Vous êtes sur la page 1sur 14

SECTION II PASSATION ET OUVERTURE DES PLIS

RÉSULTATS ATTENDUS:
Les dispositions spécifiques et différents étapes de passation des marchés.
À LA FIN DE CETTE SÉANCE, LE PARTICIPANT:
 Sera en mesure de décomposer le processus d’appel d’offre en étapes;
 Sera en mesure de systématiser les rôles et responsabilités des différentes
parties prenantes à la passation des marchés

I PREMIERE PHASE : PREPARATION DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES

Tout appel d'offres fait l'objet d'un dossier préparé par le maître d'ouvrage avant la publication de
l’avis de l’appel d’offres, ce dossier qui comprend :
a) une copie de l’avis d’appel d’offres ou de la lettre circulaire, selon le cas, tels que prévus à
l’article 23 du décret ;
b) un exemplaire du cahier des prescriptions spéciales ;
c) les plans et les documents techniques, le cas échéant ;
d) le modèle de l’acte d’engagement visé à l’article 30 du présent décret ;
e) les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif
ou le modèle du bordereau des prix-détail estimatif lorsqu’il s’agit d’un marché à prix unitaires ;
f ) le modèle du bordereau de s prix pour approvisionnements, lorsqu’il est prévu par le cahier des
prescriptions spéciales ;
g) pour les marchés à prix global, le modèle du bordereau du prix global et de la décomposition
du montant global par poste avec indication ou non des quantités forfaitaires ;
h) le modèle du cadre du sous-détail des prix, le cas échéant ;
i) le modèle de la déclaration sur l’honneur ;
j) le modèle de la déclaration du plan de charge ;
k) le règlement de consultation prévu à l’article 21 ci- dessus.
2 – Le maître d’ouvrage fait parvenir aux membres de la commission d’appel d’offres prévue à
l’article 38 du présent décret le dossier d’appel d’offres six jours au moins avant la date de
publication de l’avis d’appel d’offres sur le portail des marchés publics ou l’envoi de la lettre
circulaire aux concurrents, selon le cas.
Les membres de la commission d’appel d’offres disposent d’un délai de six jours à compter de la
date de réception du dossier d’appel d’offres pour faire part au maître d’ouvrage de leurs
observations éventuelles.
1- La notion de cahier de charge

Les marchés sont des contrats écrits dont les cahiers des charges précisent les conditions
de leur passation et de leur exécution.
Les cahiers des charges comprennent :
*les cahiers des clauses administratives générales (CCAG),
*les cahiers des prescriptions communes (CPC)
* les cahiers des prescriptions spéciales (CPS).

a- Les cahiers des clauses administratives générales fixent les dispositions


administratives applicables à tous les marchés de travaux, de fournitures ou de services passés
par les organismes prévus à l’article 2 du présent décret ou à une catégorie particulière de ces
marchés. Ces cahiers sont approuvés par décret.
Si un marché comporte plusieurs catégories de prestations, le cahier des clauses
administratives générales applicable est celui correspondant à la catégorie prépondérante de
ces prestations
En cas d’absence d’un cahier des clauses administratives générales propre aux prestations objet
du marché, celui-ci est régi par l’un des cahiers des clauses administratives générales en vigueur
le plus adapté, après que le maître d’ouvrage ait, le cas échéant, introduit les ajustements
nécessaires dans le
cahier des prescriptions spéciales.

b- Les cahiers des prescriptions communes fixent, essentiellement, les dispositions


techniques applicables à tous les marchés portant sur une même nature de travaux, de
fournitures ou de services ou à tous les marchés passés par un même département
ministériel, un même service spécialisé, une collectivité territoriale, un établissement
public ou une autre personne morale de droit public.
c- Le cahier des prescriptions spéciales fixe les clauses propres au marché et comporte
la référence aux textes généraux applicables et l’indication des articles des cahiers des
prescriptions communes et, le cas échéant, de ceux du cahier des clauses administratives
générales auxquels il déroge, sans toutefois reprendre les clauses du cahier des clauses
administratives générales ou du cahier des prescriptions communes auxquelles il ne
déroge pas.

Les cahiers des prescriptions spéciales doivent contenir, au moins, les mentions et les
stipulations obligatoires prévus par les dispositions du paragraphe B de l’article 16 du décret .
Règlement de la consultation « Art 21 du décret »
Le règlement de consultation est un document qui détermine les conditions de présentation des
offres et les modalités d’attribution des marchés. Tout appel d'offres fait l'objet d'un RC établi
et signé par MO mentionnant notamment et doit prévoir notamment les mentions obligatoires
prévus à l’article 21 du décret :
1- La liste des pièces à fournir par les concurrents conformément à l'article 28; à voir la liste des
pièces détaillée

Liste des pièces à fournir.


ddArt 27 Les dossiers présentés par les concurrents doivent comporter:

CPS
Offre
paraphé Dossiers: Offre
financière
et signé technique

*Acte Art 28
d’engagement
Administratif *Méthodologie
*Bdx des prix
technique *Les moyens
*S/détail prix
additif *Planning
*Bdx prix
approvision

2- Les critères d'admissibilité des concurrents et d’attribution du marché qui doivent être
objectifs et non discriminatoires et doivent avoir un lien direct avec l'objet du marché à
conclure et non disproportionnés par rapport à la consistance des prestations .

