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AO n° 161/21/EAU : Travaux curatifs d’entretien et de maintenance du réseau

secondaire et tertiaire d’eau potable- LOT 2

CHAPITRE I - DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE

Travaux curatifs d’entretien et de maintenance du réseau secondaire et tertiaire d’eau potable-


LOT 2.

ARTICLE 2 - DEFINITIONS
Dans l’appel d’offres (tel qu'il est défini ci-après), et sous réserve des exigences du contexte, les
termes et expressions suivants doivent être entendus comme suit :
1- Le maître d'ouvrage : la Régie Autonome de distribution d’eau et d’Electricité de
Marrakech dénommée par la "R.A.D.E.E.MA.".
2- Entrepreneur : titulaire du marché au sens de la définition prévue par l’article 4 du décret
n°2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif au marchés publics.
3- Agent chargé du suivi de l’exécution du marché : toute personne désignée par le maître
d’ouvrage pour assurer le suivi de l’exécution du marché.
4- Sous-traitant : toute personne désignée dans le Marché en qualité de sous-traitant pour
une partie des travaux ou toute personne à qui une partie des travaux a été confiée en
sous-traitance avec l'accord de l'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché.
5- Marché : L’Acte d’Engagement ; le Cahier des Prescriptions Spéciales le Bordereau des
Prix Détail Estimatif, l’Offre Technique, Les plans, notes de calcul, dossier de sondage,
dossier géotechnique, et tout autre document mentionné comme pièce contractuelle dans
le cahier des prescriptions spéciales.
6- Spécifications : les spécifications des travaux compris dans le Marché et toutes
modifications ou additions qui y seront apportées ou qui seront soumises par
l'Entrepreneur et approuvées par la RADEEMA
7- Bordereau des Prix Détail Estimatif : signifie le Bordereau des Prix détail estimatif chiffré
et complet faisant partie de la soumission.
8- Soumission : signifie l'offre chiffrée soumise par l'Entrepreneur au Maître de l'Ouvrage en
vue de l'exécution complète des travaux et de la réparation de tous vices y afférents,
conformément aux dispositions du Marché, telles qu'acceptées par la Lettre d'Attribution.
Le terme "soumission" est synonyme de "offre".
9- Lettre d'attribution : signifie l'acceptation formelle de la soumission par la RADEEMA.
10- Annexe à l'acte d'engagement" signifie l'annexe au modèle d'Acte d'Engagement jointe à
l’acte d’engagement de l’offre financière du soumissionnaire accepté.
11- Date de commencement : signifie la date de commencement de l’exécution fixée par
ordre de service.
12- Délai d'exécution : le délai prévu pour l’exécution de toutes les prestations objet du
marché. Il correspond à la période comprise entre la date de commencement de
l’exécution fixée par ordre de service et la date d’expiration du délai prévu
contractuellement.

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13- Essais préalables à la réception : signifie les essais spécifiés dans le Marché ou agréés par
l'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché et l'Entrepreneur devant être réalisés par
ce dernier, avant la réception par la RADEEMA des travaux ou de toute section ou partie
de ceux-ci.
14- Retenue : signifie la totalité des sommes retenues par la RADEEMA conformément aux
prescriptions du Marché.
15- Travaux : signifie les ouvrages permanents et les ouvrages provisoires ou les uns ou les
autres selon les cas.
16- Fourniture : signifie toute la fourniture que l'Entrepreneur est tenu de livrer à la
RADEEMA en exécution du Marché.
17- Chantier : signifie les lieux fournis par la RADEEMA sur lesquels les travaux doivent
être exécutés et tous autres lieux pouvant être spécifiquement désignés dans le Marché
comme faisant partie du chantier.
18- Jour : signifie jour du calendrier.
19- Par écrit : signifie toute communication manuscrite, ou imprimée, y compris les fax. La
transmission par fax des écrits de tous les écrits concernant le marché est considéré
valable et ne peut être contestée par le titulaire.
20- CCAGT : Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 (13 mai 2016) approuvant le cahier des
clauses administratives générales applicables aux marchés de travaux.
21- Cahier du chantier : registre mis à la disposition du maître d’ouvrage par l’entrepreneur
où sont consignés, au fur et à mesure, notamment :
- les opérations relatives à l’exécution du marché ;
- les incidents survenus au cours de l’exécution du marché ;
- les ajournements et leurs causes
- les contrôles effectués ;
- la traçabilité de rejet des déchets du chantier

Ce cahier de chantier peut être accompagné de photos, de croquis, des résultats des essais
effectués, des copies, des attachements, des procès-verbaux, des réunions de chantier et tout
document relatif à l’exécution du marché ;
Les informations consignées dans ce registre doivent être datées et signées par l’entrepreneur ou
son représentant et, éventuellement, par l’agent chargé du suivi de l’exécution du marché et par
le maître d’ouvrage le cas échéant.

22- Registre du marché : registre tenu par le maître d’ouvrage où sont répertoriés tous les
documents émis ou reçus par le maître d’ouvrage concernant l’exécution du marché.
ARTICLE 3 - MAITRE D’ŒUVRE : DESIGNATION, MISSIONS, DEVOIR
D’IMPARTIALITE

3-1 DESIGNATION
Les termes Maître d’œuvre ou Agent chargé du suivi de l’exécution du marché désignent le
représentant dûment accrédité par la RADEEMA pour le contrôle et la surveillance des travaux.
Le maître d’œuvre ou L'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché peut être :
- Toute personne faisant partie du personnel de la RADEEMA désigné et mandaté au suivi de
l'exécution des travaux.

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- Une personne morale liée à la RADEEMA par une convention ou un marché et agissant pour le
compte de celui-ci en qualité de Maître d'Ouvrage Délégué.
Dans ce dernier cas, toutes les actions menées par l'Agent chargé du suivi de l’exécution du
marché dans le cadre et conformément aux articles du présent marché, doivent impérativement
être arrêtées en étroite concertation avec la RADEEMA.

L'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché assurera au nom du Maître de l'Ouvrage les
responsabilités du contrôle et suivi technique, financier et administratif des travaux. Il sera
chargé entre autre à cet effet :
- de la vérification de l'implantation principale sur le terrain des ouvrages.
- du visa des plans d'exécution dressés par l'Entrepreneur.
- du contrôle permanent de l'exécution des travaux proprement dits, en conformité avec les
plans visés comportant, si nécessaire, des modifications éventuelles apportées par la
RADEEMA au projet de base.
- des contrôles géotechniques et autres essais in situ pour vérifier que la qualité des
matériaux et leur mise en oeuvre sont conformes aux spécifications techniques prescrites
dans le Marché.
- de la préparation des métrés contradictoires, de l'établissement des décomptes provisoires
et du décompte définitif.
- de la rédaction et de la notification des ordres de service et de toutes décisions écrites à
l'Entrepreneur, nécessaires à la bonne exécution des travaux et à leur contrôle.
- des visites préalables aux réceptions provisoires et définitives des travaux et du suivi et du
contrôle des programmes d'essais entrant dans le cadre des procédures de réception.

3-2 DEVOIR D’IMPARTIALITE


Le maître d’œuvre doit exercer son jugement :
- En donnant sa décision, son avis ou son accord, ou
- En exprimant sa satisfaction ou son approbation, ou
- En déterminant une valeur, ou
- En prenant toute mesure qui peut affecter les droits et obligations de la RADEEMA ou de
l’entrepreneur.
Il doit exercer son jugement de manière impartiale conformément aux termes du marché et en
prenant en compte toutes les circonstances.
Toutes ses décisions, tous ses avis, accords, expressions de satisfaction, approbations,
déterminations d’une valeur ou mesure peuvent être réexaminées, revus ou corrigés.

ARTICLE 4 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHÉ


Les différents documents constitutifs du Marché doivent être considérés comme mutuellement
explicatifs, mais, en cas d'ambiguïtés ou de divergences, ils seront expliqués et ajustés par la
RADEEMA qui donnera alors à cet égard des instructions à l'Entrepreneur et, dans un tel cas, les
documents constitutifs du Marché se présenteront dans l'ordre de priorité suivant :

 L’Acte d’Engagement ;
 Le Cahier des Prescriptions Spéciales
 Le Bordereau des Prix Détail Estimatif

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 Les plans, notes de calcul, dossier de sondage, dossier géotechnique, et tout autre
document mentionné comme pièce contractuelle dans le cahier des prescriptions
spéciales.
ARTICLE 5 - REFERENCES AUX TEXTES GENERAUX ET SPECIAUX
Dans la mesure où les clauses du marché n’y dérogent pas expressément, l’entrepreneur est
soumis aux obligations des textes généraux législatifs et réglementaires en vigueur relatifs aux
marchés de travaux au compte des régies de distribution d’eau et d’électricité, à l’emploi et à la
sécurité du personnel ainsi qu’aux normes et règles des organismes ou comités techniques
nationaux ou internationaux tels que NM, CEI, UTE, AFNOR .etc.

