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ARTICLE 2 - DEFINITIONS
Dans l’appel d’offres (tel qu'il est défini ci-après), et sous réserve des exigences du contexte, les
termes et expressions suivants doivent être entendus comme suit :
1- Le maître d'ouvrage : la Régie Autonome de distribution d’eau et d’Electricité de
Marrakech dénommée par la "R.A.D.E.E.MA.".
2- Entrepreneur : titulaire du marché au sens de la définition prévue par l’article 4 du décret
n°2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif au marchés publics.
3- Agent chargé du suivi de l’exécution du marché : toute personne désignée par le maître
d’ouvrage pour assurer le suivi de l’exécution du marché.
4- Sous-traitant : toute personne désignée dans le Marché en qualité de sous-traitant pour
une partie des travaux ou toute personne à qui une partie des travaux a été confiée en
sous-traitance avec l'accord de l'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché.
5- Marché : L’Acte d’Engagement ; le Cahier des Prescriptions Spéciales le Bordereau des
Prix Détail Estimatif, l’Offre Technique, Les plans, notes de calcul, dossier de sondage,
dossier géotechnique, et tout autre document mentionné comme pièce contractuelle dans
le cahier des prescriptions spéciales.
6- Spécifications : les spécifications des travaux compris dans le Marché et toutes
modifications ou additions qui y seront apportées ou qui seront soumises par
l'Entrepreneur et approuvées par la RADEEMA
7- Bordereau des prix détail estimatif : signifie le Bordereau des prix détail estimatif chiffré
et complet faisant partie de la soumission.
8- Soumission : signifie l'offre chiffrée soumise par l'Entrepreneur au Maître de l'Ouvrage en
vue de l'exécution complète des travaux et de la réparation de tous vices y afférents,
conformément aux dispositions du Marché, telles qu'acceptées par la Lettre d'Attribution.
Le terme "soumission" est synonyme de "offre".
9- Lettre d'attribution : signifie l'acceptation formelle de la soumission par la RADEEMA.
10- Annexe à l'acte d'engagement" signifie l'annexe au modèle d'Acte d'Engagement jointe à
l’acte d’engagement de l’offre financière du soumissionnaire accepté.
11- Date de commencement : signifie la date de commencement de l’exécution fixée par
ordre de service.
12- Délai d'exécution : le délai prévu pour l’exécution de toutes les prestations objet du
marché. Il correspond à la période comprise entre la date de commencement de
l’exécution fixée par ordre de service et la date d’expiration du délai prévu
contractuellement.
13- Essais préalables à la réception : signifie les essais spécifiés dans le Marché ou agréés par
l'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché et l'Entrepreneur devant être réalisés par
ce dernier, avant la réception par la RADEEMA des travaux ou de toute section ou partie
de ceux-ci.
14- Retenue : signifie la totalité des sommes retenues par la RADEEMA conformément aux
prescriptions du Marché.
15- Travaux : signifie les ouvrages permanents et les ouvrages provisoires ou les uns ou les
autres selon les cas.
16- Fourniture : signifie toute la fourniture que l'Entrepreneur est tenu de livrer à la
RADEEMA en exécution du Marché.
17- Chantier : signifie les lieux fournis par la RADEEMA sur lesquels les travaux doivent
être exécutés et tous autres lieux pouvant être spécifiquement désignés dans le Marché
comme faisant partie du chantier.
18- Jour : signifie jour du calendrier.
19- Par écrit : signifie toute communication manuscrite, ou imprimée, y compris les fax. La
transmission par fax des écrits de tous les écrits concernant le marché est considéré
valable et ne peut être contestée par le titulaire.
20- CCAGT : Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 (13 mai 2016) approuvant le cahier des
clauses administratives générales applicables aux marchés de travaux.
21- Cahier du chantier : registre mis à la disposition du maître d’ouvrage par l’entrepreneur
où sont consignés, au fur et à mesure, notamment :
- les opérations relatives à l’exécution du marché ;
- les incidents survenus au cours de l’exécution du marché ;
- les ajournements et leurs causes
- les contrôles effectués ;
- la traçabilité de rejet des déchets du chantier
Ce cahier de chantier peut être accompagné de photos, de croquis, des résultats des essais
effectués, des copies, des attachements, des procès-verbaux, des réunions de chantier et tout
document relatif à l’exécution du marché ;
Les informations consignées dans ce registre doivent être datées et signées par l’entrepreneur ou
son représentant et, éventuellement, par l’agent chargé du suivi de l’exécution du marché et par
le maître d’ouvrage le cas échéant.
