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I - PRESCRIPTIONS GENERALES

Objet du présent C.C.T.P.

Ce C.C.T.P. a pour objet de préciser les règles à respecter en vue de la réalisation des installations
de système de sécurité incendie dans les bâtiments devant abriter l’Ecole Nationale des Enseignants du
Primaire (ENEP) de Dédougou.

Les infrastructures concernées par le présent CCTP sont :


• une Administration (bâtiment RDC),
• une Infirmerie (bâtiment RDC),
• un Incinérateur,
• des Dortoirs individuels (bâtiment RDC comprenant 28 chambres chacun),
• des Dortoirs collectifs (bâtiment RDC comprenant chacun 20 chambres à quatre lits),
• une Buanderie,
• un Amphithéâtre (comprenant une salle de conférence de 700 places, 2 salles de commission sous
les gradins de 65 places chacune et des bureaux),
• des Blocs de Salle de classe pour formation (bâtiment RDC de 4 salles de 60 personnes
chacune),
• des Blocs de salle de classes pour formation R+1 (bâtiment R+1 de 4 salles de 60 personnes
par niveau),
• des Blocs de salle de classe spécialisée R+1 (bâtiment R+1 de 5 salles de 60 personnes par
niveau y compris salles informatique, salles d’archives et bureaux),
• un Réfectoire (bâtiment RDC comprenant une aire de restauration de 350 couverts, 2 chambres
froides, 1 zone de cuisson, 1 local bouteilles de gaz),
• une Bibliothèque (bâtiment RDC comprenant une salle de lecture de 150 places, une salle de
stockage des ouvrages, une salle d’entretien, un espace multimédia),
• une Cafeteria,
• une Ecole d’application (bâtiment RDC comprenant 03 salles de classe de 36 personnes + bureau
+ magasin),
• un CPAF (bâtiment RDC comprenant 02 salles de classe de 50 personnes),
• un CBNEF (bâtiment RDC comprenant 03 salles de classe de 36 personnes + bureau + magasin),
• une Garderie (bâtiment RDC comprenant 03 salles de petite, moyenne et grande section de 50
places chacune, 1 salle de repos de 150 places, une cuisine, des bureaux et magasin),
• une Salle polyvalente (250 places),
• des Logements des hôtes (bâtiment RDC comprenant 05 studios, 1 chambre, 1 bureau, une
cuisine, une salle à manger),
• des Villas, Logements de maître, Local Gardien (habitations),
• un Magasin.

Définition des travaux


Pour l’opération considérée, le présent lot aura à sa charge la réalisation des prestations suivantes :
- Alimentations électriques de sécurité (AES) ;
- Détection manuelle et automatique des locaux ;
- Mise en sécurité du bâtiment : asservissements, alarme… ;
- Ensemble de la distribution liée au SSI ;

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- Ensemble des cheminements secondaires liés au SSI et mise à la terre associée ;
- Paramétrages de l’ensemble et essais.

Les travaux suivants (liste non exhaustive) sont à la charge du présent lot :

 La mise en place du système de sécurité incendie (SDI + CMSI),


 La mise en place des détecteurs automatiques et manuels,
 Le câblage des boucles de détection,
 Les attentes d'asservissement issues du CMSI,
 Les cheminements secondaires (y compris gaines verticales…),
 L’ensemble des attentes électriques nécessaires (matériel déporté) depuis Tableau
divisionnaire,
 Les essais et mises en service, y compris fourniture perche, générateur de fumée, foyers
type,…,
 Les assistances et essais à réaliser dans le cadre des opérations de réceptions
 La fourniture et l'amenée à pied d’œuvre des matériaux et matériels composant les ouvrages,
 Les percements nécessaires au passage de fourreaux et câbles (hors réservation) et
bouchements associés ultérieurs,
 Renforts de cloisons pour supportage des équipements lourds (gaines techniques ; …),
 Les calfeutrements au droit de toutes les cloisons,
 Les fourreaux enterrés sous dallage,
 Les prises, scellements, et garnissages nécessaires à l'installation.
 La protection anticorrosion de l'ensemble des pièces métalliques de l'installation.
 Le calibrage et le réglage des appareils.
 Le nettoyage en fin d'intervention,
 Un dossier à jour, schémas et plans des installations exécutées.
 Ensemble de l’étiquetage nécessaire au parfait repérage des organes d’exploitation.
 Ensemble du marquage fixé au bâtiment nécessaire au repérage des réseaux enterrés.
 Ensemble des sujétions d'accrochage des équipements techniques (chemins de câbles,
diffuseurs…).
 Ensemble des sujétions de supportage des équipements électriques (console, massifs béton de
scellement).
 Tous les calfeutrements.

