Vous êtes sur la page 1sur 104

CAHIER DES CLAUSES

TECHNIQUES PARTICULIERES
(CCTP)

LOT C : TECHNOLOGIQUES

 LOT 1000 : ELECTRICITE COURANT FORT


 LOT 1100 : ELECTRICITE COURANT FAIBLE
 LOT 1200 : PLOMBERIE SANITAIRE
 LOT 1300 : CLIMATISATION VENTILATION

NOTA : « Les mentions de marques spécifiques de matériel ou de matériaux dans le CCTP sont
purement indicatives et doivent aider le Soumissionnaire à mieux cerner les attentes du Maître de
l’Ouvrage. Ces marques ne sauraient constituer une exigence ferme du Maître de l’Ouvrage envers
le Soumissionnaire et ce dernier est libre de présenter des matériels ou matériaux de marques
différentes, pourvu que ces derniers satisfassent de manière substantielle aux exigences de qualité
du Maître de l’Ouvrage ».
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

LOT 1 000 : ELECTRICITE COURANT FORT

1000.1. CONSISTANCE ET ETENDUE DES TRAVAUX

1000.1.1. OBJET
Le présent lot 1 500 – Electricité Courant Fort et Faible concerne les travaux d’installation électrique :
Courant fort et courant faible des bâtiments (CHAPELLE, LOGEMENT, RESTAURATION,
ADMINISTRATION) pour le Centre de Formation (SCOLATIQUE) LES JESUITES

1000.1.2. CONSISTANCE GENERALE DES TRAVAUX


Les entreprises doivent prendre connaissance de l’état des lieux de l’ensemble du projet (tous corps d’état)
et des travaux à exécuter pour livrer une installation en parfait état de marche. Il ne sera pas possible
d’invoquer l’ignorance de ce dossier.
Le devis joint au dossier décrivant la nature des prestations à réaliser n’est pas limitatif, l’entreprise devra
l’ensemble des travaux de son propre lot pour livrer une installation complète en parfait état de marche.
Aucune omission ne pourra être acceptée.
La mission du bureau d'études est une mission de base, hors mission d'exécution. Les entreprises
devront comprendre dans leurs offres de prix :
- Les missions d'exécution avec les notes de calculs, des bilans de puissances
- Les schémas d'armoires et les plans d'exécution des ouvrages
L'ensemble des documents d'exécution seront remis au Maître d'Œuvre pour contrôle et visa.
Les quantités indiquées au dossier ne le sont qu'à titre indicatif et non contractuelles.
L’entreprise devra fournir une annexe précisant les marques, types, caractéristiques du matériel proposé
ainsi que tous les documents permettant de juger de la qualité du matériel proposé.
Si des dispositions prévues dans le descriptif tombent sous le coup de brevets, l'entrepreneur doit payer
toutes les redevances et prendre tous les accords avec les possesseurs de brevets pour qu'en aucun cas,
le Maître de l'Ouvrage ne puisse être inquiété. Jusqu'à la réception provisoire, l'entreprise sera responsable
des matériels installés, et de leur remplacement en cas de détérioration de son fait, de celui des autres
corps d'état, ou de personnes étrangères au chantier.
Pendant la période de garantie, l'entrepreneur sera tenu de remplacer tout l'appareillage défectueux, à
l'exception des appareils détériorés par les usagers. Le remplacement devra se faire dans les 24 heures
suivant la demande du Maître de l'Ouvrage.
Les travaux dut par l’entreprise comprennent d'une façon générale :
- Fourniture, pose et raccordements de l'alimentation BT.
- Tranchées et fourreaux pour arrivées jusqu'au Tableau Général basse tension du local technique
en limite de propriété.

2
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Fourniture et pose de câble aster.


- La fourniture et pose des tableaux généraux basse tension.
- La fourniture et pose de tous les tableaux et coffrets de distribution des étages totalement équipés
et leur raccordement au réseau de distribution Basse Tension interne ;
- La fourniture et pose du Coffret de commande de l’éclairage extérieur (Aire de circulation, etc.)
Totalement équipé et son raccordement au réseau de distribution BT interne ;
- La fourniture et pose des câbles de liaison entre les différents coffrets et tableaux ;
- La fourniture et pose des câbles d’alimentation en attente au droit des équipements du lot
climatisation (Armoires de climatisation et système d’extraction des toilettes)
- Le réseau d’éclairage de la cour ;
- L’installation d’éclairage muni de leurs lampes ;
- Le réseau des prises de courants ordinaires.
- Le réseau de prise de terre y compris l’équipotent alité ;
- Le système de protection contre la foudre et les tonnerres ;
- Fourreaux encastrés jusqu’à la fosse des cellules arrivées.
- Coordination avec ENEO.
- La fourniture, le transport et la mise en place des équipements
- Les plans d'implantation et schémas de fonctionnement
- Installation des attentes pour télécommunication, TV et réseaux informatiques.
- Réseau et raccordement de mise à la terre
- Essais et mise en service de tous les systèmes
- Etc.

1000.1.3. LIMITES DE PRESTATIONS


Le présent lot comprend la réalisation des travaux suivants :
- Toutes mains d’œuvre et fournitures nécessaires à la réalisation des ouvrages, conformément
aux dispositions du C.C.T.P, y compris transports, manutentions, échafaudages, stockage,
évacuations, frais de mise en décharge ;
- L’installation de chantier telle que décrite dans le présent C.C.T.P. ;
- Les sujétions de réalisations des travaux en phases, de basculements de circulation,
d’accessibilité ;
- Le nettoyage permanent, pendant toute la durée des travaux et lors de la livraison.
- La mise immédiate hors chantier des matériaux refusés ;
- Tous les échantillons de matériaux demandés ;
- La réalisation de tous les ouvrages provisoires nécessaires au bon déroulement du chantier ;
- Les percements dans les murs, planchers, dalles et ouvrages existants.
3
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- La remise au Maître d'Ouvrage d'un ouvrage parfaitement réglé, achevé et en parfait état de
propreté ;
- Les études, calculs, dessins, plan et schéma d’exécution ;
- Les essais et la mise en service des installations.
- L’entreprise attributaire est en charge de toutes les démarches administratives et les dépenses
en résultant afin d’obtenir les certificats de conformité.
Travaux non prévus au présent lot
- La fourniture la pose et le raccordement de la VMC, inter de commande (l'alimentation des
groupes sont prévus)

1000.2. EXIGENCES GENERALES

1000.2.1. DISPOSITIONS COMMUNES


Le titulaire du présent lot est réputé avoir pris connaissance des travaux dans leur intégralité et notamment
de ceux exécutés par les autres lots, et doit chiffrer toutes les prestations concernant le présent lot

1000.2.2. REGLEMENTS ET NORMES


Les installations seront conformes aux lois, règlements et normes en vigueur à la date de leur exécution.
En conséquence, l'Entreprise ne pourra se refuser, dans le cas où, au moment de l'exécution des travaux,
un des textes visés au présent document serait remplacé par un texte plus exigeant mais rendu obligatoire,
à exécuter les travaux conformément à ces nouvelles dispositions.
Références des principaux textes :
NFC15100 Installations électriques basse tension
NFC 14100 Branchement basse tension
NFC12100 Pour la protection des personnes
NFC15105 Protection contre les contacts indirects

NF EN 60598-2-22 : luminaires pour éclairage de secours


NF C 71-800 : blocs autonomes (BAES) d'évacuation
NF C 71-801 : blocs autonomes (BAES) d'ambiance ou anti-panique
NF C 71-820 : système de test automatique intégré (SATI) pour appareils d'éclairage de sécurité

Normes concernant les appareillages, conduits, câbles et conducteurs


Les règles particulières de CAMTEL

4
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les règles particulières de ENEO


Les documents PROMOTELEC
Les règles applicables aux installations de chantiers provisoires
Les règles de l’art
Les références aux documents énoncés ne constituent pas une liste limitative, elles sont un rappel des
principaux documents.

1000.2.3. BRUIT
Les bruits dus aux installations devront être conformes aux normes et aux recommandations du
C.S.T.B. concernant l'étude acoustique des équipements techniques dont l'Entreprise du présent lot
devra avoir obligatoirement pris connaissance.
En tout état de cause, ils n'entraîneront pas une gêne supérieure :
- Pour les occupants du bâtiment, aux limites définies par les arrêtés en vigueur ;
- Pour le voisinage, aux limites fixées par les recommandations du Ministère de la Santé Publique.

1000.2.4. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRISE


Avec sa proposition :
Les documents généraux de l'appel d'offres, et en particulier le C.C.A.P., précisent les conditions et les
délais dans lesquels les entreprises doivent remettre leurs propositions.
L'entreprise fournira le bordereau joint au dossier Projet complété et renseigné avec métrés, prix
unitaires, ainsi que les marques et types des matériels prévus. S'ils sont différents de ceux prévus au
CCTP, l'entreprise devra fournir la documentation permettant de vérifier la qualité et la performance des
appareils proposés.
L'entrepreneur doit la vérification des éléments du projet qui lui sont soumis et plus particulièrement des
quantités figurant au D.P.G.F. et faire part au B.E.T. de ses remarques éventuelles avant la remise de son
offre. Si aucune modification n'a été apportée au dossier, l'entreprise adjudicataire ne pourra, au moment
de l'exécution, arguer d'erreur ou omission et devra livrer une installation en parfait état de fonctionnement.
Avant travaux :
La proposition de l'Entreprise est réputée conforme au présent Cahier des Clauses Techniques
Particulières.
- Les plans des implantations des matériels et appareillage y compris le parcours des canalisations
avec caractéristiques et sections ainsi que les détails de mise en œuvre cotés suivant la
réalisation.
- Les plans des ouvertures et trous à réserver par l'Entrepreneur de Gros Œuvre,
- Les côtes d'implantation du matériel dans les locaux techniques avec indication des surcharges
et des points d'appui

5
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Les notes de calcul relatives au bilan de puissance, à la détermination des calibres des
disjoncteurs et section des câbles.
- Les schémas de principe des circuits de commande et de contrôle.
- Les plans des armoires et tableaux électriques et leurs diagrammes de distribution.
- Les plans d’exécution des mises à la terre.
- Le programme des essais et planning de mise au point des installations.
Tous ces documents nécessaires à l'exécution des travaux seront fournis au Bureau d'Etudes qui est
chargé de contrôler la bonne application des présentes prescriptions techniques.
L'entreprise aura à sa charge :
- Fourniture des documentations techniques du matériel, PV…,
- Fourniture des échantillons du matériel proposé,
- Contacts avec les différents concessionnaires (ENEO, CAMTEL,) afin de définir les modalités de
raccordement, de gérer aux mieux les coupures, de surveiller la disponibilité des services, les
besoins et les dates d'intervention.
L'entreprise devra commencer à établir ses documents dans les quinze jours à dater de sa désignation
comme adjudicataire et suffisamment tôt pour tenir compte des éléments ci-après :
- Planning d'exécution des travaux ;
- Délai de livraison du matériel ;
Ces documents seront fournis dans l'ordre logique de leur élaboration et fragmentés de telle sorte que les
observations éventuelles puissent être immédiatement répercutées.
Documents essentiels à fournir par l'Entreprise :
Les plans fournis ne se substituent en aucune façon aux plans d’atelier, de montage et de mise en œuvre
que l’entreprise devra établir à partir des plans fournis au dossier d’appel d’offres.
En fonction du planning, l'entreprise doit fournir :
- La vérification et éventuelle modification des plans émis par le bureau d’études
- Les schémas du tableau général
- Les caractéristiques principales de l'installation (principes de fonctionnement, puissances prévues
par réseau, etc.),
- Une liste précise du matériel installé avec marques, types, caractéristiques, adresses des
constructeurs, accompagnée des notices particulières des constructeurs,
- Les notes de calcul de l'installation,
- Les résultats d'essais et de contrôle en cours de chantier,
- Les procès-verbaux d'essais, de mise en route et de réception,
- Plans et schémas d'équipements électriques en fonction des appareils retenus par l'Entrepreneur,
conforme aux ouvrages exécutés.
Une copie de ces documents sera transmise au bureau de contrôle en charge de l’affaire.

6
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1000.2.5. RECEPTION – MISE EN SERVICE - ESSAIS


Réception :
En ce qui concerne les équipements techniques, il est précisé que la réception se limite généralement au
constat quantitatif de terminaison des ouvrages et qualitatif de leur exécution.
Les travaux terminés et avant la mise sous tension, il sera procédé au jour fixé par le Maître d'Œuvre, à la
vérification générale des installations en présence d'un représentant de l'Entreprise et du bureau de
contrôle contractant.
Toutes les remarques seront immédiatement prises en compte et mise en œuvre par l’entreprise.
Les réceptions des ouvrages ENEO et CAMTEL devront avoir lieu au moins quinze jours avant la réception
du maître d’ouvrage.
Essais, à la mise en service de l'installation.
Il sera vérifié, en outre, que l'installation est bien complète et que tous les éléments sont conformes aux
documents d'appel d'offres.
En cas de constatation de malfaçon, l'Entrepreneur en devra la remise en état avec remplacement éventuel
des pièces défectueuses, toutes sujétions, main d'œuvre comprise, restant à sa charge.
La réception fera l'objet d'un procès-verbal accompagné des éventuelles réserves constatées lors de la
visite effectuée à cet effet en présence des différentes parties contractantes.
La levée des réserves pourra être prononcée pour autant :
- Qu'aucune observation ne subsiste en ce qui concerne la bonne marche des installations,
- Que les installations et leurs caractéristiques soient restées semblables à elles-mêmes et
conformes à celles relevées au cours des mesures et des essais.
La garantie de bon fonctionnement sera de un an, à compter de la réception.
Mise en service :
L’entrepreneur sera présent lors de la mise en service effective des installations ; il donnera toutes les
indications nécessaires à la bonne marche de l’installation.
Essais :
L'entreprise devra au minimum les essais et les vérifications de fonctionnement des installations.
L'Entrepreneur devra fournir tous les appareils exigés pour les essais.

1000.2.6. FOURNITURES ET MATERIAUX


L'Entrepreneur sera tenu de fournir, pour l'exécution de ses travaux, du matériel neuf agréé portant une
marque nationale de qualité reconnue (NF, VDE, KEMA, IMQ, ...)
A défaut de marque de qualité, le matériel proposé doit pouvoir être garanti par la présentation d'un
certificat de conformité délivré par le fabricant ou par un organisme habilité à cet effet.
L’entreprise titulaire sera tenue de soumettre à l’approbation de l’architecte et du bureau d’études un
échantillon de chaque matériel proposé.
7
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1000.2.7. GARANTIE DU MATERIEL


La période de garantie de un an doit être comptée à la date de réception.
Le matériel installé devra donner le maximum de fiabilité pour un service permanent.
Cette garantie portera sur tous les défauts visibles ou non des matériaux employés, contre tous les vices de
construction ou de conception et sur le bon fonctionnement de l'installation, tant dans l'ensemble que dans
les détails.
Toute pièce ou élément reconnu défectueux sera remplacé.
En cas de défectuosité d'un appareil, la durée de garantie sera prolongée d'une durée égale à celle de
l'indisponibilité. Aucun remplacement partiel ne sera admis.

1000.2.8. CALENDIER
La durée maximale des travaux donnée aux généralités est impérative et ne pourra en aucun cas être
modifiée.
La durée effective des travaux devra tenir compte des formalités de réception.
Le phasage des travaux sera exécuté conformément au planning général des travaux.

1000.2.9. QUALIFICATION DES SOUMISSIONNAIRES


Les entrepreneurs devront joindre à leur proposition une copie de leur qualification professionnelle et tous
les autres certificats justifiants leurs qualité professionnelles pour les travaux décrits. L’entreprise doit
justifier qu’elle possède bien le nombre d’employé adapté au chantier et suffisamment qualifiés. Elle devra
fournir avec sa soumission une liste des références équivalentes à ce projet.

1000.3. SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES ET PARTICULIERES

1000.3.1. INSTALLATION DE CHANTIER


Dès le début du chantier, l’entreprise titulaire du présent Lot devra pour les besoins du chantier installer
l’ensemble des installations électriques provisoires.
Cette installation chantier respectera les recommandations de la Norme NF C 15-100.
Prestations dues par l’entrepreneur :
- La fourniture d’un coffret de chantier
- L’alimentation du coffret de chantier depuis le comptage provisoire mis à disposition par le lot
GROS ŒUVRE
- La maintenance des coffrets de chantier.
- L'éclairage provisoire des zones de chantier (spots halogènes sur pied)
Un coffret de chantier comprendra :
- Des prises 3P+T, 2P+T, 20A
- Protections des prises par disjoncteurs différentiels haute sensibilité 30mA.

8
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les intensités seront déterminées à partir des besoins exprimés par les différents intervenants.
Chaque coffret sera fixé mécaniquement, fermé à clé et possédera un indice de protection approprié.
Chaque entreprise aura à sa charge, à partir du coffret chantier, l’utilisation de son matériel électrique
conforme aux normes en vigueur avec rallonges.
L’entreprise assurera la fourniture de l'électricité en permanence sur les chantiers avec mise à disposition
réglementaire de l'énergie pour les autres lots.

1000.3.2. DEPOSE
L’installation doit entièrement être reprise, l'entreprise devra isoler l'ensemble des circuits pour la dépose.
Elle concerne l'ensemble des installations existantes de chaque étage. Tous les équipements existants
seront déposés.
Tout le matériel déposé sera immédiatement évacué en déchetterie réglementée.
L'entreprise devra prévoir une visite des lieux afin d'estimer au mieux la dépose et d'apprécier la main
d'œuvre nécessaire pour rénover les parties existantes (saignées, rebouchages, percements,).

1000.3.3. PRISES DE TERRE – LIAISON EQUIPOTENTIELLE


Circuit de terre et distribution
L’entreprise devra la reprise complète des circuits de terre.
Elle réalisera une prise de terre générale par piquets de terre en acier galvanisé de 2m en cuivre nu de
25mm², le nombre de piquets dépendra de la nature du sol. La valeur minimale de la résistance de prise de
terre devra être inférieure ou égale à 5 ohms.
La prise de terre générale sera ramenée à un bornier de coupure générale (barrette de mesure).
L’entreprise devra la fourniture et la pose d’une borne de terre générale en aval de la coupure générale,
point de départ de la liaison équipotentielle générale et de la distribution de la terre vers le bornier de terre
de chaque étage.
Sur la barrette de répartition, le serrage de chacun des conducteurs doit être distinct.
L’entreprise devra la mise en œuvre d’une colonne de terre en cuivre isolée vert/jaune 16mm², reliant le
comptage.
Liaison équipotentielle principale
La liaison équipotentielle principale relie à la borne principale de terre les éléments conducteurs suivants :
- De toutes les masses métalliques susceptibles d'être mises accidentellement sous tension.
- Des canalisations métalliques d’eau
- Des structures huisseries métalliques selon NF C 15-100.
Cette liste n'est pas limitative, le but à atteindre étant de constituer un ensemble équipotentiel.
En aucun cas, le conducteur principal de protection ne devra être coupé. Les dérivations se feront à l'aide
de bornes anti-cisaillâtes.

9
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Il est à noter qu’une prise de terre ne sera réceptionnée que si elle satisfait les conditions suivantes :
- Notes de calcul valide (accompagné d’une étude géophysique du sol)
- Type de câble conforme
- Type de piquet de terre conforme, en effet, le piquet doit avoir un diamètre de 17,3mm, un
revêtement de cuivre de 350µm
- Plan d’installation avec tous les détails
- Valeur attendue c’est-à-dire 5Ω maximale pour le bâtiment.
Les mesures ne se feront qu’en une période assez sèche pour s’assurer de la qualité même pendant les
périodes défavorables.
Liaisons équipotentielles locales supplémentaires :
Des liaisons équipotentielles supplémentaires seront mises en œuvre dans les locaux sanitaires et les
salles d'eau.
Cette liaison équipotentielle locale doit être assurée entre toutes les canalisations métalliques
(Eau froide, eau chaude, vidange, refroidissement, etc.), les corps des appareils sanitaires lorsqu'ils sont
métalliques, les armatures métalliques du sol, les autres éléments conducteurs accessibles, tels que
huisseries métalliques, et tous les conducteurs de protection.
La liaison équipotentielle locale doit être réalisée dans la salle d'eau. S'il n'est pas possible de relier certains
éléments conducteurs à l'intérieur de la salle d'eau, cette liaison peut être réalisée dans les locaux contigus.
Le conducteur assurant la liaison équipotentielle est, de préférence, soudé aux canalisations ou autres
éléments conducteurs, sinon fixé solidement par des colliers, attaches, vis de serrage sur des parties
métalliques non peintes.
Le conducteur de liaison équipotentielle locale ne peut en aucun cas être noyé directement dans les
parois ; les conditions de mise en œuvre sont :
Type de conducteurs Conditions de pose Section minimale
H 07V-U, R ou K Fixé directement aux parois 4 mm²
H 07V-U, R ou K Sous conduit isolant apparent, noyé ou sous moulure 2,5mm²
Conducteur nu Fixé directement aux parois 4 mm²
Feuillard galvanisé Peut être noyé dans les parois (sols ou cloisons) 20 mm²Epaisseur mini 1mm
Une huisserie métallique peut constituer une partie de la liaison équipotentielle locale si sa continuité
électrique est assurée. Il n'en est pas de même pour tout autre élément conducteur (Canalisation d’eau,).
- Les radiateurs de chauffage, équipés ou non d'une résistance électrique, alimentés en eau
chaude par des canalisations isolantes
- Les porte-serviettes métalliques non chauffants
- Les grilles métalliques hautes et basses d'aération
- Les robinets reliés à des canalisations isolantes
Conducteurs de protection des circuits

10
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Chaque canalisation doit comporter un conducteur de protection (terre), même si elle est destinée à
alimenter un appareil de classe II.
Les conducteurs de protection doivent avoir une section égale à celle des conducteurs actifs. Si le
conducteur de protection est commun à plusieurs circuits, sa section doit être égale à la plus grande section
des conducteurs actifs.

1000.3.4. BRANCHEMENT AU RESEAU


NOTA : l'entreprise devra prendre contact avec ENEO pour valider l’étude (impératif), l’entreprise ne devra
entreprendre aucuns travaux avant l’accord du distributeur local.
L’arrivée générale existante est aérienne et situé en façade avant, la pénétration dans le bâtiment est
souterraine et est située au centre du bâtiment. Actuellement, le compteur et le disjoncteur de branchement
sont situés à l’intérieur du bâtiment relier à l’arrivé par câble souterrain,
A partir du disjoncteur de branchement, l’entreprise doit le raccordement du tableau électrique de protection
à proximité, en câble U1000RO2V 4x135mm²

1000.3.5. LE TABLEAU GENERAL BASSE TENSION (TGBT)


Le tableau Général Basse Tension (TGBT) regroupe en un seul emplacement toutes les arrivées des
réseaux de puissance et de communication.
Le TGBT doit permettre des extensions de l’installation électrique aussi aisées que possible et faciliter les
interventions en toute sécurité.
Le TGBT est exclusivement réservée aux matériels électriques et électroniques de l’installation et à leurs
adductions. Il n’est pas considéré comme une enveloppe des matériels incorporés, il doit assurer sa propre
protection contre les chocs électriques et mécaniques et contre les perturbations électromagnétiques.
Le TGBT sera située dans le vide sanitaire lui-même situé au rez de chaussée du bâtiment.
Le tableau Général Basse Tension (TGBT) doit contenir :
- L'emplacement du tableau général de protection
- Deux socles de prise de courant 16A 250V 2P+T, protégés par un circuit dédié pour alimenter des
appareils de communication placés dans Le TGBT S’il y a lieu.
L'axe des socles de prise de communication requérant un accès en usage normal et l'axe des socles de
prise de courant 2P+T, installés dans le tableau de communication, sont placés à une hauteur maximale de
1,30 m.
Dimension minimum du TGBT.
Largeur = 600 mm
Profondeur = 350 mm
Hauteur = 700
Les installations seront en saillies et seront constitué par un ensemble de goulotte plus coffrets.

11
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

La (ou les) goulotte(s) doit être facilement accessible du sol au plafond, pour le passage des canalisations
et adductions avec une section minimale extérieure de 150 cm² et une dimension minimale de 6 cm.
Le volume du TGBT600 x 350 x 700 comprend le système de goulotte ; Ce volume, même partiellement
occupé, doit rester dédié dans sa totalité au seul TGBT.
La position des différents éléments constituant est libre dans le TGBT, aux restrictions décrites dans la NF
C 15100 7-771 et à l'accessibilité des personnes handicapées.

1000.3.6. TABLEAU secondaire


Le tableau de chaque Palier (Etage) placé respectivement dans les placards dédiés de chaque Palier (IP20
ou x0B, IK02).
Les organes de commande des dispositifs placés dans les tableaux doivent se trouver à une hauteur
comprise entre 0,9m et 1,8m.
Il sera prévu une platine pour recevoir le disjoncteur de tête.
Le disjoncteur de tête de chaque étage, assurant la fonction d'arrêt d'urgence, seront situés à une hauteur
comprise entre 0,90m et 1,30m du sol pour être manœuvrables en position "debout" comme en position
"assis". Les organes de manœuvre des appareillages installés dans le tableau de répartition sont situés à
une hauteur comprise entre 0,75m et1, 30m.
Les tableaux seront conformes à la norme NF C 61-190 et comporteront :
- Un parafoudre ;
- Répartiteur de phase ;
- Répartiteur de neutre ;
- Interrupteurs différentiels haute sensibilité 30mA (type AC et type A).
- Des barres de pontage (peigne isolé) de phase et neutre ;
- Les dispositifs de protection contre les surintensités des circuits disjoncteurs divisionnaires
- Un répartiteur de terre ;
- Des télérupteurs lorsqu’ils sont nécessaires ;
Une réserve de 20% doit être respectée en prévision d’ajouts futurs (au minimum 1 rangé).
Le repérage obligatoire du circuit (cf. NFC 15100, paragraphe 771-514) doit se trouver sur le produit en
face avant, protégé par un capot transparent
La subdivision des circuits sera conforme aux spécifications de la norme NFC 15-100. Ces spécifications
seront également prises en compte pour les nombres et quantités des protections différentielles.
L’entreprise devra fournir un schéma comportant au moins les indications suivantes :
- Nature et type des dispositifs de protection et de commande ;
- Courant de réglage et sensibilité des dispositifs de protection et de commande ;
- Nombre et section des conducteurs ;
- Application (éclairage, prises,)
- Local desservi (Bureau 1.1, espace de travail 2.1, Attente, …)

12
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

En outre, la puissance prévisionnelle sera inscrite sur le schéma, ainsi que la nature des canalisations
extérieures au bâtiment.

1000.3.7. DISTRIBUTION
Au maximum, la distribution sera encastrée dans les doublages, le sol et les cloisons créées, en cas
d'impossibilité (murs existants), la distribution sera réalisée sous moulure.
Tous les percements, trous et rebouchages dans l'existant sont à charge de l'entreprise.

1000.3.7.1. Distribution apparente


Dans les locaux techniques (Local TGBT), en câbles U1000 R2V de section appropriée, posés sous tubes
IRL (ou moulure) fixés par colliers chevillés vissés ou fixés par cloueur.
Les dérivations seront réalisées sous boîte étanche.
Les goulottes et moulures seront chevillées, vissées et collées. Elles pourront être également clouées et
collées si cela s'avère possible.
Dans les vides de construction accessibles (faux-plafonds, combles, etc.…), en câbles U1000R2V ou FR-
N05 VV-U et FR-N05VV-R de section appropriée, fixés sur colliers avec embase à cheville.
Les dérivations se feront sous boîte étanche.

1000.3.7.2. Distribution encastrée


Dans les parois maçonnées, en fils HO7V-R ou câbles FR-N05 VV-U et FR-N05VV-R de section appropriée
posés sous conduits ICT encastrés. Les boîtes d'encastrement seront du type BATIBOX MACONNERIE
pour fixation à vis ou à griffes jumelles, avec entrée défonçable latérale et frontale.
L'exécution des saignées, des rebouchages et raccords soignés en matériaux de même nature que ceux
constituant les saignées est à la charge du présent lot.
Les dérivations se feront sous boîtes encastrées BATIBOX avec couvercle et vis, à rattrapage d'aplomb par
couvercles.
Dans les cloisons sèches, en fils HO7V ou câbles FR-N05 VV-U et FR-N05VV-R de section appropriée
posés sous conduits ICT encastrés. Les boîtes d'encastrement à fixation par serrage d'étriers seront de
type BATIBOX cloisons sèches de marque LEGRAND, pour appareillage à vis ou à griffes.

