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BETON ARME BAEL

JUSTIFICATION DES SECTIONS SOUS SOLLICITATIONS TANGENTES

EFFORT TRANCHANT

1. ETUDE DU COMPORTEMENT DES POUTRES EN BETON ARME:

1.1. Expérimentation:

 Soit une poutre constituée d’un empilage de lames


minces et matérialisons des diagonales d’un carré abcd (
fig1 ).

 Lorsqu’on soumet cette poutre à une flexion, on


constate une traction à 45° selon bd et une compression
à 45° selon ac. ( fig 2 )

 Dans une poutre monolithique en béton, ces


sollicitations entraîneront une fissuration à 45° plus
importante près des appuis où l’effort tranchant est
généralement plus important.

 Les fissures inclinées à 45° font apparaître des


volumes de béton sollicités en compression. Ces volumes
sont appelés « bielles ».

 Avec la fissure, l’effort de traction n’est plus repris.


Le prisme abcde a tendance à descendre vers le bas. Il
y a « claquement » du béton sous l’armature
longitudinale qui a tendance « à sortir ».

 Il faut retenir ce prisme par des armatures


transversales.

Modélisation - Analogie du treillis de RITTER-MÖRSH:

 On schématise la poutre de la façon suivante:


- une membrure comprimée de hauteur yu prenant en compte le béton comprimé
- une membrure tendue constituée des aciers longitudinaux tendus
- des diagonales comprimées constituées des bielles de béton inclinées à 45°
- des diagonales tendues constituées par les aciers transversaux inclinés d'un angle  compris entre
45° et 90°.

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1.2. Etude du tronçon élémentaire:

 Les efforts de la partie droite (supprimée) sur la partie gauche (conservée) seront des efforts normaux
(compression ou traction):

Nbc compression dans le béton


Nst traction dans l’armature transversale
Ns traction dans l’armature longitudinale

 Cette section est soumise au moment fléchissant Mu


et à l’effort tranchant Vu aux E.L.U.
On aura donc
Mu = Nbc  z
Vu = Nst  sin

 L’effort tranchant n’est repris que par la diagonale tendue du treillis soit l’armature transversale.

Généralisation à la poutre complète - Le treillis multiple:

 Si on superpose plusieurs treillis de telle manière que:


n = z ( 1 + cotg ) / st

n, nombre de triangulations élémentaires contenues dans la


triangulation ABC
st, espacement entre les armatures transversales

 L’effort Nst dans une armature transversale est donc égal à:


Vu Vu  st Vu  st
Nst   
n  sin  z ( 1  cot g ) sin  z ( sin   cos  )

 En considérant At section des armatures transversales.


Sur l’exemple ci-contre At=2 sections HA8 + 4 sections HA 6.

On aura alors Nst = At  t,


t contrainte dans l’armature transversale
At Vu
La relation s’écrit alors: 
st t  z(sin  cos )
1.3. Prise en compte de l’expérimentation - Correction
empirique:

 L’analogie avec un treillis ne donne pas une image tout à fait


exacte de la réalité. L’expérimentation montre que les armatures
transversales ne reprennent pas seules l’effort tranchant et que
les bielles de béton comprimé en reprennent une partie.

 Le règlement BAEL considère un décalage constant Vo alors que


l’expérience montre qu’il est fonction de la forme de la section et
de la grandeur de la contrainte.

 Le règlement B.A.E.L prend:


V0 = 0,3 k  b0  d  ftj

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2. LES ASPECTS REGLEMENTAIRES:

2.1. La contrainte tangentielle conventionnelle u

 La justification de l’âme d’une poutre sera conduite à partir de la contrainte tangentielle u prise
Vu
conventionnellement égale à: u  Avec,
b0 .d
- Vu : effort tranchant à l'état limite ultime de résistance
- b0 : largeur de l'âme
- d : hauteur utile

2.2. La justification du béton

 Dans le cas où les armatures sont droites (=90°) qui est le cas le plus fréquent la contrainte tangentielle
u doit être inférieure aux valeurs suivantes:
0,2 f cj
 u  Min( ;5MPa) cas de la fissuration peu préjudiciable
b

0,15 f cj
 u  Min( ;4MPa) cas de la fissuration préjudiciable ou très préjudiciable
b

 Dans le cas où les armatures sont inclinés (=45°), la contrainte tangentielle u doit être inférieure aux
valeurs suivantes:
0,27 f cj
 u  Min( ;7MPa) quelle que soit la fissuration
b

 Dans le cas où les armatures sont inclinés (45° <  <90°), les limites sont obtenues par interpolation
linéaire, en fonction de , entre les valeurs précédentes, tant en ce qui concerne la proportion de f cj/b que la
valeur limite forfaitaire (4,5 ou 7 MPa).

