Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
Elles comprennent l'ensemble des appareils d'éclairage public et de mise en valeur avec tous leurs
accessoires et notamment :
- les lignes spéciales et les supports d'éclairage indépendants du réseau de distribution publique,
- les canalisations de raccordement des foyers, soit aux lignes spéciales susvisées, soit aux
branchements issus du réseau de distribution publique,
Les installations à entretenir ne comprennent pas les circuits d'alimentation de l'éclairage public,
communs avec le réseau de distribution (situés sur les mêmes supports ou inclus dans les mêmes
câbles) et les branchements qui en sont issus.
2.CHAMP D’APPLICATION
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) définit les spécifications des
matériaux, des produits et composants de construction, ainsi que les conditions d'exécution pour la
réalisation des travaux réseaux Eclairage Public sur la ville de Beaurepaire.
- Travaux spéciaux de rénovation. Les opérations de rénovation concernent les luminaires alimentés
par les armoires AC, AD, AE, AG, AI, AJ, AQ, AU, AW, BA, BB, BD, BE, BF, BH, BI, BJBK, BL, BN et BW.
L’entrepreneur se soumettra aux procédures, notamment les échanges d’information, établies entre
le maître d’œuvre et ses interlocuteurs concernés (collectivités, structures intercommunales, ENEDIS
et GRDF, concessionnaires des eaux, opérateurs de réseaux de télécommunications, etc.).
Pour l'ensemble des travaux faisant l'objet du marché seront réglés par application des prix unitaires
dont le libellé est donné dans le bordereau de prix.
L'entrepreneur ne pourra, en aucun cas, arguer d'une erreur ou omission des pièces pour se soustraire
à tout ou partie de la mission qui lui est confiée. Avant la remise des offres, l'entrepreneur sera réputé
avoir :
Reconnu le site et exactement apprécié les difficultés liées à l'approvisionnement des
matériaux et à l'exécution des travaux.
Pris pleine connaissance des plans d'état des lieux et des réseaux existants (souterrains ou
aériens), des plans projet, et des documents utiles à la réalisation des travaux.
Contrôlé toutes les indications du dossier de consultation et s'être procuré tous les
renseignements complémentaires éventuels auprès des services compétents.
Vérifié les quantités figurant dans le présent document.
Au moment de la remise de son offre, l'entrepreneur devra signaler toute erreur ou omission dans les
plans ou pièces écrites du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) et soumettre ses contestations
sur le présent marché au Maître d'Œuvre.
Après cette date, l'entrepreneur sera considéré comme acceptant l'ensemble des pièces du présent
marché. Il devra livrer, dans le cadre du marché signé, les prestations parfaitement exécutées, c'est à
dire aptes à fonctionner, à la fois sur un plan esthétique et sur un plan technique.
Le C.C.T.P. complète, pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels, d'une part la liste
des normes AFNOR homologuées, et d'autre part le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.)
en vigueur, applicables aux marchés publics de travaux de génie civil, dont les dispositions devront être
suivies. En cas de contradiction entre la norme et le CCTG, ce sont les dispositions et spécifications de
la norme qui seront prises en considération. De plus, les essais en local et/ou en place seront conduits
conformément aux modes opératoires de l'AFNOR et du LCPC.
Les matériaux, produits et composants de construction doivent obligatoirement, être conformes aux
stipulations du marché et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées ; les normes applicables
étant celles en vigueur le premier jour du mois qui précède celui de la signature de l'acte d'engagement
par l'Entrepreneur. Les textes réglementaires et normes applicables au présent marché sont, pour les
moins, les suivants :
4.2. Pour l’exécution des travaux, l’entrepreneur est soumis au respect des normes et textes ci-après
qui sont en vigueur à la date de remise des offres :
CCTG Eclairage public et CCTG applicable aux travaux d’électrification constitué par la norme
NFC11-201, ses annexes, additifs et guides d’utilisation d’octobre 1996,
Décret n °95-1081 du 3 octobre 1995 relatif à la sécurité des personnes, des animaux et des
biens lors de l’emploi des matériels électriques destinés à être employés dans certaines limites
de tension (transposition de la directive européenne 72/23/CEE du 19 février 1973, dite «
directive basse tension »), modifiée par la directive 93/68/CEE du 22 juillet 1993).