1000.3.7.3. Câbles
La distribution principale sera réalisée par câbles de la série U1000 RO2V de section appropriée, ou par fil
HO7VU de section appropriée.

Nature du circuit Eclairage Prises de Circuits


courant spécialisées

Nbre max de points d’utilisation par circuit 8 7 1

13
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Section minimale des conducteurs en mm² (cuivre) 1.5 2.5 4

1000.3.7.4. Traversées de parois


A noter que le percement de poutre est INTERDIT et le percement de mur porteur doit faire l'objet d'un
accord du Bureau d’Etude Structure et de l'organisme de contrôle.
Les traversées seront obturées de telle manière qu'elles ne diminuent pas le degré coupe-feu des parois
considérées.

1000.3.7.5. Chemins de câbles


D’une manière générale, les installations courantes fortes seront posées sur chemins de câbles
spécifiques, distants des chemins de câbles courants faibles, conformément aux plans d’implantation.
L’entreprise en charge du présent lot devra la fourniture et la pose :
Les chemins de câbles seront équipés de tous les accessoires nécessaires au bon cheminement des
câbles. A chaque niveau, les câbles emprunteront des chemins de câbles placés à l’intérieur de plafonds ou
de planchers démontables dans les circulations générales.
Les chemins de câbles courants forts seront largement dimensionnés de façon à avoir une réserve de10 %
et les câbles seront posés en nappe.
Ils seront de type fil soudé galvanisé à chaud après usinage en zones humides (sous-sol, vides ou locaux
techniques…).

1000.4. ECLAIRAGE

1000.4.1. Implantation
Dans l’ensemble du bâtiment, tous les espaces de travail et de circulation avec luminosité naturelle seront
équipés de détecteurs de présence et de mesure du seuil de luminosité de type Programme Mosaic ECO 2
(répondant aux exigences de la RT 2012). Couplés à un poussoir Programme Mosaic (lumineux ou non) de
marque Legrand permettant l’allumage et l’extinction volontaire (pour une économie d’énergie optimum)
Avec la détection de présence, si le niveau d’éclairement est insuffisant, les luminaires s’allumeront pour
obtenir le niveau d’éclairement souhaité et s’éteindront si le niveau est suffisant.
Les espaces sans luminosité naturelle seront équipés de détecteurs de mouvement ECO1 de type
Programme Mosaic de marque Legrand ou techniquement équivalent.
Les détecteurs seront de type faux plafond, saillie ou encastré. Pour obtenir un champ de détection optimal,
les détecteurs seront installés à 2,5 m à l'exception des détecteurs dédiés "espaces de grande hauteur"
pour lesquels le champ de détection optimum est atteint lors d'une installation à 10 m de hauteur.
Le choix du détecteur se fera en fonction du lieu d'installation : Dans les lieux de passage, des détecteurs
infrarouges seront installés, dans les lieux de travail, des détecteurs infrarouge/ultrasonic seront installés.
- Couloirs et circulation : pour les espaces en longueur un détecteur faux plafond ou saillie double
détection 2 x 12 m de marque Legrand ou techniquement équivalent sera installé ou un détecteur
14
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

180° avec une portée de 20 m avec un contact supplémentaire pour commander un chauffage,
une ventilation/ climatisation sur présence. Des détecteurs 360° avec une portée de Ø 8 m sont
également disponibles à prévoir.
- Parkings extérieurs et caves : un détecteur saillie IP 55 de marque Legrand ou techniquement
équivalent, avec tête orientable à 270° et une portée de 20 m sera installé.
- - Espaces de grande hauteur : un détecteur sailli de marque Legrand ou techniquement équivalent
à fixer au plafond, IP 55 (ou IP 66 avec presse étoupe) sera installé. La zone de détection est de
Ø 25 m à 10 m de hauteur et de Ø 8 m à 2,5 m de hauteur.
- Toilettes et petits locaux : des détecteurs 180°encastrés de type Programme Mosaic de marque
Legrand ou techniquement équivalent, avec une portée de 8 m seront installés ou, au plafond, un
détecteur 360° avec une portée de Ø 8 m avec un contact supplémentaire pour commander un
chauffage, une ventilation/ climatisation sur présence.
- Espaces de travail de type salle de réunion, open space : un détecteur 360° avec une portée de
Ø 8 m de marque Legrand, sera installé en faux-plafond ou un détecteur 180° avec une portée
de 20 m avec un contact supplémentaire pour commander un chauffage, une ventilation/
climatisation sur présence, en saillie.
- Bureaux : des détecteurs encastrés de type Programme Mosaic de marque Legrand ou
techniquement équivalent, d'une portée de 8 m seront installés à 1,20 m du sol.
Pour répondre à l’accessibilité, les détecteurs peuvent émettre une alarme sonore avant l’extinction de
l’éclairage.
Les commandes de type Programme Mosaic seront installées près des portes, à portée de main, à hauteur
comprise entre 1 m et 1,20 m.
Les détecteurs seront installés en faux-plafond et le raccordement entre les produits se fera par câble 2 fils
avec connecteur RJ 45.
Afin d’accroître le confort des occupants tout en améliorant la performance énergétique, on pourra associer
2 détecteurs Programme Mosaic de marque Legrand à un contrôleur faux-plafond.
La consistance des travaux à la charge du présent lot, comprend la totalité du matériel nécessaire au parfait
état de marche de l'installation d'éclairage conformément aux spécifications détaillées, à savoir :
- La fourniture, l'équipement, le raccordement et la mise en place des appareils d'éclairage lorsque
ceux-ci sont prévus
- La fourniture, la pose de toutes les sources lumineuses des luminaires prévus
- La fourniture d’ampoule sur douille DCL pour les autres points lumineux
- Toutes les fixations des appareils, y compris esses de suspente et crochets,
- Tous les réglages de ces appareils,
- Les nettoyages des appareils en fin de travaux,
Tous les points lumineux sans luminaire définitif seront équipés du système DCL, douilles, connecteurs,
pitons de suspension et ampoule économique. La terre sera ramenée aux points lumineux.
L'entreprise veillera à respecter les niveaux d'éclairement énoncés, notamment :
- Cheminements extérieurs : 20 lux
- Circulations horizontales : 100 lux

15
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Escaliers : 150 lux


- Salle de classe et bureaux 350 lux

1000.4.2. Hublot extérieur


Hublot résidentiel rond, diamètre 296mm, jupe en polycarbonate et diffuseur en verre émaillé.
IP 54 – IK 04
Référentiel : Hublot type CHARTRES POLYCARBONATE VERRE TAILLE 2 1x26W blanc ou noir, ballast
électronique de chez SARLAM ou techniquement équivalent.

1000.4.3. Applique évier, lavabo


Applique corps monobloc en polypropylène, diffuseur en polycarbonate.
IP 23 – IK 10 – Classe II
Référentiel : Applique type FLUOLUX² 1x24W simple de chez SARLAM ou techniquement équivalent.

1000.4.4. Hublot fonctionnel


Hublot fonctionnel rond, jupe en polycarbonate et diffuseur en polycarbonate.
IP 44 – IK 07
Référentiel : Hublot type SUPER 400 1x18W blanc ou noir, ballast électronique de chez
SARLAM ou équivalent.
1000.5. APPAREILLAGE
Les dispositions suivantes doivent être respectées :
- Un interrupteur de commande doit être situé en entrée de chaque pièce
- Tout escalier doit comporter un dispositif d'éclairage artificiel supprimant toute zone d'ombre,
commandés par bouton poussoir lumineux aux différents niveaux desservis
- Dans les locaux contenant une douche, un socle de prise de courant supplémentaire peut être
placé dans le local (volume 3 ou hors volume) à une hauteur comprise entre 0,9 m et 1,30 m du
sol, même si le dispositif de commande d'éclairage ne peut être placé.

1000.5.1. Appareillage sailli


Dans les locaux techniques, appareillage étanche IP55 gris.

1000.5.2. Appareillage encastré


Pour tous les autres locaux, appareillage d’entrée de gamme robuste, du type ESPACE. Les commandes
d’éclairage éventuellement situées en dehors de la pièce où se trouve le point lumineux (par exemple
toilette, …) pourront être à voyant. Les commandes d'éclairage extérieures et des circulations seront à
voyant lumineux.

16
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1000.5.3. Hauteur des équipements


Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être :
- Situés à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol
- Manœuvrables en position "debout" comme en position "assis"
Sont concernés les dispositifs manuels de commande fonctionnelle tels que, interrupteurs de commande
d'éclairage, thermostat d'ambiance, systèmes de contrôle d'accès ou de communication, …
L'axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du sol.
L'axe des socles de prise de communication doit être situé à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du
sol.

17
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

LOT 1 100 : ELECTRICITE COURANT FAIBLE

1100.1. EQUIPEMENT DES LOCAUX


Conforme NF C 15100, plans fournis.
1100.2. BAES ECLAIRAGE DE SECURITE

1100.2.1. Principe
L'installation d'éclairage de sécurité comprend
- Un éclairage d'évacuation pour les chemins d'évacuation
- Un éclairage d'ambiance ou d'anti-panique pour les grands locaux et halls
- Un éclairage autonome portatif dans les locaux électriques

1100.2.2. Eclairage de sécurité par BAES


Eclairage d'évacuation
L'éclairage d'évacuation sera installé
- Tous les 15 m dans les dégagements horizontaux (couloirs, halls) et circulations verticales
(escaliers)
- Aux sorties et issues de secours
- À chaque changement de direction
- À chaque changement de niveau
- À chaque obstacle
- Aux sorties des salles et des locaux.
Cet éclairage d'évacuation sera réalisé par des BAES d'évacuation
- 45 lm – 1 h équipés de sources lumineuses à Leeds sans maintenance
- À très faible consommation d'énergie (0,5 W)
- IP43 - IK07
- Déblocables pour faciliter leur maintenance
- Certifiés à la marque de qualité NF AEAS
- De qualité environnementale certifiés à l'Ecolabel NF Environnement et éligibles aux
Certificats d'Economie d'Energie CEE
- Équipés de batterie Ni-MH à faible impact sur l'environnement
- Équipés d'un système de test automatique SATI pouvant aussi fonctionner en mode
adressable
- Équipés d'étiquettes de signalisation d'évacuation visibles à 20 m de dimensions > 200 x 100
mm, positionnables et recyclables, répondant aux principales indications d'évacuation
- Legrand ECO2 réf. 626 24 ou équivalent
Dans les locaux à risque d'humidité, l'éclairage d'évacuation sera réalisé par des BAES d'évacuation
étanches
18
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- 45 lm – 1 h équipés de sources lumineuses à LEDs sans maintenance


- À très faible consommation d'énergie (0,5 W)
- IP66 - IK10 spécialement résistants aux agents chimiques de nettoyage et aux ambiances
agressives
- Certifiés à la marque de qualité NF AEAS
- De qualité environnementale certifiés à l'Ecolabel NF Environnement et éligibles aux
Certificats d'Economie d'Energie CEE
- Équipés de batterie Ni-MH à faible impact sur l'environnement
- Équipés d'un système de test automatique SATI pouvant aussi fonctionner en mode
adressable
- Équipés d'étiquettes de signalisation d'évacuation visibles à 20 m de dimensions > 200 x 100
mm, positionnables et recyclables, répondant aux principales indications d'évacuation
- Legrand ECO2 réf. 626 26 ou équivalent
Eclairage d'ambiance ou anti-panique
L'éclairage d'ambiance ou anti-panique sera installé dans les grands locaux ou halls, dans lesquels l'effectif
du public peut atteindre 50 personnes en étage ou en rez-de-chaussée.
Il devra assurer un flux lumineux minimal de 5 lumens/m de surface du local et être constitué d'au moins 2
blocs autonomes répartis uniformément sur toute la surface du local pour permettre une bonne visibilité au
sol (la distance maximale entre 2 blocs ne devant pas dépasser 4 fois leur hauteur au-dessus du sol).
Cet éclairage d'ambiance sera réalisé par des BAES d'ambiance
- 400 lm – 1 h équipés de sources lumineuses à Leeds de puissance sans maintenance et
d'optiques spécialement étudiés pour optimiser la distribution lumineuse
- À très faible consommation d'énergie (0,95 W)
- IP43 - IK07
- Déblocables pour faciliter leur maintenance
- Certifiés à la marque de qualité NF AEAS
- De qualité environnementale certifiés à l'Ecolabel NF Environnement et éligibles aux
Certificats d'Economie d'Energie CEE
- Équipés de batterie Ni-MH à faible impact sur l'environnement.
- Équipés d'un système de test automatique SATI pouvant aussi fonctionner en mode
adressable
- Legrand ECO2 réf. 626 65 ou équivalent
Dans les locaux à risque d'humidité, l'éclairage d'ambiance sera réalisé par des BAES d'ambiance
étanches
- 400 lm – 1 h équipés de sources lumineuses à Leeds de puissance sans maintenance et
d'optiques spécialement étudiés pour optimiser la distribution lumineuse
- À très faible consommation d'énergie (0,95 W)
- IP66 - IK10 spécialement résistants aux agents chimiques de nettoyage et aux ambiances
agressives
- Certifiés à la marque de qualité NF AEAS

19
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- De qualité environnementale certifiés à l'Ecolabel NF Environnement et éligibles aux


Certificats d'Economie d'Energie CEE
- Équipés de batterie Ni-MH à faible impact sur l'environnement
- Équipés d'un système de test automatique SATI pouvant aussi fonctionner en mode
adressable
- Legrand ECO2 réf. 626 66 ou équivalent
Contrôle et maintenance des blocs autonomes d'éclairage de sécurité
Tous les blocs autonomes devront être équipés de la fonction SATI, qui réalise automatiquement le contrôle
périodique de l'état des sources lumineuses et de la batterie, tout en ayant la possibilité de passer en mode
adressable.
La vérification de l'état de fonctionnement des blocs peut alors être assurée
- Soit localement au niveau de chaque bloc par le personnel de maintenance qui devra
parcourir périodiquement l'ensemble du bâtiment (l'allumage de la LED jaune sur le bloc
signalera que le bloc n'est pas en état de fonctionnement)
- Soit à partir d’une centrale de gestion, située dans le bâtiment, lorsque les blocs sont en
mode adressable. La centrale Legrand réf. 625 11 ou équivalent, d'une capacité de gestion
de 1022 blocs, peut être reliée au PC de surveillance par l'intermédiaire du réseau LAN du
bâtiment et permet au personnel de maintenance de vérifier à tout moment sur son écran
l'état des blocs de l'installation, sans se déplacer.

1100.2.3. CABLAGE INFORMATIQUE

1100.2.3.1. Spécification de mise en œuvre


Contraintes de proximité courante forte - courants faibles
L’inter distance entre les câbles informatiques et les sources internes de perturbations suivantes sont à
respecter :
- 1 m d’un élément rayonnant radioélectrique,
- 3 m d’une machine à moteur électrique,
- 300 mm d’un système d’éclairage néon ou fluorescent,
- 25 mm d’un câble “ courants forts ” si deux câbles ont un cheminement parallèle pendant
moins de 4 mètres, sans aucun contact des câbles entre eux,
- 50 mm d’un câble “ courants forts ” si les deux câbles ont un cheminement parallèle pendant
moins de 9 m, sans aucun contact des câbles entre eux.
- Au-delà de 9 mètres, les câbles “ courants faibles ” et “ courants forts ” peuvent avoir un
parcours parallèle jusqu’à 100 mètres dans les conditions suivantes :
- Être tous deux sous un conduit métallique relié à la terre. Si le conduit est communal 2
courants, il devra être muni d’un séparateur également métallique goulotte aluminium à 2
compartiments),
- Être distants d’au moins 30 cm
En cas d’impossibilité de respecter ces distances, le chemin de câbles doit être capoté ou les goulottes
métalliques.
20
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les câbles de liaisons colonne technique vers les points de raccordement bureaux ne devront pas excéder
une longueur de 90 ml, les chemins de câbles seront positionnés afin de respecter cette contrainte.
NOTA : La mise à la terre des conduits et supports métalliques des câbles sera faite par un conducteur
HO7 VR 6 mm2 de section raccordée sur la terre des masses du bâtiment.
Chaque élément de chemin de câbles ou goulotte sera à relier au conducteur de protection, y compris les
couvercles.
Recommandations pour la distribution des câblages logiques et électriques
La distribution des câbles électriques et logiques sera réalisée en respectant les contraintes de proximité
fixées précédemment.
Dans sa conception, le titulaire du présent lot tiendra compte des critères suivants :
- Spécifications techniques du présent document,
- Qualité de l’environnement existant (ergonomie et aspect visuel),
- Souplesse d’utilisation et facilité d’intervention dans les équipements fournis.
Conception de la distribution
D’une manière générale, le titulaire créera l’infrastructure d’accueil (supports) pour les câblages logiques et
électriques objets du présent document. Il pourra proposer dans certaines situations particulières d’utiliser
les supports existants à condition de faire preuve du respect des spécifications du présent document.
La distribution électrique et logique sera assurée en respectant les principes suivants :
- Cheminement depuis les armoires électriques d’étage ou les colonnes montantes et/ou
répartiteur général respectant les circulations existantes,
- Dans les circulations sur chemins de câbles perforés installés dans les vides de faux -
plafonds, ou dans les goulottes de distribution installées en partie verticale des bureaux,
- Dans les bureaux, dans les cloisons, ou dans les goulottes installées en plinthe,
- Dans les parcours verticaux, sur chemin de câbles perforés dans les gaines techniques
courants faibles
- Ou sous goulotte plastique lorsque la colonne montante traverse des bureaux ou des
circulations.

1100.2.3.2. Chemin de câbles


Les chemins de câbles seront constitués de profilés du commerce, en tôle perforée et galvanisée à chaud
après perforation. Les ailes seront d’une hauteur d’au moins 48 MM.
Les raccordements entre chaque élément se feront par éclisses du commerce. Ils seront fixés en partie
horizontale sur des consoles du commerce, permettant, les câbles étant déroulés à plat de les introduire
latéralement dans le chemin de câble. En partie verticale, les dalles seront fixées sur des éléments en U.
Dans tous les cas, les éléments de fixation et d’éclissage seront galvanisés. Dans le cas particulier où il
s’avérerait nécessaire de confectionner des supports façonnés à la demande, ceux-ci recevraient deux
couches de peinture anti rouille.

21
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Au droit des traversées de cloisons en parcours horizontaux et des traversées de planchers en parcours
verticaux, ils recevront un couvercle dépassant de part et d’autre de la paroi de 5 cm, et pour la partie
sortant du sol jusqu’à une hauteur de 2 m ; cette dernière partie devra être de celle encastrée dans le
plancher pour accès au chemin de câbles.

1100.2.3.3. Goulottes PVC


Les moulures et goulottes PVC seront collées et vissées. Il sera fait usage de la colle recommandée par le
fabricant de goulotte. Les vis seront en quinconce tous les 0 40 m. Toute les jonctions, angles, tés, etc.,
seront réalisés à partir d’accessoires du commerce. Les ceinturages seront à prévoir dans certains locaux
pour des raisons d’aspect, chaque fois que cela sera nécessaire.
Les goulottes seront dimensionnées avec une réserve de 50 % (c’est à dire occupées à la moitié de leur
capacité théorique). Une attention particulière sera portée à respecter ces contraintes dans les coudes et à
l’entrée de salle informatique et locaux techniques.
Repérage câblage informatique
Tous les éléments constituant le réseau informatique seront repérés, à savoir :
- Les chemins de câbles,
- Les câbles de terre informatique logique,
- Les câbles logiques au tenant et à l’aboutissant,
Chemin de câbles :
Repérage à intervalle régulier (10 m environ) par une étiquette gravée portant la mention “informatique et
téléphone“
Câbles logiques :
Ils porteront les mêmes repères que les connecteurs. Chaque câble comportera deux repères identiques à
chaque extrémité fixée au moyen d’un système adhésif.
Protection contre les surtensions d’origine atmosphérique
En aval du dispositif de protection de l’alimentation générale “ INFORMATIQUE ”, il sera installé un
parafoudre conforme à la norme NF C 61-740. La mise à la terre sera réalisée au moyen d’un fil HO 7 VR
10 mm2 de section minimum.
Lignes d’accès aux réseaux publics de télécommunication
La liaison entre le réseau extérieur et les salles informatiques sera protégée par un para-sur tenseur.
La mise à la terre sera réalisée par un câble HO7 VR issu directement de la barre de terre principale du
bâtiment.
Câblage des bureaux
Le câblage aura pour origine la baie de câblage 19 pouces du local informatique principal. Des éléments
complémentaires tels que cordons de brassage, ainsi que les fermes pour les modules des concentrateurs
de l’autocommutateur sont à prévoir.
Câbles et prises
22
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

L’ensemble des câbles utilisé sera de catégorie 6 Classe E assurant un trafic à 250 Mbs.
Les sections utilisées seront :
- Les câbles 4 paires FTP 100 catégorie 6 classe EA zéro halogène vers les postes de travail
depuis la baie
Les prises utilisées seront de type RJ 45 double et blindées. Les postes de travail sont définis sur les plans
seules les positions définitives devront avoir reçues l’accord du Département.
Matériel à mettre en œuvre pour les installations informatiques
1) Baies de brassage
La baie existante informatique de la salle système sera complétée afin de pouvoir accueillir les nouvelles
installations du service informatique
La baie existante téléphone du local autocommutateur sera complétée afin de pouvoir accueillir les
nouvelles installations du service informatique
Avant câblage et mise en service l’entreprise réalisera l’ensemble de la dépose du câblage vétuste
(informatique et téléphone)
2) Prise RJ 45 double
Les prises seront de type RJ 45 double ISO 8877 de catégorie 6 classe E dans la série 45 Infra ou
équivalent
Elles seront implantées selon plans sur boîtier encastré en cloison.
Les prises seront agréées catégorie 6 Classe E à 250 MHZ sur toutes les paires en atténuation et en
paradiaphonie et raccordées selon spécification ISO 11801
3) Repérage du câblage
Repérage par étiquette gravée dilophane en blanc sur fond bleu
4) Câbles cuivre
Les câbles seront en paires torsadées 2 x 4 paires écrantés FTP zéro halogène 100 ohms de
catégorie 6 classe EA
5) Procédure de recette
Après réalisation des travaux un contrôle technique sera réalisé afin de vérifier la qualité de pose, les
liaisons équipotentielles, les dimensionnements des chemins de câbles, le recoupement coupe-feu des
cloisons traversées.
La recette finale aura lieu en présence du bureau d’étude et du responsable réseau du
Département.
Pour cette recette finale l’entreprise aura réalisée au préalable tous les tests sur l’ensemble du câblage afin
de limiter le maximum de problèmes d’installation.
L’ensemble de ces tests comprendra :

23
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- La vérification des connecteurs et des raccordements,


- Les défauts de croisement et de court-circuit,
- Les essais de réflectométrie afin de déterminer les longueurs et valider la qualité du câble,
- Les essais d’atténuation et de para diaphonie pour confirmer l’appartenance à la Catégorie
6 classe EA
- La vérification du repérage sur les prises et les bandeaux, ainsi que leur localisation exacte
sur les plans de recette (l’organisation des baies sera soumise pour accord avant réalisation
des raccordements,
- L’isolement entre les différentes paires et entre les paires et la terre,
La recette a pour but de certifier pour chaque câble et pour l’ensemble des paramètres que le câblage est
conforme au standard de la catégorie 6 classe EA.
Répartition des prises informatique téléphone.
Nota (concerne tous les niveaux)
Les positions des baies de brassage seront particulièrement étudiées pour éviter les longueurs de câbles
supérieures à 90 ml.
Pour l’ensemble du bâtiment, L’entreprise devra :
- Le câblage Informatique, téléphonique selon les plans
- Le complément de baie pour les installations issues des locaux restructurés,
- La réserve suffisante pour la mise en œuvre des éléments actifs
- Les panneaux d’alimentation avec les prises énergie
Equipement commun ou particulier
L’entreprise devra :
- Le paramétrage, les essais, la mise en service et la formation des utilisateurs
- La protection par parafoudre de toutes les lignes intérieures et extérieures,
- La passerelle de liaison vers la baie de brassage
- Les cordons de brassage pour les baies (2 couleurs différentes)

1100.2.4. TELEPHONE
Le raccordement amont au DTI reste à charge CAMTEL.
L'entrepreneur devra prendre contact avec CAMTEL pour valider les limites de prestation et le
raccordement amont.
L’entreprise devra la reprise de l’arrivée existante, l’adapté pour acheminer le branchement
CAMTEL dans la gaine technique, suivant leur directive.
Les Paliers (Différents Niveaux)
L'entreprise doit la fourniture et la pose du coffret de communication comprenant :
- Un DTI format RJ45 (Dispositif de Terminaison Intérieur) avec prise d’essai
- Un répartiteur équipé de socles RJ45 en aval du dispositif de terminaison intérieur (DTI)

24
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Des socles RJ45 connectés aux câbles de communication desservant les prises de
communication terminales
- Une barrette de terre
- Une longueur de 100mm de rail permettant de mettre en œuvre un DTI optique (D’Io), si le
raccordement par fibre est requis
- Un répartiteur passif de télédiffusion
Le tableau de communication sera dimensionné pour accueillir :
- Les matériels pour la diffusion de la télévision terrestre (TNT/TAT) et/ou par satellite
(répartiteurs, amplificateurs, alimentations,)
- Les matériels pour les applications de communication (modem, routeur, "box", …)
La liaison entre les barrettes de terre du tableau de répartition et du tableau de communication doit
être aussi courte que possible (de préférence inférieure à 50cm) et réalisé en cuivre de section
minimale 6mm²
Câblage étoile depuis la réglette des prises de communication, les câbles utilisés seront des câbles
4 paires avec écran pour câblage résidentiel, conformes au document UTE C 93-531-12 de juin
2003. Les écrans des câbles sont à relier au réseau de terre de l'installation aux deux extrémités.
Les câbles de communication doivent être matériellement séparés des conducteurs ou des câbles
d'un circuit d'énergie, en cheminant dans des conduits distincts ou des compartiments goulotte
distincts.
Les prises de communication seront posées à proximité d’une prise de courant 2P+T 16A.
Il ne sera pas toléré de prises téléphoniques en forme de T inversé, les prises de communication
seront au format RJ45, de même série que l'ensemble de l'appareillage.

1100.2.5. TELEVISION
L'installation sera conforme à la réglementation en vigueur.
Le réseau de télévision sera prévu pour recevoir les chaînes nationales (compatible TNT) et
internationale conformément à la réglementation.
NOTA : Les antennes seront fixées sur mât posé sur la terrasse supérieur.
Elle comportera la fourniture et la pose :
- De l’antenne UHF, permettant la réception des signaux hertziens analogiques et numériques,
large bande pleine onde
- Fixation par mât, brides, bras et accessoires
- D’un préamplificateur terrestre
- D’une alimentation préamplificateur
- Un dérivateur 3 ou 4 directions
L'ensemble comprendra toutes sujétions de pose, main d'œuvre ainsi que tous appareils, organes
et accessoires nécessaires au bon fonctionnement de ces installations avec une réception parfaite
des images et du son.

25
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les essais et mesures préalables à la réception, ainsi que l'entretien pendant la période de
garantie, seront prévus dans les prestations dues.
Le réseau sera du type ultra large bande (5-2400 Mhz). La connectique employée sera la
connectique 'F' et les prises d'arrivée seront des prises TV-Fm-SAT avec raccordements par du
câble coaxial 17 VATC A.
La distribution sera réalisée en étoile par câble coaxial faible perte et sera séparée physiquement
des câbles courants forts.
Toutes les connexions seront du type blindé.
Les prises TV-Fm-SAT (5-2150 Mhz) seront à connectique ø 9, 52 mm et satellite 'F' pour
démodulateur individuel, avec affaiblissement = 2 dB, de même série que l'appareillage courants
forts.
Les locaux à équiper de prises télévision et à raccorder au réseau de télédistribution sont :
- Le Hall d’accueil
- Les salles d’attente,
- L’infirmerie
- Quelques bureaux
Chaque prise sera desservie par une canalisation provenant de la gaine technique.
L’entreprise devra :
- Le câblage de l’antenne terrestre jusqu’au préamplificateur, liaison avec l'amplificateur
comprise en câble coaxial et connectique F
- Le ou les répartiteur(s) à connectiques F et le câblage pour la distribution de chaque prise.
- Le raccordement de l’amplificateur au réseau (sur prise GTL)

1100.2.6. DETECTION INCENDIE

1100.2.6.1. PREAMBULE
Le projet prévoit :
- La mise en place d’un SSI
- La fourniture des équipements
De par la nature spécifique des travaux à réaliser, il est rappelé qu’une visite de site est imposée aux
soumissionnaires afin de pouvoir apprécier les difficultés de réalisation.
Il est rappelé que Les règles d’hygiène et de sécurité devront être respectées.
L’entrepreneur sera tenu de laisser à l’établissement la jouissance complète des nouvelles installations
conformément au planning d’exécution des travaux établi pendant la période de préparation de chantier.

