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MM. COIN, DECAUCH Y et COLLIGNO N
de la Société Auxiliaire d'Entreprises
avec la col!aboration
du Bureau d'Études E.T.B.
RÉSUMÉ SUMMARY
La mode est aux immeubles de grande hauteur et si High rises are being built in increasing numbers.
le contreventement des tours de bureaux est réalisé While the wind-bracing of office towers is readily
aisément par l'organisation d'un noyau central, il n'en effected by the organization of a central core, the same
est pas de même pour les immeubles d'habitation, pour cannat be done dar housing structures, where builders
lesquels on est souvent tenté, ou forcé, de faire inter- are often tempted, or forced, to make use of ail the
venir tous les murs porteurs, quel que soit leur état bearing walls, however rouch these are perforated by
de perforation par des ouvertures. Ceci n'était pas usuel openings. This was not usual only a few years aga, but
il y a encore quelques années, mais les moyens de calculs the use of computers now available to engineering offices
dont disposent les bureaux d'études permettent actuelle- makes it possible effectively to continue to rely on already
ment de prolonger aisément les méthodes classiques published traditional methods.
déjà publiées. The communications that follow situate the problem,
Les exposés qui vont suivre, situent le problème, expound the computing and present an example of the
explicitent la méthode de calculs et présentent un exem- use of the programmes corresponding on the one hand
ble d'utilisation des programmes correspondant d'une to the I.B.M. terminal of the Société Auxiliaire and on
part pour le terminal I.B.M. de la Société Auxiliaire the other hand to the 1130 computer of the E.T.B.
et d'autre part pour l'ordinateur r 130 du Bureau d'Études Engineering Office.
E.T.B.
ZUSAMMENFASSUNG RESUMEN
Hochhauser sind heute an der Tagesordung. Wenn La moda se orienta actualmente h acia los inmuebles
bei Bürohochhausern der Windverband leicht, durch de gran altura y si bien el arriostramiento de las torres
Organisation eines zentralen Kerns, erreicht werden destinadas a oficinas se obtiene facilmente par la creaci6n
kann, ist dies bei \~7 ohnbauten schwieriger, bei denen man de un nucleo central, no ocurre Jo mismo cuando se
oft versucht oder gezwungen ist, samtliche lasttragende trata de los inmuebles dedicados a viviendas, para
Wande. einzubeziehen, ungeachtet der Anzahl ange- los cuales el proyectista queda tentado frecuentemente
brachter Offnungen. Bis var einigen J ahren war dies - o forzado - a hacer intervenir todos los muras
noch nicht üblich, jedoch gestatten es die Rechenmittel, portadores, sea cual sea el estado de los mismos par lo
über die jetzt ein Ingenieurbüro verfügen kann, die que se refiere a los huecos que han de presentar. No
bereits bekannten, Klassischen Methoden besser aus- era esta usual hace algunos afios, pero los medios de
zuschopfen. calcula de que disponen ahora las oficinas de estudios
permiten prolongan c6modamente los métodos clasicos
Die folgenden Darstellungen, umreissen die Aufgabe,
ya publicados.
erklaren das Rechenverfahren und führen ein Anwen-
dungsbeispiel der ausgearbeiteten Programme an, Los informes que figuran a continuadon permiten
einerseits für das IBM-Datenendgerat der << Société situar al problema, entrando en materia en cuanto
Auxiliaire •> und andererseits für die EDV-Anlage IBM al método de calcula y presentan un ejemplo de utili-
r r 30 des Ingenieurbüros E. T.B. zacion de los programas correspondientes, en primer
lugar, al terminal I.B.M. de la Société Auxiliaire y, en
segundo lugar, por lo que respecta al ordenador II30
de la Oficina de Estudios E.T.B.
Les thèses et la méthode d'exposition adoptées par les auteurs peuvent parfois heurter certains points de vue habituellement admis.
Mais il doit être compris que ces thèses , à l'égard desquelles l'Institut Technique ne saurait prendre parti, ne visent en rien les per.•onnes ni
le principe des Institutions.