Le Code du travail
Arrêté interministériel du 2 avril 1991 fixant les conditions techniques auxquelles doivent
satisfaire les distributions d’énergie électrique et arrêtés modificatifs, ainsi que les nouvelles
conditions techniques fixées par arrêté du 17 mai 2001 entrées en vigueur le 13 décembre
2002,
NF et UTE C 18-510 / C 18-520 / C 18-530 / C 18-533 et leurs additifs,
NF C 17-200/202/205/210 : installations d’éclairage public – règles, et leurs additifs
NF C 15-100 et NF C 13-200 sur les installations à basse et haute tension ;
NF EN 60598 et NFC 71-110 et 71-220 sur les luminaires.
NF EN 40 : stabilité mécanique des mâts d’éclairage public,
Arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des
nuisances lumineuses
NBL – CCTP accord cadre EP 2023 à 2026 Page 5 sur 22
NF C 11-201 : réseaux de distribution publique d’énergie électrique,
Décret n°2011-1697 du 1er décembre 2011 relatif à l’Article 2.II,
NF C 12-201 : protection contre les risques incendie dans l’établissement recevant du public,
NF C 14-100 : installations de branchement basse tension,
NF C 15-100 : installations électriques basse tension – règles,
NF C 20-030 : matériel électrique à basse tension – protection contre les chocs électriques,
NF C 32-111 : câbles rigides isolés au polyéthylène réticulé,
Le CCTG applicable aux travaux d’infrastructures de télécommunications tel que définis par le
décret n°93-1164 du 11/10/1993 modifié par le décret n°96-420 du 10/05/1996,
Le guide pratique des appuis communs établi par la FNCCR, ENEDIS, Orange, l’ANROC et la
FNSICAE,
Cahier des clauses techniques relatif aux ouvrages de génie civil de télécommunications,
La loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à limite à l’élimination des déchets et la récupération
des matériaux,
L’instruction interministérielle et les manuels du chef de chantier sur la signalisation routière
temporaire,
NF P 98-331 et ses additifs, relatifs à l’ouverture, au remblayage et à la réfection des tranchées,
Le règlement de voirie et la charte qualité du Département de l’Isère,
Le règlement de voirie en vigueur sur Beaurepaire
Le Code de l'Environnement : Livre V - Titre V - Chapitre IV : Sécurité des réseaux souterrains,
aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution.
Le Code de l'environnement : Livre V - Titre V - Chapitre IV - Partie réglementaire.
Le décret n°2012-970 du 20 août 2012 relatif aux travaux effectués à proximité des réseaux de
transport et de distribution.
L’arrêté du 15 février 2012 en application du Code de l’environnement relatif à l’exécution des
travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport
et de distribution.
L’arrêté du 30 juin 2012 portant approbation des prescriptions techniques (Guide Technique)
prévues à l’article R.554-29 du Code de l’Environnement.
Les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR).
Les cahiers des charges DTU (Documents Techniques Unifiés) et les prescriptions provisoires
ayant valeur de cahier des charges.
Les cahiers des prescriptions techniques et fonctionnelles minimales unifiées.
Les règles de calcul DTU.
Le Cahier de Clauses Techniques Générales applicables aux Marchés Publics de travaux (CCTG).
Loi d’Orientation relative aux personnes handicapées et ses textes d’application.
Cette liste n’est pas exhaustive. D'autre part, tous les matériaux doivent être conformes aux Normes
Françaises et Européennes les concernant.
L’entrepreneur prendra soin de respecter toutes les règles techniques en vigueur le jour du mois
d’établissement des prix.
Seuls les personnels de l’entreprise dûment habilités ont droit d’accès dans les propriétés privées pour
recherche de tracés ou exécution des travaux.
Les travaux seront exécutés sous la surveillance du maître d’œuvre qui devra avoir libre accès sur tous
les chantiers, ateliers, magasins de l’entreprise et pourra se livrer à des investigations essais et
expériences nécessaires au contrôle des travaux, ceci aux frais de l’entrepreneur.
5. REGLEMENTATION DT-DICT
Les travaux ne peuvent être entrepris avant l’obtention de tous les récépissés relatifs à des ouvrages
en service sensibles pour la sécurité.
Un exemplaire des récépissés des DICT seront conservés en permanence sur le chantier
5.1. Travaux débutants plus de 3 mois après la réponse à la déclaration de projet de travaux
L’entrepreneur est informé que le maître d’ouvrage ou son représentant le maitre d’œuvre a réalisé
conformément à la réglementation en vigueur la DT en phase projet. Les récépissés de cette DT, les
éventuelles prescriptions spécifiques demandées par les exploitants de réseaux et retenues par le
maître d’ouvrage, ainsi que les résultats des éventuelles investigations complémentaires réalisées
préalablement à la consultation des entreprises ont été annexés au Dossier de Consultation. Le projet
tient compte de ces éléments.