22- Registre du marché : registre tenu par le maître d’ouvrage où sont répertoriés tous les
documents émis ou reçus par le maître d’ouvrage concernant l’exécution du marché.
ARTICLE 3 - MAITRE D’ŒUVRE : DESIGNATION, MISSIONS, DEVOIR
D’IMPARTIALITE
3-1 DESIGNATION
Les termes Maître d’œuvre ou Agent chargé du suivi de l’exécution du marché désignent le
représentant dûment accrédité par la RADEEMA pour le contrôle et la surveillance des travaux.
Le maître d’œuvre ou L'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché peut être :
- Toute personne faisant partie du personnel de la RADEEMA désigné et mandaté au suivi de
l'exécution des travaux.
- Une personne morale liée à la RADEEMA par une convention ou un marché et agissant pour le
compte de celui-ci en qualité de Maître d'Ouvrage Délégué.
Dans ce dernier cas, toutes les actions menées par l'Agent chargé du suivi de l’exécution du
marché dans le cadre et conformément aux articles du présent marché, doivent impérativement
être arrêtées en étroite concertation avec la RADEEMA.
L'Agent chargé du suivi de l’exécution du marché assurera au nom du Maître de l'Ouvrage les
responsabilités du contrôle et suivi technique, financier et administratif des travaux. Il sera
chargé entre autre à cet effet :
- de la vérification de l'implantation principale sur le terrain des ouvrages.
- du visa des plans d'exécution dressés par l'Entrepreneur.
- du contrôle permanent de l'exécution des travaux proprement dits, en conformité avec les
plans visés comportant, si nécessaire, des modifications éventuelles apportées par la
RADEEMA au projet de base.
- des contrôles géotechniques et autres essais in situ pour vérifier que la qualité des
matériaux et leur mise en oeuvre sont conformes aux spécifications techniques prescrites
dans le Marché.
- de la préparation des métrés contradictoires, de l'établissement des décomptes provisoires
et du décompte définitif.
- de la rédaction et de la notification des ordres de service et de toutes décisions écrites à
l'Entrepreneur, nécessaires à la bonne exécution des travaux et à leur contrôle.
- des visites préalables aux réceptions provisoires et définitives des travaux et du suivi et du
contrôle des programmes d'essais entrant dans le cadre des procédures de réception.
L’Acte d’Engagement ;
Le Cahier des Prescriptions Spéciales
Le bordereau des prix détail estimatif
L’Offre Technique
Les plans, notes de calcul, dossier de sondage, dossier géotechnique, et tout autre
document mentionné comme pièce contractuelle dans le cahier des prescriptions
spéciales.
Les textes généraux sont à respecter étant entendu qu’ils prévalent les uns sur les autres, dans
l’ordre suivant :
Le délai d’exécution pour l’ensemble des travaux, y compris, le cas échéant, le repliement des
installations de chantier et la remise en état des terrains et des lieux est de : Douze (12) mois.
Ce délai prendra effet à compter du jour fixé dans l’ordre de service prescrivant à l’Entrepreneur
de commencer les travaux.
Si ces documents sont rédigés en plusieurs langues, la langue selon laquelle le Marché doit être
interprété, est également la langue française "langue faisant foi".
1. L’ordre de service est un document émis par le maître d’ouvrage qui a pour objet de
notifier à l’entrepreneur des décisions ou des informations concernant le marché.
2. Les ordres de service sont écrits et signés par le maître d’ouvrage. Ils sont datés,
numérotés et enregistrés dans le registre du marché.
3. Les ordres de service sont établis en deux exemplaires et notifiés par courrier porté contre
récépissé ou par lettre recommandée avec accusé de réception à l’entrepreneur. Celui-ci
renvoie dans les trois (3) jours suivants, au maître d’ouvrage l’un des deux exemplaires
après l’avoir signé et y avoir porté la date à laquelle il l’a reçu ; à défaut, l’ordre de
service est réputé être reçu à la date de sa notification.
