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MARCHE

ENTRE :

Le Directeur du Projet de Construction d’immeubles administratifs et de Réhabilitation du


Patrimoine bâti de l’Etat (PCRPE), agissant au nom et pour le compte de la Présidence de la
République du Sénégal, désigné dans ce qui suit par le terme :

« L’ADMINISTRATION »
d’une part,

Et :
………………………………………………………………………………………………,
désigné dans ce qui suit par le terme :

« L’ENTREPRENEUR »
d’autre part,

IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :


ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE :

Le présent marché a pour objet de fixer les missions que doit assurer l’Entrepreneur pour la
réalisation de la Clinique ORL du CHU de Fann.

ARTICLE 2 – MISSION DE L’ENTREPRENEUR :

L’Entrepreneur avant la remise de son offre a pris tous les renseignements qu’il a jugés
utiles ; il a à sa charge les travaux les travaux et fournitures dont l’emploi est implicitement ou
explicitement prévu dans le Cahier des prescriptions techniques et les plans qui y sont
annexés.

L’Entrepreneur a prévu tous les travaux indispensables dans l’ordre général et par analogie,
étant entendu qu’il doit assurer le complet et parfait achèvement des fournitures et travaux
prévus au cahier des prescriptions spéciales, au cahier des prescriptions techniques
particulières et aux plans annexés, et qu’il a supplée par ses connaissances professionnelles
aux détails qui pourraient être omis sur les pièces écrites et graphiques.

En conséquence, les prix unitaires remis par l’Entrepreneur comprennent toutes les sujétions
nécessaires pour l’entier et parfait achèvement des travaux pour lesquels il a soumissionné.

L’Entrepreneur ne pourra pas se soustraire à ses obligations ni s’appuyer sur ce que les dites
désignations pourraient présenter d’inexact, d’incomplet ou de contradictoire, ou sur les
omissions qui pourraient être faites. L’étude du cahier des prescriptions spéciales, du cahier
des prescriptions techniques particulières et des plans annexés, ainsi que les explications qu’il
a reçues l’ayant mis à même d’être édifié complètement sur les fournitures et travaux à
effectuer et de proposer en parfaite connaissance de cause les prix et travaux à effectuer et de
proposer en parfaite connaissance de cause les prix unitaires pour lesquels il a soumissionné.

ARTICLE 3- DOCUMENTS CONTRACTUELS :

Les documents ci-dessous énumérés constituent un tout dont l’Entrepreneur assure avoir une
pleine connaissance et définissent les conditions du marché.

3.1 – Documents d’ordre général :

- la loi n°65 51 du 19 juillet 1965 portant code des obligations de l’administration ;


- la loi n° 68 02 du 04 janvier 1968 portant décoration des bâtiments publiques ou recevant
du public ;
- le décret n°68 027 du 09 janvier 1968 portant modalités d’application de la loi n° 68 02,
portant décoration des bâtiments publics ou recevant du public ;
- le décret n°77 1164 du 27 septembre 1977 portant approbation du cahier des clauses
administratives générales (CCAG) ;
- le décret 82 690 du 07 septembre 1982 modifié portant réglementation des marchés
publics ;
- le décret n°97 632 du 18 juin 1997 portant des marchés du projet de construction
d’immeubles administratifs et de réhabilitation du patrimoine bâti de l’Etat (PCRPE) ;
- les règlements de la voirie et de police ;
- le code de l’urbanisme en vigueur ;
- le code de l’environnement en vigueur ;
- les cahiers des prescriptions techniques particulières du Centre Scientifique et Technique
du Bâtiment (C.S.T.B.).

3.2 – Documents d’ordre particulier :

- le présent marché ;
- le cahier des prescriptions techniques particulières ;
- les plans du dossier de consultation
- le cadre quantitatif.

En cas de contradiction entre les clauses du présent marché et celle de toute autre
réglementation, il est précisé que les dispositions du marché primeront.

