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Nouvelles annales de la

construction : publication
rapide et économique des
documents les plus récents et
les plus [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. Nouvelles annales de la construction : publication rapide et
économique des documents les plus récents et les plus intéressants
relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann.
1860-10.

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137 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. ANNÉE.
— 6«
— OCTOBRE 1860. 138

ît« io. — èrt0b« 1860.


PL. 45, 46, 47, 48.

SOMMAIRE. sur deux piles en rivière et sur des culées dissimulées dans les murs de
TEXTE. — Projets et Propositions utiles. —190. Suppression des clôtures quai. Le grand axe de ces ellipses a 31-.596, et le petit axe, différent
sur les chemins de fer.— Chronique — Travaux de Paris. — Inaugurat!on du pour chacune, varie de 7m.94 à 7m.22; la largeur du pont entre les
pont au Change. — Abaissement du plan d'eau du canal Saint-Martin. — Achèvement tympans est de 30m.96; dont 18 mètres de chaussée.
de la tour de la place du Louvre. — Nouvelle avenue du quai de Billy au Bois de Bou- Le décintrement a eu lieu sans abaissement sensible des voûtes. Il a
logne. — Travaux des Départements. — Nouveaux travaux exécutés dans la ville de
Lyon. — Affaires courantes du mois de Septembre 1860.— Kotes. et documents. — été opéré au moyen de boîtes en tôle remplies de sable fin et torréfié.
Blanchisserie économique pour deux cents laveuses, par MM. BOUILLON et MULLER, In- Par ce procédé, très-répandu aujourd'hui, les pistons en bois qui re-
génieurs Civils (PI. 45, 40).—Fermeture de magasins en tôle, système à lames verti- posent sur le sable et qui portent les cintres, descendent régulièrement
cales et à vis (PI. 47).—Persiennes enfer à lames en tôle (PI. 48).—Étude sur les plan-
chers en fer comprenantl'examen de 24 systèmes différents, par M. LAWREI\-CE CHAPRON,
et aussi lentement que l'on veut, à mesure que l'on fait écouler le sable
Ingénieur Civil (Suite et fin). — Revue «les chemins de fer. — Chemins de fer par les orifices ménagés dans ce but. Le cintre suit alors le mouvement
français. — Ligne de Saint-Jean de Maurienne à Saint-Miche!. — Ligne de Paris à des pistons, >et la voûte arrive ainsi insensiblement à être abandonnée
Lyon parle Bourbonnais.— Chemins de fer étrangers. Travaux du chemin de fer à elle-même.

du Nord de l'Espagne. — Moyens employés pour traverser les amoncellements de
neige sur les chemins de fer allemands. — Statistique et prix de revient.—
L'analogie de cet ouvrage avec le pont Saint-Michel se continue dans
Prix approximatifpar mètre carré des stations de la Compagnie du chemin de fer du l'emploi des matériaux; ainsi les tours rondes formant les avant et
Nord. — Tableau comparatif des longueurs et des recettes kilométriques des chemins arrière becs des piles, les voussoirs de tête, l'appareil extérieur des
Espagnols pendant les années 1858 et 1859. tympans de 0m.25 de hauteur, et la corniche sont en pierre de Ghâ-
pi/AîïC/HES. — 45, 46. Blanchisserie économique pour deux cents laveuses, par teau-Landon ] l'appareil intérieur ou la douelle des voûtes est en ma-
MM. BOUILLON et MULLER, Ingénieurs Civils.
— 47. Fermeture de magasins en tôle, tériaux de l'ancien pont, deux voussoirs correspondent à chacun des
système à lames verticales et à vis. — 48. Persiennes en fer à lames en tôle.
voussoirs de tête ; ces derniers ont une épaisseur moyenne d'envi-
ron 0m,58, lm.10 et 0m.80 de douelle, l'épaisseur à la clef est de lm.03.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES. Les maçonneries intérieures sont en moellons et mortier de ciment,
Portland de Boulogne. La pierre de Saint-Ylic (Jura) se retrouve éga-
lement dans les garde-corps ou balustrades. Les balustres, au nombre
de 540 pour les deux côtés, coûtent, mis en place, 45 fr. la pièce. La dé-
190(1). Suppression îles clôtures sur les cbemins de fer. pense totale pour le garde-corps seul s'est élevée à 42,000 fr.

La nécessité d'établir et d'entretenir des clôtures le long de tous les Abaissement «lu plan d'eau du eanal Saint-Martin.
chemins de fer français constitue une grande sujétion pour les Com-
pagnies, sans aucun avantage sérieux pour le public. L'irruption survenue il y a quelque temps dans les travaux du canal
En définitive, on sait bien que ce ne sont pas les minces et fragiles Saint-Martin n'a pas eu les graves conséquences qu'on pouvait craindre.
barrières tolérées actuellement, qui empêcheront les hommes ou les La partie inondée n'a pas subi de grands dommages, les eaux se sont
animaux de traverser la voie. écoulées par i'égout auquel aboutit larigole d'assainissement; deux jours
En Amérique et en Espagne, on a jugé avec raison que les chemins après on put de nouveau parcourir les chantiers; les pompes furent re-
de fer pouvaient se passer de ces sortes de lisières, qui augmentent les mises en fonction, et au bout de quatre à cinq jours, les épuisements
charges et frais de premier établissement, déjà trop onéreux sur toutes ayant débarrassé toutes les fouilles de l'eau d'inondation, les travaux
nos lignes. reprenaient leur marche ordinaire.
Si, par hasard, quelques bestiaux viennent à se trouver sur le pas- Ils se poursuivent d'ailleurs avec activité et l'on espère les terminer
sage d'un convoi, l'expérience a démontré que jamais le train ne dé- dans le délai fixé par les cahiers des charges. Nous publierons prochai-
raillait pour ce fait, mais que l'animal, rejeté de côté, ou coupé en nement tous les documents que nous avons pu réunir sur cette intéres-
deux par les roues, était toujours la seule victime de l'accident. sante construction, l'installation du chantier, le cintre roulant -en fer
D'ailleurs, très-généralement, la ligne est en remblai ou en déblai qui sert à l'établissement de la voûte, et les diverses parties du matériel
d'au moins 50 centimètres, ce qui suffit pour empêcher un passage dont on aura reconnu les avantages pour des travaux analogues.
trop facile.
Si l'on objecte que les barrières ont surtout pour but de délimiter Achèvement de la tour de la place du IJouvre.
nettement [la propriété du chemin de fer, une simple rigole, faite à la
charrue, suffirait pour établir une démarcation apparente. La tour qui s'élève sur la place du Louvre, entre l'église Saint-
Germain-l'Auxerrois et la nouvelle mairie du 1er arrondissement,et dont
C. A. OPPERMANN.
nous avons déjà publié l'échafaudage {Nouvelles Annales de la Con-
Paris. — 1" Octobre 1860. struction, 1859, col. 173, PI. 53-54), est aujourd'hui complètement
achevée. Cet ouvrage occupe à'sa base un carré de 7 mètres de côté,
ses faces sont percées de fenêtres en ogive trilobée. Des contre-forts
CHRONIQUE. hexagonaux séparés par des arcs en garnissent l'étage supérieur. A partir
de cette hauteur, la tour devient octogone, les parties en pans coupés
reposant sur des encorbellements ménagés à l'intérieur. Elle est sur-
montée d'une plate-forme fermée par une balustrade à jours qui s'arrête
TRAVAUX .DE PAKIS.
sur des angles formant contre-forts. Des statues de saints et de rois de
Inauguration «lu Pont-au-Cnange. France, dues à nos meilleurs artistes, en décorent les divers étages.

