Vous êtes sur la page 1sur 28

ANNAlES DE l'INSTITUT TE(HNIQUE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBli(S

MAI 1960

Treizième Année, N° 149

Série THÉORIES ET MÉTHODES DE CALCUL (38)

CONTREVENTElVIENT DES BATINIENTS


par JHI. JI . ..:l.LBIGES,
Ingénieur des Arts et :\Ianufactures,
Professeur it l'Ecole Spéciale des Travaux Publics.
Chef de la section .. Béton .-\rmé ·· rlu Service central technique de la SOCUTEC

et ,J. GOULE'l',
lnr,;énieur Arts et :\•!étiers,
Ingénieur au SerYice central technique de la SOCOTEC

RESG:\IÉ

!_.~ présente note a essentiellement pour objet l'érude des This note aims essentiallv to studv the problems raised
-,roCJièmes posés par le contre,-entement dt:s bâtiments by the wind-bracing of taU buildings.-
~.: l e·;cs.
This wind-bracing may be provided t:ither by full parti-
Ce contre\·entement peut 0tre assuré soit par des murs tion-walls or partition-walls with openings, or else by rigid
de refend pleins ou avec ou,·ertures, soit par des portiques, frames, or again by a combination of thest: elements.
;oit par une combinaison de ces éléments.
There is thus a very great variety in the measures that
Il existe ainsi une très grande variété dans les dispositions can be adopted with a view to wind-bracing.
adoptées en vue du contreventement.
The authors have concemed themselves with providing
Les auteurs se sont attachés à donner des solutions sim- simple solutions to the following problems:
ples aux problèmes suivants :
- distribution of the general resultant of the wind
distribution de la résultante générale de l'action du action on the various wind-bracing planes:
ènt, entre les divers plans de contreventement;
- stabilité sous l'action du ,-ent d'un mur de refend - stability ta the wind action of a partition-wall with
,,,-ec ou sans ouverture, et de ses fondations: or without openings, and of its foundations;
- calcul des efforts dans un portique d'une tra,-ée symé- - calculation of the stresses in a rigid frame having a
trique ou dissymétrique, soumis à un svstème de forces symmetrical or an asymmetrical span, subjected ta a sys-
horizontales; · tem of horizontal forces;
- é,·aluation du déplacement horizontal du sommet d'un - estimate of the horizontal displacement of the top of
mur de refend ou d'un portique . a partition-wall or of a rigid frame.
. Des exemples numériques précisent le mode d'applica- ~umerical examples define the mode of application of
tion des formules, et des abaques permettant une plus grande the formulae, and graphs permitting rapid calculation are
canidité des calculs sont annexés à la note. appended to the note.

----- --------------------------------------------------------------------------------------~

l:'iSTITUT TECHNIQUE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS


Annales de l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics - N° 149, mai 1960

La constructio n de bâtiments présentant un grand nombre d'étages et des dimension s


transversa les relativeme nt faibles s'est généralisée en France ces dernières années et a posé.
d'une façon nouvelle, le problème de la stabilité sous l'action des forces horizontale s dues au vent.
Le problème est complexe en raison de l'incertitud e des hypothèses de base fournies par la
résistance des matériaux appliquée à des éléments de grandes dimension s transversal es comme
nt
les refends, et les calculs théoriquem ent exacts sont trop lon "5 pour être pratiqués normaleme
par les Bureaux d'Etudes.
Un Bureau de Contrôle technique comme la SOCOTEC pouvait difficileme nt exiger de
tels calculs des Ingénieurs Conseils. Il étaü donc indispensa ble de trouver une méthode simplifiée
acceptable.
La solution la plus simple aurait pu consister dans une majoration des coefficients de
sécurité. de manière à tenir compte à la fois de l'imprécisi on des hypothèses et des simplificat ions
destinées à rendre le ~alcul accessible. Il est évident que cet accroissem ent du coefficient de sécurité
se serait traduit par une majoration du coût de la constructio n.
]Vous n'avons pas voulu retenir cette solution paresseuse .
Le probième posé ne réside d >aill urs pas, à notre avis, dans l'évaluatio n exacte des solli-
des
citation (il serait lla.1t, ce cas insoluble) , mais dans la déterminat ion d'une distributio n
efforts suffisamm ent approchée de la distributio n réelle pour que l'adaptatio n puisse imervenir
sans entraîner une réduction de la sécurité admise.
En partant de ce point de vue, notre Service Central Technique a mis au point une circu-
laire intérieure destinée aux Ingénieurs de la SOCOTEC . Cette circulaire donne une méthodl'
de
de vérification simple du contrevente ment. Elle est compUtée par des abaques qui permrttPnt
rendre l'emploi de la méthode plus rapide.
Cette étude a été menée à bien par notre Chef de Section " Béton Armé )), .T'vi. Albigès.
qui est en même temps Professeur du Cours de Résistance des Matériaux à l'École des Trawux
Publics et par son dévoué collaborateur, M. Goulet.
Cette circulaire intérieure nous a déjà rendu d'importan ts servtces et j'ai ragréa bli,
devoir d'en remercier particulièr ement MM. Albigès et Goulet.
Dans le cadre des recherches d'intérêt général poursuivie s par h• Bureau Securitas et en
accord avec notre Président, M. Lebelle, j'ai pensé que la diffusion de cette méthode pourrait
r rendre service aux Ingénieurs Conseils et aux Burea.ux d'Études.
Albert BRENIER
Délétru,; Général du BUREAU SECURITA S
- Directeur de la SOCOTEC

-474-
Série Théories et méthodes de calcul (38)

INTRODUCTION

L'étude du contreventement constitue, en général, un à refends présentent une sécurité suffisante sous l'action
Jes problèmes les plus difficiles posés par le calcul de la des forces horizontales, sans avoir recours d'une façon
-truc ture des bâtiments; cette difficulté est due au fait que excessive à l'adaptation. L'adaptation doit être, en effet,
la recherche de la solution exacte de ce problème nécessite limitée si l'on veut éviter les désordres apparents dans des
],· ,·alcul préalable de toutes les forces de liaison qui exis- éléments de grande dimension comme les refends, soumis
:,·:tt entre les éléments de contreventement et les planchers. aux sollicitations de faible durée dues au vent.
J·:n raison du nombre élevé de ces liaisons, le calcul devient On étudiera au chapitre I le problème posé par la
rapidement trop long pour être pratiqué normalement dans distribution de la résultante générale des forces hori-
1,·,; bureaux d'études. Pour fixer les idées, l'étude d'un zontales entre les divers refends.
bâtiment dissymétrique de di." niveaux et comportant.
trois refends conduirait à la mise en équation et à la réso- Le ~hapitre II traitera de la stabilité d'un refend et de ses
lution d'un système de trente relations linéaires. fondations, soumis à un svstème de forces horizontales
'données. ·
Il est. en outre, évident qu'en assimilant les refends et
1,•;; planchers à des poutres à plans moyens respectivement Au chapitre III, on donnera quelques exemples numéri-
, crticaux et horizontaux, on ne peut prétendre obtenir ques de calculs relatifs aux problèmes de contreventement.
! .. ut au plus qu'un ordre de grandeur des contraintes.
?Ir OTA. - Il ne sera pas traité du calcul des planchers
: .• 1 [1résente note n'a pas pour but de permettre une éva- qui doivent assurer la transmission des efforts horizontaux
!u.ttwn exacte des contraintes dues à l'action du vent, aux murs de contreventement. Ce calcul n'offre, en général,
ruab .'implement de résumer et de préciser les opérations pas de difficulté importante, lorsque le. plancher comporte
'lui peuYent être effectuées pour s'assurer que les bâtiments une dalle de compression sur toute son étendue.

CHAPITRE PRKYIIER

DISTRIBUTION DES EFFORTS HORIZONTAUX


ENTRE LES DIVERS REFENDS

A. SYSTÈMES ISOSTATIQUES 2o Cas de trois refends non concourants et non


parallèles.
'"t•·nt H la résultante O'énérale de l'action du vent sur
1 "
·" !•.otilnentet R 1 , R 2,R3 lesefforts dans lesrefends 1,2,3.
[_,., n?tations particulières à chaque cas, sont définies
•ur les hgures correspondantes.
Les composantes de
H suivant les trois
directions sont :
Jo Cas de deux refends parallèles.

A
/ R1
l'
e = H - ·
a
1 l' 2
B
a R. = H •
b ~ - b
' c
~
'
1 R 2 = H la . R3 = H
c
·

-475-
Pub lics - N ° 149 , ma i 196 0
ent et des Tra vau x
T ech niq u e du Bâ tim
Ann ale s de l'In stit ut

lji
1

ds dis po sés en U.
3o Cas de tro is ref en
:X:j

.t'

des ine rtie s


isie au cen tre de gra vité
0 Orif!ine des abs ciss es, cho
2 de refe nd.
ran g i.
I, Ine rtie du refe nd de
nd.
;r , Abs ciss e de cc refe
nd.
R; Eff ort dan s cc refe t.
Abs ciss e de lu rés ulta nte H de J'ac tion du ven
d