4. L’entrepreneur doit se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont
notifiés.
5. Lorsque l’entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service dépassent les
obligations découlant de son marché ou soulève de sa part des réserves, il doit retourner
au maître d’ouvrage un exemplaire de l’ordre de service signé sur lequel il indique la date
et la mention manuscrite « signé avec réserve ». il doit, ensuite, expliciter ses réserves ou
ses observations par écrit au maître d’ouvrage, sous peine de forclusion, dans un délai de
dix (10) jours à compter de la date de notification de cet ordre de service.
ARTICLE 12 – AVENANTS
L’avenant est un contrat écrit additif à un marché constatant un accord de volonté des parties et
ayant pour objet de modifier ou de compléter une ou plusieurs stipulations du marché, sans
toutefois en modifier l’objet ni son lieu d’exécution. A ce titre les dispositions de l’article 12 du
CCAGT sont applicables.
ARTICLE 13 - SOUS-TRAITANCE
Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents prévues à l'article
24du règlement des marchés de la RADEEMA.
La RADEEMA peut exercer un droit de récusation par lettre motivée, dans un délai de quinze
(15) jours à compter de la date de l'accusé de réception, notamment lorsque les sous-traitants ne
remplissent pas les conditions prévues à l'article 24 précité.
En aucun cas, la sous-traitance ne peut dépasser cinquante pour cent (50 %) du montant du
marché ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché, ni porter sur les parties du
marché qui sont la spécialité du titulaire et qui lui sont confiées en raison de ses moyens et de son
expérience professionnelle.
ARTICLE 14 –NANTISSEMENT
- Les soumissions restent valides pendant 75 jours à compter de la date d'ouverture des
plis. Une offre valide pour une période plus courte sera écartée par la RADEEMA comme
non conforme aux conditions du marché.
- Dans des cas exceptionnels, avant l'expiration du délai initial de validité des soumissions,
la RADEEMA peut demander 10 jours avant l’expiration du délai aux soumissionnaires
de proroger la durée de validité de leur soumission pour une période donnée. Sa demande
et les réponses à sa demande, doivent être faites par écrit. Le soumissionnaire doit
répondre dans les 10 jours qui suivent la réception de la lettre de la RADEEMA., il peut
refuser de proroger la validité de sa soumission sans perdre sa garantie de soumission. Le
soumissionnaire qui accepte de proroger la durée de validité de sa soumission n'est pas
tenu de modifier sa soumission ni autorisé à le faire, mais il doit proroger la durée de
validité de sa garantie de soumission en conséquence.
Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du
marché arrondi au dirham supérieur. Soit ………….DH .Il doit être constituée dans les vingt (20)
jours qui suivent la notification de l’approbation du Marché ; il reste affecté à la garantie des
engagements contractuels de l’entrepreneur jusqu’à la réception définitive des travaux.
Le cautionnement définitif doit être choisi parmi les établissements agrées à cet effet
conformément à la législation en vigueur.
Dans le cas où l’agrément donné auxdits établissements habilités à se porter caution viendrait à
être retiré, l’entrepreneur, sans pouvoir prétendre de ce chef à aucune indemnité, est tenu, dans
les vingt (20) jours qui suivent la notification qui lui faite du retrait de l’agrément et de la mise en
demeure qui l’accompagne, soit de réaliser le cautionnement définitif, soit de constituer une autre
caution choisie parmi les autres établissements agrées.
Faute par lui de ce faire, il est fait d’office, sur les décomptes des sommes dues à l’entrepreneur,
une retenue égale au montant du cautionnement définitif, sans préjudice des droits à exercer
contre lui en cas d’insuffisance.
La RADEEMA applique sur chaque décompte provisoire une retenue d’un dixième (1/10) pour
garantie. Cette retenue cesse de croître lorsqu’elle atteint 7% du montant initial du marché
augmenté le cas échéant, du montant des avenants.
Si la retenue de garantie est remplacée par une caution personnelle et solidaire, celle-ci peut être
constituée soit par tranches successives d’un montant égal à la valeur de la retenue de garantie de
chaque décompte provisoire, soit en totalité.
a. Si l’entrepreneur n’a pas rempli ses obligations, prévues dans le présent marché vis-à-vis de la
RADEEMA ;
b. Dans les conditions prévues dans l’article 79 du CCAGT.