1100.2.6.2. OBJET DU MARCHE


Le présent document a pour objet la définition de l’ensemble des travaux entrant dans le cadre de
l’installation du système de sécurité incendie.
26
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1100.2.6.3. PHASAGE DES TRAVAUX


Sans objet.

1100.2.6.4. CONSISTANCE DES TRAVAUX


Les prestations comprendront principalement et de façon non exhaustive, la fourniture, la pose et le
raccordement, conformément aux plans joints, des installations suivantes :
- Le système de sécurité incendie de catégorie A comprenant :
· Le Système de détection incendie
· Les détecteurs automatiques.
· Les déclencheurs manuels.
· Les Diffuseurs Sonores et/ou lumineux
· La source électrique de sécurité (AES).
· L’unité de gestion d’alarme.
· Les tableaux de report d’exploitation
Les différents arrêts techniques liés à la fonction évacuation.

1100.2.6.5. LIMITES DE PRESTATIONS


Il n’y a aucune limite de prestation, l’entreprise doit tous les ouvrages nécessaires à la réalisation de cette
opération.
3.15.5.1 Prestations diverses
Compris au présent lot :
- Les plans d’exécution des ouvrages.
- Les plannings d’approvisionnement et d’intervention.
- Le dossier de récolement.

1100.2.6.6. CONTINUITE DE SERVICE


L’entreprise titulaire du présent lot assurera au titre du présent marché l’installation du réseau d’alarme
incendie suivant la méthodologie ci-après :
- Passage des câbles DAI, DM, DSNA, DL … et raccordements
- Passage des câbles de liaison pour assurer la continuité des 2 bus DI
- Pose des équipements.
NOTA : Les points de raccordement seront laissés en attente.
- Pose et raccordement des équipements
- Pose, raccordement et mise en service de la centrale.
NOTA : Les travaux devront perturber le moins possible l’activité de l’établissement et occasionner peu de
nuisances. Seront particulièrement pris en compte :
27
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- La limitation des nuisances de bruits et poussières.


- Le respect du plan de circulation dans l’établissement.

1100.2.6.7. CONNAISSANCE DU PROJET


L’installateur devra prévoir tous les travaux indispensables pour le parfait achèvement des ouvrages de son
corps d’état quand bien même il n’en serait pas fait mention dans les ouvrages, dès que ces travaux sont
nécessaires à la réalisation du projet.
L’entrepreneur reconnait, à cet effet, s’être rendu compte exactement des travaux à exécuter, de leur
importance et de leur nature, notamment en ce qui concerne les liaisons extérieures.
Les travaux comprennent tous les appareillages, échafaudages, moyens de levage et de manutention, le
stockage provisoire et l’amenée à pied d’œuvre du matériel ainsi que le confinement de la zone de travaux,
l’enlèvement des déchets et gravois et le nettoyage intégral des ouvrages posés et des autres ouvrages
salis.
Il reconnait avoir supplée par ses connaissances professionnelles aux détails qui auraient pu être omis au
devis descriptif ou sur les plans. De ce fait, il ne saurait être accorde, en aucun cas, une majoration
quelconque du prix soumissionné.
En conséquence, l’entreprise devra signaler par écrit à la remise de son offre, toute omission, manque de
concordance ou erreur qui aurait pu se glisser dans l’établissement des documents d’appel d’offres. Faute
de quoi, il serait réputé avoir accepté les clauses du dossier et s’être engage à fournir toutes les prestations
de sa spécialité nécessaires au parfait achèvement de l’ouvrage.
1100.3. QUALIFICATION DES ENTREPRISES
Compte tenu de la complexité du projet, l’entreprise adjudicataire devra justifier de la qualification minimale
suivante :
En particulier dans le domaine sureté – sécurité (ST) ou de l’agrément du constructeur.
Dans le cas où l’entreprise ne serait pas titulaire de l’agrément du constructeur, les travaux objet à cette
phase devront être sous-traites par une entreprise qualifie ou directement par le constructeur qui devra
valider l’ensemble des plans d’exécution, de recollement, les synoptiques et les bilans de puissance.
La programmation, la mise en service et les essais seront réalisés par un représentant du constructeur.

1100.3.1. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR


Tous les documents remis par les entreprises seront rédigés en langue française.

1100.3.2. PROVENANCE DES FOURNITURES


L’entreprise devra établir son offre avec le matériel prévu au CCTP ou présentant des caractéristiques
similaires, lorsque le CCTP le spécifie.
Dans ce cas un échantillonnage du matériel proposé pourra être demande par la Maitrise d’œuvre.
L’ensemble des fournitures électriques devra comporter l’estampille NF.USE.

28
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Tout ouvrage de référence différente de celui prévu au devis et dont les plans ou échantillons n’auront pas
obtenu l’agrément du Maitre d’Œuvre avant l’exécution, pourra être refuse lors de la réception.
L’entreprise devra tenir compte dans ces prix et en fonction du délai d’exécution indique par le Maitre
d’Ouvrage, d’éventuels approvisionnements.
L’entrepreneur devra justifier d’un stock de pièces détachées de rechange pour les matériels techniques.
Responsabilités de l'Entrepreneur
L'Entrepreneur est responsable de la qualité et du bon fonctionnement des installations qui lui sont
confiées, ainsi que du respect des performances exigées dans le présent document.
Il doit en conséquence, effectuer pour son propre compte, et sous sa responsabilité, tous les calculs et la
sélection des matériaux, matériels et équipements nécessaires.
Le présent document et les plans correspondants fournissent, outre la définition des performances exigées,
un certain nombre d'indications découlant des études qui ont été réalisées par le Maitre d'Œuvre.
Il en est de même pour les sélections de matériels pour lesquelles les caractéristiques indiquées sont à
considérer comme indicatives et définissant des prestations minimales.
Présentations des matériels et échantillons – Approbation
L'Entrepreneur, dès le début du chantier, soumettra à l'approbation du Maitre d'Œuvre et du bureau
de contrôle le dossier technique qu'il aura établis dans le cadre des études d’Exécution, ainsi que la
sélection des matériaux et matériels qu'il propose d'installer, comprenant : documentations,
échantillons, procès-verbaux d'essais....

1100.3.3. QUALITES - VERIFICATIONS - ESSAIS -CONTROLES


Qualités
Tous les éléments des installations devront être neufs et en parfait état.
Les appareils devront :
- Avoir une estampille de qualité ou un certificat délivré par un organisme officiel, chaque fois
qu’une telle qualification existe,
- Être garantis par leur constructeur pour l’utilisation envisagée
- Être livre sur le chantier dans leurs emballages d’origine
- Être munis de leurs étiquettes d’origine
Le Maitre d’Œuvre se réserve le droit de faire analyser par un laboratoire officiel, aux frais de
l’Entrepreneur, tout matériau ou tout appareil qui paraitrait suspect ou qui ne serait pas conforme à la
spécification du présent cahier des charges.
Vérifications
L’entrepreneur est tenu de présenter une attestation de conformité de l’installation aux règlements et
normes en vigueur, établie par un organisme agrée. Les frais d’établissement de ce rapport sont à la
charge du Maitre d’Ouvrage.

29
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Toutefois, les visites complémentaires du contrôleur technique pour lever des réserves éventuelles sont à la
charge de l’entreprise.
Essais
L’entrepreneur devra effectuer sous sa responsabilité et à ses frais, les vérifications techniques et essais
fonctionnels auxquels il est tenu pour ses propres prestations.
Avant toute réception de l'installation, il sera procédé, en présence du Maitre d'Ouvrage ou de son
représentant, aux essais et contrôles de bon fonctionnement de l'installation suivant descriptions et
procédures détaillées au C.C.T.G. "INSTALLATIONS DE DETECTION INCENDIE. ". Il sera procédé à un
essai fonctionnel de chaque détecteur au moyen d'appareils de vérification préconisés par le constructeur
et a un contrôle d'efficacité de l'installation par mise en œuvre de foyers de contrôle d'efficacité (FCE) dans
5% des locaux protégés avec un minimum de 2. Les locaux concernes seront définis par le Maitre
d'Ouvrage ou son représentant.
Contrôles
L'Entrepreneur doit à tout moment rester à la disposition du Maitre d'Œuvre pour lui permettre d'effectuer
tous les contrôles que celui-ci jugera nécessaires, que ces contrôles aient lieu sur chantier, en atelier ou en
usine.
Lorsque certains ouvrages sont destinés à être cachés dans les ouvrages définitifs, il devra le signaler en
temps utile pour que les contrôles puissent être effectues en présence d'un représentant qualifie du Maitre
d'œuvre.

1100.3.4. RECEPTION DES INSTALLATIONS - PROTECTION DES OUVRAGES


Réception
La réception sera réalisée en présence de l’entrepreneur, venu avec ses plans d’exécution recalés suivant
les modifications apportées en cours de chantier. Celui-ci supportera les frais des essais et vérifications
demandées et devra mettre à la disposition du bureau d’études le personnel et les matériels nécessaires.
La réception ne sera prononcée qu’après vérification de la conformité des installations au cahier des
charges et le contrôle du respect des performances imposées. La réception ne sera effective qu’après la
remise de l’ensemble des fiches et PV d’essais et du rapport sans réserve de l’organisme de contrôle
Ces vérifications, conformément aux annexes A des normes NF S61-970 et S61-932, comprendront
notamment :
- Vérification contradictoire du parfait achèvement des travaux et conformité au projet,
- Origine des alimentations électriques
- Contrôle des sections des conducteurs
- Vérification des équipements
- Vérification du bon fonctionnement des installations
- Contrôle des dispositifs de sécurité
Protection des ouvrages
L'entrepreneur doit la protection de ses propres ouvrages pendant l'exécution des travaux et jusqu'à la
réception de l'opération.
30
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les protections mises en place ne doivent pas gêner l'exécution des travaux des autres corps d'état.
Le Maitre d’Œuvre se réserve le droit de demander le remplacement, après mise en œuvre, de tout élément
détérioré.
L’entrepreneur devra prendre également toutes les mesures de protection nécessaires pour éviter que les
installations puissent être mises accidentellement en fonctionnement.
En fin de travaux, il doit l'enlèvement de toutes les protections provisoires, le nettoyage de ses ouvrages
ainsi que les remises en état éventuellement nécessaires.

1100.3.5. GARANTIE DE PARFAIT ACHEVEMENT


Garantie
L’entrepreneur garantit de façon formelle la parfaite réalisation des travaux faisant l’objet du marché,
suivant les Règles de l’Art et Compte tenu des textes et règlements en vigueur. Cette garantie de un an
portera sur tous les défauts visibles ou non des matériaux employés, contre tous les vices de construction
ou de conception ainsi que sur le bon fonctionnement de l’installation, dans son ensemble que dans les
détails.
Pendant la période de garantie, l’entrepreneur devra remplacer à ses frais toutes les pièces défectueuses
ou toute partie de l’installation qui aurait été endommagée par suite d’une défectuosité.
Si la venue d’un Agent d’un constructeur était nécessaire pour remettre les matériels en état, il aurait
également à sa charge le déplacement, les frais de séjour et le traitement de cet agent.
Les pièces de remplacement seront garanties pendant un an après leur mise en place.
La garantie ne s’applique pas au remplacement des pièces et aux réparations qui résulteraient de l’usure
normale du matériel, ainsi que des détériorations ou accidents provenant de négligences, fautes de
conduite, défauts de surveillance ou d’entretien, de la part d’une tierce personne.

1100.3.6. CONTRAT DE MAINTENANCE


Une proposition de contrat de maintenance sera jointe et sera un critère de choix pour l’attribution du
marché.
Celle-ci comprendra :
- 2 Visite(s) de maintenance préventive selon le règlement de sécurité des ERP et la Norme
NFS61-933 :
- 2 visites par an comprenant :
 Vérification de l'ensemble des éléments constituants l'installation : terminal et reports
d'alarme, détecteurs incendie et gaz, déclencheurs manuels, extinction automatique,
tous les DAS, asservissements et avertisseurs sonores.
 Vérification et nettoyage de la centrale d'alarme, du CMSI, des chargeurs et de
l'AES, contrôle des tensions d'alimentation principales et batteries de secours (tous
les essais s'effectuant sur alimentation de secours)
 Vérification des plans et de l'adéquation de la détection aux risques.
 Formation à l'exploitation (remise à niveau lors de la visite).
31
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

 Assistance téléphonique à l’exploitation et au dépannage.


- 1 seconde visite annuelle semestrielle de maintenance préventive réduite selon NFS 61-933
comprenant :
 L’essai du CMSI et de l’ensemble des asservissements à partir d’un détecteur
d’incendie et d’un déclencheur manuel par zone de mise en sécurité (selon NFS61-
933).
 La vérification des alimentations secondaires (batteries) de la centrale, du
Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI), des chargeurs batteries et des
Alimentations Electriques de Sécurité(AES).
Sans objet
- Troisième et quatrième visites réduites trimestrielles de maintenance préventive selon NFS
61-933 à proposer en option et comprenant :
 L’essai de la fonction compartimentage s'il existe des DAS communs à plusieurs
zones de mise en sécurité (ZS). La réalisation pratique de cette prescription peut
éventuellement nécessiter l’essai complet de la fonction compartimentage des ZS
concernées.
 L’essai des coffrets de relayage pour ventilateurs de désenfumage.
 L’essai des dispositifs de relayage de mise en sécurité tels que la mise en
fonctionnement de l’éclairage, le non-stop des ascenseurs, etc…, à partir d’un point
de détection.
Sans objet
Un exemplaire de rapport de vérification vierge sera joint à la remise de l’offre de l’entreprise
et sera un critère d’attribution du marché comme le coût de cette maintenance.
Un BPU de pièces détachées sera également propose ainsi que les couts de la main d’œuvre et du
déplacement. Particularités de la première année :
La garantie (maintenance corrective et échange des éléments à durée de vie limitée) est due au titre de la
garantie d'un an. Le montant annuel du contrat la première année sera ramené au cout des prestations
diverses et celles des visites complémentaires, à préciser dans la proposition
1100.4. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES

1100.4.1. CLASSEMENT DE L’ETABLISSEMENT


Le classement établi par les concepteurs est le suivant :
- Etablissement recevant du public ERP type R de 4eme Catégorie avec des activités de type
R, S, U et PE.
- Etablissement recevant des travailleurs ERT.

1100.4.2. PRESCRIPTIONS - NORMES - REGLEMENTS


Les travaux seront réalisés conformément aux règlements généraux et aux règles techniques définis dans
les documents ci-après, mis à jour et en vigueur le premier jour du mois d’établissement des prix tel que
précisé dans le marché :
32
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Spécifications techniques prévues au présent CCTP


- Législation et règlementations relatives principalement :
 A la protection contre les risques d’incendie et de panique,
 A la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des
courants électriques
- Règlement sanitaire départemental en vigueur sur les lieux des travaux à réaliser
- Règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les ERP
- De l'arrêté du 2 Février 1993 dans son ensemble, portant modifications au précèdent, en
particulier dans ses articles :
 Sur les obligations de l'installateur et de l'exploitant, dont celle d'utiliser des Matériels
conformes aux normes AFNOR en vigueur, revêtus des estampilles NF-SSI certifiant
leur conformité à ces normes,
 Sur l'utilisation des foyers de contrôle d'efficacité pour qualifier l'installation,
 Sur les généralités concernant les systèmes d'alarme,
 Sur l'entretien et les consignes d'exploitation de l'installation.
 De l'annexe à l'article 3 concernant les dispositions particulières du Règlement de
Sécurité propres à certains types d'établissements,
- Règlement particulier pour les établissements de type R
- Règlement particulier pour les établissements de type L
- Règlement particulier pour les établissements de type N
- Les matériels non couverts par les normes ou non certifies devront faire l'objet d'un certificat
d'associativité annexe au certificat NF-SSI du matériel avec lequel ils seront utilisés.
- Ensemble des normes françaises NF homologuées ou enregistrées, en particulier la NF
C15100, la NF S61-970et la NF S61-932.
Cette liste ne pourra être considérée comme limitative.

1100.4.3. PRESENTATION GENERALE DU SYSTEME


Suivant le type et la catégorie du bâtiment, et en particulier :
La détection automatique d’incendie doit être installée dans tous les locaux, excepte les douches et les
sanitaires.
L'installation prévue constitue donc un Système de Sécurité Incendie de catégorie A associé à un
équipement d’alarme de type 1.
L’établissement ne fait l’objet d’aucune fonction de compartimentage.
L’équipement à mettre en œuvre sera du type ECS avec UGA. (SSI de catégorie A limité à un EA1)
A ce titre, elle a pour fonctions essentielles :
- La détection automatique de débuts d'incendie,
- Le déclenchement manuel d'alarme en cas d'incendie,
- La mise en sécurité incendie de l'établissement comportant différentes fonctions :
 L’évacuation des personnes
 L’arrêt des équipements techniques.

33
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Système de Détection Incendie (S.D.I.)


Le système de détection incendie est constitué :
- De détecteurs automatiques d'incendie intégrant un indicateur d’action et de déclencheurs
manuel d'alarme.
- D'un Equipement de Contrôle et de Signalisation.
- Une unité de gestion d’alarme.
Exploitation :
Le site est sous surveillance 24/365.Par les agents à l’accueil du site aux heures ouvrables Par un gardien
de nuit en charge notamment de la surveillance.

1100.4.4. CANALISATIONS
La nature et le mode de pose des canalisations seront conformes aux prescriptions du paragraphe 52 de la
norme NFC 15.100. Tous les conducteurs et câbles seront démontables sans démolition.
Les câbles empruntant des parcours communs avec les courants forts seront isolés (tablette de chemins de
câbles Ou conduits différents).
Les traversées de cloison s’effectueront sous fourreau.
Nature
Les câbles seront impérativement sans halogène.
L'ensemble du câblage sera réalisé conformément aux spécifications de la règle C 15-100, de la
norme NF S 61 932, des articles EL3, EL7 b, EC 15 1, EC 23 1 et 2 de l'arrêté du 25 Juin 1980, et
CO31 de l'arrêté du 2 Février1993 concernant le marquage "NF Réaction au feu M1" des conduits
et renforcements PVC éventuels.
La fin d'une ligne non rebouclée sera signalée par un repère appose sur le dernier appareil
raccorde sur la ligne.
Les câbles ou conducteurs constituant des boucles ou zones différentes peuvent être groupes dans un
même conduit réservé à ce seul usage. Aucune autre liaison électrique ne peut emprunter ce conduit. Les
conducteurs afférents à une même boucle doivent emprunter un même conduit. Un conducteur ne peut pas
être commun a plusieurs boucles.
Deux catégories de câbles, conformes à la norme NF C 32 070, peuvent être utilisées :
 Catégorie C2 (non propagateur de la flamme),
 Catégorie CR1 (résistant au feu) les jonctions, dérivations et leurs enveloppes
devant respecter les spécifications de la norme NF C 20 455 notamment un temps
d'extinction après retrait de la source d'inflammation inferieur a 5 secondes.
Tous les câbles reliant directement l’ECS, au premier point, doivent être en catégorie CR1, au sens de la
norme NF C 32-070 (§7.3.2 NF S 61 970).

34
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les liaisons entre éléments constituant le système de détection incendient (détecteurs, déclencheurs,
l’équipement de contrôle et de signalisation) seront assurées par un câble 2 conducteurs de 0.9 mm ou 0,8
mm de diamètre sans écran de catégorie C2 genre SYS 1 ou équivalent.
La liaison au tableau BT alimentant l'installation en énergie sera assurée par un câble 2x2.5 mm2 + T genre
H07RN-F ou similaire.
1100.5. DEFINITION DES OUVRAGES

1100.5.1. Principe de mise en sécurité de l’établissement

1100.5.1.1. Zone
Un bâtiment ou un établissement est généralement découpé, au titre de la sécurité incendie, en
plusieurs volumes correspondant chacun, selon le cas, a un local, un niveau, une cage d'escalier,
un canton, un secteur ou à un compartiment.
Une zone peut correspondre à un ou plusieurs de ces volumes ou à l'ensemble du bâtiment. Les
zones de détection, les zones de mise en sécurité et la zone de diffusion d'alarme (ZA) définies ci-
après n'ont pas nécessairement les mêmes limites géographiques.

1100.5.1.2. Zone de Détection (ZD)


Zone surveillée par un ensemble de détecteurs et/ou de déclencheurs manuels, auxquels
correspond une signalisation commune dans l'équipement de contrôle et de signalisation du
système de détection incendie.
Détecteurs automatiques d’incendie, déclencheurs manuels doivent constituer des zones de
détection spécifiques, la nature des informations respectivement délivrées devant être identifiée
sans ambiguïté au niveau de l’équipement de contrôle et de signalisation. Une zone de détection
ne doit regrouper que des locaux ou volumes visitables rapidement à partir d'un même
cheminement détermine en fonction de la configuration interne du bâtiment et des circulations. Le
nombre maximum de détecteurs, déclencheurs, capteurs constituant une zone de détection doit
respecter les normes et règles en vigueur et les spécifications du constructeur du matériel.

1100.5.1.3. Zone de diffusion d'Alarme (ZA)


Zone géographique dans laquelle le signal d'alarme général est audible pour donner l'ordre d'évacuation.
Une zone de diffusion peut comporter un ou plusieurs diffuseurs sonores.
La zone d’alarme correspond à l’ensemble de l’établissement.
L’ECS sera donc équipée d’une UGA a 1 ZA assurant son indépendance fonctionnelle.
L’UGA sera équipée de 2 sorties permettant de raccorder 20 DSNA/DL sur chacune d’elle.
Associe à la fonction évacuation, l’entreprise prévoira dans son offre l’asservissement des BAES sur
déclenchement d’alarme y compris câblage et contacteurs nécessaires intégrer dans les tableaux
électriques.

35
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1100.5.2. ALIMENTATIONS ELECTRIQUES DE SECURITE (A.E.S/E.A.E.S.)


La ou les alimentations de sécurité (A.E.S./E.A.E.S.) doivent être implantées soit dans l’emplacement
réservé au service de sécurité incendie, soit en Volume(s) Technique(s) protégé(s).

1100.5.3. CALFEUTREMENTS
Les traversées de dalles et de murs coupe-feu étanches seront rebouchées par plâtre ou protégées par
caoutchouc à la silicone, ou sachets thermo-expansifs afin de reconstituer le degré CF de la paroi
traversée.

1100.5.4. REPERAGE ET ETIQUETAGE


Tous les détecteurs, déclencheurs manuels, boitier d’adresse etc.…, seront repérés par des étiquettes
normalisées.
Les câbles seront identifiés par étiquette du type Dupleix ou similaire.
Un renvoi de repérage au niveau des faux-plafonds sera réalisé pour le matériel non visible (boitier module
de porte, clapet CF …)
1100.6. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES
Le système de sécurité incendie de marque SIEMENS, ou techniquement équivalent, sera organisé autour
d’un équipement de contrôle et de signalisation.
L’ensemble sera implanté dans le local SSI situe au niveau 1 du bâtiment.
Cette implantation devra être confirmée avant le démarrage des travaux ; dans tous les cas hors de portée
du publique facilement accessible par les services de sécurité ; de plus, ce local sera surveillé par un
détecteur d’incendie approprie au risque.
1100.7. DETECTEURS AUTOMATIQUES D’INCENDIE
Les détecteurs automatiques d'incendie seront de type ponctuels, identifiables individuellement et constitues
- D'un socle permettant sa fixation mécanique et le raccordement des câbles par bornes autobloquantes
sans vis et une possibilité de blocage mécanique évitant l'extraction malveillante du capteur. Certains
socles pourront incorporer un avertisseur sonore pour répondre à des besoins particuliers (pré
alarme moyens complémentaires d’alarme …).
– D'un capteur adapte aux phénomènes à détecter, fixe au socle par verrouillage baïonnette
résistant aux vibrations. Il comporte un élément électronique hermétiquement scelle
interchangeable par simple embrochage, un voyant lumineux clignotant de signalisation de
fonctionnement visible de tous cotes. Les divers types de capteurs devront être
interchangeables dans les socles sans modification de l'installation.
Chaque détecteur et déclencheur manuel sera obligatoirement équipé d’un isolateur de ligne : cette
solution garantit le fonctionnement de la totalité de l’installation de détection en cas de défaut d’un tronçon
de câble ou d’un détecteur, a l’exception du seul détecteur en défaut., il y aura un détecteur pour 24m2.
Pour les autres locaux (combles y compris) ,1 détecteur pour 48m2 si la surface totale du local est
inferieure a 80m2, 1 détecteur pour 36m2 pour les locaux supérieurs à 80m2.

36
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les détecteurs seront implantés au plafond des locaux protégés. Le voyant lumineux clignotant du socle
des détecteurs non directement visibles depuis le cheminement normal de reconnaissance sera double par
un répétiteur d’action visible depuis ce cheminement pour les locaux réserves au sommeil.
Ils seront certifiés selon la série de normes NF EN 54 et à ce titre, estampilles NF-SSI et seront conformes
auMS57 paragraphe 2.
Ils devront répondre aux conditions d'exploitation minimum suivantes :
· Température ambiante : 30°C,
· Humidité relative maximum admissible : 95% sans condensation,
· Mode de protection selon CEI : IP 43,
· Compatibilité électromagnétique élevée (résistance a des champs de 50V/m)
· Autotest automatique
· Traçabilité (par la mémoire intégrée).
Détecteurs optiques de fumées
En raison de l’avenir incertain de l’ionique, la priorité sera donnée aux détecteurs de type optique de fumée
large spectre.
Les détecteurs des locaux à risques courants seront de type FDO221/FDB de la gamme C-line SINTESO
de SIEMENS ou équivalent, avec traitement des signaux par algorithmes de détection.
Pour les locaux à risques importants, ou à atmosphère polluée ils seront de type FDO241/FDB de la
gamme S-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent, équipé du Système d’Analyse Avance de signal ASA,
permettant de configurer le capteur en fonction des phénomènes d’incendie à détecter et des influences
environnementales.
Ces détecteurs fonctionnent selon le principe de diffusion de lumière avec un capteur. La structure de la
chambre de mesure optoélectronique l’isole des phénomènes parasites, mais détecte les particules de
fumée blanche et noire de manière optimale.
Ce détecteur optique de fumée est capable de détecter un large spectre de fumée répondant aux foyers
TF1, et TF3à TF5 de la norme EN 54-7 grâce à un système original de mesure optoélectronique avec
capteur hautement performant.
Pour faciliter la maintenance, le téléchargement des données, suite à un échange, devra être automatique.
A noter également que le contrôle des détecteurs devra se faire sans aérosol, seule sera admise la perche
optoélectronique qui reste une solution saine pour l’environnement.
Pour les mêmes raisons de respect de l’environnement (label HQE : Haute Qualité Environnementale), les
détecteurs devront avoir une conception écologique, utiliser des matériaux recyclables, et ne pas posséder
de radioéléments artificiels.
Détecteurs thermiques
De type FDT221/FDB de la gamme C-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, ce détecteur
thermique est capable de détecter une élévation de température due à la chaleur dégagée par le foyer par
37
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

comparaison entre la température ambiante et la température dans le boitier. Il est réservé à de petits
locaux, pour la détection de feux ouverts ou de feux avec élévation de température rapide.
Il devra posséder 2 capteurs de chaleur redondants de façon à ce que le détecteur détecte tout de même
en cas de panne de l’un d’eux et d’un isolateur de court-circuit garantissant le fonctionnement de la totalité
de l’installation.
Détecteurs multi capteurs
De type FDOOT241-9/FDB de la gamme S-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, ce
détecteur particulièrement adapte pour des milieux avec des conditions d’environnement difficile est doté à
la fois d’une analyse optique et thermique avec deux capteurs redondants pour chaque technologie.
Ces derniers seront équipés d’un traitement de signal très élaboré avec réseau neuronal et du système
d’analyse avance de signal ASA, permettant de configurer le capteur en fonction des phénomènes
d’incendie et des influences environnementales.
Ils devront pouvoir être configures de façon à privilégier une technologie par rapport à l’autre en fonction du
risque à détecter.
Son spectre de détection s’étend du feu d’alcool pur aux feux couvant les plus lents.
Détecteurs Linéaires
De type FDL241-9/FDLB de la gamme S-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, ce détecteur
linéaire de fumée permet la détection de toute la gamme de fumées dans des locaux d’une longueur de 5 à
100 mètres.
Pour optimiser le câblage, ils seront raccordés sur le même bus que les autres capteurs et comporteront
dans un même boitier l’émetteur et le récepteur.
Le réglage de la sensibilité du détecteur sera réalisé par logiciel, évitant ainsi une intervention sur le
détecteur.
En cas de coupure du faisceau de détection, le détecteur devra indiquer une information de dérangement et
non une alarme.
Les systèmes optiques devront être fixes sur des éléments non déformables de la structure et nécessitent
un espace de visée libre de tout obstacle.
Il est particulièrement adapté pour la couverture de grands volumes, les locaux d’accès difficiles ou avec
plafonds.
Indicateur d’action
Les locaux ou volumes normalement clos, (art U44) ou situes hors du parcours de reconnaissance devront
comporter un indicateur d’action situe de façon visible dans la circulation horizontale les desservant.
Ils seront systématiquement installés pour assurer l'orientation immédiate et sans ambiguïté du personnel
d'intervention vers le lieu du sinistre. Places judicieusement sur le cheminement d'intervention, ils répètent
la signalisation lumineuse des socles des détecteurs en alarme. Dans le cas de plusieurs locaux desservis
par une circulation, les indicateurs d'action seront respectivement implantés cote circulation au-dessus des
portes d'accès aux locaux protégés par le ou les détecteurs dont ils signalent le fonctionnement.