ient égal
éta nt affecté d'u n coeffic
ref end s. cha que ref end
à son ine rtie pro pre .
~ pur e·
u er que dan;; un systèm lïn dé fcm nah ilit é des pla
nch ers
KoTA. - II est à rem arq nte de l'ac tio n lJan. ett •qtLÎYalence. e(l'o rt. et des dép lac ements
uti on d e la r ésu lta
me nt iso sta tiq ue. la dis trib de, in •rti e. res pec tiv es des élé- alitt: d e
~H la proportÎOJlll em ent it
du ven t est ind épe nd ant
· cor res pon d nt res pec tiv e ùan ,
e iso sta · Fuhi s par le. ref end s. ok
cut ·on titu ant le sys t èm cru ouilll et à la loi de Ho
me nts de con tre veu tem l h~· poth '.~ r d · Ka vi r-B
tiq ue. !:1 th ·ori · d ·:; pn utr . F :JJ1
de la flex ion com pos ée n = ·c,- 1
RS TA TIQ UE S La for mu le cla ssi que :::-.
B. SY ST ÈM ES HY PE
5'é crir a. ave r
· d(• C •• yst èm r : ('Il
F = H , J\1 = Hd , 1· = x,.
JllC JJt ]' étnd
Il implifi c hab itu el)
uiv cnt : ::I;x~ .
p o an t 1 hyp oth f.sc . qui S = ::I, et I =
lem ent .
ü1d 'for mabl c~ hor izo nta Hdx;
1. Le. pla nch en ont - -· ~,. = H
r !Jas <'. ~~;Xf
fai tement e11 r a trés à leu I; ~~ ~
" Les nfe nd OJl t par
la luw ·
est cou tan t<' . ur tou te
3. Lïn ert i d e~ r e1i nd ém · loi po ur 1 dx, ·)
d'i ner tie uit la m ~
teu r. ou 1 ien la var iat ion Soi t HI ; ( "'l ·
....., 1
- "'l
_. zX.I
tou .' le r cfencl .
que Je.
ent du pro dui t E I. lor
Il . agi t ]lU . aéu éra lem tér iau x de qualité d écroi aut
ma REM AR Q E.'.
ref end sou t cou tru it en tio n du
n du bât im ent sou s l'ac e don t
av •c la hau teu r. 1 . Da n s la déf orm atio aut our d'u n axe fix
rne nt
L'b~l otl•è c de lïu
déf orm abi lité des ven t. Je pla nch ers tou dem me nt à la pos itio n d'u n
REl i1A RQ UE. - 1 ât·i mc nt com por t un l'ab ~ci sse pon d évi
cor re
que s.i_ le ira it auc un efl'ort.
p lan che rs n est val abl in . ou ref end :fic tif qui ne sub
. Si le~ refend s on t ple
cer tai n nom hr • d 'éta ges hy pot hèse e t ju ti fiée lo.r squ l_r che r la val eur par ticu lièr
e de .r
peu t con sidére r que c ttc in égal it qu atr e. Po ur Je bii.tt· Il suffit don c de rec her
R • d'o ù
nom bre d'é tag e est au
mo
ven t dau:; qui ann ule l'ex pre ssi on de 1
éle vé , l e ~ for ce horizOJltalc duc au
n1cnt peu
t .en ibl em ent éga le. aux réa ctio n ::I;xr
les dif fér ent refend sonhor izo nta le con sti tu. e par le x = - d~I,..
a· app ui de pou tre
• 1
. pla nch ers .
2. La déf orm atio n du
bât im ent peu t êtr e déc
rot ati on aut our du cen
ompo;:ét·
tre O.
gé né ral . eu une tra nsl ati on et une
1
to Re fen ds pa ral lèl es, cas t n'
son t déf inie s sur le sch
ém a ave c la pos itio n du cen
i la ré ult ant · II coln cid e~
't 1
Les not ati ons ado pté es
ci- apr è :
ref end s,la . rot ati o~ e~t nu~
de gra vit é des ine r.tie. de nt pro por twn nel a 1 mert1 e d
le.
1
~ ' end est à la foi pro por tio
nJl 1 à ref l'or t Ri e t um que me
! L eff ort dan cha que ref 'il sul .
Jit· rcfCJtd con sid éré :
ent qu HI .
on ine rtie et au dép lac em ~

d ' ind éfo nua bil i é hor izo


nta l e: R; === ~I··
Pa r sui t de 1 bYpoth \
~;

hlèn:LC po é c. t
de pla nch ers , il < :St 'vi den t qu Ir pos~e dan s leq u ·1
pro
pit re III .)
de fl exi on com (Yoir exe mp le 1 au cha
équ iva len t à un pro blè me con stit uée par l 'cn scm bl de.
ista nte ser ait
la sec tion rés
-4 7 6 -
Série Théories et méthodes de calcul (38)

2o Pignon plein, refends de faible inertie. refends consécutifs. Sachant que la somme des n premiers
(Cas particulier d'un hâtùnent à ossature, limité par un
,
nombres est egale a
, n (n 1) +
--:z--'
et que la somme des n

.
pignon plein). n (n -L 1) (2 n _:_ 1)
premiers carrés est ~gale à ' ' les formules
6
2
• ..-- deviennent :
3i
1

jOint d~ 1

'
= H (n + 1) (2 n --;- -·
1)
0
dt/at at ion --1
~'
~------------------------_.a__
•1
R0 = H [ 1 - 2 (2 ~ ~- 1 )] ·
1
d H
On voit que la limite inférieure de R 0 est 4 lorsque le
nombre de refends tend vers l'infini.
Lïnertie 10 du pignon est supposée infiniment grande
par rapport aux inerties des refends ( 1). Le bâtiment
oubit une rotation autour du point 0 situé dans le plan Application de ces dernières formules.
moyen du pignon. Si n = 4, cas de la figure en tête du paragraphe, on
Soit n le nombre de refends. trouve :
H 2H
Soit xi l'abscisse du refend de rang i par rapport au R o---
- 3 R~=-:rs
l'oint O. Le déplacement de ce refend étant proportionnel
.\x;. l'effort que subit ce refend peut s'écrire sous la forme -tH
H
H. = ldixi H,., = -=-
,)
R t -- '1 5 ·
---
k étant un coefficient de proportionnalité.

Équations d'équilibre : (1) ~~;R, = H, 3o Bâtiment comportant une cage à une de ses
(2) ~~Rixi = Hd. extrémités, la rigidité des autres murs étant
considérée comme négligeable.
De la relation (2), on déduit
T.· = Hd . a
~ïiixf . R4

Hdi;X;
1.,
-. 1
.1
1
Ri = -y:-;;--.~ · pour les refends de t à n,
-1 1z·t;
1,
ox____.,_ 12
1
Il 1
1
l
R,t Xo Yo 1
tRz
.1

RE:'.!ARQUES.

1. Si les inerties des refends sont égales :


1,

~
-Rl
tH
1

rl = I. = Ii = I, les expressions précédentes se Slm•


Soit 0 le centre de gravité des inerties de refends consi·
;>li lit> nt : -
dérés deux ù deux. La position de 0 est déterminée par

R0 = H (1 - d~'t!i).
'\'J~ ~
-txi

Dans ce cas. les formules sont indépendantes de lïnertie


,[,., refends, à condition rrue celle-ci reste très faible vis à
1
' =' de l'inertie du pignon. La déformation du bâtiment peut être décomposée en
une translation, sous l'action de la force H appliquée en 0,
~. Si de plus les refends sont également espacés, on peut et une rotation autour du centre 0, sous l'action d'un
,:.. rîr,. : x, = 1·z et d = -:;- '
nl , l etant 1a d'1stance entre d eux couple égal à Hd.

1
-
On trouvera aux pages ·~93 et -1.94 la définition de l'inertie
')
Bénéficiant d~s remarques énoncées dans les études
précédentes, nous savons que les efforts dans les refends
'''!Htvalente d'un refend o;;, d'un portique. sont:

4iï-
1960
Annales cie l'Institut Technique elu Bâtiment et cles Travaux Publics- N ° 149, mai

Rl = H ( _I':_~ - à
' b2 ~
) .
a- -
, a o:.

d )
a -T~~
a o:
Hd
Ra = - R4 = - - -a ';!-rJ.
b..c.._
a) Sous l'action de la force H appliquée en 0, proportion - · b r~
nels aux inerties des refends (1 1 et 12). REMARQUE .

b) Sous l'action du couple Hd, proportion nels aux iner- Si


ties des refends et aux déplaceme nts qu'ils subissent,
c'est-à-dire à leur distance au centre O.

En conséquenc e, les efforts totaux dans les r efends


seront: les formules deviennent :
Il
R 1 =H~
1 1 2

R~ = H (~ - d
~~
)
. a
a I
Hd
Ra = - R4 = - - a--
~ I
b _:_ bl '

App/i.cati.on numériqu e :

a 6m b 10 m d = 5 m.
I 20 rn• l' 6 m4
nT 6 Y 20 'l
Yaleur auxiliaire bi' = 10)~ -6 =
Par la suite. nous simplifiero ns l'écriture en posant :
5
et R1 = H ( 2~ - -10 ) = 0.045
' H,
6 ..c.._ -2 .
L ' équation exprimant l'équilibre des moments des 5
forces par rapport à 0, permet de trouver la valeur du R2 = H ( ~2 ..c.._' - -10 ) = 0.955 H..
coefficient de proportion nalité k : 6 ..c.._ - -
' 2

Ha:x . ka 2o: 2
= - Il -;- 12 -:- Il Il est intéressant de comparer ces valeurs à celle " cpu·
l'on obtiendrai t en négligeant la rigidité des refen~:- 3 ct 111-'·
L e svstème réduit aux refends 1 et 2 deviendrai t 1!''"' "
= tique, ~t l'on trouverait :

D', Hd R1 = - ~= - 0,333 H ct R2 = ~ H = 1.33:'\ H.


ou k = ~b2" .
a o: , t'

La prise en compte des r efends 3 et 4 p ermet dn w u~r


l\ous en déduisons finalement : réduction importante des efforts dans les refend;; 1 ct - ·

478-
Série Théories et méthodes de calcul (38)

CHAPITRE II

STABILITÉ DES REFENDS ET DE LEUR FONDATION

A. REFENDS PLEINS
Soient e l'excentricité de la résultante N (e = ~)'
Les éléments de réduction des forces directement appli- S la surface d'appui de la semelle.
1nées au refend (charges verticales et effort du vent) sont
,:,Hl~titués à un niveau donné par : b sa largeur, l sa longueur.
:'{ effort normaL l
Si e ~ (N dans le tiers central) les contraù1tes extrê·
T effort tranchant. 6
6.\1
.\I moment de flexion.
, . , l ul
mes seront d etermmees par a form e n =
N
-!-- s sr .
1u }lurs en élévation.
, . l ente n
ou par l a form ul e eqmva = ~(
S ,1 ± l6e) ·
Les contraintes sont données par les formules classiques : l
Si e > () (N en dehors du tiers central), il y a soulèvement
c.,i.;nt n la section horizontale du refend.
d'une partie de la semelle (cas de la figure) et les formules
e son épaisseur, précédentes ne sont plus valables.
I I
- et -1 les modules de résistance de cette section, Dans ce cas. N est équilibré par un prisme triangulaire
v v de contraintes de compression, dont le centre de gravité
m le moment statique par rapport à l'axe passant coïncide avec la position de N.
par le centre de gravité. de la partie de section l
située d'un côté de cet axe. nma.x. X 3 (2 - e b
\ D'où ::."{=
Contraintes normales sur les fibres extrêmes : ·1

::"i }lv ::."{ }lv'


n =-
i2 I
et 1!
n ·c· ct

1~ omrainte tangentielle maximale


Tm Dans l'un ou l'autre cas, on vérifiera que nmnx est au
t = -;r· plus égale à la contrainte admissible sur le sol.

\'oTA. - Sauf dans le cas de murs en béton armé. on On devra envisager également certains cas de charges
u'admettra pas de contraintes <Je traction importantes. pouvant ètre plus défavorables :
·ll:<c~ptibles de provoquer la fissuration des refends. effort vertical minùnal (planchers sans surcharges);

2" Stabilité des fondations. moment de renversement multiplié par;, (vérifier


..
~ 1 C.. s dans lequel la stabilité de la fondation du refend, 3
supposée isolée, peut être assurée. alors que nmax. < 2
na-lm.).

Les réactions du sol sur une semelle rectangulaire de


n·t'end sont déterminées comme il suit : b) Cas dans lequel la stabilité de la fondation du refend
est assurée grâce à la présence des murs qui lui sont
perpendiculaires.