Les textes généraux sont à respecter étant entendu qu’ils prévalent les uns sur les autres, dans
l’ordre suivant :

1. Dahirs, lois et décrets;


2. Arrêtés et Règlements Ministériels;
3. Normes et règles des organismes ou comités techniques nationaux ou internationaux.
4. Règlement des marchés de la RADEEMA

L’Entrepreneur ne pourra en aucun cas exciper de l’ignorance des documents énumérés au


présent article pour se soustraire aux obligations qui en découlent.

ARTICLE 6 - PIECES CONTRACTUELLES POSTERIEURES A LA


CONCLUSION DU MARCHE
Les pièces contractuelles postérieures à la conclusion du marché comprennent :
- Les ordres de service ;
- Les avenants éventuels;
- La décision de poursuivre les travaux le cas échéant ;

ARTICLE 7 - FRAIS D’ENREGISTREMENT


Les frais d’enregistrement dus au titre du marché conformément à la législation en vigueur sont à
la charge de l'Entrepreneur.
Aucun paiement ne sera effectué en cas d’un marché non enregistré.
ARTICLE 8 – SANS OBJET
ARTICLE 9 - DELAI D'EXECUTION

Le délai d’exécution pour l’ensemble des travaux, y compris, le cas échéant, le repliement des
installations de chantier et la remise en état des terrains et des lieux est de : Douze (12) mois.

Ce délai prendra effet à compter du jour fixé dans l’ordre de service prescrivant à l’Entrepreneur
de commencer les travaux.

ARTICLE 10 - LANGUE ET DROIT APPLICABLES


Dans les présentes conditions :

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a) la langue dans laquelle les documents contractuels doivent être rédigés, est la langue
française ;
b) le droit applicable est celui en vigueur au Maroc.
Si ces documents sont rédigés en plusieurs langues, la langue selon laquelle le Marché doit être
interprété, est également la langue française "langue faisant foi".

ARTICLE 11 - ORDRES DE SERVICE

1. L’ordre de service est un document émis par le maître d’ouvrage qui a pour objet de
notifier à l’entrepreneur des décisions ou des informations concernant le marché.
2. Les ordres de service sont écrits et signés par le maître d’ouvrage. Ils sont datés,
numérotés et enregistrés dans le registre du marché.
3. Les ordres de service sont établis en deux exemplaires et notifiés par courrier porté contre
récépissé ou par lettre recommandée avec accusé de réception à l’entrepreneur. Celui-ci
renvoie dans les trois (3) jours suivants, au maître d’ouvrage l’un des deux exemplaires
après l’avoir signé et y avoir porté la date à laquelle il l’a reçu ; à défaut, l’ordre de
service est réputé être reçu à la date de sa notification.
4. L’entrepreneur doit se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont
notifiés.
5. Lorsque l’entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service dépassent les
obligations découlant de son marché ou soulève de sa part des réserves, il doit retourner
au maître d’ouvrage un exemplaire de l’ordre de service signé sur lequel il indique la date
et la mention manuscrite « signé avec réserve ». il doit, ensuite, expliciter ses réserves ou
ses observations par écrit au maître d’ouvrage, sous peine de forclusion, dans un délai de
dix (10) jours à compter de la date de notification de cet ordre de service.

L’entrepreneur suspend, sous sa responsabilité, l’exécution des prescriptions de l’ordre de


service à moins que le maître d’ouvrage lui ordonne de les exécuter par un autre ordre de
service qu’il doit lui adresser dans un délai maximum de sept (7) jours à compter de la
date de réception des explications sur les dites réserves ou observations de l’entrepreneur.

Toutefois, l’entrepreneur doit refuser d’exécuter le deuxième ordre de service, en


retournant au maître d’ouvrage un exemplaire dudit ordre portant la mention « signé avec
les mêmes réserves » si son exécution :

- Présente un danger évident d’effondrement de l’ouvrage ou constitue une menace pour la


sécurité. L’entrepreneur doit présenter à cet effet les justifications nécessaires, fournies
par un expert, organe de contrôle technique ou tout autre organisme compétent en la
matière ;
- N’a aucun lien avec l’objet du marché, modifié ledit objet ou change le lieu d’exécution
du marché tel que prévu par le cahier des prescriptions spéciales ;
- Entraine une augmentation dans la masse des travaux ou des travaux supplémentaires au-
delà des taux prévus par les articles du CCAG-T
- Si le désaccord entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur au sujet de l’ordre de service
en question persiste, il est fait application des dispositions de l’article 81 du CCAG-T

6. En cas de difficulté de notification de l’ordre de service ou si l’entrepreneur refuse de le


recevoir, le maître d’ouvrage peut recourir aux services d’un huissier de justice pour lui
notifier ledit ordre de service.

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7. En cas de difficulté de notification de l’ordre de service par l’huissier de justice à


l’entrepreneur ou si ce dernier refuse de le recevoir, le maître d’ouvrage dresse un procès-
verbal de carence qui tient lieu de notification de l’ordre de service.
8. En cas de groupement d’entreprises, les notifications des ordres de service sont faites au
mandataire qui a, seul, qualité pour présenter des réserves au nom du groupement.

ARTICLE 12 – AVENANTS

L’avenant est un contrat écrit additif à un marché constatant un accord de volonté des parties et
ayant pour objet de modifier ou de compléter une ou plusieurs stipulations du marché, sans
toutefois en modifier l’objet ni son lieu d’exécution. A ce titre les dispositions de l’article 12 du
CCAGT sont applicables.

ARTICLE 13 - SOUS-TRAITANCE

En application des dispositions de l’article 141 du règlement des marchés publics de la


RADEEMA, le prestataire n'a pas le droit de sous-traiter une partie des prestations sans le
consentement préalable de la RADEEMA. La sous-traitance est un contrat écrit par lequel le titulaire
confie l'exécution d'une partie de son marché à un tiers. Le titulaire choisit librement ses sous-traitants
sous réserve qu'il notifie à la RADEEMA la nature des prestations qu'il envisage de sous-traiter, ainsi que
l'identité, la raison ou la dénomination sociale et l'adresse des sous-traitants et une copie certifiée
conforme du contrat précité.

Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents prévues à l'article
24du règlement des marchés de la RADEEMA.

La RADEEMA peut exercer un droit de récusation par lettre motivée, dans un délai de quinze
(15) jours à compter de la date de l'accusé de réception, notamment lorsque les sous-traitants ne
remplissent pas les conditions prévues à l'article 24 précité.

Le titulaire demeure personnellement responsable de toutes les obligations résultant du marché


tant envers la RADEEMA que vis-à-vis des ouvriers et les tiers.

La RADEEMA ne se reconnaît aucun lien juridique avec les sous-traitants.

En aucun cas, la sous-traitance ne peut dépasser cinquante pour cent (50 %) du montant du
marché ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché, ni porter sur les parties du
marché qui sont la spécialité du titulaire et qui lui sont confiées en raison de ses moyens et de son
expérience professionnelle.

ARTICLE 14 –NANTISSEMENT
Le titulaire ne peut, sans l’assentiment de la RADEEMA donner son marché en nantissement ou
l’utiliser d’une façon ou d’une autre comme instrument de crédit.
Dans l’éventualité d’une mise en nantissement du marché, la RADEEMA délivrera au titulaire,
sur sa demande et contre récépissé, un exemplaire spécial du marché portant la

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mention « Exemplaire Unique » et destiné à former titre conformément aux dispositions du dahir
n° 1-15-05 du 29 rabii II 1436 (19 Février 2015) relatif au nantissement des marchés publics.

ARTICLE 15 – VALIDITE DES SOUMISSIONS

- Les soumissions restent valides pendant 75 jours à compter de la date d'ouverture des
plis. Une offre valide pour une période plus courte sera écartée par la RADEEMA comme
non conforme aux conditions du marché.
- Dans des cas exceptionnels, avant l'expiration du délai initial de validité des soumissions,
la RADEEMA peut demander 10 jours avant l’expiration du délai aux soumissionnaires
de proroger la durée de validité de leur soumission pour une période donnée. Sa demande
et les réponses à sa demande, doivent être faites par écrit. Le soumissionnaire doit
répondre dans les 10 jours qui suivent la réception de la lettre de la RADEEMA., il peut
refuser de proroger la validité de sa soumission sans perdre sa garantie de soumission. Le
soumissionnaire qui accepte de proroger la durée de validité de sa soumission n'est pas
tenu de modifier sa soumission ni autorisé à le faire, mais il doit proroger la durée de
validité de sa garantie de soumission en conséquence.

CHAPITRE II - GARANTIES DU MARCHE

ARTICLE 16 – CAUTIONNEMENT DEFINITIF

Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du
marché arrondi au dirham supérieur. Soit ………….DH .Il doit être constituée dans les vingt (20)
jours qui suivent la notification de l’approbation du Marché ; il reste affecté à la garantie des
engagements contractuels de l’entrepreneur jusqu’à la réception définitive des travaux.
Le cautionnement définitif doit être choisi parmi les établissements agrées à cet effet
conformément à la législation en vigueur.
Dans le cas où l’agrément donné auxdits établissements habilités à se porter caution viendrait à
être retiré, l’entrepreneur, sans pouvoir prétendre de ce chef à aucune indemnité, est tenu, dans
les vingt (20) jours qui suivent la notification qui lui faite du retrait de l’agrément et de la mise en
demeure qui l’accompagne, soit de réaliser le cautionnement définitif, soit de constituer une autre
caution choisie parmi les autres établissements agrées.
Faute par lui de ce faire, il est fait d’office, sur les décomptes des sommes dues à l’entrepreneur,
une retenue égale au montant du cautionnement définitif, sans préjudice des droits à exercer
contre lui en cas d’insuffisance.