Normes de référence - Décrets et arrêtés

Les installations de détection et protection contre l'incendie, objet du présent lot, devront
répondre aux prescriptions et spécifications des textes réglementaires suivants :
o Loi n°017-2006/AN du 18 mai 2006 portant code de l’urbanisme et de la construction au Burkina
Faso,

o Décret n°97-316/PRES/PM/MATS/MIHU du 29 juillet 1997 portant règles générales de sécurité


contre la panique dans les établissements recevant du public,

o Arrêté n°049/MATS/SG/DGPC du 25 mai 1999 portant approbation du règlement de sécurité,

o Arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la sécurité incendie dans les bâtiments d’habitation et son
modificatif,

o Décret n°2008-035/PRES/PM/MHU/DEF/MATD du 06 février 2008 portant procédure d’obtention


du permis de construire,
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o Normes NF C 15-100 concernant l’exécution et l’entretien des installations électriques,

o Normes NF C 61-901 à 915 relatives aux extincteurs portatifs,

o Normes NF S 61-936, NF C 48-150 et NF S 32-001 relatives aux équipements d’alarme.

Echantillons

L'entreprise adjudicataire devra présenter un échantillonnage complet des matériaux utilisés.

Pour le matériel spécifique, l'entrepreneur fournira, pour chaque appareil, une documentation
complète accompagnée des caractéristiques techniques.

Esthétique

Les règles suivantes devront s’appliquer sans nuire à la performance de l’installation.

Parmi les règles d’esthétique on retiendra :


- Le parfait alignement des détecteurs avec des luminaires, bouches de soufflage, axe
d’éléments de faux-plafond, ...,
- L’absence totale (sauf autorisation du Maître d’Œuvre) de goulotte apparente ou de câble
apparent, soit au niveau des équipements terminaux, soit au niveau de la centrale incendie,
- Le choix de matériels esthétiques,
- Des étiquetages de grande qualité et correctement alignés.

Dossier des Ouvrages Exécutés

a) Opérations préalables à la réception

L’entrepreneur sera tenu d’avoir terminé ses essais au minimum un mois avant réception des
travaux et de faire la preuve de l’exécution de ceux-ci en fournissant un dossier d’essais complet.

Ce dossier sera préalable à toute opération de réception. Il comprendra :

- Un tableau répertoriant les détecteurs et mentionnant de façon unitaire le bon


fonctionnement de ceux-ci,
- Le tableau de programmation sur lequel sera clairement mentionné le bon
fonctionnement des asservissements en fonction des détections.

A la réception de ce document et après en avoir pris connaissance, le Maître d’Œuvre effectuera


les essais en présence de l’entreprise concernée.

Toutes les fournitures nécessaires aux essais seront à la charge de l'entreprise (talkie-walkie,
location d’un générateur de foyer type, foyer type 3 de type « buchettes de hêtre », et fumigènes…).

Trois types d’essais seront à prévoir :


- Les essais fonctionnels (ou autocontrôle de l ’ entreprise) qui consisteront à vérifier
individuellement le bon fonctionnement de chaque matériel constituant le Système de
Sécurité Incendie (SSI),
- Les essais d’efficacité du SDI qui permettront, à partir de feux "type", de s’assurer que le
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niveau de performance est atteint. Le nombre et le choix des emplacements ou seront
placés les feux types seront du ressort du Maître d’Ouvrage. Il y aura lieu de prévoir au
minimum un essai d’efficacité par type de zone de détection (dégagements, locaux à
risques, amphis…).

Tous les moyens en hommes et en matériels nécessaires à la réalisation de ces essais seront à la
charge du présent lot. Il est entendu que le technicien ayant procédé à la mise au point des
programmations et essais préalables sera obligatoirement présent.

b) Dossier des ouvrages exécutés

Le dossier des Ouvrages sera indépendant du dossier d’identité du Système de Sécurité Incendie et
sera validé par le BET.

Le DOE sera remis sous support papier et informatique en format PDF, les plans étant remis quant à
eux au format PDF et DWG.

Entretien et maintenance

L'installateur devra assurer, au titre du contrat de maintenance, l'entretien et la maintenance de


l'installation pendant l'année de la garantie de bon fonctionnement.