Les critères d’admissibilité des concurrents et d’attribution du marché varient selon la nature
des prestations à réaliser : travaux / fourniture / service et se caractérisent comme suit :
-les garanties et capacités juridiques, techniques et financières ;
- les références professionnelles des concurrents, le cas échéant
Lorsque la présentation d’une offre technique est exigée, ces critères d’admissibilité peuvent
être complétés notamment par des éléments d’appréciations relatifs à chaque catégories de
marchés
2- Contenu du dossier d’appel d’offres

Les exigences juridiques :


Les articles 27 et suivants du décret sur les marchés publics prévoient les conditions qui peuvent
être exigées aux fins de participer à la soumission d’un marché public, dans l’objectif de
sélectionner le concurrent qui justifie la capacité de pouvoir réaliser les prestations objet du
marché.
L’entreprise a donc tout intérêt à mettre en avant ses capacités financières et ses moyens
humains et techniques, mais aussi ses réalisations antérieures.
Peuvent, valablement, participer et être attributaire des marchés publics :
 Les personnes physiques ou morales exerçant l’une des activités en rapport avec l’objet
du marché.
 Ne sont pas admis à participer aux appels d’offres :
 Les prestataires de services ayant contribué à la préparation du dossier de l’appel
d’offres concerné ;
 Les titulaires dont les marchés ont fait l’objet de résiliation pour une faute qui leur incombe
au titre des marchés d’achèvement y afférents.
Les capacités techniques et financières des candidats :
L’article 28 définit les conditions selon lesquelles le maître d’ouvrage peut exiger des concurrents
à l’appui de leur candidature pour évaluer leur expérience et leurs capacités professionnelles et
techniques. Il s’agit des moyens matériels et humains dont dispose l’entreprise.
L’appréciation de ces moyens se fait sur les plans quantitatif et qualitatif et conformément et
proportionnellement avec le besoin qui varie entre prestations courantes ou non courantes et voir
même prestations compliqués dans le cadre des niveaux de complexité susmentionnés .
Les pièces exigées varient aussi selon les types de concurrents
Cette appréciation peut être justifiée par un certificat de qualification et de classification
professionnelle, prévu par le décret du 16 juin 1994, délivrée par le Ministère de l'Equipement.
«Une entreprise est reconnue qualifiée pour une activité déterminée »
Dans le cas où le certificat n’est pas exigé, l’article 28-B indique que le candidat doit fournir une
note explicative qui fait ressortir les moyens humains et techniques du soumissionnaire, les
prestations qu’il a déjà réalisées, c’est-dire le lieu, la date, la nature et l’importance de cette
prestation et une attestation dûment signée par les maîtres d’ouvrages publics ou privés oules
architectes qui ont supervisé l’exécution des prestations .
-La capacité financière, qui peut être justifiée par les bilans de l'entreprise de trois années
successives, permet d'une part de diagnostiquer la santé et la capacité de l'entreprise de mener
à terme l'opération objet du marché.
-Une situation fiscale régulière prouve que le soumissionnaire a honoré ses dettes vis-à-vis de
l’Etat et a réglé ses impôts
Pour les entreprises étrangères, l'article 27-2-f prévoit que les concurrents non installés au
Maroc sont tenus de fournir l'équivalent de l'attestation fiscale mais aussi les mêmes qualifications

Cautionnement provisoire :
La précision que le montant du cautionnement provisoire doit être exprimé en valeur sans,
toutefois, dépasser 2% du montant de l’estimation du coût des prestations établie par le maître
d’ouvrage ;
La précision que le cautionnement provisoire reste acquis, selon le cas, à l’Etat, à la collectivité
territoriale, à l’établissement public ou à la personne morale de droit public concerné, dans l’un
des cas suivants :
 si l’offre du concurrent est écartée pour les motifs suivants ;
 ne répond pas dans le délai qui lui est imparti;
 ne produit pas les pièces exigées ou produit des pièces non conformes;
 ne produit pas les échantillons ou les prototypes, lorsqu’ils sont exigés;
 ne confirme pas les rectifications des erreurs matérielles relevées;
 ne régularise pas les discordances constatées entre les diverses pièces de son dossier;
 si le concurrent retire son offre pendant le délai de validité des offres ;
 si l’attributaire refuse de signer le marché ;
 si le titulaire refuse d’accuser réception de l’approbation du marché qui lui a été notifiée
dans le délai imparti.
Si le cahier des prescriptions spéciales ne prévoit pas de cautionnement provisoire, il est appliqué
au concurrent une pénalité de 1% du montant de l’estimation établie par le maître d’ouvrage.
II DEUXIEME PHASE : COMMISSION, LANCEMENT ET PUBLICATION
Le maître d'ouvrage fait parvenir aux membres de la commission d'appel d'offres le dossier
d’appel d'offres au moins huit (6) jours avant la publication dans le portail des marchés publics ou
l'envoi de l'avis pour publication ou l’envoi de la lettre circulaire aux concurrents.
Les membres précités disposent d'un délai de huit (6) jours pour faire part au maître d'ouvrage de
leurs observations.
L’obligation de transparence qui incombe à la personne publique responsable du marché implique
que toutes les garanties doivent être prises, en faveur de tout soumissionnaire, par une diffusion
de l’information et une publicité adéquates, permettant une ouverture du marché à la concurrence
et le respect des règles de sélection et d’attribution du marché.
1- les règles de publicités