Dans quelques jours, le Pont-au-Change inauguré depuis le 15 Août Nouvelle avenue du quai «le Billy
dernier sera complètement terminé: On s'occupe en ce moment de
l'établissement du garde corps, du dallage des trottoirs, et des sculp- au bois de Boulogne.
tures des couronnes qui garnissent les tympans. On peut déjà se faire Ôn'a ouvert récemment la première section de l'avenue de l'Empereur
une idée assez exacte de l'ensemble de ce travail, et remarquer qu'il qui doit s'étendre du quai de Billy au Bois de Boulogne en -traversant
ne diffère du pont Saint-Michel que par les proportions. Il a une lar-
Ghaillot et la plaine de Passy. Une seconde section, de la rue du Petit-
geur de 30 mètres entre parapets. Les trois voûtes en ellipse reposent
Parc au boulevard de Loogchamps qui domine Chaillot, va être pro-
chainement ouverte. L'entreprise des fournitures, transports et tra-
Pour la série complète des numéros, voir le .Portefeuille économique des Ma-
(1) vaux relatifs aux terrassements, à la viabilité et aux plantations de cette
'
.
chines, VAlbum de l'Art industriel et les Nouvelles Annales d'agriculture. section de l'avenue est évaluée à 1,200,000 fr. environ.
G. 111 1860. — 18
139 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— 6° ANNÉE. — OCTOBRE 1860. 140

TRAVAUX DES DEPARTEMENTS. Chemin de fer de l'Est. Embranchement d'Épinal à Remire-