Il fournira une liste de contrôle du matériel et des essais, d'une part au client et d'autre part au bureau
d'études au moment de l'établissement du marché.
Les vérifications techniques devront être faites par une structure agréée ou un technicien compétent
L’entrepreneur devra mettre en place un registre de sécurité dans lequel seront annexés tous les contrats
d’entretien, les certificats de conformité et les travaux d’entretien des appareils et système de sécurité.

Formation
La formation des personnels fait partie intégrante de la prestation. Les personnes à former seront :
- Le personnel de surveillance,
- Les responsables de la sécurité,
- Le personnel du service de sécurité,
- Le personnel de maintenance.
Les formations devront permettre aux personnels concernés de maîtriser parfaitement les fonctions
attachées à son niveau de formation.

Des exercices pratiques ayant pour objet d’entrainer le personnel sur la conduite à tenir en cas d’incendie
ainsi que des exercices d’évacuation devront être organisés par l’entreprise.

Propriété des ouvrages

L'entreprise sera responsable de ses ouvrages jusqu'à la réception définitive des travaux. Elle devra en
assurer la protection pendant toute la durée du chantier. Elle assurera le nettoyage de ses ouvrages, y
compris l'enlèvement hors chantier et abords, des gravois, emballages, chute de matériaux.

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II - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DES EQUIPEMENTS

2.1 Généralités
Conformément à la notice de sécurité incendie, les infrastructures sont classées en ERP type R (3ème, 4ème
et 5ème catégorie), type N (4ème et 5ème catégorie), type W (2ème et 5ème catégorie), type L (2ème et 5ème
catégorie), type U (5ème catégorie) et en HABITATION 1ère famille.

A partir de ces classements, les systèmes de sécurité incendie à mettre en place sont un SSI de catégorie A
pour les Dortoirs, un SSI de catégorie C pour l’Amphithéâtre et un SSI de catégorie E dans les Salles
de Formation type R+1.
• Le SSI de catégorie A comprend :
o Un tableau de signalisation (TS) ou Equipement de contrôle et de signalisation (ECS)
o Des détecteurs automatiques
o Des déclencheurs manuels
o Des indicateurs d’action
o Des tableaux de report d’alarme
o Une Unité de gestion d’alarme (UGA 1)
o Des diffuseurs sonores

• Le SSI de catégorie C comprend :


o Un système de détection composé de déclencheur manuel
o Un dispositif de commandes avec signalisation
o Un système d’alarme.

• Le SSI de catégorie E comprend :


o Un système de détection composé de déclencheur manuel
o Un dispositif de commandes manuelles
o Un système d’alarme.

Les systèmes d’alarme seront :


- de type 1 comprenant :
 Un tableau de signalisation (TS) ou Equipement de contrôle et de signalisation
(ECS)
 Une Unité de gestion d’alarme (UGA 1)
 Des diffuseurs sonores non autonomes
 Des blocs autonomes d’alarme sonore de type Sa

- de type 2b comprenant :
 dispositif de commandes manuelles
 bloc autonome d’alarme sonore de type Pr
 bloc autonome d’alarme sonore de type Sa

Les appareils seront de la marque LEGRAND ou NUGELEC ou similaire.

2.2 DISPOSITIFS DE DETECTION

Il pourrait être mis en œuvre deux moyens différents pour indiquer au système un début d’incendie.

L’un totalement manuel, réalisé au moyen de déclencheurs manuels, permet d’informer le système d’une
action volontaire sur un de ces dispositifs.

L’autre autonome, réalisé au moyen de détecteurs automatiques (fumée, thermo vélocimétrique, flamme),
renvoi au système une information de détection d’un départ d’incendie.

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De prime abord, les catégories de SSI qui sont définies dans le cadre de ce projet comprennent
prioritairement des détecteurs manuels, cependant, des détecteurs automatiques pourront être utilisés.

2.2.1 Détection manuelle (Déclencheurs manuels)


Déclencheurs manuels encastrés ou semi encastrés de type bouton poussoir à bris de glace de couleur
rouge obligatoirement à double action (action en position relâchée ou en position de pression).