1- L’entrepreneur est tenu d’élire domicile au Maroc qu’il doit indiquer dans l’acte
d’engagement ou le faire connaître au maître d’ouvrage dans le délai de quinze (15) jours
à partir de la notification, qui lui faite, de l’approbation de son marché.
Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation, toutes les notifications qui se rapportent au
marché sont valables lorsqu’elles ont été faites au siège de l’entreprise dont l’adresse est indiquée
dans le cahier des prescriptions spéciales.
2- En cas de changement de domicile, l’entrepreneur est tenu d’en aviser le maître
d’ouvrage, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans les quinze (15) jours
suivant la date d’intervention de ce changement.
Le domicile de la RADEEMA est au Siège Social de sa Direction Générale Boulevard Mohamed
VI.
ARTICLE 22 - PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR
L'Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du Marché, faire son affaire du recrutement de
tout le personnel et de toute la main-d’œuvre, d'origine locale ou non, ainsi que de leur
rémunération, hébergement, ravitaillement et transport.
Il doit en outre fournir sur le chantier, en vue de l'exécution complète des travaux et de la
réparation des vices y afférents :
- Uniquement des assistants techniques compétents et expérimentés dans leurs spécialités
respectives, ainsi que des contremaîtres et des chefs d'équipes capables d'assurer la bonne
surveillance des travaux, et
- La main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée nécessaire à
l'accomplissement des obligations de l'Entrepreneur dans le cadre du Marché de manière
correcte et dans les délais impartis.
La RADEEMA a toute latitude de s'opposer à la présence sur le chantier et d'exiger que
l'Entrepreneur retire immédiatement des travaux toute personne employée par l'Entrepreneur, s'il
estime que cette personne fait preuve d'une mauvaise conduite, ou est incompétente ou
négligente dans l'exercice de ses fonctions, ou s'il en juge la présence sur le chantier indésirable
pour d'autres raisons pouvant nuire à la bonne marche du chantier. Cette personne ne doit pas
être à nouveau employée dans les travaux sans l'autorisation de la RADEEMA. Toute personne
ainsi exclue des travaux doit être remplacée dans les plus brefs délais.
Si la RADEEMA lui en fait la demande, l'Entrepreneur doit remettre à celui-ci un état détaillé,
dans la forme et selon la périodicité fixées par la RADEEMA, indiquant le personnel et les
effectifs des diverses catégories de main-d'oeuvre employé par l'Entrepreneur sur le chantier
ainsi que toute information concernant l'équipement de l'Entrepreneur que la RADEEMA est
susceptible de lui demander.
Le matériel affecté au chantier doit être à tout moment suffisant et en bon état de fonctionnement.
Le matériel de l’Entrepreneur affecté à l’exécution des travaux ne peut être retiré du chantier sans
l’accord préalable de la RADEEMA.
Avant tout commencement des travaux , l’entrepreneur doit adresser au maître d’ouvrage ,une ou
plusieurs attestations d’assurances délivrées par un ou plusieurs établissements agrées à cet effet
justifiant la souscription d’une ou plusieurs polices d’assurances pour couvrir les risques inhérents à
l’exécution du marché et précisant leurs dates de validité, à savoir ceux se rapportant :
1. aux véhicules automobiles utilisés sur le chantier qui doivent être assurés conformément
à la législation et à la réglementation en vigueur ;
2. aux accidents du travail pouvant survenir au personnel de l'entrepreneur qui
doivent être couverts par une assurance conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur ; L'entrepreneur est tenu d'informer par écrit la
RADEEMA de tout accident survenu sur son chantier et le consigner sur le cahier
de chantier
3. à la responsabilité civile incombant :
o à l'entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par les ouvrages objet
du marché, jusqu'à la réception définitive notamment, par les matériaux, le
matériel, les installations, le personnel de l'entrepreneur, quand il est démontré
que ces dommages résultent d’un fait de l’entrepreneur, de ses agents ou d’un
défaut de ses installations ou de ses matériels ;
o à l'entrepreneur, en raison des dommages causés sur le chantier et ses dépendances
aux agents de la RADEEMA ou de ses représentants ainsi qu'aux tiers autorisés
par la RADEEMA à accéder aux chantiers, jusqu'à la réception provisoire des
travaux ;
o à la RADEEMA, en raison des dommages causés au tiers sur le chantier et ses
dépendances notamment par ses ouvrages, ses matériels, ses marchandises, ses
installations, ses agents, etc. Le contrat d'assurance correspondant à cette
responsabilité doit contenir une clause de renonciation de recours contre la
RADEEMA.
