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Les travaux ont pour objet les travaux curatifs d’entretien et de maintenance du
réseau secondaire d’eau potable de la ville de Marrakech dont le diamètre nominale est
inférieur ou égal à 315 mm.
Ces fascicules sont applicables pour tout ce qui n'est pas contraire à la réglementation
marocaine.
Ces fascicules ne seront pas d’application si les présentes CTG, CTP ou un autre
document faisant partie du Marché prévoit des solutions techniques répondant à un niveau
de qualité ou de performance supérieure à celles prévues dans les fascicules
b. Obligations de l'Entrepreneur
Prendre toutes les mesures de protection des installations existantes, des matériels
et matériaux entreposés même provisoirement, des piquets de nivellement et des
autres repères.
Assurer pendant toute la durée du chantier la protection des ouvrages apparents ou
cachés. Il devra effectuer toutes les réfections nécessaires à ses frais et suivant les
instructions du Maître d'ouvrage.
En particulier il aura à sa charge :
a. Cahier de Chantier
c. Propreté du chantier
L'Entrepreneur est tenu de prendre à ses frais, toutes dispositions pour éviter
qu’aux abords du chantier les chaussées et trottoirs ne soient souillés par des déblais
provenant des travaux.
d. Décharges et dépôts
L'Entrepreneur est tenu d'assurer pendant toute la durée du chantier, dans des
conditions parfaitement sûres et commodes, la circulation des véhicules sur la voie
publique et la desserte par les véhicules et l’accès des piétons aux bâtiments et terrains
riverains des travaux pour chaque entrée et là où de l’avis du Maître d’Ouvrage et de
l’Administration les conditions de circulation et d’accès l’exigent. Partout où il est
nécessaire d’ouvrir entièrement la tranchée au point d’intersection des routes ou bien là où
l’alignement de la tranchée de la conduite traverse une entrée utilisée par des véhicules et
servant d’accès à un garage ou à tout bâtiment, l’Entrepreneur est tenu de fournir et
d’entretenir à ses frais un pont provisoire convenable jusqu’à ce que la tranchée soit
remblayée et le revêtement temporaire mis en place. Là où la tranchée coupe une route, un
pont d’une largeur au moins égale à la moitié de la largeur de la chaussée et permettant le
passage d’un camion d’au moins 30 Tonnes, devra être aménagé. La tranchée pourra
néanmoins être entièrement laissée ouverte à l’intersection des rues sous réserve que
l’Entrepreneur ait obtenue de la part des administrations compétentes, l’autorisation
préalable de fermer la route ou le croisement à la circulation. Le libre accès piétonnier aux
bâtiments riverains sera assuré par des passerelles de service ayant une largeur d’au moins
100 cm munies, dans le cas où la profondeur de la tranchée l’exigera, de garde-corps et
montants en bois.
b. Signalisation et barrières
− En français et en arabe,
Pour cette dernière partie, le PAQ devra prendre en compte la totalité des contrôles
spécifiés dans les présentes CTG. Il devra couvrir l’ensemble des travaux (études
d’exécution, réalisation, essais et réception, dossier de récolement), en particulier :
b. Dossiers de récolement
- D’un tirage des plans des ouvrages tels qu’ils sont réellement exécutés. Ces plans
reprennent essentiellement les plans d’exécution avec éventuellement toutes les
modifications qui y sont apportées lors de la réalisation des travaux,
- Des notes de calcul, notices techniques des différents appareillages, notamment le
manuel d’exploitation et de sécurité et le manuel de maintenance permettant un
suivi technique des équipements pendant toute leur durée de vie.
Le contenu des dossiers de récolement est détaillé dans les CTP. Ces dossiers
contiendront également :
L’Entrepreneur doit prendre régulièrement des photos et des films vidéo du site de
construction pendant les travaux, principalement dans le cas de montage d’éléments
particuliers. Photographies demandées :
- le nom du projet,
- la date et l’heure de la prise,
- le numéro d’identification de la photo.
Les fournitures fournis par RADEEMA concernent les tuyaux et canalisations, les
accessoires de réparation et de raccordement, les pièces de rechange des équipements
hydromécaniques, et les différentes pièces spéciales faisant partie du réseau ou des
ouvrages d’eau potable.