1 En général. les murs de sous· ol. itués ous les façades.


pignons et .r fends, ont olidl\ires les un~> des autres. Il
' N est logique, et ·ouvent économique, de tenir compte de ce
l
1
{/2
---'---ol'-~
e monolithisme dans l'étude des foudation du bâtiment.
Les calcul.s raient très complexes si l'on envisageait
le problème dans to ute sa rigueur, c'est-à-dire si l'on
considérait les murs du sous-sol comme des poutres défor-
mables sur appuis élastiques, soumises aux efforts dus à la
superstructure.

479 -
2
Travau x Publics - N° 149, mai 1960
Annale s de l'Instit ut Techni que du Bâtime nt et des

es dant à une tranch e de !Jâtime ut limitée par les plans verti-


l'ous nous limiter ons par conséq uent à donner quelqu
caux A et B. comme l'indiq ue la figure, et sous r action
du
les calculs simplif iés que l'on peut effectu er
indicat ions sur t appliq ué au refend.
momen t de renver semen
dans la pratiqu e couran te. 1
(On trouve ra au chapitr e III quelqu es exemp les de ces S étant la surface de la semelle ct son module de résis-
v
calculs .) N 1\Il"
tance. on utiliser a la formul e n = c . .:__ -·I - Yalahle scull:'·
o-
ment si la résulta nte passe dans le noyau central . En prin-
1 , cipe. on aura choisi la longue ur L de la tranch e de bâtime
nt
~
'•

de toile sorte que cette conditi on soit réalisée .


1
' 1 Couna i . anl Je_ réactio n , du sol par mètre linéair e de
1 '
'
1 t f t 1t t t t t t t t semcU ou. f<~c;adc , il uffira d'écrir e les équatio ns expri-
mant l"équil ihrc des mur:; ù façade sous l"actiou des forces
(A] ; %
~
!rel v
et de réactio u s appliqu 'c<. pour calcule r Y et Y'.
1
·~
1 RElllAR QUE. - Lorsqu r except ionnell ement la résul-
1~ du no;.;au central . on pourra calcule r les
f~~
tante sortira

1 1 réactio ns du sol à r aïd{' d{' la méthod e donnée dans
laire du Béton Arm<:. de l\Il\1. Chamh aud ct LcJ,eJle .
1 Formu
t' Section homog i!ne -
J/L /o-:; :1:'~/1',' ~'/,'/: au chapitr e Il (Flexio n compu~ -
Matéri aux ne résista nt pa;- à la tractio n).
.[
Deuxiè me méthod e.
Le problè me n i t • à déterm iner le' force~ vertica les Soient 1'11 la charg(• vertica le directe ment appliqu ée sur
de
a cendan tes et de cendan tes, Y et Y'. que les murs la semeU r propTP du refend et J\1 le momen t de renver
se-
. dan , ln hauteu r du sous-so l. doiven t transm ettr\ ion.
façade ment au niYeau de la fondat
au refend . afiu d 'a- urcr la tabilité de celui-c i.
Les forces stahilis atrir.es inconn ueF Y et Y' seront déter·
La force Y provie nt des réactio nF du sol sous le mur d(' minées par deux condit iom r_lativ •. à la semell e du refend
:
.
façade , et la force Y' provie nt des charge s du mur opposé dans le ca" généra l.. on exprim era d·u11e part que la
Le force. ·talJili atrice Y et Y' étant déterm inée>= par contra inte admiss ible sur le ol n· L pa. d ~ pa . ~ (' au hord
l'une ou l'autr des m~thodc - indiqu é s ci-aprè ·. 1" ·tudr le plus chargé . d'autre part qu'il n'y a pa ùé olleme
nt
de mur_ de fa çad(' T>ourra être effectu ée. suivan t la qualité de la semelle à r autre ho rd.
n
du terrain ct uh·ant l"espac cmenr de, refend , soit
courte , par r applica tion de la métho de dcE biella .
console
soit comm · un poutre soumis e à un ·y tèm d charg
et de réactio ns donnée s.
Le cas de fondat ion d'un mur pignon sera traité d'une
manièr e analog ue.
v' l 1
~ ------~d·----------~
~
,/'//

~"'
0
t%
i
.
1

B
' 1
,-:
llel v S etant la surface de la semelle propre du refend et t: son
' ns
modul e de résista nce. ou peut écrire les deux relatio
1
'
-v' f suivan tes, corresp ondant à un diagra mme triangu laire
1
1 des réactio ns du sol :

1%,/ // /fi";, I\\- (V- V')


M-a
. 2 (Y 7 V')
llaùJn.
s 1
l
.,
L
"l 1'

tl .
Premiè re méthod e. i\l- 2 (V 7 Y')
l\\- (V- V') = Û
On recherc hera d'abor d les réactio ns du sol sur une s 1
é
semelle affecta nt en plan la forme d'un 1, sous la totalit r
s vertica les de façade s et de refend , corresp on-
des charge

-480
Série Théor ies et métho des de calcu l (38)

naùm. Grâce à cette notio n nouve lle, il est possi


D't>ù V-V '=N 1 - S ~· ble de fixer
appro xima tivem ent les limite s d'app licati
on suiva ntes :
V _ V' = ~ (M _ I nadm.). Lorsq ue ct. sera égal ou inféri eur à 1, le
refen d sera
d v 2 c~lculé comm e un refend avec ouver
tures de grandes dimen ·
s~ons.
:::i la résol ution du systè me d'équ ation s fourn
it une valeu r Lorsq ue o. sera égal ou supér ieur à 10, on pourr
né!!ative pour V' (cas d'une excen tricit é faible
ta;1te), on aura intér êt dans ce cas à suppo ser
d~ la résul- le calcu l d'un refend avec ouvertures de faible a appli quer
un diagr amm e s dimen sions .
trapé zoïda l des réact ions du sol, et adme ttre
que V' = 0
1° Cas d'ou vertu res de faibl es dime nsion s 1
ct.;;::: 10 1·
Soit le refen d dont le schém a est donn
é ci-apr ès. La
sectio n horiz ontal e est effect uée au nivea u
d'une ouver ture.

1_·,:, [ltatio n serva nt à déter mine r V sera la suiva nte


dV
) f - --:,-
'" G
1 "atlm. e~ t/- • ; xf p _, .f7/...??//J
v
1)u Yuit que la deuxi ème méth ode est d'une G est le centr e de gravi té de cette sectio n,
appli catio n
plu,- .- ouple que la prem ière, qui sera réserv \ I son mom ent d'ine rtie par rappo rt à_G,
ée aux cas de
··nn,t rnctio ns symé trique s.
m est le mom ent statiq ue par rappo rt à
'\ .. ir t>Xemples 2 au chapi tre III.) G de la partie
de sectio n située d'un côté de l'ouv ertur e.
L'effo rt tranc hant ,-: dans un lintea u donn
é est égal à la
somm e des contr ainte s de cisail lemen t
B. REFE "'DS AVEC OUV ERTU RES agiss ant dans l1:
plan AA' sur la haute ur de l'étag e corre spond
ant, soit
l:.1tt• ·ntion doit être a.ttir' e ur la prec1s1o Tm
tout •·aleu ! dfect ué en consi déran t le
·1~, "uYc rtures comm e une u satur e
n illusoir de
refen d comp ortan t
7: = teh = -r h,
dans laque lle les T étant l'effo rt tranc hant horiz ontal moye n, au
l"•l•·a ux ;;erai ent const itués par hacu
n des éléme nt de du lintea u. ruvea u
rrft'rll l. •·t les trave rses par les Lint aux.

11 ··:! •·u ·fl'et peu vrais mblabl.e. n raiso Les sectio ns d'enc astre ment du lintea u
subis sent un
,(, .. · ·l•· n1•~nts d r fend , que .la varia tion des n de la large ur mom ent de flexio n égal à :YI = ::::: ,-: a.
contr ainte s et
,(, .• .f,:t', rmati ons accu ' la dj conti nuité
qu'in dique le
· '.'·•~r:a rnnl•' d mome nts dédu it du alcul
de l'ossa ture.
l~.a r.ut; :rn•: ~ ctiou d l'élém ent de refen d ue peut
' ••n-ul.·r .,. •'•lm me utlisa mme nt 1oign ée du j>as être
poiôt d appli -
:&tmn d, - •·ll'orts tran mjs par le Linte au
s itué immé dia-
1."11"'nt. au-de u de ette sectio n pour que
:-" 111 L· \ euan t soit appli cable . le princ ipe de

1
~.Ji,·ant l'imp ortan ce de l'inte rvent ion des lintea ux 2a
• ·tal,il itt! •lu refen d sous l'acti on du vent dans
('ar la 111·1 · on distin guera
.. ' '
" trms cas. pour lesqu els on donn era
'1,. ' ''ku], partic ulière s. des méth odes Le diagr amm e des mom ents de flexio n dans
le lintea u,
dus à l'acti on du vent, est repré senté ci-des
\u :• aragr aphe 3. sus.
le dével oppe ment des calcu
•t•(•a r"ltrn
J~ ' ls fera Les effort s dus aux charg es vertic ales
. • un param etre -x, qm. perm et de déter mine direc teme nt
40
rr.- ./ mono lithism e d'un refend donné r le appli quées au lintea u seron t, bien enten du,
. super posés aux
effort s précé dents . (Voir exem ple 3 au chapi
tre III.)

481 -
ics - N ° 149, mai 1960
du Bati men t et des Trav aux Publ
Anna les de l'Ins titut Tech niqu e

ensi ons .
. 2° Cas d'ou vert ures de gran des dim
Étud e de la stab ilité de la fond ation
Nég ligea nt la buté e des terre s, géné
ralem ent faibl e. nous 1 ~~ 1 1·
T est cons tant dans la
adm ettro ns que l'eff ort hori zont al 0 la seme lle, où il se
la base d e trè. faibl e. dan ~ J,.
Lor gue ln rigid it: de · linteaux c t
haut eur du sous -sol jusq u'à
trou ve équi libré par frott eme nt sur
le sol. -dall es par exem ple. on n églig e le. mom cu t ~
ca de plan cher iaèr • que les deux
aux et on cons
d'en ca trem ent d e· lint ée , don · a u-
refeu d sont impl eme nt entr ctoi
part ie du
zon t al ..
A! jetti e aux rném e défo rmat ion hori
1

·~
--- 1
---- 1--

-- - r, - lz H

--
----
,____

/,-/~//- ;//~/.

du vent Q = qH est
Dan s ces cond ition s , l'eff ort tota l
élém ents de refen d prop onio nnel-
distr ibué entr e les deux
leme nt à leurs inert ies 11 et I~. soit :
nsio nné pour tram -
Chac un des linteaux ayan t été dime
T .m
semelle sera égal eme nt
mett re un effor t -:: ; = --[· h;.: la
= ! nImhs•
prév ue pour résis ter à un effo rt r. 8

ue part ie du mun
sur le sol des cont rain - La vérif icati on de la stab ilité de chaq
Dan s ces cond ition s. la répa rtiti on au-d essu s du sol, sera effectuée com me s'il s'agi ssait d' un
du vent seul sera la mêm e que pour un Q Q2 • cas étud ié
tes dues à l'eff ort mur plein soun ùs à un effor t hori zont al 1 ou
refe nd plein . préc édem men t.
d'en cast reme nt. pour
Au nive au du sol, les mom ents
, sont resp ectiv eme nt
chaq ue part ie du mur
H
M1 = Ql 2•
H
M2 = Q2 2'
erse men t au nive au
En effet , si M, est le mom ent de renv
de la seme lle , on a : s.
Étud e de la stab ilité des fond ation
de deux élém ents
Le cas A corr espo nd à la prés ence
aux offra nt une gran de rigid ité, au nive au du sol
hori zont
et au nive au de la fond ation .
ente , car elle expr ime le sol sera supposé.c
Cett r r elati on est par aille urs évid La répa rtiti on des cont rain tes sur
cale s, dues à l'act ion du vent , nd plein , si la cond ition sm·
l équi libre des force s verti
e à gauc he du plal l\
être la mêm e que pour un refe
agiss ant sur la part ie du refe nd si~ué vant e est vérif iée :
vert ical AA '.
482 -
Série Théor ies et m é thodes de calcul (38)

q
~~
1 2

H,

lW/#/. ///////.