38
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

De type DJ1192/330 de SIEMENS, ou équivalent technique, chaque indicateur d'action sera équipé de
deux diodes électroluminescentes rouges de forte luminosité, de bornes de raccordement sans vis et
découplées pour pouvoir lui connecter jusqu'à 4 détecteurs du même système de détection.
Il sera constitué :
De l'organe lumineux proprement dit, D'une embase de montage séparée pour la fixation et l'introduction
latérale éventuelle des câbles de liaison aux détecteurs.
1100.8. DECLENCHEURS MANUELS D’ALARME
Les déclencheurs d'alarme manuelle seront fixes à 1,30 mètre du sol. Ils seront implantés près des sorties
de secours du bâtiment au RDC ou à proximité des cages d’escaliers aux étages.
Ils devront répondre aux conditions d'exploitation suivantes :
· Température ambiante : - 25...+ 70°C
· Humidité relative maximum admissible : < 95%
· Mode de protection selon CEI : IP 44.
De type FDM225 de la gamme SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, le déclencheur manuel
d’alarme est constitué d'un boitier de couleur rouge en matière plastique résistante aux rayures et aux
chocs, comportant un contact a fermeture commandée soit par le relâchement d'un bouton maintenu en
position intermédiaire d'attente par un verre à briser prédécoupé, soit par une pression sur ce bouton. Le
contact devra rester maintenu jusqu'a
Remplacement du verre à briser. Ils seront équipés d'un bornier de raccordement sans vis, d'une diode
électroluminescente de couleur rouge signalant l'état d'alarme et leur fonctionnement pourra être testé à
l'aide d'un outil approprie, de l'extérieur, sans ouvrir le boitier.
1100.9. DIFFUSION DE L’ALARME
Les DSNA seront implantes et intègreront un flash lumineux.
Des diffuseurs lumineux intercales sur les lignes actuelles ou sur une nouvelle ligne seront implantes dans
tous les sanitaires et douches accessibles aux publics.
1100.10. EQUIPEMENT DE CONTROLE ET SIGNALISATION
Il sera de type FC2020 de SIEMENS, ou équivalent technique, certifie conforme à la norme française NF
EN 54-2 et de plus estampille NF-SSI.
Cet équipement devra être capable de gérer 252 composants, tels que détecteurs automatiques d'incendie,
déclencheurs manuels d'alarme, tableaux répétiteurs d’exploitation et des sous-ensembles d'entrée/sorties
par l'intermédiaire du circuit de détection FDnet ou équivalent technique. Ce bus permet une
communication rapide et sure entre les composants de la gamme SINTESO (C-line et S-line) et offre des
facilites de câblage avec dérivations et utilisation de tous type de câbles sur des longueurs allant jusqu’à
2,5 km.
L’équipement de contrôle et de signalisation réalise les fonctions de commande de mise en sécurité.

39
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Le tableau répartiteur d’exploitation FT2011 de SIEMENS ou équivalent technique, raccorde et alimente par
le bus de détection, permet la gestion d’un ou de plusieurs équipements de contrôle et de signalisation. Son
affichage est synchronisé avec le ou les équipements de contrôle et de signalisation avec lequel (lesquels)
il (s) est (sont) associe (s). Il est capable de gérer les évènements d’alarme, de pré-alarme, de
dérangement, les mises hors service et les messages techniques. Il dispose de 2 touches liées à
l’exploitation : ≪arrêt signal sonore≫ et ≪défilement des alarmes≫. Un maximum de 5 FT2011 peut être
raccorde par ligne.
1100.11. TABLEAU DE REPORT
Le report des alarmes et des dérangements dans l'établissement sera assuré par des tableaux de type
FT2011 de SIEMENS ou équivalent technique.
Ces FT2011 seront raccordes à l’équipement de contrôle et de signalisation via le bus FDnet. Ces
terminaux seront surveillés. Si la communication sur le bus FDnet est interrompue, un message de
dérangement sera affiche à la fois sur le terminal de la centrale et le répétiteur concerné.
Ils seront places à l’accueil et dans le local serveur au R+1.
Ces caractéristiques sont :
· Afficheur LCD : 2 lignes de texte en clair, de 40 caractères chacune,
· Signal sonore,
· Fonction d’acquittement et de réarmement,
· Longueur maximale du bus FDnet : 2,5 km
· Dimensions : 200 mm x 207 mm x 79 mm

1100.12. ANNEXE 1 CONSTITUTION DU DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES

1100.12.1. DETECTION INCENDIE


Ce document sera organisé dans un classeur bleu avec intercalaires et chaque document sera inséré à
l’endroit prévu par le sommaire :

1100.12.2. SOMMAIRE
I. Notes techniques
II. Documents graphiques
III. Fonctionnement des installations
IV. Exploitation
V. Maintenance
VI. Essais et mise en service

40
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1100.12.3. CONSTITUTION DU DOSSIER


I- NOTES TECHNIQUES
1. Description sommaire générale de l’installation
Ce document reprend le cahier des charges du Bureau d’étude et l’adapte conformément à la réalisation
avec tousses ajustements.
2. Notice descriptive du principe de fonctionnement
Décrit les principes de fonctionnement des équipements composant l’installation.

II- DOCUMENTS GRAPHIQUES


1. Liste des plans indices
Ce document reprend la liste des plans et schémas réalisés avec leur nom, leur indice de réalisation et leur
date de dernière mise à jour.
2. Synoptique de principe alarme incendie
Schémas permettant de visualiser et de comprendre le fonctionnement complet de l’installation, intègre la
codification des équipements.
3. Plans de distribution électrique SSI
Plans de réseaux SSI, cheminement de câbles et des locaux techniques avec implantation de tous les
équipements techniques à l’échelle 1/50eme.
III- EXPLOITATION
1. Liste des matériels installent
Cette liste comporte : le nom de l’équipement, la codification, les caractéristiques principales, le nom et les
coordonnées du fournisseur.
2. Notices d’exploitation des matériels
Notes du constructeur sur l’exploitation du matériel. Les documents correspondants à ce paragraphe
peuvent être joints aux fiches techniques matérielles.
IV- MAINTENANCE
1. Notices de dépannage
Les notices spécifiques correspondantes aux matériels installes peuvent être mises dans les fiches des
matériels si elles sont liées à ces fiches.
Procédures de fonctionnement en secours.
2. Manuels de maintenance
a. Instructions de montage, démontage et schémas associes
b. Stocks de maintenance curative : liste de matériel de 1ere urgence

41
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

c. Catalogue de pièces détachées


d. Pièces de rechange
V- ESSAIS ET MISE EN SERVICE
1. PV d’autocontrôle
Fiche d’autocontrôle des équipements
PV d’essais foyer type
Listing programmation avec intitule des points de détection
2. éléments nécessaires à l’élaboration du dossier d’identité du SSI

1100.13. VIDEO SURVEILLANCE

1100.13.1. GENERALITES - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT.


ENREGISTREMENT
Toutes les caméras doivent être reliées à un (ou des) système(s) permettant d’enregistrer et de piloter les
flux d’informations. Ce système doit permettre de :
- Stocker, sur une mémoire de type disque dur, l’ensemble des images enregistrées de
l’installation sur une période maximum d’un mois ou sur la période autorisée par le maitre
d’ouvrage.
- Effacer automatiquement les images enregistrées selon la périodicité autorisée par le maitre
d’ouvrage.
- Programmer la surveillance de points sensibles ou de passages obligés et enregistrer ces
images.
- Rechercher rapidement les événements enregistrés.
- Programmer des séquences, des rondes automatiques et des pré positionnements des
caméras mobiles en cas de détection d’ouverture de portes.
- Enregistrer numériquement les informations permettant de déterminer à tout moment, d’une
séquence vidéo sa date, son heure et l’emplacement de la caméra.
- Exporter des enregistrements d’images sur CD/DVD non réinscriptible et à accès direct.
- Transférer des images sur un réseau numérique externe ou interne sans complément de
matériel (hors logiciel).
- Limiter l’accès aux commandes et à l’extraction de données aux seules personnes autorisées
par un code d’accès.
- Identifier et historier les opérations effectuées sur le système en fonction des codes d’accès.
- Masquer numériquement des parties d’images à la vision ou à la relecture (par exemple :
cas du domaine privée).
42
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Un équipement de visualisation et de commande pourra être déporté dans un ou plusieurs bureaux. Cet
équipement devra également permettre la visualisation des images aux seules personnes autorisées et
disposant d’un accès contrôlé. Tous les flux vidéo sont enregistrés à raison de 6 images minimum par
seconde sans reconstitution de flux. La cadence de visualisation en direct des images ne pourra pas être
inférieure à 25 images / seconde par caméra.

1100.13.2. IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE DES CAMERAS.


Conformément au plan d’implantation joint en annexe.

1100.13.3. DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS


CAMERAS
Les caméras devront répondre au minimum aux principales caractéristiques techniques ci-dessous :
Caméra capteur CCD Type Sony Super HAD de 1/3’’ ou techniquement équivalent Couleur haute résolution
de 540 TVL 18 leds infrarouges par cellule photoélectrique Boitier en aluminium anti-vandale avec dôme
en polycarbonate
Efficacité totale dans environnement à 0 Lux
Compensation du contrejour 64 zones ou au centre
Contrôle de gain AGC. Balance des blanc ATW AWB
Technologie DNR
Alimentation 12Vcc ou 24 Vca
Support type cardan à 3 axes
Objectif varifocal pour ajuster le champ de vision au moment de l’installation.
MONITEURS
L’affichage des caméras se fera en fixe, cyclique ou mosaïque X 16 sur 1 moniteur ou écran plat TFT- LCD
42’’ muni d’une sortie informatique et d’une sortie vidéo, à fixer au mur du PC sécurité situé au Rez de
chaussée. Il doit au minimum avoir les caractéristiques suivantes :
- Luminosité 500 cd / m2 mini
- Contraste élevé 1500 :1
- Angle de vision 178° vertical et horizontal
- Temps de réponse 8 ms
- Résolution 1366 X 768
- Ecran anti-rayure et anti- reflet

43
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

ENREGISTREURS NUMERIQUES
L’enregistreur numérique ainsi que les équipements annexes tels que multiplexeur, moniteur + clavier,
permettant la programmation, le paramétrage et la visualisation des images sur le moniteur 42’’, seront
disposés dans une baie 42U, 19’’ à fournir. L’enregistrement sera de type numérique uniquement, Les
opérations effectuées sur cet équipement devront être contrôlées par un code d’accès (notamment le
contrôle de la visualisation de certaines caméras). Dans tous les cas seul le tirage optique sera pris en
compte, l’agrandissement numérique n’étant pris en compte que pour indication.
Le système d’enregistrement reste en fonctionnement en cas de lecture ou de recherche d’images
enregistrées, de paramétrage de l’appareil et plus généralement quelle que soit la nature de l’intervention
sur l’enregistreur. L’interface utilisateur devra être simple et intuitive. Il devra être possible de rechercher
des images sur la base d’évènements (passage de personne dans un couloir, ou une porte par exemple)
définis à postériori (zone de détection et type d’évènement définis au moment de la recherche des images).
La visualisation des images, tant live qu’enregistrées, devra pouvoir se faire soit sur une caméra, soit sur
plusieurs (mosaïques). Les périodes d’enregistrement pourront être programmées différemment en fonction
des créneaux horaires et des jours d’ouvertures/fermetures.
En cas de déclenchement d’un enregistrement sur alarme, il sera possible d’accéder aux images précédant
cette alarme. Le retour en arrière pourra aller jusqu’à 5 minutes. La capacité de stockage ne sera pas
inférieure à 4 TO.
Cas de l’exportation de données :
Le système d’enregistrement reste en fonctionnement en cas d’exportation de données. Les flux vidéo
devront être exportés sans dégradation de la qualité sur support physique d’exportation numérique non
réinscriptible et à accès direct, compatible avec le volume de données à exporter.
Caractéristiques générales :
Les enregistreurs devront répondre au minimum aux principales caractéristiques techniques ci-dessous :
400 images par seconde en 4 CIF
Accès au menu des Speed Dome (paramétrage des cibles et mouvements directement depuis l’interface
graphique).
Recherche de séquences spécifiques grâce à Smart Search
Enregistrement en 4 CIF à 12 images par seconde, par caméra.
Possibilité d’intégration du « TouchTracker ADTT16E »
Capacité de stockage de 4 TO minimum

44
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

LOT 1200. PLOMBERIE SANITAIRE


& SECURITE INCENDIE - VRD

1200.1. PLOMBERIE SANITAIRE

1200.1.1. GÉNÉRALITÉS

1200.1.2. OBJET DU PRESENT DESCRIPTIF

Le présent document décrit les prescriptions spécifiques aux travaux de PLOMBERIE-SANITAIRE


SECURITE INCENDIE et VRD, nécessaires à l’aménagement de l’extension du PROJET DE
CONCEPTION D'UN CENTRE DE FORMATION (SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A
LOBOUDI, YAOUNDE

Il a pour but de préciser le contexte général de l'opération et renseigne aussi exactement que possible sur la
nature, l'emplacement, les qualités et caractéristiques des ouvrages, mais n'a aucun caractère limitatif.

CLASSEMENT DE L'ETABLISSEMENT

- Le bâtiment est soumis à la réglementation de protection contre les risques d'incendie affectés aux
établissements recevant du public de type :

 De 2ème catégorie (arrêté du 12.12.1984)


 De 2ème catégorie (arrêté du 12.06.1995)
 Avec activités de type N (arrêté du 21.06.1982).
 Effectif évalué selon déclaration du M° d'Ouvrage : cf. Notice de Sécurité (Veritas).

NATURE DES TRAVAUX

Les travaux inclus au lot n° 1400 concernent :

- Les aménagements imposés par le SPS.


- Le branchement sur les réseaux existants et distribution de l'eau froide.
- Production et distribution de l'ECS depuis les Ballons Eaux Chaude .
- Appareils sanitaires et accessoires.
- Réseaux gravitaires : chutes, collecteurs, ventilations.
- Équipements premiers secours incendie.

DOCUMENTS DE CONSULTATION

Les documents à utiliser pour le chiffrage du présent lot sont :


- le CCTP (cahier descriptif).
45
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- le DPGF (bordereau de décomposition du prix global et forfaitaire).


- les plans et dossiers d'Architecte.
- les plans de principe du BET.
- les pièces de marché établies par le Maître d'Ouvrage.

REMISE DES PROPOSITIONS

Les soumissions et pièces annexes demandées seront remises conformément au CCAP de l'opération et
comprendront notamment :

- Documents et mémoires explicatifs permettant l'examen et la comparaison.


- Bordereau de décompositions du prix, renseigné et estimé, avec précision des marques, type et
qualité du matériel proposé.

NOTA : Les propositions seront établies en précisant les prix unitaires sur les bordereaux d'origine, sans
surcharge ni modification, qui serviront de base aux éventuelles modifications quantitatives du projet dans sa
phase d'exécution.

PLANS D'EXECUTION

L'Entreprise devra ses plans de fabrication, de mise en œuvre et de réservation découlant de l'étude
d'exécution fournie par le B.E.T. Elle sera soumise à l'accord technique du Bureau de Contrôle désigné et
devra être validée avant toute mise en œuvre selon le cheminement d'approbation des documents :

 Par le Bureau de Contrôle pour la conformité aux dispositions de sécurité et garantie de bon
fonctionnement.
 Par le Maître d'Œuvre qui décidera de l'opportunité de démarrer l'exécution des éléments d'ouvrages
correspondants après avoir constaté leur parfaite cohérence avec le projet.

Les fiches techniques accompagnant le dossier comporteront pour chaque matériel les indications suivantes
- Nom et adresse des fournisseurs.
- Référence et type de matériel proposé.
- Nature et description des opérations d'entretien et d'exploitation.

DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTÉS

En fin de travaux, un classeur ou un coffret avec originaux sous tube seront remis en autant d'exemplaires
que prévu au RC contenant :

 Les plans de récolement (fluides, gravitaires, équipements incendie).


 Les schémas de détails, plans de principe, synoptiques.
 Un plan mentionnant l'implantation de tous les organes de coupure.
 Les fiches techniques des appareils et éléments d'équipement.

46
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

 Les certificats de conformité et certificats de classement (EPEBAT, E.A.U, NF-Acoustique, NF-


A2P..).
 Les fiches d'essais COPREC et essais complémentaires prévus au présent CCTP.
 Les notices de fonctionnement et d'entretien de chaque appareil.

- Ces documents constitueront la mémoire du chantier nécessaire à la gestion de l'établissement


(fonctionnement, entretien, réparations,) et à la compréhension sans ambiguïté des ouvrages,
indispensable lors d'interventions ultérieures. Ils comporteront la mention en gros caractères :
"DOCUMENTS CONFORMES A L'EXECUTION" et seront accompagnés d'une liste complète
précisant leur contenu, date d'approbation et dernier indice.
Il incombe à l'Entrepreneur d'aviser à la fois la personne responsable du marché et le maître d'œuvre de la
date à laquelle il estime que les travaux ont été ou seront achevés : les dossiers DOE devront être remis à
l'un et à l'autre au plus tard dans le mois suivant la prononciation de la réception.

1200.1.3. CONTROLE ET COORDINATION

CONTROLE QUALITE

En début de chantier l'Entrepreneur précisera le nom de la personne chargée d'assurer le contrôle des
matériaux et de leur mise en œuvre. Cette personne assurera le contrôle interne de démarche qualité auquel
est assujettie l'Entreprise.

Ce contrôle interne doit être effectué à différents niveaux :


- Au niveau des fournitures.
- Au niveau du stockage.
- Au niveau de la fabrication.
- Au niveau de la mise en œuvre.
- Au niveau des essais.

COORDINATION SECURITE SANTE

Conformément à la réglementation sur l'organisation des dispositifs de prévention des risques du chantier, le
présent lot devra se conformer aux dispositions du Plan Général de Coordination et contribuer à l'élaboration
des Plans Particuliers de Sécurité et de Protection de la Santé.
Il participera aux réunions de mise au point de ces plans et fera respecter à son personnel et/ou à ses sous-
traitants.

Les observations du Coordonnateur relatives aux principes généraux de prévention. Il intégrera dans ses
offres l'ensemble des coûts induits par ces dispositions.

COMPETENCES ET GARANTIES

QUALIFICATION

47
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

L'Entreprise chargée de la réalisation des travaux doit pouvoir justifier d'une qualification correspondant à
leur niveau de technicité (immatriculation QUALIBAT/OPQCB) :

- 5111 Plomberie –Sanitaire / Technicité courante.

Par ailleurs une liste détaillée de références récentes d'ouvrages équivalents sera jointe à l'offre.

RESPONSABILITÉS PROFESSIONNELLES

L'Entrepreneur devra se couvrir auprès de ses fournisseurs contre tout défaut affectant le matériel livré et se
garantir contre les risques de dégradation ou de vol en cours de chantier.
Il devra pouvoir fournir justification de ses garanties en couverture de responsabilités civile et professionnelle,
conformément au cadre juridique prévu par la loi.

OBLIGATION DE RESULTAT

L'Entrepreneur désigné sera tenu de fournir une installation complète en ordre de marche conforme à toutes
les règles de l'Art et à l'ensemble des textes réglementaires nationaux et européens en vigueur à la date de
la signature des marchés sans pouvoir considérer comme limitatives pour cette fourniture les indications
portées aux devis descriptifs, quantitatifs et plans.

Par la remise de son offre, le soumissionnaire reconnaît avoir pris connaissance des travaux envisagés et de
toutes les difficultés d'exécution. Par la signature du marché, l'entreprise attributaire prend l'entière
responsabilité des installations dans le cadre d'un marché de réalisation.

Le matériel utilisé sera neuf et de premier choix. Il sera entreposé sur le chantier dans des conditions le
mettant à l'abri de toute altération et sous la responsabilité de l'Entreprise.

Un cahier regroupant les fiches techniques et commerciales de chacun des composants de l'installation sera
soumis à l'accord de la Maîtrise d'Œuvre avant tout démarrage des travaux.

ESSAIS – RECEPTION

En fin d'exécution, il sera procédé aux essais de fonctionnement ainsi qu'à une vérification contradictoire des
installations. Les essais seront conduits selon à la méthodologie prescrite par les documents COPREC n°1
et n°2 dont les résultats seront consignés sur les bordereaux correspondant au contrôle technique de type
"A".

Les travaux de sondage de ces essais sont précisés dans les documents du COPREC par un tableau
d'échantillonnage.

Ils porteront entr’actes surs :

- La distribution d'eau froide sanitaire.

48
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- La production et la distribution d'eau chaude.


- Les évacuations d'eaux usées.

Et comprendront :

- Es essais d'étanchéité sur les circuits de distribution et d'évacuation.


- Les essais de fonctionnement des appareils pris séparément.
- Les essais de l'ensemble de l'installation permettant de vérifier l'exactitude des hypothèses de calcul.

1200.2. PRESCRIPTIONS D'EXECUTION

1200.2.1. REGLEMENTATION

Il est rappelé qu'en dehors de toute obligation contractuelle ou réglementaire, le Code des Assurances prévoit
que « l'assuré est déchu de tout droit à garantie en cas d’inobservation inexcusable des règles de l’art, telles
qu’elles sont définies par les réglementations en vigueur, les Documents Techniques Unifiés ou les normes...
»

(Art. A.243.1).
Les travaux seront donc exécutés conformément aux Règles de l'Art, DTU, Décrets et Arrêtés en vigueur à
la date d’ouverture du chantier.

Décrets :
- Décret 68-976 relatif aux normes minimales de confort et d'installations de fluides.
- Décret du 26.07.77 n° 77-1019 concernant les normes minimales d'habitabilité.

Arrêtés :
- Arrêté du 26.07.77 pris en application du décret correspondant.
- Règlement sanitaire départemental type (arrêté préfectoral).
- Arrêté du 21.04.97 sur les normes d'extincteurs d'incendie portatifs.

Documents Techniques Unifiés :


- DTU 60-1 Plomberie sanitaire bâtiments d'habitation. NF P 40.201 05/93
- DTU 60-2 Canalisations fonte pour EU-EV-EP. NF P 41.220 05/93
- DTU 60-5 Canalisations en cuivre. NF P 41.221 05/93
- DTU 60-10 Canalisation d'eau froide ou d'eau chaude sous pression.
- DTU 60-11 Règles de calcul des installations sanitaires. 11/88
- DTU 60-31 Canalisations PVC pression. NF P 41.211 05/93
- DTU 60-32 Canalisations PVC pluvial. NF P 41.212 05/93
- DTU 60-33 Canalisations PVC pour EU et EV. NF P 41.213 05/93
- DTU 65-10 Mise en œuvre des canalisations. NF P 52.305 05/93
- DTU 43 Toiture terrasse : évacuation EP.

49
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Circulaires :
- Circulaire 9/08/78 Règlement sanitaire départemental type.
- Circulaire 15/03/62 (ministérielle) sur la désinfection des réseaux d'eau potable.

Normes :
* Générales :
- NF-P 41-201 Code des travaux de plomberie (ex 41-201 à 204).
- NF-D 18-201 Qualité acoustique des robinetteries.
- NF-C 73-221 Consommation d'entretien des chauffe-eaux.
- NF-P 41-205 Calcul des conduits.

* Canalisations sous pression :


� NF-T 54-016 PVC pression : spécifications.
� NF-EN 1057 (A 51-120/122) Tubes cuivre ronds sans soudure.
� NF-EN 1254 - 1 / 2 / 3 / 4 Raccords cuivre et alliages de cuivre (E 29591-1 à 5) 04/98
� NF-A 51-121 Tube cuivre avec gaine thermoplastique non expansée ni alvéolaire. 12/98
� NF-A 53-501 Tube cuivre : norme de qualité.
� NF-A 68-201 Tube cuivre : norme de dimension.
� NF-E 29-002 Tuyauterie : pression et température.
� NF-P 41-101 Terminologie de distribution EC et EF.
� NF-EN 805 (P 41-010) Réseaux AEP extérieurs – Conception Réalisation 06/2000

* Canalisations plastiques pour eau chaude et froide :

Sous-rubrique PP PE-X PB PVC


Polypropylène Polyéthylène Poly butylène Polychlorure de
réticulé vinyle
Partie 1 : NF EN ISO 15874- NF EN ISO 15875- NF EN ISO Spécifications :
Généralités 1 1 15876-1 T54-016
T54-938-1 / T54-943-1 / T54-944-1 /
11.05.2004 11.05.2004 11.05.2004
Partie 2 : NF EN ISO 15874- NF EN ISO 15875- NF EN ISO
Tubes 2 2 15876-2
T54-938-2 / T54-943-2 / T54-944-2 /
11.05.2004 11.05.2004 11.05.2004
Partie 3 : NF EN ISO 15874- NF EN ISO 15875- NF EN ISO
Raccords 3 3 15876-3
T54-938-3 / T54-943-3 / T54-944-3 /
11.05.2004 11.05.2004 11.05.2004
Partie 4 :
Partie 5 : NF EN ISO 15874- NF EN ISO 15875- NF EN ISO
Aptitude à l'emploi 5 5 15876-5

50
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

T54-938-5 / T54-943-5 / T54-944-5 /


11.05.2004 11.05.2004 11.05.2004

* Canalisations d'évacuation :
� NF-EN 1610 (P 16-125) Norme d'essai de réseaux enterrés. 12/1997
� NF-P 16-302 Fibrociment non enterré.
� NF-P 16-304 Fibrociment enterré.
� NF-A 48-720 Fonte salubre type EU ou UU.
� NF-EN 1401-1 P 16-352 : PVC non plastifié.
� NF-T 54-200 PVC NF-E + NF-M1 / rigidité CR2.
� NF-T 54-013 PVC allégé pour EU : spécifications.
� NF-T 54-017 PVC non plastifié : spécifications.

* Robinetterie :
� NF-D 18-001 Robinet simple d'appareil : vocabulaire.
� NF-D 18-201 Robinetterie sanitaire : sec. Techniques générales.
� NF-D 18-202 Mitigeurs mécaniques : sec. Techniques générales.
� NF-P 43-001 Robinetterie d'arrêt et puisage : sec. Techniques gels.
� NF EN 13828 (D36-406) Robinet à tournant sphérique pour distribution AEP : spec. Techniques générales.
01/2004

* Antipollution :
� NF-P 43-007 Clapets de non-retour contrôlables (classe A).
� NF-P 43-008 Clapets de non-retour non contrôlables (classe A).
� NF-P 43-010 Disconnecteurs à zone de pression réduite contrôlable.
� NF-P 43-011 Disconnecteurs à zones de pressions différentes non contrôlables.
� NF-P 43-016 Disconnecteurs d'extrémité.
� NF-EN 1717 (P 43-100) Exigences des dispositifs de protection anti-retour.

* Appareils sanitaires :
� NF-D 11-101 Lavabo.
� D 12-203 Cuvette de WC avec réservoir équipé.
� D 11-201 Conditions de montage lavabo handicapés.