 Dans le cas des éléments de structure dont toutes les sections droites sont entièrement comprimées, les
limites réglementaires deviennent :
Vu 0,06 f cj
u   Min( ; 1,5MPa)
b0 .d b

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2.3. Les armatures d’âme
At Vu  V0
 On avait trouvé plus haut: 
st  t .z (sin   cos )

Sachant que: Vu   u .b 0 .d

fe
si on prend t  ; z  0,9d ; Vo0,3.k .bo.d . ftj
s
on en déduit la relation: At  (  0,3.k . ft 28 )
 s u
b0 .st 0,9. f e .(sin   cos )

 On borne ftj ( ft28 en général ) à 3,3 MPa soit ft28 <3,3 MPa
Avec les valeurs suivantes pour k:
- k = 1 en flexion simple

 cm
- k  1 3 , en flexion composée avec compression, cm représentant la contrainte moyenne de
f cj
compression de la section totale de béton sous l’effort normal de calcul ;


- k  1 10 tm , en flexion composée avec traction, tm représentant la contrainte moyenne de
f cj
traction de la section totale de béton sous l’effort normal de calcul ; k devient négatif dès que tm est
supérieure à 0,1.fcj ;

tm et cm se calculent conventionnellement sur la section de béton totale supposée non fissurée et
non armée.

- k = 0 s'il y a une reprise de bétonnage ou en fissuration très préjudiciable (sauf traitement


particulier).

- k = 1 dans le cas des surfaces de reprises, si elles sont munies d’indentations atteignant au moins
5mm (dans ce cas, cette précision doit être portée sur les dessins).

Dans le cas des actions accidentelles (s=1), la valeur des sections transversales d’armatures obtenue
à partir des règles précédentes doit être divisée par 1,15.

Remarque: La contrainte fe correspond à la limite élastique garantie des armatures transversales qui peut
être différente de celle des armatures longitudinales.

2.4. Les dispositions minimales ( B.A.E.L.91 A.5.1,22 ):

 En plus des formules ci-dessus on doit respecter la condition de non fragilité:


 u
At . f e 
 Max 2
b0. s t 0,4MPa

Cette condition nous impose un espacement st maximal.

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 L'espacement st doit être tel que: st  Min(0,9d ; 40cm)
Afin d’assurer que chaque fissure éventuelle soit traversée par au moins un cours d’armatures transversales.

 Les conditions de bétonnage correct imposent:


h b
t Min( ; L ; 0 )
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3. METHODES DE DETERMINATION DES ARMATURES TRANSVERSALES


(Cas des armatures verticales)

3.1. Charges appliquées au voisinage des appuis:

 Une partie des actions sollicitant une poutre se diffuse directement sur l’appui. Cette transmission
permet de diminuer l’effort tranchant au nu de l’appui.

 L’article A.5.1,2 nous permet de négliger les charges situées à une distance de l’appui inférieure à h/2.

 cas des charges concentrées :


- Si une force concentrée est appliquée à une distance du nu de l’appui a ≤ 0,5.h , elle est considérée
comme directement transmise à l’appui et n’est pas prise en compte ;
- L’effort tranchant développé par une charge concentrée appliquée à une distance du nu comprise
entre 0,5h et 1,5h peut être multiplié par un coefficient minorateur 2a/3h

3.2. Position du problème:

 Il faut déterminer la répartition des armatures transversales le long de la poutre. En fait il s’agit de
déterminer les espacements maximum st max et les espacements minimum st min et répartir les cadres
judicieusement entre ces 2 valeurs.

 Pour cela, il faut avoir fixé préalablement le diamètre, la nuance et la section At des armatures
transversales. Le choix des armatures longitudinales nous impose un diamètre maximum et un nombre de
cadres et étriers pour fixer ces armatures. En général, on préférera les étriers aux épingles dans les
poutres.

 Dans la mesure où le choix de At nous amène à un espacement st min trop faible, il faut revoir nos
hypothèses.

3.3. Espacements minimum et maximum:

a) Espacement maximum:
 On utilise les conditions:
 u
At . f e A .f 
st  Min ( 0,9d ; 40cm) et  1 => st  t e avec  1  Max 2
b0 .st  1.b0 0,4MPa

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b) Espacement minimum:

At  (  0,3k . ft 28 )
 On utilise la condition  s u
b0  st 0,9 fe (sin   cos  )

Elle donne pour le cas courant d’armatures verticales (  = 90° ) 0.9 At fe


st  
bo   s  u  0,3k . ft 28

3.4. Répartition des armatures transversales:

- Méthode exacte de répartition:

 On positionne le premier cadre empiriquement à une distance s to telle que:


sto = Max [ 7 cm ; h / 6 ; st min / 2 ]

 Connaissant les variations de l’effort tranchant le long de la poutre, on peut ensuite commencer à placer
les armatures à l’espacement minimum st1 = stmin puis déterminer à la nouvelle abscisse s to + st1 le nouvel
effort tranchant et le nouvel espacement st2 et ainsi de suite jusqu’à l’espacement maximum stmax.