— —
mont (Vosges). Ingénieur en chef, M. LEFORT.
JSfouveaux travaux exécutés dans la ville de ïiyon.
— Chemin de fer de Toulouse à Bayonne. — Construction d'un pont
L'opération du relèvement du quai de la rive gauche du Rhône, à sur le canal du Midi (Haute-Garonne). Ingénieur en chef, M. FRÉCOÎ;
Lyon, est terminée entre le pont Morand et celui du Concert; elle se Ingénieur ordinaire, M. SCHELLINX.
termine pour le quai d'Albret. Le quai de Joinville est achevé entre le — Rechargement de la route Impériale n° 187, entre Puteaux et
pont du Concert et celui de l'Hôtel-Dieu. Il avance de ce dernier point Neuilly. Ingénieur en chef, M. MAILLEBIAU;Ingénieur ordinaire,M. MAR-
au pont de la Guillotière, dont le raccordement marche avec l'activité CHAL.
désirable pour une amélioration qui intéresse si vivement la circulation — Rectification de la route Impériale n° 21, entre l'arsenal et la
de L'une des voies les plus fréquentées de la ville. En aval, le quai du traverse
,
de Périgueux (Dordogne). Ingénieur en chef, M. ANDRAL.
Prince-Impérialse crée au moyen de remblais considérables qui relient — Rechargement de la route départementale n° 15, entre Sauvigny-
son niveau avec celui du pont. le-Bois et la route Impériale n° 5 (Yonne). Ingénieur en chef, M. I-IBR-
Les quais de la rive droite du Rhône, du pont Morand à celui de la NODX; Ingénieur ordinaire, M. DESNOYERS.
Guillotière, sont construits sur un plan uniforme. Déjà, sur presque
toute cette ligne, les parapets atteignent à la hauteur du couronne-
ment. En même temps, la construction du grand égout longitudinal se
poursuit en arrière, et sur plusieurs points la voie charretière est déjà NOTES ET DOCUMENTS.
remblayée à son niveau normal.
Sur la Saône, les travaux ne sont pas aussi avancés. Néanmoins le
quai Fulchiron, dont la circulation est en ce moment interdite aux voi- SlancMsserlè économique pour Deux cents laveuses.
tures par suite de la construction du grand canal souterrain qui doit
aboutir à la Quarantaine, est près d'être achevé en ce qui concerne les Par MM BOUILLON et MULLER, Ingénieurs Civils.
bas ports et les revêtements en maçonnerie. Il en est de même des
quais de l'Archevêché et de la Baleine, dont l'élargissement et l'exhaus- PL. 45, 46.
sement seront considérables. Articles antérieurs. — Lavoir public de Léopolstadt, Nouv. Ann. Constr., 1855,
Quant aux quais de Bourgneuf, depuis le pont de Nemours jusqu'à col. 52, PI. 31.—Blanchisserie économique de Saint-Dié, Nouv. Ann. Constr., 1858,
celui de Serin, les travaux qui ont pour but de les régulariser et de les col. 21, PL 9-10. — Appareil de lessivage RENÉ Duvom, Nouv. Ann. Constr., 1858,
élargir, par la substitution d'un mur droit à glacis incliné, sont moins col. 55, PI. 23-24.— Lavoirs pour 14 et 26 laveuses, Nouv. A:,n. Constr., 1S59, col!
15, PI. 7-8.— Lavoir, Bains et Buanderie, Système BOUILLON et MULLER, type de
avancés, 8,000 fr., Nouv. Ann. Constr. 1859, col. 99, PI. 27.
A l'intérieur, la rue de l'Impératrice est complètement ouverte dans
la partie qui correspond à la rue Sirène, où toutes les démolitions sont Nous avons décrit en détail dans une livraison précédente (N. Ann.
effectuées, et où déjà l'on pose les bordures des trottoirs sur lesquels Constr., 1858, Col. 55,P1. 23-24) les procédés et les appareils employés
s'étend le dallage en asphalte; on exécute sur la voie charretière pour le lessivage du linge dans le procédé RENÉ DUVOIR, et nous remar-
un
pavé provisoire en cailloux roulés. quions alors combien était petit le nombre d'établissements de ce genre
De la place de la Fromagerie, la vue peut s'étendre jusqu'à la eu égard à celui des localités dans lesquelles ils pourraient rendre de
Grenette, à travers les brèches déjà faites dans les massifs intermé- rue
grands services.
diaires. Mais le déblayement n'est pas encore opéré. Aujourd'hui encore, malgré la puissante initiative du gouverne-
Sur les terrains de l'ancienne préfecture, les deux côtés de la ment, pour créer, organiser et propager l'établissement des bains et
déjà rue
sont garnis de constructions qui ne tarderont pas à être couvertes lavoirs publics dans les différentes villes, la même remarque serait en-
et déjà l'on aperçoit la place de Bellecourt à travers l'ouverture prati- core vraie.
quée dans la ligne de maisons qui bordent la rue Louis-le-Grand. Il semble que la question du blanchissage ne doive pas encore devenir
une question industrielle: et cependant, plus que beaucoup d'autres
Affaires courantes du mois de Septembre iSGO. industries spéciales qui ont pris en peu de temps un grand développe-
ment, elle présente une importance incontestable, puisqu'elle se rat-
— Amélioration de la navigation de la Vilaine dans la traverse de tache directement à l'augmentation du bien-être matériel des po-
Rennes (IUe-et-Vilaine). Ingénieur en chef, M. LE PORD. pulations, à l'hygiène publique, et, qu'au point de vue technique, elle
— Travaux de défense de la ville de Mirande contre les inondations se rapporte à l'une des questions les plus intéressantes de la Phy-
de la Baise (Gers). Ingénieur en chef, M. DE BORDAS; Ingénieur ordi- sique industrielle, l'application de la chaleur au chauffage et à la ven-
naire, M. BlERMANN. tilation.
— Amélioration du cours du Rhône entre Soyons et le torrent de Nous croyons donc utile d'insister sur tous les appareils qui nous
Turson (Drôme). Ingénieur en chef, M. KLEITZ; Ingénieur ordinaire, paraîtront propres à rendre économiques et pratiques les procédés de
M. PELOTJX. blanchissage, et, dans ce but, nous présentons à nos lecteurs (PI. 45,
.
— Défense du bourg de Mornas contre les inondations du Rhône 46), l'une des blanchisseries économiques récemment installées par
(Vaucluse). Ingénieur en chef, M. KLEITZ ; Ingénieur ordinaire, MM. BOUILLON et MDLLER, Ingénieurs Civils.
M. PtONDEL. ' Dans une blanchisserie comme dans tout établissement industriel,
— Amélioration du port de Bastia (Corse). Ingénieur en chef, M. Vo- l'une des conditions essentielles d'une bonne installation, abstraction
GIN; Ingénieur ordinaire, M. CHANSON. faite des appareils et des procédés mis en oeuvre, est de faire suivre aux
— Rectification du Rhône au passage de l'îlot des Courlis (Vaucluse) matières une marche en rapport avec la succession des opérations aux-
Ingénieur en chef, M. KLEITZ; Ingénieur ordinaire, M. RONDEL. quelles elle doivent être soumises. On évite ainsi des complications
dans le service, des pertes de temps et des frais de main-d'oeuvre.
— Amélioration de l'embranchement de Decize du canal latéral à la
Loire (Nièvre). Ingénieur en chef, M. DEMARNE: Ingénieur ordinaire Il est facile de reconnaître que cette condition a été scrupuleusement
M. VERDEYOYE. ' remplie dans l'établissement dont il s'agit ici; les numéros placés à la
gauche de chaque titre, dans les plans, indiquant les opérations suc-
— Reconstruction des ponts de Marcou, route départementale n° 4 ' cessives.
(Sarthe). Ingénieur en chef, M. CAPEIXA.
Quant au procédé mis en usage, c'est un procédé mixte entre tous
— Construction d'un pont sur la Touque et dérivation de cette ri- ceux employés jusqu'ici, à savoir :
vière à Trouville (Calvados). Ingénieur en chef, M. MARCHEGAY- Ingé-
nieur ordinaire, M. ARNOTJX ' 1° L'affusion spontanée consistant à projeter sur le linge, à la tempé-
rature de 100°, la dissolution alcaline qui doit en saponifier les impuretés;
— Dérasement des roches du pont de Nemours, sur la Saône, à Lyon 2° La circulation continue ;
(Rhône). Ingénieur en chef, M. KLEITZ; Ingénieur ordinaire, M. GROS.
3° Le lessivage à la vapeur seule.
— Reconstruction du pont d'Albi sur le Tarn, et rectification de la Dans la méthode BOUILLON et MULLER, une pompe verse à la surface
route impériale 88, aux abords (Tarn). Ingénieur en chef, M. CANTE- du cuvier le liquide lixiviel, à une température initiale de 50° à 60°
LOUBE DE MARNIÈRES ; Ingénieur ordinaire, M. DUSAUZEY. qui s'élève progressivement, et permet ainsi d'échauffer graduelle-
— Chemin de fer de Sedan à Thionville.. —Partie comprise entre ment le linge jusqu'à celle de 100° reconnue comme la plus convenable
Pierrepont et la ligne de Metz à Thionville (Moselle). Ingénieur en chef
' pour un bon lessivage.
M. NOËL; Ingénieur ordinaire, M. RAIXLARD. En même temps que le linge est ainsi arrosé par le haut, la vapeur
— Chemin de fer du Midi. — Embranchement d'Agde à Pézenas concourt à l'échauffer par le bas. A cet effet, la chaudière est mise en
(Hérault). Ingénieur en chef, M. DON ; Ingénieur ordinaire, M. MOFFRK. communication avec la partie inférieure du cuvier, et l'opération est
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.
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terminée au moment où la vapeur pénètre dans toute la masse et sort dents auxquels il peut donner lieu, et que chacun a pu remarquer en
par les joints du couvercle. passant le matin ou le soir dans une rue un peu populeuse ; le bris des
Ce procédé à l'avantage de porter graduellement la lessive à la vitraux qu'il peut occasionner; l'insuffisance reconnue d'une telle fer-
température voulue, joint celui de ne pas altérer le tissu par le contact meture contre les entreprises des voleurs qui, avec une mèche, peuvent,
de la vapeur seule. en très-peu de temps, se frayer un passage au travers, ont fait chercher
Il permet d'employer indifféremment comme alcalis les sels de soude, à la remplacer par d'autres plus commodes et offrant plus de sécurité.
les cristaux de soude et la lessive de cendres.- On a d'abord employé des volets en bois et en fer se repliant sur
La dépense moyenne'pour lessiver 1000 kilogrammes de linge est de eux-mêmes et pouvant se loger pendant le jour dans des vides ména-
90 kilogrammes de houille et 20 kilogrammes de sels de soude. gés de chaque côté de la devanture, mais la cherté de la main-d'oeuvre,
On fait d'abord tremper le linge sale dans de l'eau pure, puis on le et le peu de solidité de ce système, le firent bientôt abandonner.
transporte dans deux cuviers portatifs, installés de chaque côté de la On eut recours ensuite à un seul volet en fer divisé en plaques réu-
chaudière et pouvant contenir l'un 70 kil. de linge et l'autre 50 kil. nies par des chaînes et se déroulant par leur propre poids. Mais ce
Comme l'opération ne dure que quatre heures, elle peut être répétée mode de fermeture présente des inconvénients qui y ont fait renoncer
deux fois dans la même journée, ce qui porte à 240 kil. le poids du en général, le principal était d'exiger beaucoup de force dans sa ma-
linge lessivé journellement. noeuvre.
Après le lessivage proprement dit, le linge passe à l'aide-laveuse, M. MAILLARD a imaginé récemment un système ingénieux que nous
machine qui fait l'opération dite du dégrossissage, c'est-à-dire qui agit représentons PI. 47, et qui est déjà employé dans un assez grand
sur la masse du linge et le débarrasse de ses impuretés les moins adhé- nombre de magasins de Paris. Il offre plus de sécurité que ceux dont
rentes. L'ouvrière n'a plus qu'à accomplir la partie du lavage qu'on ne nous venons de parler; il demande peu de force pour sa manoeuvre;
peut exécuter mécaniquement, la recherche des taches une à une. Elle et peut avoir une très-longue durée, s'il est bien construit.
la fait dans un lavoir particulier dit lavoir à compartiments, qui se Il se compose de lames de forte tôle de 0ra.002 d'épaisseur, qui en
compose d'un bassin en maçonnerie divisé en deux compartiments glissant l'une sur l'autre, comme celles qui composent les rideaux en
inégaux, l'un pour ïe savonnage et l'autre pour le rinçage. tôle des cheminées, vont se loger derrière le tableau de la devanture,
Le compartiment du savonnage est étroit et profond, et comme cette et occupent ainsi une place généralement libre. On les manoeuvre comme
opération se pratique mieux dans l'eau chaude que dans l'eau froide, nous allons le voir, à l'aide d'une manivelle située dans l'intérieur de la
on le fait traverser par une circulation d'eau chaude, produite par maison; ce qui n'exige qu'un effort très-faible, une jeune fille ou un en-
un fourneau en brique concentrique au bassin. De cette manière, le fant peuvent le faire facilement.
savonnage se fait à une température toujours égale qui permet, en La fermeture indiquée, PI. 47, se compose de quatre feuilles de
dépensant moins de savon, de nettoyer le linge plus facilement et plus tôle de 0m.002, munies chacune à leur partie inférieure, d'une cor-
complètement. nière formant rebord plat et assez saillant pour que la feuille infé-
Apres celte opération, les savonneuses jettent, sans se déranger, le rieure rencontre, en s'élevant, l'arête inférieure de la feuille qui pré-
lingeauxrinceuses, et celles-ci, après en avoir achevé le lavage dans une cède et l'entraîne jusqu'à ce que cette dernière entraîne à son tour la
eau froide constamment renouvelée, le conduisent dans des brouettes troisième, et ainsi de suite. •
à l'hydro-extracteur ou essoreuse (Portef. Mach. 1860, col. 99, PL 36), Le moyen employé pour soulever ces feuilles consiste en deux vis
qui 1'égoutte partiellement, lui fait perdre la moitié de l'eau qu'il D, D', logées derrière les montants de la devanture et maintenues
contient, et facilite d'autant le séchage. haut et bas par des crapaudines à écrou. Ces vis sont mises en mou-
Le séchage a lieu à l'étage supérieur de l'établissement. Le linge y vement par la manivelle H qui, au moyen d'un engrenage conique,
est monté à l'aide d'un monte-charge ordinaire, et étendu sur des fils fait tourner la vis D, par un second engrenage conique placé à la par-
de fer galvanisés de 4 à 5 millimètres de diamètre solidement tendus lie supérieure. Cette vis communique ce mouvement à un arbre qui
et fixés. Ils sont espacés de 33 à 50 centimètres et permettent de dimi- commande la seconde vis E.
nuer beaucoup la superficie des champs d'étendage. Deux manchons filetés K, K', fixés de chaque côté de la feuille infé-
Quand il est sec, le linge passe ensuite dans des calandres, des presses rieure n° 1, sont mobiles sur ces vis et font descendre ou monter cette
à vis installées au même étage, et est soumis aux opérations du repas- plaque, et par suite toutes les autres, à l'aide des cornières dont il a
sage. été question, suivant que les vis tournent dans un sens ou dans l'autre.
On peut aussi, au lieu de se servir du séchoir à air libre du premier Pour éviter la déviation des feuilles et leur frottement l'une sur
étage, avoir recours au séchoir à air chaud qui est au rez-de-chaussée, l'autre, chaque volet glisse dans un coulisseau particulier. On a dis-
à gauche de la porte d'entrée. Il se compose de compartiments de posé aussi, dans le même but, des bandelettes de liaison B fixées sur
petite dimension dans lesquels lelinge est soumis à l'action de l'air chaud, les plaques par des vis F et par des cales, de manière à laisser un es-
qui, une fois saturé, est entraîné par des cheminées de ventilation. pace libre entre elles et la feuille de tôle. En haut de chaque feuille
Les ouvriers travaillent en dehors de la chambre à sécher, et sont est disposée une bande de fer G fixée par des vis et entaillée de ma-
complètement à l'abri de la chaleur. nière à laisser passer la bandelette de liaison et à. maintenir l'écarte-
Des portes s'ouvrent ou se ferment au moment du passage du linge, ment des feuilles.
à l'aide d'une disposition particulière. La simple comparaison de ce système avec les précédents suffit pour
A la blanchisserie que nous représentons, est annexé un petit établis- en démontrer les avantages que l'expérience n'a fait que. confirmer. Il
sement de bains composé d'une salle d'attente et de trois cabinets. 11 est du reste d'un prix assez modéré, il revient de 90 à 100 fr. le mètre
peut donner 25 à 30 bains par jour. Les baignoires sont alimentées superficiel et pèse 25 kil. par mètre environ.
d'eau froide par un réservoir disposé au premier étage et qui dessert
également la buanderie. L'eau chaude est fournie par la chaudière qui Persiennes en fer à lames en tôle.
alimente le lavoir.
Une armoire placée près des cabinets de bains sert au chauffage du
Pt. 48.
linge des baigneurs. La PI. 48 représente, dans les Fig. 1 et 3, un système de persiennes
La blanchisserie peut occuper 200 laveuses. à lames en tôle à section en S, comme on le voit Fig. 2. L'une est à
Les bâtiments en sont revenus à 7,000 fr. et le matériel, à 9,000 fr., deux vantaux et l'autre à quatre. Ces persiennes inventées par M. F.
soit 16,000 fr. pour le prix total de l'établissement. BOUILLIN, sont en fer laminé et présentent ainsi sur le bois les avan-
A. CASSAGNES. tages ordinaires des métaux : d'être moins épaisses, 0">.016 seulement,
Ingénieur Civil. d'éviter les battements par les temps d'orage, par suite de cette faible
épaisseur et de la plus grande facilité qu'elles ont de se loger dans
Xei'inetui.'e «le magasin en tfôle, les murs ; d'être plus légères, plus gracieuses, incombustibles, et, en
plus économiques
Système à lames verticales et à vis, outre, que les ouvrages du même genre en tôle que
PL. 47. l'on a employés quelquefois, à plus forte raison, que les persiennes
bois, comme on peut en juger par les prix ci-dessous :
en
Le mode de fermeture le plus anciennement employé pour les maga- de persienne.
Prix du mètre carré
sins, celui qui est encore le plus en usage consiste, comme on le sait, en
des volets mobiles composés de panneaux de 0m,60 de largeur environ, A 2 vantaux 15 fr.
reliés par des tringles horizontales et par des boulons goupillés à l'inté- Ai id 21
A 6 id 21
rieur. A 8 id 35
L'incommodité constatée de ce système; la force qu'il réclame pour
La ferrure et la fermeture sont comprises dans les prix ci-dessus.
-
sa manoeuvre, très-souvent pénible par le mauvais temps; les acci-
143 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.—6e ANNÉE.—OCTOBRE 1860. Uh