Matériel d'incendie :
- NF-S 61-900 Extincteurs mobiles (Arrêté du 4.11.86 et du 21.04.97).

Avis techniques :
- Avis technique sur les clapets aérateurs (prescriptions de mise en œuvre).
- Cahier des prescriptions de l'avis technique des communes (cahier 2210 du CSTB) sur l'utilisation des
clapets aérateurs.

1200.2.2. NATURE DES MATERIAUX ET MATERIELS

51
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Matériels :
Le matériel utilisé sera neuf et de premier choix. Il sera entreposé sur le chantier dans des conditions le
mettant à l'abri de toute altération et sous la responsabilité de l'Entreprise. Les marques prévues par
l'Entrepreneur seront précisées lors de la remise de l'offre dans une annexe au CCTP comportant au moins
trois fabricants par produit, inscrits dans un ordre de préférence décroissant.

Un cahier regroupant les fiches techniques et commerciales de chacun des composants de l'installation sera
soumis à l'accord de la Maîtrise d'Œuvre avant tout démarrage des travaux.

Tuyauteries :
- Tubes PER :

Interdits.
- Tubes PER :
Le tube PER employé sera conforme à la norme NFA 68.201. L'épaisseur du tube sera de 1 mm minimum.

Les surfaces extérieures et intérieures des tubes sont lisses, exemptes de rayures.

Les tubes devant être travaillés par soudure autogène, brasés ou chauffés pour recuit local seront en PER
désoxydé selon la norme NFA 55.601. Les jonctions et les empattements seront exécutés soit par
assemblage (matriçage + emboîtage), soit par raccords en alliage cuivreux à collets, à bague ou à soudure
capillaire. Les fonctionnements seront réalisés par brasure forte, ou seront à l'argent, suivant les cas et
positions d'exécution.

Les canalisations encastrées en dalle, ou traversant des zones favorables à la création de condensation,
seront exécutées en tube PER enrobé sous fourreau Cintroplast.

Système de canalisations à faible niveau acoustique pour les réseaux d’évacuation d’eaux usées,
d’eaux vannes et d’eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments.

IDENTIFICATION - GAMME :

Le système complet sera étudié pour les performances cumulées de chacun de ces composants. Tubes,
raccords et colliers (anti vibratiles, iso phoniques) seront fournis par le même fabricant.

Les tubes seront fabriqués en deux couches co-extrudées (réalisés à base de PVC et CPVC) de masse
volumique différente destinées à affaiblir la transmission les ondes sonores.
Ceux-ci seront disponibles en barre de 3 m ou en tige d’étage de longueur 2.60m.
La couche interne des tubes sera de couleur blanc cassé et les raccords et la couche externe des tubes
seront de couleur gris foncé.

52
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Le système devra posséder des manchons à triple joints assurant le rôle de compensation de la dilatation et
permettant une désolidarisation complète entre les tubes, pour éviter les ponts sonores. Ceci permettant
d’atténuer la transmission longitudinale des bruits dans l’épaisseur du tube (générés par un bruit d’impact par
exemple).

Les colliers mono-matériaux pourront être montés aussi bien en configuration serrante que coulissante et
disposeront d’un système d’amortissement des vibrations intégré.

La gamme doit posséder des pièces de raccordement permettant au système d’être compatible avec les
autres systèmes du marché.

Les canalisations seront marquées des certifications de qualité du produit ainsi que des éléments permettant
d’assurer la traçabilité de la production

1200.2.3. QUALITE – CERTIFICATIONS :

Le système proviendra d’une entreprise certifiée ISO 9001, 14001.

Le système sera titulaire de certification de qualité :

 ATEC du CSTB pour les tubes et raccords pour les diamètres 52 à 160 couvrant les domaines
d’emploi suivants :
Evacuation acoustique des réseaux d’eaux vannes, eaux usées, eaux pluviales et de leurs annexes
(vidanges, chutes, collecteurs, ventilations primaires).

 Certification CSTBat.

Le système bénéficiera d’un classement de résistance au feu Euroclasses : B-s2-d0 selon la norme EN
13501-1 et d’un classement de réaction au feu M1.
PV DE MESURE ACOUSTIQUE :

Le fabricant devra être en mesure d’apporter des études et des essais acoustiques en laboratoire et in situ
réalisés par des organismes agréés européens prouvant que le système réduit de façon significative
l’émission sonore induite par l’écoulement des fluides. (Soit une réponse de l’ordre de 10 dB(a) en bruits
solidiens).
Cela afin de pouvoir respecter la NRA pour les bruits d’équipement collectifs dans un bâtiment neuf ou de
limiter la transmission des bruits de voisinage dans le cas d’une rénovation sans gaine technique.

1200.2.4. ASSISTANCE

Le fabricant pourra proposer un stage de formation professionnelle sur site ou en usine pour la mise en œuvre
de son système.

53
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Le service technique du fabricant devra être en mesure d’établir un plan d’application réalisé à partir du plan
de principe fourni par l’entreprise adjudicataire.

1200.2.5. ENVIRONNEMENT

Le système devra être recyclable, avec l’existence d’une filière de récupération.

- Robinetterie générale des réseaux :

Pour les diamètres compris entre 15 mm et 50 mm, il sera employé des robinets taraudés, à boisseau
sphérique à passage intégral, conformes à la NF-E 29-139. Corps laiton matricé. Bille en laiton chromé dur.
Joints presse-étoupe PTFE. Poignée 1/4 de tour acier.
Partout où il sera nécessaire pour une vidange complète des installations, le robinet sera à 2 orifices équipés
d'un bouchon et d'un robinet de purge.

- Calorifuge :
Toutes les canalisations eau froide, eau chaude, seront calorifugées dans tous les locaux non chauffés,
locaux techniques, faux-plafonds, gaines techniques, etc...
Le calorifuge employé sera du type mousse à pores fermés.
Finition par chemise PVC et interruptions par manchettes aluminium :

- Coquille épaisseur minimale 9 mm, pour l'eau froide.


- Coquille épaisseur minimale 25 mm, pour l'eau chaude.

Toutes les vannes, robinets et raccords, seront également calorifugés.

- Évacuations :
Les chutes d'eaux-vannes et d'eaux usées seront séparées jusqu'à leur liaison sur le collecteur. Les
canalisations seront réalisées en tube PVC série évacuation, classement au feu M1 à assemblage par
raccords à coller.

1200.2.6. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES DE MISE EN OEUVRE

- Fourreaux :
L'Entreprise devra la fourniture et la pose de la totalité des fourreaux qui seront à poser pour chacune des
traversées de murs, planchers, cloisons. Les fourreaux seront protégés contre l'oxydation et ils devront être
apparents sur leurs deux extrémités. En sol, ils dépasseront de 1 cm au niveau du revêtement fini.
Dans tous les cas, le vide entre fourreaux et tuyaux sera bouché par un produit souple formant solin pour les
parties verticales, et arasé pour les parties horizontales. Produit ne durcissant pas, résistant à la chaleur et
au froid assurant une très bonne isolation phonique et le respect du degré coupe-feu.

Conformément à l'article CO 31 du règlement de sécurité contre l'incendie en ERP, les traversées des parois
coupe-feu horizontales et verticales par des conduits PVC de ∅ supérieur ou égal à 125 mm seront renforcées

54
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

par 2 demi conduits en PVC-M1, d'épaisseur au moins égale à celle du conduit, du diamètre supérieur au
conduit, coupés suivant une génératrice et plaqués contre le conduit à protéger.

Pour les parois horizontales le fourreau dépassera d'un diamètre en surface et pour les parois verticales, le
fourreau dépassera d'un diamètre de part et d'autre de la paroi.

- Fixations tuyauteries d'eau :

Les supports permettront la libre dilatation des tuyauteries avec interposition d'un matériau résilient entre les
surfaces de frottement (marque MUPRO ou similaire).

Les écartements entre supports seront, au maximum, égaux aux valeurs suivantes :
DN < 15 mm L: 1 m
20 < DN < 32 mm L: 2 m
30 < DN < 50 mm L: 2,5 m
65 < DN < 100 mm L: 3,5 m
DN > 100 mm L : 4 m

- Percements et raccords :
L'entrepreneur devra fournir, en temps voulu, les réservations et percements nécessaires pour le passage de
ses tuyauteries dans les ouvrages des maçonneries à construire. Il devra également les débouchements et
les raccords après passage de ses tuyauteries.

Les percements dans les maçonneries sont à sa charge (hormis les trémies prévues au lot Gros-Œuvre sous
réserve d'une transmission des plans de réservation dans les délais).

Les raccords seront exécutés avec les mêmes matériaux que ceux constituant la paroi ou le plancher traversé

Ou de manière à reconstituer leur degré coupe-feu.

- Précautions contre le bruit :


L'entrepreneur devra la fourniture de tous les éléments nécessaires qu'il jugera utiles à un fonctionnement
conforme aux normes et devra prendre toutes les précautions pour éviter la propagation des bruits et
vibrations provoqués par le fonctionnement de ses installations.
En conséquence, tous les appareils générateurs de bruits devront être isolés du gros-œuvre, notamment au
moyen de dispositifs spéciaux (collier à bande résiliente).

- Canalisations en élévation

Pentes : 2 cm/m si possible, avec un minimum de 1 cm/m si nécessaire pour les eaux usées.

 Les changements de direction se feront par coudes du commerce à 45° (les coudes à 90° sont
proscrits).

55
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

 Les raccordements sur les collecteurs se feront par culottes ou branchements à 45° (les tés sont
proscrits).
 Les changements de diamètre se feront par pièces d'augmentation ou de réduction du commerce.
 Les tés de visite sur collecteur de diamètre 150 et plus, seront disposés en aval de chaque
changement de direction et tous les 15 ml maximums en parcours droit.

Pour les sections inférieures au diamètre 150, dispositions identiques sauf pour les parcours droits où les tés
seront prévus tous les 9 ml maximum, et d'une façon générale, partout où cela sera nécessaire pour l'entretien

Les supports de canalisations seront au nombre de 2 minimum par longueur normale de tuyaux (3 entre
joints), et en nombre suffisant au droit des raccordements pour assurer une bonne tenue. Sur murs et cloisons
ils seront réalisés par corbeaux en fer forgé scellés ou par crochet CELT avec chevilles ou équivalents.

En plafond, ils seront réalisés par colliers en fer galvanisé à double boulons ou suspentes CELT et suspendus
par tiges filetées galvanisées dans chevilles fixées en dalle béton armé.

Les parcours seront étudiés en fonction des autres réseaux et en accord avec l'Architecte.
Dans les cas particuliers nécessitant la réalisation de supports différents (support par profilé, traversée de
plancher avec platine sur la dalle, etc.…), l'entreprise devra en informer au préalable le Maître d'ouvrage pour

Dimensionnement des réseaux de Plomberie :

- Débits de base eau froide/eau chaude

Ils devront être égaux à ceux de la Norme Française P 40-202, pour l'alimentation des appareils sanitaires.

Les tuyauteries et robinets ne pourront pas débiter moins de :


Lavabo - Vasque 0.20 l/s alimentation Ø 12/14
W-C. avec réservoir de chasse 0.12 l/s alimentation Ø10/12
Robinet de puisage 0.33 l/s alimentation Ø12/14

Les coefficients de simultanéité seront calculés d'après la NF-P 40-402, sur laquelle un coefficient majorateur
de 1,25 sera appliqué.

- Débits de base évacuation Eaux Usées / Eaux Vannes


Ils devront être égaux à ceux de la Norme française P 40-202, pour l'évacuation des appareils sanitaires.
Les tuyauteries et organes de vidange ne pourront pas débiter moins de :

Lavabo 0.75 l/s évacuation Int. Ø 40


W-C. 1.50 l/s évacuation Int. Ø100

Les coefficients de simultanéité seront calculés d'après la NF-P 40-402, sur laquelle un coefficient majorateur
de 1,25 sera appliqué.

56
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les réseaux horizontaux d'évacuation d'eaux usées seront calculés d'après le NFP 40-402 tableau 6,
remplissage à 5/10e, pente minimum 2 cm/m, et 1.5 cm/m pour cas exceptionnels (réseaux de grande
longueur).

- Vitesses dans les canalisations EF/EC :

Les vitesses des fluides EF/EC dans les canalisations ne devront pas excéder les valeurs suivantes :

1200.3. RESEAUX GENERAUX

1200.3.1. DISTRIBUTIONS PARTICULIERES

Ø 16/18 1.20 m/s 0.95 m/s


Ø20/22 1.30 m/s 1.05 m/s
26/28 1.45 m/s 1.10 m/s

- Vitesses dans les réseaux d'évacuations :

Les collecteurs d'allure horizontale devront évacuer les eaux dans une plage de vitesse de 1.00 à 2.5 m/s,
en fonction des impératifs instantanés.

- Pression minimale sur l'entrée de l'installation :


- Eau froide : pression statique mini à vérifier en sortie de comptage : 3 bars.
- Pressions minimales et températures exigées aux postes les plus défavorisés
- Eau froide/eau chaude : pression résiduelle exigée de 1,5 bar mini et 3 bar maxi.
- Eau chaude : température maximale dans sanitaires : 50 °C

Alimentation eau froide

Origine et branchement

Branchement à partir d’un regard en pied de bâtiment où le lot VRD aura laissé une attente avec vanne
d’isolement. L’alimentation extérieure (eau froide) jusqu’aux regards en pied de bâtiment est prise en charge
par le lot VRD. Le raccordement du regard jusqu’à la pénétration en local bâche à eau, château d’eau et
suppresseurs est due par le présent lot (canalisations PEHD et grillages avertisseurs, tranchée au lot VRD).

L’entrepreneur titulaire du présent lot devra la mise en place d’un ensemble hydraulique comprenant
compteur, filtre à tamis, réducteur de pression, clapet anti-pollution type EA, le tout placé entre vannes
d’isolement, sur chaque réseau alimentant le réseau eau froide des appareils sanitaires.

Le compteur sera relié à la GTC.


Les débits et diamètres seront à définir en fonction du nombre d'appareils sur le même branchement. La
pression "aval" à prévoir est de 3 bars minimum et la vitesse maximum de 1,5m/s. La distribution sera d'un

57
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

diamètre permettant d'obtenir une pression de 0.5 bar au dernier robinet, il sera mis en place un groupe de
surpression.

Distribution principale

La distribution à l’intérieur du bâtiment sera réalisée en tube C.PVC. Elle obéira aux recommandations du
CSTB sur les réseaux types (logique de design et de protection des réseaux).
La distribution principale d'eau froide sanitaire se fera en gaines techniques prévues à cet effet. Les
remontées entre niveaux se feront en gaines techniques.

Des détendeurs seront appliqués à chaque niveau si nécessaire, positionnés en gaine technique des
sanitaires.

Raccordement des appareils

Les appareils seront raccordés à partir d’un collecteur situé en gaine technique de chaque cabine. La
traversée de parois se fera sous fourreau. Les réseaux encastrés chemineront sous gaine. Aucune soudure,
ni raccord ne sera accepté sur un réseau encastré. Pour chaque sanitaire ou groupe d'appareils, il sera prévu
un robinet d'arrêt.
Pour chaque colonne un robinet de vidange.
Eau chaude sanitaire

Production ECS

La production d’eau chaude sera assurée par des ballons ECS

Distribution

Les canalisations seront réalisées en tube PVC.P eau chaude sanitaire. Elles seront calorifugées.
Pour chaque sanitaire ou groupe d'appareils par des nourrice de distribution, il sera prévu un robinet d'arrêt.

Chaque réseau sera équipé de vannes d’isolement.


Un clapet antiretour type EA sera mis en place sur l’alimentation EF de chaque ballon ECS.
L’eau chaude sanitaire sera distribuée à 50°C.
La distribution se fera en faux plafond et en encastré.

Calorifuge en gaines techniques et faux-plafonds : coquille de mousse laine de roche, ép. 19mm.

1200.3.2. SPECIFICATION :

Les tubes et raccords PVC.P sont qualifiés pour être utilisés dans des applications de transport eau chaude
sanitaire de classe 2 (Norme ISO 10508) à des températures de 70°C pendant 50 ans pour des pressions 6
bars pour les tubes PN16 et des pressions 10 bars pour les tubes PN25.

58
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Pour permettre les désinfections thermiques, les tubes d’eau froide doivent pouvoir supporter des
températures de 70°C pendant 30 min en pointe.

1200.3.3. IDENTIFICATION - GAMME :

Les tubes PVC.P seront teintés dans la masse.


Leurs couleurs seront différentes de façon à les discerner facilement :
- Eau froide (bleu)
- Eau chaude (rouge).
Pour simplifier la réalisation des chantiers et éviter des erreurs, les raccords n’auront qu’une seule teinte. Le
polymère de soudure teinté faisant témoin de soudure (bleu).

La gamme des tubes pour l’eau chaude sera :


- Série 4 du diamètre 16 à 63 (dimensionnement PN25)
- Série 6.3 du diamètre 40 à 160 (dimensionnement PN16)
La gamme des tubes pour l’eau froide sera :
- Série 6.3 du diamètre 16 à 160 (dimensionnement PN16).

Le supportage de la tuyauterie se fera au moyen de colliers de fixation coulissant en tenant compte des
contraintes de dilatation et de contraction et en respectant les recommandations du fabricant.

De façon à sécuriser les raccordements sur des filetages métalliques (vannes, compteurs…), le fabricant
proposera une gamme de raccords PVC.P à insert laiton et de raccords PVC.P à insert inox.

1200.3.4. QUALITE – CERTIFICATIONS :

Le système proviendra d’une entreprise certifiée ISO 9001, 14001.

Le système sera titulaire d’une certification de qualité : ATEC du CSTB pour les tubes et raccords pour les
diamètres 16 à 160 couvrant les domaines d’emploi suivants :
Distribution d’eau chaude et froide sanitaire classe 2 (EN ISO 15877et de la garantie écrite du fabricant.
Le système aura une certification CSTBat.

Le système bénéficiera d’un classement de résistance au feu Euroclasse : B-s1-d0 selon la norme EN 13501-
1.

Les composants du système (raccords et assemblages) sont testés à des épreuves de pression alternées
20/60 bars à raison de 5000 cycles/heure pour les diamètres 16 à 90 et 2500 cycles pour les diamètres 110
à 160 selon la norme NF T 54-094.

Les canalisations doivent être marquées des certifications de qualité du produit. Ainsi que des éléments
permettant d’assurer la traçabilité de la production

59
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Afin de permettre une bonne propreté des canalisations jusqu’à leur montage, les canalisations doivent être
livrées bouchonnées et sous housses plastiques.

1200.4. POLYMERE DE SOUDURE

Afin de permettre un assemble rapide et fiable, les assemblages seront réalisés sans décapage et
dépolissage selon les préconisations du fabricant.

Le système doit permettre une remise en eau rapide suite aux interventions de réparations. Pour cela, les
temps de séchage avant remise en pression à 6 bars seront, suivant la température ambiante et le diamètre
de l’assemblage, de 1 à 2 heures et seront garantis par le fabriquant.

La composition du polymère doit être conforme aux listes positives européennes et bénéficier d’un certificat
l’attestant, délivré par un organisme européen indépendant.

1200.5. TRAITEMENTS PREVENTIFS ET CURATIFS CONTRE LES BACTERIES

Compte tenu de la problématique de développement de certaines bactéries dans les réseaux d’eau chaude
et froide sanitaire, les tubes et raccords PVC.P seront capable de supporter sans altération de ses propriétés
mécaniques des traitements de nettoyage, préventifs et curatifs recommandés dans la
circulaire DHOS/E4/DGS/SD7A no 2005-417 du 9 septembre 2005 (relative au guide technique sur l’eau dans
les établissements de santé).

ASSISTANCE

Le fabricant pourra proposer un stage de formation professionnelle sur site ou en usine pour la mise en œuvre
de son système.

Le service technique du fabricant devra être en mesure d’établir un plan d’application réalisé à partir du plan
de principe fourni par l’entreprise adjudicataire et de proposer des solutions aux phénomènes de dilatation /
contraction du réseau.

ENVIRONNEMENT

Le système devra être recyclable, avec l’existence d’une filière de récupération. Le fabricant devra pouvoir
diffuser des Fiches de Données Environnementales et Sanitaires établies selon la norme NF P 01-010.

1200.6. EQUIPEMENTS SANITAIRES ET AMENAGEMENT

1200.6.1. APPAREILS SANITAIRES

60
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les robinets simples et mélangeurs seront conformes à la norme NFD 18-201. Les systèmes
d'évacuation seront conformes à la norme NF 18-206.
Le présent lot devra l'étanchéité de tous les appareils sanitaires par rapport aux murs et cloisons en
disposant un fond de joint mousse avant d'appliquer un joint silicone. Le joint de finition sera à la charge du
lot carrelage.
Le raccordement des cuvettes de WC à la chute sera désolidarisé au niveau de la cloison verticale par
la pose d'un matériau résilient d'une épaisseur 2 : 5 mm et dépassant largement 2 : 100 mm de part et
d'autre de la paroi concernée.

WC SUR PIEDS SORTIE VERTICALE-- REP : WC

- CUVETTE : WC Sur pieds


Marque JACOB DELAFON, modèle PATIO OLA ou équivalent
- WC sur pieds prêt à poser en céramique de couleur blanche, hauteur 450 mm
- Cuvette à chasse directe, avec pipe de raccordement à évacuation Verticale
- Abattant double en résine thermodure de la marque OLFA EUROPE avec charnières en acier
Inoxydable
- Robinet flotteur silencieux NF ‘appareils sanitaires’
- Alimentation latérale avec robinet d’arrêt chromé ¼ de tour
- RESERVOIR :
Réservoir attenant avec bouton poussoir double touche 3/6 litres En porcelaine vitrifiée. Réversible. Alimentation
latérale (sur le côté), silencieux, certifié NF
Classe acoustique 1, soupape à double chasse 3/6 l, ensemble de fixations cuvette/ réservoir

EVACUATION DE LA CUVETTE : Par pièce spéciale à lèvres en nylon ou en caoutchouc.


ALIMENTATION DU RESERVOIR : Robinet d’arrêt et tube PER 10/12.

61
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- URNOIR ; REP : UR 7

Pack urinoir complet Prêt à poser ; Marque PORCHER ou techniquement équivalent


Référence : P986201
Comprenant :
- - Urinoir de face
- - Robinet temporisé alimentation apparente droite
- (Réglage du débit sans démontage)
- - Tube et douille d‘ alimentation
- - Bonde à grille inox
- - Siphon plastique à culot démontable
- - Vis de fixation
Poids : 8 kg
APPAREILS SANITAIRES
LAVABO/PLAN SIMPLE VASQUE REP : LB

- LAVABO sur colonne


Marque PORCHER ou techniquement équivalent
Modèle : ULYSSE
Référence : P125801 Lavabo en porcelaine vitrifiée. Percé 1 trou central pour la robinetterie
Fixation murale par 2 tire-fond ; Dimensions : 55 x 46 cm ; Sans trop-plein ; Poids : 14 kg

ACCESSOIRES
- Colonne
Poids : 9 kg Référence : P204201
- Console (sachet 2 consoles)
- Robinetterie : Marque PRESTO ref : 2000
- Alimentation PER 13/16
- Flexible de d’alimentation de la robinetterie 350 mm

- EVIER : EU
Fourniture et installation complète d'un évier double bac en inox avec robinet mitigeur posé sur gorge avec système de
vidange en plastique dur. y compris tous les accessoires et toute sujétion de marque ALLIA réf : 000 757 00 ou
techniquement Equivalent

62
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- DOUCHE :
Marque IDEAL STANDARD, modèle TWIST ou équivalent.
Dimensions : suivant plans architecte.
Matière : Céramique blanc à encastrer classique ou extra plat ; fond antidérapant.
Robinetterie : Mitigeur thermostatique douche, chromé cartouche en céramique type Grohe Grohtherm Ref : 34143 ou
équivalent
Ensemble de douchette Grohe Tempesta Ref : 28593 001 avec barre de douche, flexible 1750 mm, porte savon
BALLON D’EAU CHAUDE SANITAIRE 60 LITRES
- Ballon d’eau chaude 60 litres, y compris bloc de sécurité, vidange, protection électrique et coupure de proximité.
- Marque : ATLANTIC ou équivalent
BALLON D’EAU CHAUDE SANITAIRE-30 LITRES
- Ballon d’eau chaude 30 litres, y compris bloc de sécurité, vidange, protection électrique et coupure de proximité.
Marque : ATLANTIC ou équivalent

63
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

ACCESSOIRES SANITAIRES – FICHE TECHNIQUE N° 13

Equipements généraux

Conformément aux fiches programme il sera prévu la fourniture et la pose des accessoires sanitaires suivants :
Ces ensembles seront de marque SOGEPROVE ou similaire dans les parties publiques

- Siphons de sols
Matériau : PVC
Type : panier
Collerette pour étanchéité télescopique pour adaptation épaisseur de dalle et chape

- Porte papier hygiénique


Porte papier hygiénique à rouleau chromé y compris vis de fixation inoxydable y compris toutes sujétions de pose.
Type : à rouleau
Réf : NY.PRH 80 Couleur au choix architecte dans nuancier de base

- Porte balayette
Porte balai à fixation murale par vis inoxydable et balai imputrescible chromé y compris toutes sujétions de pose.

- Miroir
Type : Mural 600 x 420 mm, épaisseur 6mm
Marque SOGEPROVE réf : 3450

- Sèche-Mains
Sèche-mains mural automatique, capot en aluminium injecté, finition époxy blanc. anti vandalisme.
Détecteur de présence et sécurité de température. y compris raccordement sur attente électrique et toutes sujétions
de pose.

- Séparateur d’urinoir
Couleur au choix architecte dans nuancier de base

- Robinet de puisage
REP : RP
Robinet de puisage mural DN 15 avec raccord au nez DN 20 et disconnecteur type HA, Ensemble en laiton brossé ou
chromé suivant localisation.
Localisation : Sous-sol/VRD :

1200.6.2. Evacuation

Le principe des évacuations dans le bâtiment fait l’objet du plan.

64
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1200.6.3. Evacuation des eaux usées et eaux vannes

Les raccordements entre les appareils sanitaires et les chutes seront réalisés en tube PVC M1 titulaire du
label NF.

1200.7. COLLECTEURS D'APPAREILS

Raccordement
Les appareils sanitaires seront raccordés aux chutes et collecteurs par des canalisations en PVC "pression"
selon les préférences et les habitudes de l'Entrepreneur, chaque fois que l'encastrement s'avérera possible.

Les sections correspondront aux diamètres intérieurs suivants :

� ø 50 mm : Douche.
� ø 50 mm : Evier.
� ø 40 mm : lavabo
� ø 25 mm : attente condensats.
� ø 50 mm : siphons de sol.
� ø 100 mm : W.C.

Les WC disposeront dans tous les cas d'un raccordement individuel à sa chute. Les attentes pour évacuation
des condensats de climatisation seront siphonnées, accessibles, et disposés au plus près des appareils à
raccorder.

Chaque fois qu'un changement de direction nécessaire entraîne un risque d'obstruction, un bouchon de
dégorgement en laiton taraudé sera installé sur la canalisation d'évacuation, au plus près du point critique.

Les appareils seront reliés individuellement aux collecteurs selon une pente constante et suffisante. Lorsque
la disposition des appareils par rapport aux collecteurs impose le passage des évacuations en apparent,
celles-ci seront réalisées en PVC évacuation collé ou en éléments à joint type FRIATEC. La canalisation
comprendra dans ce cas tous les raccords, tés, pieds de biche et bouchons de dégorgement nécessaires à
un fonctionnement silencieux et un entretien aisé.

Système de canalisations à faible niveau acoustique pour les réseaux d’évacuation d’eaux usées,
d’eaux vannes et d’eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments.

1200.7.1. IDENTIFICATION - GAMME :

Le système complet sera étudié pour les performances cumulées de chacun de ces composants. Tubes,
raccords et colliers (anti vibratiles, iso phoniques) seront fournis par le même fabricant.

Les tubes seront fabriqués en deux couches Co-extrudées (réalisés à base de (PVC CPV.P) de masse
volumique différente destinées à affaiblir la transmission les ondes sonores.

65
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Ceux-ci seront disponibles en barre de 3 m ou en tige d’étage de longueur 2.60m.


La couche interne des tubes sera de couleur blanc cassé et les raccords et la couche externe des tubes
seront de couleur gris foncé.
Le système devra posséder des manchons à triple joints assurant le rôle de compensation de la dilatation et
permettant une désolidarisation complète entre les tubes, pour éviter les ponts sonores. Ceci permettant
d’atténuer la transmission longitudinale des bruits dans l’épaisseur du tube (générés par un bruit d’impact par
exemple).