1<---

constituée par : deux éléments de refend liés par les lin-


- "\I,
F - _~- = ~~~ - :-:_, avec teaux uniformément distribués sur la hauteur du bâtiment,
L
l'inertie i 0 de chacun d'eux étant définie par i 0 = lt'
Le cas B correspond au· P. as de linteaux et ·d'une semelle
sans rigidité appréciable. L 'etfort du vent est alors distiibué où i représente l'inertie du linteau réel et h la hauteur de
proportionnellement aux inerties des éléments de refend. l'étage.
La vérification de la stabilité de chaque partie de refend La traduction mathématique de ces hypothèses est la
Pl de sa fondation pourra être effectuée suivant les indi- /;uivante : ·
cations données pour les refends pleins. (Voir exemple 4 . \ lill niveau quelconque x au-dessus de la section d'en-
au chapitre III.) ca trcmen:t. le déplacement horizontal _v de la fibre
mo,·cnne est le même pour les deux éléments de refend.
•=:as d'ouvertures· de moyennes dimensions. Il o:.!l 1:st 1le m ~me pou.r les dérivés _v' _v" y"' qui définissent
les déformations.
l t <x < 10 Il résulte de ceci que les sections d'encastrement des
linteaux dans les éléments de refend subissent des rota-
Hypothèses. tions égales (y').

La méthode de calcul exposée ici est basée sur les deux On admettra en outre que :
hypothèses principales suivantes : - le bâtiment est élevé (nombre d'étages au moms
a) Les efforts localisés transmis par les linteaux peuvent égalà7);
···tl' cou ·idéré ·ommc r:parti le long de la fibre moyenne - la hauteur d'étage est constante;
,.. ··haqu • :1 ' m ent de refe nd: ceci tÙ! t valable que :;iles
· !l1 ·uts do refend ont UJle largttr uffi ante vi -à-vis - les linteaux qui lient les deux éléments de refend ont
<~:· la haut ur de !' ' tage. n peut suppos l" qu'il l.}n est tous mêmes caractéristiques géométriques;
Hill. i quand la larrre ur de l' ~Jément est au mo in éaale à la - les linteaux ont une inertie transversale faible vis-à-vis
•li · tance verticale entre nus d d •ux linteaux · ucce sifs. de celle de chacun des éléments de refend;
b) Si l'on néglige les déformations dues à l'effort normal - les refends présentent ur toute la hauteur du bâti-
rians les linteaux. les éléments de refend subissent le même ment des caractéristiques géométriques et mécaniques
ÙL:placement horizontal au niveau de chaque étage. Il co n tantes. En particulier la m é th de cxpo ée n'est pas
>t>mble raisonnable de supposer, sans que cela nécessite utilisable dans le ca · c1ù les refends ; ont constitués de
une intervention inadmissible de l'adaptation, que les matériaux de qualité décroissant avec la hauteur;
'dJres movennes déformées de chacun des éléments de
- ·,., nd sont parallèles. - la position de la section d'encastrement des linteaux
dans les éléments de refend peut être définie avec une
': c deux hypothèses conduisent à admettre qu'un refend précision suffisante. L'attention doit être attirée sur la
pre Clltant des ouvertures peut être assimilé, au point de variation notable des efforts calculés. en fonction de la
' ·ue dr. la r ~sis tance aux efforts horizontaux, à la structure position de cette section;

-483-
ics - N ° 149, mai 1960
du Bâti men t et des Trav aux Publ
Anna les de l' Insti tut Tech niqu e

des élém enh d•·


enca strés à leur .(1 est la dista nce des secti ons droi tes
- les deux élém ents de refe nd sont s défo rmat ion, si ron négl ige les défo rmat iolt-
secti on de base appa rten ant refe nd aprè à N.
le
hase Otl plu exac teme nt
dans un mêm e plan aprè s verti cale s des élém ents de refen d. ducs
à chac un de · élém ent re tent
cette hypo thès e cor-
J; est la dista nce de ces secti ons droi tes, com pte tenu <~··­
appl icati on des effort~ hori zont aux;
resp ond au cas le plu fréq uent · défo rmat ions verti cale s dues à 1\.
osés unif orm éme nt
- les effor ts hori zont aux sont supp fa = !'a +f"a repr ésen te ra som me des défo
rmation;.
e la haut eur du bâti men t. dues à N.
répa rtis sur tout verti cale s des élém ents de refen d,
utili sées sont défin ies +
Nota tions . Les~prin cipa les nota tion s On af1 =y ' (b 1 -;- 2a b2 ) = 2 cy'.
ci-ap rès : 2 .
- Iner tie tota le du refen d : I f2 = 3 E'i 7taa.
riau cons titua nt le
- Coefficient d'éla stici té du maté
refe nd: E. fa = i (~ 7 ~-)2 rxu Ndx.
~
élém ents de refe nd ... 1
- Mom ent stati que de chac un des le : m.
grav ité de l'ens emb
par rapp ort au cent re de On a donc :
- Iner tie du linte au: i.
=
2 1 (1
3 E'i -.aa -i- E .Ql ' -1- ) rx Ndx,
riau cons titua nt le (1) 2 cy' .O.z • o
- Coefficient d'éla stici té du maté
linte au: E'. et par déri vatio n :
teur du bâti men t :H.
- Hau teur d'un étag e: h. - Hau
I 1 (élém ent 1) I 2 (élém ent 2) (2) 2 cy" = 3-~r;: 1r'a 3 -'- ~ (~ 1 + ~J K
Iner ties :
(élém ent 2)
Aire des secti ons : .01 (élém ent 1) .Q2
d'en cast rem ent S1 et So (3)
Inte rval le entr e les deux secti ons -
des linte aux : 2a. contiuuitt ~
thès es de
G de l'élé men t 1 : b1 • en rem arqu ant qu'a vec les hypo
Dist ance de S1 au cent re de grav ité 1 tées, on peut écrir e :
adop
Dist ance de S2 au cent re de grav ité 2
G de l'élé men t 2: b2 •
dN
1 dx - h
ent et r effor t tran-
l'ïous désig nero ns par l\1 1 ct T 1 le mom
cote x de l'élé men t cl•·
chan t qui règn ent dans la secti on de
refen d 1.
rale :r"E I1
Par diffé renc iatio n de la relat ion géné
; ou obti ent
y'"E I 1è: = dMr
1 En adm ettan t que les mom ents tran
smi par les lint• ·au'
1 puis sent être cons idéré s com me distr
(h
ibué s d 'uue fa (,'nll
rpoth è e a), on 1'''"'
__ j _ _ _ cont inue sur les élém ents de refen
écrire :
d

b, 2a ·"'E l - - T 1 .L' .-:(a h-+- bl).


(4) ) l -
.!
Éliment de refen d 2, 011 " l ..
De la mêm e faço n, pour l'élé men t
1

relat ion : - (a .L1 b2) •


,1/IEI = - T 2 .L'· lt.
(4') ) 2 '

2t
On en dédu it par addi tion :

(5) y"'E (Il .L I2) = - T + .-: (bl +~a _:_ b2) =


Méth ode d e calc uls.
on d'en cast rem ent, =-T -:-
Soie nt, à la cot ,. au-d e su d la secti
1t (x) l'eff or tran chan
t dans le linte au et N (x) l'eff ort le refen d à la cot<' ·'·
norm al dans cha <pl i' 'lém ent d refe
nd; ces effo rts résu l- où T est l'eff ort tran chan t tota l dans
l'act ion du vent sur 1· refe nd. 011
ta nt uniq uem ent de ParV limi nati on de y'" entr e les relat
ions (3) et (;1;.
le refe nd défo rmé,
La :figure ci-de ssus. repr é enta nt obti ent : .
rnl'n tre que .fi = f 2 + .f3 •
-4 84 -
Série Théories et méthodes de calcul (38)

3 E'i [_:i__ Sl ()(-co


(6) ~ " - 2 a3 hE i1 1
l'ensemble du refend peut être considéré comme mono·
lithique.
D'une façon générale ;r peut se mettre sous la forme
En remarquant que
2c
m
où ex est un paramètre fonction des caractéristiques géo-
métriques et mécaniques des éléments de refend et du
lin te~.
moment statique par rapport au centre de gravite G du
refend, des sections nl et n2 de chaque élément. Et Ç fixe la cote x = ÇH du linteau qui subit l'effort
tranchant "·
I1 +
I 2 .-- 2 m c = I moment d'inertie total du refend
par rapport à G, on peut écrire : .
Détermination des moments dans chaque · élément de
refend.
( 7)
Les relations
3 E'i c I
en posant w2 = .
3
a E 1I -:- 12 mh montrent la proportionnalité entre les moments ~I 1 et :Y.I2
dans les éléments de refend 1 et 2 et les inerties de ces
~ ous désignons par F 0 la résultante des contraintes de éléments.
o•isaillement transmise par le premier linteau dans l'ensem-
r,[e mpposé monolithique et soumis à l'effort tranchant Si :YI est le moment réstÙtant total dans la section de
total T 0 : cote x, dû à l'application des forces horizontales exté-
neures, on peut écrire :
'H-
:YI = ~1 1 + M~ 7 2c j ~ dx.
• •c
En admettant que T soit une fonction linéaire de x de la
(irrme: On a donc:
2C
~lt .L :YI2
:\1- -
1l
j •H

;t.
~dx

la relation (7) peut s'écrire : Il ..:.... 12

~ ., - .,
u)-~ = - w-''F 0 (1 - x)
H· D'où;,

L'intégrale générale est :

~ = C1 e"'" __;. _ C~e-"'" x') ·


7 F 0 (1 - H
(10)

Les deux constantes d'intégration C1 et Cn sont détermi-


Par intégration de l'expression de :-: (9), on trouve :
ru=l'• par les deux conditions aux limites sui-vantes :
l. x = 0 :-:= 0 (Relation 1 où f = 0), (11)
·H
J.< r.dx = F 0 H 2 (1 - ~) 2
[1
r = H ~·= 0 (Re 1ation 2 ou• y '1 :\'Il
=ET 'T
= 0 et., = )
0. _ shx(1-~) _ 1 (t _ch()(~)]·
1 x ch x x~ ch a:

Eu posant: (ùH = x
x, H = .;- soit wx == x~,
Cette formule peut se mettre sous la forme
'H
l_ï~ntigrale particulière correspondant à l'hypothèse des
··leruents de refend encastrés peut s'écrire : ..
j"' :-:dx = F 0 H·~ (ct,~).
Si nous remplaçons M par sa valeur en fonction de
.
1
ln peut remarquer dans cette expression que
51 ' ; ( - () ~~o.