Pour sa part, l’entrepreneur est réputé les avoir intégrés dans son offre et avoir prévu des prestations
qui prennent en compte les contraintes éventuelles de proximité des réseaux existants sur le projet
avec les incertitudes de localisation indiquées.
Après analyse des écarts, le maître d’ouvrage ou son représentant / le maitre d’œuvre informera
l’entrepreneur avant le démarrage des travaux des conditions nouvelles de réalisation et notamment
des éventuelles adaptations du projet assurant sa compatibilité avec la configuration la plus récente
des réseaux tiers existants. Le responsable de projet prendra en compte ces éléments pour les
opérations de marquage-piquetage.
L’entrepreneur portera, à la connaissance des personnes qui travaillent sous sa direction, les
dispositifs ayant un impact sur la sécurité des réseaux (ex : vannes des réseaux GRDF) qui lui
ont été précisés par l'exploitant.
Il veille à ce que ces dispositifs, lorsqu'ils sont situés dans l'emprise des travaux, restent
accessibles pendant la durée du chantier et à ce qu'ils ne soient pas dégradés ou rendus
inopérants du fait de la réalisation des travaux. L’entrepreneur s'en assure après chaque phase
importante du chantier réalisée dans l'environnement immédiat des dispositifs ayant un
impact sur la sécurité.
Il est tenu d'aviser l'exploitant de l'ouvrage dans les plus brefs délais en cas de dégradation,
même superficielle, d'un ouvrage en service, de déplacement accidentel de plus de 10 cm d'un
ouvrage souterrain en service flexible, ou de toute autre anomalie. Cette obligation peut être
De manière générale, lors d’un endommagement d’un réseau sensible, la règle des 4A doit être
appliquée:
- Accueillir les secours à leur arrivée et rester à leur disposition autant que nécessaire.
Il est demandé à l’entrepreneur de réaliser des opérations de localisation des réseaux, en amont ou
pendant les travaux.
Certaines prestations nécessaires à la localisation des réseaux seront à renouveler pour la réalisation
des travaux proprement dits (démarches préalables – DICT, autorisations administratives, dispositions
en matière de signalisation et de sécurité du chantier, installations de chantier, …).
Ces opérations de localisation des réseaux consistent, soit, à effectuer des fouilles permettant de
mettre à nu les ouvrages concernés et à procéder à des mesures directes de localisation sur les
tronçons mis à nu, soit, lorsque les technologies disponibles et la nature des ouvrages le permettent,
à des mesures indirectes de localisation sans fouilles.
Les opérations de localisations avec fouilles sont alors précédées d’une déclaration d’intention de
commencement des travaux (DICT), ainsi que de toutes autres démarches nécessaires notamment
pour intervenir sous voie publique ou privée (arrêtés de voirie, …) ou à proximité d’ouvrages
particuliers.
Les opérations de localisation sans fouilles sont réalisées dans les conditions définies par la norme NF
S 70-003 Partie 2 relative aux techniques de détection sans fouille.
Quel que soit le mode de mesure utilisé, le nombre et la localisation des relevés et la technologie
employée doivent permettre de garantir à minima la localisation du tronçon concerné dans la classe
de précision A. L’entrepreneur propose les dispositions qui permettent d’atteindre cet objectif, à la
suite d’une analyse des éléments qui lui sont fournis par le responsable de projet, des réponses aux
DICT et d’une étude sur site, dans les conditions visées à l’article 6.4 de la norme NF S 70-003-2.
L’entrepreneur réalise les plans des réseaux localisés et restitue les informations relatives aux
opérations de localisation réalisées dans les conditions visées aux articles 6.8 et 6.11 de la norme NF S
70-003-2. Tous les points référencés directement ou indirectement doivent être cotés
(géoréférencements exprimés en x, y et z dans le système de référence légal en vigueur).
Dans le cas où les ouvrages localisés au moyen de ces opérations de localisation remettent en cause
les ouvrages objets du présent marché, le titulaire du marché en informe le responsable de projet et
propose des mesures techniques permettant de prendre en compte ces ouvrages.