© 1971, by S. D. T. B. T. P.
58
.
INTRO DUCTI ON
Le cont-reventement d'un bâtiment est l'étude de Clotte méthode qui est à la disposition des ingénieurs
la cüstribution des forces horizontales entre les d'études depuis de nombreuses années et qui perm t,
di1Iérents éléments capables, s'ils étaient isolés, par extensio n, de calculer tout un batim nt comme
de véhiculer ces forces jusqu'aux fondations. une ossature tridimensionnelle, n'a été que rarement
Si 1 on admet connaître pour chaque élément résis- utilisée car elle ne peut se transposer, en gardant
tant (retend, refend ajou ré, pottique) les coefficients de son intérêt, sur les ordinateurs de petite dimension
souplesse, sous l'action de forces unitaires placées CJ.U~ les bureaux d'études ont ai ément à leur dispo-
att nh·eau de chaque étage le problème de la distri- SJtlOn.
bution des forces horizontales entre ces éléments C'est poLtrquoi on utili c habiLuellement pour les
se résoud en admettant l'hypothès e d'indéforma- refends avec lUes d'ouvertures, l'approxim ation des
bilité de tous les planchers. En fait, les méthodes linteaux répartis. Il est tentant, dans cette hypothèse,
classiques se contenten t de réaJiser cette condition de reprendre la méthode exposée par i.\ril\11. ALBIGES
uniquement au niveau de l'étage le plus élevé, ce et GouLET eL de rétablü·, puis résoudJ·e, l système
qui revient ainsi à admettre que la variation, en d'équations différentie lles que l'on obtient. On peut
fonction de l'altitude des forces extérieure agissant critiquer ce processus car l'intégrati on est faite dans
sur chaq ue élément, se déduit par aifmité de celle le cas de coefficient s constants (ce q11i s11ppose que
de la force extérieure globale. Nous avon conser é ni les refends, ni le Jjnteaux, rù l s ouvertures ne
cette hypothèse. varient avec l'altitude) et on perd ainsi une grande
Par aillems, les charges verticale appliquées partie des avantages de cette méthode. Il e t préfé-
provoqueraient des déplacements horizontau x des rable de conserver le système d'équation diiiéren-
éléments résistants qui les supporten t (s'ils étaient tielles obtenu et de l transformer, sans le résoudre,
isolés) et l'indéformabiJité des planchers conduit en éq uations aux différences finies (naturellement
nécessai.r ement à une redistribut io n des efiorts. l'approximation sera d'autant plus vraisemblable
Nou n avon pas tenu compte de ce phénomène, que les variations entre étages suc e sif des lin-
car les charges appliq uées ont nécessaü·ement mi es teaux, ouvertur s, refends seront plus faibles).
en place au fur et à mesure de 1a construction, ce C'est da.ns cette optique que nous avons · établi fa
qui fait qu'elles agissent sur des éléments partiels méthode exposée.
qui devraient être pris en compte comme tels, et
pour lesquel l'objection d'égalisation au demier Le fascicule se compose ainsi de 1 lLX parties.
niveau seulement, prend toute son importance. Dans la première partie, MM. Cor~ et DECA ·c HY
Il faut ajouter que le processus d'exécution (étaie- ju t.ifient, d façon très détaillé , la méthode
ments) devrait être pris en compte également . suivie et tes équations obtenues. Les 1 ct ur consta-
tel'ont même que les ariables ont déjà repérées
Au sujet des coefficients de souplesse d'un élément, par des indices entre parenthèses, comme cela est
qui se ramènent en fait à la fl èche en tête, compte nécessaire en langage FORTRA N. Dans la deuxième
tenu d' un diagramme de charges unitaires, la méthode partie, Ml\IL CoLLIGNON et de BALINCO RT présentent
la plus logique serait d assimiler toute ossature qui les caractéristiques des programmes sur un exemple,
n'e t pas un refMd plein à un portique pour lequel ainsi que leurs limites d'aJ plication pour le terminal
on sait définir les lignes moyennes et les caracté- nAX de la Société uxiliaire d'Entreprises et le
ristiques mécaniques de chaque trumeau et linteau. 11 30 du Bureau d'Études E.T.B.