o à la RADEEMA, en raison des dommages causés au personnel de l'entrepreneur et
provenant, soit du fait de ses agents, soit du matériel ou des tiers dont il serait
responsable, et qui entraîneraient un recours de la victime ou de l'assurance
"Accident du travail" ;
4. Aux dommages à l'ouvrage, à ce titre doivent être garantis par l'entrepreneur,
pendant la durée des travaux et jusqu'à la réception provisoire, les ouvrages
provisoires objet du marché, les ouvrages et installations fixes ou mobiles du
chantier, les matériels, matériaux et approvisionnements divers contre les risques
d'incendie, vol, détérioration pour quelque cause que ce soit, sauf cataclysmes
naturels.
Toute attestation d’assurance non originale ou non certifiée conforme, ne sera pas acceptée.
Toute attestation d’assurance qui contienne des réserves ne sera pas acceptée.
Si le Cahier des Prescriptions Spéciales Techniques (CPS-T) le prévoit, l’Entrepreneur est tenu
de présenter, à ses frais et au plus tard à la réception définitive du marché, la police d'assurance
couvrant les risques liés à la responsabilité décennale de l’entrepreneur telle que celle-ci est
définie à l’article 769 du dahir du 9 Ramadan 1331 (12 août 1913) formant code des obligations
et contrats.
A cet effet et avant le commencement des travaux, l’entrepreneur est tenu de présenter à la
RADEEMA l’engagement auprès d’une compagnie d’assurance et de réassurance, de lui délivrer
la dite assurance.
Aucun règlement ne sera effectué tant que l'entrepreneur n'aura pas adressé à la RADEEMA les
copies certifiées conformes des polices d’assurances contractées pour la couverture des risques
énumérés ci-dessus.
Document n° 2 – Cahier des prescriptions spéciales administratives Page 11
AO n° 16/21/ELEC: Travaux de construction et équipement des postes HTA/BT
ARTICLE 31 - TRANSPORTS
L'entrepreneur doit se conformer à la législation et à la réglementation en vigueur en matière de
transport de matériaux et matériel nécessaires à l’exécution des travaux objet du marché.
Tous les transports de matériaux et matériel sont à effectuer par l’Entrepreneur avec les moyens
dont il dispose.
Les lieux des travaux sont mis à la disposition de l'entrepreneur avant tout commencement des
travaux. L'entrepreneur se procure à ses frais et risques les terrains dont il peut avoir besoin pour
l'installation de ses chantiers dans la mesure où les lieux de travaux que le maître d'ouvrage a mis
à sa disposition ne sont pas suffisants
Lorsque les travaux sont réalisés au droit ou au voisinage d’ouvrages souterrains ou enterrés tels
que canalisations et câbles dépendant de la RADEEMA ou de tout autre organisme, il appartient
à l’Entrepreneur de recueillir toutes les informations sur la nature et la position de ces ouvrages
et de les fournir à la RADEEMA avant tout commencement des travaux.
L'Entrepreneur doit, dans un délai de quinze (15) jours, sauf dispositions contraires du CPS-T,
suivant la date de notification de l’approbation du Marché, soumettre à la RADEEMA, pour
approbation, le dossier d’exécution.
La RADEEMA dispose d’un délai de quinze (15) jours pour donner son agrément ou formuler
ses remarques.
Aucun travail ne pourra être commencé sans l’approbation par la RADEEMA de tous les
documents techniques y afférents.