Réalisation des travaux en présence de réseaux non localisés avec une précision suffisante :
C’est le cas où aucune investigation complémentaire n’a été réalisée avant le début de l’exécution des
travaux, où les opérations de localisation des réseaux n’ont pas été réalisées ou n’ont pas abouti et où
l’exécutant des travaux doit donc mettre en œuvre des dispositions particulières pour la réalisation
des travaux.
- l’entrepreneur devra consulter le guichet unique lors de la préparation du chantier et réaliser les
déclarations qui lui incombent (DICT),
- pour ce faire, le responsable du projet ou son représentant fournira à l’entrepreneur les éléments de
déclarations lui permettant d’émettre une DICT en référence à la DT et les récépissés de DT fournis par
les exploitants (y compris les réponses non concernées).
En l’absence de réponse d’un exploitant après le délai de 9 jours hors jours fériés à compter de la
réception, l’entrepreneur devra le relancer en lui adressant à nouveau la DICT par lettre recommandée
avec accusé de réception.
L’entrepreneur devra renouveler la DICT dans le cas où un délai de plus de trois mois s’écoulerait entre
la consultation du télé-service et le commencement des travaux, ou en cas d’interruption des travaux
pendant plus de trois mois.
De plus, si certains réseaux présents dans l’emprise du chantier ou à proximité sont sensibles pour la
sécurité au sens de la définition ci-après, l’entrepreneur devra renouveler la DICT dans le cas où la
durée des travaux dépasserait six mois. Dans ce dernier cas, l’entrepreneur pourra valablement
remplacer le renouvellement de la DICT par l’organisation de réunions périodiques associant les
exploitants de ces réseaux et le responsable de projet ou son représentant à condition que ces derniers
aient été invités aux réunions de chantier dès le démarrage des travaux.
Les réseaux sensibles pour la sécurité sont les ouvrages cités par l’article R 554-2 I. du code de
l’environnement et ceux déclarés sensibles par leurs exploitants au niveau du guichet unique.
- s’il a envoyé la relance à la DICT dans les conditions prévues à l’article R 554-26 VI. du code de
l’environnement et dès que l’absence de réponse de l’exploitant a été constatée (absence de réponse
dans le délai de 9 jours à compter de la réception par celui-ci) ;
- si cette relance a été envoyée sur le fondement d’une DICT elle-même adressée dans les délais requis
par le projet de travaux et dans les conditions prévues par l’article R 554-25 du code de
l’environnement ;
- si l’ouvrage n’est pas sensible pour la sécurité, les travaux préparatoires pourront se poursuivre
même en l’absence de réponse de l’exploitant a la DICT des lors que deux jours se seront écoulés après
la relance envoyée par courrier recommandé avec accusé de réception.
Dès lors que les conditions énoncées ci-dessus seront réunies et entraîne un retard dans l’engagement
des travaux, l’entrepreneur transmettra une demande d’interruption travaux au maître d’œuvre. Le
maître d’œuvre établira par écrit un ordre d’arrêt de travaux puis déterminera les conditions de reprise
du chantier. Le maître d’œuvre ne pourra donner l’ordre de reprise des travaux qu’après la levée de la
situation susceptible d’engendrer un risque pour les personnes ou un danger d’endommagement des
ouvrages concernés.
Les interventions diligentées suite à la visite périodique d'entretien qui sera effectuée de préférence
à l'entrée de l'hiver, en fonction des matériels en place au moment de la présente consultation.
1°) le nettoyage des lanternes, réflecteurs, verreries, glaces etc... des appareils d'éclairage,
2°) le remplacement des pièces électriques défectueuses : parties mécaniques et électriques des
appareils, de leurs accessoires et de leurs organes de raccordement
Le prestataire présentera une liste des points lumineux et installations sur lesquels une intervention
est à programmer : le bon de commande sera établi en fonction.
Tout dépannage éventuel (fourniture et main d'oeuvre) des nouvelles sources lumineuses, dans un
délai de 30 jours à compter de leur remplacement, ne sera pas facturé à la commune.
2°) Le relevé des informations enregistrées sur les installations équipées d'un dispositif.
7. DEPANNAGE
Il appartient à la commune de signaler les dépannages à effectuer, sur des sources lumineuses ou des
organes de commande à effectuer en dehors des visites prévues à l’article 6.