Comparaison des prix des persiennes en bois de 0.034 d'épaisseur Cinquième système. — Plancher en fer à double T avec éntretoises et
avec ceux des persiennes en fer. fantons en fer, à crochet, hourdé, plein en plâtras et plâtre, parquet
Bols. Fer. à l'anglaise sur lambourdes.
{2 vantaux 45f.00 39f.60 lm.35 de fer à T de 0'".12, pesant 15 kil. par mètre, 20k.25, à 43 cent 8'.70
Bâtis chêne et lame sapin. } 4 id 68-15 55.45 lm.35 d'entretoises en fer de 0m.0155 X 0m.015,
(6 id 86.15 71.30 pesant lk.75 par mètre, produit 2k.3G
( 2 vantaux 47r.70 39 .60 3m.50 de fantons en fer de Om..O08 X 0"°.008,
Bâtis et lame chêne ] 4 id 72.30 55.45 pesant 0k.50 par mètre, produit 1.74
(6 id 89.95 71.30 Ensemble 4k.10 à 57cent..'........ 2 .34
La ferrure et la fermeture sont comprises comme ci-contre dans ces
Le hourdis du plancher en plâtras et plâtre à l'entier de léger produit.
....
Parquet à l'anglaise, comme ci-dessus et compris les lambourdes entaillées sur
3 .20
prix, en prenant pour base 2m.20 sur lm.20. les solives et espacées de 0m.070 d'axe en axe, le mètre 9 .00
Résumé. Fers à double T, entretoises et fantons. llf.04
Etudes sur les planchers en fer Maçonnerie.. 3 .20
Parquet 9 .00
comprenant l'examen de 24 systèmes différents,
Total 23r.24.
Par M. LAWRENCE CHAÎRON, Ingénieur Civil. Sixième système. — Plancher en fer à double T, entretoises à bou-
PL. 59, 40, 41, 42, 45, 44. lons, fantons à crochet, hourdé plein, plâtras et plâtre sur lambourdes
et parquet à l'anglaise, mais les lambourdes espacées de 0m.25 d'axe
{Suite et fin.)
en axe.
DEVIS ESTIMATIF. 1 mètre de fer à T de 0m.16, pesant 25 kil. par mètre, 25 kil, à 43 cent iOr.75
1 entretoise à boulons de 1.00 en fer de Om.02OXOm.O2O,pesant 2k45, à77cent. 1.90
Voici maintenant, par estimation, le détail des prix de revient du 4 fantons à croehet en fer de 0m.0I0 X0m.010 de chacun lm.25 de longueur,
mètre superficiel dans chaque système que nous venons de décrire : ensemble 5 mètres pesant 0k.78 par mètre, produit 3\90, à 57 cent 2 .22
Maçonnerie comme au précédent • 3.20
Premier système. — Plancher en fer, double T, avec entretoisage en Plancher comme ci-dessus, mais les lambourdes espacées^do 0'".25 d'axe en axe. 9 .50
bois dans la hauteur du fer, sans augets, parquet en sapin de 41, Résumé. Fers à T, entretoises et fantons.
. . .
14f.87
planches dressées. Maçonnerie 3 .20
Parquet et lambourdes 9.50
1 mètre de fer à double T de 0"'.14, pesant 14 kil. par mètre, produit 14 fr., Total 27r.57
à 43 cent, le kilog. 6r.00
2 mètres d'entretoises en chêne de0"'.08X0"M4, à 2 fr. le mètre 4.00 Septième système. — Plancher en fer à double T avec double entre-
Le plancher en sapin de 0°'.04t, à 5 fr. 45 le mètre 5.45 toise boulonnée, fantons à crochet, hourdé plein en plâtras et plâtre,
Résumé. Fers â douhle T 6f.00 parquet à l'anglaise sur lambourdes.
Entretoises 4.00
Planchers 5 .45 1 mètre de fer à T de 0m. 15 pesant 20 kil. par mètre produit 20 kil., à 43 cent. 8r.60
• ' Total 15f.45 2ra.40 d'entretoises en fer de 0m,020 X 0m.020
à pattes pesant 3k.12 le mètre 7k.49 •
2".40- de fantons en fer à crochet de 0m.08
Deuxième système.—Plancher en fer avec entretoises en bois, augets, X0m.08 pesant
lattis et enduit; parquet de 0m.027 à point de Hongrie sur lambourdes. . 1 .20
Ensemble 8\69 à 57 cent 4 .95
2 boulons à écrous estimés 40 cent, chaque 0 .80
1™3.5 de fer à double T large de 0m.12, pesant 15 kil. par mètre, produit 20k.25, Maçonnerie 3 .20
à 43 cent, le kil 8f.70 Parquet à l'anglaise de 0m.027 avec lambourdes de Om.0GXO'".05 et espacées
2m.50 d'entretoises en chêne de0",.06X0°*-14à2 fr.le mètre ajustement compris. 5.00 de 0™.37 d'axe en axe ' 9 .00
Auget, lattis et enduit vaut 1 mètre de légers à 3 fr. 30 3 .20
Résumé.. FersàdoubleT,entretoisesetfantons, 14r.35
Parquet à point de Hongrie en chêne de 0'".029, pose comprise, le mètre. 9 .10... Maçonnerie 3..20
Résumé. Fers à.double T 8f.70 Parquet et lambourdes 9 .00
Entretoises en chêne 5 .00 Total 2Gr.55
Maçonnerie 3.20
Parquet. 9.10 Huitième système. — Fers à double T, chaînage double, entretoises
Total 2Gf.OO et fantons continus, hourdis et parquet comme au précédent.
Troisième système. — Plancher en fer à double T, entretoises en I».35 de fer à double T de 0oe.15 pesant 20 kilogr. par mètre, 27 kilogr. à
chêne, bardeau et aire, augets, lattis et enduit, parquet de 0ni.027 à 43 cent ï lr-6i
l'anglaise sur lambourdes. 2n'.70 de chaîne en fer de 0™.030 X 0™.005
pesant lk.17par mètre produit 3k.14
3">.50 de fantons de 0».008 X 0m.008'pesant
im.Zh de fer à double T large deO1".^, pesant 20 kilogr. par mètre, 27 kilogr., 0k.498, produit 1 -Vt
à 43 cent ll'.Gl Ensemble 4k.88 à 57 cent 2'.78
2'".50 d'entretoises comme ci-dessus, mais garnis de 2 cours de tasseaux, à
6 agrafes avec boulons valent chaque 25 cent 1.50
2 fr. 60 le mètre 6 .50 3 .20
, Hourdis comme le précédent
Bardeau et aire 0"'.50
Augets, lattis et enduit Parquet et lambourdes comme le précédent 9 .00
1 .00
Résumé. Fers à double T, chaînes, entretoises
Ensemble.
..... l">.50 de légers à
Parquet à l'anglaise de 0'".027 sur 0M1, compris lambourdes
3 fr. 20.
. . 4 .80
7.50
et fantons, ensemble.
Maçonnerie
.......
15f.89
3.20
Résumé. Fers à double T llf.6i Parquet et lambourdes 9 .00
Entretoises 6 .50 Total 28f.09
Maçonnerie 4 .80
Parquet. 7 .50 •
Neuvième système. — Plancher en fer à double T, entretoises et fan-
Total 30r.41 tons en fer, hourdé en globes ou en briques creuses, avec carrelage
au-dessus.
Quatrième système. — Plancher en fer avec entretoises en chêne,
bardeau et aire, augets, lattis et enduit. Parquet à point de Hongrie 1 mètre de fer à double T de 0™.1G, pesant 25 kilogr. par mètre, 25 kilogr. à
43 cent 10'.75
sur lambourdes. 2 mètres d'entretoises en ferde0m.020X0m.020
i^-35 de fer à double T de 0m.14, pesant 20 kilogr. par mètre, 27 kilogr.,
pesant 3k.115par mètre,'produit Gk.23
1 mètre de fantons de 0,010X0,010 pesant
à 43 cent 1 l'.Gl 0k.78 par mètre, produit 0 .78
2m.50 d'entretoises en chêne à 2 fr. le mètre 5 .00
Bardeaux, aire, auget, lattis et enduit comme ci-dessus Ensemble 7k.01 à 57 cent 4 .00
4,80 Hourdis en globes ou en briques de 0"'.10X0m.15 6.40
Parquet en point de Hongrie sur lambourdes espacées de 0m.4O d'axe en axe. 10 .35
. Enduit de plafond àOm.50 de légers 1-60 •
Résumé. Fers llr.6l Carrelage en carreaux de pays ou de Paris de 0m.16 à pans 2 .60
Éntretoises 5.00 Résumé. Fers 14'.75
Maçonnerie. 4 .80
Parquet Maçonnerie 8 00
10.35 Carrelage 3.60
Total 3l'.76 Total 25f.35
1AÔ NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.- 6« ANNÉE.
- OCTOBRE 1860. lie