Les colliers mono-matériaux pourront être montés aussi bien en configuration serrante que coulissante et
disposeront d’un système d’amortissement des vibrations intégré.

La gamme doit posséder des pièces de raccordement permettant au système d’être compatible avec les
autres systèmes du marché.

Les canalisations seront marquées des certifications de qualité du produit ainsi que des éléments permettant
d’assurer la traçabilité de la production

1200.7.2. QUALITE – CERTIFICATIONS :

Le système proviendra d’une entreprise certifiée ISO 9001, 14001.

Le système sera titulaire de certification de qualité :


 ATEC du CSTB pour les tubes et raccords pour les diamètres 52 à 160 couvrant les domaines
d’emploi suivants :
Evacuation acoustique des réseaux d’eaux vannes, eaux usées, eaux pluviales et de leurs annexes
(vidanges, chutes, collecteurs, ventilations primaires).
 Certification CSTBat.

Le système bénéficiera d’un classement de résistance au feu Euroclasses : B-s2-d0 selon la norme EN
13501-1 et d’un classement de réaction au feu M1.

1200.7.3. PV DE MESURE ACOUSTIQUE :

Le fabricant devra être en mesure d’apporter des études et des essais acoustiques en laboratoire et in situ
réalisés par des organismes agréés prouvant que le système réduit de façon significative l’émission sonore
induite par l’écoulement des fluides. (Soit une réponse de l’ordre de 10 dB(a) en bruits solidiens).

Cela afin de pouvoir respecter la NRA pour les bruits d’équipement collectifs dans un bâtiment neuf ou de
limiter la transmission des bruits de voisinage dans le cas d’une rénovation sans gaine technique.

1200.7.4. ASSISTANCE
66
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Le fabricant pourra proposer un stage de formation professionnelle sur site ou en usine pour la mise en œuvre
de son système.

Le service technique du fabricant devra être en mesure d’établir un plan d’application réalisé à partir du plan
de principe fourni par l’entreprise adjudicataire.

1200.7.5. ENVIRONNEMENT

Le système devra être recyclable, avec l’existence d’une filière de récupération.

L’évacuation des appareils sanitaires se fera directement dans la gaine technique située dans les sanitaires,
celle des vasques se fera par le niveau inférieur puis cheminement en faux-plafond jusqu’à la gaine technique.

Chutes
Les eaux usées et les eaux vannes seront évacuées par des chutes verticales séparées, situées à l’intérieur
des gaines techniques.
Elles seront réalisées en tube PVC M1 titulaire du label NF et recevront à chaque étage un joint de dilatation.
L’ensemble des chutes sera prolongé en toiture afin d’assurer la ventilation primaire des réseaux
d’évacuation.
En cas de regroupement de plusieurs chutes, la ventilation primaire a un diamètre supérieur au diamètre de
la chute la plus élevée.
Les dévoiements horizontaux seront calorifugés par un matelas de laine de roche de 25 mm pour éviter les
transmissions de bruit.
Des tés de visite seront prévus à chaque changement de direction, tous les 15 ml dans les parties droites et
en pied de chaque chute des eaux usées et des eaux vannes.
Les chutes EU / EV des étages seront récupérées dans des collecteurs sous dallage (au lot gros Œuvre),
puis les évacuations seront évacuées jusqu’au regard situé à 1 mètre du bâtiment.
Les pentes d’écoulement de ces réseaux en cheminement horizontal ne devront pas être inférieures à 1%.
Les réseaux seront visitables et facilement accessibles dans leur ensemble. Des tés de dégorgement seront
placés à chaque changement de direction.

Evacuation des eaux pluviales

Raccordement
Les raccordements entre les naissances EP en toiture et les chutes seront réalisés en tube PVC
M1 titulaire du label NF, type FRIAPHON.
L’évacuation se fera par le niveau inférieur puis cheminement en faux-plafond jusqu’à la gaine technique la
plus proche.

Chutes
Les eaux pluviales seront évacuées par des chutes verticales, situées à l’intérieur des gaines techniques.

67
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Elles seront réalisées en tube PVC M1 titulaire du label NF de type FRIAPHON et recevront à chaque étage
un joint de dilatation.

Les dévoiements horizontaux seront calorifugés par un matelas de laine de roche de 25 mm pour éviter les
transmissions de bruit.

Des tés de visite seront prévus à chaque changement de direction, tous les 15 ml dans les parties droites et
en pied de chaque chute des eaux pluviales.
Les chutes EP des étages seront récupérées dans des collecteurs sous dallage, puis les évacuations seront
évacuées jusqu’au regard situé à 1 mètre du bâtiment.
Les pentes d’écoulement de ces réseaux en cheminement horizontal ne devront pas être inférieures à 1%.
Les réseaux seront visitables et facilement accessibles dans leur ensemble. Des tés de dégorgement seront
placés à chaque changement de direction.
Le cheminement au rez-de-chaussée se fera sous dallage ; le réseau sera à la charge du lot gros œuvre.

- DIVERS :
- Miroir de 70 x 60 cm à poser avec vis à cache tête.
- Distributeur de papier toilette en rouleau, acier chromé, dans tous les WC.
- Fourniture d'un distributeur de savon liquide dans les sanitaires publics.

1200.8. PROTECTION INCENDIE

1200.8.1. EXTINCTEURS

- Extincteurs :

Les protections de premier secours seront assurées par la fourniture et la mise en place à charge du présent
lot d'extincteurs pour collectivité répartis selon la nature des locaux et l’agent d’extinction :

1200.8.2. SALLES PUBLIQUES

- Eau pulvérisée + additifs EP6 kg.


- Feu type 34A.
- Un extincteur pour 200 m² maxi (+ 1 en régie).

1200.8.3. LOCAUX ELECTRICITÉ – MACHINERIE

- Gaz carbonique CO2 2 kg.


- Feu type 34B.
- Un extincteur par local et tableau "électrique".
- Plan de repérage et de sécurité :

68
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

En application de l'article MS 41 du Règlement de sécurité le présent lot devra la fourniture et la pose à


l'entrée du bâtiment d'un plan schématique "inaltérable" (type Plexiglas gravé) précisant, l'emplacement :

• des locaux techniques et locaux à risques.


• des dispositifs de commande et de sécurité.
• des organes de coupure des fluides.
• des organes de coupure des sources d'énergie.
• des moyens d'extinction fixes et d'alarmes.

Panneaux signalétiques et d’évacuation.

1200.8.4. DEFINITION DES TACHES

TRAVAUX DE PLOMBERIE
Mise en œuvre des dispositions prévues par le CCTP.

Branchements d'eau froide et d’eau chaude sanitaire :

 raccordement sur les réseaux EF et ECS dans le local réserves au riz.


* l’eau chaude sanitaire sera dérivée de la sortie du ballon.

 vannent d'isolement ¼ tour à bille ø ¾" sur les départs en eau froide et ECS.

Distribution EF et ECS par canalisations en PER, compris


Calorifuge, assemblées et fixées selon les dispositions prévues au CCTP : Sanco

 ø 10-12 (0,363 kg/ml).

 ø 14-16 (0,419 kg/ml).

 nourrices avec vannes d'isolement sur les départs d'équipements des blocs sanitaires, ¼ tour à bille
(EF et ECS).

 repérage aux couleurs normalisées.

Traitement final de désinfection des réseaux EF et ECS

1200.9. APPAREILS SANITAIRES

Les appareils sanitaires précisés ci-après sont considérés fournis, posés, raccordés aux canalisations EC -
EF par le PER chromé et rosaces murales, raccordés aux collecteurs d'appareils, avec le
cas échéant cordon d'étanchéité, tampon et bandes iso phoniques, plaques d'insonorisation
et protection de chantier :

69
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

 forfait pour liaisons des appareils à leur distributeur respectif (EF+ECS) et collecteur d'évacuation.

 lavabo sur colonne de 60x50 cm en porcelaine vitrifiée de couleur blanche avec bonde à vidange
 Automatique, siphon démontable, posé sur colonne avec accessoires de fixation.
Robinetterie
 Chromée mitigeuse monotrou à disques céramique.

 bloc WC en porcelaine vitrifiée blanche avec réservoir attenant et abattant double, mécanisme
 Silencieux à soupape double chasse 3/6l. Robinet d'arrêt chromé silencieux.
 dans les sanitaires.

Accessoires sanitaires :

 distributeur de papier toilette en rouleau, acier chromé, dans tous les WC.

 fourniture d'un distributeur de savon liquide dans les sanitaires et les labos.

 miroir de 70x60 cm à poser avec vis à cache tête.

1200.10. RÉSEAUX GRAVITAIRES

Collecteur d'évacuation EU/EV incluant tous les accessoires de raccordement,


Changement de direction, de section, de dégorgement :

 PVC ø 25,6-32 (collecteurs d’évacuation des condensats).

 PVC ø 56,6-63.

 PVC ø 93,6-100.

 siphon en attente pour les condensats de climatisation.

 sujétions de raccordement sur les collecteurs existants.

 habillage par coquille isover 614 pour passage en faux-plafond au RDC.

 Ventilation primaire des réseaux :

 ventilation de chute et d'extrémité de collecteur en PVC série EU ø 93,6-100.

 habillage par feutre Oméga de 10 mm (anti condensation).

 sujétions de traversée de toiture.

70
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

 Évacuations pluviales

 Protection incendie

- extincteur à eau pulvérisée de 6 kg. ●extincteur à CO2 pour foyer type 34 B.

- plans d'évacuation de l'établissement en plexi gravé comprenant la position des équipements de


sécurité, l'emplacement de la plaque signalétique correspondante, le parcours de sortie identique
aux panneaux existants.
* extincteurs, plans de repérage pompiers, plans d'évacuation.

71
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

LOT 1300 : CLIMATISATION & VENTILATION

A- CLIMATISATION & VENTILATION - VMC

1300.1. PRESCRIPTIONS GENERALES

1300.2. OBJET DU PRESENT DOCUMENT

Le présent document a pour objet de définir les prestations fournies dans la proposition de prix des travaux
à réaliser pour les installations de climatisation, ventilation et VMC

1300.2.1. CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux et fournitures relatifs au présent lot comprennent notamment :

- La climatisation des locaux bureaux.


- La ventilation air neuf hygiénique des locaux bureaux et services communs.
- Les équipements électriques et la régulation liés aux installations de ventilation, et de climatisation
du présent lot.

1300.2.2. LIMITES DES PRESTATIONS

Sont exclus, sous réserve d’avoir fait l’objet de plans de positionnement cotés remis en temps utile au Maître
d’Œuvre :

Peinture :
Toutes les peintures de finition sauf en locaux techniques et en terrasse où elles seront prévues dans le cadre
du présent lot sur tout l’équipement de climatisation, de ventilation et de plomberie sanitaire avec repérage
conventionnel.

Faux-plafond :
Les trappes d’accès si nécessaire.
Les habillages des gaines

Menuiserie :
La pose de grille de transfert dans les portes.
Le rabotage de la partie inférieur des portes pour le passage de l’air de transfert.
L’habillage éventuel de conduits d’air,

1300.2.3. DOCUMENTS DE REFERENCE

72
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les fournitures et travaux répondront aux règles de l'Art, et ils seront conformes aux textes et réglementations
en vigueur ainsi qu'aux prescriptions définies dans l'ensemble des pièces contractuelles et notamment :

Le Code du Travail.
Le Règlement de Sécurité applicable à l’immeuble.
Les Normes et règlements du site.
Les textes et réglementations en vigueur.
Les Normes Françaises et Documents Techniques Unifiés.
Les documents de référence établis par les Pouvoirs Publics sous forme de Textes
Officiels ou de guides à la conception,
Les documents de référence établis par les Constructeurs et les Chambres
Syndicales pour la fourniture et installation de produits n'entrant pas nominativement dans le cadre normatif
des documents ci-avant.
Décret n° 87.809 du 1er octobre 1987 Articles R 323.2 à R 323.2/7 (Règles d'hygiène en milieu de travail).

Directives C.E.M. de la Communauté Européenne (Marquage CE obligatoire).


Dernière mise à jour du Conseil de Direction au jour de la signature du marché.
Cahiers des Charges et ensembles des pièces constituant les Documents Techniques Unifiés (D.T.U.).
Règles de calcul THK 77
Loi n° 74.908 et décrets d'applications concernant les économies d'énergie et notamment la circulaire du 09
Juin 1977, relative aux nouvelles mesures d'économie, ainsi que tout autres textes en vigueur.

Circulaire U.T.E. n° 42/72 du 21 décembre 1972, vérifications des installations électriques.


Décret du 14 Novembre 1988 concernant la protection des travailleurs dans les

 Etablissements qui mettent en œuvre des courants électriques.

Brochure n° 1078 englobant les décrets, arrêtés, circulaires, notes et fiches techniques pour la protection des
travailleurs contre ces courants.

Dispositions générales de sécurité contre l'incendie (Arrêtés des 25 Juin 1980 et 21 Juin 1982), articles CH,
CO 30, C031, CO32, et tous autres articles ayant trait directement aux installations de chauffage et
rafraîchissement d’air.

Décrets 84.1093 et 84.1094 du 7 décembre 1984, relatifs à l'aération et l'assainissement des locaux et lieux
de travail.

Textes concernant la protection de l'environnement et principalement ceux portant sur le bruit.


De plus, les travaux devront être réalisés conformément aux règles de l'Art concernant les conditions d'usage
normal des locaux.

Les installations seront également conformes aux règles interprofessionnelles pour couverture des garanties
résultant des obligations d'assurance.

73
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les matériels et matériaux utilisés devront être agréés par le C.S.T.B. ou avoir reçu un accord écrit d'utilisation
par un Bureau de Contrôle.

Tous nouveaux textes, décrets, règlements ou normes paraissant en cours d'exécution du chantier devront
être signalés par l'Entreprise à la Maîtrise d'Œuvre.
1300.2.3.1. Réglementations et textes locaux

Le Titulaire du présent lot doit se conformer à toutes les règles et réglementations municipales,
départementales, régionales, et du Maître d’Ouvrage, en vigueur sur les lieux où sont effectués ces travaux.

Il doit faire son affaire de toutes les demandes d'autorisations auprès des pouvoirs concernés et régler tous
les frais résultant ou entraînés par ces réglementations, entre autres :
Règlement feu et procès-verbaux de classement donnés par un laboratoire agréé.
Règlement de sécurité concernant les établissements répondant aux prescriptions du Code du Travail.

Permissions de voirie si nécessaire.


Il devra notamment se plier aux contraintes du site et, à cet effet, se procurer ou se faire communiquer tous
les textes et règlements qui lui sont applicables.
Tous les frais et débours en résultant sont réputés être compris dans la proposition de l'Entreprise.

1300.2.3.2. Pièces contractuelles du marché

Outre les textes, règles et documents cités ci-dessus, les travaux seront conformes aux textes et documents
constituant le dossier de consultation de marché édité par le Maître de l'Ouvrage et la Maîtrise d'Œuvre, ainsi
que les pièces ayant valeur contractuelle éditées pendant la durée des travaux par la Maîtrise d'Œuvre :
- Le présent C.C.T.P.,
- Le Cahier des Clauses Administratives Particulières applicable à l’opération,
- Le Calendrier d'Exécution,
- Les plans de la Maîtrise d'Œuvre,

Le Cahier des Clauses Administratives Générales (C.C.A.G.) éventuellement établi par le Maître d’Ouvrage,
complété par la norme NFP 03 001.

Les comptes rendus des réunions de chantier et réunions d'études, les textes consignés dans le Cahier de
Chantier, les divers rapports du Bureau de contrôle.
Les pièces administratives précisent l'ordre de priorité des diverses pièces les unes par rapport aux autres.

Il est rappelé à l’Entreprise que le C.C.A.P. précise les conditions d’application des qualifications et
assurances de l'Entreprise et de ses sous-traitants, du délai d’exécution, et des pénalités qui peuvent leur
être appliquées.

1300.2.3.3. Sous-traitance

La Maîtrise d’Œuvre impose à l’Entreprise de limiter la sous-traitance aux prestations suivantes :

74
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Calorifuge,
- Gaines,

1300.2.4. CONNAISSANCE DU SITE

L’Entreprise doit impérativement visiter le site avant remise de son offre, et ne peut plus prétendre à des plus-
values pour toutes sous-estimations de sa part des ouvrages à réaliser.

1300.2.5. RESPONSABILITE DE L’ENTREPRISE

L’Entreprise est entièrement responsable des installations qu’elle réalise en termes de fiabilité, durabilité,
tenue des performances imposées, et limitation des niveaux sonores.
En conséquence, elle doit communiquer, en pièce annexe à son offre, toutes les erreurs ou omissions qu’elle
aurait pu relever dans le dossier de consultation comprenant les pièces écrites et plans, ou toutes les
améliorations qu’elle estime nécessaires par rapport aux minimums imposés pour satisfaire aux exigences
ci-dessus.

L'ensemble du dossier de consultation, pièces écrites et plans, a été établi avant déshabillage intérieur d’un
des immeubles. Les modifications de parcours de réseaux et d'implantation d'équipements qui pourraient
découler de la découverte, après déshabillage, d'éléments structurels inamovibles ou non traversables, sont
considérées comme incluses dans le forfait de l'Entreprise.
L'acceptation, par le Maître d'Ouvrage, du projet présenté ainsi que de tous les calculs et dessins graphiques
s'y rattachant ne diminue en rien la responsabilité de l'Entreprise.

Il appartient à celle-ci d'établir son étude pour que les prix unitaires et le prix global qu'elle indiquera soient
calculés en tenant compte des dispositifs, longueurs de canalisations, sections de câbles, caractéristiques
du matériel, de difficultés d'exécution, et impératifs du Maître de l'Ouvrage, etc.

En toutes circonstances, l'Entreprise demeure seule responsable de tous dommages ou accidents causés à
des tiers lors ou par suite de l'exécution de travaux résultant soit de son propre fait, soit de son personnel,
soit de ses sous-traitants.

1300.3. BASES DE CALCULS

1300.3.1. CONDITIONS CLIMATIQUES

Situation des lieux :


Ville de : YAOUNDE long. :
 lat. 3° 50’ N
 Long. 11° 31’ E
 Altitude : 760.0 m
 Hygrométrie relative : 85 à 100%HR
 Température sèche : + 30 °C
 Hygrométrie relative HR environ
75
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1300.3.2. CONDITIONS INTERIEURES

Locaux Temp. Hum Tem Hum


 Bureaux, 24°C ± 2
 Formation 24°C ±
 Espace repas et boissons 25°C ± 2 NC

Nota : NC = non contrôlée

1300.3.3. CARACTERISTIQUES DES PAROIS (PRINCIPAUX ELEMENTS)

L'Entreprise est tenue de vérifier le coefficient K de chaque élément en fonction du guide A.I.C.V.F, des D.T.U.
(règles Th-K 77 et Th G) et de la constitution réelle des parois existantes ou prévues en fonction des
descriptifs des autres corps d'état.
1300.3.4. CHARGES INTERNES

Locaux Occupation. Eclairage Machines Air neuf


Bureaux 1 pers / 10 à 12 m2 20 W/m2 1 ordinateur par personne 25 m3/h
Formation 10 pers. 20 W/m2 1 ordinateur portable par personne
18 m3/h d’air neuf
Café1 pers./m², 20 W/m2 À définir 18 m3/h
Espaces boissons 3 pers. 20 W/m2 A définir 18 m3/h
Salle fumeurs 3 pers. 20 W/m2 A définir 25 m3/h
Local onduleur 1700 watts

B- VENTILATION

1300.4. LOCAUX A POLLUTION NON SPECIFIQUE

Elle sera conforme aux règlements sanitaires, à l'arrêté du 12/03/1976, et aux décrets du
07/12/1984 pour le débit d'air neuf minimum, avec les bases suivantes :
DEBIT D’AIR NEUF 30 m3/h/occupant
DESIGNATION DES LOCAUX avec interdiction de fumer sans interdiction de fumer
Ë Bureaux administration 18 à 25
Ë Réunion, atelier, club 18 à 25

1300.5. LOCAUX A POLLUTION SPECIFIQUE

Le règlement Sanitaire fixe les débits par local avec prise en compte éventuelle de certains éléments. Ces
débits sont les suivants :
DESIGNATION DES LOCAUX Débit de ventilation d’air en m3/h

76
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Salle à usage collectif


Cabinet d’aisance isolé 30
Douches, cabines d’aisance ou bains groupés 30 + 15 N (*)
Lavabos groupés 10 + 5 N (*)
N = nombre d’équipements dans le local

1300.6. NIVEAU SONORE

Désignation salles Ambiance sonore


 Sanitaires, locaux annexes ISO 35 / 40 BA
 Bureaux et conférences ISO 35 / 40 BA

1300.7. DESCRIPTIONS DES INSTALLATIONS

1300.7.1. PRINCIPE INSTALLATION

La ventilation de type VMC sera adaptée aux besoins spécifiques d’exploitation de ces nouveaux locaux,
notamment à l’occupation.

1300.7.2. CLIMATISATION VRV

1300.7.2.1. Principe installation du VRV

La climatisation se fera par un système à débit de réfrigérant variable utilisant le fluide frigorigène R410A.

La climatisation des locaux sera assurée par un système de type VRVIII, marque DAIKIN, AERMEC,
GENERAL, LG, SAMGSUNG, TOSHIBA OU MITSUBISHI FROID SEUL ou équivalent tout électrique. Il
comprendra :

Une unité extérieure à condensation par air dont un des compresseurs, contrôlé par Inverter, permettra une
modulation de la puissance globale de l'installation en fonction des variations de charges thermiques des
locaux à traiter une distribution intérieure et extérieure en tube cuivre « qualité frigorifique » calorifugée
associés à des raccords de dérivation ou des collecteurs de type
REFNET utilisant les parcours en faux plafonds et gaines techniques. Des unités intérieures de puissance
variable, contrôlées individuellement et sélectionnées en fonction des contraintes d'aménagement intérieur.
Une régulation électronique PID permettant un contrôle précis et individualisé de chaque unité intérieure.

1300.7.2.2. Unité extérieure

Elle sera de type à condensation par air et installée en terrasse sur un socle béton désolidarisé de la structure
par des plots antivibratoires à fournir par le présent lot.

77
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

L’appareil sera installé de façon à être le moins visible depuis de la rue, il sera implanté le plus au centre de
la toiture.
L’unité extérieure sera composée essentiellement :

D’un habillage en tôle d’acier revêtu d’une peinture émaillée, d’un condenseur à air protégé par un traitement
anticorrosion, des ventilateurs hélicoïdes et compresseurs.
L’unité extérieure par ce système VRV III sera de modèle :

Référence RXYQ 8 M
Puissance frigorifique (kW) 22,4
Puissance calorifique (kW) 25

Plage de fonctionnement froid (°C) -5/+43°C


Le présent lot aura à sa charge la protection mécanique de l’étanchéité nécessaire à l’accès au groupe de
condensation extérieur. Cette protection sera de couleur beige.
Il devra être de conception à ne pas gêner le fonctionnement des machines, éventuellement, le présent lot
devra prévoir que cet écran de défilement puisse servir d’écran acoustique vis à vis des mitoyennetés.

L’Entreprise devra prévoir tous les dispositifs de levage (camion grue par exemple) pour mise en place de
cet appareil en toiture.

1300.7.2.3. Unités intérieures (solution en base)

Les unités intérieures seront de type mural, installée sur des parois verticales (murs ou cloisons) en partie
haute. La reprise se fera en façade et le soufflage par le bas. Elles seront fixées chacune à la dalle de
structure par supports antivibratoires.
Chaque unité sera pourvue d’une pompe de relevage intégrée dans l’appareil, l'écoulement des condensats
sera de type gravitaire placé dans le faux plafond du niveau concerné.
Chaque appareil sera équipé d'une télécommande infrarouge ou à fil.

1300.7.2.4. Climatisation locale, onduleur

Le local sera traité individuellement par une climatisation autonome à détente directe en
SPLIT-SYSTEM avec une unité intérieure type apparent en saillie et associé à un groupe de condensation «
non réversible » placé à l’extérieur en toiture ou en parking (capable de s’adapter aux longueurs et les
dénivelés de circuit frigorifique d’affaire).
L’appareil sera de Marque Daikin ou équivalent et devra assurer :

- Une puissance frigorifique de : 1,8 KW


- Une fonction non réversible

En outre l’appareil devra comporter les options suivantes :


- Un filtre EU3 régénérable démontable

78
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Une commande à fil ou infrarouge

1300.7.2.5. Liaisons frigorifiques

Munies de raccords type opercule, elles permettront de relier frigorifique ment le groupe de condensation
extérieur aux unités de soufflage intérieures au moyen de tube cuivre, série frigorifique, réalisé sur place avec
utilisation de raccords spéciaux en cuivre à braser type REFNET.

L’ensemble des liaisons sera calorifugé par des coquilles ARMAFLEX spéciale climatisation type AF,
épaisseur 9 mm dans les volumes habités et ép.19mm en terrasse. De plus, en terrasse, le calorifuge sera
pourvu d’une peinture sur une protection mécanique afin d’éviter les dégradations par le soleil.

Le réseau frigorifique devra respecter les longueurs maximales de tuyauterie autorisées :

- 150 m de longueur réelle entre l'unité extérieure et l'unité intérieure la plus éloignée
- 50 m de dénivelé entre l'unité extérieure et l'unité intérieure plus basse
- 40 m entre le premier raccord REFNET, à partir de l'unité extérieur, et la dernière unité intérieure du
réseau.
- 15 m de dénivelé entre les unités intérieures
- 300 m de longueur réelle cumulée sur l'ensemble du réseau

Les différentes dérivations seront assurées par des raccords REFNET de type JOINT (dérivation) ou
HEADER (collecteur).
Les fourreaux seront prévus aux franchissements des planchers pour le passage des canalisations.

Le présent lot prévoira à sa charge les percements dans les murs et planchers pour le passage des
canalisations.

Les supports des tuyauteries horizontales et verticales seront prévus, ainsi que tous les dispositifs pour la
libre dilatation des réseaux gaz et liquides sur chemin de câble type CABLOFIL.

La charge en fluide frigorigène sera due au présent lot.

1300.7.2.6. Condensats

L’évacuation des unités intérieures sera réalisée par un réseau PVC type M1 diamètre
20/22 y compris tous dispositifs de manchons, tés et coudes à collier, supports et fixations, pour éviter toute
contre-pente sur le parcours avec évacuation.

Les évacuations des condensats des batteries froides des unités intérieures seront collectées vers les
réseaux eaux usées avec installations d’entonnoirs siphonnés et raccordées sur les chutes d’évacuation des
eaux usées, située dans la cellule sanitaire.

79
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les tubes d’évacuation des condensats seront réalisés en tube PVC M1 avec une pente suffisante de 1 cm/m
minimum.

Dans les zones isolées par des retombées de poutre, il sera prévu, si nécessaire, un bac PVC équipé d’une
pompe de relevage des condensats, y compris l’alimentation électrique, la protection et contact d’alarme
asservi au fonctionnement des unités intérieures et voyant de défaut sur armoire électrique.

1300.7.2.7. Electricité

L'unité extérieure sera alimentée en triphasé 400V + Neutre + Terre depuis d’un des deux coffrets électriques
privatif de la zone à climatiser si la puissance électrique est suffisante.
L’unité extérieure sera équipée d'une coupure de proximité.

Les unités intérieures seront alimentées indépendamment du groupe en monophasé


220V + Neutre + Terre à partir des 2 coffrets électriques privatifs implantés au premier étage dans la zone à
traiter.

Une liaison bus (série/parallèle) une paire, non polarisée, blindée assurera la communication entre l'unité
extérieure et les unités intérieures puis entre les unités intérieures et les télécommandes.

Le présent lot aura à sa charge toutes les liaisons électriques entre les unités intérieures et extérieures.

Les pompes de relevage y compris celles placées dans les climatiseurs seront alimentées indépendamment
depuis les coffrets électriques privatifs avec coupure de proximité et de protection à chaque.
La liaison câble entre l’unité intérieure et la télécommande (y compris raccordements amont et aval) en câble
téléphone 2 x 0,75 mm2.
Toutes les canalisations principales et secondaires seront réalisées en câbles multipolaires de la série U
1000 RO2V.

Liaisons équipotentielles des éléments conducteurs et de masse avec mise à la terre.


Mise à la terre de tous les appareils électriques en basse tension (moteurs, résistances, etc.…).
Les conducteurs de protection et de liaisons équipotentielles devront être convenablement protégés contre
les détériorations mécaniques et chimiques. Ils devront être visibles ou accessibles s'ils sont enfermés.