ARTICLE 4 – CONSISTANCE DES TRAVAUX :

La description des travaux objet du présent marché est contenue dans le cahier des
prescriptions techniques particulières ci-joint.

Les quantités qui figurent dans le dossier d’appel d’offre sont données à titre indicatif. Elles
seront réajustées de manière définitive dans un délai maximal de vingt (20) jours après la
signature du marché. Toutefois, les prix unitaires proposés par l’Entrepreneur restent fermes
et seront appliqués pour déterminer le montant du marché.

L’Entrepreneur devra mettre à profit ce délai de vingt (20) jours pour proposer des variantes
allant dans le sens de la réduction des coûts.

ARTICLE 5 – MONTANT DU MARCHE :

Le montant du marché sera déterminé sur la base des prix unitaires proposés par
l’Entrepreneur auxquels seront appliquées les quantités définitives arrêtées.

Les prix indiquées dans le cadre de la décomposition du prix global sont évalués en tenant
compte des coûts de revient de la main d’œuvre, y compris les charges sociales, du coût total
des fournitures rendues sur le chantier, du coût de revient du matériel de chantier , y compris
les provisions pour amortissement ainsi que les frais d’installation de chantier , des frais
généraux et divers de l’Entrepreneur, des sujétions d’exécution, des aléas et bénéfices, des
charges d’entretien pendant la durée du délai de garantie.

ARTICLE 6 – MODIFICATION DE LA CONSISTANCE DES TRAVAUX :

L’Administration ou son Représentant se réserve le droit d’apporter des modifications aux


travaux par des augmentations ou des diminutions sans que l’Entrepreneur soit fondé à élever
une quelconque réclamation, ni modifier en hausse les prix unitaires du cadre de
décomposition du prix global. En même temps, le délai est révisé en conséquence.

Dans le cas où des prix nouveaux devraient être calculés, l’Entrepreneur fera à
l’Administration des propositions avec toutes les justifications nécessaires. En cas de
désaccord, le prix fixé par l’Administration sera appliqué.
ARTICLE 7 – RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :

L’Administration ou son Représentant se réserve le droit de demander à l’Entrepreneur de


fournir toute indication destinée à lui permettre de porter une appréciation sur les prix offerts.

ARTICLE 8 – DEMARRAGE DES TRAVAUX ET ORDRE DE SERVICE :

Le démarrage effectif des travaux devra se faire dès la signature du présent marché et la
notification de l’ordre de service.

L’Administration et son Représentant sont seuls habilités à émettre des ordres de service à
l’Entrepreneur , lesquels lui sont adressés par lettre recommandée avec accusé de réception ou
lui sont remis directement moyennant signature d’un reçu de notification.

ARTICLE 9 – PLANNING ET DELAI D’EXECUTION :

L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation de l’Administration ou de son représentant un


planning et un schéma d’organisation détaillé des travaux.

Le délai contractuel est fixé à huit (08) mois calandaires, au maximum, à compter de la
notification de l’ordre de service de démarrage. Ce délai comprend les travaux préparatoires
d’installation du chantier.

Exceptionnellement, l’exécution des travaux peut être suspendue par ordre de service pour cas
de force majeure. La reprise des travaux sera notifiée par ordre de service et la période
d’interruption sera déduite du délai contractuel sans toutefois que l’Entrepreneur puisse
prétendre à une quelconque indemnisation pour l’immobilisation du matériel, pour
gardiennage ou pour toute installation de sécurité que le maître d’ouvrage pourrait imposer.

ARTICLE 10 – ACTUALISATION ET REVISION :

Le marché ne prévoit pas d’actualisation des prix. Il ne pourra être procédé à une révision des
prix que dans le cas d’un changement notoire des conditions économiques ( changement de
parité, renchérissement notoire des coûts des facteurs de construction et/ou de main d’œuvre).
les dispositions prévues dans le décret 82.690 du 7 septembre 1982 seront alors appliquées.