Ensemble comprenant :
- Une boite d’encastrement
- Un cadre venant se fixer sur la boîte d’encastrement
- Une membrane déformable sous simple pression d'un doigt et réarmable par clé
- Un bouton poussoir maintenu enclenché par la membrane déformable
- Une diode électroluminescente de signalisation
- Un emplacement pour mise en place de la clef de test

Une mention ou un logo sur chaque boîtier explicitera de façon claire l’action à mener pour activer le
bouton pressoir. L’utilisation de vitre ou d’élément à remplacer lors de la percussion sur les déclencheurs
manuels est totalement exclue. Ces boîtiers seront placés à 1,30 m du sol fini et installés en encastré.

2.2.2 Détection automatique

a) Généralités

Il sera installé un détecteur dans les circulations, les locaux désenfumés et certains autres locaux.

Confère plans techniques et cahier des charges fonctionnel du SSI. Tous les détecteurs ponctuels employés
seront interchangeables par simple démontage de la tête d'analyse de son socle et disposeront d’un
indicateur d’alarme visuel.

Les détecteurs seront posés avec un grand soin d'esthétique. Ils seront correctement fixés à la dalle béton
ou au faux-plafond. En phase chantier, afin de permettre une pose suffisamment anticipée sans
encrassement des détecteurs et également afin de permettre d’effectuer assez tôt les tests de
fonctionnement, les détecteurs seront enfermés sous un capotage transparent garantissant l’étanchéité
aux poussières des têtes de détection.

b) Détecteur optique de fumée

Détecteur fonctionnant sur le principe soit de la réflexion d’un faisceau lumineux sur les particules de
fumée introduites dans une chambre d’analyse, soit sur le principe de l’opacification de la chambre
d'analyse par les fumées entraînant la réduction de performance d’un faisceau lumineux. Il aura pour
autres caractéristiques :

- Interchangeabilité simple
- Sensibilité à la fumée suivant règles R7
- Encrassement de la chambre de mesure très limité
- Isolateur systématique
- Entretien facile

c) Détecteur « double technologie »


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Détecteur embarquant deux technologies paramétrables fonctionnant sur le principe de la variation de
température en fonction du temps (de 9 à 25°C/min) et sur une détection optique. Ce type de détecteur
sera réservé aux locaux sensibles ou un détecteur optique seul provoquerait des déclenchements
intempestifs. En effet, il sera privilégié un mode de fonctionnement sur plage horaire

Dans la zone cuisine Réfectoire par exemple, il conviendra de prendre en compte les dégagements de
fumée et /ou forte élévation de température du local pour le réglage des seuils de chaque technologie.
- Interchangeabilité simple
- Sensibilité à la température suivant règles R7
- Isolateur systématique
- Entretien facile

d) Indicateur d’action

Ces indicateurs d’action serviront à identifier le changement d’état d’un détecteur d’un local depuis
l’extérieur de ce dernier, ils assureront la répétition de l’allumage de la diode du détecteur ou groupe de
détecteurs.

En règle générale, tous les locaux sauf les circulations du bâtiment seront équipés d'indicateurs d'action.

Ils seront installés en circulation à proximité de la porte du local (en partie haute). Pour les modèles
devant être placés à l’extérieur, il pourra être fait usage de boites étanches pour en assurer leur protection
contre les intempéries.

2.3 DISPOSITIFS DE MISE EN SECURITE

2.3.1 Dispositifs liés à la fonction évacuation

a) Bloc Autonome d’Alarme Sonore principal (BAAS Pr)

L'équipement d'alarme de type 2B sera constitué d'un BAAS Pr, comportant 2, 4 ou 8 boucles de détection,
une sortie BAAS pour piloter une zone d’évacuation.

Le BAAS Pr disposera d’une temporisation d’alarme restreinte. A l’issue de la temporisation, le tableau


passera en alarme générale, déclenchant les BAAS type Sa.

Dès le début de l'alarme restreinte, les issues de secours seront déverrouillées et les portes coupe-feu (s'il
n'y a pas de DCS) seront actionnées.

Un Dispositif de Commande et de Signalisation (DCS) pourra compléter le SSI de catégorie C pour assurer
les fonctions de compartimentage et de désenfumage.

Caractéristiques principales
- Tableaux de 2, 4 ou 8 boucles de détection au choix, pouvant recevoir chacune 30 DM
- 2 contacts auxiliaires pour piloter des portes coupe-feu ou des asservissements techniques
- Une sortie pour commander les BAAS type Sa (73 BAAS maximum)
- alimentation sur secteur secourue par batterie.