59
No 278 FÉVRIER 1971
MÉTHO DE
par
A. COIN,
E.C.P.
Directeur Technique de la Société Auxiliaire d'Entreprises
Professeur à l'École des Travaux Publics et au Chebap
Assistant à l'École Centrale
et A. DECAUCHY,
E.C.P.
Conseiller Technique de la Société Auxiliaire d'Entreprises
La méthode de calcul qui va être exposée concerne la détermination des efforts internes dans
un mur pourvu de lignes verticales d'ouvertures et qui est soumis à des forces horizontales provoquées
en général par l'action du vent ou des séismes.
Cette méthode s'inspire directement de celle exposée par MM. Albigès et Goulet dans les Annales
de l'I.T.B.T.P. (mai 1960) et complétée par notre publication de janvier 1964 dans les mêmes Annales.
Dans une première partie la présente note indique comment, à parLir d'wl diagramme unitaire
de forces extérieures on peut, en supposant les lilltea ux r épartis, détetmin r le élément s de réduction
en tout point d'un refend (dans les linteaux et trumeaux) puis cal culer le déplacem nt horizontal e 11
résultant au niveau du dernier étage. On détermine alors Je coefficient d ' "lasticité de ce refend .
Dans une deuxième partie la présente note rappelle le calcul de la distribution des forces exté-
rieures entre les divers refends de contreventeme nt en utilisant les résultats des poutres indéfor-
mables sur appuis élastiques.
L'application de cette méthode au dernier plancher conduit ainsi à déterminer les forces
extérieures effectivement appliquées sur chaque refend puis les efforts internes en résultant.
G (NN) = àH (NN)
c (J) distance entre les centres de gravité des refends J et J + 1;
CM (I) effort horizontal s'exerçant au niveau I;
v (J) portée du linteau J;
S (I,J) section de l'élément de refend Jau niveau I;
RI (I,J) moment d'inertie du même élément de refend;
BI (I,J) moment d'inertie du linteau Jau niveau I;
60
.
2
K-I
X (1) = H (K)
K-l
p (J) distance entre le centre de gravité du refend Jet son bord à gauche;
Q (J) distance entre le centre de gravité du refend J et son bord à droite;
PI (I,J) effort tranchant dans le linteau J de l'étage 1;
NL (I,J) effort normal dans le linteau J de l'étage 1;
ML (J,J) moment de flexion à l'enracinement du linteau J de l'étage 1;
MR (I,J) moment de flexion dans l'élément de refend J, à mi-hauteur de l'étage I;
MRl (I,J) moment de flexion dans l'élément de refend J juste au-dessus du linteau de l'étage I-1;
MR2 (I,J) moment de flexion dans l'élément de refend J juste en dessous du linteau de l'ét~ge I;
TR (I,J) effort tranchant dans l'élément de refend J dans la hauteur de l'étage I;
NR (I,J) effort normal dans l'élément de refend J dans la hauteur de l'étage I.
F (I,J) dénivellation·d'appui du linteau Jau niveau I avec les valeurs particulières Fl, F2 et F3
précisées plus loin;
y (1) valeur de la déformée Y des éléments de refend au niveau I;
TE (1) effort tranchant des forces extérieures dans la hauteur du niveau I;
ME (1) Moment de flexion des forces extérieures appliquées du niveau I au niveau NN mesuré
à mi-hauteur de l'étage 1.
61
No 278 FÉVRIER 1971
R>O
X>O
CM >0
---+
ri) MR>O
TR>O
Ill
NL> 0
FIG. 2. J MM
2. Hypothèses.
Les notations mentionnées font déjà apparaître que le refend est constitué par des éléments
de refends dont la ligne moyenne est verticale, séparés par des ouvertures dont la largeur ne varie pas
avec les étages. De même, la ligne moyenne des linteaux est supposée horizontale et confondue avec
la plan moyen des planchers associés.