ARTICLE 11 – PAIEMENT :

Les paiements auront lieu à Dakar par les soins du Directeur du P.C.R.P.E. L’Administration
se libérera des sommes dues par elles en faisant donner crédit au compte
n°…………………… ouvert au nom de l’Entreprise.

A cet effet, des décomptes mensuels seront présentées en six (06) exemplaires originaux ; ils
seront visés par l’Architecte Conseil du Gouvernement et signés par le Directeur du PCRPE
pour liquidation.

Ils seront établis en faisant apparaître :


- le montant total des travaux exécutés à la période considérée ;
- le montant des travaux des situations précédentes ;
- la somme à déduire éventuellement au titre du remboursement de l’avance de
démarrage.

L’évaluation des travaux sera faite en pourcentage des postes figurant dans le cadre
quantitatif.

Le décompte général définitif ne pourra être présenté qu’à l’appui du procès-verbal de


réception provisoire et du procès-verbal d’essais du Bureau de contrôle certifiant que les
installations techniques peuvent être mises en service.

ARTICLE 12 – AVANCE DE DEMARRAGE :

Conformément aux dispositions de l’article 58 du décret n° 82 690 du 7 septembre 1982


modifié, une avance de démarrage de …………………… de francs CFA pourra être
consentie à l’Entreprise. la demande d’avance de démarrage devra nécessairement être
accompagnée de :
- un exemplaire original du marché enregistré ;
- l’exemplaire original de la caution de l’avance.

Cette avance sera cautionnée à 100% par un organisme bancaire de la place agréé par le
Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Elle sera remboursée en précompte sur les
situations de travaux, au prorata du montant de la situation, et soldée avant que le montant
des travaux n’atteigne 80% du montant du marché.

ARTICLE 13 – CAUTION DEFINITIVE :

En application des dispositions prévues aux articles 80 à 82 du décret n° 82 690 du 7


septembre 1982 modifié, l’Entrepreneur produira un cautionnement définitif de 10% du
montant du marché. Il sera délivré sans date butoir par un organisme financier de la place
agréé par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

ARTICLE 14 – NANTISSEMENT :

En vue du nantissement éventuel du présent contrat, il est précisé que :


- le Directeur du PCRPE est chargé de fournir au titulaire du présent contrat, ainsi
qu’aux bénéficiaires du nantissement ou subrogation, les renseignements ou états
nécessaires, et de porter la mention « Exemplaire unique » sur le contrat.
- L’Architecte Conseil du Gouvernement est chargé de la certification du service fait.

ARTICLE 15 – PENALITES :

En cas de retard dans l’exécution des travaux par rapport aux délais fixés à l’article 6 du
présent contrat, il sera appliqué une pénalité de retard de 1 /2500 du montant du marché par
jour calandaire de retard. L’application des pénalités ne fait en aucun cas obstacle aux
éventuelles mesures prévues à l’article 106 du décret n° 82 690 du 7 septembre 1982 modifié.
ARTICLE 16 – SUPERVISION DES TRAVAUX :

Les travaux sont placés sous la supervision de l’Architecte Conseil du Gouvernement,


Ingénieur en chef, assisté de la Cellule Technique qui fait office d’ingénieur ; le pilotage
étant confié au bureau d’études………………………………………………., Maître d’œuvre.

L’Entrepreneur devra se conformer aux écrites ou verbaux de l’Ingénieur en chef ou son


représentant, sauf à formuler ses réserves dans un délai de trois (03) jours, par écrit, sous
peine de forclusion.

ARTICLE 17 – QUALITE DES TRAVAUX :

Les ouvrages devront être exécutés conformément aux règles de l’art (normes, D.T.U., et
règles de calcul particulières de chaque ouvrage ou partie d’ouvrage).

Dans le cas d’une mise en œuvre découlant de variantes proposées par l’Entrepreneur, celui-ci
est tenu de soumettre tous les plans et détails d’exécution ainsi que les notes de calcul
justificatives à l’approbation d’un bureau de contrôle choisi et rémunéré par l’administration.