ARTICLE 17 - RETENUE DE GARANTIE

La RADEEMA applique sur chaque décompte provisoire une retenue d’un dixième (1/10) pour
garantie. Cette retenue cesse de croître lorsqu’elle atteint 7% du montant initial du marché
augmenté le cas échéant, du montant des avenants.

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Si la retenue de garantie est remplacée par une caution personnelle et solidaire, celle-ci peut être
constituée soit par tranches successives d’un montant égal à la valeur de la retenue de garantie de
chaque décompte provisoire, soit en totalité.

ARTICLE 18 - DROITS DE LA RADEEMA SUR LES CAUTIONNEMENTS

Le cautionnement provisoire reste acquis à la RADEEMA dans les cas suivants :

a. Si le soumissionnaire retire son offre pendant la période de sa validité;


b. Si dans le cadre d’un groupement se désiste pendant la période de validité de son offre ;
c. Si la déclaration sur l’honneur du soumissionnaire s’avère inexacte, par la production de faux
renseignements ou pièces falsifiées, ou autres ;
d. Si le soumissionnaire ayant présenté l’offre la plus avantageuse ne produit pas, dans le délai
prescrit, les pièces du dossier administratif ;
e. Si le soumissionnaire n’accepte pas les corrections à porter à l’acte d’engagement
conformément à l’article 40 du règlement relatif aux marchés publics de la RADEEMA ;
f. Si le soumissionnaire modifie son offre financière, sauf si les modifications sont
autorisées dans le cas où les incidences financières, pour les marchés de conception-
réalisation, sont prévues et hormis les corrections effectuées par la commission et confirmées
par le concurrent ;
g. Si le titulaire se désiste pendant le délai de validité de son offre ;
h. Si le titulaire ne produit pas le cautionnement définitif, dans le délai réglementaire.
i. Si le titulaire refuse de signer le marché.

Le cautionnement définitif peut être saisi :

a. Si l’entrepreneur n’a pas rempli ses obligations, prévues dans le présent marché vis-à-vis de la
RADEEMA ;
b. Dans les conditions prévues dans l’article 79 du CCAGT.

ARTICLE 19 - RESTITUTION DES GARANTIES PECUNIAIRES OU


LIBERATION DES CAUTIONS

1. Le cautionnement provisoire est restitué à l’entrepreneur ou la caution qui en tient lieu


est libérée après que ce dernier ait réalisé le cautionnement définitif.
2. Le cautionnement définitif est restitué, sauf les cas d’application de l’article 79 du
CCAGT, et le paiement de la retenue de garantie est effectué, ou bien les cautions qui les
remplacent sont libérées à la suite d’une mainlevée par le maître d’ouvrage, dès la
signature du procès verbal de la réception définitive des travaux.

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CHAPITRE III - OBLIGATIONS GENERALES DE L’ENTREPRENEUR

ARTICLE 20 - DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES A L’EXECUTION


DU MARCHE
20.1. Du seul fait de la signature du marché, l’Entrepreneur reconnaît avoir reçu de la
RADEEMA. Toutes les indications générales qui lui sont nécessaires pour l’exécution du
marché. Il ne peut en aucun cas se prévaloir d’un manque d’informations relatives à celles de ces
indications générales sur lesquelles il aurait pu obtenir, sur demande, à la signature du marché,
les précisions qui lui sont nécessaires.
20.2. L’entrepreneur ne peut élever aucune réclamation ni ne demander aucune indemnité au cas
où il estimerait que du fait des renseignements donnés dans les documents contractuels, il aurait
subi une perte ou des dépenses imprévues par suite d’une sous-estimation des risques ou de
toutes sujétions.
20.3. L’entrepreneur est réputé avoir étudié toutes les conditions du marché et avoir lui-même
contrôlé en détail que les fournitures et travaux, objet du marché, peuvent être exécutés
conformément à ces conditions.
Il est aussi réputé avoir une connaissance détaillée du terrain et de tous les moyens ou possibilités
dont il pourra disposer pour exécuter les travaux conformément aux règles de l’art.
L’entrepreneur doit prendre ses dispositions pour se documenter de manière complète sur les
ressources exactes en main d’œuvre, matériel et matériaux, les règles de sécurité sur les chantiers
et les conditions climatiques et, d’une façon générale, toutes les suggestions qui sont susceptibles
d’influencer les conditions d’exécution et les prix de revient des ouvrages.
L’entrepreneur doit effectuer sa propre enquête sous son entière responsabilité et ne peut donc
élever aucune réclamation pour manque d’informations ou sous-estimation de certains facteurs.
20.4. Les stipulations du marché relatives aux spécifications techniques des matières, aux
dispositions constructives, au mode d’exécution des travaux de génie civil, et aux méthodes de
montage du matériel, à la pose des conduites, aux essais et mises en service et celles désignant
des sous-traitants n’engagent pas la responsabilité de la RADEEMA.
De convention expresse, elles sont réputées résulter des propositions même de l’Entrepreneur ; il
appartient à celui-ci, sous sa propre responsabilité et sauf opposition du maître d’ouvrage
d’apporter à ces stipulations les modifications qui, au cours de l’exécution du marché,
s’avéreraient indispensables au respect de celle-ci. Ces modifications ne peuvent conduire à une
diminution de la qualité de réalisation et doivent faire l’objet de propositions motivées adressées
par l’Entrepreneur à la RADEEMA en temps utile.
20.5. Les pièces contractuelles et documents remis par la RADEEMA à l’entrepreneur au cours
de l’exécution du marché doivent être vérifiés par celui-ci. Il est tenu de signaler à la RADEEMA
toutes les erreurs, omissions ou autres défectuosités dans la conception ou les spécifications des
travaux qu’il aurait pu découvrir, en examinant les documents du marché ou durant le processus
d’exécution des travaux. En raison de ces qualifications et de son expérience, l’Entrepreneur est
tenu de proposer en conséquence les modifications qu’il juge nécessaires d’apporter à ces pièces
et documents pour assurer la bonne exécution la bonne exécution du marché.
20.6. L’entrepreneur doit dans tous les cas, assumer l’entière responsabilité de l’exécution du
marché, nonobstant l’examen par la RADEEMA des documents techniques qui lui sont soumis,
le transfert à des tiers de l’exécution de certaines prestations, l’organisation et la coordination par
la RADEEMA entre l’Entrepreneur et les autres Entrepreneurs, la surveillance et les contrôles
exercés par la RADEEMA.

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ARTICLE 21 – ELECTION DE DOMICILE

1- L’entrepreneur est tenu d’élire domicile au Maroc qu’il doit indiquer dans l’acte
d’engagement ou le faire connaître au maître d’ouvrage dans le délai de quinze (15) jours
à partir de la notification, qui lui faite, de l’approbation de son marché.
Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation, toutes les notifications qui se rapportent au
marché sont valables lorsqu’elles ont été faites au siège de l’entreprise dont l’adresse est indiquée
dans le cahier des prescriptions spéciales.
2- En cas de changement de domicile, l’entrepreneur est tenu d’en aviser le maître
d’ouvrage, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans les quinze (15) jours
suivant la date d’intervention de ce changement.
Le domicile de la RADEEMA est au Siège Social de sa Direction Générale Boulevard Mohamed
VI.
ARTICLE 22 - PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR
L'Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du Marché, faire son affaire du recrutement de
tout le personnel et de toute la main-d’œuvre, d'origine locale ou non, ainsi que de leur
rémunération, hébergement, ravitaillement et transport.
Il doit en outre fournir sur le chantier, en vue de l'exécution complète des travaux et de la
réparation des vices y afférents :
- Uniquement des assistants techniques compétents et expérimentés dans leurs spécialités
respectives, ainsi que des contremaîtres et des chefs d'équipes capables d'assurer la bonne
surveillance des travaux, et
- La main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée nécessaire à
l'accomplissement des obligations de l'Entrepreneur dans le cadre du Marché de manière
correcte et dans les délais impartis.
La RADEEMA a toute latitude de s'opposer à la présence sur le chantier et d'exiger que
l'Entrepreneur retire immédiatement des travaux toute personne employée par l'Entrepreneur, s'il
estime que cette personne fait preuve d'une mauvaise conduite, ou est incompétente ou
négligente dans l'exercice de ses fonctions, ou s'il en juge la présence sur le chantier indésirable
pour d'autres raisons pouvant nuire à la bonne marche du chantier. Cette personne ne doit pas
être à nouveau employée dans les travaux sans l'autorisation de la RADEEMA. Toute personne
ainsi exclue des travaux doit être remplacée dans les plus brefs délais.
Si la RADEEMA lui en fait la demande, l'Entrepreneur doit remettre à celui-ci un état détaillé,
dans la forme et selon la périodicité fixées par la RADEEMA, indiquant le personnel et les
effectifs des diverses catégories de main-d'oeuvre employé par l'Entrepreneur sur le chantier
ainsi que toute information concernant l'équipement de l'Entrepreneur que la RADEEMA est
susceptible de lui demander.