Les différents refends élémentaires J sont ous supposés encastrés au niveau O.
Les forces extérieures lorsqu'elles sont réparties sont supposées préalablement remplacées par
des forces concentrées au niveau de chaque plancher. Si on appelle p la charge répartie et x l'altitud€
d'application de p variant de 0 à G (I), nous avons :
G(I) JG(MM!+H(NNN)
CM (I) =
J o p dx avec CM (NN) =
0
p dx . .
La formule précédente suppose en particulier que les barycentres des forces p se trouvent au niveau de
L
K-NN
Nous admettons de négliger les déformations provenant de l'effort normal dans les linteaux,
hypothèse qui est d'autant plus justifiée que les planchers des différents niveaux participent à cette
transmission entre les files d'éléments de refend.
Nous supposons que les linteaux interviennent de façon continue sur la hauteur moyenne
d'étage à l'étage I soit G (I). Cette hypothèse associée à la précédente permet alors d'écrire que les
déformées Y (X) de tous les éléments de refend sont identiques, ce qui entraîne l'égalité des déformées
Y et de leurs dérivées successives.
L'égalité des pentes Y' à un niveau déterminé entraîne l'égalité des rotations aux appuis
pour un linteau de sorte que le point de moment nul se trouve situé à mi-portée des linteaux.
On suppose de plus que chaque élément de refend peut être assimilé à un solide à ligne moyenne
étudié par la théorie classique des poutres droites. En particulier la hauteur de ces éléments doit être
plus importa nte que leur dimension transversale.
62
- - - -- - -- -- -- - - - - - - - - - - -- - - - THÉORIES ET MÉTHODES DE CALCUL 132
FIG. 3.
Nous dérivons deux fois l'équatio n précédente en adm~ttant en outre de négliger les variation s
moments d'inertie des linteaux et des surfaces des refends vis-à-vis des
des modules d'élastici té, des dans les refends. Cette
variation s des efforts tranchan ts dans les linteaux et des eJiorts normaux
dont toutes les
hypothèse ne se trouve pleineme nt satisfaite que dans le cas de .refends ajourés :
caractéri stiques pour une flle d'ouvert ure sont indépend antes des étages. Il vient
P" (I,J) V (J)3 NR' (I,J + 1) NR' (I,J)
+
_
111
2
J-MM
2
J - MM
i PI(U)
G(l)
i PI(l.J)
G( l)
+--
Pl ( I.J-1 )1
FIG. 5.
FIG. 4.
63
No 2,78 FÉVRIER 1971
La variation du moment de flexion est obtenue en écrivant l'équilibre d'un tronçon de refend
compris de part et d'autre de l'étage I (fig. 5). Il vient:
LM' L L L
J-MM J-MM J-MM J-MM-1
L
J-MM
Il reste à égaler les deux expressions trouvées pour Y'" (1) afin d'obtenir une équation diffé-
rentielle en Pl" (I,J)
Remarque. L'expression plus correcte, qui ne néglige pas CM (I) est obtenue en remplaçant
-TE (I) par -TE (I + 1)-
2HG(~L. CM (I) dans l'équation précédente. C'est cette dernière
valeur qui a été retenue dans le programme car l'approximation est sensible pour les étages supérieurs.
L'équation précédente peut être transformée en équation aux différences finies en revenant à
la définition élémentaire de la dérivée y' (x) = Y (x.) - Y (x 1) et en admettant que la hauteur entre
x2- xl
deux étages successifs est sensiblement la même. Il vient alors :
P" (I J) """"'P (I + 1,J) + P (I- l,J) - 2 P (I,J).
' - G (1)2
= J-MM
1
[ L PI (I,J) c (J)- TE (I) G (I)]
) ' E (I,J) RI (I,J) J-l .