Dixième système. — Plancher en fer à double T, entretoises et fantons Forme en béton de 0n.12 2 .25
briques jointoyées, parquet et lambourdes Carrelage comme ci-dessus 3.40
en fer, hourdis en ou car-
relage. Résumé. Fers 36'.60
Maçonnerie 2.25
Carrelage
lm.35 de fers à double T de 0™.14 pesant 20 kil. par mètre, 27 kil. à 43 cent. ll'.Gl 3 .40
1™.35 d'entretoises comme ci-dessus pesant Total 42f.25
3k.115 par mètre 4k.21
3 mètres de fantons, comme ci-dessus, pesant Seizième système. — Plancher en fer à double T avec entretoises en
0k.78 par mètre 2 .34
fer à simple T, formant ferme, tôle cintrée au-dessous, forme en béton
Ensemble 6r.55
Hourdis en briques ordinaires de pays de 0™.054X0m.H X0-.22 posées' de
comme ci-dessus et carrelage.
champ '• b-tb 1 mètre de fers à double T de 0-.15, pesant 20 kil., 20 kil. à 43 cent
0 .55 8f.60
Jointoyement 0"U7 de légers lm. 10 de tôle comme ci-dessus, pesant 25 kil. le mètre, 27k.50à70cent 17.25
Parquet comme ci-dessus 9 .00
• 0-.50 d'entretoises en simple T, pesant 15 kil., 7k.50, à 50 cent le kil. vu l'as-
Résumé. Fers 15f.34 semblage ; 3 .75
Maçonnerie.. . . -. t 7 .30 Pour la dite, 10 clous rivés, à 25 cent, chaque 2 .50
Parquet 9.00 Remplissage en béton de 0™.10: réduit 1.90
Carrelage comme ci-dessus ,. 3 .40
Total 31r.64
Avec carrelage en carreaux de Bour- Résumé. Fers 34f.10
gogne à pans, prix réduit : 3r.40, au Maçonnerie • 1.90
lieu de 9.00, différence en moins. 5.60 Carrelage 3 .40
Reste 26f.04 Total 39f.40