ARTICLE 23 - MATERIEL DE L’ENTREPRENEUR

Le matériel affecté au chantier doit être à tout moment suffisant et en bon état de fonctionnement.
Le matériel de l’Entrepreneur affecté à l’exécution des travaux ne peut être retiré du chantier sans
l’accord préalable de la RADEEMA.

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ARTICLE 24 - ASSURANCES ET RESPONSABILITÉS

Avant tout commencement des travaux , l’entrepreneur doit adresser au maître d’ouvrage ,une ou
plusieurs attestations d’assurances délivrées par un ou plusieurs établissements agrées à cet effet
justifiant la souscription d’une ou plusieurs polices d’assurances pour couvrir les risques inhérents à
l’exécution du marché et précisant leurs dates de validité, à savoir ceux se rapportant :
1. aux véhicules automobiles utilisés sur le chantier qui doivent être assurés conformément
à la législation et à la réglementation en vigueur ;
2. aux accidents du travail pouvant survenir au personnel de l'entrepreneur qui
doivent être couverts par une assurance conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur ; L'entrepreneur est tenu d'informer par écrit la
RADEEMA de tout accident survenu sur son chantier et le consigner sur le cahier
de chantier
3. à la responsabilité civile incombant :
o à l'entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par les ouvrages objet
du marché, jusqu'à la réception définitive notamment, par les matériaux, le
matériel, les installations, le personnel de l'entrepreneur, quand il est démontré
que ces dommages résultent d’un fait de l’entrepreneur, de ses agents ou d’un
défaut de ses installations ou de ses matériels ;
o à l'entrepreneur, en raison des dommages causés sur le chantier et ses dépendances
aux agents de la RADEEMA ou de ses représentants ainsi qu'aux tiers autorisés
par la RADEEMA à accéder aux chantiers, jusqu'à la réception provisoire des
travaux ;
o à la RADEEMA, en raison des dommages causés au tiers sur le chantier et ses
dépendances notamment par ses ouvrages, ses matériels, ses marchandises, ses
installations, ses agents, etc. Le contrat d'assurance correspondant à cette
responsabilité doit contenir une clause de renonciation de recours contre la
RADEEMA.
o à la RADEEMA, en raison des dommages causés au personnel de l'entrepreneur et
provenant, soit du fait de ses agents, soit du matériel ou des tiers dont il serait
responsable, et qui entraîneraient un recours de la victime ou de l'assurance
"Accident du travail" ;
4. Aux dommages à l'ouvrage, à ce titre doivent être garantis par l'entrepreneur,
pendant la durée des travaux et jusqu'à la réception provisoire, les ouvrages
provisoires objet du marché, les ouvrages et installations fixes ou mobiles du
chantier, les matériels, matériaux et approvisionnements divers contre les risques
d'incendie, vol, détérioration pour quelque cause que ce soit, sauf cataclysmes
naturels.

Toute attestation d’assurance non originale ou non certifiée conforme, ne sera pas acceptée.

Toute attestation d’assurance qui contienne des réserves ne sera pas acceptée.

Si le Cahier des Prescriptions Spéciales Techniques (CPS-T) le prévoit, l’Entrepreneur est tenu
de présenter, à ses frais et au plus tard à la réception définitive du marché, la police d'assurance
couvrant les risques liés à la responsabilité décennale de l’entrepreneur telle que celle-ci est
définie à l’article 769 du dahir du 9 Ramadan 1331 (12 août 1913) formant code des obligations
et contrats.

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secondaire et tertiaire d’eau potable- LOT 2

A cet effet et avant le commencement des travaux, l’entrepreneur est tenu de présenter à la
RADEEMA l’engagement auprès d’une compagnie d’assurance et de réassurance, de lui délivrer
la dite assurance.

Aucun règlement ne sera effectué tant que l'entrepreneur n'aura pas adressé à la RADEEMA les
copies certifiées conformes des polices d’assurances contractées pour la couverture des risques
énumérés ci-dessus.

ARTICLE 25 - QUALITE DES MATERIAUX, MATERIEL ET EXECUTION DU


TRAVAIL.
L’Entrepreneur ne pourra exécuter les travaux avec des matériaux exempts de norme que sur
acceptation de ces matériaux par la RADEEMA sous réserve d’indiquer l’origine de ces
matériaux et de justifier de l’impossibilité de se procurer les matériaux de norme NM, NF ou
ISO.
ARTICLE 26 – BREVETS
L'Entrepreneur doit indemniser la RADEEMA de toutes réclamations et instances découlant de la
violation de tous brevets, modèles ou marques déposés ou de tous autres droits protégés relatifs à
tout équipement de l'Entrepreneur, fourniture, matériaux ou matériel utilisés pour ou en relation
avec les travaux ou incorporés dans ceux-ci ainsi que tous dommages - intérêts, coûts, charges et
frais de toute nature y afférents.

ARTICLE 27 - RECOURS AU CAS OU L'ENTREPRENEUR NE S'ASSURERAIT


PAS
Si l'Entrepreneur n’a pas respecté les stipulations en matière d’assurance et responsabilité, il est
fait application des mesures coercitives prévues par l’article 79 du CCAGT.

ARTICLE 28 - LIAISON ENTRE LA RADEEMA – L’ENTREPRENEUR ET LES


AUTRES ENTREPRENEURS SUR LE MÊME CHANTIER
La coordination entre l’Entrepreneur et les autres Entrepreneurs concourant à la réalisation de la
même opération est organisée par la RADEEMA.
Toutes les fois qu’il est requis, l’Entrepreneur se rendra aux convocations de la RADEEMA dans
ses bureaux ou sur les chantiers ou y déléguera un représentant capable de le remplacer de
manière qu’aucune opération ne puisse être retardée ou suspendue en raison de son absence.
L’Entrepreneur doit, pendant toute la durée du contrat et notamment pendant l’exécution des
travaux, mettre en relation en temps opportun avec les autres Entrepreneurs du chantier au fur et
à mesure que ceux-ci lui sont désignés par la RADEEMA afin que toutes mesures propres à
assurer la bonne exécution du contrat, le déroulement satisfaisant des travaux, le bon ordre du
chantier et la sécurité des ouvriers soient prises d’un commun accord. Il est procédé à tout
échange de renseignements ou documents utiles à cet effet.
En cas de difficulté ou de différend, la RADEEMA doit être mise rapidement au courant en vue
de l’arbitrage par ses soins, et ce, en organisant l’examen du dit différend entre toutes les parties
intéressées.

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ARTICLE 29 - OPERATION DE CHANTIER


L'Entrepreneur est entièrement responsable de l'adéquation, de la stabilité et de la sécurité de
toutes les opérations de chantier. Il est entendu que l'Entrepreneur est responsable des études
d'exécution, des spécifications des ouvrages permanents, et des études d'exécution ou des
spécifications des ouvrages préparées par lui. Puisque l’appel d’offre prévoit expressément que
l'Entrepreneur doit effectuer les études d'exécution des ouvrages permanents, il sera pleinement
responsable de ces travaux, nonobstant l'approbation de la RADEEMA..

ARTICLE 30 - ORGANISATION, SÉCURITÉ & HYGIÈNE DES CHANTIERS


L’Entrepreneur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et l’hygiène
dans le chantier. En effet, il doit, pendant la réalisation complète des travaux et pendant la
réparation des vices y afférents :
- Tenir pleinement compte de la sécurité des personnes autorisées à être sur le chantier, et
maintenir le chantier en bon ordre de manière à éviter tous risques pour les personnes ;
- Fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs d'éclairage, protection, clôture,
signaux d'alarme et gardiennage aux moments et aux endroits nécessaires ou requis par la
RADEEMA ou par toute autre autorité dûment constituée, pour la protection des travaux
ou pour la sécurité et la commodité du public ou autres ;
- Prendre toutes précautions pour protéger l'environnement, tant sur le chantier qu'en
dehors, et pour éviter tous dégâts ou dommages sur les personnes ou les biens publics ou
autres qui résulteraient de la pollution, du bruit ou d'autres causes résultant de ses
méthodes opérationnelles.

L’Entrepreneur est tenu également, de se conformer aux Spécifications Particulières en Matière


de Sécurité (SPMS) annexées au présent CPS

ARTICLE 31 - TRANSPORTS
L'entrepreneur doit se conformer à la législation et à la réglementation en vigueur en matière de
transport de matériaux et matériel nécessaires à l’exécution des travaux objet du marché.
Tous les transports de matériaux et matériel sont à effectuer par l’Entrepreneur avec les moyens
dont il dispose.