L’avis d’appel d’offres, quel que soit le mode de passation, est soumis à des règles de publicité
et de délai qui doivent être respectées avant de procédera la sélection des candidats.
Il s’agit des règles qui concernent la publicité de l’avis objet du marché ainsi que le contenu de
cet avis.
a- la diffusion de l’information :
La réussite des principes généraux énoncés par le C.M.P.exige « le respect des obligations de
publicité et de mise en concurrence.»
En effet l’article 23-2 du C.M.P. prévoit une diffusion plus large de l’information par tous les
moyens appropriés et ce, par deux méthodes :
La méthode classique, par écrit dans les journaux.
La publication est faite par l’insertion de l’avis dans deux journaux au moins, dont un en langue
arabe et l’autre en langue étrangère. Ensuite viennent les procédures qui consistent en l’utilisation
de la voie électronique pour les échanges d’informations intervenant dans le cadre des procédures
d’achat public, notamment dans le portail des marchés publics.
Par écrit tout d’abord, la publicité dans les deux journaux doit obéir à trois critères :
Un critère territorial : le journal doit bénéficier d’une diffusion nationale.
Un critère linguistique : l’un des deux journaux doit être en langue arabe, tandis que l’autre journal
doit être en langue étrangère, ce qui signifie que la langue française n’est plus considérée comme
une langue obligatoire pour une publicité d’un avis d’appel d’offres.
La non-publication de l’avis dans un journal de langue arabe et étrangère entraîne l’annulation de
l’avis.
L’homogénéité :l’avis publié et de la langue du journal choisi. L’avis d’appel d’offres devant être
publié dans la langue de publication du journal, c’est-à-dire dans un journal en arabe, il faut publier
un avis en arabe
La méthode moderne
Le portail des marchés publics reste un autre moyen efficace pour diffuser l’information à grande
échelle. En effet, compte tenu de l’esprit du décret, les pouvoirs publics ont cherché par ces
mesures variées de publication assurer une publicité suffisante auprès des prestataires ayant
vocation à y répondre. Ce portail regroupe tous les avis de marchés publics, ce qui permet aux
entreprises d’être informées des avis de marchés entrant danseurs critères de recherche et de
soumissionner « on line.»
b- Le contenu de l'avis
L’avis doit faire référence à plusieurs mentions obligatoires, notamment l’objet de l’appel d’offres,
ce qui signifie la mention de la nature du programme à lancer et les prestations à réaliser,
entièrement ou par fractionne doit être conforme au model réglementaire en vigueur .
2 Les règles de délai : le délai réglementaire de la publication de l’avis est fixé à vingt-et-un (21)
jours avant la date fixée pour la séance d’ouverture des plis. ce délai n’est fixé qu’à titre indicatif
puis quele maître d’ouvrage peut le prolonger en toute légalité. Ce délai court à partir du lendemain
de la date de publication de l’avis au portail des marchés publics et de la date de publication dans
le journal paru le deuxième

Le délai de 21 jours peut être ramené à 40 jours :


a- les marchés de travaux passés pour le compte de l’Etat, des collectivités territoriales, des
établissements publics ou des autres personnes morales de droit public visés à l’article 2 du
présent décret dont le montant estimé est égal ou supérieur à soixante-quinze millions cinq cent
cinquante mille (75.550.000) dirhams hors taxes ;
b) les marchés de fournitures et de services passés pour le compte de l’Etat dont le montant
estimé est égal ou supérieur à un million neuf cent soixante-quatre mille trois cents (1.964.300)
dirhams hors taxes
c) les marchés de fournitures et de services passés pour le compte des collectivités
territoriales dont le montant estimé est égal ou supérieur à cinq millions trois cent soixante-quatre
mille cinquante (5.364.050) dirhams hors taxes ;
d) les marchés de fournitures et de services passés pour le compte des établissements
publics ou des autres personnes morales de droit public visés à l’article 2 du présent décret
dont le montant estimé est égal ou supérieur à huit millions sept cent mille (8.700.000) dirhams
hors taxes.»