L'Entrepreneur doit également, chaque fois que la RADEEMA lui en fait la demande, lui donner
par écrit, à titre d'information, une description générale des dispositions et méthodes qu'il
propose d'adopter pour la réalisation des travaux.
l'exécution des travaux doivent être d'origine marocaine sauf indisponibilité. Dans ce dernier cas,
l'entrepreneur est réputé avoir pris toutes dispositions pour obtenir, le cas échéant, les
autorisations d'importation nécessaires.
6- L'entrepreneur doit, à toute réquisition, justifier de la provenance des matériaux et produits par
la production des factures, bons de livraison, certificats d'origine, etc.
L’Entrepreneur doit remédier à tous les vices de construction constatés par la RADEEMA sur
les ouvrages. Ces mesures peuvent comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale
de l’ouvrage présumé vicieux.
La RADEEMA peut également exécuter ces mesures elle-même ou les faire exécuter par un tiers,
mais ces mesures ne doivent être exécutées qu’après avoir convoqué l’entrepreneur. Toutefois, si
ce dernier ne diffère pas à la convocation qui lui a été adressée les dites mesures peuvent être
exécutées même en son absence.
Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au rétablissement de
l’intégralité de l’ouvrage ou à sa mise en conformité avec les règles de l’art et les stipulations du
marché, ainsi que les dépenses résultant des opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice
L’ajournement de l’exécution des travaux est une suspension totale ou partielle de l’exécution
des travaux décidée par le maître d’ouvrage pour une période déterminée.
L’ajournement de l’exécution des travaux est prescrit par ordres de service motivés d’arrêt et de
reprise de l’exécution. L’ordre prescrivant l’ajournement doit fixer la date d’arrêt et, le cas
échéant, la durée de l’ajournement. Toutefois, la reprise de l’exécution doit être prescrite par
ordre de service fixant la date exacte pour la reprise. Ces ordre de service sont consignés au
registre du marché et au cahier du chantier.
La RADEEMA peut à tout moment prescrire, par ordre de service motivé, l’ajournement de
l’exécution du marché ou de l’une de ses phases d’exécution.
Les autres dispositions de l’article 48 du CCAGT sont applicables.
1- la cessation est un arrêt définitif de l’exécution des travaux, elle est décidée par ordre de
service du maître d’ouvrage soit avant soit après le commencement de l’exécution des
travaux.
2 - Lorsque le marché est confié à plusieurs personnes physiques et que l’une ou plusieurs
d’entre elles viennent à décéder, il est dressé un état contradictoire de l’avancement des travaux
et l’autorité compétente décide s’il y a lieu de résilier sans indemnité ou de continuer le marché
suivant l’engagement des survivants et éventuellement des héritiers ou des ayants droits.
3 - Dans les cas prévus aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus, la ou les personnes qui s’offrent à
continuer l’exécution du marché en informent la RADEEMA, par lettre recommandée avec
accusé de réception, dans les quinze (15) jours qui suivent le jour du décès.
La continuation du marché qui doit être précédée par la conclusion d’un avenant est soumise
notamment à l’obligation de la constitution du cautionnement ou de l’engagement de la caution
personnelle et solidaire prévus au présent CPSA.
4 - La résiliation, si elle est prononcée comme prévu par les paragraphes 1 et 2 ci-dessus, prend
effet à la date du décès de l’entrepreneur.
qui peuvent être faites par ledit syndic pour la continuation du marché sans qu’il soit nécessaire
de conclure un avenant.
2 - En cas de redressement judiciaire, le marché est également résilié de plein droit sans
indemnité si l'entrepreneur n'est pas autorisé par l’autorité judiciaire compétente à continuer
l'exploitation de son entreprise.
3 - En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l'urgence apparaît, en
attendant une décision définitive du tribunal, sont prises d'office par la RADEEMA et mises à la
charge de l'entrepreneur.
L’Entrepreneur, du fait de sa soumission, est réputé avoir parfaite connaissance de toutes les
conditions et difficultés que comporte l’exécution des travaux et fournitures objet du Marché et il
n’aura droit à aucune plus-value sur les prix du bordereau quelles que soient les difficultés
spéciales rencontrées pendant l’exécution, par exemple : présence d’autres chantiers, arrêt
momentané des travaux, maintien de la circulation.
6) Tous frais résultant du maintien de la circulation sur les voies se raccordant ou traversant
les chantiers, ainsi que les frais résultant de l’occupation temporaire de la chaussée et le
maintien de l’accès normal aux propriétés riveraines.