Onzième système. — PIancher en fer à. double T avec entretoises sans Dix-septième système. — Plancher en fer à triple T, bardeau et aire,
fantons, hourdé en carreaux de plâtre, parquet ou carrelage. augets, lattis et enduit et parquet à point de Hongrie sur lambourdes.
Fers à double T comme au précédent llr.61 2 mètres de fers à triple T de 0-.16, pesant 35 kil. par mètre, 70 kil.,
2m.05 d'entretoises, comme ci-dessus, pesant 3k115 par mètre, 5k.23 à à 43 cent 30M0
57 cent. . . . • 3-55 Bardeau et aire, auget, lattis et enduit, vaut 1™.50 de légers à 3'.20 4.80
• - • • •
Hourdis en carreaux de plâtre creux à 5 fr. le mètre, prix réduit, compris
•.
Parquet à point de Hongrie, compris lambourdes 10.35
plafond 5.00
• • •
9 -00 Résumé. Fers 30MO
Parquet et lambourdes • • • • Maçonnerie 4 .80
Résumé. Fers. . 15f.lG Parquet et lambourdes 10.35
Maçonnerie 6 .00
Total 45f.25
Parquet 9.00
Total 29U6 Dix-huitième système. — Plancher en fer à triple T, aire sur bardeau
Avec carrelage, même différence que en tôle, augets avec entretoises en fer. Parquet à point de Hongrie sur
ci-dessus 5.60 lambourdes.
Reste.
...... 23r.56
2 mètres de fer comme ci-dessus 30r.t0
Douzième système. — Plancher en fer à double T, hourdé en béton Bardeau en tôle, pesant 25 kil., à 60 cent 15.50
sur bardeau, auget et plafond, parquet ou carrelage. 5 mètres d'entretoises en fer de 0m.010X0m.010, pesant 0k.779 par mètre,
3k.90 à 40 cent. j .56
à double T de 0"'.12, pesant 15 kilogr. par mètre, 20k.25, à
. ;.
Aire, auget et enduit, ensemble 1". 16 de légers, à 3r.20. '. 3,71
1"'.35 de fer . . . •
43 cent. 8r.70 Parquet et lambourdes. 10 .35