Ils devront être réalisés dans un délai de 24 heures, jour ouvré. Ces interventions urgentes
comprennent les prestations suivantes :
- mise en sécurité d’un ou plusieurs points lumineux à la suite, soit d’un aléa climatique, d’un accident,
d’un vol ou d’un acte de vandalisme,
- dépose et mise en sécurité d’un appareil d’éclairage public dégradé ou vandalisé,
- dépose d’un mât d’éclairage public suite accident circulation,
- dépose et mise en sécurité de feux tricolores dégradés,
- vérification appareillages, raccordements, boîtiers connexions, organes de commande suite
dégradation ou vandalisme,
- vérification support, armoire de commande, tableau de commande suite accident ou vandalisme,
- mise en place éclairage provisoire suite aléa climatique, incident, accident ou dégradations
volontaires afin d’assurer la sécurité et prévenir accident.
Les délais ci-dessus courront à partir du moment où l'entrepreneur aura reçu la demande de la
commune, par courrier ou courriel.
Un numéro de téléphone sera mis à la disposition de la commune par l'entreprise pour les
dépannages urgents.
- la réparation des dommages dus à des incidents atmosphériques extraordinaires tels que coups de
foudre directs, etc....
- la réfection complète des peintures sur les appareils, consoles, ferrures et tous ouvrages
métalliques,
Ces travaux feront l'objet d'un bon de commande spécifique. Il en sera de même pour les travaux de
renouvellement ou d'extension des installations d'éclairage public.
Pour les interventions, non urgentes, l’entrepreneur devra présenter un planning précisant :
- le nombre et la qualification du personnel employé y compris les agents recrutés dans les
sociétés d'intérim.
9.2. SIG
La cartographie du réseau n’est pas disponible. Il sera établi, dès la 1ère année, par l'entrepreneur et
à ses frais, un plan des installations existantes, avec numérotage des objets du réseau sur plan (et
des foyers sur site sur demande de la commune), ainsi que la saisie de la base de données.
La ville de Beaurepaire dispose, via la Communauté de Communes Entre Bièvre Et Rhône, d’un SIG
pouvant intégrer toute la cartographie des ouvrages d’éclairage public :
- Armoire de commande : enveloppe, chassis, organes de commande et contrôle…
- Support : marque, modèle, matériau, dimensions…
- Console : marque, modèle, matériau, dimensions…
- Luminaire : marque, modèle, matériau, caractéristiques électriques et mécaniques…
- Réseau : aérien ou souterrain, type et section du câble, raccordement, mise à la terre…
Pour cela, une codification des différents objets du réseau, leur représentation symbolique, et une
norme d'échange des données ont été définies. Les informations pour l’intégration des points
lumineux sont à renseigner dans un tableau Excel sous la forme suivante :
Point lumineux
Références N° ouvrage Ouvrage 1 Ouvrage 2 Ouvrage 3
générales Projet
Date de réception
Secteur
Nom de la voie
N° voir
N° alimentation
support Type
RAL
NBL – CCTP accord cadre EP 2023 à 2026 Page 13 sur 22
console Type
RAL
luminaire Marques
Modèle
Alimentation
Optique
Nombre LED
Puissance
T°
Douille
appareillage Type ballast
Marque
Créneau
d’abaissement
Plage de
réduction
télégestion Marque
Modèle
Référence
photographie N°
armoires
N° Armoire 1 Armoire 2 Armoire 3
Nom
Date mise en service
N° voirie
Nom voirie
Secteur
Puissance souscrite
N° compteur
Fournisseur
Enveloppe
alimentation calibre
Ype protection
Section cable
Système allumage
Terre
Index
Date index
N° photographie
L'entrepreneur devra ensuite mettre à jour les bases de données ainsi existantes. Les prescriptions de
restitution des données intégrables sont les suivantes :
L’import de fichiers AutoCAD dans le SIG porte sur le tracé et la position des éléments (ouvrage
armoire etc..).
Les éléments représentés sous forme de bloc distinct sont des éléments d’alimentation, des éléments
alimentés et d’éventuelles mesures Z. Les câbles sont représentés par des Polyligne.
Format du fichier AutoCAD, étant précisé qu’il sera remis 1 plan par domaine : fichiers .DWG et .DXF
sont acceptés, les plans AutoCAD doivent être géo-référencés dans le système de projection de la
cartographie et les coordonnées exprimés en mètres.
Si un élément ne valide pas les standards OGC, le fichier sera rejeté et un rapport sera fourni
(http://www.opengeospatial.org/standards/sfa)
Le nom du fichier ne doit pas contenir de caractères accentués ni de caractères spéciaux. Les
attributs seront en MAJUSCULE et sans accent.