Ce matériel sera chargé par l'entrepreneur dans les différents lieux indiqués, il sera
transporté et déchargé à pied d'œuvre par l'entrepreneur et sous sa responsabilité.
Les agrégats pour mortiers et bétons seront rangés dans les catégories suivantes en
fonction de leur granulométrie et de leur utilisation :
C. Gros granulats
Les granulats seront durs, propres et sains, débarrassés par lavage et s’il y a lieu,
par ventilation, de tous détritus organiques ou terreux, poussières, argiles, etc., et criblés
avec soin.
Leur forme sera à peu près cubique pour les concassés ou sphérique pour les
roulés. Tous matériaux tendant à se casser en plaques ou aiguilles seront éliminés.
Toutes les installations de préparation des granulats devront être étudiées avec soin
et soumises à l'agrément du Maître d’Ouvrage.
La capacité totale du stockage en granulats traités devra être suffisante pour éviter
tout ralentissement ou interruption des travaux.
Toutes les précautions seront prises au stockage pour limiter la détérioration des
granulats (séparation en blocs plus petits, cassures, etc...) et leur ségrégation.
Le sable devra contenir au moins 20 % et au plus 45% en poids de sable fin. En cas
de manque d'éléments fins dans le sable approvisionné, l'Entrepreneur en corrigera la
composition au moyen d'un sable d'appoint.
Il est rappelé que, dans la mesure du possible, le sable devra être entreposé à l'abri
de la pluie.
E. Ciments et chaux
F. Eau
L’eau de gâchage doit être propre et sera toujours de la même provenance. Elle ne
contiendra aucune matière organique en suspension ou dissoute. Elle ne contiendra pas
plus de 0,2 % en poids de matières en suspension et pas plus de 1,5% de matières
dissoutes.
Les aciers pour béton seront d'un type et d'une nuance agréés par le Maître de
l'Ouvrage :
Leurs caractéristiques sont celles figurant aux règles françaises C.C.B.A. 68 (ou
règles plus récentes) et aux fiches d'homologation.
Les armatures mises en œuvre doivent être exemptes de toute trace de rouille non
adhérente et de toute souillure (terre, huile, couleur) pouvant nuire à leur parfaite
adhérence au béton. Elles devront de plus être exemptes de pailles, fentes, criques et
autres défauts préjudiciables à leur résistance. Leur surface ne devra pas présenter
d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers.
H. Coffrages
En règle générale, les parements vus des ouvrages en béton ne reçoivent ni enduits
ni chapes.
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints
garantis étanches. Ils seront rigides et suffisamment étayés pour éviter toute déformation
et toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon
à pouvoir être aisément enlevés lors du décoffrage, sans dommage pour le béton.
Les coffrages métalliques ne devront pas être oxydés, leurs surfaces seront planes,
leurs raidisseurs parfaitement rectilignes feront corps avec les panneaux leur assemblage
sera jointif et étanche.
Les briques en terre cuite proviendront d'usines agréées par le Maître de l'Ouvrage.
Elles correspondront aux catégories indiquées à l'article 1-6/2 du cahier 134 du C.S.T.B.
ou toute norme équivalente.
J. Enduits
Il faudra mouiller continuellement les parois afin d'éviter les fissures dues à une
dessiccation trop rapide.
Les surfaces à enduire seront piquées de manière à ne laisser aucune partie lisse,
brossées à la brosse dure et arrosée à grande eau.
Les caractéristiques minimales des compositions des bétons et mortiers sont les
suivantes :
Dosage en
Désignation des Dmin/ Adjuvant
Destination des fc 28 liant
mortiers et bétons Dmax E/C Ciment
Bétons (MPa) Minimum
Classe de résistance (mm) ( indicatif)
(kg/m3)
C 16/20 Béton de propreté 16 0/40 250 CPJ 35
Béton de forme,
C25/30 d’ancrage ou de 25 0/20 300 0,55 CPJ 45
remplissage
Plastifiant, super
C 35/45 Béton de structure 35 0/20 350 0,45 CPJ 45
plastifiant
Mortier pour
M1 chapes et formes de 25 0/2 400 Plastifiant
pente en couverture
Mortier pour Plastifiant
M2 chapes et formes de 25 0/2 400
pente
M3 Mortier de reprise 25 0/2 400 Plastifiant
Mortier de A définir / retrait
M4 35 0/2 450
scellement compensé
7-1. Terrassements :
Les moyens à mettre en œuvre et les modes d’exécution sont laissés à l’initiative
de l’Entrepreneur. RADEEMA se réserve toutefois le droit de refuser toute disposition
qu’il juge inapte ou dangereuse.