1300.7.2.8. Contacts de feuillure

Afin d’éviter toute destruction d’énergies les ouvrants des pièces principales seront équipés de contacts de
feuillure asservissant le fonctionnement du climatiseur à l’ouverture de la fenêtre.
Les contacts de feuillures seront de la fourniture du présent lot, mais seront posés par le lot menuiserie.
L’entreprise du présent lot aura à sa charge le câble de liaison et le raccordement électrique entre le contact
de feuillure et le boîtier électrique du climatiseur.

1300.7.2.9. Régulation automatique

80
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Le système de climatisation sera sous la dépendance d’un dispositif de programmation, comprenant :


- Une carte électronique pour la commande à distance.
- Une horloge de programmation jour/hebdo
- Une régulation de type Toucha-Controller, référence DCS601B51 avec mise en service.
-
1300.7.2.10. Régulation et sécurité

Un contrôle PID (Proportionnel Intégral et Dérivé) assisté par microprocesseur sera utilisé pour maintenir une
température précise dans les différents locaux, en optimisant les consommations électriques.

La régulation permettra également de détecter et d'identifier rapidement l'origine de tout défaut de


fonctionnement sur l'ensemble des équipements afin de permettre une intervention rapide et ciblée.

Des commandes à distance de type BRC câblées ou à transmission infrarouge avec affichage à cristaux
liquides assureront un contrôle individuel ou groupé (maximum 16 unités intérieures par commande).

Les principales fonctionnalités seront :


- Marche/arrêt
- Consigne de température
- Choix des paramètres de ventilation : vitesse, balayage (selon modèles)
- Affichage des codes défauts
- Affichage du témoin d'encrassement du filtre
L'entreprise vérifiera avec le constructeur la nécessité ou non de déporter les sondes de température dans
la pièce pour améliorer le confort des occupants.
De plus, les dispositifs de sécurité suivants équiperont l'unité extérieure évitant tout fonctionnement
préjudiciable à l'installation : pressostat haute pression, fusibles, résistance de préchauffage de carter, douille
fusible, protection de surintensité de l'Invertir et minuterie anti court-cycle.

1300.8. VENTILATION AIR NEUF HYGIENIQUE

1300.8.1. VENTILATION DOUBLE FLUX

La compensation de l’amenée d’air neuf hygiénique dans les bureaux par l’intermédiaire des bouches auto
réglables est non contrôlée, le débit d’air est proportionnel à la mise en dépression et des débits d’extraction
d’air mécanique des locaux de services (le débit d’air neuf est fortement influencé par l’ouverture des portes
ou le détalonnage de porte).

D’autre part le débit global d’extraction d’air disponible dans la gaine technique à cet étage est nettement
inférieur au débit global d’air neuf réglementaire de ce niveau selon le nombre d’occupants.

Le débit d’air neuf réglementaire des locaux normalement occupés est de 18 m3/h par occupant non-fumeur
avec 1 personne pour 10 à 12 m2.

81
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

En conséquence pour que la ventilation d’air neuf hygiénique soit maîtrisée, le débit global d’extraction d’air
doit être équivalent au débit global du d’air neuf hygiénique minoré éventuellement de la perméabilité du
bâtiment.

L’air neuf hygiénique sera pris directement en façade par l’intermédiaire d’un VAM, le complément se fera
par l’intermédiaire des bouches d’entrée d’air en façades et véhiculé par des réseaux de gaines. Il sera
insufflé dans les locaux (paysagé, formation, espaces repas et boissons) par l’intermédiaire de grilles de
soufflage.
Les introductions d’air neuf hygiénique dans les locaux seront faites par des diffuseurs linéaires munis
d'organe de réglage et de gaine de liaison. Prévoir si nécessaire des gaines de petit diamètre de 80 mm dans
les faux plafonds avec diffuseurs appropriés.
Extraction d’air mécanique des locaux de services et locaux à forte occupation raccordé sur une gaine
d’extraction d’air spécifique et reliée à un caisson d’extraction d’air (750 m3/h).

L’appareil sera implanté soit :

En plafond dans un local de service. Dans ce cas l’appareil sera extra plat avec caisson totalement insonorisé.

En toiture. Dans ce cas-là l’entreprise devra prévoir l’alimentation électrique depuis le coffret électrique privatif
des locaux à climatiser et le support de mise en œuvre du caisson d’extraction en toiture.

Les extractions d'air dans les locaux se feront par des bouches munies d'organe de réglage et gaine de
liaison.
Les réseaux aérauliques permettant d'assurer la distribution de l'air traité et l'évacuation de l'air seront réalisés
par des gaines réalisées en tôle acier galvanisé de section circulaire, ovale ou quadrangulaire selon les
contraintes de passage disponible.
Grilles de transfert d’air placées sur les portes.

Installation d’un clapet coupe-feu placé sur la gaine de raccordement de rejet d’air placée dans la trémie
verticale

Prévoir un asservissement électrique permettant d'arrêter l’extracteur en cas de fermeture du volet coupe-
feu.

1300.8.2. ELECTRICITE – REGULATION

Le présent lot aura à sa charge toutes les liaisons électriques entre les appareils de ventilation à partir d’un
des deux 2 coffrets électriques implantés au premier étage dans la zone à traiter.

Raccordement électrique à charge du présent lot

1300.9. OUVRAGES DIVERS

82
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1300.9.1. INSONORISATION

L'ensemble des installations sera réalisé de façon à ne créer aucune gêne dans les locaux contigus ou
extérieurement.

L'Entreprise devra mettre en œuvre le matériel nécessaire pour éviter toute transmission de bruit.

Exemple :

Interposition de plots antivibratoires entre le socle de répartition et la machine (centrale d'air, extracteurs,
etc.…), manchettes souples sur le soufflage et l'aspiration concernant les appareils de ventilation, piège à
sons concernant les ventilateurs placés sur chaque gaine de soufflage, prise d’air, manchons souples,
supports ou fourreaux isolés phonétiquement,

1300.9.2. TRANSFERT D'AIR

Dans le cas où un débit d'air devant transiter d'un local à un autre et dont le rapport étant supérieur à 100
m3/h mètre de largeur de porte, il sera installé dans les portes ou cloisons des grilles de décompression à
chevrons en aluminium avec contre cadre ou gaine de transfert d'un local à un autre.

Ventilation des locaux techniques

L'Entreprise devra fournir toutes les grilles de ventilation haute et basse des locaux ainsi que toutes les grilles
de prise d'air et de rejet d'air à l'extérieur. Elles seront en aluminium et devront obtenir l'accord des architectes.

1300.9.3. PEINTURE – REPERAGE

Toutes les tuyauteries devront être calorifugées et tous les supports recevront 2 couches de peinture
antirouille.

Afin de permettre le repérage des différentes tuyauteries, il sera prévu des bandes adhésives aux couleurs
conventionnelles.
Chaque appareil sera muni d'une étiquette plastifiée de grand modèle portant le nom du matériel et un numéro
permettant de l'identifier sur les schémas fournis par l'entreprise.
Les organes de robinetterie devront être munis d'étiquettes Diophante portant le numéro de référence
identifiant l'organe sur les schémas fournis par l'entreprise du présent lot dans chaque local technique.

1300.9.4. VOLETS COUPE FEU

A chaque traversée de planchers, de murs ou porte coupe-feu il sera installé un volet coupe-feu de même
tenue au feu selon la réglementation en vigueur et les prescriptions particulières définies par la commission
de sécurité.
A installer :

83
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- Au droit de chaque plancher d'étage ou sur les parois coupe-feu, des trémies verticales pour le
passage de gaines de distribution d’air sur les parois d'encloisonnèrent coupe-feu des zones
protégées de dégagement sur les cages d'escaliers et les ascenseurs à chaque étage et des locaux
techniques, sur les murs de séparation de zone, sur les parois et portes des locaux techniques en
sous-sol.

1300.9.5. OUVRAGES MAÇONNES ET ETANCHEITE

L’entreprise aura à sa charge


- Les trémies pour colonnes montantes et gaines verticales,
- Les massifs, dalles flottantes et relevés de propreté en toiture pour la mise en œuvre du groupe de
condensation.
- La construction de relevés d’étanchéité aux débouchés des gaines et conduits en terrasse ou toiture.

PERCEMENTS
Tous les percements seront pris en charge financièrement par le présent lot.
Tous les trous de 5 x 5 cm ou Ø 5 cm et en dessous seront réalisés, fourreautés et calfeutrés par le présent
lot.
Les calfeutrements sont tous à la charge du présent lot, quelle que soit la dimension de l'ouverture, et
systématiquement réalisés dans un matériau identique au matériau traversé ou dans un matériau assurant
le même degré coupe-feu.

FOURREAUX
Aucune canalisation traversant un plancher ou une paroi verticale ne peut être noyée. La mise en place de
fourreaux est obligatoire. Ils débordent de 5 cm par rapport au plancher et de 1 cm de part et d'autre des
parois.
Après passage des réseaux, les interstices sont calfeutrés par un produit coupe-feu mais souple, permettant
de conserver les possibilités de dilatation.

Encastrements - saignées
Les encastrements et saignées, dans les doublages ou parois en maçonnerie ou autres matériaux, pour
conduits ou appareillages nécessités par les présentes installations sont à la charge du présent lot.

Les canalisations encastrées sont obligatoirement isolées thermiquement par un matériau permettant
également la dilatation des réseaux concernés.
Aucun raccord n'est admis dans les parties encastrées ou dissimulées.
Le présent lot doit les saignées et la reconstitution des matériaux à l'identique, après pose des réseaux et de
l'isolation thermique.

Si nécessaire, les réseaux et leur isolation sont placés sous conduits. Les encastrements sont limités au strict
nécessaire et sont soumis à l'accord préalable de la Maîtrise d'Œuvre.

1300.9.6. PROTECTIONS

84
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

L’entreprise devra prévoir toutes les protections des planchers et accès lors du déroulement des travaux

1300.9.7. MATERIAUX ET APPAREILS

1300.9.7.1. GENERALITES

1300.9.7.1.1. Matériel

Le matériel entrant dans l’installation sera neuf et d’une qualité correspondant aux spécifications demandées.
Il sera livré sur le chantier exempt de toute altération et dans la présentation du fabricant.

Chaque appareil portera une plaque signalétique bien visible mentionnant le nom du fabricant, le type et les
caractéristiques principales de l’appareil.

Il sera toujours prévu une homogénéité du matériel (sauf indications contraires du descriptif), même marque
et même type. Seules les marques retenues et arrêtées avant signature du marché devront être installées
sur le chantier sans aucune dérogation sauf écrit du Maître de l’Ouvrage ou de son représentant.

1300.9.7.1.2. Protection du matériel

Les appareils devront être entièrement protégés par leur carton d’emballage tant qu’ils ne seront pas installés.

Tout autre appareil devra être protégé efficacement, toute détérioration due à une protection imparfaite du
matériel sera à la charge de l’Entreprise.
L’Entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les dégâts dus au gel pendant
les travaux, il sera responsable des dégâts en cas de négligence.

1300.9.7.1.3. Levage et manutention du matériel

Celui-ci sera entièrement à la charge de l’entreprise. Il est précisé que la mise en place des équipements en
terrasse est réputée se faire lors de la présence de la grue du Gros œuvre sur le chantier (sous réserve de
son accord).

L’Entreprise devra prendre toutes dispositions pour faire approvisionner son matériel dans les délais prévus
pour éviter les frais de levage complémentaires. Dans le cas contraire, les frais de levage seront maintenus
à la charge de l’Entreprise.
En l’absence de spécifications particulières, le matériel prévu au présent lot devra être acheminé par les
accès existants représentés sur les plans.

1300.9.7.1.4. Appareils situés en terrasse (toiture bac acier)

Chaque appareil installé en terrasse sera posé sur un châssis support reposant sur des pieds en nombre
suffisant afin de répartir la charge sur les poutres existantes.

85
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Ces châssis seront en acier galvanisé peint avec boulonnerie cadmié. Ces ensembles seront posés sur des
matériaux isolants genre Linatex ou plots isolants genre Vibru.

L’Entreprise du présent lot devra toutes les collerettes de rejet d’eau à chaque pénétration (les relevés
d’étanchéité ne seront pas à la charge du présent lot.

Tout le matériel devra être étanche à l’air et à l’eau.

1300.9.7.1.5. Repérage

Il sera prévu des étiquettes autocollantes pour le repérage des canalisations. Ces étiquettes seront
appliquées sur les tuyauteries nues. La couleur des étiquettes sera déterminée suivant la nature des fluides
transportés, conformément à la Norme en vigueur.
Toutes les vannes porteront une étiquette pendante très solidement attachée, en plexiglas gravé sur fond de
couleur correspondant à la nature du circuit.

1300.9.7.2. EQUIPEMENTS DE CLIMATISATION

1300.9.7.2.1. Matériel de climatisation VRV

La sélection du matériel défini aura préalablement reçu l'accord du service technique


Du fabricant et tiendra compte des exigences du maître d'ouvrage afin de valider les points suivants :

- Compatibilité technique du matériel (unité extérieure, unités intérieures, liaisons frigorifiques,


câblages, protections électriques)
- Cohérence du système et de son application (dimensionnement, plage de fonctionnement, niveaux
sonore, taux de brassage, contrôle et régulation, puissance thermique, évacuation des condensats)
- Evolution du système dans le temps (capacité d'extension de l'installation, communication et
régulation futures)

L'entreprise fournira les valeurs des puissances restituées et absorbées par les unités intérieures et
extérieures aux conditions de température désirées en régime nominal (100% des besoins) et en régime
intermédiaire (50% des besoins).

1300.9.7.2.2. Règles d'installation frigorifique du système VRV

Le réseau frigorifique sera réalisé au moyen de tuyauteries en cuivre qualité frigo, de diamètre adapté. Toutes
les dérivations seront réalisées à l'aide des raccords ou collecteurs afin de réduire le temps de pose et
d'assurer la fiabilité du réseau.

L'entreprise s'assurera que le dimensionnement et le positionnement de ces raccords respecteront les


préconisations du constructeur.

86
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Tous les raccordements seront réalisés par brasure (minimum 40% d'argent), sous atmosphère neutre
(azote). Lors de la fixation des tuyauteries frigorifiques, l'entreprise veillera à tenir compte de la dilatation
linéaire du cuivre liée aux variations de température (de 0 à 55°C, +/- 0,85 mm/m).

Les branches de raccords non utilisées seront obturées par brasure (bouchons fournis).
L'ensemble du réseau frigorifique (raccords Dudgeon, raccords REFNET, bouchons sur raccords,
tuyauteries) sera calorifugé séparément par un isolant de 9mm d'épaisseur.

Tous les bouchons devront également être isolés au moyen de l'isolant fourni et ensuite entourés de ruban
adhésif également fourni. Il sera nécessaire de lier l'isolation des raccords REFNET (fournis dans le jeu) et
celle des tuyauteries.

Aucun piège à huile ne sera réalisé sur l'installation. Aucun appoint d'huile ne sera nécessaire quel que soit
le volume de réfrigérant mis en œuvre.

L’installation terminée, le réseau seul sera mis sous pression de 25 Bars d’azote. Ce test sera réalisé avec
les vannes de l’unité extérieure fermée. L'installation terminée, le réseau seul sera mis sous pression de 41,5
bars d'azote. Ce test sera réalisé durant 24 heures avec les vannes de l'unité extérieure fermées. Une
recherche de fuite sera éventuellement faite.

L'installation sera soigneusement tirée au vide (12 heures minimum) et laissée au vide jusqu'à la mise en
route. Le métré (branche par branche) de l'installation sera nécessaire avant la mise en service afin de
calculer le complément de charge de réfrigérant éventuel.

L'unité extérieure sera mise sous tension 12h au minimum avant la mise en service.
Une fois l'installation terminée et éprouvée, un technicien DAIKIN assurera la mise en service du matériel en
présence de l'installateur (frigoriste et/ou électricien).
Accords sur plan :

Validation des schémas frigorifiques électriques sur plans d'exécution


Rappel des préconisations d'installation du fabricant

Assistance technique :
- Passage sur chantier du Service Technique du fabricant pour aide et contrôle de l'installation en
cours

Mise en Service :

- Contrôle des circuits frigorifiques et électriques


- Complément de charge de fluide frigorigène
- Mise en route de l'installation
- Paramétrages
- Vérification du bon fonctionnement de l'ensemble
- Conseils d'utilisation des télécommandes

87
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Garantie

Tous les équipements de fourniture feront l'objet d'une garantie pièces de 3 ans quelque soit le fabricant ou
le fournisseur.

1300.9.7.3. DISTRIBUTION D’AIR

1300.9.7.3.1. Gaine rigide

Les gaines métalliques seront réalisées en tôle acier galvanisée, agrafée en spirale pour les gaines
cylindriques et ovales ou de fabrication quadrangulaire suivant les emplacements.
L’épaisseur des tôles sera au moins :

1300.9.7.3.2. Gaines circulaires

Diamètre égal ou inférieur à : 350 mm épaisseur 6/10ème


Diamètre égal ou inférieur à : 900 mm épaisseur 8/10ème
Diamètre égal ou inférieur à : 1500 mm épaisseur 10/10ème
Diamètre supérieur à : 1500 mm épaisseur 12/10ème

1300.9.7.3.3. Gaines quadrangulaires

En fonction de la dimension du plus grand côté :


Largeur égale ou inférieure à : 800 mm épaisseur 8/10ème
Largeur égale ou inférieure à : 1500 mm épaisseur 10/10ème
Largeur supérieure à : 1500 mm épaisseur 12/10ème
Raidissement par pointes de diamants.

Tous les coudes seront réalisés avec un rayon égal à la largeur de la gaine. Dans le cas contraire le coude
sera équipé d’aubes directrices.

Les piquages effectués sur les réseaux à vitesse d’air élevée (> 10 m/s) se feront par des tés coniques à 90°.

1300.9.7.3.4. Mise en œuvre gaine métallique

Les pertes de charge aux accidents de parcours seront rendues minimales par des dispositifs appropriés tels
que : aubes, coudes à grands rayons, etc...

L’assemblage sera réalisé par des manchettes métalliques, l’étanchéité étant assuré par du mastic et par des
bandes adhésives pour les gaines circulaires, par brides boulonnées ou emboîtement avec étanchéité au
mastic et serrage par vis bornes pour les gaines de section quadrangulaire.
Des registres de réglage de débits d’air et du tampon de mesure seront installés sur chaque dérivation de
gaine et si nécessaire à chaque changement de section et à chaque unité de ventilation. Ces installations
seront réalisées conformément aux règles de l’art.

88
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

L’utilisation des gaines souples sera limitée exclusivement au raccordement des appareils (grilles, unité
terminale, etc.…), longueur 1,50 maximum.

Les gaines traversant des joints de dilatation devront être munies d’une manchette souple, flexible et étanche.

L’Entreprise devra prévoir toutes les collerettes et capotages de rejet d’eau.


Le tracé et le dimensionnement des gaines devront tenir compte des contraintes de passage dans les trémies,
les faux plafonds, etc...

Les gaines seront équipées sur leurs parcours d’orifices destinés aux prises de pression et de températures.
Chaque orifice sera équipé d’un bouchon vissé avec chaînette.
Interposition sur tous les supports d’une bande de feutre ou de caoutchouc. Ces supports seront espacés
tous les 2 mètres au maximum.

Tous les travaux de sorties en toiture, supports, etc.… seront à la charge de l’entreprise du présent lot. Seule
la reprise d’étanchéité est exclue du présent lot.

Chaque traversée se fera par l’installation de costières métalliques ou maçonnées réalisées conformément
au DTU.

1300.9.7.3.5. Gaines souples

Elles seront utilisées comme raccordements souples des appareils terminaux, diffuseurs et bouches
d’extraction.

Ces gaines devront être incombustibles (classement M1). Elles seront fabriquées en aluminium plissé, avec
isolation phonique.
La longueur de montage devra permettre le débattement possible dans les faux plafonds.
Dans les autres cas, elle ne devra pas excéder 1,20 ml
Le rayon de cintrage (à l’axe du tube) devra être égal ou supérieur à deux fois le diamètre extérieur.

Elles seront de marque WESTAFLEX, TUBEST ou équivalent.

1300.9.7.3.6. Calorifugeage

Les gaines véhiculant de l’air traité recevront une isolation thermique.


Le calorifuge employé devra être :
- Imputrescible dans le temps,
- Résistant à la chaleur et à l’humidité
- Non inflammable ; classement M1.
Le coefficient LAMBDA sera inférieur à 0,041 W/m°C.
Les épaisseurs des isolants seront au moins :
- De 25 mm pour les gaines situées à l’intérieur des locaux

89
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

- De 50 mm pour les gaines situées à l’extérieur (terrasse par exemple).

Les isolants seront revêtus extérieurement d’une feuille en alu pare vapeur. Il sera complété pour les gaines
située à l’extérieur par un enduit spécial avec peinture plastifiante par exemple, étanche à l’eau et de couleur
claire ; les revêtements sombres seront exclus.

1300.9.7.3.7. Registres

Les registres en position de fermeture devront être étanches et le débit de fuite sera inférieur à 5 % du
débit nominal sous la pression de fonctionnement maximale.

Fabrication en acier galvanisé avec cadre en tôle pliée, les paliers seront réalisés en nylon et en téflon.

Les volets devront être rigides et exempts de toutes vibrations.


Tous les registres seront munis d’un levier de commande avec vis de blocage et comporter un secteur gradué
permettant le repérage exact de la position du volet après réglage.

A prévoir :

- Réglage de débit (centrales de traitement d’air, circuits de gaine,). Ils seront à lames opposées,
- Équilibrage des circuits de gaines. Ils seront de préférence à volets dits conjugués dans les gaines
quadrangulaires. Pour les gaines rondes, l’utilisation des obturateurs à diaphragme (iris dampers)
sera conseillée.

Il sera prévu pour les visites d’entretien et de réglage des ouvertures de 100 mm de diamètre au moins, à
proximité de chaque registre ou volet de réglage.

Ces ouvertures d’accès et de visites comporteront des couvercles rigides fixés sur les gaines à l’aide de vis-
papillon et de joints d’étanchéité.

1300.9.7.3.8. Silencieux

Les silencieux seront installés partout où il sera nécessaire de réduire la propagation des bruits et d’obtenir
ainsi les critères de niveau sonore imposés.

Les pertes de charge des silencieux ne devront pas dépasser 50 Pa sur chaque réseau de gaine.
Ils seront constitués :
- D’une enveloppe en tôle acier galvanisé avec cadre de raccordement,
- D’éléments absorbants en profils « SILUNIT » et montés sur glissières permettant de minimiser les
pertes de charges.

1300.9.7.3.9. Appareils de diffusion d’air

90
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1300.9.7.3.9.1. Généralités

Toutes les précautions seront prises pour que la vitesse de l’air dans la zone d’occupation ne dépasse pas
0,25 m/s.

Le taux d’induction des appareils de diffusion devra être d’autant plus élevé que l’écart de température au
soufflage est important. Cette induction devra assurer une bonne répartition des températures pour un
brassage efficace.

Toutes les bouches ou grilles seront de construction robuste en aluminium anodisé.


Tous les appareils de diffusion d’air devront être sélectionnés et implantés judicieusement en fonction de la
géométrie des locaux et des obstacles risquant de perturber la diffusion d’air.
Ces appareils seront démontables et comporteront un encadrement avec joint souple assurant une bonne
étanchéité de l’air.

Les dispositifs de réglage des débits d’air seront accessibles et réglables à partir de la façade de chaque
grille sans nécessité de démontage de ceux-ci.

Chaque raccordement se fera par l’intermédiaire d’un conduit souple insonorisé et incombustible.

1300.9.7.3.9.2. Bouches d’extraction (locaux sanitaires et divers)

Bouches à débit fixe avec dispositif de préréglage pour le débit type prévu, mais indéréglable par l’utilisateur.

Elles seront du type à forte perte de charge 50 Pa minimum et en matériau incombustible.

1300.9.7.3.9.3. Grilles de transfert

Les grilles de transfert seront à double chevrons et réalisés en aluminium anodisé et fournies avec leur contre
cadre.

1300.9.7.3.9.4. Grilles de prise d’air neuf ou de rejet

Elles seront prévues au présent lot.


Les grilles devront être fabriquées en aluminium. Ces grilles comporteront un encadrement rigide sur lequel
reposeront des ailettes fixes, inclinées (profil pare-pluie).

La partie arrière comprendra un grillage démontable à maille de 10 mm.


La vitesse réelle de passage ne devra pas dépasser 3 m/s.

1300.9.7.3.10. Divers

Prise air neuf, rejet d’air

91
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

L’emplacement des prises air sera choisi pour satisfaire aux conditions suivantes :
- Éloignement des prises air neuf de 8 m minimum sur les sources de pollution (voies de circulation,
gaz d’échappement, orifices de rejet d’air ou de fumées),
- Éloignement des zones d’occupation (bruit), orientation hors des vents dominants, sinon mise en
place d’un coupe-vent, éloignement des passages fréquentés (courant d’air gênant).

Travaux de traversée de toiture

Tous les travaux de sorties en toiture, supports, etc.… seront à la charge de l’entreprise du présent lot. Seule
la reprise d’étanchéité est exclue du présent lot.

Chaque traversée se fera par l’installation de costières métalliques ou maçonnées réalisées conformément
au DTU.

1300.5. INSTALLATIONS ELECTRIQUES

1300.5.1. Généralités

Réglementation
L’installation devra être réalisée suivant les règles de l’art, être conforme aux normes et les règlements en
vigueur, notamment :
- Normes NF C 15.100 : règles pour l’exécution des installations électriques de première catégorie,
- Décret du 14 Novembre 1988, relatif à la protection des travailleurs dans les établissements qui
mettent en œuvre des courants électriques.

Les recommandations contenues dans les notes D.T.U, fiches techniques, guides pratiques et autres
documents émanant du Ministère du Travail, de l’Intérieur ou de l’U.T.E. devront être respectées.

Chute de tension
La chute de tension maximum autorisée à partir du point d’amenée de puissance jusqu’à l’appareil d’utilisation
est de 3 %. La ligne d’amenée de puissance du lot ELECTRICITE sera calculée jusqu’au point de livraison
avec une chute de tension de 2% maximum :
- Soit une chute totale de 5 % sur toute la ligne.

Réception électrique
La réception de cette installation sera assurée par un organisme agréé et, éventuellement, par les
représentants des Compagnies d’Assurances.

Toutes modifications qui seraient nécessaires pour mettre l’installation en conformité à la demande de l’un
de ces organismes, seront à la charge exclusive de l’entrepreneur du présent lot.
Afin d’éviter ces modifications, l’entrepreneur devra remettre les schémas de principe au B.E.T. pour
information et soumettre à l’organisme choisi par le Maître d’Œuvre son projet afin d’avoir un accord avant
de commencer tous travaux.

92
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Remise en marche automatique après coupure accidentelle d’alimentation.

Tous les moteurs et appareillages électriques de l’installation seront équipés de dispositifs automatiques de
remise en marche au retour de l’alimentation en énergie électrique consécutif à une coupure de secteur
(quelle que soit sa durée). Bien entendu, l’indépendance d’action des sécurités demandées par ailleurs sera
conservée.

1300.5.2. Equipements électriques

Armoires électriques
Les armoires seront métalliques avec revêtement époxy et serrure fermant à clé. Il sera prévu 30 % en
plus de place disponible à l’intérieur des armoires.

Le degré de protection de chaque unité sera conforme à la norme NFC 15.100 selon le type du local où sera
installée l’armoire.

Toutes les précautions devront être prises pour éviter les élévations de température (dispositif d’aération
éventuellement).

Dans chacune des armoires, il devra comporter au minimum :


- Un interrupteur sectionneur général à commande extérieure, un dispositif de sectionnement et de
protection contre les court-circuit par circuit électrique, un module de protection contre les surcharges
de courant sera associé ;

Pour les moteurs,


- Les unités de commande en façade,

Les voyants de signalisation :


- Mises sous tension : jaune
- Marche : vert (pour chaque élément d’installation)
- Défaut : rouge (pour chaque élément d’installation)
- Un dispositif de test lampes,
- Un contact sec pour renvois synthèse de défaut,
- Les dispositifs de renvoi automatique en cas de défaillance d’un appareil (par exemple circulateur
double),
- L’incorporation de tous les organes de régulation avec transformateur d’alimentation en 24 volts
correctement protégé. L’ensemble de la régulation devra être compartimenté,
- Une prise de courant mono 220 V + terre, protégée par un disjoncteur différentiel de 30 mA.