Il en est de même pour tous les prototypes et échantillons des matériaux et matériels entrant
dans la constitution des ouvrages décrites dans le CPTP. En outre, pour les produits
manufacturés, l’Entrepreneur sera tenu de produire les justifications d’origine et toutes les
notices techniques et procès verbaux d’essais. toutefois, l’Entrepreneur reste responsable du
maintien en état de fonctionnement de son matériel.

ARTICLE 18 – VISITES DE CHANTIER :

Les visites hebdomadaires entre l’Entrepreneur, le Maître d’œuvre, le Bureau de contrôle et


l’Administration ou son Représentant se tiennent sur le chantier . les visites feront l’objet d’un
procès-verbal. Ces visites n’excluent pas la tenue de réunion sur demande de l’Administration
ou de son Représentant.

L’Entrepreneur est tenu d’assister à ces réunions aux heures et dates qui lui seront
communiquées ou de s’y faire représenté. Dans ce cas, toutes les décisions prises l’engagent
personnellement.

ARTICLE 19 – RECEPTION PROVISOIRE ;

L’Entrepreneur avise l’Administration ou son Représentant 48 heures ouvrables à l’avance de


la date à laquelle les travaux seront achevés. Le Maître d’œuvre sur proposition du
Représentant de l’Administration convoque alors l’Entrepreneur aux opérations de réception
qui doivent avoir lieu dans les meilleurs délais.
Les vérifications portent sur :
- la constatation de l’achèvement ou de l’inexécution partielle des travaux ;
- la constatation éventuelle d’imperfections ou de malfaçons ;

le Maître d’œuvre établit un procès verbal qu’il signe ainsi que le Représentant de
l’Administration et l’Entrepreneur (si celui-ci refuse de signer, ce refus est mentionné dans le
procès –verbal ). Au vu de ce procès-verbal, l’Administration ou son Représentant décide, soit
de prononcer la réception des travaux , soit la réception avec réserves et notifie sa décision à
l’Entrepreneur lui enjoignant d’exécuter ou d’achever les travaux omis ou incomplets et de
remédier aux imperfections et malfaçons constatées dans un délai fixé. Passé ce délai,
l’Administration ou son Représentant est en droit de faire exécuter les travaux mentionnés au
procès-verbal de réception provisoire par une entreprise de son choix aux frais et risques de
l’Entrepreneur titulaire du marché.

La réception des travaux ne sera effective qu’après le dépôt par l’Entrepreneur des plans de
racollement, des carnets de santé et d’identité permanente de l’ouvrage, et leur approbation
par l’Administration ou son Représentant.

ARTICLE 20 – DELAI DE GARANTIE ET RECEPTION DEFINITIVE :

Le délai de garantie est de 12 (douze) mois pour les travaux et commence à partir de la date
de réception provisoire. Pendant ce délai , l’Entrepreneur est mis en demeure par
l’Administration ou son Représentant d’exécuter les travaux qui lui incombent au titre de la
garantie. En cas de refus ou de non exécution dans un délai de trois (03) jours,
l’Administration ou son Représentant est en droit de recourir à l’exécution d’office des
travaux restant à faire et de prélever sur le cautionnement de l’Entrepreneur les sommes
nécessaires au remboursement des dépenses engagées.

La réception définitive est prononcée à la fin du délai de garantie par un procès-verbal notifié
A l’Entreprise. l’Administration établit alors la main levée de cautionnement sous réserve de
l’exécution des travaux qui incombent à l’Entrepreneur au titre de la garantie.

L’Entrepreneur devra contacter une assurance garantie décennale, couvrant l’ensemble des
risques liés aux travaux.

ARTICLE 21 – ASSURANCES :

Durant toute la période du chantier, l’Entrepreneur est tenu de justifier d’une assurance de
responsabilité civile garantissant les tiers contre les éventuels dommages pouvant survenir du
fait du chantier , tant par le personnel employé que par le matériel. La garantie sera étendue
aux dommages à l’ouvrage.