( :haque élément de refend se compor~e comme si l'inter- et F 0 par T 0 ';,~ • les formtÙes (10) deviennent :
\'o•ntion des linteaux était négligeable .

-485-

T,.avau x Publics - N° 149, mai 1960
Annale s de l'Instit ut Techni que du Bâtime nt et des

Les momen ts M1 et M2 dans les élémen ts de refend. "


'1 la cote x seront calculés à l'aide des formul es
(10')
M1 = I ~ Io (l\! - 2 c1:~r.),
1 . -
(14}
Nous donnon s en annexe les abaque s qui perme ttent de M2 = 1-1 ~T (M - 2 c1:;rr.).
déterm iner par lecture directe des valeur s de ID et de
1)1 ' 2

en fonctio n de ~ et de et. préalab lement calculé s. '


M étant le momen t résulta nt total dans la section dt·
ée,
cote x, dû aux forces horizo ntales eJ~..-térieures appliqu
Cas des bâtime nts peu élevés. au refend.
Nous admett rons dans ce qui suit que toutes les hypo· Cette métho de qui n'exige aucun ta onnem ut t· 1
·t··
thèses déjà énoncé es sont satisfa ites, sauf évidem ment valabl quel que oit 1 nombr d 'étage sou les r é ·en
mentio nnée au début du paragr aphe 3. L attenti ou Ù11
1t
celle qui concer ne la hauteu r du bâtime nt. iqu •·•
être cepend ant attiré sur le fait que le. calculs numér
La traduc tion de l'équat ion différe ntielle (7) en relatio n doiven être condui ts avec une grand précisi on; praLi-
aux différences finies entre les efforts r.;-,-p r. 1, '-;-1 • dans
les queme nt au-delà d cinq étag il est indispe nsable d'uli·
.,.
linteau x aux étages i ...:... 1, i, i - 1, donne imméd iate· liser une machin e à calcule r ou une table de logarilhUI
ment: (Voir exemp les 5 au chapit re III).
(-:-::;_ 1 - - : - : ; ) - (r.,.- -:-::,._ 1 ) "- w2mh
112 - w "; = - ·- 1- T,..
Cas des refend s compo rtant plusieu rs séries d 'ouver-
i.
où T,. est l'effort tranch ant moyen au niveau de l'étage tures.

Soit : Les efforts pourro nt être évalué s d'une manièr e appr•--


le,
chée, en néglig eant l'influe nce de l'effort norma l dan"
élémen ts de refend.

Les conditi ons aux limites sont les suivan tes : 2e 2e


2 2t3

- l'effort r.0 dans le linteau fictif situé au niveau 0 est


. 2a 1
1

G2: ~ . G3 ~'
2a3 .!
' G+
nul r. 0 = 0; Gt t
rzZZ?! >zza i:zz3:za
1
vzzzpz zza IZ2lZ<l
JI 1 12 1 12 JJ 1 13 1+'
- l'équili bre des momen ts entre le linteau et chaque ••
s
élémen t de refend au dernier étage (n) condui t par ailleur
à la relatio n :
On déterm inera d'abor d le degré de monol ithism e <lu
(13) refend consid éré : a = wH avec

le .. .. .).
où T,. représe nte la moitié de l'effort tranch ant dans
dernie r étage.

Les termes successifs de la suite "i peuven t être définis On calcule ra ensuite pour la premiè re série de linteau x
le
en fonctio n de la valeur r.1 de l'effort tranch ant dans
linteau du premie r étage.
w 2mh3
= - - 1 - Tl'
w 2mh 3
=- -~- T2, D'où

On calcule ra de même F 0, , F 0, · · • · · puis '-2 , r.a · · · etr.


w 2 mh3
= - --
1- T,_l.
Enfin. les momen ts dans les élémen ts de refend seront
évalué s ~pproximativement par la formul e :
En outre la relatio n complé mentai re (13) perme t de
déterm iner la valeur de r. 1 eu rempla çant r. 11 et r:, _1 par leur
valeur tirée des expres sions (12'). On e11 déduit immé- Ml= . ,,--- ToHG ,
=I-.. . .I,. -,-~~~·13. . . -t' etc.
x.
diatem ent l'inten sité des efforts r::.; dans toJs les linteau
)1 2 1

-48 6-
Série Théories et méthodes de calcul (38)

CHAPITRE III

EXEMPLES DE PROBL:RMES DE tCONTREVENTEMENT

to Distribution de l'effort du vent entre quatre 2° Stabilité de la fondation d'un refend solidaire
refends parallèles. des murs de façade.
a) Soit un bâtiment de 27,50 m de hauteur, comportant
des refends pleins espacés de '10.50 m. Les poteaux de façade
2 1 4 sont espacés de 3,50 m. La contrainte admissible sur le sol
! : 25 m4 de fondation, à 3 m de profondeur, est de 2 kg fcm 2 •
1

I 2 =14 m4

s,so
*lo
l'
~ 1,50 1
I 1 =14 rw' r4 :9 1 6 m'
Etudions la stabilité d'ensemble d'une tranche de bâti·
ment de '10,50 rn de longueur. La résultante de l'action
du vent T 0 est supposée égale à 34 t.
Au niveau de la fondation, le moment de renversement
27.5 . -
5 00
jl s,oo 4 00
est ;\'l = 34 (z--;--
3) = ::>70 tm. la charge totale du mur
de refend est de ::!40 t, la charge des poteaux de façade
H=30 t est de 65 t.
Les dimensions de la fondation sont données par le
schéma suivant
Recherche du centre de gravité des inerties de refends.

Les abscisses X sont évaluées par rapport au plan moyen


A .

'
l 1 50 ) ....
31 50 ;

2~ ,
du refend L ;,....
1 1
'
1,. x, I 1X; '
1
Il 25 0 0 r----, ,---l 1
1
12
I3
14
14
5
10
70
140
0
0
.....'
1 1
1
.. 1
1 35
1
1
,.
"
1
1 l
1 L----' -· L--_j '
I~ 9.6 14 134.4 1 1,65
r- f- 1
:::I,. = b2.6 m 1 344.4 m3 1 )
' (
25 1

Donc x - 344.4- ' 1


~ o- 62.6 - 5.50 m. 10 50

l' t d = 1,50 m.
On trouve pour cette semelle
Calcul de :::1 1.1} : Itx'f = "-
-::> >< .5,.3:! = 756,5 ms.
I 2x~ = '14 x 0,5~ = 3,5 S = 37,2 m 2 et
I 3x'i - 14 x " r· =
.;)" 283 ,5
Les contraintes extrêmes sur le sol sont égales à :
•.,
8 ,;,·
I~xr = 9,6 ~< = 693,6
1 737,1 mG 240 + (4 x 65) 570 1

n = 37,2 = 86,2 = !3..1. :::;::: 6· 6 =


l{d'end 1 1 2 3 4 20 • 2 •
= 6.8 t :m· = 0,68 kgfcm·.
"-t l
0,0160 0.0160 0,0160 0,0160
~ Nous pouvon~ déduire du diagramme des contraintes,
d:r; les réactions du sol par mètre linéaire de semelle sous
-0,00475 façade; d'une part 25,5 tjm, d'autre part 10,7 tjm.
:::r xi - 0,0004 0,0039 0,0073
Ensuite les équations d'équilibre des forces verticales
0,01125 0.0156 0,0199 0,0233 nous fourniront :
Il 8.43 t 6,55 t 8,35 t 6,70 t
v = 25,5 x 10,50 - 2 x 65 = 138 t,
\·,:ritlcation: ~R; = 30,03 t. V' = 2 x 65 - 10,7 X 10,50 = 1H t.

-487-
- N ° 149 , mai 1960
Annales de l'Institut Techniqu e elu Bâtimen t et des Travaux Publics

is 5 t
Y: 13&

! r5t
•B
.. 1

J
1
,
Aj 1,30
1 1,90
1 1
1

..... • • • • • -,,....
0 0
1 ' "'
<D
<D~

' • 1 • • • • A & 6 t '


1,50
'- ~ -
2 5,5 t; m
.
L. 1
~ , J • '
.,
'

' 18
V: t -r-
pst
+
! 65 t jB
A1
1 1
3o Calcul d'un linteau de refend compor tant des
1 1 ouvertu res de faibles dimens ions.
1

j! ' ...' .. 1' 1 '


10,7 l/ 111
•• ' • • 1 ' •
., 1 (/
r
=
=
0,6 0 Ill
0.3 0 m

l h = ~. 8 (1 Ill

Û JI pourra étudier le_ mur- soumi. aux , ystèwe. d 10 00 T = 20 t.


charge ci-des. u. en l e~< supposa nt parfaite ment en ca tré .
En effet les sect ion: A t B n subi ent par< d · r otatiou
par r ai on de symétt"ic . si 1'011 achnet qu Je. tranch e!:'
de bâtimen t voisi n e~< o11t sembi<Jb lc à celle con idér ;e
On a par rapport à l'axe X - X ' :
I_,.
Il sera nécessai re de vérifier les section ~ v erticales situées f1
aux extrémit és du mur d e r efend, qui subissen t deé 10.00 X 0,30 = 3.00 m 2 x 5.00 = 15.00 w 3
X
contrain tes de cisaillem ent élevées. 'l
100.0 rn~ .
x ; x 10,00
b) Soit un bâtimen t de 20 rn de hauteur , comport ant
à ses extrémit és deux pignons pleins distants de 25 m . La 1,20 x 0,30 = 0,36 x 5,60 = 2,02 x
contrain te admissib le sur le sol d e fondatio n . à 3 m de x 5,60 = 11,3 ell\ .
profond eur, est de 2 kg fcm 2 • ,
2,64 m 2 12,98 m 3 88:i em .