 Cette méthode est laborieuse et on peut la simplifier en plaçant plusieurs cours d’armatures au même
espacement et en utilisant des méthodes graphiques.

- Méthode de répartition de CAQUOT

 Une méthode plus rapide valable uniquement pour les charges réparties est la méthode simplifiée de
CAQUOT.

 Au nu de l'appui, on choisit st1 tel que s t  s t min


1
st1/2 nst1
dans la suite numérique de Caquot: nst2
7 8 9 10 11 13 16 20 25 35 40 en cm

 on détermine ensuite le nombre d'espacements


répétés n tel que:

n = partie entière [ L/2 en travée; L1 en console ] L1 L/2


st0 est pris égal à st1/2.

4. EFFORTS AUX ABOUTS DE POUTRES:

4.1. Appui simple d’extrémité:

 On admet que les charges sont transmises par une bielle


inclinée à 45° par rapport à l'axe de la poutre. Cela conduit au
schéma mécanique suivant:
a : largeur de la bielle d'appui
Vu : valeur de l'effort tranchant au nu de l'appui pour x=0 (en
prenant toutes les charges sur la poutre).

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 Si l'on reprend la modélisation en treillis, isolons la bielle d'about
plus un tronçon d'armature inférieure

 Vérification de la bielle en compression :

effort de c om pression Vu. 2 2.Vu


 
sec tion de l a bielle 2 a.b 0
a.b 0 .
2
fcj
Il faut que cette contrainte soit inférieure à 0,8 .
b

2.Vu fcj 3,75Vu si a  2cm  ls ancrage droit


ce qui donne la condition:  0,8 a
a.b 0 b b0 . fcj si a  2cm  ls ancrage courbe

 Vérification du lit inférieur sur appui:

 D'autre part il faut vérifier que l'effort tranchant est bien repris par l'armature longitudinale As: on a vu
précédemment que Nst = Vu donc on aura:
A .f
Vu  N st  s e
s
Remarque: As est la section d’armatures longitudinale prolongée jusqu’à l’appui concerné et f e la limite
élastique garantie correspondante à ces armatures longitudinale et non aux armatures transversales.

4.2. Appui intermédiaire:

 Nous devons prendre en compte les 2 côtés de l'appui donc les


sollicitations à gauche et les sollicitations à droite. Si nous
supposons le même type de transmission des efforts on a le
schéma ci-contre.

 La vérification sur a doit être faite à droite et à gauche de


3,75Vug 3,75Vud
l'appui: a et a 
b0 . fcj b0 . fcj

 D'autre part il faut vérifier que la section de béton de l'appui lui-même supporte la contrainte de
1,3fcj Ru 1,3 fcj
compression limitée réglementairement à : 
b a.b0  b
Ru étant la valeur à l'E.L.U. de la réaction d'appui.

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 Vérification du lit inférieur des armatures longitudinales:

 Examinons maintenant l'influence de l'effort tranchant sur les


armatures longitudinales inférieures. Si nous reprenons la
modélisation en treillis et que nous étudions la section au nu de
l'appui droit par exemple nous avons:

Nst :effort de traction dans l'armature dû à Vu Nst = Vu.


Nsc effort de compression "éventuel" dans l'armature dû au
moment sur appui Mu.(en général Mu <0)
N st  N sc  0 tra c tion
N st  N sc  0 c om pression

 Cas avec traction:


Mu
Vu 
0,9d
Il faut vérifier que la section sur appui est suffisante et l'ancrer au-delà de l'appui: As 
fe
s

5. ARMATURES DE COUTURES - JONCTIONS

 Dans les plans correspondant à des reprises de bétonnage, à


des plans d'attache de 2 pièces ou à des variations de section
sollicités par des contraintes tangentes, on doit traverser ces
plans par des armatures d'attache ou de couture pour empêcher
le glissement relatif des 2 plans.

Liaison table nervure:


 Les armatures de couture peuvent être toutes les armatures
traversant le plan de jonction: aciers de flexion de la dalle, de
construction, de pourcentage minimal. Si ces aciers sont ancrés
au delà du plan de jonction on doit vérifier:
 Ati Ats  fe Vu b1
  . 
 sti sts   s 0,9.b.d .

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BETON ARME BAEL
JUSTIFICATION DES SECTIONS SOUS SOLLICITATIONS TANGENTES

TORSION

1. RAPPELS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

1.1. CONTRAINTES ENGENDRÉES PAR UN COUPLE DE TORSION


Un couple de torsion T appliqué à l'extrémité libre d'une barre encastrée
produit une distorsion  des génératrices de la barre.