ARTICLE 32 - MATÉRIAUX PROVENANT DES DÉMOLITIONS


Tous les frais relatifs au stockage, à la mise en dépôt et au transport des matériaux provenant des
travaux de démolition à l’endroit indiqué par la RADEEMA sont, durant la période d’exécution
du Marché, à la charge de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur enlève au fur et à mesure les produits de démolition, gravats et débris en se
conformant aux instructions du maître d’ouvrage.

ARTICLE 33 – DECOUVERTES AU COURS DES TRAVAUX


Les objets d’art, d’antiquité, d’histoire naturelle, de numismatique ou tous autres objets offrant
un intérêt scientifique, de même que les objets rares ou en matière précieuse découverts sur le
chantier sont réputés, dans les relations entre l'Entrepreneur et la RADEEMA, être la propriété
absolue de la RADEEMA, l'Entrepreneur doit prendre des précautions raisonnables pour
empêcher ses ouvriers ou toute autre personne d'enlever ou d'endommager ces objets ou choses et

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doit, dès la découverte et avant l'enlèvement, avertir la RADEEMA et exécuter ses instructions
quant à la façon d'en disposer. Si, du fait de ces instructions, l'Entrepreneur subit des retards et/ou
des frais, il appartient alors à la RADEEMA, après consultation en bonne et due forme avec
l'Entrepreneur, de fixer :
a) Toute prolongation de délai à laquelle l'Entrepreneur a droit et
b) Le montant des frais qui s'ajouteront au montant du Marché et devra en conséquence, en
donner notification à l'Entrepreneur.

CHAPITRE IV - PREPARATION ET EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 34 – PREPARATION DES TRAVAUX

Les lieux des travaux sont mis à la disposition de l'entrepreneur avant tout commencement des
travaux. L'entrepreneur se procure à ses frais et risques les terrains dont il peut avoir besoin pour
l'installation de ses chantiers dans la mesure où les lieux de travaux que le maître d'ouvrage a mis
à sa disposition ne sont pas suffisants
Lorsque les travaux sont réalisés au droit ou au voisinage d’ouvrages souterrains ou enterrés tels
que canalisations et câbles dépendant de la RADEEMA ou de tout autre organisme, il appartient
à l’Entrepreneur de recueillir toutes les informations sur la nature et la position de ces ouvrages
et de les fournir à la RADEEMA avant tout commencement des travaux.

ARTICLE 35 - COMMENCEMENT DES TRAVAUX


L’Entrepreneur doit commencer les travaux à compter du jour fixé dans l’ordre de service lui
prescrivant de commencer les travaux.

ARTICLE 36 - DOCUMENTS À ETABLIR PAR L’ENTREPRENEUR

L'Entrepreneur doit, dans un délai de quinze (15) jours, sauf dispositions contraires du CPS-T,
suivant la date de notification de l’approbation du Marché, soumettre à la RADEEMA, pour
approbation, le dossier d’exécution.
La RADEEMA dispose d’un délai de quinze (15) jours pour donner son agrément ou formuler
ses remarques.
Aucun travail ne pourra être commencé sans l’approbation par la RADEEMA de tous les
documents techniques y afférents.
L'Entrepreneur doit également, chaque fois que la RADEEMA lui en fait la demande, lui donner
par écrit, à titre d'information, une description générale des dispositions et méthodes qu'il
propose d'adopter pour la réalisation des travaux.

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ARTICLE 37 – ORIGINE, QUALITE ET MISE EN OEUVRE DES MATERIAUX


ET PRODUITS
1- Les matériaux et produits doivent être conformes à des spécifications techniques ou à des
normes marocaines homologuées, ou à défaut aux normes internationales, et ce conformément
aux dispositions du Règlement des Marchés de la RADEEMA.
2- Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et
mis en œuvre conformément aux règles de l'art.
3- Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par la
RADEEMA à la diligence de l'entrepreneur.
4- Nonobstant cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en cas
de mauvaise qualité ou de malfaçon, être refusés par la RADEEMA et ils sont alors remplacés
par l'entrepreneur et à ses frais.
5- Sous réserve, le cas échéant, des dispositions résultant des traités ou accords internationaux,
tous matériaux, matériels, machines, appareils, outillages et fournitures employés pour
l'exécution des travaux doivent être d'origine marocaine sauf indisponibilité. Dans ce dernier cas,
l'entrepreneur est réputé avoir pris toutes dispositions pour obtenir, le cas échéant, les
autorisations d'importation nécessaires.
6- L'entrepreneur doit, à toute réquisition, justifier de la provenance des matériaux et produits par
la production des factures, bons de livraison, certificats d'origine, etc.

ARTICLE 38 – DIMENSIONS ET DISPOSITIONS DES OUVRAGES


L’entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux dispositions techniques
prévues par le marché.
Sur injonction de la RADEEMA par ordre de service et dans le délai fixé par cet ordre, il est tenu
de reconstruire les ouvrages qui ne sont pas conformes aux stipulations contractuelles.
Toutefois, si la RADEEMA reconnaît que les changements techniques faits par l’entrepreneur ne
sont pas contraires aux règles de l’art, elle peut les accepter et les dispositions suivantes sont
alors appliquées pour le règlement des comptes.
- si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont supérieures à celles que prévoit
le marché, les métrés restent fondés sur les dimensions et caractéristiques prescrites par le
marché et l’entrepreneur n’a droit à aucune augmentation de prix ;
- si elles sont inférieures, les métrés sont fondés sur les dimensions constatées des ouvrages
et à défaut de prix prévus au marché, ces derniers font l’objet d’une nouvelle
détermination suivant les modalités de l’article 53 aux prix des ouvrages ou travaux
supplémentaires.

ARTICLE 39 - ENLÈVEMENT DU MATÉRIEL ET DES MATÉRIAUX SANS


EMPLOI
Au fur et à meure de l'avancement des travaux, l'entrepreneur doit procéder à ses frais au
dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa disposition par la
RADEEMA pour l'exécution des travaux. Il se conforme pour ce dégagement, ce nettoiement et
cette remise en état à l'échelonnement et aux délais fixés, éventuellement, par le cahier des
prescriptions spéciales techniques ou par les ordres de service.
A défaut d'exécution de tout ou partie de ces opérations dans les conditions prescrites, les
matériels, installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés peuvent, après mise en
demeure par la RADEEMA et à l'expiration d'un délai maximum de dix (10) jours après date de
réception de la mise en demeure, être transportés d'office, suivant leur nature, soit en dépôt soit à
la décharge publique, aux frais et risques de l'entrepreneur
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ARTICLE 40 - VICES DE CONSTRUCTION

L’Entrepreneur doit remédier à tous les vices de construction constatés par la RADEEMA sur
les ouvrages. Ces mesures peuvent comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale
de l’ouvrage présumé vicieux.
La RADEEMA peut également exécuter ces mesures elle-même ou les faire exécuter par un tiers,
mais ces mesures ne doivent être exécutées qu’après avoir convoqué l’entrepreneur. Toutefois, si
ce dernier ne diffère pas à la convocation qui lui a été adressée les dites mesures peuvent être
exécutées même en son absence.
Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au rétablissement de
l’intégralité de l’ouvrage ou à sa mise en conformité avec les règles de l’art et les stipulations du
marché, ainsi que les dépenses résultant des opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice
en évidence, sont à la charge de l’entrepreneur sans préjudice de l’indemnité à laquelle la
RADEEMA peut alors prétendre.

ARTICLE 41 – SUJETIONS D’EXECUTION – PERTES - AVARIES


L'Entrepreneur ne peut se prévaloir ni pour éluder les obligations de son marché ni pour élever
aucune réclamation des sujétions qui peuvent être occasionnées par l'exploitation normale du
domaine public et des services publics et notamment par la présence et le maintien de
canalisations, conduites, câbles de toute nature ainsi que par les chantiers nécessaires au
déplacement ou à la transformation de ces installations ;
Il n’est alloué à l’entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou dommages causés
par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses manœuvres.
L’entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour que les
approvisionnements, le matériel et les installations de chantier ainsi que les ouvrages en
construction ne puissent être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et les
autres phénomènes naturels qui sont normalement prévisibles dans les circonstances où sont
exécutés les travaux.

ARTICLE 42 - FORCE MAJEURE


En cas de survenance d’un événement de force majeure tel que défini aux articles 268 et 269 du
Dahir du 9 Ramadan 1331 ( 12 Août 1913) formant le code des Obligations et Contrats, les
dispositions de l’article 47 du CCAGT sont applicables.

CHAPITRE V - INTERRUPTIONS DES TRAVAUX


ARTICLE 43 - AJOURNEMENT DES TRAVAUX

L’ajournement de l’exécution des travaux est une suspension totale ou partielle de l’exécution
des travaux décidée par le maître d’ouvrage pour une période déterminée.

L’ajournement de l’exécution des travaux est prescrit par ordres de service motivés d’arrêt et de
reprise de l’exécution. L’ordre prescrivant l’ajournement doit fixer la date d’arrêt et, le cas
échéant, la durée de l’ajournement. Toutefois, la reprise de l’exécution doit être prescrite par

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ordre de service fixant la date exacte pour la reprise. Ces ordre de service sont consignés au
registre du marché et au cahier du chantier.