Hourdis en béton de 0m.10 réduit. 1.90 Résumé. Fers 46r.56
.
Auget, bardeau et plafond valant 1 mètre de légers. •
3.20 Maçonnerie.. . 3 .71
Parquet et lambourdes 9 .00 ,
Parquet et lambourdes 10.35
Résumé. Fers 8f.70 Total 60f.62
Maçonnerie 5 .10
Parquet et lambourdes. . 9 .00 Dix-neuvième système. — Plancher en triple T, aire sur tuiles cin-
Total 22'.S0 trées , augets sur poterie et enduit, parquet à point de Hongrie sur
Avec carrelage, même différence que lambourdes comme ci-dessus.
ci-dessus 5 .60
Reste -17r.20 2 mètres de fers en triple T* de 0m.17, pesant environ 40 kil. par mètre, •

80 kil. à 43 cent 34F.40


Treizième système. — Plancher en fer à double T, hourdé en briques Tuiles cintrées pour aire ' 5.00
creuses ou pleines, remplissage au-dessus en béton et carrelage. Bardeau en poterie 6.00
Aire, auget et enduit, vaut lm.25 de légers à 3r.20 4 .00
1 mètre de fers à double T, de 0,n.16, pesant 25 kil. le mètre, produit 25 kil., Parquet......." 10 .35
à 43 cent 10'.75
Résumé. Fers 34r.40
Hourdis en briques creuses de pays de 0m.08X0m.t4 et 0m.20 8 .2C
Forme au-dessus en béton, de 0m.08 1.50 Maçonnerie 15 .00
Jointoyement au-dessous, 0m.17 de légers 0.55 Parquet 10.35
Carrelage 3 .40 Total 59'.75
Résumé. Fers . 10r.75
vingtième système. — Plancher en fer à triple T, entretoises en fer
Maçonnerie 10 .25
Carrelage 3 .40 double hourdé en briques, enduit au-dessous et parquet à point de
Total 24r.40 Hongrie sur lambourdes.

Quatorzième système. — Plancher en fer à double T, hourdé en 2 mètres de fers à triple T, de 0".20, pesant 50 kil., 100 kil., â 43 cent 43r.00
briques creuses ou briques pleines, remplissage en béton. 4 mètres d'entretoises en fer de 0m.010 X 0m.010, pesant 0k.779, 3k.12 à
57 cent 1.80
. . .
Double hourdé en briques creuses, valent chaque 3r.80, ensemble 7 .60
1"'.35 de fer à double T de 0»'.14, pesant 20 kil., produit 27 kil., à 43 cent, llf.61 Enduit de plafond à 0™.50 de légers, à 3f,20 1.60
Hourdis en briques creuses à plat, de om.ll X0'".22X0'".065, le mètre super- ,
ficiel 4.50 Parquet \ 10 .35
Jointoyement.comme ci-dessus 0.55 Résumé. Fers. ..." 44r.80
Remplissage en béton au-dessus, le mètre superficiel 1.50 Maçonnerie 9 .20
Carrelage 3 .40 Parquet 10 .35

Résumé. Fers .'. li'-60 Total 64r.35


- .
Maçonnerie 6 .55
Carrelage 3.40 Vingt-unième système. — Fers dits tubulaires, système ZORÈS, enlre-
Total....... 21r.55 toisages en fer, hourdé en briques creuses et parquet au-dessus.
Quinzième système. — Plancher en fer à double T avec entretoisage, 1 mètre de fers tubulaires de 0™.14, pesant 30 kilogr. par mètre, 30 kilogr. à
plein en tôle ondulée, forme en béton au-dessus et carrelage. 43 cent ' 12f.90
5 brides en fer, estimées ehacune 60 cent 3 .00
0-.70 de fer à double T de 0m15, pesant 20 kil., 14 kil. à 43 cent. 6r.00 2».50 d'entretoises en fer de 0m.020 X0".020, pesant 3\115, 7k.79 à 57 cent. 4.44
1-.75 de tôle ondulée de 0».03, pesant 25 kil. le mètre, 43\75 à 70 cent 30.62 Hourdé en briques creuses, de 0™.12 d'épaisseur 8 .20
C. 112 1860. —19
147 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 6« ANNEE. — OCTOBRE 1860. US

Enduit au-dessous 1 -60 Parquet à points de Hongrie, lambourdes en chêne comprises. 10r.35
Scellement des lambourdes 1-00 Carrelage 3 ,40
Parquet el lambourdes 10 .35 Dallage en liais et marbre 12.70
Dallage en asphalte uni, prix réduit

.....
20f.34 4 .QQ
Résumé. Fers
Maçonnerie 10 .SO
Parquet 10.35 CALCULS.