En outre, l’Entrepreneur prendra une assurance de garantie décennale pour couvrir les risques
concernant la stabilité, le cas échéant. A ce titre, l’Entrepreneur devra avoir reçu l’avis
favorable du Bureau de contrôle.

ARTICLE 22 – DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR :

Faute pour l’Entrepreneur d’élire domicile à proximité des travaux conformément à l’article
8 du C.C.A.G., il fera connaître le lieu de ce domicile à l’Administration ou son Représentant.

ARTICLE 23 – INTERRUPTION DES ACTIVITES DE L’ENTREPRENEUR :

En cas d’interruption imprévues des activités de l’Entrepreneur, même partielle, à titre


temporaire ou définitif, l’Entrepreneur devra dans les délais les plus courts, au plus tard dans
les 24 heures ouvrables, en aviser l’administration ou son Représentant et prendre avec elle
les mesures nécessaires pour la poursuite des travaux dans des conditions ne portant pas
préjudice à l’administration.
ARTICLE 24 – DECHEANCE DE L’ENTREPRENEUR :

En cas de faillite de l’Entrepreneur ou s’il fait cessation générale de ses biens au profit de ses
créanciers, ou si un séquestre est nommé pour cause d’insolvabilité, l’administration peut,
sans préjudice de tout autre droit ou recours qu’il peut avoir , résilier le contrat par avis
signifié à l’Entrepreneur.
L’Administration ou son Représentant peut mettre en demeure l’Entrepreneur par écrit
lorsqu’il manque à ses obligations , à savoir :
a) refuse ou néglige de fournir suffisamment de personnels conformément à son schéma
d’organisation, du matériel de qualité requise pour l’exécution prévue des travaux ;
b) néglige de payer ce qu’il doit à ses fournisseurs, à ses employés ou aux P.M.E.
intervenant dans l’exécution du projet ;
c) persiste à ne pas tenir compte des lois , règlements, ou instructions de l’Administration
ou de son Représentant ;
d) enfreint de quelques façon que ce soit , et dans une certaine mesure appréciable, les
dispositions du présent marché ou de recourir à tout autre mesure coercitive prévue
par la réglementation.

ARTICLE 25 – CAS D’URGENCE :

L’administration se réserve le droit d’interrompre l’exécution du marché chaque fois qu’à son
avis une telle interruption est nécessaire et le notifie à l’Entrepreneur par ordre de service.
Pour la reprise des travaux, un ordre de service sera établi et notifié à l’Entrepreneur.

ARTICLE 26 – HYGIENE ET SECURITE :

L’Entrepreneur devra se conformer à la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité en


vigueur au Sénégal. Il prendra en tous temps et à ses propres frais, toutes les précautions
nécessaires pour la protection et la sécurité de toutes les personnes présentes sur le chantier et
appliquera tous les règlements et instructions que l’Administration ou son Représentant
pourra exiger en cette matière.

L’Entrepreneur prendra à ses frais toutes les mesures de sécurité nécessaires pour assurer la
circulation routière.

En cas de non respect de la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité et ce, dans un


délai de trois (03) jours, l’Administration se réserve le droit de prononcer la résiliation du
marché ou de recourir à toute autre mesure coercitive prévue par la réglementation.

ARTICLE 27 – MAIN D’ŒUVRE :

L’Entrepreneur est soumis pour l’emploi de la main d’œuvre aux règles en vigueur au Sénégal
au moment de l’exécution des travaux et en particulier, à la convention collective nationale et
interprofessionnelle.
ARTICLE 28 – TRAVAUX A PROXIMITE DU CHANTIER :

L’Entrepreneur ne pourra en aucun cas opposer de réclamation ou de demandes d’indemnités


pour la gêne ou le retard que l’exécution des travaux simultanés à proximité du chantier
pourrait lui causer.