~
J-1
~------------------------- TH~ORIES ET M~THODES DE CALCUL 132
Colonne K, L Coefficient
de 1,1 à I - 1 , J - 1 0
I - 1, J V(J)3
12 EL (I,J) BI (I,J) C (J) G (I)
de I - 1, J + 1
à I-1,MM-1 0
C (L)
- -;-J-
-:M:;::M;---~---
de 1,1 à I , J - 2
.L
J-1
E (I,J) RI (I,J)
c (J- 1) 1
+ E (l,J) S (l,J) C (J)
I, J - 1 -
L
J - MM
J~ 1
E (I,J) RI (I,J)
- c (J) 1 1
Ecr, J) s cI, J) c cJ) - '""E'(r...J,.,..+-:---71")s~(;yi,"J-:+-ci;-.-)--;o;c'(J~)
L
J- MM -
de I + 1 , 1 à 1 + 1 , J - 1 0
I+ 1, J \i'(J)3
12 EL (I,J) BI (I,J) C (J) G (I)
de I + 1, J + 1
à NN, MM- 1 0
Les coefficients précédents constituent ainsi une matrice bande d'autant plus étroite que le
nombre de refend est faible devant le nombre de niveaux.
65
.
Y"_ MR (I,J)
- E (I,J) RI (I,J)
L
J~MM
E (I,J) RI (I,J)
La somme des moments de flexion à mi-hauteur d'étage peut être exprimée en fonction des
forces extérieures et des efforts tranchant dans les linteaux car les efforts normaux dans les linteaux
s'éliminent deux à deux.
Il vient en remarquant que par regroupeme nt le facteur de PI (I,J) est la longueur C (J) et
en utilisant ME (I) moment de flexion des forces extérieures CM (I) appliquées au-dessus du niveau I
et mesuré à mi-hauteur de l'étage 1.
Lc L
J - MM-1 K~NN
CM(NN)
---.
__....
CM(K)
__....
CM(I)
.FJG. 7.
66
.. . .
.L
K - NN
MR1 (IJ
FIG. 8.
FIG. 9.
Lorsque ces moments sont positifs les fibres les plus tendues qui leur correspondent sont situées
sur la partie gauche des refends concernés.
On constate que la variation du moment de flexion présente des discontinuités au passage de
chaque linteau. On peut, comme cela est l'usage tenir compte des dimensions des linteaux pour
effectuer les vérifications de contraintes à partir des moments aux nus repérés par des traits forts sur
la figure 9.
67
•
NL(I.J-1) N L (I.J)
-----+ +-
L
J - JIIM
Il sufflt de faire la somme à un niveau des équations de moment qui donnent les efforts tran-
chants (paragraphe 6). On trouve :
L 2: [MR (I,J) -
J-.r.ru
L
J-.MM J - .II!M
1 MR (I + l,J)] +
H JI) TR (I,J) = - H (I2+ ) TR (I + l,J) +
J-1 J-1 J-1
J-MM-1
+ 2 PI (I,J) C (J).
J- 1
La somme des moments de flexion à mi-hauteur d'étage peut être faite en utilisant les expres-
sions du paragraphe 5. On trouve :
L
J-.r.ru
J-1
(J) PI (I,J).
J-1
L
J-JIIM J=MM
68
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - -- - - THÉORIES ET MÉTHODES DE CALCUL 132
MR2(1.J) I
H (I) niveau 1
MRl(I.J) I-1 X(NN)
X (I)
FIG. 11.
On sait que la flèche correspond au moment de flexion de l'état de charge fictif~~, ce qui per-
met d'écrire pour le niveau I :
MR (l,J) H (I)
E \I.J) RI (I,J)
(x (NN) _ X (I) + H (I))
2
TR (l,J)
+ E (I,J) RI (I,J)
. H (l) . H (I) . 4 H (I).