La télécommande des armoires électriques situées dans des locaux humides (chaufferie, locaux techniques
avec équipements hydraulique par exemple) sera impérativement alimentée en 24 volts par un transformateur
de séparation.

93
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Si le neutre n’est pas distribué, prévoir un transformateur en 380/220 Volts avec mise à la terre, en cas
d’appareils fonctionnant en 220 Volts.

Les jeux de barre seront fabriqués en cuivre électrolytique et protégés contre toute masse directe
accidentelle.

Moteur électrique
Le démarrage des moteurs s’effectuera différemment selon leur puissance :
- Jusqu’à 7,5 KW : Démarrage direct en court-circuit (moteur à double cage).
- De 7,5 à 25 KW : Démarrage en étoile-triangle
- Au-delà de 25 KW : Démarrage statorique ou de type électronique à thyristors de préférence.

Chaque moteur équipé d’un artifice de démarrage à appel de courant réduit aura un rapport Cd/Cn inférieur
à 2,5.
Un compteur horaire sera installé pour chaque moteur ayant une puissance nominale à 3 KW.

Câblerie armoires et coffrets


Tout le câblage sera établi en conducteurs cuivre isolés du type U 1000 RO 2 V ou U 1000 SC 12 N câblés
dans les gouttières en matière plastique et terminés sur des bornes de raccordement type SIMEL ou similaire.

Les conducteurs principaux et secondaires devront être raccordés sur les appareils par cosses à embouts
sertis, évitant l’éparpillement des fils constitutifs.

Tous les passages de câbles à travers les parois des armoires se feront au moyen de presse-étoupe.
Raccordement de chaque conducteur séparément sur le collecteur terre.

Repérage armoires et coffrets


Le câblage sera repris par bagues, et les bornes repérées par des numéros.
Chaque organe électromécanique, de protection ou de régulation, sera pourvu d’une étiquette de repérage
alphanumérique logique correspondant au plan.
Tous les repérages de voyants ou organes de commande seront faits à l’aide d’étiquettes en Diophante
gravé.

Les conducteurs seront de couleurs différentes suivant les tensions, phases et signalisations.
Un schéma électrique sera placé dans chaque armoire et fixé au dos de la porte

1300.5.3. Distribution électrique

Toutes les liaisons entre les armoires et les appareils électriques du présent lot seront disposés sur des
chemins de câbles, gaines préfabriquées, sous goulottes ou sous tubes en plastique.

Au-delà de 3 câbles, il sera prévu un chemin de câble en acier galvanisé (relié à la terre).

94
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Le chemin de câble sera solidement fixé au Gros œuvre. Pour 1 ou 2 câbles, la pose pourra être effectuée
sur colliers de fixation. Tous les chemins de câbles seront prévus avec 30 % au moins de place disponible
pour les équipements futurs.

Une protection mécanique des câbles devra être assurée sur tous les parcours présentant des risques
mécaniques et, dans tous les cas, jusqu’à une hauteur de 1,80 ml du sol.

L’entreprise de chauffage ne devra en aucun cas utiliser les chemins de câbles du lot
« ELECTRICITE » (sauf accord commun en cours d’exécution).

Les câbles et conducteurs seront du type normalisé, aux couleurs conventionnelles, conformes aux
spécifications des normes NFC 31100 et annexes. (Câbles RO2V)
Les sections des conducteurs seront déterminées suivant les spécifications de la norme
NFC 15100 en tenant compte du mode de pose et en fonction :
- Des courants admissibles d’après les puissances prises en compte (tableaux 52C à
52H), de la chute de tension admissible, compte tenu des connexions et de l’appareillage,
- Du courant nominal des fusibles ou du courant de réglage des disjoncteurs pour la protection contre
les surcharges, défauts, court-circuit (tableaux 53A et B).
L’ensemble des installations sera correctement étiqueté afin de pouvoir rechercher rapidement les causes
d’une panne, (armoires où sont groupés les organes de protection et de commande, le cheminement des
liaisons, la signification des voyants lumineux, l’usage des commandes, etc.).
En ce qui concerne les parcours sur chemins de câbles, les numérotations des câbles devront être conformes
aux plans d’exécution et réalisées par ligatures sur ceux-ci de rondelles en matière plastique à graver (2
couleurs dans l’épaisseur).

Liaisons équipotentielles des éléments conducteurs et de masse avec mise à la terre.


Mise à la terre de tous les appareils électriques en basse tension (moteurs, résistances, etc.).

1300.6. ESSAIS - MISE EN SERVICE

1300.6.1. GENERALITES

Le Maître d’Ouvrage et ses représentants attachent une importance particulière à la qualité des essais et
mises au point des installations.
L’Entreprise devra, en conséquence, les interventions nécessaires réalisées par du personnel compétent,
jusqu’à l’obtention d’un fonctionnement parfait, satisfaisant aux clauses du Marché, de tous les équipements
et asservissements.

Tous les essais, mesures et réglages seront consignés sur des fiches préparées par l’Entreprise et proposées
au préalable à la Maîtrise d’Œuvre.

Il est rappelé que la réception des ouvrages ne pourra être prononcée qu'à la levée de la dernière réserve.

95
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les fiches devront parvenir au moins une semaine avant les dates fixées pour les opérations préalables à la
réception.

Avant chaque essai, l’Entreprise devra soumettre à la Maîtrise d'Œuvre :


- Une liste du matériel qu’elle compte mettre en œuvre,
- Une note technique sur la stratégie et la méthode qu’elle compte employer pour mener à bien ses
essais, des fiches essais vierges pour chaque matériel.

Après chaque essai, il devra être rédigé un procès-verbal qui indiquera :


- La date, le système, le matériel essayé,
- Les conditions de l’essai, l'état du matériel et les équipements traités, les fiches essais complétées,
Les Procès-Verbaux seront communiqués à la Maîtrise d'Œuvre au fur et à mesure de l’avancement des
essais.

Celle-ci se réserve le droit de demander, en sa présence, la répétition de certains essais.

Pour tout le matériel qui ne donnerait pas satisfaction, des séries supplémentaires d’essais pourront être
exigées après réglage, ceci même pendant la période postérieure à la réception.

Ces essais pourront être effectués de nuit si les impératifs de l’exploitation l’exigent.
Dans le cadre du présent lot, l’Entreprise mettra à la disposition du Maître d’Ouvrage le personnel compétent
nécessaire pour :
- La mise en service définitive, et un dernier nettoyage/dépoussiérage des ouvrages du présent lot,
- L’information du personnel du Maître d'Ouvrage à la mise en service, pour la durée nécessaire, dans
chaque catégorie d'équipements. Un certificat établi par l'entreprise générale et contresigné par les
représentants du Maître d'Ouvrage confirmera que cette information a bien été effectuée.

La mise au point et vérification des installations à la fin de la première année d’exploitation, avec toutes
modifications éventuelles des paramètres et réglages si des dérives ont été constatées depuis la date de
réception.

Les essais définis ci-après ont pour objet de vérifier l'étanchéité des différentes canalisations et gaines, et le
parfait fonctionnement de l'installation. Ils seront réalisés suivant les normes et documents COPREC de type
A de septembre 1997, et renforcés par tous essais complémentaires demandés par la Maîtrise d'Œuvre, au
fur et à mesure de l'avancement.

1300.6.2. CONTROLE DE L’ASPECT DES INSTALLATIONS

A la vérification, il sera procédé à une minutieuse inspection de la pose des appareillages, gaines et
canalisations. Tout ouvrage qui sera négligé ou dont la fixation serait insuffisante sera systématiquement
refusé.

1300.6.3. ESSAIS D’ETANCHEITE DES GAINES ET CANALISATIONS

96
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Les gaines des différents réseaux et accessoires installés seront mis en charge sous une pression supérieure
à la pression normale, sans dépasser en aucun point de l'installation la pression d'essai propre aux matériaux
et appareils utilisés.
Les fuites ne devront pas dépasser les valeurs indiquées au présent C.C.T.P. pendant une période
d'observation d'au moins 4 heures.
Pour les canalisations, la pression d'essai sera celle correspondant à la pression d'épreuve, soit 1,5 fois la
pression de service.
Les essais devront toujours être exécutés avant peinture, encoffrement ou encastrement des gaines et
canalisations.

1300.6.4. ESSAIS RELATIF AUX BRUITS

Conformité obligatoire aux prescriptions acoustiques et approuvés par le Bureau de Contrôle.

Ces essais seront observés sur tous les matériels, accessoires, gaines de ventilation, canalisations.
En cas de constatation de bruit en provenance des installations, l'Entreprise sera tenue de faire les
améliorations nécessaires à sa charge, y compris les frais des travaux occasionnés par les modifications sur
ses propres ouvrages et sur les ouvrages des autres corps d'état.

En cas de constatation d'appareils ou de matériels défectueux, l'Entreprise devra le remplacement de ceux-


ci par d'autres du même type et répondant aux conditions stipulées ci-dessus.

Pendant le montage, l'Entreprise devra protéger les gaines et canalisations ou tous raccordements en attente
contre l'introduction de corps étrangers au moyen de tampons ou bouchons.

Les différents appareils mécaniques existants en locaux techniques, y compris ventilateurs de distribution ou
d'extraction d'air, devront être suffisamment silencieux pour qu'il soit impossible d'en déceler le
fonctionnement dans tout local non immédiatement adjacent au local technique intéressé.

Le fonctionnement de l'installation de ventilation ne devra jamais entraîner un niveau sonore supérieur à 38


dBA dans les locaux occupés.

Des contrôles seront également faits en période d'arrêt de l'installation afin de vérifier sur les bases ci-dessus,
la non transmission des bruits d'un local à l'autre.

1300.6.5. MOUVEMENT D’AIR

Ces contrôles porteront sur la zone normale d'occupation, soit la totalité de chaque niveau.
Les mouvements d'air seront décelés au moyen d'anémomètres récemment étalonnés et avec l'aide des
courbes de correspondance aux bas régimes.
Ils ne devront pas excéder 0,20 à 0,30 m/s.

97
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Dans le cas où ces vitesses maximales seraient atteintes, elles devront, en tous les cas, ne jamais se produire
en un point où l'air serait à une température trop basse par rapport au local.

Toutes ces prescriptions seront conformes aux prescriptions acoustiques déterminées par le C.C.T.P. du
présent lot.

1300.6.6. ESSAIS DE FONCTIONNEMENT MARCHE NORMALE

Cet essai sera exécuté à la demande de l'Entreprise au jour fixé par le Maître d'Œuvre, au cours de la saison
de fonctionnement, la température extérieure au cours de l'essai étant comprise si possible entre -5°C et 0°C
pour l'hiver et + 25°C pour l'été.

L'Entreprise aura effectué, au préalable, ses derniers réglages. Les appareils seront conduits le jour des
essais, conformément aux documents d'exploitation fournis par l'Entreprise et les Constructeurs.

Dans ces conditions, les températures relevées au milieu des locaux à 1,50 mètre du sol devront être celles
prévues au contrat, à un degré en plus ou en moins.
Au cours de l'essai, il sera procédé à toute expérience utile en vue de vérifier le fonctionnement des organes
de régulation et de contrôle.

1300.6.7. VERIFICATIONS

A la fin des travaux, il sera procédé à une vérification des ouvrages comportant :
- Une vérification du bon fonctionnement général,
- Une vérification du déclenchement des disjoncteurs différentiels sur courant de défaut,
- Des mesures d'isolement,
- Des contrôles de conformité aux décrets du 14 Novembre 1988,
- Des contrôles de débits et températures de l'air insufflé et des pressions dans les réseaux
hydrauliques.

Il pourra être procédé à des essais en usine en présence du Maître d'Œuvre. A défaut, l'Entreprise devra
fournir les procès-verbaux d'essais avec toutes les indications nécessaires.

Toutes défectuosités constatées seront immédiatement réparées par l'Entreprise. Les résultats feront l'objet
d'un rapport détaillé signé par les représentants de l'Entreprise et du Maître d'Œuvre.
Après accord des deux parties, et si les conditions de bon fonctionnement et les garanties décrites à la
présente spécification sont vérifiées, la réception sera prononcée.

1300.7. PROCES VERBAUX

A la fin de chaque essai, il sera établi un procès-verbal des essais dressé en 3 exemplaires et signé par les
représentants des parties contractantes intervenant à l'exécution.

98
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Ce procès-verbal relatera :
- La date et le lieu des essais et leur objet, leur durée,
- La nature des divers essais effectués et les résultats obtenus par chacun d'eaux,
- Le résumé des observations faites au cours des essais, les réserves présentées éventuellement par
l'une des parties quant aux conditions anormales de fonctionnement de l'installation, l'importance et
la durée de ces conditions anormales telles qu'elles auront pu être appréciées d'un commun accord
avec les représentants des parties.

En cas de désaccord sur ce dernier point entre les représentants, l'avis et les constatations de chacun d'eaux
seront consignés et le Bureau de Contrôle tranchera.

99
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Table des matières


CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ...........................................................................1
LOT C : TECHNOLOGIQUES .........................................................................................................................1
LOT 1 000 : ELECTRICITE COURANT FORT................................................................................................2
1000.1. CONSISTANCE ET ETENDUE DES TRAVAUX ...........................................................................2
1000.1.1. OBJET ...........................................................................................................................................2
1000.1.2. CONSISTANCE GENERALE DES TRAVAUX ..............................................................................2
1000.1.3. LIMITES DE PRESTATIONS.........................................................................................................3
1000.2. EXIGENCES GENERALES ...........................................................................................................4
1000.2.1. DISPOSITIONS COMMUNES .......................................................................................................4
1000.2.2. REGLEMENTS ET NORMES ........................................................................................................4
1000.2.3. BRUIT ............................................................................................................................................5
1000.2.4. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRISE ........................................................................5
1000.2.5. RECEPTION – MISE EN SERVICE - ESSAIS ..............................................................................7
1000.2.6. FOURNITURES ET MATERIAUX .................................................................................................7
1000.2.7. GARANTIE DU MATERIEL ...........................................................................................................8
1000.2.8. CALENDIER ..................................................................................................................................8
1000.2.9. QUALIFICATION DES SOUMISSIONNAIRES ..............................................................................8
1000.3. SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES ET PARTICULIERES .......................................8
1000.3.1. INSTALLATION DE CHANTIER ....................................................................................................8
1000.3.2. DEPOSE........................................................................................................................................9
1000.3.3. PRISES DE TERRE – LIAISON EQUIPOTENTIELLE ..................................................................9
1000.3.4. BRANCHEMENT AU RESEAU ...................................................................................................11
1000.3.5. LE TABLEAU GENERAL BASSE TENSION (TGBT) ..................................................................11
1000.3.6. TABLEAU secondaire ..................................................................................................................12
1000.3.7. DISTRIBUTION ...........................................................................................................................13
1000.4. ECLAIRAGE ................................................................................................................................14
1000.4.1. Implantation .................................................................................................................................14
1000.4.2. Hublot extérieur ...........................................................................................................................16
1000.4.3. Applique évier, lavabo .................................................................................................................16
1000.4.4. Hublot fonctionnel ........................................................................................................................16
1000.5. APPAREILLAGE..........................................................................................................................16
1000.5.1. Appareillage sailli .........................................................................................................................16
1000.5.2. Appareillage encastré ..................................................................................................................16
1000.5.3. Hauteur des équipements ............................................................................................................17
LOT 1 100 : ELECTRICITE COURANT FAIBLE ...........................................................................................18
1100.1. EQUIPEMENT DES LOCAUX .....................................................................................................18
1100.2. BAES ECLAIRAGE DE SECURITE .............................................................................................18
1100.2.1. Principe........................................................................................................................................18
1100.2.2. Eclairage de sécurité par BAES...................................................................................................18
1100.2.3. CABLAGE INFORMATIQUE .......................................................................................................20
1) Baies de brassage ....................................................................................................................................23
2) Prise RJ 45 double....................................................................................................................................23
3) Repérage du câblage................................................................................................................................23
100
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

4) Câbles cuivre ............................................................................................................................................23


5) Procédure de recette ................................................................................................................................23
1100.2.4. TELEPHONE ...............................................................................................................................24
1100.2.5. TELEVISION ...............................................................................................................................25
1100.2.6. DETECTION INCENDIE ..............................................................................................................26
3.15.5.1 Prestations diverses ........................................................................................................................27
1100.2.6.6. CONTINUITE DE SERVICE .......................................................................................................27
1100.2.6.7. CONNAISSANCE DU PROJET .................................................................................................28
1100.3. QUALIFICATION DES ENTREPRISES .......................................................................................28
1100.3.1. DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR ...............................................................28
1100.3.2. PROVENANCE DES FOURNITURES ........................................................................................28
Responsabilités de l'Entrepreneur ................................................................................................................29
Présentations des matériels et échantillons – Approbation ...........................................................................29
1100.3.3. QUALITES - VERIFICATIONS - ESSAIS -CONTROLES ............................................................29
Qualités .........................................................................................................................................................29
Vérifications ..................................................................................................................................................29
Essais ...........................................................................................................................................................30
Contrôles.......................................................................................................................................................30
1100.3.4. RECEPTION DES INSTALLATIONS - PROTECTION DES OUVRAGES...................................30
Réception ......................................................................................................................................................30
Protection des ouvrages ...............................................................................................................................30
1100.3.5. GARANTIE DE PARFAIT ACHEVEMENT...................................................................................31
Garantie ........................................................................................................................................................31
1100.3.6. CONTRAT DE MAINTENANCE ..................................................................................................31
1100.4. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES ........................................................................32
1100.4.1. CLASSEMENT DE L’ETABLISSEMENT .....................................................................................32
1100.4.2. PRESCRIPTIONS - NORMES - REGLEMENTS .........................................................................32
1100.4.3. PRESENTATION GENERALE DU SYSTEME ............................................................................33
Système de Détection Incendie (S.D.I.) ........................................................................................................34
Exploitation : .................................................................................................................................................34
1100.4.4. CANALISATIONS ........................................................................................................................34
1100.5. DEFINITION DES OUVRAGES ...................................................................................................35
1100.5.1. Principe de mise en sécurité de l’établissement ..........................................................................35
1100.5.1.2. Zone de Détection (ZD) ..............................................................................................................35
1100.5.1.3. Zone de diffusion d'Alarme (ZA) .................................................................................................35
1100.5.2. ALIMENTATIONS ELECTRIQUES DE SECURITE (A.E.S/E.A.E.S.) ..........................................36
1100.5.3. CALFEUTREMENTS ...................................................................................................................36
1100.5.4. REPERAGE ET ETIQUETAGE ...................................................................................................36
1100.6. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES ..................................................................36
1100.7. DETECTEURS AUTOMATIQUES D’INCENDIE .........................................................................36
Détecteurs optiques de fumées.....................................................................................................................37
Détecteurs thermiques ..................................................................................................................................37
Détecteurs multi capteurs .............................................................................................................................38
Détecteurs Linéaires .....................................................................................................................................38

101
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

Indicateur d’action .........................................................................................................................................38


1100.8. DECLENCHEURS MANUELS D’ALARME ..................................................................................39
1100.9. DIFFUSION DE L’ALARME .........................................................................................................39
1100.10. EQUIPEMENT DE CONTROLE ET SIGNALISATION ................................................................39
1100.11. TABLEAU DE REPORT ..............................................................................................................40
1100.12. ANNEXE 1 CONSTITUTION DU DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES ..............................40
1100.12.1. DETECTION INCENDIE ..............................................................................................................40
1100.12.2. SOMMAIRE .................................................................................................................................40
1100.12.3. CONSTITUTION DU DOSSIER...................................................................................................41
1100.13. VIDEO SURVEILLANCE .............................................................................................................42
1100.13.1. GENERALITES - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT. ..............................................................42
ENREGISTREMENT.....................................................................................................................................42
1100.13.2. IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE DES CAMERAS. ................................................................43
1100.13.3. DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS .........................................................................................43
CAMERAS ....................................................................................................................................................43
MONITEURS ................................................................................................................................................43
ENREGISTREURS NUMERIQUES ..............................................................................................................44
LOT 1200. PLOMBERIE SANITAIRE ...........................................................................................................45
& SECURITE INCENDIE - VRD ....................................................................................................................45
1200.1. PLOMBERIE SANITAIRE ............................................................................................................45
1200.1.1. GÉNÉRALITÉS............................................................................................................................45
1200.1.2. OBJET DU PRESENT DESCRIPTIF ...........................................................................................45
1200.1.3. CONTROLE ET COORDINATION ..............................................................................................47
1200.2.1. REGLEMENTATION ...................................................................................................................49
1200.2.2. NATURE DES MATERIAUX ET MATERIELS .............................................................................51
1200.2.3. QUALITE – CERTIFICATIONS :..................................................................................................53
1200.2.4. ASSISTANCE ..............................................................................................................................53
1200.2.5. ENVIRONNEMENT .....................................................................................................................54
1200.2.6. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES DE MISE EN OEUVRE ....................................................54
1200.3.1. DISTRIBUTIONS PARTICULIERES............................................................................................57
1200.3.2. SPECIFICATION : .......................................................................................................................58
1200.3.3. IDENTIFICATION - GAMME :......................................................................................................59
1200.3.4. QUALITE – CERTIFICATIONS :..................................................................................................59
1200.6.1. APPAREILS SANITAIRES ..........................................................................................................60
Equipements généraux .................................................................................................................................64
1200.6.2. Evacuation ...................................................................................................................................64
1200.6.3. Evacuation des eaux usées et eaux vannes ................................................................................65
1200.7.1. IDENTIFICATION - GAMME :......................................................................................................65
1200.7.2. QUALITE – CERTIFICATIONS :..................................................................................................66
1200.7.3. PV DE MESURE ACOUSTIQUE : ...............................................................................................66
1200.7.4. ASSISTANCE ..............................................................................................................................66
1200.7.5. ENVIRONNEMENT .....................................................................................................................67
1200.8.1. EXTINCTEURS ...........................................................................................................................68
1200.8.2. SALLES PUBLIQUES..................................................................................................................68

102
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1200.8.3. LOCAUX ELECTRICITÉ – MACHINERIE ...................................................................................68


1200.8.4. DEFINITION DES TACHES.........................................................................................................69
LOT 1300 : CLIMATISATION & VENTILATION ............................................................................................72
A- CLIMATISATION & VENTILATION - VMC ..................................................................................72
1300.1. PRESCRIPTIONS GENERALES.................................................................................................72
1300.2. OBJET DU PRESENT DOCUMENT ...........................................................................................72
1300.2.1. CONSISTANCE DES TRAVAUX.................................................................................................72
1300.2.2. LIMITES DES PRESTATIONS ....................................................................................................72
1300.2.3. DOCUMENTS DE REFERENCE.................................................................................................72
1300.2.3.1.Réglementations et textes locaux ...............................................................................................74
1300.2.3.2. Pièces contractuelles du marché ...............................................................................................74
1300.2.3.3.Sous-traitance .............................................................................................................................74
1300.2.4. CONNAISSANCE DU SITE .........................................................................................................75
1300.2.5. RESPONSABILITE DE L’ENTREPRISE .....................................................................................75
1300.3. BASES DE CALCULS .................................................................................................................75
1300.3.1. CONDITIONS CLIMATIQUES .....................................................................................................75
1300.3.2. CONDITIONS INTERIEURES .....................................................................................................76
1300.3.3. CARACTERISTIQUES DES PAROIS (PRINCIPAUX ELEMENTS) ............................................76
1300.3.4. CHARGES INTERNES ................................................................................................................76
B- VENTILATION .............................................................................................................................76
1300.4. LOCAUX A POLLUTION NON SPECIFIQUE ..............................................................................76
1300.5. LOCAUX A POLLUTION SPECIFIQUE .......................................................................................76
1300.6. NIVEAU SONORE .......................................................................................................................77
1300.7. DESCRIPTIONS DES INSTALLATIONS .....................................................................................77
1300.7.1. PRINCIPE INSTALLATION .........................................................................................................77
1300.7.2. CLIMATISATION VRV .................................................................................................................77
1300.7.2.1.Principe installation du VRV ........................................................................................................77
1300.7.2.2.Unité extérieure ...........................................................................................................................77
1300.7.2.3.Unités intérieures (solution en base) ...........................................................................................78
1300.7.2.4.Climatisation locale, onduleur .....................................................................................................78
1300.7.2.5.Liaisons frigorifiques....................................................................................................................79
1300.7.2.6.Condensats .................................................................................................................................79
1300.7.2.7.Electricité.....................................................................................................................................80
1300.7.2.8.Contacts de feuillure....................................................................................................................80
1300.7.2.9.Régulation automatique ..............................................................................................................80
1300.7.2.10.Régulation et sécurité................................................................................................................81
1300.8. VENTILATION AIR NEUF HYGIENIQUE ....................................................................................81
1300.8.1. VENTILATION DOUBLE FLUX ...................................................................................................81
1300.8.2. ELECTRICITE – REGULATION ..................................................................................................82
1300.9.1. INSONORISATION......................................................................................................................83
1300.9.2. TRANSFERT D'AIR .....................................................................................................................83
1300.9.3. PEINTURE – REPERAGE ...........................................................................................................83
1300.9.4. VOLETS COUPE FEU.................................................................................................................83
1300.9.5. OUVRAGES MAÇONNES ET ETANCHEITE..............................................................................84

103
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES
PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION
(SCOLASTIQUE) POUR LES PRETRES JESUITES A LEBOUDI – YAOUNDE

1300.9.6. PROTECTIONS ...........................................................................................................................84


1300.9.7. MATERIAUX ET APPAREILS .....................................................................................................85
1300.9.7.1.GENERALITES ...........................................................................................................................85
1300.9.7.1.1.Matériel ....................................................................................................................................85
1300.9.7.1.2.Protection du matériel ..............................................................................................................85
1300.9.7.1.3.Levage et manutention du matériel ..........................................................................................85
1300.9.7.1.4.Appareils situés en terrasse (toiture bac acier) ........................................................................85
1300.9.7.1.5.Repérage .................................................................................................................................86
1300.9.7.2.EQUIPEMENTS DE CLIMATISATION ........................................................................................86
1300.9.7.2.1.Matériel de climatisation VRV ..................................................................................................86
1300.9.7.2.2.Règles d'installation frigorifique du système VRV ....................................................................86
1300.9.7.3.DISTRIBUTION D’AIR.................................................................................................................88
1300.9.7.3.1.Gaine rigide ..............................................................................................................................88
1300.9.7.3.2.Gaines circulaires .....................................................................................................................88
1300.9.7.3.3.Gaines quadrangulaires ...........................................................................................................88
1300.9.7.3.4.Mise en œuvre gaine métallique ..............................................................................................88
1300.9.7.3.5.Gaines souples ........................................................................................................................89
1300.9.7.3.6.Calorifugeage ...........................................................................................................................89
1300.9.7.3.7.Registres ..................................................................................................................................90
1300.9.7.3.8.Silencieux .................................................................................................................................90
1300.9.7.3.9.Appareils de diffusion d’air .......................................................................................................90
1300.9.7.3.9.1. Généralités..........................................................................................................................91
1300.9.7.3.9.2. Bouches d’extraction (locaux sanitaires et divers) ..............................................................91
1300.9.7.3.9.3. Grilles de transfert...............................................................................................................91
1300.9.7.3.9.4. Grilles de prise d’air neuf ou de rejet...................................................................................91
1300.9.7.3.10.Divers .....................................................................................................................................91
1300.5. INSTALLATIONS ELECTRIQUES...............................................................................................92
1300.5.1. Généralités ..................................................................................................................................92
1300.5.2. Equipements électriques .............................................................................................................93
1300.5.3. Distribution électrique ..................................................................................................................94
1300.6. ESSAIS - MISE EN SERVICE .....................................................................................................95
1300.6.1. GENERALITES............................................................................................................................95
1300.6.2. CONTROLE DE L’ASPECT DES INSTALLATIONS ....................................................................96
1300.6.3. ESSAIS D’ETANCHEITE DES GAINES ET CANALISATIONS ...................................................96
1300.6.4. ESSAIS RELATIF AUX BRUITS..................................................................................................97
1300.6.5. MOUVEMENT D’AIR ...................................................................................................................97
1300.6.6. ESSAIS DE FONCTIONNEMENT MARCHE NORMALE ............................................................98
1300.6.7. VERIFICATIONS .........................................................................................................................98
1300.7. PROCES VERBAUX ...................................................................................................................98

104
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
LOTS TECHNOLOGIQUES

Vous aimerez peut-être aussi