure ou égale à 4 % en poids).
7.5 Cas des supports revêtus d'un ancien revêtement (adhérent ou en pose désolidarisée)
La conservation d'un sol existant en tant que support d'un nouveau sol sportif n'est pas recommandée.
Elle n'est envisageable que sous réserve qu'une étude spécifique en ait démontré la faisabilité. Entre autres
paramètres, doivent être évalués :
• la pérennité du support ;
• la pérennité du revêtement de sol conservé ;
• l'adhérence du revêtement de sol conservé ;
• les performances sportives et sécuritaires de l'ensemble ;
• la réaction au feu de l'ensemble ;
• l'humidité du support et du sol sportif ;
• la compatibilité entre les matériaux ;
• le risque de remontée d'humidité du support ;
• les travaux préparatoires du support conservé.
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Annexe A (normative)
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Annexe B (informative)
Figure B.2.1
1er cas la règle est en appui stable sur sa partie centrale sur le sommet de la bosse.
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Annexe C (normative)
C.1.1 Principe
L'eau contenue dans un échantillon réagit avec le carbure de calcium pour former un gaz (acétylène). Si cette réaction
a lieu dans un récipient de volume constant, la pression à l'intérieur de celui-ci augmente d'autant plus qu'il y a d'eau
dans l'échantillon.
C.1.2 Matériel
C.1.3 Méthodologie
C.1.3.1 Prélèvement
• Sur chape à base de ciment ou anhydrite, prélever l'échantillon sur toute l'épaisseur de l'ouvrage en veillant à
ne pas endommager le film de désolidarisation.
• Sur chape adhérente, dalle béton, prélever l'échantillon à une profondeur minimale de 4 cm par rapport à la
surface circulable de l'ouvrage.
Le prélèvement se fait au burin et à la massette ou au marteau perforateur. L'usage d'une perceuse est formellement
proscrit (risques de sous-estimation de la teneur en eau compte tenu de l'évaporation induite par l'échauffement de
l'échantillon).
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C.1.3.3 Mesure
• Verser la poudre (préalablement pesée) dans le récipient à pression à l'aide d'une cuillère (ou d'un entonnoir).
Éviter toute perte ;
• introduire les billes d'acier, puis, en tenant le récipient incliné (à environ 45°), le carbure de calcium. Ne pas
casser l'ampoule de verre avant de refermer le récipient ;
• fermer le récipient ;
• secouer fortement la bombe afin que les billes d'acier provoquent la casse de l'ampoule ;
• en secouant, réaliser un mouvement circulaire de 30 cm d'amplitude environ pendant 5 min ;
• attendre encore 5 min, puis relever le résultat indiqué sur le manomètre ;
• vérifier après 5 min qu'il n'y a plus d'évolution de pression. Dans le cas contraire, attendre encore 5 min et
relever le résultat.
NOTE
Une chute de pression dans le temps ou une odeur d'ail (caractéristique du gaz acétylène) indique qu'il y a une
fuite : changer le joint d'étanchéité et recommencer la mesure (risque de sous-évaluation de la teneur en eau).
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NOTE 1
Les appareils à charge mécanique (notamment à cabestan) sont à proscrire.
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NOTE 2
Un dynamomètre doit être régulièrement étalonné. La date de validité de l'étalonnage doit figurer sur l'appareil.
NOTE 3
Une résine trop liquide pénétrant le liant hydraulique doperait la partie superficielle du support à tester, faussant
la mesure.
NOTE 4
Le grammage est celui de la nomenclature de la Fédération of European Producers of Abrasives (FEPA).
NOTE
Si la découpe est réalisée selon un plan carré, l'opérateur doit veiller à garantir :
• la verticalité de la lame ;
• la rectitude du trait de scie ;
• la régularité de la profondeur de découpe ;
• le parallélisme de deux traits de coupe, l'un par rapport à l'autre ;
• l'orthogonalité des deux couples de traits de coupe, l'un par rapport à l'autre.
L'usage d'une rainureuse (à voie large et deux lames diamantées parallèles) garantit notamment la prise en compte
de ces paramètres. En l'absence d'un tel outil, le tronçonnage après collage des pastilles est admis pourvu que
la profondeur de coupe soit partout respectée, y compris dans les angles et que la verticalité des lames soit
systématiquement assurée.
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• la surface du support recevant la pastille est préalablement préparée mécaniquement avec aspiration à la source
de manière à évacuer la poussière du chantier et la laitance résiduelle éventuelle ;
• la sous-face de la pastille est légèrement poncée à l'aide du papier abrasif puis dégraissée au solvant et séchée ;
• une couche d'adhésif en forme de dôme est appliquée sur l'envers de la pastille ;
• la pastille est immédiatement placée à la surface du support, dans la zone d'essai; la mise en oeuvre de l'adhésif
s'effectue sur support sec en surface ;
NOTE
Compte tenu de la hausse de température accompagnant la polymérisation de certaines résines, la
siccité résiduelle du support n'est pas sans incidence sur la faisabilité de l'essai ; en particulier, un
support fortement humide peut provoquer - par démoulage - une rupture adhésive à l'interface résine/
liant hydraulique. L'opérateur veillera donc à utiliser une résine de collage dont la température de
polymérisation est adaptée aux supports humides.
• la pastille est pressée doucement pour expulser l'air et afin que l'adhésif forme une couche régulière et
d'épaisseur uniforme entre l'éprouvette et le support ;
• si la découpe superficielle du support a déjà été réalisée, l'opérateur veille à ce que la résine de fixation ne coule
pas dans les lèvres des traits de scie ;
• laisser durcir l'adhésif selon la préconisation du fabricant (voir la fiche système du concepteur).
C.3.3.2 Résultats
Les résultats sont collectés comme suit :
• relever la charge de rupture ;
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• calculer :
• dans le cas de pastilles rondes, le diamètre moyen, est mesuré au pied à coulisse, au dixième de millimètre,
de l'éprouvette au niveau du plan de rupture ;
ou
• dans le cas de pastilles carrées, la longueur du côté de l'éprouvette est mesurée, au pied à coulisse, au
dixième de millimètre, au niveau du plan de rupture ;
• relever visuellement le mode de rupture :
• rupture cohésive dans le support ;
• rupture cohésive dans la colle ;
• rupture adhésive entre le support et la colle ;
• rupture adhésive entre la colle et la pastille ;
NOTE
Toute rupture adhésive à l'interface colle/pastille ou cohésive dans la colle doit être considérée comme
anormale et sauf à ce que le résultat soit supérieur à la valeur-cible, la mesure correspondante n'est alors
pas prise en compte. S'il y a combinaison entre différents modes de rupture, estimer de façon visuelle,
pour chacun des modes, la part de la surface qui lui correspond ; par exemple : 50 % cohésive dans le
support, 50 % adhésive entre le support et la colle.
avec
B contrainte à la rupture en mégapascal (MPa) ;
Fr charge à la rupture, en newtons (N) ;
2
A surface d'essai, en millimètres carré (mm ).
Rappel :
• dans le cas des pastilles circulaires, la surface A est égale à
2
A = π.r
r étant le rayon, en millimètres, de la pastille (soit 25 mm), π étant égal à 3,14.
• dans le cas des pastilles carrées, la surface A est égale à
2
A=L
avec
L = longueur du côté de l'éprouvette, en millimètres.
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Bibliographie
Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire
des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public (ERP).
NF EN ISO 7783, Peintures et vernis - Détermination des propriétés de transmission de la vapeur d'eau - Méthode
de la coupelle
Fascicules 7 et 10 du Cahier des Charges de l'Office des Asphaltes
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