7-2. Remblaiements :
L’utilisation de tous les matériaux excavés doit être faite avec l’approbation de la
Régie.
Seuls les matériaux excavés déclarés convenables par la Régie qui seront utilisés
dans le remblai. Les excédents seront évacués en décharge.
Les matériaux réutilisés en contact direct avec la conduite seront passés au crible
d’un maillage de 0/5 mm.
L’usage des déblais pour remblaiement des fuites est strictement interdit.
Le remblaiement doit être exécuté en usant des précautions nécessaires pour éviter
tout déplacement de la conduite. Le compactage doit être exécuté avec le matériel
approuvé par la Régie.
Réfection du corps
de chaussée
15 cm
Remblai secondaire
Recouvrement
Remblai primaire
Lit de pose
b- Lit de pose
Le lit de pose des conduite sera constitué par du sable de carrière, de mer ou une
couche de sable de concassage 0/5mm.
Le remblai des branchements constitué des terres neuves tamisées au crible de 0/5
mm en entourant les deux flancs de celle-ci. L’arrosage et le compactage se feront par
couche de hauteur maximale de 20 cm à l’Optimum Proctor de 98 % OPN.
La reconstitution des espaces verts ou prairies est réalisée avec la terre végétale,
préalablement mise en cordon lors des déblais.
C- Grillage avertisseur
Seules les conduites de DN >60 sur un linéaire >100m seront concernées par la pose
du grillage avertisseur.
D'une manière générale, la largeur du grillage sera 50 cm pour les conduites de
diamètre inférieur à 315mm.
Le grillage devra obligatoirement avoir dans tous les cas ses renforts d'origine sur
chaque bord.
En aucun cas, il ne sera permis la pose de grillage taillé dans un rouleau dont la
largeur est supérieure à 50cm.
Une fois les remblais sur conduites exécutés, l’Entrepreneur est chargé de la
réfection définitive des chaussées et trottoirs.
Tous les matériaux d’empierrement, tels que pavés, blocages en pierres cassées,
revêtements en carreaux de ciment, dalles de pierre taillées, sont récupérés, triés et mis
soigneusement de côté pour être réutilisés.
L’Entrepreneur doit surveiller l’état des réfections exécutées par ses soins et
remédier de sa propre initiative à tous les tassements qui pourraient survenir pendant la
durée de garantie.
Le corps des chaussées, trottoirs et accotement sera constitué comme décrit ci-
après :
Remblai secondaire
5 cm Enrobés
Remblai secondaire
7 cm Béton maigre
ou enrobé à
40 cm Gravefroid
ciment
ou0/31.5
98% OPM
Remblai secondaire
Une couche de 15cm en grave 0/31.5 type GNA non traitée, arrosée et compactée à
l’Optimum Proctor Modifié de 95 % OPM ;
Une couche en béton dosé à 300 kg/m3, de même épaisseur que la chaussée
existante, avec toutefois une épaisseur minimale de 10 cm d’épaisseur et un
épaulement de 15 cm par rapport à la couche de grave.
10 cm Béton
Remblai secondaire
Remblai secondaire
Carreaux
10 cm Béton
Remblai secondaire
A. Regards en béton
Les regards sont réalisés en béton ou béton armé, coulés sur place, ou préfabriqués
après agrément de la Régie. Ils doivent être conformes aux plans des ouvrages types.
L’Entrepreneur pourra toutefois remettre à la Régie des adaptations qu’il juge utiles sous
réserve de respecter les conditions hydrauliques de fonctionnement de l’ouvrage.
B. Fontes de voirie
Les fontes de voiries concernent tous les cadres, tampons pleins installés sur les
regards.