Pour chaque pignon, on a: T0 = 25 t, ~ 12,98


=
D'où : XG = _
2 64
4,92 m.
M = 325 tm.
l = I..,- mxXG = 88,7 - 12,98 X 4,92 = 24,9 m 4,
Nous suppose rons que la charge l'\1 sur la semelle du
pignon est égale à 140 t, et que la charge des murs de façade m = 3,80 x 0,30 x 3,18 = 3,63 m 3,
est de 26 t fm. _ _ Tmh _ 20 x 3,6~ X 2,80 _
.. - I - 24,9 - 8 ,i 6 t.
Dimensi ons de la semelle propre du pignon : 1,50 X 8,60
M = ± n:a = :;!:: 8,16 X 0,60 = '± 4,9 tm.
S = 12,9 m 2
I- = 18,;>- m 3 •
1'

Calcul des forces stabilisa trices V et Y' : 4o Calcul de la semelle , supposé e indéfor mable,
d'un refend compo rtant de ~randes ouvertu res.
V _ V ' _ 140 _ 12,9 x 20,
- 2 Donnée s:
Nwtal = 400 t,
au niveau de la fondatio n M = 500 tm.
y ..!.. V' = _2_ (3 2 __ 18.5 x 20) .
1
6,70 <> 2 100 t,
charge verticale du pilier
D'où: y = 26,4 t, 1 longueu r 10,00 m,
dimensio ns de la semelle largeur 2,00 m.
Y'= 15,4 t.

-488 -
Série Théories et m é thodes de calcul (38)

2,00 x 27,5 x ~ - 49 5
2

D pl 2
10 10 - ' tm.

D
Cette façon de calculer peut conduire, comme on le
voit, à des erreurs considérables.

5o Calcul d 'un refend comportant des ouvertures


de moyennes dimensions .
a) R efend élevé.

Caractéristiques du r efend :