Implantation des tableaux d’alarme :

Le tableau devra être installé à un emplacement non accessible au public et surveillé pendant les heures
d’exploitation de l’établissement. Il devra être visible du personnel de surveillance et ses organes de

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commande et de signalisation devront demeurer facilement accessibles. Le tableau devra être fixé aux
éléments stables de la construction.

Report d’alarme pour tableaux d’alarme :

Le renvoi à distance des informations de fonctionnement et d’alarme pourra être assuré par un tableau de
synthèse de type Mosaic raccordé au tableau d’alarme (2 tableaux de synthèse maximum par tableau
d’alarme).

Les BAAS devront être installés hors de portée du public, soit par éloignement (hauteur minimum 2,25 m).
Dans certains cas d’équipement d’alarme, un message pré-enregistré prescrivant clairement l’ordre
d’évacuer devra interrompre l’alarme. Des BAAS avec flash compléteront l’installation pour les locaux
bruyants ou occupés par des personnes sourdes ou malentendantes.

b) Blocs Autonomes d’Alarme Sonore de type Manuel (BAAS Ma)

L’équipement d’alarme de type 3 sera composé à minima d’un BAAS de type Ma et d’un DM.

Les BAAS de type Ma seront conformes aux normes NF C 48-150, NF S 61-936, NF S 32-001. Ils seront
dotés d’un avertisseur sonore (classe B) émettant le son normalisé d’évacuation NF S 32-001 avec un
niveau sonore de 90 dB à 2m.
Le signal sonore pourra être renforcé par un signal lumineux émettant un flash de couleur rouge pour
signifier aux personnes sourdes et malentendantes, la nécessité d’évacuer les lieux. Ce dispositif lumineux
améliorera aussi la perception du signal sonore d’évacuation auprès du public valide dans les locaux
bruyants.

Dans certains types de bâtiments (de type M ou de type L), on utilisera des BAAS Ma Me, autrement dit des
BAAS avec message parlé standardisé pour capter l’attention du public et l’informer d’évacuer les lieux par
les sorties les plus proches avant de lancer le son normalisé d’évacuation NF S 32-001.

Enfin, ces BAAS à message pourront être complétés par un signal lumineux de couleur rouge pour
améliorer le signal d’évacuation général auprès des personnes sourdes ou malentendantes. Les BAAS
seront dotés d’un contact auxiliaire RCT permettant notamment d’actionner la fermeture de portes coupe-
feu en cas d’incendie ou d’actionner la coupure sonore et la remise en lumière.

Les BAAS Ma seront dotés d’une autonomie de 72H en cas d’absence secteur. Ils s’autotesteront
périodiquement permettant ainsi de déceler et de signaler sur l’Interface Homme/Machine (IHM) du
produit tout défaut de fonctionnement ainsi que la présence d’une batterie dont la capacité serait trop
faible pour assurer une évacuation en toute sécurité.

Les BAAS devront être installés hors d’atteinte du public (hauteur minimum : 2,25 m du sol). Ils devront
être installés en nombre suffisant, de sorte que le signal sonore d’évacuation générale soit perceptible en
tout point du bâtiment.

c) Tableau d’alarme type 4

Le tableau d’alarme type 4 sera conforme aux normes NF S 61-936, NF S 32-001.

Il sera doté d’un avertisseur sonore émettant le son normalisé d’évacuation NF S 32-001.
Selon la surface du bâtiment, le tableau d’alarme retenu sera alimenté 220 V par le secteur et doté d’1 à 2
boucles de DM et d’une sortie pour dispositifs d’évacuation, diffuseurs sonores (DS) et diffuseurs lumineux
(DL).

Il sera aussi équipé d’un contact auxiliaire RCT pour y raccorder éventuellement des Blocs Autonomes
d’Alarme Sonore Satellites (BAAS Sa).

Le tableau d’alarme sera doté d’une autonomie d’au moins 72H pour palier à toute absence secteur.

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Il s’autotestera périodiquement permettant ainsi de déceler et de signaler sur l’Interface Homme/Machine
(IHM) du produit tout défaut de fonctionnement, notamment une capacité batterie trop faible pour assurer
une évacuation en toute sécurité.

Le tableau d’alarme type 4 devra être installé hors d’atteinte du public (hauteur mini : 2,25 m du sol).

d) Blocs Autonomes d’Alarme Sonore Satellites (BAAS Sa)

Les Blocs Autonomes d’Alarme Sonore Satellites (BAAS Sa) seront conformes aux normes NF C 48-150, NF
S 61-936, NF S 32-001 et pourront être installés en complément ou en lieu et place des diffuseurs sonores
d’alarme feu.

Le signal sonore pourra être renforcé par un signal lumineux émettant un flash de couleur rouge conforme
à la norme NF S 61-936 pour signifier aux personnes sourdes et malentendantes, la nécessité d’évacuer les
lieux.

Ce dispositif lumineux améliorera aussi la perception du signal sonore d’évacuation auprès du public valide
dans les locaux bruyants.

Les BAAS Sa à faible émission sonore (classe A) pourront être utilisés dans les sanitaires en lieux et place
des diffuseurs lumineux. Leurs flashs devront pouvoir être synchronisé si plus d’un BAAS Sa de ce type se
trouvent dans la même pièce afin de réduire les risques d’aveuglement lors de l’évacuation ainsi que les
risques de crises épileptiques auprès d’un public sensible.

Les BAAS Sa seront dotés d’une autonomie de 72H en cas d’absence secteur. Ils s’autotesteront
périodiquement permettant ainsi de déceler et de signaler sur l’Interface Homme/Machine (IHM) du
produit tout défaut de fonctionnement ainsi que la présence d’une batterie dont la capacité serait trop
faible pour assurer une évacuation en toute sécurité.

e) Diffuseurs sonores

Conformes aux normes NF EN 54-3, NF S 61-936 et certifiés CE DPC, devront être installés en nombre
suffisant et répartis judicieusement sur la surface de l’établissement afin que le signal sonore d’évacuation
générale qu’ils émettent soit audible en tout point du bâtiment.

Ils devront être installés hors de portée du public (hauteur minimum : 2,25m du sol). Le signal sonore
pourra être renforcé par un signal lumineux émettant un flash de couleur rouge conformément à la norme
NF S 61-936 pour signifier aux personnes sourdes et malentendantes, la nécessité d’évacuer les lieux.

Ce dispositif lumineux améliorera aussi la perception du signal sonore d’évacuation auprès du public valide
présent dans les locaux bruyants.

Dans les locaux humides ou à risque de projection d’eau, des DS étanches IP65 seront installés.

Pour les locaux avec murs en verre ou murs avec charte graphique ou avec la volonté de rendre le plus
discret possible et donc d’intégrer au mieux au bâti les différents dispositifs incendie, on utilisera les
diffuseurs sonores encastrables en faux-plafond.

2.3.2 Dispositifs liés à la fonction extinction d’incendie

a) Robinet d’incendie armé (RIA)

Description
Le Robinet d’Incendie Armé (RIA) est un équipement de lutte contre l’incendie de première intervention,
alimenté en permanence en eau, permettant à toute personne non spécialisée, d’agir immédiatement et
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efficacement sur un début d’incendie en attendant si nécessaire, que des moyens plus puissants soient mis
en œuvre.

Règlementation
Les RIA sont conformes aux normes :
- EN 671-1 Installations fixes de lutte contre l’incendie. Systèmes équipés de tuyaux. Robinets
d’Incendie Armés équipés de tuyaux semi-rigides.
- EN 694 Tuyaux semi-rigides pour Robinets d’Incendie Armés.
- NF S 61.201 Robinets d’Incendie Armés équipés de tuyaux semi-rigides. Règles
d’installation et de maintenance de l’installation.

Composition
Le RIA est composé des éléments suivants :
- Un dévidoir tournant et pivotant, à alimentation axiale, de couleur rouge.
- Un support mural.
- Un robinet d’arrêt avec écrou de fixation (ouverture progressive en DN 33).
- Une longueur élémentaire de tuyau semi-rigide (NF EN 694), type A, Classe 2.
- Un robinet jet-diffuseur.
- Une notice technique.

A l’entrée du RIA le plus défavorisé, on devra avoir une pression minimale de 2.5 bars au diffuseur et la
longueur du tuyau sera de 20 mètres.
Sauf impossibilité, les RIA doivent être placés à l'intérieur des bâtiments, le plus près possible et à
l'extérieur des locaux à protéger.
Le nombre de RIA et le choix de leurs emplacements doivent être tels que toute la surface des locaux puisse
être efficacement atteinte.
Dans les locaux présentant des risques importants d'incendie, tout point de la surface de ces locaux doit
pouvoir être battu par au moins deux jets de lance.

b) Extincteurs

Les agents extincteurs :


L'eau
C'est l'agent extincteur le plus généralement utilisé parce que le plus répandu, le plus pratique, le plus
économique et le plus efficace. Il est utilisable sur les feux de classe A sans additif et sur les feux de classes
A et B avec additif. L'emploi de l'eau est à proscrire sur un feu de Classe D.