Les cadres sont fixés par boulonnage dans les feuillures réservées au moment de la
construction des ouvrages.
Les spécifications ci-après concernent les ouvrages tels que regards et d'une
manière plus générale tous les ouvrages en béton armé que l’Entrepreneur doit exécuter.
Tous les bétons sont fabriqués mécaniquement et mis en œuvre par vibration ou
pervibration. Il doit être possible de faire varier leur composition à volonté, dans d’exactes
proportions. Les appareils de fabrication doivent donc permettre de doser le granulat, le
liant et l’eau à 1 % près.
Les doseurs volumétriques sont absolument interdits pour les éléments solides.
Leurs proportions sont fixées en poids. Elles doivent pouvoir être modifiées en cours
d’exécution par réglage des bascules.
Les matériaux entrant dans la composition des bétons sont malaxés à la centrale à
béton. Le malaxage doit commencer immédiatement après que tous les ingrédients aient
été versés (à l’exception de l’eau). Elle se poursuit ensuite pendant trois minutes.
Le béton doit être transporté dans des conditions qui ne donnent lieu ni à la
ségrégation des éléments, ni à un commencement de prise avant sa mise en œuvre. Toutes
les précautions sont prises en cours de transport pour éviter une évaporation excessive ou
l’intrusion de matières étrangères. Dans les cas exceptionnels où le délai de transport
excède vingt minutes par temps chaud, ou trente minutes pour les températures inférieures
à 20°C, il convient de s’assurer par des essais de laboratoire que le béton peut être admis.
Le béton ne doit pas tomber d’une hauteur supérieure à 1,50 m, sauf autorisation
écrite de la Régie.
Toute surface devant être reprise est décoffrée dès que possible et soigneusement
nettoyée par des moyens mécaniques. Elle est arrosée pendant un temps suffisant pour la
saturer d’eau et elle est maintenue dans cet état de saturation jusqu’au bétonnage.
à faire disparaître tout glacis de laitance et toutes parties friables pouvant nuire à la
soudure du nouveau béton et de l’ancien,
à faire apparaître les gros agrégats. Les parois intérieures des coffrages sont
mouillées immédiatement avant le bétonnage.
Tout béton ancien est recouvert sur dix centimètres d’épaisseur, par un béton au
dosage prévu, mais dont la catégorie supérieure d’éléments pierreux a été supprimée.
Tous les bétons, qui doivent être étanches sans nécessiter d’enduit, sont vibrés ou
pervibrés au moyen d’appareils agréés par Régie.
En aucun cas le béton armé ne doit être vibré au moyen de ses armatures.
Les ligatures et assemblages de coffrages doivent être renforcés pour tenir compte
des contraintes provoquées par la vibration.
On place aussi des cales entre les armatures et les parois de coffrage afin d’assurer
une séparation suffisante entre ces dernières.
La composition granulométrique définitive des agrégats ainsi que les dosages des
bétons en ciment et en eau sont arrêtés par la Régie sur la proposition de l’Entrepreneur.
Cette proposition est formulée au moins quinze jours avant la mise en place des
premiers bétons. Elle est accompagnée d’un compte-rendu détaillé des études et essais
faits à ce sujet par l’Entrepreneur avec le concours d’un laboratoire classé et qualifié. Les
frais de ces études incombent à l’Entrepreneur.
E. Coffrages
Les parois des coffrages doivent être suffisamment jointives pour éviter la perte de
laitance du ciment à la mise en œuvre du béton.
Avant leur mise en place, les armatures seront façonnées selon les formes et
dimensions indiquées aux plans. Tous façonnages, recouvrements et ancrages des
armatures seront conformes aux règles C.C.B.A 68. Tous les fers à béton seront façonnés
à froid de manière progressive.
Le soudage des barres par étincelage est autorisé pour les aciers lisses. Le soudage
des barres à adhérence améliorée n’est autorisé qu’après production d’une fiche technique
assurant la nature soudable de l’acier employé.
Les barres ployées ne doivent pas être redressées. Leur utilisation n’est autorisée
qu’après découpage de la partie ployée qui doit être mise au rebut. Il est bien spécifié que
les fers d’armatures en acier mi-dur doivent être cintrés en respectant rigoureusement les
normes de cintrage qui leur sont applicables.