ARTICLE 29 – INTEMPERIES :

L’Entrepreneur ne pourra en aucun cas opposer de réclamation ou de demandes d’indemnités


pour la gêne ou le retard occasionné par les intempéries, telle que la pluie.

ARTICLE 30 – SAUVEGARDE DES EDIFICES :

L’Entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les édifices et leur
abords. En particulier , il doit veiller à ce qu’il n’y ait pas de dégâts sur les ouvrages et
matériels. En cas de dommages causés par son personnel ou son matériel, l’Entrepreneur aura
à sa charge la répartition des ouvrages endommagés.

ARTICLE 31- CONTESTATIONS ET LITIGES :

Si, au cours des travaux, des difficultés s’élèvent entre l’Administration ou son Représentant
et l’Entrepreneur et qu’aucune solution à l’amiable n’est trouvée, les deux parties s’obligent à
solliciter l’avis d’un arbitre.

En cas de désaccord, le différent est soumis aux tribunaux compétents qui trancheront suivant
les règles en vigueur au Sénégal. En tout état de cause, la procédure judiciaire ne saurait
constituer une entrave pour la poursuite des travaux.

ARTICLE 32 – FORCE MAJEURE :

Aux termes du présent contrat, doivent être entendus comme cas de force majeurs, tous
événements imprévisibles et indépendants de la volonté d’une partie, tels que tremblements de
terre, pluies torrentielles et inondations, grèves, émeutes, insurrections, troubles civiles,
sabotages, actes de guerre ou conditions imputables à la guerre.

L’intention des parties est que le terme de force majeure reçoive l’interprétation la plus
conforme aux principes et usages du droit international.

Lorsqu’une partie est dans l’impossibilité d’exécuter ses obligations contractuelles ou ne peut
les exécuter dans les délais en raison de cas de force majeure, l’inexécution ou le retard ne
sera pas considéré comme une violation du présent marché, à condition toutefois, que le cas
de force majeure invoqué soit la cause de l’empêchement ou du retard.

Il peut être fait appel à un arbitre qui sera choisi d’accord partie pour déterminer le caractère
de l’empêchement invoqué et ses effets sur les obligations contractuelles de la partie
intéressée.

Lorsqu’une partie estime qu’elle se trouve empêchée de remplir l’une quelconque de ses
obligations en raison d’un cas de force majeure, elle doit immédiatement notifier à l’autre
partie cet empêchement et indique les raisons . elle doit prendre également toutes les
dispositions utiles pour assurer dans les plus brefs délais, la reprise normale de l’exécution des
obligations affectées , aussi rapidement que possible suivant la cessation de l’événement
constituant le cas de force majeure.

Si par suite d’un cas de force majeure, l’exécution de l’une des obligations du marché était
retardée , la durée du retard en résultant , augmentée du délai qui pourrait être nécessaire à la
répartition de tout dommage causé par ledit retard serait ajoutée au délai contractuel pour
l’exécution de la dite obligation.

Tout litige sur l’existence de la force majeure serait réglé conformément aux dispositions de
l’article 31 du présent contrat.

ARTICLE 33 – RESILIATION :

Le présent marché peut être résilié dans les conditions prévues aux articles 101 à 105 du
décret 82 690 du 07 septembre 1982 modifié.

ARTICLE 34 – DROITS DE TIMBRE ET ENREGISTREMENT :

Les droits de timbre et d’enregistrement auxquels sont soumis le présent marché sont à la
charge de l’Entrepreneur.

ARTICLE 35 – APPROBATION :

Le présent marché ne sera définitif qu’après son approbation par l’autorité compétente.

ARTICLE 36 – DISPOSITIONS GENERALES :

Pour toute disposition non expressément mentionnée, il sera fait référence au décret n° 82 690
du 7 septembre 1982 modifié et au décret n° 97 632 du 18 juin 1997.

Fait à Dakar, le………………………..

Lu et approuvé lu et approuvé

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