Les contraintes développées par le couple de torsion T sont donc des


contraintes de cisaillement ().
  G.
G = module d'élasticité transversal du matériau constitutif de la barre.

1.2. TORSION DES PROFILS CREUX

1.2.1. Flux du vecteur contrainte


Considérons l'élément ABCD de longueur dx découpé dans
l'épaisseur du profil.

Les contraintes tangentes sur deux facettes orthogonales étant


égales, on a :

 1'   1 et  2'   2
La projection des forces élastiques suivant Ox donne, en l'absence
de tout effort normal :
B D
 A
 2 .dx.dy    1.dx.dy  0
C

soit, en admettant que les contraintes de cisaillement  sont constantes dans l'épaisseur e du tube mince:
 2 .e2  1.e1  0
et comme les points A, B et C, D ont été choisis arbitrairement:  .e    Cte
1.2.2. Valeur de la contrainte tangente
 étant la ligne moyenne de l'épaisseur constante du tube mince, l'équilibre
de la section droite s'écrit (moments en O) :

T   .e.d .dy   .e. d .dy


(  ,Cte ) (  ,Cte )
soit en remarquant que :

()
d .dy  2.
où  est le double de l'aire délimitée par la courbe , T   .e.2.
Tu
D'où la contrainte tangente due au couple de torsion Tu à l'E.L.U. : u 
2.e.

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2. VÉRIFICATION DU BÉTON

2.1. CAS DES SECTIONS CREUSES


La contrainte tangente, pour des sections de forme convexe, a pour expression :
Tu
u 
2.b0 .
où . Tu = couple de torsion à l'état limite ultime,

épaisseur ..réelle

bo= épaisseur de la paroi au point considéré: b0  Min 
a

 6
a = diamètre maximal du plus grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section,
 = aire du contour tracé à mi-épaisseur des parois.

2.2. CAS DES SECTIONS PLEINES


On se ramène au cas précédent en remplaçant la section réelle par une section creuse équivalente d'épaisseur:
b0  a
6

a = diamètre maximal du plus grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section.

2.3. JUSTIFICATION DU BÉTON


En désignant par:
uV= contrainte tangente due à l'effort tranchant Vu,
uT= contrainte tangente due au couple de torsion Tu,

on doit vérifier.  uT   uV   lim : Sections creuses

 uT
2
  uV
2
  lim
2
: Sections pleines

Avec pour des armatures d'âme droites (les seules à utiliser en torsion) :

FISSURATION  lim
 f cj
Peu préjudiciable 0, 2
Min  b
5MPa

 f cj
0,15
Préjudiciable ou très préjudiciable Min  b
 4 MPa

Nota: bo n'a pas la même signification dans le calcul de uV et dans celui de uT .

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3. ARMATURES
Les armatures pour la torsion se composent d'un double système:
- armatures transversales droites,
- armatures longitudinales.
Elles ne sont nécessaires que dans les éléments où le couple de torsion ne disparaît pas du fait de la fissuration
du béton.

3.1. ARMATURES TRANSVERSALES

3.1.1. Calcul des armatures


En appliquant la règle des coutures aux plans perpendiculaires aux parois:

At f et 
. .(sin 90  cos 90)   u 
b0 .st  s  At f et T
  .  u
T  st  s 2.
u  u
2.b0 . 
A,= Somme des brins d'armatures transversales contenus dans l'épaisseur bo.

Les armatures ainsi déterminées (constituées obligatoirement de cadres


fermés) sont à rajouter et à combiner avec celles équilibrant l'effort tranchant.

3.1.2 Pourcentage minimal


At
Comme pour l'effort tranchant: . f et  0, 4MPa
b0 .st
3.1.3. Espacement maximal

0,9.d

Comme pour l'effort tranchant: st  Min 40cm
 ' ' '
15l min si A  0 réalisé avec des aciers de diamètre l
3.2. ARMATURES LONGITUDINALES

3.2.1. Calcul des armatures


En appliquant la règle des coutures au plan de la section droite de
la pièce :

A . f
l e

.(sin 90  cos 90)   u 
b0 .u  s 
 
A . fl e

Tu
Tu  u s 2.
u 
2.b0 . 

avec :
Al= section totale d'aciers longitudinaux à répartir sur le pourtour de la section droite,
u = périmètre de l'aire .

La section Al d'aciers longitudinaux est à prévoir en supplément de la section A d'aciers longitudinaux de
flexion. Il faut au moins une barre dans chaque angle.

3.2.2. Pourcentage minimal


 A .f l
 0, 4MPa
e
b0 .u

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