Report de la date d’ouverture des plis :


Deux cas entrainent le report de la date d’ouverture des plis
 Modification dans D.A.O :
L’avis rectificatif.
Toute modification effectuée par le maitre d’ouvrage ayant ou non pour objet de corriger une
erreur matérielle qui porte sur le contenu d'une prestation affectant l'avis initial d'appel à la
concurrence déjà publié nécessite donc la publication d’un avis rectificatif.
celui-ci est publié conformément aux dispositions de l’alinéa 1 du paragraphe I-2 de l'article 23.
Dans ce cas, la séance d'ouverture des plis ne peut être tenue que dans un délai minimum de dix
(10)jours à compter du lendemain de la date de la dernière publication de l’avis rectificatif au
portail des marchés publics et dans le journal paru le deuxième, sans que la date de la nouvelle
séance ne soit antérieure à celle prévue par l’avis de publicité initial
L’avis rectificatif intervient dans les cas suivants :
- lorsque le maître d'ouvrage décide d'introduire des modifications dans le dossier d’appel
d'offres qui nécessitent un délai supplémentaire pour la préparation des offres ;
- lorsqu'il s'agit de redresser des erreurs manifestes constatées dans l'avis publié;
- lorsque, après publication de l'avis, le maître d'ouvrage constate que le délai qui doit courir entre
la date de publication et la séance d'ouverture des plis n'est pas conforme au délai de publicité
réglementaire.
 Demande de prolongation de délais justifiée émanant de l’un des concurrents
potentiels dans la première moitié du délais acceptée par le maitre d’ouvrage ou une
remise tardive du D.A.O

Le report de la date d’ouverture des plis pour une période permettant au requérant de disposer
du délai règlementaire requis pour la publication de l’avis d’appel d’offres à compter de la date de
la remise du D.A.O

3- La commission d’appel d’offres /jury :


La commission d’appel d’offres « CAO » est une commission ayant pour rôle d’arbitrer, d’examiner
et de sélectionner les candidatures jugées les plus conformes au cahier des charges.
Le jury est une appellation qui renvoi au concours mais qui a la même physionomie que la CAO
«Le jury de concours est constitué dans les conditions visées à l'article 38
Cette commission doit être désignée par le maitre d’ouvrage par décision, ces membres sont
convoqués à la diligence du maître d'ouvrage 7 jours au moins avant la date prévue pour
l’ouverture des plis
a- Les attributions sont :

 D’examiner les candidatures et les offres,


 D’éliminer les offres inappropriées, irrégulières et inacceptables.
 De rejeter les offres anormalement basses et excessifs .
 De choisir l’offre économiquement la plus avantageuse.
 D’attribuer le marché ou de le déclarer infructueux ou sans suite pour motif d’intérêt
général, le cas échéant
b-La désignation des membres à voix délibérative:
Le nombre des membres varie selon l'organe responsable de l'opération (État, collectivité
territoriale ou établissement public), selon le montant du marché et la nature de la prestation,
mais aussi selon la procédure de passation (concours, prestations architecturales
Le maitre d’ouvrage désigne, par décision, les représentants ainsi que les suppléants. Il s'agit
donc d'une décision individuelle.
Ainsi, le directeur de l'établissement public peut désigner les membres autorisés sans avoir l'aval
du conseil d'administration.
 Etat :L’ordonnateur, son délégué ou le s/ordonnateur désigne, par décision, soit nommément
soit par leurs fonctions, le président de la CAO et la personne chargée de le suppléer en cas
d'absence ou d'empêchement et les deux autres représentants du maître d'ouvrage ainsi que
leurs suppléants
 un représentant du maître d'ouvrage, président ;
 deux autres représentants du maître d'ouvrage dont un au moins relève du service
concerné par la prestation objet du marché ;
 un représentant de la Trésorerie générale du Royaume
 un représentant du ministère chargé des finances lorsque le montant estimé du marché
est supérieur à cinquante millions (50.000.000) de dirhams toutes taxes comprises.
 Etablissement public
 le directeur de l’établissement public ou la personne nommément désignée par lui à cet
effet, président ;
 deux représentants du maître d'ouvrage, désignés par le directeur de l’établissement
public concerné, dont un au moins relève du service concerné par la prestation objet du
marché ;
 le représentant du ministre chargé des finances conformément à la législation relative au
contrôle financier de l’Etat applicable à l’organisme;
 le responsable du service des achats de l’établissement ou son représentant
 Collectivités territoriales
 L’ordonnateur ou son représentant Président;
 directeur général; ou son représentant ;
 Responsable du service concerné par le marché . ou son représentant ;
 Responsable de service marches ou son représentant ;
 Représentant trésorerie ou son représentant ;
C-désignation à voix consultative
Le maître d’ouvrage peut faire appel, à titre consultatif, à toute autre personne, expert ou
technicien, dont la participation est jugée utile
Les membres de la commission sont convoqués à la diligence du maître d’ouvrage. A cet effet,
ce dernier est tenu de transmettre aux membres de cette commission, sept jours au moins avant
la date fixée pour la séance d’ouverture des plis, la convocation accompagné du dossier d’appel
d’offres
intégrant, le cas échéant, les observations formulées par lesdits membres et de tout
renseignement, éclaircissement ou document communiqués aux concurrents.
III TROISIEME PHASE DEPOT OUVERTURE ET EXAMEN DES OFFRES .

a- une seule possibilité offerte pour le dépôt :


1- dépôt électronique au portail des marchés conformément aux dispositions de l’ Arrêté du MEF
n° 1692-23 du 4 hija 1444 (23 juin 2023) relatif à la dématérialisation des procédures, des documents et
des pièces relatifs aux marchés publics.

b-Retrait des plis déjà déposés


Un dossier d'appel d’offres déposé peut faire l'objet d’un retrait électronique avant la date fixée
pour l'ouverture des plis .
Le retrait du dossier d'appel d’offres ne suspend pas le droit de déposer l’offre une deuxième fois.