Les calques « 2_ » peuvent être importés sans calque « 3_ » mais obligatoirement avec au moins un
calque « 1_ ».
Le <nom libre> sera repris dans les observations des éléments importés : ouvrage, alimentation,
regard, cable souterrain, cable aerien ou mesures.
Un exemplaire de ces documents, ainsi que les fichiers de la base de données au format DBF, seront
remis à la commune.
Après chaque intervention, il sera établi sur place une fiche d'intervention dont un exemplaire sera
laissé en mairie, faisant apparaître la nature et la durée des travaux. Ces interventions feront l'objet
d'une mise à jour de la base de données.
Les travaux neufs feront l'objet d'un levé numérique, fourni par l'entreprise ayant réalisé les travaux,
qui sera intégré dans les fichiers graphiques du réseau de la commune par l'entreprise chargée de
l'entretien.
Les contrôles extérieurs (réalisés par le maître d’œuvre) s’exerceront de manière aléatoire pour ce qui
concerne les fournitures de matériaux et les différentes phases des travaux.
Ces contrôles ne dispensent pas l'Entrepreneur de son contrôle interne. L'Entrepreneur est informé
des résultats des contrôles du Maître d’œuvre.
L’achèvement des travaux est validé par un PV de réception, pièce à joindre à la facture déposée sur
le portail Chorus Pro, procédure à respecter pour mandatement.
En particulier, le contrôle des performances photométriques sera réalisé suivant les recommandations
relatives à l'éclairage des voies publiques de l'Association Française de l'Eclairage.
Pour ces essais, la tension d'alimentation sera surveillée en permanence et les corrections
correspondantes du flux, en fonction de cette tension par rapport à la tension nominale seront faites.
Les mesures doivent être réalisées après 100 heures de fonctionnement des sources (fonctionnement
optimal) et au moins 30 minutes après l'allumage. Les mesures sont effectuées sur chaussée sèche, en
l'absence de toute perturbation atmosphérique et par une température extérieure supérieure à 0°
(une température de 20° est optimale).
Pour rappel, depuis le décret n° 2010-301 du 22 mars 2010, qui modifie le décret du 14 décembre
1972, les installations électriques extérieures et, d’une manière générale, toute nouvelle installation
raccordée au réseau public de distribution d’électricité, doivent faire l’objet d’une attestation de
conformité aux règles de sécurité en vigueur, visée par le CONSUEL.
Ainsi, l’entreprise qui installe une nouvelle commande d’éclairage public doit établir et transmettre au
CONSUEL, un dossier de demande d’attestation de conformité, conformément aux prescriptions
suivantes.
L’attestation de conformité (AC) est un document CERFA rempli par l’installateur qui atteste avoir
respecté les règles de sécurité en vigueur relatives à l’installation en aval du point de livraison (pour
les installations à puissance limitée : après le disjoncteur de branchement).
Accompagnée d’un dossier technique, l’attestation est envoyée au CONSUEL. A réception de ces
documents, CONSUEL, après étude du dossier, vise l’attestation de conformité en procédant ou non à
un contrôle sur site, et la retourne à l’installateur.
Cette attestation de conformité visée doit être remise par l’installateur au concessionnaire du réseau
public de distribution d’électricité pour le raccordement de l’installation au réseau.
Le maître d’œuvre demandera à l’entreprise un certificat d’un organisme de contrôle agréé, pour
vérifier la conformité des installations électriques et mécaniques.
Le maître d’ouvrage fait son affaire de la délivrance à l’entrepreneur des autorisations administratives,
telles que les autorisations d’occupation temporaire du domaine public ou privé et les permis de
construire nécessaires à la réalisation des ouvrages.
Avant tout démarrage de travaux, l’entreprise est tenue d’établir les déclarations d’ouverture de
chantier et déclaration d’intention de commencement de travaux auprès des services intéressés
(concessionnaires et exploitants des réseaux, Fermier, Mairie, etc...).
L’entrepreneur devra avoir réalisé toutes les démarches conformes à la NF C18-510, dans le respect
des procédures d’accès électrique aux ouvrages Eclairage Public.
L’entrepreneur est tenu de mettre en œuvre toutes les actions en matière de prévention et de
protection prévues dans le cadre du marché, de la réglementation et notamment dans le cadre du
guide technique. En particulier, l’entrepreneur dispose d’un personnel formé et qualifié pour intervenir
à proximité des réseaux (les personnels intervenants devront disposer des autorisations
d’intervention).
