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Essai de résistance

aux chocs
Connaissances des matériaux
1051-1 – AUT B – 50p
Slides de cours

Grégoire Merlot
Plan

• Introduction
• L’essai de résilience
• Exemple chiffré
Rappel :
Résilience

Les 8 propriétés
des matériaux
Larésistance aux chocs

Comment la
mesure-t-on ?
Mouton ou le
pendule de
Charpy
Essai de résistance aux chocs - Introduction

• Si maintenant le même effort est appliqué brutalement sur


le matériau, sa réaction face au choc engendré ne sera
plus la même.

• On remarque effectivement que si un métal offre une


grande résistance à la rupture, il peut se briser sous
l’action d’un choc.
- ex : acier trempé sans revenu, fonte
Résistance aux chocs : définition
• Les organes de machines soumis à
ces chocs doivent résister en toute
sécurité d’où l’utilité de connaître la
résistance aux chocs appelée
également résilience.
L’essai de résilience

Principe :

L’essai de résilience s’effectue à l’aide du


mouton ou pendule de Charpy (ingénieur
français 1865-1945) sur des barreaux
préalablement entaillés.
Les entailles
L’entaille a pour but de
localiser la rupture en créant
une région de moindre
résistance.
Elle a une forme en U ou en V
d’où l’appellation de résilience
KCU et KCV.

C : Charpy
K : Résilience en allemand
L’essai
L’appareil est composé d’une masse
pesante oscillant autour d’un axe
horizontal O.

Cette masse est abandonnée à


elle-même à partir d’une hauteur
connue H.
L’essai

En passant par la position la plus


basse, elle casse le barreau à
tester et elle remonte à une
certaine hauteur (h) repérée
automatiquement.
Exemple chiffré :
• Soit un mouton (pendule) de 30 daJ .
• La masse du bras oscillant est de 22,5
kg soit 220 N.
• La hauteur invariable de chute H est de
1,35 m.

• Après rupture d’un barreau dont la


section S de la partie entaillée est de 50
mm2, le point G est venu en G’ à une
hauteur h = 1,18 m.
Quelle est l’énergie du pendule ?
L’énergie cinétique de la masse oscillante, au point le plus bas de la
chute, c-à-d lors de l’impact, est mesurée par le produit : m x g x h =
22,5 x 9,81 x 1,35 = 298 J soit 30 daJ.

Quelle est l’énergie absorbée ?


Vu que la masse remonte à une hauteur h < H, une partie de cette énergie
est absorbée par le choc. L’énergie cinétique restante, immédiatement
après celui-ci, est mesurée par :
m x g x h = 22,5 x 9,81 x 1,18 = 260,4 J
La perte d’énergie= W= 300 – 260 = 37,6 J = 3,76 daJ.
Quelle est la résilience du matériau ?
On appelle résilience KCU le quotient de l’énergie absorbée, exprimée en décajoules par la section S
exprimée en cm2.

KCU = W / S (daJ/cm²)
Ici KCU = 3,76 / 0,5 = 7,52 daJ/cm2

Pour que les résultats des mesures soient comparables, il faut opérer sur des barreaux de même
type. Ainsi, pour un barreau type Charpy, la résilience est de l’ordre de 9 daJ/cm2 pour un acier
demi-doux et de 12 daJ/cm2 pour un acier extra-doux .

Plus la résilience est grande, plus le métal a d’aptitude à résister aux chocs.
Exercices :
• Tableau des valeurs
• Exercices (séances les jeudi 13 et 20 février)
FIN
Merci !

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