c- Ouverture des plis :

 Ouverture de la séance par le président au lieu, au jour et à l’heure fixée .article 38


En cas d’absence d’un membre de la commission dont la présence est obligatoire, le président
reporte la date d’ouverture des plis de quarante huit heures. En cas d’une nouvelle absence, la
commission peut procéder à l’ouverture des plis;
Quatre causes sont susceptibles d’intervenir et d'entraîner le report de la séance:
• D’abord, si le jour d’ouverture des plis est déclaré férié ou chômé,
• Ensuite l’article 19-7 dispose que si le maître d’ouvrage introduit des modifications dans
le dossier d’appel d’offres
• Enfin le report peut être déclenché à l’initiative du concurrent via une demande
justifiée et acceptée par le MO
• En cas de difficultés techniques enregistrées lors de l’ouverture des offres
électroniques conformément à l’arrêté en vigueur .

 Remise auparavant, aux membres de la commission du support écrit contenant


l’estimation de l’Administration;
 Citation des journaux et le cas échéant des publications dans lesquelles l'avis d'appel
d'offres a été publié;

 Citation des plis électroniques déposés le cas échéant


 Etablissement de la liste définitive des plis reçus;
 Ouverture des plis des concurrents
 Ouverture de l’enveloppe portant la mention « dossiers administratif et technique »,
vérification dans cette enveloppe l’existence des pièces exigées et établissement d’un
état des pièces fournies par chaque concurrent;
 Levée de la séance publique après l’accomplissement de cette formalité.
 l’examen des dossiers administratif et technique est huis clos. Sont écartés :
1. a-les concurrents qui ne satisfont pas aux conditions requises prévues à l’article 27 du
présent décret ;
2. b) les concurrents qui n’ont pas respecté les prescriptions du paragraphe 2) de l’article 32
du présent décret en matière de présentation de leurs dossiers ;
3. c) les concurrents qui n’ont pas présenté les pièces exigées ;
4. d) les concurrents qui sont représentés par la même personne dans un même marché,
qu’il s’agisse d’un marché unique ou d’un même lot dans un marché alloti ;
5. e) les concurrents qui, lorsque le cautionnement provisoire est exigé, ont produit le
récépissé du cautionnement provisoire ou l’attestation de la caution personnelle et
solidaire en tenant lieu, non original ou dont l’objet n’est pas conforme à celui de l’appel
d’offres ou dont le montant est inférieur à la somme demandée ou qui comporte des
réserves ou des restrictions ;
6. f) les concurrents dont les capacités financières et techniques sont jugées insuffisantes
au regard des critères figurant au règlement de consultation ;
1- g) les concurrents dont l’importance du plan de charge dépasse celle fixée par le règlement
de consultation.
Reprise de la séance publique, et lecture de la liste des soumissionnaires admissibles
par le président, sans faire connaître les motifs des éliminations.
 Remise, contre décharge, aux concurrents écartés de leurs dossiers sans ouverture des
enveloppes contenant les offres techniques et financières
 Les dossiers administratifs incomplets n’entrainent pas automatiquement l’élimination
immédiate des offres correspondantes, à l’exception des dossiers auxquels manque la
caution provisoire.
 Poursuite de la séance publique, ouverture par le président des enveloppes contenant
les offres techniques et lecture des pièces contenues dans chaque enveloppe.

 Fixation, en concertation avec les membres de la commission, de la date et de l’heure de


la reprise de la séance publique et levée de la séance publique.
 Affichage dans les locaux maître d’ouvrage de la date et de l’heure retenues pour la
prochaine séance publique.
 Cette évaluation à huis clos concerne les seuls candidats admis à l’examen des dossiers
administratif et technique. Sont éliminés:
 Les soumissionnaires qui ont présenté des offres techniques non- Conformes aux
spécifications exigées par le règlement de consultation;
 Les soumissionnaires qui ne satisfont pas aux critères qui y sont prévus.
 Etablit la liste des soumissionnaires retenus en fin de séance.
 La commission peut, avant de se prononcer, consulter tout expert ou technicien ou
constituer une sous-commission pour analyser les offres techniques
Dresse un procès-verbal de ses travaux signé par le président et les membres.

La commission peut, le cas échéant, avant de se prononcer, consulter tout expert ou technicien
ou constituer une sous-commission pour apprécier la qualité technique des échantillons présentés
. Aussi, pour avoir une vision plus précise, la commission, dans le cadre d’un complément
d’information, peut demander par écrit aux concurrents toutes informations et autres
éclaircissements et renseignements qui portent sur les produits échantillons ainsi que les
documents explicatifs sur ces produits.
A l’issue de ces démarches, la commission arrête la liste des concurrents admis et ceux écartés,
et dresse un procès-verbal signé par le président et les autres membres de la commission.
La procédure d’attribution du marché :