7) Tous frais résultant de la signalisation diurne et nocturne des chantiers.
8) Tous frais d’épuisement, blindage s’il y a lieu.
9) les frais de timbre et d’enregistrement des différentes pièces du marché.
10) Tous frais de surveillance nécessité par des raisons de sécurité des biens et des personnes.
11) Tous frais d’essais de contrôle de la conformité de la fourniture aux spécifications
techniques et de la bonne exécution des travaux.
1- L’entrepreneur est tenu de réaliser toutes les prestations prévues par le marché. Il est tenu,
en outre, d’aviser le maître d’ouvrage, vingt (20) jours au moins à l’avance, de la date
probable à laquelle la masse des travaux atteindra la masse initiale.
2- Lorsque la masse des travaux atteint la masse initiale, l’entrepreneur doit arrêter les
travaux s’il n’a pas reçu un ordre de service lui notifiant la décision du maître d’ouvrage
de les poursuivre.
La décision de poursuivre les travaux doit préciser le montant limite jusqu’où les travaux
pourront être poursuivis. Cette décision doit intervenir dans un délai de vingt (20) jours à
compter de la date de réception de la lettre de l’entrepreneur prévue au paragraphe 1 du présent
article, une copie de la dite décision est notifiée à l’entrepreneur par ordre de service et doit etre
inscrite au registre du marché.
Lorsque le maître d’ouvrage n’est pas en mesure de notifier la dite décision dans le délai précité,
il doit soit prescrire à l’entrepreneur un ordre d’arrêt de l’exécution des travaux dès que la masse
initiale des travaux a été atteinte, soit procéder à la réception des travaux réalisés.
Les augmentations cumulées dans la masse des travaux ne doivent en aucun cas dépasser dix
pour cent (10%) de la masse initiale du marché.
Un délai supplémentaire peut être prévu, par avenant, pour tenir compte des travaux
correspondant à l’augmentation dans la masse des travaux prévue par la décision du maître
d’ouvrage.
1- Si la diminution dans la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq pour cent (25%) de
la masse initiale, l’entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du préjudice,
dûment constaté, qu’il a subi du fait de cette diminution au-delà de la diminution limite
de vingt-cinq pour cent (25%).
2- Si le fait générateur ayant entrainé une diminution dans la masse initiale des travaux de
plus de vingt-cinq pour cent (25%) est connu avant le commencement des travaux, le
marché peut être résilié à la demande de l’entrepreneur. Dans le cas où l’entrepreneur ne
demande pas la résiliation du marché, il doit, s’il en est requis par le maître d’ouvrage,
signer un avenant fixant le nouveau montant du marché et modifiant éventuellement le
délai d’exécution.
2- Ces ouvrages ou travaux supplémentaires sont constatés par avenant qui fixe leur nature,
leurs prix et, le cas échéant, le délai de leur exécution.
3- Les prix des ouvrages ou travaux supplémentaires peuvent être soit des prix unitaires soit
des prix globaux soit des prix mixtes, ils sont fixés :
1- Soit sur la base des prix du marché initial, dans ce cas, les valeurs de référence des index
à prendre en considération pour la révision des prix de ces ouvrages ou travaux
supplémentaires sont les valeurs de référence du mois de :
2- Soit sur la base des prix négociés avec l’entrepreneur par référence aux prix courants au
moment de la conclusion de l’avenant lorsqu’il s’agit de prix non prévus dans le marché.
Les valeurs des références des index à prendre en considération pour la révision des prix de ces
ouvrages ou travaux supplémentaires sont celles du mois de la date de signature de l’avenant par
l’entrepreneur.
Soit sur la base de prix comprenant à la fois, des prix du marché initial et des prix nouveaux
négociés. Dans ce cas, la révision des prix correspondante se fait proportionnellement en fonction
de la nature des prix tel que stipulé aux alinéas a) et b) de ce paragraphe.
A défaut d’accord entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur sur la fixation des prix prévus à
l’alinéa b) du paragraphe 3 du présent article, il est fait application des prescriptions de l’article
81 du CCAG-T (Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 – 13 mai 2016). Toutefois, les
prestations concernées sont réglées provisoirement sur la base des prix fixés par le maître
d’ouvrage.