Toutes les précautions doivent être prises pour éviter aux fers en attente toutes
torsions pouvant modifier les caractéristiques du métal.
Pendant toute la période des travaux, l’Entrepreneur doit donner toutes les facilités
à la Régie pour permettre le contrôle complet des matériaux, ainsi que pour effectuer tous
essais sur ceux-ci.
Les essais de compactage des sols, des matériaux, des bétons, de voirie, etc., seront
effectués par un laboratoire à la charge de l’entrepreneur.
Le nombre et la nature de ces essais seront définis par les normes ou, à défaut, par
la Régie. La sélection des échantillons sera effectuée par la Régie en présence de
l’Entrepreneur qui en recevra procès-verbal.
La Régie se réserve le droit de prélever à tout moment des échantillons de tous les
matériaux destinés à être incorporés dans les ouvrages, afin de procéder à des essais.
L’Entrepreneur fournira la main d’œuvre et le matériel pour l’obtention des échantillons et
acceptera toute interruption éventuelle des travaux occasionnée par ce fait ou par les
résultats de ces essais. L’Entrepreneur respectera les consignes qui lui sont données, soit
en vue des contrôles, soit à la suite de ces contrôles. Dans le cas contraire, la Régie pourra
exiger par écrit l’arrêt des travaux, soit en carrière, soit sur les zones d’emprunt, soit sur
les ouvrages eux-mêmes. Les travaux ne pourront reprendre qu’au reçu d’une autorisation
écrite.
Les matériaux et fournitures refusés parce que ne répondant pas aux exigences
devront être immédiatement évacués par les soins de l’Entrepreneur et à ses frais, hors du
chantier.
Les conduites posées dans le cadre des travaux programmés sur un linéaire
supérieur à 100 m feront l'objet d'essais de pression par l’Entrepreneur, avec la présence
obligatoire de la Régie. Les essais sont réalisés par tronçon, la longueur des tronçons étant
soumis à l’approbation de la Régie. La totalité du linéaire posé fera l’objet de ces essais.
L’eau nécessaire au remplissage sera à la charge de l’Entrepreneur.
L’ordre de priorité des interventions est fixé par l’agent RADEEMA chargé du
suivi et aussi par la gravité de l’intervention et par le chef de projet.
Une fois le bon d’intervention émis au coordinateur de l’entreprise, une équipe est
mobilisée en urgence et en présence d’un agent RADEEMA, sur le lieu de l’incident pour
réaliser la coupure, constater et diagnostiquer l’anomalie, dresser un PV contradictoire
RADEEMA/entreprise illustré par un rapport photographique.
Ces équipes, sont en charge de balayer la totalité des réclamations qui leurs sont
communiquées en temps réel et assureront deux shift de 08h00 à 14h00 et 14h00 à 22h00.
Une fois la réclamation a fait l’objet de diagnostic, les moyens nécessaires pour
intervention seront mobilisés par l’entreprise.
Tous retards apportés par l'entrepreneur, dans l'exécution des ordres donnés par
la RADEEMA peuvent entraîner des perturbations importantes sur le réseau de
distribution d'eau potable et de ce fait l'alimentation des usagers risque d'être
interrompue. En conséquence, il est précisé que, si le personnel demandé en temps
voulu à l'entrepreneur, n'est pas rendu à pied d’œuvre deux heures (2) après l'ordre
donné par la RADEEMA. Cette dernière sera en droit d'exécuter elle même ou faire
exécuter par d'autres entreprises, les travaux nécessaires à la réparation des
canalisations. Les diverses dépenses résultantes de ces travaux seront à la charge de
l'entrepreneur.
Une fois l’intervention est clôturée, une fiche d’intervention (validée par la
RADEEMA) devrait être remplie et signée contradictoirement avec le responsable
RADEEMA. Cette fiche illustre la conformité des différentes phases de
l’intervention ;
C. Organisation:
- Détecteur de métaux.
- Pompe d’épuisement.
- Dame sauteuse.
Document n°3 : Cahier des prescriptions spéciales techniques Page 28
AO N°161/21/EAU : Travaux curatifs d’entretien et de maintenance du réseau secondaire et tertiaire
d’eau potable Lot 2
- Scie à sol.