- Le président ouvre ensuite les enveloppes portant la mention "offre financière" des
concurrents
Admissibles et donne lecture, à haute voix, de la teneur des actes d'engagement.
- Cette formalité accomplie, la séance publique prend fin ; le public et les concurrents se retirent
de la salle.
- La commission d’appel d’offres poursuit ses travaux à huis clos. Elle peut consulter tout Expert
ou technicien qui pourrait l'éclairer sur des points particuliers des offres présentées
La commission écarte les concurrents dont les offres financières :
a- ne sont pas conformes à l'objet du marché ;
b- ne sont pas signées ;
c- sont signées par une personne non habilitée à les engager au regard de la ou des pièces
justifiant les pouvoirs conférés
d- - expriment des restrictions ou des réserves ;
e- présentent des différences dans les libellés des prix, l’unité de compte ou les Quantités par
rapport aux données prévues dans le bordereau des prix et le détail estimatif
- La commission vérifie ensuite le résultat des opérations arithmétiques des offres des concurrents
retenus. Elle rectifie s'il y a lieu les erreurs de calcul et demande aux concurrents concernés
présents, après avoir suspendu la séance à huis clos, de confirmer les montants de leurs offres
ainsi rectifié.
Cette formalité accomplie, la commission écarte, selon les modalités et dans les conditions
prévues à l’article 44 du decret , les offres financières jugées excessives et les offres financières
jugées anormalement basses par rapport au montant de l’estimation établi par le maître
d’ouvrage.
Offre anormalement basse: lorsqu’elle est inférieure de plus :
de 20% par rapport à l’estimation du coût des prestations établie par le maître d’ouvrage pour
les marchés de travaux ;
de 25% par rapport à l’estimation du coût des prestations établie par le maître d’ouvrage pour les
marchés de fournitures et de services autres que ceux portant sur les études.
Offre excessive: lorsqu’elle est supérieure de plus de 20% par rapport à l’estimation du coût des
prestations établie par le maître d’ouvrage pour les marchés de travaux, de fournitures et de
services autres que ceux portant sur les études ;
La commission détermine, ensuite, le prix de référence des offres financières des concurrents
conformément aux dispositions de l’article 44.
La définition de l'offre économiquement la plus avantageuse :
- pour les marchés de travaux, de fournitures et de services autres que les études : l’offre
financière la mieux-disante par rapport au prix de référence ;
- pour les marchés de gardiennage et de nettoyage des bâtiments administratifs et
d’entretien des espaces verts : le taux de majoration proposé le plus faible appliqué à
l’estimation du coût des prestations établie par le maître d’ouvrage ;
- pour les marchés de services portant sur des prestations d’études : l’offre ayant obtenu la
meilleure note technico-financière.
La définition de la notion de prix de référence :
« Le prix de référence des offres est égal à la moyenne arithmétique résultant de l’estimation du
coût des prestations établie par le maître d’ouvrage et de la moyenne des offres financières des
concurrents retenus ».

La commission procède au classement des offres des concurrents au regard du prix de référence
;
L’offre la mieux-disante, à proposer au maître d’ouvrage, est celle qui est la plus proche par défaut
du prix de référence;
En cas d’absence d’offres inférieures au prix de référence, l’offre la mieux-disante est celle qui est
la plus proche par excès de ce prix ;
- La commission procède ensuite au classement des offres des concurrents retenus en vue de
proposer au maître d’ouvrage l’offre la plus avantageuse

Dans le cas où plusieurs offres jugées les plus avantageuses sont tenues pour équivalentes,
tous
Éléments considérés, la commission, pour départager les concurrents, procède entre eux à un
tirage au sort
Prix unitaires principaux excessifs ou anormalement bas :
Le cahier des prescriptions spéciales peut, en cas de besoin, prévoir une clause relative aux prix
unitaires principaux.

Les modalités d’évaluation du ou des prix unitaires principaux sont fixées comme suit :
– un prix unitaire principal figurant dans le bordereau des prix et/ou le détail estimatif de l’offre la
plus
avantageuse est jugé excessif, lorsqu’il est supérieur e plus de vingt pour cent (20%) par rapport
au prix correspondant figurant dans l’estimation détaillée du maître d’ouvrage pour les marchés
de travaux, de ournitures et de services autres que ceux portant sur les études ;
– un prix unitaire principal figurant dans le bordereau des prix et/ou le détail estimatif de l’offre la
plus
avantageuse est jugé anormalement bas, lorsqu’il est inférieur de plus de vingt pour cent (20%)
par rapport au prix correspondant figurant dans l’estimation détaillée du maître d’ouvrage pour les
marchés de travaux ou de plus de vingt–cinq pour cent (25%) pour les marchés de fournitures et
de services autres que les études.

Lorsqu’il s’avère qu’un ou plusieurs prix unitaires principaux figurant dans le bordereau des prix
et/ou le
détail estimatif de l’offre la plus avantageuse sont excessifs ou anormalement bas au regard des
critères fixés au présent paragraphe, la commission d’appel d’offres invite, par écrit, le concurrent
concerné à justifier ce prix ou ces prix.