La RADEEMA peut à tout moment prescrire, par ordre de service motivé, l’ajournement de
l’exécution du marché ou de l’une de ses phases d’exécution.
Les autres dispositions de l’article 48 du CCAGT sont applicables.

ARTICLE 44 - CESSATION DES TRAVAUX

1- la cessation est un arrêt définitif de l’exécution des travaux, elle est décidée par ordre de
service du maître d’ouvrage soit avant soit après le commencement de l’exécution des
travaux.
2- Lorsque le maître d’ouvrage prescrit la cessation des travaux, le marché est
immédiatement résilié ; l’entrepreneur a droit à une indemnité, à sa demande, s’il a subi
un préjudice dûment constaté de ce fait. La demande de l’entrepreneur n’est recevable
que si elle est présentée par écrit, dans un délai de quarante (40) jours à dater de la
notification de l’ordre de service prescrivant la cessation des travaux.
3- Si les travaux ont reçu un commencement d’exécution, il est procédé immédiatement à la
réception provisoire des ouvrages ou parties d’ouvrages exécutés puis à leur réception
définitive après l’expiration du délai de garantie.
L’ordre de service prescrivant la cessation des travaux doit être consigné dans le registre
du marché.

ARTICLE 45 - DECES DE L’ENTREPRENEUR


1 - Lorsque le marché est confié à une personne physique, il est résilié de plein droit et sans
indemnité si celle-ci vient à décéder.
Toutefois, la RADEEMA examine la proposition des héritiers ou des ayants droit si ceux-ci lui
ont fait part de leur intention de continuer le marché. La décision de la RADEEMA est notifiée
aux intéressés dans le délai de 30 jours à compter de la réception de cette proposition.

2 - Lorsque le marché est confié à plusieurs personnes physiques et que l’une ou plusieurs
d’entre elles viennent à décéder, il est dressé un état contradictoire de l’avancement des travaux
et l’autorité compétente décide s’il y a lieu de résilier sans indemnité ou de continuer le marché
suivant l’engagement des survivants et éventuellement des héritiers ou des ayants droits.

3 - Dans les cas prévus aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus, la ou les personnes qui s’offrent à
continuer l’exécution du marché en informent la RADEEMA, par lettre recommandée avec
accusé de réception, dans les quinze (15) jours qui suivent le jour du décès.

La continuation du marché qui doit être précédée par la conclusion d’un avenant est soumise
notamment à l’obligation de la constitution du cautionnement ou de l’engagement de la caution
personnelle et solidaire prévus au présent CPSA.
4 - La résiliation, si elle est prononcée comme prévu par les paragraphes 1 et 2 ci-dessus, prend
effet à la date du décès de l’entrepreneur.
ARTICLE 46 - INCAPACITE CIVILE OU PHYSIQUE DE L’ENTREPRENEUR

1 - En cas d’incapacité civile de l’entrepreneur, la résiliation du marché est prononcée de plein


droit par la RADEEMA.
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La résiliation prend effet à la date de l’incapacité civile et n’ouvre droit pour l’entrepreneur à
aucune indemnité.
2 - En cas d’incapacité physique, manifeste et durable, de l’entrepreneur l’empêchant d’assumer
ses engagements contractuels, la RADEEMA peut résilier le marché sans que l’entrepreneur
puisse prétendre à indemnité.

ARTICLE 47 - LIQUIDATION OU REDRESSEMENT JUDICIAIRE


1 - En cas de liquidation judiciaire des biens de l’entrepreneur, le marché est résilié de plein
droit sans indemnité, sauf si la RADEEMA accepte, dans l'éventualité où le syndic aurait été
autorisé par l’autorité judiciaire compétente à continuer l'exploitation de l'entreprise, les offres
qui peuvent être faites par ledit syndic pour la continuation du marché sans qu’il soit nécessaire
de conclure un avenant.
2 - En cas de redressement judiciaire, le marché est également résilié de plein droit sans
indemnité si l'entrepreneur n'est pas autorisé par l’autorité judiciaire compétente à continuer
l'exploitation de son entreprise.
3 - En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l'urgence apparaît, en
attendant une décision définitive du tribunal, sont prises d'office par la RADEEMA et mises à la
charge de l'entrepreneur.

CHAPITRE VI - PRIX ET REGLEMENT DES COMPTES

ARTICLE 48 - PRIX DU MARCHE


Le montant du Marché est de :
……………………… DHS HT, soit ………………DHS TTC.

ARTICLE 49 - DEFINITION DES PRIX


Sauf stipulations contraires du cahier des prescriptions spéciales techniques (CPST), tous les
travaux et fournitures fixés au marché seront payés suivant les prix unitaires du bordereau des
prix annexé par l’Entreprise à sa soumission et d’après les quantités réellement exécutés ayant
fait l’objet d’attachements contradictoires. L’Entreprise tiendra compte, en particulier, des
sujétions ci-dessous, susceptibles d’influencer les prix du bordereau :

 conditions de recrutement, emploi et rémunération de la main d’œuvre ;


 nature du terrain,
 présence de toutes canalisations souterraines (câbles RADEEMA et P.T.T, égouts,
conduites d’eau, etc.…) ainsi que des ouvrages divers tels que : regards, supports et
lignes, ouvrages de visite ou de contrôle etc.…. ;
 caractéristiques des tuyaux à poser (dimensions, poids, etc.…) ; et
 tous risques et sujétions pouvant résulter des conditions du Marché.

L’Entrepreneur, du fait de sa soumission, est réputé avoir parfaite connaissance de toutes les
conditions et difficultés que comporte l’exécution des travaux et fournitures objet du Marché et il
n’aura droit à aucune plus-value sur les prix du bordereau quelles que soient les difficultés
spéciales rencontrées pendant l’exécution, par exemple : présence d’autres chantiers, arrêt
momentané des travaux, maintien de la circulation.

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Les prix du bordereau comprennent :


1) les frais généraux et bénéfices de l’Entreprise dont les faux frais, les taxes et impôts
existants, y compris la taxe sur les produits et services.
2) Tous frais d’installation et repli de chantier, les équipements nécessaires y compris les
indemnités pour occupation temporaires nécessitées par les campements ou aires de
stockage.
3) Tous frais de transport de main d’œuvre ou autres.
4) Tous frais de main d’œuvre et matériel
5) Tous frais pour les notes de calcul du béton armé et de stabilité des butées, ancrages,
etc…
6) Tous frais résultant du maintien de la circulation sur les voies se raccordant ou traversant
les chantiers, ainsi que les frais résultant de l’occupation temporaire de la chaussée et le
maintien de l’accès normal aux propriétés riveraines.
7) Tous frais résultant de la signalisation diurne et nocturne des chantiers.
8) Tous frais d’épuisement, blindage s’il y a lieu.
9) les frais de timbre et d’enregistrement des différentes pièces du marché.
10) Tous frais de surveillance nécessité par des raisons de sécurité des biens et des personnes.
11) Tous frais d’essais de contrôle de la conformité de la fourniture aux spécifications
techniques et de la bonne exécution des travaux.

ARTICLE 50 – SANS OBJET


ARTICLE 51 - DÉCOMPOSITION PAR NATURE DE TRAVAUX
Sur demande de la RADEEMA, l’Entrepreneur doit fournir les sous -détails de prix, en
complément de ceux figurant de façon explicite au Marché. La remise de ces sous détails doit
intervenir dans un délai d’un (1) mois suivant la date de la notification de l’approbation du
Marché.
Les sous- détails seront décomposés et comprendront les parties suivantes :
- « Etudes » ;
- « Main d’œuvre » ;
- « Matériel » (mob- démob, consommables, pièces de rechange, amortissement, etc.) ;
- « Fournitures » (Matériaux, Equipements, approvisionnement et transport) ;
- « Frais Généraux, Aléas et Bénéfices ».
Le total des cinq parties précédentes donne le prix unitaire qui figure au BPU.
Ces sous- détails serviront de base pour déterminer le prix des travaux supplémentaires.

ARTICLE 52 - AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX

1- L’entrepreneur est tenu de réaliser toutes les prestations prévues par le marché. Il est tenu,
en outre, d’aviser le maître d’ouvrage, vingt (20) jours au moins à l’avance, de la date
probable à laquelle la masse des travaux atteindra la masse initiale.
2- Lorsque la masse des travaux atteint la masse initiale, l’entrepreneur doit arrêter les
travaux s’il n’a pas reçu un ordre de service lui notifiant la décision du maître d’ouvrage
de les poursuivre.
La décision de poursuivre les travaux doit préciser le montant limite jusqu’où les travaux
pourront être poursuivis. Cette décision doit intervenir dans un délai de vingt (20) jours à
compter de la date de réception de la lettre de l’entrepreneur prévue au paragraphe 1 du présent

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article, une copie de la dite décision est notifiée à l’entrepreneur par ordre de service et doit etre
inscrite au registre du marché.

Lorsque le maître d’ouvrage n’est pas en mesure de notifier la dite décision dans le délai précité,
il doit soit prescrire à l’entrepreneur un ordre d’arrêt de l’exécution des travaux dès que la masse
initiale des travaux a été atteinte, soit procéder à la réception des travaux réalisés.

