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) Calcul de KC ( U ou V )
Energie initiale : Wo = M . g x ho = 294 Joules ( normalisée )
Energie résiduelle : Wr = M . g x h1
Energie absorbée : W = Wo – Wr = ( M . g x ho ) – ( M . g x h1 ) = M . g ( ho
– h1 )
c) Exercice résolu
Soit un mouton de Charpy dont le pendule mesure OG = 0,7 m et une masse
en extrémité de 22,5 k. Sachant que le pendule est lâché d’une hauteur ho =
1,34 m et que l’angle de remontée mesuré est θ1 = 74°, en déduire la valeur
du KCU.
Solution:
P = M . g = 22,5 x 9,81 = 219,74 N
Wo = M . ho = 219,74 x 1,34 = 294,45 J
Hauteur de remontée h1 = OG – OG . cos θ1 = 0,7 ( 1 – cos 74° ) = 0,507 m
Energie de rupture ( absorbée ) : W = P ( ho – h1 ) = 219,74 ( 1,34 – 0,507 ) =
149,11 J
Section nette de l’éprouvette en U : So = 1 cm x 0,5 = 0,5 cm²
Exemples de résultats
Acier mi-doux ( C35 -> 1.0501 ) trempé à 860° C+ revenu à 600°C KCU = 120
J/cm²
Acier mi-dur ( C45 -> 1.0503 ) trempé à 830°C + revenu à 600°C KCU = 80
J/cm²
Remarques :
1) Plus la valeur de KCU ou KCV est grande, plus le métal à d’aptitude à
résister aux chocs
2) Le revenu pratiqué après trempe a pour but de rendre le métal moins
fragile ( ex. Les burins ).
..……………
Définition de la résilience
Principe de l'essai
Figure A:
4) Principe de l ’essai:
L ’essai de résilience(encore appelé essai de flexion par chocs)
consiste à rompre d ’un seul coup de
mouton pendule,une éprouvette
qui sera préalablement entaillée en son milieu,afin de faciliter la
rupture de la pièce.
Cette éprouvette,repose sur des appuis.
Au moment ou le couteau frappe l ’éprouvette(figure 1) on va
déterminer
l ’énergie absorbée qui sera exprimée en joules.
C ’est cette énergie qui caractérise la résistance aux chocs
des matériaux
Rupture d ’une éprouvette par le couteau d ’un mouton
pendule
(mouton de Charpy)
Les éprouvettes que l ’on va utiliser pour effectuer les
essais sont des éprouvettes normalisées
C ’est à dire que leurs caractéristiques sont indiquées par
une norme.
Pour réaliser l ’essai,il est nécessaire de faire une entaille
normalisée sur celle-ci
Les entailles peuvent êtres soit en U ou en V
Les éprouvettes
Caractéristiques des éprouvettes entaillées en V
Eprouvette en V symboleKcv
La résilience de l ’éprouvette est mesurée sur des machines de
type Charpy (éprouvette sur deux appuis) ou Izod (éprouvette
encastrée)
Caractéristique des éprouvettes entaillées en U
Eprouvette en U symbole Kcu
Il existe d ’autres types d ’éprouvettes, qui ne sont pas
normalisées.
Elles ont une section plus réduite.
Il est cependant impossible de comparer des résultats obtenus
avec des éprouvettes différentes.
Le mouton pendule
de Charpy
Définition:
Le bras qui porte le couteau,vient percuter l ’éprouvette dans sa
chute par un mouvement de rotation,puis celui-ci remonte en
sens inverse après la rupture de l ’éprouvette.
La valeur est alors enregistrée sur le cadran angulaire,ce qui va
nous donner le résultat de l ’essai.
Présentation de l ’essai
Énergie potentielle du pendule Énergie absorbée par
l ’éprouvette
Au départ:Wo =P.ho W=P(h0-h1)
Al ’arrivée:W1=P.h1 =Wo-W1
Différents types de
machines à essais
Il existe d ’autres types de machines à essais
* Le mouton pendule WOLPERT
* Les machines à essais VICKERS
* Les machines à essais ROCWELL
Remarque:
Exemple:
KV=121j
Énergie nominale=300joules
Eprouvette normalisée Charpy en V
Énergie absorbée par la rupture121joules
KU100=65joules
Énergie nominale =100joules
Eprouvette normalisée Charpy en U
Énergie absorbée par la rupture=65joules
Rappel:
K:symbole de la résilience
V:Entaille en V
U:Entaille en U
Manipulations:
Nous avons réalisé un essai de résilience sur le mouton pendule
de Charpy
Énergie nominale=300joules +10
Énergie délivrée par la machine=294joules
Nous avons utilisé une éprouvette qui etait entaillée en U
Représentation de l ’éprouvette
Remarque:
Il faudra au cours du mode opératoire respecter certaines
conditions:
Bien positionner l ’éprouvette sur ses deux points d ’appui
L'Éprouvette ne doit pas comporter d ’amorce de rupture
Vérifier la normalisation de l ’éprouvette pendant
l ’essai,la température(dans la salle d ’épreuve)soit stable ou
conforme.