.La commission invite par lettre recommandée avec accusé de réception ou par fax confirmé ou
par tout autre moyen de communication pouvant donner date certaine, le concurrent ayant
présenté l’offre la plus avantageuse à :
- produire les pièces du dossier administratif visées à l’alinéa 2) du paragraphe I-A de l’article 25
ci ou lorsque ce concurrent est un établissement public celles visées à l’alinéa 2 du paragraphe II
de l’article 25;
- confirmer les rectifications des erreurs matérielles relevées, le cas échéant;
- régulariser les discordances constatées entre les diverses pièces de son dossier ;
- justifier son offre lorsqu’elle est jugée anormalement basse ou le/ les prix unitaires s’ils sont jugés
anormalement bas ou excessif conformément à l’article 41 ci-dessous ;
Elle lui fixe à cet effet, un délai qui ne peut être inférieur à sept (07) jours à compter de la date
de réception de la lettre d’invitation.
Les éléments de réponse du concurrent doivent être produits dans un pli fermé.
Ce pli doit comporter de façon apparente les mentions suivantes :
-le nom et l'adresse du concurrent ;
- l'objet du marché et, éventuellement, l'indication du lot en cas de marché alloti;
- l'avertissement que "le pli ne doit être ouvert que par le président de la commission d'appel
d'offres " et porter la mention apparente « complément de dossier et éléments de réponse».
Ce pli doit être soit déposé, contre récépissé, dans le bureau du maître d'ouvrage indiqué dans la
lettre d’invitation, soit envoyé, par courrier recommandé avec accusé de réception, au bureau
précité;
Le dépôt de ce pli est inscrit au registre spécial prévu à l’article 19 du décret des marchés .
- Le président de la commission suspend la séance et fixe la date et l’heure pour poursuite de
ses travaux ;
- La commission se réunit le jour et à l'heure fixés. Toutefois, le président peut inviter les membres
de la commission pour reprendre ses travaux dés la réception de la réponse du concurrent
concerné.
Elle s'assure de l’existence du support ayant servi de moyen d’invitation du concurrent concerné
et procède à la vérification des pièces et de la réponse reçues.
Après examen des pièces et de la réponse reçues, la commission décide :
1- soit de proposer au maître d’ouvrage de retenir l’offre du concurrent concerné s’il produit les
pièces exigées ou s’il confirme les rectifications demandées ou régularise les discordances
constatées ou s’il justifie son offre jugée anormalement basse ou excessive ou le ou les prix
anormalement bas ou excessifs;
2- soit d’écarter le concurrent concerné lorsque celui-ci :
- ne répond pas dans le délai imparti ;
- ne produit pas les pièces exigées;
- ne confirme pas les rectifications demandées ;
- ne régularise pas les discordances constatées ;
- produit une offre financière signée par une personne non habilitée à l’engager au regard de la
ou des pièces justifiant les pouvoirs conférés.
- ne justifie pas son offre anormalement basse ou les prix jugés anormalement bas ou excessif
ou ne régularise pas les discordances relevées ;
- Dans le cas où le concurrent ayant présenté l’offre la plus avantageuse est écarté conformément
aux dispositions du b) du paragraphe 7 ci-dessus, la commission invite, dans les mêmes
conditions, le concurrent dont l’offre est classée deuxième.
Elle procède à l’examen des pièces et de la réponse reçues et décide soit de le retenir soit de
l’écarter dans les conditions fixées ci-dessus.
Si la commission ne retient pas le concurrent concerné, elle invite le concurrent dont l’offre est
classée la suivante et examine des pièces et de la réponse reçues, dans les même conditions
fixées ci-dessus jusqu’à l’aboutissement de la procédure ou de la déclaration de l’appel d’offres
infructueux