- Meule de découpe.
- Un jeu complet de matériel de signalisation (cône de balisage, plaques de
signalisation routière, etc.) conformément au PHSE établi et validé.
- Outillage manuel nécessaire aux travaux de plomberie (clés de différentes
tailles et types, griffes…).
- Outillage manuel nécessaire aux travaux de terrassement (pelles, pioches,
burins, massettes…)
- Moyens de communication avec les différents agents (RADEEMA et
entreprise) pour assurer la communication pendant les interventions et
pendant l’astreinte.
- Tenue de travail portant l'indication de l'entreprise et des EPI obligatoires.
- Les moyens de travail nocturne (projecteurs, gyrophares…).
- Cette liste est à titre indicative et non limitative, l’entreprise doit mettre
toutes les moyens humains et matériel nécessaire afin de traiter les
interventions dans les règles de l’art.
- N.B: Tout le matériel utilisé sera soumis à l'approbation de la RADEEMA
L'entreprise doit procéder au remplacement dans l’immédiat (moins de 48
heures) du matériel ou les moyens qui sont reconnus non fonctionnels.
Le tableau suivant récapitule les moyens matériels exigés pour la réalisation des
travaux de réparation des fuites:
Compresseur 1
Véhicule Fourgonnette 2
Dame sauteuse 2
Meule de découpe 2
Groupes électrogènes 1
Motopompe 1
Pompe d’épuisement 2
Scie à sol 1
Lot d‘outillage manuel plomberie et de Chaque équipe doit être dotée des
terrassement. moyens basiques de travail
Cette liste est à titre indicative et non limitative, l’entreprise doit mettre tous les
moyens matériels nécessaires afin de traiter les interventions dans les règles de l’art et
conformément au CPST.
Les sacs pour la collecte des déchets doivent être étanches, biodégradables et de
meilleures qualités.
A. Organisation :
Les attachements contradictoires seront établis à la base des ces dits « Bon
d’exécution ».
Une fois le bon émis, l’entreprise doit se mobiliser pour l’exécution des travaux
demandés dans un délai ne dépassant pas 7 jours. Au cours de ce délai, l’entreprise
Le tableau suivant récapitule, les moyens matériels exigés pour la réalisation des
travaux programmés:
Véhicule Pick-up 1
Dame sauteuse 1
Meule de découpe 1
Groupes électrogènes 1
Motopompe 1
Pompe d’épuisement 1
Scie à sol 1
Lot d‘outillage manuel plomberie et de Chaque équipe doit être dotée des
terrassement. moyens basiques de travail
Cette liste est à titre indicative et non limitative, l’entreprise doit mettre tous les
moyens matériels nécessaires afin de traiter les interventions dans les règles de l’art et
conformément au CPST.
Dans ces cas, l’entreprise est dans l’obligation de remettre en état les lieux
directement après l’intervention et sans délais.
Les fiches de suivi des interventions sont remplies au fur et à mesures de l’état
d’avancement des interventions au niveau du poste de suivi installé au niveau de
l’annexe SYBALI (16h/24h et 7j/7j) et elles sont actualisées et transmises chaque
deux heures au responsable de la RADEEMA, le modèle de ces fiches est le suivant :
Adresse
DN
Nature de terrain
Date et heure début des travaux
réparation
Manchon
…
AO N°161/21/EAU : Travaux curatifs d’entretien et de maintenance du réseau secondaire et tertiaire d’eau potable Lot 2
Secteur
Equipe d’intervention
Superficie de la réfection en m2
LOT 2
Ce prix rémunère la mise à disposition d’un camion benne de 3m3 en bonne état
mécanique à n'importe quelle heure de la journée, y compris le conducteur qualifié et le
gasoil. La maintenance de l’engin en période de mobilisation pour le compte de la
RADEEMA est assurée par l’entrepreneur, et les temps d’arrêt dus aux pannes seront déduits
de la période de mobilisation. Ce prix est payé à l’heure (H).
Ce prix rémunère la fourniture, transport et mise en place de lit de pose en sable 0/5 mm
conformément aux stipulations de l’article 7 §7.2 du CPST y compris toutes sujétions. Ce prix
est payé au mètre cube (m3).