nl = 2,00 m 2 n2 = 1,60 m 2,
I1 = 4·,00 mJ I2 = 2.00 mol,
2c
m - - - -- = 5,42 m 3 ,
1 1
nl - n2
14Stm
I = I 1 --7- I 2 _;_ 2 mc = 39 mJ.
Inertie des linteaux : i = 0.006 mJ.
Les contraintes sur le sol sont données par la formule
··lassique.
Coefficient d'élasticité du béton du refend : E =
100 000 kg fcm2•
~ . }fv
n=-g::: I avec Coefficient d'élasticité du béton du linteau :
E' 200 000 kg fcm 2 •
D' où:
~00 500 x 5.0 0 Hauteur de l'étage h = 2,75 m
n1 = 20 - 167 5 t /m 2 ,
Hauteur du bâtiment (dix étages)
- ~~~ _:_ 500 x 1.00 - •) 3 H = 10 X 2,75 = 27,5 m ,
n2 - 20 · 167 - - 3 E'i c I
w-
Q

= a3 E X - -.- X mh = 3 X 2 X 0,006 X
n = 40~ _:_ 500 X 5,00 = I l ' I2
35 3,05 39,0
3 20 ' 167
x (4,00 + 2,00) x 5,42 x 2.75 .
Le moment d'encastrement de la semelle, dans la section ,02 = 0.0479 w = 0,219 :x = wH = 0,219 X 27,5 = 6,0.
't·rticale AA', est égal au moment des forces appliquées,
·ituées à droite de cette section. Effort tranchant à la base du refend T 0 = 35,4 t,
0
2
4,00 2
x '~ -1-
-4 _ '!'o_mh _ .. 5,42 X 2,75 .-
\[..!. = 2,00 x 23 2,00 x 12 x -3- Fo - I - 3a, 4 X 39 = 13 ,;:, t•

- 100 X 3,50 = 146 tm.


.
Donc r. = 13,5 <I> (a.;),
HE~L\RQUE. On rencontre quelquefois des exemples . - [(1 - ;)2 6,10 x 5,42 ._:,] .
dans lesquels le moment de flexion dans la semelle est et 35,4 x 27,:J 2 - 39 '
·- , ou• p est 1a reactiOn
"tl 1.· u!' e• par l a formu1e pl2 ' ' movenne
·~]'
2

~)
' •
10 ' 1
'! 11
par mètre linéaire de semelle et l la dimension de
• .,1
= 649 [( -; - 0,847
1"ll"•' rture.
::\Il
(ln a dans le cas présent :
::\12 = 2

- 489 -
Publics - N• 149, mai 1960
Annales cle l'ln•titut Techniqu e elu Bâtimen t et cles Travaux

1 [ (1-1;)' 1 (1- <)' M, M,


Linteau .. - 2- y 0.84ï ·;, ~--o.sn:;,
' "' '
1
1
1
1 1
1
1
1,0 0,162 2,19 3.1
1 0.0144 - 0,0094 - 6,1 1 -
0,9 0,186 2.51 0,005 1 0.017
0.0322 - 0.0122 - 7,9 - 4
0,241 3,25 0,020 1 0,038 1
0,8
0,7
0,6
0,312
0,388
1 4,21
5,24
l
i
0,045
0,080
0.066
0,101
0.0559
0.0856
-
-
-
0,0109
0,0056
0,0039
-

~.1
3.6
215
-
-
3 ..)
1.8
1.3
1

0,458 6,19 0,125 0,143 0,1211 1


0,5 1
0,0173 1 11,2 5.6
0,514 6,94 0,180 0,192 0,1621 1
0.4 0.0375 24,4 12.2
0,531 7,25 0.245 0.245 0,2075 1
0,3 44,2 22.1
0.,2 0,500 6.75 0,320 ' 0,29ï 0,252 0,06H
' 75.3 3'i .(>
0.341 0.289 0,116
0,1 0,352 4,75 0.405 1' 126 63
i 0,500 0.361 0.306 0,194 1
0,0 0 0
i ' 1 -

3
b) Refend de faible hauteur . w 2 mh 3 0.04 79 X 5.42 X 2,75
- - = = 0,1384.
LeE caractér istiques des élément s de refend et des lin- 1 39
teaux sont les mêmes que dans l'exempl e précéde nt; le
nombre d'étages est réduit à cinq. w 2 /r 2 = 0,0479 >: 2.75e = 0,362.
7:~ - 2.362 7:1 = - 0.1384 x 14,16.
Efforts tranchan ts moyens aux nœuds : = - 0.1384 x 10,62.
7:~ - 2,362 '-2 - 7:1

-
1, nt

D
T;= 0,88 t, -;-;J - 2,362
2,362
r;3 --:- 7:2 =
=
-
-
0,1384
0.1384
x
x
7,08,
3,54,

-
7:5 - "4 - '-3
3,54l T4 = 3.54 t,
1.362 = - 0.1384 x 0,88.
D "5 - '-4

-
:1, 54l

D
T3 = 7 ,OB t,
D'où: -:-: 1 = 1.78 t,

-
3154l

D
T 2 = 10,62 t,

=
-
3,54l
....-- T 1 = 14,16 t.
7:3

-:-:. = 1.61
2.05 t,
t,

~'///,1'///
"
Les valeurs des moment s dans les élément~ de refend
Les valeurs numériq ues concern ant w, m, I, sont celles
pe l'exemp le précéden t. sont détermin ées dans le tableau ci-desso us :

-
1
6.1(1 ~~ M- 6,10 ~;r,..,
1 M, "1,
Linteau H -~· i 1\I .. 6.10 7: 7:
1 i 1
1 1

1 - 7,74 -- 5,16 - 2,58


0 0 1,27 7,74 i ,74
5
r
1 4 2,75 4,87 1 1,61 9,82 17,56 - 12,69 - 8,46 -
-
4.2 3
3,53
12,50 30.06 - 10,59 - 7,06
1 3 5,50 19,47 2,05 1 0.03
13.66 43,72 0,09 0,06
2 8,25 1 43,81 2,24 1 1 7,77
54,58 23,30 1 15,53
1 11,00 1 77,88 1 1. 78 10,86 ; 2~,3';"
1 121,69 1 0 1 0 1 54,58 1 67,11 44,74
0 13,75 1
1 1 1 1 ~=-
1

-490 -
Série Théories et méthodes de calcul (38)

ANNEXE I

1'> Extension aux portiques symétriques, du calcul On remarque ra ur cet abaque que pour une valeur de x
des refends avec ouvertures de moyennes dimen- au moins égale à :.0. les moments à mi-hauteur des étages
sions. sont faible . . ·auf dans les étages inférieurs, situés au-dessous
x
Le calcul qui a été exposé au ehapitre II, pour les refends du niveau x tel que ::; = H soit inférieur à 0,1.
avec ouvertures de moyennes dimensions, est basé sur le
fait que chaque élément de refend subit des déformations La condition x ~ 20 correspond à une valeur de k,
idt>ntiques. rapport des raideurs des traverses et des poteaux, telle que :
donc l'étendre aux portiques symétriques encas·
t) ucpeut k ~ :~ · n étant le nombre d'étages du portique.
1r :.; d'une · eule travée, quel que soit le rapport des inerties
,,.• po t aux •'t des traverses. pourvu que soient cons·
L'hypothèse simplificatrice selon laquelle les poteaux
: :Ultl' • ~,u· toute la hauteur du bâtiment :
présentent sous l'action des forces horizontales. un point
- rinertie des poteau:x:; d'inflexion à mi-hauteur d'étage n'est donc acceptable
- l'inertie des traverses; 67
que pour les étages supérieurs, et si k ~ n~
- la hauteur d'étage.
L'expression x = w H prend une forme sTple dans le A titre indicatif, le point d'inflexion des poteaux, dans
<:as d'un portique symétrique. l'étage inférieur d'un portique de dix étages pour lequel k
2
En posant : serait égal à 0,60, se trouve sensiblement à la cote x = 3 h.
-~ = 2 mc, car les inerties des poteaux sont faiLles vis·
On considérera, par extension, que les portiques à plu-
à-vis de I, 67
f = E' . sieurs travées doivent répondre à la condition k --:;, pour ~

Il = c. que l'hypothèse de points d'inflexion à mi-étage, dans les
ètages supérieurs, soit admissible avec une bonne préci·
x rh = k. rapport des raideurs des traverses et des SlOn.
1
poteaux,
H Exemple de contreventement par un portique symétrique
h - n, nombre d'étages, de dix étages.
"n trouve x = n -/6--k. Données: h = 3,00 m H = 30m 2c = 10 rn
'-··= ,·aleurs de :: (efforts tranchants 'dans les traverses), k = 0,24 x = 10 y '6 x 0,24 = 12 T0 = 20 t.
•· t •t L' :'1[ 1 = :\1 2 (moments dans les poteaux) deviennent :
T 0h Le tableau suivant donne les moments d'an.b astrement
= - Cf> des traverses
2c '
T h
::c = - 20 <[> = 30 <I> (colonne 4),

Cette dernière formule peut se mettre sous la forme et les moments dans les poteaux, à mi-hauteur des étages
T0H
:\il = M.. = 'l"
""
x e, (colonne 6).

., ·· taut une nouvelle fonction de x et ~.


La colonne 9 fournit les valeurs des moments dans les
L'abaque donnant les valeurs de 8 permet de déterminer poteaux, au niveau des traverses (on a supposé les efforts
1
-'"~ ruoments dans les poteaux, à mi-hauteur des étages. horizontaux concentrés aux nœuds).

-491-
1960
ent et des Trava ux Publ ics- N ° 149, mai
Annal es de l'Insti tut Techn ique du Bâtim

- (4) (5) (6) (7 ) (8) (9)


Th
(4 )
(1) (2) (3) Th
x M, T ~
M,::::: --l
:;, =
H «> .. ~.:: El
1 - - -1
1 r
'1 1.95
0,08 1 0,48 2,40 1
1 1 1
1 1 - - -!
' 1
1,95
- 0,004 - 1,2 1 0.75
0.95 1 3.911
,!._ 0,45
0,125 0,75 3.75 1
0,90
1 ' !
- -1
1
~ ...
_, 9".) - 4,35
- O,OOi -2,1 3
0,85 1 0.15 6 .11 1'
0,80 0,205 1 1,23 6,15
1
1 1 ' -
1
! 1 - 5 3,75 - 5,85
! 1 O,OOi - 2,1

1
0.75
0.70 1
1
0,30 1
1
1,80 1 9.00 l 1
-- -
1.65 9.1111

- - ---
1
- - 9- - i,35
'
! 0.65
0.60
'
1
0.40
1
1
2,40
1'
12.00
- O,OOi 2,1
' l) ~-,)

3,15 12 .1111

1'- - - - - - 8 85
1' 0 55 - o oo~
'
- ~-
9 6 75
4.65 15 .llo ·

__ _ , 0,50 0,50 1
3.00 15.00
--
:
1

1
0.45
0,40
1
0,595
i
'
3,57 17,85
.
1
- 0,007 -- - 2,1
1
1
11 8,25
l
6,15
- 10,35
1

''
1
17 . ill

1
1
-- --- - - - - - 11,55
1
- 0.006 - 1,8 13 9.75
1 0.35 1 j ,95 19.
1 r
4.02 20,10 1
0.30 0,67 '
. 1 '' '1' - - - -1 - - -
1 . - 11,85 1

r; -1 - 0.002 - 0,6 '' 15 11,25 1


! 10.65 :21
1 4.26 21.30 1
0,20 0,71 1 1 1

1
! - - - -·- -
1
1
--
0,15 '1 1
1 ~
0.006 1,8 17
:
12,75 '
1
14,55
10,95
16. Rll
1 0,10 0.60 1
3,60 18,00 1 !
1 1 1
'' i
'1
i 0,05 1 ' 0,040
'
' 12 1~ 14,25
1
26,25
- 2,25

0 1
1 0 0 0 1 1 1
1
i

et
ompa rant les colon nes (4) et 2° Évalu ation du dépla ceme nt horiz ontal au somm
On p ut remar quer en d'un refen d ou d'un porti que.
(4 ' ) qu la conco rdanc est relati veme nt bonne , entre les
ses, déter-
valeu r d ~ mome nts d'euc a treme nt des traver
part, à l'aide de <D, d'autr e part, à l'aide des a) Refen d aveç ouver tures .
minée d'une
nivea u des traver ses.
mome nts dans les potea ux, au s donn,:,.
le tablea u Nous nous repor terons à la métho de de calcul
A titre de vérifi cation , nous donno ns dans au chapi tre II, pour les refend s avec ouver tures de moycn tU''
des formu les
suiva nt, les résult ats exact s obten us à partir dimen sions.
ine à cal-
de récurr ence de la page 486, en utilis ant la mach
culer. :
trique s, La relati on (5) peut se mettr e sous la forme
KoTA. -Da ns l'appl icatio n aux portiq ues symé
ces formu les prenn ent la forme : T:; + 1 - ( 2 6 k) ;:i 7:; _ 1 + +
= - 61r hT;.
2c

-49 2-
Série Théories et méthodes de calcul (38)

1
x ~[
.. ;:c r.:: :re -'!-
2
~H ::c
_c f
~ = H ~
1 1 !
1
1 1 1) 0,384 1,92
1 1
1 1
1 '
0,95
1 1 1,92 - 1,92
1,5 0,722 3,61 - 0,-t:!
0,90 1
1
1 1
- 1
4,03
0,85 i 6 1,238 6;19
5,53
0,47
- 1
1
0,80
'
"11,72 - 5,72
0,75 ! 1 9,05 1 1, 78
O,ïO 13,5 1,810 1
!
!
-- 1

0.65
1 20,ii - 7,27 '
1
:!,397 1 1'1.98 3.:~3
0,60 2~

0.55 32,75 - 8,75


0,51) 37,5 :!,981 14.91 4.75

OA5 ~·7.66 - 10.16


0,411 ,:; . ~ :3,337 17.68 6.34

65.34 - tt,3·l
0.35
0,31) 73,5 4,003 20,02 8.16

85 .36 - 11,86
0.25
96 UB3 ~0 .9 1 10.6-1-
0.:20

0.15 106.27 - 10.27


121.5 3,-n7 lï,38 15.:23
0.10

0,05 123,65 - ~,15

0 150 0 0 26,35

1
Par intégrations successives. on peut établir l'équation
d, la tléformée du refend, qui permet de trouver la valeur (!~) par l'expression
:2 (;:- 1) 2 +2
,j,. la !lèche au sommet :
Par définition, nous appellerons inertie équivalente r.
il.)) du refend considéré, l'inertie d'un refend plein fictif qui,
soumis au même effort horizontal T 0 , présenterait à son
sommet une flèche égale à P-elle du refend avec ouvertures.
HDL\RQUE !:\!PORTANTE. Dans cette formule, ainsi que
' 1an, les formules suivantes. il s'agit de la ·valeuP' de .;,
r.J,., ,:e sur l'abaque à la cote 0 (·~ 0 ). La flèche de ce refend plein est :

l.,.rsque x est supérieur à -t. ce qui correspond au cas


T H3
· (16) !=--"-·
8 EI.
'""lira n t · un pourra remplacer dans les tormules le rapport :

493-
N° 149, mai 1960