ARTICLE 57 - ATTACHEMENTS
ARTICLE 59 - AVANCES
Aucune avance ne sera consentie à l’Entrepreneur.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le maître d’ouvrage
qui, sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduit d’office le montant de ces
pénalités de toutes les sommes dont l’entrepreneur est redevable. L’application de ces pénalités
ne libère en rien l’entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il a
souscrites au titre du marché.
Dans le cas de résiliation suite à la défaillance de l’entrepreneur, les pénalités sont appliquées
jusqu’au jour de la signature de la décision de résiliation par l’autorité compétente. Dans le cas
de résiliation de plein droit, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour de la date d’effet de la
résiliation.
3- Pénalité pour retard ou défaut dans la réalisation des travaux de réfection des
chaussées et trottoirs
L’Entrepreneur est tenu de rétablir les chaussées et trottoirs endommagés par les travaux dans un
délai de 10 j après l’achèvement des travaux de mise en remblai de ces tranchées
Passé ce délai, et sans préjudice préalable, une pénalité de 5000DH par jour calendaire sera
appliquée à l’entrepreneur après constatation du représentant de la RADEEMA et sur simple
lettre d’information adressé par la Régie à l’entrepreneur.
4- Pénalité prévues au CPST
L’ensemble des montants de ces pénalités est plafonné à deux pour cent (2%) du montant initial
du marché éventuellement complété par les montants correspondants aux travaux
supplémentaires et à l’augmentation dans la masse des travaux.
Elles sont prélevées dans les mêmes conditions que celles prévues pour les pénalités pour retard
dans l’exécution des travaux.
Le décompte définitif est établi par l’agent chargé du suivi de l’exécution du marché et signé par
le maître d’ouvrage, il doit comporter la signature de l’ingénieur spécialisé lorsque le recours à ce
dernier est requis.
L’entrepreneur est invité par le maître d’ouvrage, par un ordre de service, à venir dans ses
bureaux pour prendre connaissance du décompte définitif et à signer celui-ci pour acceptation.
Cet ordre de service lui est notifié dans un délai maximum d’un (1) mois à partir de la date de la
réception provisoire.
Si l’entrepreneur signe lesdits décomptes en faisant des réserves, il doit par écrit, adresser au
maître d’ouvrage un mémoire de réclamation exposant en détail les motifs de ses réserves et
précisant le montant correspondant et ce dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de
la signature du décompte définitif avec réserves. Il est alors fait application de l’article 81 du
CCAGT.
Passé ce délai, le décompte est censé être accepté par l’entrepreneur et un procès verbal est établi
par le maître d’ouvrage à cet effet.
Si le bienfondé des réserves de l’entrepreneur est avéré par le maître d’ouvrage ou par l’autorité
compétente tel que par l’article 81 du CCAGT, un décompte définitif rectificatif est établi sur la
base des montants acceptés.
Une copie dudit décompte est communiqué à l’entrepreneur dans un délai n’excédent pas dix
(10) jours à partir de la date de sa signature par le maître d’ouvrage.
2- Garanties particulières
2- L’entrepreneur demande, par écrit, vint (20) jours au plus tard avant l’expiration du délai
de garantie, au maître d’ouvrage de procéder à la réception définitive des travaux
- a rempli à la date de la réception définitive toutes ses obligations vis-à vis du maître
d’ouvrage ;
4- La réception définitive des travaux donne lieu à l’élaboration d’un procès-verbal signé par
la ou les personnes désignées par le maître d’ouvrage, par l’entrepreneur et le cas échéant
par le maître d’œuvre. Une copie dudit procès-verbal est remise à l’entrepreneur.
Si l’entrepreneur n’a pas rempli à la date de la réception définitive des travaux les obligations
prévues par le présent article, il est fait application des mesures prévues par l’article 79 du
CCAGT.
ARTICLE 68 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR APRES LA
RECEPTION DEFINITIVE
Après la réception définitive des travaux, l’entrepreneur est dégagé de ses obligations
contractuelles vis-à-vis du maître d’ouvrage, à l’exception des garanties particulières du présent
cahier.