L’appel d’offres infructueux


En vertu de l’article 45 du C.M.P., « La commission déclare l’appel d’offres infructueux » : c’est
donc du ressort de la commission d’appel d’offres d’apprécier le caractère valable de l’offre et de
le désigner comme un appel d’offres infructueux.
Elle peut à la suite de cette déclaration proposer à l’autorité compétente, selon les cas prévus,
soit de procéder à une nouvelle mise en concurrence dans les mêmes conditions, soit de recourir
à la procédure du marché négocié telle qu’elle est décrite dans les articles 42-e, 83-6 et dans
l’article 86, soit de ne pas donner suite à l’appel d’offres.
Trois hypothèses ont été énumérées par l’article 42 pour prononcer l’aspect infructueux de l’appel
d’offres.
1. D’abord, lorsqu’à l’issue d’un appel d’offres, aucune offre n’a été présentée ou déposée,
c’est l’hypothèse selon laquelle aucune entreprise n’a soumissionné. La commission peut,
dans ce cas, soit déclarer l’appel d’offres infructueux, soit déclarer la procédure sans suite.
En tout cas, le recours à la procédure négociée n’est possible que « dans le cas où cet appel
d’offres
a été lancé une deuxième fois, dans les mêmes conditions initiales et a été déclaré infructueux »
et ce conformément à l’article 45
2. La deuxième hypothèse porte sur les offres déposées mais inappropriées:
La notion d’offre inappropriée regroupe deux cas prévu par l’article 45- b, qui précisent : «
lorsqu’aucun candidat n’a été retenu à l’issue de l’examen des dossiers administratifs et
techniques ou de l’examen de l’offre technique et des échantillons », et 45-c qui invoque la
possibilité qu’ « aucun concurrent n’a été retenu à l’issue de l’examen de l’offre technique ou des
échantillons » :
dans ces cas, la commission peut déclarer l’appel d’offres infructueux.
Il s’agit en fait des offres qui ne correspondent pas aux besoins exprimés par l’autorité compétente
tels qu’ils sont indiqués dans les documents de la consultation.
Dans ce cas la présentation d’une telle offre est assimilable à l’absence d’offre, c’est pourquoi le
recours à la procédure négociée sans mise en concurrence est possible dès lors que le maître
d’ouvrage ne change pas l’objet de son marché : selon le dernier paragraphe de l’article 45, « Le
recours à la procédure négociée n’est justifié que dans le cas où cet appel d’offres a été lancé
une deuxième fois, dans les conditions initiales, et a été déclaré infructueux», par exemple,
lorsque le règlement prévoit l’achat de transformateurs de faible puissance et les offres portent
sur pour des transformateurs d’une grande capacité, ou encore pour une demande de véhicules
de tourisme et l’offre reçue porte sur des camions.
3. le cas cité par l’article 45-e est relatif aux offres inacceptables.
Ce sont des offres qui répondent aux besoins fixés par le maître d’ouvrage mais qui ne sont pas
conformes à une exigence fixée par la législation et la réglementation en vigueur, dans le domaine
fiscal, environnemental ou relatif aux conditions du travail, ou bien si la capacité juridique ou
financière
de l’entreprise fait défaut, ou enfin si les offres ne sont pas conforme aux critères fixés par le
règlement de la consultation la commission déclare l’appel d’offres infructueux .
4 - aucune des offres n’est jugée acceptable au regard des conditions et des critères fixés par le
règlement de consultation.
Elle peut à la suite de cette déclaration proposer à l’autorité compétente, selon les cas prévus,
soit de procéder à une nouvelle mise en concurrence dans les mêmes conditions, soit de
recourir à la procédure du marché négocié
Résultats définitifs de l'appel d'offres
1- Le maître d'ouvrage informe le concurrent retenu de l'acceptation de son offre par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par fax confirmé ou par tout autre moyen de
communication donnant date certaine. Cette lettre doit lui être adressée dans un délai qui ne peut
dépasser cinq (05) jours à compter de la date d'achèvement des travaux de la commission.
Dans le même délai, il avise également les concurrents éliminés du rejet de leurs offres, en leur
indiquant les motifs de leur éviction, par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette
lettre est accompagnée des pièces de leurs dossiers.
Les éléments ayant été à l'origine de l'élimination des concurrents sont conservés par le maître
d'ouvrage pendant un délai de cinq ans au minimum, à l’exception de l’original du récépissé du
cautionnement provisoire ou de l'attestation de la caution personnelle et solidaire en tenant lieu
et des échantillons, le cas échéant, qui sont restitués aux concurrents éliminées dans le délai de
cinq (5) jours.
2- Aucun concurrent ne peut prétendre à indemnité si son offre n'a pas été acceptée.
3- Le choix arrêté par la commission d’appel d’offres ne peut être modifié par l'autorité
compétente.
Annulation d’appel d’offres
1 – L’autorité compétente peut, quel que soit le stade de la procédure et avant la notification de
l’approbation du marché, annuler l’appel d’offres.
Cette annulation intervient dans l’un des cas suivants:
a) lorsque les données économiques ou techniques des prestations objet de l’appel d’offres ont
été fondamentalement modifiées pour des raisons indépendantes de la volonté du maître
d’ouvrage ;
b) lorsqu’il s’avère qu’il y a des circonstances exceptionnelles qui rendent impossible l’exécution
normale du marché ;
c) lorsque le montant de l’offre retenue dépasse les crédits budgétaires alloués.
L’annulation de l’appel d’offres pour les motifs prévus
ci–dessus ne peut, en aucun cas, justifier le lancement d’une nouvelle procédure avec les
mêmes conditions de l’appel d’offres initial, tant que les motifs d’annulation de cet appel d’offres
persistent.
2 – L’autorité compétente annule, dans les mêmes conditions, l’appel d’offres dans l’un des cas
suivants :
a) lorsqu’un vice de procédure a été décelé ;
b) lorsqu’il s’avère que la réclamation introduite par le concurrent est fondée, sous réserve du
respect des dispositions de l’article 163 du présent décret ;
c) lorsqu’aucun des concurrents n’a donné son accord pour le maintien de son offre pendant le
délai supplémentaire proposé par le maître d’ouvrage conformément aux dispositions
du paragraphe c) de l’article 36 du présent décret ;
d) lorsque l’approbation du marché n’est pas notifiée à l’attributaire dans le délai prévu à l’article
143 du présent décret ;
e) lorsque l’attributaire refuse de signer le marché ;
f) lorsque l’attributaire refuse de recevoir l’approbation du marché qui lui a été notifiée dans le
délai prévu à l’article 143 du présent décret.
3 – L’annulation de l’appel d’offres fait l’objet d’une décision motivée et signée par l’autorité
compétente. Cette décision est publiée sur le portail des marchés publics.

Vous aimerez peut-être aussi