Les augmentations cumulées dans la masse des travaux ne doivent en aucun cas dépasser dix
pour cent (10%) de la masse initiale du marché.

Un délai supplémentaire peut être prévu, par avenant, pour tenir compte des travaux
correspondant à l’augmentation dans la masse des travaux prévue par la décision du maître
d’ouvrage.

ARTICLE 53 - DIMINUTION DANS LA MASSE DES TRAVAUX

1- Si la diminution dans la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq pour cent (25%) de
la masse initiale, l’entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du préjudice,
dûment constaté, qu’il a subi du fait de cette diminution au-delà de la diminution limite
de vingt-cinq pour cent (25%).
2- Si le fait générateur ayant entrainé une diminution dans la masse initiale des travaux de
plus de vingt-cinq pour cent (25%) est connu avant le commencement des travaux, le
marché peut être résilié à la demande de l’entrepreneur. Dans le cas où l’entrepreneur ne
demande pas la résiliation du marché, il doit, s’il en est requis par le maître d’ouvrage,
signer un avenant fixant le nouveau montant du marché et modifiant éventuellement le
délai d’exécution.

ARTICLE 54 - OUVRAGES OU TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES

1- On entend par « ouvrages ou travaux supplémentaires » des ouvrages ou travaux qui ne


figurent pas au marché initial que le maître d’ouvrage prescrit à l’entrepreneur par ordre
de service immédiatement exécutable, lorsque sans changer l’objet du marché :

- Ces travaux ou ouvrages, imprévus au moment de sa passation, sont considérés comme


l’accessoires dudit marché ;
- Il y a intérêt du point de vue délai d’exécution ou de la bonne marche de l’exécution du
marché à ne pas introduire un nouvel entrepreneur ;
- L’exécution de ces ouvrages ou travaux supplémentaires implique un matériel déjà
occupé ou utilisé sur place par l’entrepreneur ;
- Le montant desdits ouvrages ou travaux supplémentaires ne dépassent pas dix pour cent
(10%) du montant du marché initial auquel ils se rattachent.

2- Ces ouvrages ou travaux supplémentaires sont constatés par avenant qui fixe leur nature,
leurs prix et, le cas échéant, le délai de leur exécution.
3- Les prix des ouvrages ou travaux supplémentaires peuvent être soit des prix unitaires soit
des prix globaux soit des prix mixtes, ils sont fixés :

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1- Soit sur la base des prix du marché initial, dans ce cas, les valeurs de référence des index
à prendre en considération pour la révision des prix de ces ouvrages ou travaux
supplémentaires sont les valeurs de référence du mois de :

- La date limite de remise des offres pour l’attribution du marché initial ;

2- Soit sur la base des prix négociés avec l’entrepreneur par référence aux prix courants au
moment de la conclusion de l’avenant lorsqu’il s’agit de prix non prévus dans le marché.

Les valeurs des références des index à prendre en considération pour la révision des prix de ces
ouvrages ou travaux supplémentaires sont celles du mois de la date de signature de l’avenant par
l’entrepreneur.

Soit sur la base de prix comprenant à la fois, des prix du marché initial et des prix nouveaux
négociés. Dans ce cas, la révision des prix correspondante se fait proportionnellement en fonction
de la nature des prix tel que stipulé aux alinéas a) et b) de ce paragraphe.

A défaut d’accord entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur sur la fixation des prix prévus à
l’alinéa b) du paragraphe 3 du présent article, il est fait application des prescriptions de l’article
81 du CCAG-T (Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 – 13 mai 2016). Toutefois, les
prestations concernées sont réglées provisoirement sur la base des prix fixés par le maître
d’ouvrage.
ARTICLE 55 - CHANGEMENT DANS LES QUANTITES DU DETAIL
ESTIMATIF
En cas de modification des quantités relatives à un ou plusieurs prix unitaires du détail estimatif,
en raison de sujétions techniques, surestimation ou sous-estimation desdites quantités,
l’entrepreneur doit poursuivre l’exécution des travaux. Toutefois, l’entrepreneur est tenu
d’aviser, par écrit, le maître d’ouvrage lorsque les deux conditions suivantes sont réunies :
a) la variation de cette quantité dépasse, en plus ou en moins, cinquante pour cent (50%)
celle prévue initialement dans le détail estimatif ;
b) le montant correspondant à la nouvelle quantité des travaux réellement exécutés, du fait
de cette variation, représente plus de dix pour cent (10 %) du montant initial du marché.
En cas de variation des quantités en plus, le maître d’ouvrage notifie à l’entrepreneur un ordre de
service pour poursuivre l’exécution des travaux au–delà des quantités sus mentionnées.
L’entrepreneur a droit à une indemnisation dont le montant est fixé par décision de l’autorité
compétente, s’il la demande en fin de compte, de préjudice, dûment constaté et justifié, que lui
ont causé ces variations si lesdites variations dépassent de cinquante pour cent (50%) les
quantités initiales et représentent plus de dix pour cent (10%) du montant initial du marché.
Cette indemnisation ne doit en aucun cas dépasser quinze pour cent (15%) du prix unitaire
concerné rapporté à la quantité exécutée au-delà de cinquante pour cent (50%).
Les stipulations du présent article s’appliquent en tenant compte des augmentations dans la
masse des travaux.

ARTICLE 56 - BASE ET MODE DE RÈGLEMENT DES COMPTES

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Le décompte est établi en appliquant aux quantités réellement exécutées et régulièrement


constatées conformément aux dispositions techniques du marché les prix unitaires du bordereau
des prix, modifiés éventuellement par application des clauses de révision des prix.
Les ouvrages et prestations faisant l’objet du présent marché seront réglés par application des
prix unitaires dont le libellé est donné dans le bordereau des prix.
La RADEEMA se libérera valablement des sommes dues par elle au titre du présent marché en
faisant donner crédit au(x) compte(s) bancaire(s) ouvert(s) au nom de l’Entrepreneur et précisé(s)
dans sa soumission.

ARTICLE 57 - ATTACHEMENTS

Les dispositions de l’article 61 du CCAGT

ARTICLE 58 - DÉCOMPTES PROVISOIRES


1- L’agent chargé du suivi de l’exécution du marché dresse chaque fois qu’il est nécessaire
et au moins une fois par mois, à partir des attachements, un décompte provisoire, qu’il
soumet à la vérification du maître d’œuvre, le cas échéant et à la signature du maître
d’ouvrage indiquant la date d’acceptation des attachements telle que prévue à l’article 61
du CCAGT (Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 – 13 mai 2016) et servant de base aux
versements d’acomptes à l’entrepreneur.
2- Une copie de ce décompte est communiquée à l’entrepreneur dans un délai n’excédant
pas dix (10) jours à partir de la date de sa signature par le maître d’ouvrage
3- En attendant l’approbation du décompte définitif, le dernier décompte provisoire établi
sur la base des attachements et les éléments acceptés par le maître d’ouvrage et
l’entrepreneur, doit lui être réglé.
4- En cas d’omission ou d’erreurs sur les éléments constituant le dernier décompte
provisoire, un décompte provisoire rectificatif est établi pour tenir compte des omissions
ou des erreurs précitées

ARTICLE 59 - AVANCES
Aucune avance ne sera consentie à l’Entrepreneur.

ARTICLE 60 - ACOMPTES - PAIEMENT

Les paiements des décomptes provisoires et définitifs établis en 06 exemplaires s’effectueront


soixante (60) jours fins du mois à compter de la date de dépôt à la RADEEMA.
N° ICE RADEEMA : 001644268000015

ARTICLE 61– PENALITES ET RETENUES EN CAS DE RETARD DANS


L’EXECUTION DES TRAVAUX
A défaut par le titulaire d’avoir terminé les prestations objet du marché dans les délais fixés par
l’article 9 du présent CPS-A, il lui sera appliqué sans préjudice des mesures qui pourraient être

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prises par la RADEEMA, une pénalité fixée au 1/1000 (un millième) du montant du marché par
jour.
Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés ne sont pas déduits pour
le calcul du montant des pénalités.
Le montant des pénalités est plafonné à huit pour cent (8%) du montant initial du marché
éventuellement majoré par les montants correspondants aux travaux supplémentaires et à
l’augmentation dans la masse des travaux.
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’autorité compétente est en droit de résilier le
marché dans les conditions prévues par l’article 79 du CCAGT.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le maître d’ouvrage
qui, sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduit d’office le montant de ces
pénalités de toutes les sommes dont l’entrepreneur est redevable. L’application de ces pénalités
ne libère en rien l’entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il a
souscrites au titre du marché.
Dans le cas de résiliation suite à la défaillance de l’entrepreneur, les pénalités sont appliquées
jusqu’au jour de la signature de la décision de résiliation par l’autorité compétente. Dans le cas
de résiliation de plein droit, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour de la date d’effet de la
résiliation.