Le résultat indiqué par le cadran est 3.4daj 34Joules
=KU=32J
Remarque: l ’essai peut être réalisé sur plusieurs éprouvettes de
même normalisation.
Conclusion
TP N°1 Essai de résilience Généralité : L’étude du phénomène de rupture sous choc (ou
impact) est d'une importance cruciale. Les ruptures en service sont extrêmement coûteuses
et peuvent entraîner de pertes de vie humaine, de temps et de coûts. À titre d'exemples,
l’impact des pièces mécaniques d’un train d’atterrissage d’un avion qui peut coûter la vie
humaine, l’impact de l’outil de forage qui peut valoir un temps et un coût considérable pour
son changement, … Il est donc important de pouvoir caractériser ce phénomène
expérimentalement de façon satisfaisante. Il a été constaté que certains matériaux, en
particulier les aciers traités thermiquement, sont susceptibles de subir une rupture sous
charge de choc alors qu'un essai de traction ordinaire sur le même matériau ne permet pas
d’illustré cette rupture. Cependant, l’essai de résilience permet d’étudier la capacité des
matériaux à résister aux charges de choc en mesurant l'énergie absorbée par la rupture (la
résilience). Il existe deux types de rupture : ductile ou fragile. La transition ductile-fragile,
quand elle existe, peut être caractérisée par des essais de résilience à différentes
températures, et de suivre ainsi la fragilisation de matériaux. Donc, ces essais permettent de
caractériser la fragilisation d'un matériau. Le principe de l'essai de résilience consiste à
mesurer l'énergie absorbée suite à un choc d’une masse en mouvement pendulaire sur une
éprouvette. Cette dernière est sollicitée en flexion trois-points. L’énergie absorbée est celle
consommée par la rupture de l'éprouvette. Pour le test de résilience, un dispositif appelé
banc de Charpy (Figure 2-2) est utilisé avec des éprouvettes normalisées. Les dimensions de
ces éprouvettes est de 55x10x10mm avec une entaille de forme « V » usinée au milieu sur
une épaisseur de 2 mm (Figure 2-3). Figure 2-1 : Rupture sous impact d’un train
d’atterrissage Énoncés des TPs 9 Figure 2-2 : Essai de résilience. Figure 2-3 : Eprouvette
utilisée dans l’essai de résilience. La manipulation sur le dispositif est dangereuse. En effet, il
s’agit de relever le marteau (masse contenant un couteau) à une certaine hauteur. Ensuite,
nous plaçons l’éprouvette au niveau le plus bas du passage du marteau (attention à bien
enclencher la sécurité pour fixer la masse). Par la suite, nous pouvons alors lâcher la masse.
Le couteau, dans sa course, va percuter l’éprouvette et la casser, y perdant une partie de son
énergie. L’énergie absorbée par l’éprouvette est égale à la perte d’énergie du marteau, donc
à sa perte d’énergie potentielle. ⎯ au départ : W0 = m. g.H0 ⎯ après le test : W1 = m. g.H1
Alors, Énoncés des TPs 10 G = 9,81m 𝑠 2 : Gravité m : Masse du marteau ∆W = m. g. (H0 − H1
) 2-1 Concrètement, nous pouvons lire, grâce à l’échelle près de l’axe du pendule la
résilience. Travail demandé : 1. Définir le but de l’essai de résilience 2. Décrire : a.
L’élaboration des éprouvettes pour l’essai de résilience b. L’essai de résilience réalisé dans le
TP 3. Comparer les/le résultat obtenu expérimentalement avec ceux déterminés
théoriquement en utilisant les équations suscitées 4. Conclusions NB : Des images peut être
.prises durant les TP et utilisées dans la rédaction du rapport