D'une manière générale, les travaux d'entretien seront exécutés sous tension, après avoir pris soin de
consigner l'installation et respecter les mesures de sécurité ainsi que les prescriptions de la publication
U.T.E C .18 510.
La signalisation de chantier à l'égard de la circulation publique est réalisée par l'Entrepreneur sous le
contrôle des services municipaux et départementaux, conformément à l'article 31.5 du C.C.A.G.
10.4. Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité de lieux habités, fréquentés ou
protégés
L’entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour réduire, dans toute
la mesure du possible, les gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles qui peuvent
être causées par les difficultés d’accès, le bruit des engins, les vibrations, les fumées et les poussières
et ce conformément à l'article 31.5 du C.C.A.G.
Les travaux seront effectués dans le respect du code du travail. La signalisation du chantier sera
effectuée conformément à la réglementation en vigueur au moment des travaux.
Les matériaux et produits installés devront satisfaire aux décrets et normes en vigueur à la signature
du marché. L'entrepreneur est réputé connaître ces réglementations et normes.
Les équipements proposés dans l’offre pourront être changés au long du marché accord cadre mais
toute modification doit être soumise à l'approbation du Maître d'œuvre. L'Entrepreneur sera tenu de
produire les différents échantillons nécessaires à cette validation par la ville de BEAUREPAIRE. Ceux-ci
seront fournis dans un délai ne générant pas de difficultés sur la réalisation des travaux.
Aucune commande ne peut être passée par l'entrepreneur, sinon à ses risques et périls, tant que
l'acceptation de l'échantillon correspondant n'a pas été matérialisée par l'accord écrit du Maître
d’œuvre.
11.1 - fourreaux
Les fourreaux sont en matière synthétique type TPC couleur rouge diamètre 40mm, ou 63mm ou
90mm, aiguillés avec du fil de fer galvanisé, conformes aux normes NFC 68-171 et NF-EN 50086.2.4 En
traversée de chaussée, les fourreaux auront un diamètre de 160mm et/ou 200mm.
dimensions 350x1000x10mm,
couleur rouge (électricité),
matière Polyéthylène (PEHD),
résistant aux températures des enrobés bitumineux à chaud.
11.3 - cables
Les câbles de liaison entre le tableau BT des postes de distribution public et le coffret de commande
seront du type distribution conforme à la norme EDF HN33 S33 de tension d'isolement 1000 W –
4x25mm2 cuivre.
Les câbles d'alimentation des candélabres seront du type U 1000 RO 2V de construction conforme à la
norme NF C 33-321 et 33 209 et aux prescriptions de la publication CEI 502. Ils présenteront les
caractéristiques suivantes : âme rigide en cuivre nu, isolation au polyéthylène réticulé chimiquement
et tension d'isolement 1 000 V. Ils seront passés sous gaines aiguillées. Les câbles seront calculés pour
respecter les normes de chute de tension et de tenue au court-circuit.
Les liaisons intérieures des fûts jusqu'aux lanternes seront réalisées en câbles U1000 RO2V 3G2,5mm²
(le troisième conducteur servant de liaison de mise à la terre).
Les câbles seront obligatoirement raccordés sur un coffret classe II, placé dans les fûts des candélabres.
Il ne sera jamais admis de jonction ou de dérivation par boite de câble.
Ils seront fixés, à l’aide d’un système « Antivol de câbles », positionné directement sur les câbles
réseaux en pied de mât.
Sur demande du Maître d’ouvrage, les câbles pourront être remplacés par des câbles type U1000
AR2V.
Les Mises à la terre seront exécutées en application des articles 9, 45, 55, 65 bis et 65 ter de l’arrêté
technique du 2 avril 1991.
La réalisation des mises à la terre en éclairage public doit être conforme à celle prescrite par la norme
NF C 17-200.
11.5 - mats
Tous les candélabres en acier thermolaqué installés seront conformes à la norme EN 40 et ils seront
estampillés du marquage CE.
Une semelle semi-rigide de réglage et d’isolation sera positionnée entre le massif et la plaque d'appui.
Il sera exigé le respect de la protection des câbles à l’intérieur des fûts acier, assurant ainsi la continuité
de la classe 2 (gaines TPC protégeant les câbles U1000 RO2V)
Le « RAL » sera défini par le maître d’œuvre-maître d’ouvrage qui remettra une confirmation écrite à
l’entreprise.