Annales de l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics -

Diagramm e des moments de flexion dans les poteaux du portique. (17')

1 ' .
l e nom bre d''etages, prov1ent d·
L e terme 6 n 2 ' n etant
la variation du moment de flexion entre deux tra vcr,- 1.,
consécuti ves.

La notion d inertie équivalen te era particuliè rement


utile pour cff ctuer Ja distTil.mtion d · la résul tantt\ g :11 (..
raie- de force horizonta les appliquée . à ull l1âtinlcnt
(voir chapitr' I). lorsque c hâtiwent omporter a it la fui-
de. r ·~ nd plein . de refends avec ouverture . t de por-
tiques.
li faut t(lut foi oulign ·r que ln d.istrihuti on d · la J.,:, lll·
tau tc· dan!' les divers plau!' d · contr ventemcn t, compt,·
tenu de inertie équiYal ·u te~ des élém.ents . u c fouruir<~
dau 1 ca. général qu'un solutio.n appro h :<. du 1 rohlèuu·
pn~ é. car le déformée , d'uu refend plein. d'un refend aYc<·
ouverture !' ct d'un portiqu sounù ' à J'action du vent.
ne !'ont pa de courhe semblable s.

Applicat ions numériq ues.


a) Pour le refend avec ouverture~ étudif. dans l'exen:;·ù
;:) a on a :
:x = 6 et y0 = 0.361
39 39
=-- 7.2 ml
I ,-
- 5.42
16 >-: 5.42 v
/, 3.05 0.361
1
6 3(i '
Flèche de cc refend :
Diagramme déduit du premier tableau Diagramme déduit du deuxième tableau 3
(valeurs exactes;. T 0 H3 35.4 x 2ï,S
(utilisation de l'abaque 8). 0.0128 m.
f = ()0 EI f = 8 x 1 x -1--0-G x -1,-')

L e rapport
f · l1m1te
H . 1ements
. reg
' . . par ccrtams •
etranger:; a.
De l'égalité des expressio ns (15) ct (16), on tire :
1 0.0128 1
I · est dans ce cas égal à 27-;-5 2 150
(17) 500
16 mc ·~ 0
1
Il --;- I2 rx2 b) Pour le portique symétriqu e dr dix étageR traité
pages 491 à 493, on a :
b. Portiques symétriq ues. :x = 12 et y0 = 0,424.
Pour les portiques , l'influenc e des déformat ions dues aux
-- G
En supposan t I1 = 0.03 m 4 , E = 3 )( 10 tjm2 ,
efforts normaux dans les poteaux, représent ée par le
on trouve :
T H3
terme
8
krde l'expressi on (15), devient pratiquem ent
I. =- ------- -
0,03
2.22 m4,
4 x 0,424 1
négligeab le.
-rr~
+--- -
6 x 10~
La flèche d'un portique symétriqu e, soumis à l'action
du vent, sera donnée par : 20 x 30
3

0,01 rn,
f=
(15') 8 X 3 X 10° X 2,22

f 1
I 1 est l'inertie propre de la section d'un des poteaux. et H 3 000
L'inertie équivalen te du portique considéré sera :

- 494-
Série Théories et méthodes de calcul (38)

ANNEXE II

Calcul des efforts dans un portique dissymétrique signes choisie étant celle qui est utilisée dans la méthode
encastré à la base, soumis à l'action d'un système de Cross ou la méthode des rotations.
de forces horizontales. Ces notations, ainsi que celles qu i concernent les forces
appliquées et les efforts tranchants moyens au niveau des
Hypothèses de base. traverses, sont précisées sur le chéma ci-dessous .
On admettra dans ce calcul que :
t o la hauteur d'étage h est constante; Valeur des coefficients utilisés dans les formules.
:!'> l'inertie des poteaux et des traverses est constante; 28 28
7 --'- 8 .• - 10 ~ - ~ 7--'-4v-5a-~
30 les efforts horizontaux sont concentrés au niveau des ..
A' = _ _ __ _ __ _:__
1 1 ~

A= , , ':'
traverses.
-,' ~ s ·r +a
Xotations utilisées. '/
8- 6 <'' --'- 12 ~ - ~
On désignera par : ' ~

I1 et les inerties respectives des poteaux de gauche et de


I~
B B'
droite; 2 .,
l'inertie des traverses; 7 - 10 ·: ï - 5 •• --'- 4 a -
• 1
~-
0
I, 2c D= .------------- D'
·: = -;; X T le rapport des raideurs du poteau de gauche et
d<•s traverses;
8 12 ·:- 6 ~- 8--'-6·r-3a-
L 2c
,) = - - X -;- le rapport des raideurs du poteau de droite et E E'
11 L .. -.n
<les traverses.
6h
Les moments de flexion dans les barres. autour des C=
nœuds, sont désignés par tL, v. p, q, r, s. la convention de

Forces appliquées Efforts tranchants moyens au rùveau des traverses

-
Fn
q"
un ~n

sn
T,. - F" •)

-
Fn-1 Pn-1
qn-1

1
~n-I

u i+1
'n-1

v Ï+1
rn-1
sn.,
1, Il - J

T,- .d = ~i'-~ F,
== F
.
Il -
F,_t
.:!

u. v·1 rj F-
Pi 1
T,
,....., IL
-~ - 1 F, T....-2
' ',
qj si

-
Fi-1 pj_ 1
qj_ 1
uj_,

h
vj_1 rj_1
sj_,
T,_t -i
,,,~

F, .L
F;_l
;r-'

-
Fz

_..,.
Ft
Pa
qz

P1
Ut

u,
hl
'
Vz

v,
T~

Tl
= ""
-3

= ~~ F,
F.,
F, + --"'
2

+2
Fl

·L'i
q1

Po
~~ :?c
~
!.

495
lics - N° 149, mai 1960
du Bâti men t et des Trav aux Pub
Anna les de l'Ins titut Tech niqu e

ra ains i déte rmin !'r


A part ir des vale urs de u 2 et 1:2, on pour erse s aux nive aux
Rela tions géné rales de récu rren ce. succ essiv eme nt les mom ents dans les
trav

Au som met U 11 _ = A 'u 11 + B't·, - CT 11


, 3, 4, ..... n - 1.
(18) t' 11 _
1

1 = E'u 11 + D't: CT,. 11


-
U; (A
2
+
BE - 1) l'; B (A+ D) = +
CT;, = Au 1
; _ +
Bv;_ 1 (A+ B) +
CT ;- CT
A un nive au u,._ 1 =A u; ..:.. Br,. - U;+l-

inter méd iaire (19) t·,._ 1 =Eu ,. ..:.. Dt·; - t·,.+ 1 - CT;.
(25)
U; E (A D)+ +t', (D
2 BE - 1) = +
= Eu;_ 1 +
Dv;_ 1 (D + +
E),C T; CT,_ + 1

0 = Aul ..:.. :Bt:l - Uz


A la base ieure et supé rieun ·
(20) 0 Eu 1 - DL· 1 - t: 2 Les mom ents dans les trav erse s infér
sero nt donn és par :
Du2 - Br; 2 (D - B) CT1 +
Mar che du calc ul num ériq ue. '
u =
1 AD -B E
t d'ob teni r à tous les
Les équa tion s (18) et (19) perm etten ique , les vale urs
(26) Eu 2 (A - E) CT 1
ant du som met du port Av 2 - ..;...
nive aux, en part ents u, et t' 11 t: 1
tion des mom AD - BE
des mom ents u ; et v 1 en fonc
supé rieur e.
relat ifs à la trav erse
D'u n- 1 - B't'n -1 + (D '- B') CT11
~e u, et r, sero nt A'D ' -B' E'
Les vale urs de u 1 • v1 • u 2 ,t: 2, en fonc tion tirer a les vale urs
d'où l'on
port ées dans les équa tion s (20), (:!7)
A't·, _ 1 - E'u, _ 1 + (A '- E') CT 11
num ériq ues de u 11 et v"' A'D '- B'E '
r" -
urs numérique~ dans
Il suffira ensu ite de port er ces vale (19) est rigou-
vées préc édem men t, pour ohte - La r latio n géné rale de récu rren ce
les expr essio ns u 1 et t'; trou aux.
OTA .
(:alc ul d'un e pout re-éc helle . ou
au
nir les vale urs de u et v à tous les nive r u eme ut appl icah l · mem brur eg dïne r·
pout r \ ïcrc nd cl, cons titué !' de deux tant s de mém1·
pote aux pour ront tant es. et de mon
Les valeur" d - mom ents dans les port ique jusq u'à
tic différente s. m ai. <:ou
pout re soit sym etnq uc. f't
nue , depu.i le som met du iner tie, à cond ition que cette
ensu ite être obte : rapp ort au mili eu dc la
suiY ante s uem ent par
la hase à l'aid e des form ule char gée sym étriq
port ée.
(21) 1 g" = - u,, ique diBS)'IDétrique de
1 S 11 = -r, . App licat ion oum enqu e à un port
cinq étag es .
1
..j Don nées : h 3.00 rn "'= 2

y4
u4
de cette méth ode
Il faut soul igne r que l'app licat ion dans la plup art
hine à calc uler u, VJ
'1 néce ssite l'em ploi de la mac T3 = 4 t,
;IJ des cas.
·1
1 y2
2t ..
___ Uz
~1 Méth ode appr oché e.
espo ndan t aux trois
Les rela tions de récu rren ce corr v,
on négl ige les Yaleurs de 2l ..
étag es infér ieurs , dan lesq uels d'éq u ation s (24) , ___ u1 T1 = 8 t.
le y tème
:j''. u 4 et 114 perm ette nt d étab lir
vale urs de u'!! ct v2
·'1 d 'où 1 on peut dédu ire les
~
l!, n 2 (A
2
+ BE - ~ + t:~ B (A + ~) ' ~ 7.::
/ , ~~
- (A 1 B) CT 2 1 C (T 1 -;- T 3 ),
24
( ) u 2 E (A + D) + t: 2 (D 2 + BE - 2) = Vale ur des coef ficie nts :
l = (D ..:_ E) CT 2 + C (T 1 + T 3 ). A= - 6,8 A' =- 3,6
B' = 7,3
ce corr cspo ndan L aux B = 11,5
De mêm e, le rela tion de récu rren = D'= 4,8
1 +
dans lcsqu elle on négl ige le ~ aleu rs D 7
nive aux i et i d ' équa tions (25), E'= 0,4
syst ème E = - 0,8
ui+ 2 et v;-;- 2 , con dui ent au nt, en fonc tion
ent être expl icité épar éme c= 7,2
où ui et vi peuv
de ui-I et t'i-l '
-4 96 -
Série Théories et méthodes de calcul (38)

u5 =1,02!1 s5 = - 1,400
vs= 11 400

r.t = 0,182
p~ =- O,î53 '
q~ = -2,165 s~ = - 3,713

p 3 = - '1,868 r3 = - 1,254

q3 = - 3,.J.î0 s3 = - 5,332

p 2 = - 3,161 r2 - - 3,038
sz = - 6,460

rl = - 5,-W6
p1 = - - 1,5î -~

St = - 5,1'15
'Il=- 3,613

Po = - 4.588 ro = - 13,685

- 1J)3, l'· - 1,39,


Les résultats exacts, obtenus en utilisant la machine à ll5 a

··alculer, sont reportés sur le diagramme des moments de Ut - ~,84, v1 = 3..1,8,


ilexion ci-dessus avec la convention de signe de Cross. 6.53.
u3 - 5.30, L'3 =
-~ titre indicatif, la méthoùe approchée donne les résul- - 7,64, 'V~ = 9,.1,0,
u2
tat; ;uivants, qui sont relativement voisins des résultats
ul - 8,17, vl = 10,51.
t'XLlCl:S :

- 497-
Annales de l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics - N ° 149, mai 1960

()( =Co
REFEND AVEC OUVERT URES
30
25
o,s Abaque <1>
20
18
Effort tranchant dans le linteau situé à la cote x .
16
1+ _ _ T 0 mh ~
.. - .. I - <l> (a. ' ~)-
12
a. = wH

I c
m a 3h ·

o,s

0 ,,

0 0 ,, 0 o,2 o o,3o o,s 0 0 ,s 0 0,70 o,eo o,so

- 498-
Série : Théories et méthodes de calcul (38)

(p

L;
,---
REFEND AVEC OUVERTURES
'
l\ 1 1
0. 9 \\\1 Abaque 'F
~- fX= 30-00 ! 1

-~ R-\ 2.3.+.5
~~ t\\
)[oments dans les éléments du refend :
7
:: .8
\\\ \ \ 10- 1+
,\\\\ M = _It__ T H [(1 - ~)a - ~c11l ·~.J
~\\, \ ~ 1,5 1 Il + Iz o ~ I ,

\\\ IÙ~ '1


J.7 i \ ,\ Yf. = _Ia_ T H [(1 - ~)2 -· 2 (;71_! ·.!-]-
\ 1\\ ~\ \ 1 - - Il + Iz o :! I .
\ \ ,'\ \ '
1 ~ \\ \ 1 1
1
1\\ i\\ 1
] .5 1\\ 1"\\ t\ i 1
1\ \ \.\~ \ · :
1\ \ \~~\ \! 1
\ ;\\\\.. 1
_\ 1\ ~\.~\ '
o,s \ \ 1 \ \.\..'\\ 1
\ \ \ t \..\..\...\ : j
1 \ \ "''\~ 1
1

v,
~ . .'.
1\
\
.\
1 \

\i
""1
~
~~
~~
1 1

.
1
1
1

\ \ 1 \~~ 1

\ \ \ 1\ ' ~ i 1
\ ~ \ \ ~ 1 1 1 1

.\ \ 1 \ _\J ~ 1 1 '
\
1
\
\ _\
1\
~
i\ ~
\ i\.,. 1 ! 1
1
1
!
1 \ \ ~ ........ ~ ! '
i \ \ 1'1.. ~ ~~ t
1 1 \ \ \ \J \..~
1 \ 1 \ ;\ ~ r\.""'-..
1 1\ 1 ~ -"'. ~
-"'- /\.." 1
1
\ ~ ~ 1 1
1 Il \ \ \ \ _..... \.. ~~ 1
1 i\ \ \ _i ~ ~ ::--... 1
0,1 1 1 1 \ \ - ~ :~' -"' [""' '\ ~
1 \ . 1\ \ .........
1\ \ 1\ \ \.. .......
~ l ll ll _l ~ ~~
l
l
(J
1
-
Il
1
~
tl!- r - 1\)
je;.,_ ~~_j
1 Olt-\' ~- ~ô\-:.~
1

0,1 0,2 0,3 o,4 o,s

-499-
- N ° 149, mai 1960
Bâti ment et des Trav aux Publ ics
Anna les de l'Ins titut Tech nique du

1\
'
1
.
1
l\ j

o,s 1
1\\
T 1

\1 i
1
IJ'U NE SEU LE
POR TIQ UES SYM ÉTR IQU ES o,a \ '
TRA ITÉE \. i
OC=.+ - 1
6 1
1 8 1
L-A baq ue El
o,7
10
r des étage s :
Mom ents dan" les pote aux à mi-h auteu 1+
20- 25
0,6

fj = (1- ~)" '


- -.,- ··- - y .

o,s

0,3
/l
: J 1 i
/ 1/ i
7 l
/ / 1y/
1

1 1 1
o,2 v i ll /' / 1 i
i

0 - o,os

(Repro duction inlerdi te.)

Vous aimerez peut-être aussi