Ce prix rémunère la fourniture et mise en œuvre du béton dosé à 250 kg/m3 de ciment
CPJ 45 pour béton de propreté y compris toutes sujétions. Ce prix est payé au mètre cube
(m3).
5-2. Fourniture et mise en œuvre du béton armé dosé à 350 kg/m3 de ciment.
Ce prix rémunère les travaux de démolition des ouvrages existants de toutes natures en fondations
comme en élévation, en béton ou béton armé ou en maçonnerie, y compris l'évacuation des débris à la
décharge. Ce prix est payé au mètre cube (m3).
Ce prix rémunère le scellement d’un tampon existant, sur des ouvrages en béton armé, y
compris la démolition du scellement dégradé le nettoyage des débris et poussières sur la
surface d’appuis, la mise en place des produits spéciaux de scellement acier-béton de haute
adhérence et prise rapide résistant aux charges roulantes et la remise en état des lieux. Ce prix
est payé à l'unité (U).
Ce prix rémunère le nettoyage des regards des débris et déchets de toutes natures y
compris le transport des débris à la décharge publique, le chaulage interne complet du génie
civil. Ce prix est payé à l’unité (U).
6-2. Transport et pose des conduites PVC de diamètre inférieur ou égal à 150
Ce prix rémunère le transport, pose et essai des canalisations PVC de diamètre inférieur
ou égal à 150 mm y compris l’essai de pression, le rinçage et la désinfection, et toutes
sujétions. Ce prix est payé au mètre linéaire (ml).
Ce prix rémunère le transport et pose des colliers de prise en charge avec les robinets de
prise en charge et l’exécution des branchements DN15 et DN20 jusqu'au robinet cache-entrée
y compris toutes sujétions. Ce prix est payé à l'unité (U).
Ce prix rémunère le transport et pose des colliers de prise en charge avec les robinets de
prise en charge et exécution des branchements DN30 et DN40 jusqu'au cache-entrée y
compris toutes sujétions. Ce prix est payé à l'unité (U).
Ce prix rémunère le transport et pose des colliers de collier FIP exécution des
branchements provisoires jusqu'au cache-entrée y compris la pose des pièces de
raccordement, raccords toutes sujétions. Ce prix est payé à l'unité (U).
Document n°3 : Cahier des prescriptions spéciales techniques Page 40
AO N°161/21/EAU : Travaux curatifs d’entretien et de maintenance du réseau secondaire et tertiaire
d’eau potable Lot 2
Prix N°7. Pose et dépose des pièces et accessoires du réseau :
Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des pièces en acier galvanisé (échelons,
col de cygne, trappe d'aération, Té, coudes …) y compris toutes sujétions. Ce prix est payé au
kilogramme (kg).
7-2-1dépose et pose
Ce prix rémunère au mètre carré la réfection des trottoirs en ciment suivant la nature
initiale du revêtement et matériau, Les terrassements sur une profondeur de l’ordre de 10 à 30
cm (purement indicatif), dans les terrains de toutes natures y compris le rocher y compris
dressement, aménagement, assainissement et réglage des fonds, protections contre les eaux de
ruissellement, et évacuation des terres excédentaires à la décharge publique, La réalisation
d’une couche de fondation en tout venant type GNF3 réglée, arrosée et compactée à 95 % de
l’OPM sur une épaisseur finie de 15 cm, L’exécution d'un dallage d'épaisseur 10 cm en béton
dosé à 350 kg/m3 teinté dans la masse (teinte au choix du maître d'ouvrage) y compris treillis
soudé de 20 X 20 cm en acier TOR diamètre 6.Le lissage du dallage. Ce prix est payé au
mètre carré (m2).
Ce prix rémunère au mètre carré la dépose (dépavage), réutilisation (repavage) des pavés
existants et la fourniture et le transport des pavés neufs pour remplacer les éléments dégradés
en cas de besoins. y compris stockage préparation nivellement et garnissage des joints en
sable ou ciment et la pose sur un lit constitué de deux couches:
Le prix englobe également toutes les sujétions de mise en œuvre et de finition. Ce prix est
payé au mètre carré (m2).