11.6 - luminaires
Concernant les luminaires, la ville de Beaurepaire entend s’équiper exclusivement de Leds, la durée de
vie attendues est de 100 000h en conditions standard (25°C).
Les luminaires seront de différentes tailles : 16 à 20, 24 à 30, 32 à 48 leds. Les équipements sportifs
ne font pas partie de cet accord cadre.
11.7 - lampes
Les luminaires seront équipés de modules LED de haute qualité dotés des caractéristiques optimales
en termes de consommation d’énergie et de résistance thermique et une longue durée de vie.
Le module LED pourra être facilement remplacé après débranchement du connecteur et retrait des
blocs de lentilles.
Les LED et les drivers seront dotés d’une protection intégrée pour parer à toute augmentation de la
température à des niveaux définis comme critiques.
Les drivers LED électroniques seront programmés pour assurer un flux lumineux constant pendant
toute la durée de vie de l’installation et éviteront le sur-éclairage dès la mise en route.
Le titulaire du marché est tenu de remplacer à ses frais (fourniture et main d’œuvre de remplacement
comprise) tous les équipements réalisés, défaillants avant 4 000 heures de fonctionnement et au plus
avant 1an.
11.8 - visserie
Les vis destinées à réaliser des assemblages ou des connexions électriques sont conformes aux normes
françaises NF ISO 68-1 et NF ISO 262.
Les vis doivent être protégées contre la corrosion et permettre un serrage efficace et durable. Il en
sera de même, le cas échéant, pour les écrous. Les vis susceptibles d'être démontées pour des
opérations d'entretien sont imperdables.
Les vis doivent supporter, sans détérioration ni déformation préjudiciable à l'emploi des appareils les
efforts mécaniques et les trépidations.
La nature des matériaux constitutifs de la visserie et éléments d'assemblage est déterminée pour éviter
la production de couples électrolytiques dommageables.
Toute la boulonnerie d’assemblage est protégée contre la corrosion, par oxydation anodique et
colmatage gras.
La protection contre la corrosion des candélabres en alliage d’aluminium est conforme à la norme NF
P97-403. Elle est réalisée par anodisation chimique en classe 20 suivant la norme NF A91-450.
- A l’extérieur jusqu’à une hauteur de 0.30 m de la sous face de la semelle sur le fût et sur renfort.
- A l’intérieur jusqu’à une hauteur de 0.20 m de la sous face de la semelle sur le fût.
Ce traitement devra être garanti 3 ans par le fabricant contre le cloquage, le farinage, le pelage, le
décollement, le faïençage.
L’armoire de commande sera équipée d’un tableau de comptage et de commande en application des
normes de construction NF EN 60598-1/2-3/2-5 et de la norme d'installation d'éclairage public (NF C
17-200). Elle intègrera tous les organes de contrôle-commande sous tableau modulaire étiqueté.
L’éclairage public sera commandé par une horloge astronomique radio-synchronisée par ondes radio
France INTER.
L’entreprise organisera toutes les démarches nécessaires pour la rénovation des armoires, selon
commande faite :
- Accès au réseau électrique sous autorisation donnée par ENEDIS,
- Procédure pour obtention Consuel.
La distribution sera réalisée en triphasé plus neutre 240 / 400 V avec passage en coupure sur les bornes
de raccordement situées dans les coffrets classe 2 de chaque candélabre.
Celle-ci sera réalisée à l’aide de câbles du type U 1000 RO2V (ou AR2V). Dans ce cas, les trois phases et
le neutre seront reliés :
- à l’armoire de commande du poste,
- aux bornes de raccordement de chacun des candélabres.
Le réseau de terre sera constitué par un câble cuivre nu de 25 mm2 indépendant du réseau
d’alimentation et relié :
- à la barrette de terre de l’armoire de commande du poste,
- à la borne de mise à la terre de chaque candélabre.
Il n’y aura ni boîte de jonction, ni boîte de dérivation. Les jonctions et dérivations seront réalisées au
niveau des coffrets classe 2 des candélabres.
La mise à la terre sera assurée par un câble cuivre nu de section 25 mm2 minimum posé en tranchée
parallèlement au câble d’alimentation des candélabres.
L’entreprise organisera toutes les démarches nécessaires dans le cas des fournitures ou remplacement
des armoires de commande: