https://www.cours-et-exercices.com/2016/04/essai-de-resilience-les-essais.

html

https://elearning.univ-
msila.dz/moodle/pluginfile.php/140083/mod_resource/content/1/Essai_r%C3%A9silience.pdf

https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/53/012/53012306.pdf

Intoduction

L'essai de résilience est un essai de flexion par choc, réalisé sur un marteaupendule. Il fourni
des informations sur le comportement en rupture du matériau testé. Le résultat de cet essai
s'exprime en terme d'énergie, que l'on appelle résilience du matériau.

L'emploi du moutonpendule, proposé par RUSSELL en 1897, a été vulgarisé par les travaux
de CHARPY, dont le nom est resté attaché à l'essai de résilience.

L'essai Charpy est maintenant largement répandu, aussi bien pour l'étude de la résistance à
la rupture fragile que pour le contrôle en usine. Dans le domaine nucléaire, il est utilisé pour
le suivi de l'évolution des propriétés du matériau de cuve au cours de son vieillissement sous
irradiation

but

L'essai de résilience Charpy est utilisé pour la mesure de résilience afin de donner une
représentation de la ténacité du matériau, autrement dit, il permet de caractériser la
fragilisation d'un matériau. Il consiste à rompre une éprouvette entaillée (l'entaille a pour
but de fragiliser le matériau) –éprouvette Charpy - sous l'impact d'un "mouton-pendule".

On mesure l'énergie nécessaire pour rompre l'éprouvette par la différence des positions de
départ et d'arrivée du pendule. Cette énergie est ramenée à la section de l'éprouvette pour
donner la valeur de résilience. Elle s'exprime habituellement en Joules/cm²
Eprouvette

Eprouvette en V

Eprouvette en U

3. Machine d’essai - Mouton Charpy

Le mouton Charpy est constitué d'un couteau fixé sur un marteau qui oscille dans un plan
vertical autour d'un axe (fig.1). Pour un essai, le couteau est amené à une hauteur H qui
correspond à l'énergie de départ…WH = mg H. Dans sa chute, le couteau va engendrer la
rupture de l'éprouvette qui sera accompagnée d'une absorption d'énergie Kv et le marteau
remontera à une hauteur H′ à laquelle est associée une énergie potentielle WH′ = mg H′ Il
vient alors simplement : Kv = WH - WH′. Plus H′, la hauteur de remontée est faible, plus le
matériau est résilient
4) Principe de l ’essai:

L ’essai de résilience(encore appelé essai de flexion par chocs) consiste à rompre d ’un seul
coup de mouton pendule,une éprouvette qui sera préalablement entaillée en son milieu,afin
de faciliter la rupture de la pièce. Cette éprouvette,repose sur des appuis. Au moment ou le
couteau frappe l ’éprouvette(figure 1) on va déterminer l ’énergie absorbée qui sera
exprimée en joules.

C ’est cette énergie qui caractérise la résistance aux chocs des matériaux
 Résultat des essais

Une fois l ’éprouvette rompue,on freine le couteau à l ’aide du frein On effectue la lecture:Le
résultat indiqué par le cadran

Conclusion
Tout d ’abord on peut dire que l ’essai de résilience a un inconvénient. Il est destructif,c’est a
dire que la pièce est détruite
Plus les matériaux sont fragiles, moins ils seront résilients.
Même si cet essai est destructif, il est d ’une grande importance, car il est impératif de tenir
compte de la résistance au chocs d ’un matériau avant de l ’utiliser en construction par
exemple.