ARTICLE 62 - PÉNALITÉS PARTICULIERES

1- Pénalité pour défaut de signalisation, de protection ou de balisage


Une pénalité de cinq mille dirhams (5 000 DH) par jour calendaire sera appliquée à
l’Entrepreneur chaque fois que la RADEEMA constatera une défaillance dans la signalisation
(absence de signalisation, signalisation incomplète, panneaux endommagés, absence des bandes
indicatrices de tranchées.... etc.) ou un manquement dans les dispositifs de protection ou de
balisage et que l’Entrepreneur n’y remédie pas dans un délai de vingt quatre heures (24 h) sans
mise en demeure par la RADEEMA.

2- Pénalité pour défaut d’évacuation des matériaux excédentaires ou défaut de


propreté du chantier
L’Entrepreneur est tenu, au fur et à mesure de l’avancement du chantier, d’évacuer les déblais
excédentaires ou tous autres matériaux à la décharge agréée et de maintenir le chantier dans un
état propre.
Une pénalité de cinq mille dirhams (5 000 DH) par jour calendaire sera appliquée à
l’Entrepreneur chaque fois que la RADEEMA constatera une carence et que l’Entrepreneur n’y
remédie pas dans un délai de douze heures (12h) sans mise en demeure par la RADEEMA.

3- Pénalité pour retard ou défaut dans la réalisation des travaux de réfection des
chaussées et trottoirs
L’Entrepreneur est tenu de rétablir les chaussées et trottoirs endommagés par les travaux dans un
délai de 10 j après l’achèvement des travaux de mise en remblai de ces tranchées

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Passé ce délai, et sans préjudice préalable, une pénalité de 5000DH par jour calendaire sera
appliquée à l’entrepreneur après constatation du représentant de la RADEEMA et sur simple
lettre d’information adressé par la Régie à l’entrepreneur.
L’ensemble des montants de ces pénalités est plafonné à deux pour cent (2%) du montant initial
du marché éventuellement complété par les montants correspondants aux travaux
supplémentaires et à l’augmentation dans la masse des travaux.
Elles sont prélevées dans les mêmes conditions que celles prévues pour les pénalités pour retard
dans l’exécution des travaux.

ARTICLE 63 - DECOMPTE DEFINITIF – DECOMPTES PARTIELS


DEFINITIFS- DECOMPTE GENERAL DEFINITIF
Le décompte définitif est le document contractuel établissant le montant total résultant de
l’exécution du marché. Il récapitule en détail l’ensemble des éléments pris en compte pour le
règlement définitif du marché, à savoir la nature et les quantités d’ouvrages exécutés dont le
métré est arrêté définitivement et les prix qui leur sont appliqués ainsi que, le cas échéant, les
autres éléments pris en compte pour le règlement définitif du marché tels que les montants
résultants de la révision des prix, les indemnités accordées, les pénalités encourues, les intérêts
moratoires, les réfactions, et toute autre retenue. Il est établi lorsque le marché ayant fait l’objet
d’une seule réception provisoire des travaux.

Le décompte définitif est établi par l’agent chargé du suivi de l’exécution du marché et signé par
le maître d’ouvrage, il doit comporter la signature de l’ingénieur spécialisé lorsque le recours à ce
dernier est requis.

L’entrepreneur est invité par le maître d’ouvrage, par un ordre de service, à venir dans ses
bureaux pour prendre connaissance du décompte définitif et à signer celui-ci pour acceptation.
Cet ordre de service lui est notifié dans un délai maximum d’un (1) mois à partir de la date de la
réception provisoire.

Si l’entrepreneur ne défère pas à l’ordre de service prévu au paragraphe précédent ou refuse de


signer ledit décompte, le maître d’ouvrage dresse un procès verbal relatant les conditions de
présentation ce décompte et les circonstances ayant accompagné cette présentation et dans ce cas
aucune réclamation n’est recevable.

Si l’entrepreneur signe lesdits décomptes en faisant des réserves, il doit par écrit, adresser au
maître d’ouvrage un mémoire de réclamation exposant en détail les motifs de ses réserves et
précisant le montant correspondant et ce dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de
la signature du décompte définitif avec réserves. Il est alors fait application de l’article 81 du
CCAGT.

Passé ce délai, le décompte est censé être accepté par l’entrepreneur et un procès verbal est établi
par le maître d’ouvrage à cet effet.

Si le bienfondé des réserves de l’entrepreneur est avéré par le maître d’ouvrage ou par l’autorité
compétente tel que par l’article 81 du CCAGT, un décompte définitif rectificatif est établi sur la
base des montants acceptés.

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Une copie dudit décompte est communiqué à l’entrepreneur dans un délai n’excédent pas dix
(10) jours à partir de la date de sa signature par le maître d’ouvrage.

Les autres dispositions de l’article 68 du CCAGT sont applicables.

CHAPITRE VII - RECEPTIONS ET GARANTIES

ARTICLE 64 - RÉCEPTION PROVISOIRE


Les dispositions de l’article 73 du CCAGT sont applicables.

ARTICLE 65 – MISE A DISPOSITION DE CERTAINS OUVRAGES OU


PARTIES D’OUVRAGES

Les dispositions de l’article 74 du CCAGT sont applicables.

ARTICLE 66 - GARANTIES CONTRACTUELLES


1- Délai de garantie
Le délai de garantie est égal à la durée comprise entre la réception provisoire et la réception
définitive des travaux. Pendant le délai de garantie, l’entrepreneur est tenu à l’obligation de
parfait achèvement indépendamment des obligations qui peuvent résulter de l’application de
l’article 78 du CCAGT.
Le délai de garantie est de douze (12) mois à compter de la date du procès verbal de la réception
provisoire des travaux.
Les autres dispositions de l’article 75 du CCAGT sont applicables.

2- Garanties particulières

- Garantie décennale des matériels fournis : Si le CPS-T le prévoit, l’Entrepreneur garantit la


RADEEMA pendant une période de dix (10) ans à compter de la date de réception définitive des
travaux, contre toute dégradation ou corrosion anormale, fuite, etc., qui serait imputable, soit à un
défaut de matière ou de fabrication, soit un vice inhérent aux matériels employés, et s’engage, en
conséquence, à remédier dans un délai minime, et conformément aux instructions qui lui seront
données par la RADEEMA, aux dommages causés par ces défauts et en particulier à remplacer à
ses frais tout matériel devenu incapable d'assurer le service prévu.

ARTICLE 67 - RÉCEPTION DÉFINITIVE

1- La réception définitive des travaux marque la fin de l’exécution du marché et libère


l’entrepreneur de tous ses engagements vis-à vis du maître d’ouvrage.

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2- L’entrepreneur demande, par écrit, vint (20) jours au plus tard avant l’expiration du délai
de garantie, au maître d’ouvrage de procéder à la réception définitive des travaux

Le maître d’ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder à la réception définitive au


plus tard dans les dix (10) jours qui suivent l’expiration du délai de garantie. Il convoque
à cet effet l’entrepreneur.

3- La réception définitive des travaux est prononcée si l’entrepreneur :

- a rempli à la date de la réception définitive toutes ses obligations vis-à vis du maître
d’ouvrage ;
- a justifié du paiement des indéfinités dont il serait redevable en application de la loi n° 7-
81 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et à l’occupation temporaire
promulguée par le dahir n° 1-81-254 du 11 rejeb 1402 (6 mai 1982) à raison des
dommages causés à la propriété privée par l’exécution des travaux.
- a effectivement remis les plans de récolement des ouvrages exécutés

4- La réception définitive des travaux donne lieu à l’élaboration d’un procès-verbal signé par
la ou les personnes désignées par le maître d’ouvrage, par l’entrepreneur et le cas échéant
par le maître d’œuvre. Une copie dudit procès-verbal est remise à l’entrepreneur.

Dans ce cas, le montant de la retenue de garantie et le cautionnement définitif, éventuellement


constitués, sont restitués à l’entrepreneur dans les conditions prévues à l’article 19 du CCAGT.

Si l’entrepreneur n’a pas rempli à la date de la réception définitive des travaux les obligations
prévues par le présent article, il est fait application des mesures prévues par l’article 79 du
CCAGT.
ARTICLE 68 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR APRES LA
RECEPTION DEFINITIVE

Après la réception définitive des travaux, l’entrepreneur est dégagé de ses obligations
contractuelles vis-à-vis du maître d’ouvrage, à l’exception des garanties particulières du présent
cahier.

La date de la réception définitive de l’ouvrage ou partie d’ouvrage marque, le cas échéant, le


début de la période de garantie pour responsabilité décennale de l’entrepreneur, définies par
l’article 769 du dahir du 9 ramadan 1331 (12 août 1913) formant code des obligations et contrats.

ARTICLE 69 - VALIDITE DU MARCHE


Le présent Marché ne sera valable, définitif et exécutoire qu’après sa signature par les parties
prenantes.

CHAPITRE VIII - MESURES COERCITIVES ET REGLEMENT DES


DIFFERENDS ET LITIGES.

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ARTICLE 70 - MESURES COERCITIVES ET REGLEMENT DES DIFFERENDS


ET LITIGES
Les dispositions des articles 79, 80, 81, 82 83 et 84 du CCAGT sont applicables.

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