2 4 6
Par sommation sur tous les niveaux, il vient :
r-
y(NN) = L
:~n•
-y [ MR (I,J) H (I)
E (I,J) RI (I,J)
(x (NN). _ X (I) + H (l)) ,
2
TR (I,J) H (I)3].
TE (I,J) RI (I,J) 12
I- 1
y(NN) =
I - NN
l
""MRl (I,J) + MR2 (I,J)
L E (l,J) RI (I,J)
(x (NN) _
1
•
X (I)) H (l)
2 +
I-1
2 MR1 (I,J) + MR2 (I,J) H (1)2
-l-- ----·
· E (l,J) RI (l,J) ti
Er= y<~N> 2: [ME (I) H cr> (x (NN) _x (I) + H ?>)+TE (I) HS) 3
].
I - 1
69
N o 278 FÉVRIER 1971
On détermine le centre de gravité G des refends affectés d'un coefficient égal ou proportionnel
à leur équivalente n El
« inertie
ref end 1 refend 1 refend N
r- N
L El (1) z (1)
El( 1)
ZG = I-1
--:-I=""'N,.,-"- - --
0 G
L
I -l
El (I)
Z(1) j
ZZ ( 1)
1 ZG 1
FIG. 12. 1 ol
1
On rapporte les refends au centre de gravité précédent et on repère également la résultante
des forces extérieures appliquées par sa distance D à ce même centre de gravité.
Le coefficient multiplicateur à appliquer à chaque refend a alors pour valeur :
Les éléments de réduction en tout point du refend I sont donc ceux obtenus au cours de
l'étude du paragraphe A précédent, une fois affectés du coefficient multiplicateur précisé ci-dessus.
1 2- - -1 N
M
-I
uy(J)
uG
u (I)
G
--
--2
-1
ZG
Z ( I)
D t
1
ZZ(l)
FIG. 13.
L L
l=N
2
I=l
El (1) _LEI (1)
r-1
On rapporte les refends au nouveau repère passant par G et la résultante des forces extérieures
est toujours caractérisée par la distance D.
Les coefficients multiplicateurs à appliquer à chaque refend ont alors pour valeur :
70
~------------------------- THÉORIES ET MÉTHODES DE CALCUL 132
r~- s + l-N zz 2~ .J
El (I)
6 1
EI (I)
D
~ EJ (1) ZZ (1) 2 + ~ EI (I) UU (1)2 .
I-l I - l
Les éléments de réduction en tout point du refend courant I sont donc ceux obtenus au cours
de l'étude du paragraphe A précédent, une fois affectés du coefficient multiplicateur précisé ci-dessus.
Remarque : Le cas de refends présentant une inclinaison quelconque peut être résolu facile-
ment. Le lecteur pourra se reporter aux différents articles déjà parus à ce sujet par exemple tome 1
du livre<< Résistance des Matériaux appliquée>> par M. ALBIGES et A. CorN. '
Remarque : Nous n'avons pas non plus envisagé le cas de refends pour lesquels la rigidité à la
torsion devrait intervenir.
APPLICATION
par
J. P. COLLIGNON
Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Ingénieur à la Société Auxiliaire d'Entreprises
et P. DE BALINCOURT
Chef du Service Informatique du Bureau E.T.B.
A partir des bases théoriques exposées ci-dessus, nous avons pu mettre au point et tester
un programme de calcul de murs de contreventement à ouvertures multiples.
Ce travail a été fait à la fois sur terminal IBM RAX, relié à un ordinateur 360/50, et sur un
ordinateur IBM 1130. Nous avons donc établi deux versions du programme tenant compte des
particularités du matériel utilisé.
A. LIMITES DU PROGRAMME
Dans sa conception actuelle, le programme possède sur chaque matériel (RAX, 1130) les mêmes
limites d'utilisation.
71
.
1130 IBM
Bordereaux d'entrée à préparer à l'avance, pour la perforation des cartes.
RAX IBM
Entrée directe au clavier du terminal, en format libre. Ce type d'entrée a l'avantage de ne
nécessiter aucun matériel de perforation.