Les Poudres
C'est un agent extincteur chimique (à base de bicarbonate).
Il existe 2 catégories de poudre efficaces sur les classes B et C (Poudre Normale) ou A, B et C (Poudre
Polyvalente). Ces principales qualités sont la fluidité, la neutralité (non corrosive), la nontoxicité, son
insensibilité aux conditions climatiques et surtout la possibilité de l'utiliser en présence de courant
électrique.

Le Dioxyde de Carbone (CO2)


C'est un gaz incomburant et incombustible recommandé pour les feux de classe B et les feux d'appareils
sous tension (transformateurs, tableaux électriques, ordinateurs etc.).
Il est de toxicité pratiquement nulle et surtout ne laisse aucune trace après utilisation.
D’autres gaz inertes, tels que l’azote, le FM 200, l’Argonite, etc. peuvent être utilisés selon le même principe,
en noyage total.

La Mousse
C'est un mélange d'eau et d'émulseur qui produit la mousse. Elle peut être chimique (savon) ou organique
(poudre de sabot et de cornes de bovins).

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La mousse est principalement utilisée sur les feux d'hydrocarbure mais est toutefois efficace pour l'attaque
de feux situés dans des locaux dont l'accès s'avère difficile (caves, sous-sols, cales de navires, chambres
frigorifiques etc.).
Elle demeure aussi très efficace sur les feux de masse de matières plastiques, de caoutchouc, de tissus etc.

Les extincteurs :
Les extincteurs sont des appareils mobiles de première intervention, accessibles à tout public. Ils font
l'objet des normes NF S 61-900, NF EN 3-1 à 3-6 (indices de classement : S 61-905 à S 61-910), NF S 61-
917, FD S 61-918, XP S 61-919, NF S 61-920, NF EN 1866 (indice de classement : S 61-921), NF S 61-922.

Les appareils mobiles doivent être répartis de préférence dans les dégagements, en des endroits bien
visibles et facilement accessibles.

Ils ne doivent pas apporter de gêne à la circulation des personnes et leur emplacement doit être tel que
leur efficacité ne risque pas d'être compromis par les variations éventuelles de température survenant
dans l'établissement.

Les extincteurs portatifs doivent être accrochés à un élément fixe. Il est recommandé de ne pas placer la
poignée de portage à plus de 1,20 m du sol.

Selon les établissements, on trouvera au minimum un extincteur pour 200 ou 250 m² et par niveau, avec un
minimum de deux par établissement.

On ne doit pas devoir parcourir plus de 15 m pour trouver un extincteur. Les appareils situés à l’extérieur
devront être protégés des intempéries.

Les extincteurs objets de ce projet auront une contenance de :


• 6 litres d’eau avec aditif,
• 9 kilos de poudre ABC (dite « polyvalente »), ou 50 kg sur roue
• 5 kilos de dioxyde de carbone (CO2).
La couleur du corps de l’extincteur doit être rouge. Le marquage sur l’extincteur est divisé en cinq parties
qui comprennent entre autres :
Partie 1 :
• Le mot « EXTINCTEUR »,
• Le type d’agent extincteur et sa charge nominale,
• L’indication des foyers-types ;

Partie 2 :
• Le mode d’emploi,
• Les pictogrammes représentant les classes de feux sur lesquelles l’extincteur peut être utilisé ;

Partie 3 :
• Les restrictions et dangers d’utilisation ;

Partie 4 :
• La mention de « Recharger après usage même partiel »,
• La mention de « Vérifier périodiquement et de n’utiliser pour le rechargement ou l’entretien que les
produits et pièces de rechange conformes au modèle certifié »,
• L’indication de l’agent extincteur et notamment, l’identification et la concentration des additifs,
• L’identification du gaz propulseur, le cas échéant,
• Le (s) numéro (s) de référence de certification,
• La désignation du modèle,
• Les températures limites de fonctionnement,

Partie 5 :
• Le nom et l’adresse du fabricant et/ou du fournisseur de l’appareil ;

De plus, l’année de fabrication doit figurer à un emplacement non prescrit.

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