Ces entrées se subdivisent de la manière suivante:
- Données générales du bâtiment: nombre de murs refends, nombre d'étages, hauieurs d'étage,
éventuellement module d'élasticité des éléments de refend ou des linteaux, s'il est unique. Distances
entre murs refends. Pression du vent à chaque étage.
- Données particulières à chaque mur refend : Nombre d'éléments de refend (trumeaux),
modules d'élasticité des trumeaux et linteaux, s'ils sont variables, inerties des éléments de refend et
des linteaux, par groupe d'étage où elles sont constantes, dimensions des trumeaux et largeurs des files
d'o\.l.verture.
C. SORTIES
Il est possible de demander une sortie préliminaire répétant les données par refend et par
groupe d'étage.
Sur RAX, cette sortie est inutile dans la mesure où les données sont introduites immédiate-
ment avant le traitement.
Après calcul, les sorties sont les suivantes :
- tableau des efforts unitaires sur une façade de un mètre de large exposée au vent (moments.
isostatiques, efforts tranchants à chaque niveau)
- liste des coefficients multiplicateurs des efforts unitaires pour chaque mur refend.
72
THÉORIES ET MÉTHODES DE CALCUL 132
D. EXEMPLE NUMÉRIQUE
1. Données (voir figures).
VUE EN PLAN
I
• Le refend I est composé de deux murs indépendants;
• Les refends II et III sont monolithes, les murs élémen-
taires étant liés par des linteaux encastrés dans ces murs ;
• L'épaisseur uniforme des 3 refends est de 20 cm.
- E
~1
20 20 20
23 m
ÉLÉ VATIONS 1· J = 1 J= 2 J=3 J=L J =1 J:2
-
1 ,..-- ' r--- - =
r- E
' 1 1
-r- 1
-
1
r-
1
i
1=5
1=4
r-
"'
~
r-- r--- r-- r-
1
r--
1
r---
i r-
i 1=3
r-
..,E
E
0
.1
1--
i t"-
J
r- --+- 1=2
-
..,E N
J r--
i. r---
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. -t-1--
l :1
-
..,E
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1 1 1 1 !:0
-
10m 3m IOm
~
b·,
Sm
~v,
2m l m
l b'2 1 v2
4m
b] V]
l m 2m 4 m
1 b,
1
1 9m 2m 12m l
23m c, 1 tz 23m
REF.@
-+ 6m 7m
REF. @
l C]
5,5m f 1
REF . @
1
73
NO 278 FÉVRIER 1971 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
a) Refends. Les inerties (et les sections) sont calculées suivant les éléments géométriques
ci-dessus, soit :
Refend I. Inertie de chaque mur indépendant :
Tüa ~
2 °·
I = 20 = 16,7 arrondi
à 17 m 1 •
Refend II:
J=1 RI (1) = 53 X 0,20 = 2 10 m 4 s(l) = 5 x 0,20 = 1,00 m 2
12 '
J = 2
J = 3
RI (2)
RI(3)
l= 3 8
X
12
0,20 = 0 45
'
m4
Sw = S<al = 3 X 0,20 = 0,60 m 2
BI (J,l) !
BI (J, 2) 0,0030 m
4
0,0070 m 4 0,0045 m 4
Modules d'élasticité.
I = 5/
6 \ E (1) = 1,3 x 10 t/m
6 2
I =
74
THËORIES ET METHor) Es DE CALCUL 132
Refend III:
MurE (l) = 1,5 t/rn
2
~ cons t an t s.
Linteaux EL (J,I) = 1 8 t/m 2
Eflorl du vent.
Pression uniforme de 64 kgf/m 2 •
Largeur : 1'8 rn ~
Surface offerte
l
au vent: H au t eur : 20 rn 360 rn 2 •
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N o 278 FÉVRIER 1971
0,3 18 2 1t
0, 21387 t 1 0,21784t a ction
du vent 4,24tm
0,43540tm o,B3354t 0,02268 3 t
0,42774tm
1,0287t