Total 41f.49 Nous terminerons9 cette étude en indiquant la marche générale à


suivre pour le calcul d'un système quelconque de planchers en fer.
Vingt-deuxième système. —Plancher en fer tubulaire, système ZORËS,
Dans ce genre de recherches, on peut se poser quatre problèmes
hourdé en carreaux de plâtre creux, enduit dessous et carrelage au- principaux : trouver une des quantités suivantes en fonction des trois
dessus.
autres ; la section des solives, leur portée, leur écartement, et les efforts
1-.35 de fers tubulaires de 0m.12, pesant 24 kil. par mètre, 32k.40à 43 cent. 13f.93 auxquels le plancher est soumis par unité de surface.
6 semelles comme ci-dessus, à 60 cent 3 .60 Pour résoudre ces questions on emploie les formules relatives à la
Hourdis en carreaux de plâtre creux, à 4'.50 le mètre 4 .50 flexion plane des solides à section transversale, symétrique par rapport
Enduit au-dessous, Om.50 de légeTS à 3f.2Q 1-60
Carrelage 3 .40
à un axe passant par le centre de gravité, en partant de l'équation gé-
nérale entre le moment fie résistance de ces solides en une section quel-
Résumé. Fers. 14f.53
. .
Maçonnerie 6 .10 conque, et le moment de flexion des forces pris autour de la section
Carrelage. 3.40 considérée.
Dans cette équation :
Total
....... 24r.03
RI
Vingt-troisième système. — Plancher en fer, dit conique, système ™
ZOKÈS, hourdé en plâtre avec entretoises et fantons en fer et parquet
à point de Hongrie. M représente le moment de flexion des forces, et —le moment de
I».35defersde0-.12, pesant 14 kil. parmètie, 18k.90à43 cent 8r.12 résistance.
6 brides en fer, à 60 cent, chaque 3 .60 R est le coefficient de résistance maximum auquel on veut faire tra-
2=50 d'entretoises en fer, de 0m.015X0m.O15, vailler la matière.
pesant lk.î&2. . 4\3S
3 mètres de fantons de 0-.003XO°.OS, pe- I le moment d'inertie de la section.
sant 0k.50 par mètre 1 .50 U la distance à Taxe neutre (qui est l'axe des centres de gravité) de
Ensemble 5k.8S à 57 cent 3 .35 la fibre qui en est la plus éloignée.
Augets et plafond, et 0™.8û de légers à 3r.20 2 .56 Le moment de flexion est une fonction de la portée ou de la lon-
Parquet et lambourdes, . 10 .35 gueur du solide et des efforts auxquels il est soumis.
Résumé. Fers 15f.07 Ces efforts proviennent de deux causes : les actions des appuis qui
Maçonnerie 2 .56 s'exercent aux extrémités du solide, et les charges auxquelles il est sou-
Parquet 10.-35 mis entre ses appuis. Les actions des appuis sont de diverses natures,
Total 2T.98 selon que la solive est simplement posée par ses deux extrémités ou en-
Vingt-quatrième système. — Plancher en fers dits coniques, ou fers castrée, ou posée à une extrémité et encastrée à l'autre ; et, dans chaque
cas, les charges agissant sur elle entre ses appuis peuvent être uni-
en V, système ZORËS, hourdé en briques creuses, remplissage en béton formément, symétriquement, ou inégalement réparties.
et carrelage au-dessus.
La charge peut donc se composer: d'une portion symétriquement ou
1 mètre de fers «mîqnes, de 0™15 de haut, pesant 20 kilogr., 20 kilogr. inégalement répartie, connue en général, mais que l'on pourrait déter-
à 43 cent -
8f.60 miner en se donnant les conditions de la répartition; et d'une autre
S brides à 60 cent. 3.00 portion répartie uniformément, laquelle est une fonction qui est
Honrils en Jnignes de O".14 d'épaisseur 8 .20
le produit de la charge par unité de surface et de l'écartement des
Jointoyement au-dessous. Tant £t~.ïï de légers à 3r.20. 0.55
. solives.
BempUssage en béton de 0°.0&, réiiilt 0 .95
Cairebge 3.40 Connaissant ainsi la nature des quantités entrant dans l'équation gé-
Résumé. Fas llf.60 nérale ou pouvant y entrer par des substitutions successives, on pourra
MaDiimeiîe 9.70 dans chaque cas résoudre l'un des quatre problèmes énoncés plus haut,
CaraeS^ge.
. .
3.40 et déterminer l,a section, la portée, l'écartement des solives, et les ef-
Total 24f.70 forts auxquels elles sont soumises.
.Si les inconnues sont la portée ou l'écartement des solives, la substi-
Observation générale. tution dans les équations des quantités connues donnera leur valeur;
si ce sont les efforts, on peut se proposer d'autres problèmes sur leur
Pour ces différents systèmes de planchers, les prix varieront naturel- répartition; si c'est la section, il faut, ou trouver l'une de ses dimen-
lement suivant qu'on emploiera de la brique creuse ou de la brique sions en fonction des autres, ou rechercher le minimum de cette section,
pleine, et un parquet en chêne, en sapin, à l'anglaise ou à point de par suite, la quantité minima de matière satisfaisant aux conditions
Hongrie, ou bien encore un dallage en liais et marbre ou en asphalte. imposées comme portée, écartement et effort.
Pour faciliter, en tout état de cause, les devis que l'on voudra en faire Tel est l'ensemble des renseignements pratiques que nous avons pu
soi-même dans chaque cas particulier, nous terminerons en indiquant réunir sur une importante question qui intéresse tous les architectes.
ci-après les renseignements relatifs à ces divers ouvrages : Notre but sera rempli si nous avons réussi à fixer les idées sur les
avantages et les inconvénients des principaux systèmes, et si les nom-
Hourdis en briques creuses. breux exemples que nous avons cités peuvent contribuer à répandre la
de 0.04 le mètre superficiel 3'.50 connaissance et à faciliter l'application des meilleurs systèmes de plan-
— 0.065 id. 4.50 chers en fer.
— 0.08 id. 5.00 LAWRENCE CHAPRON,
— 0.14 id. 8.20
id. Ingénieur Civil.
— 0.15 10.00
Hourdis en briques pleines et plâtre.

le mètre superficiel
i de 0.054 4r.65 REVUE DES CHEMINS DE FER.
Bourgogne ordinaire, j— 0.il id. 8.75
(— 0.22 id. 16.60
S— 0.054 id. 3.80
— 0.11 id. 7 .10 CHEMINS DE FER FRANÇAIS.
— 0.22
— 0.05
id.
id.
... . .
13.40

De Paris ou de pays. _ 0.105


°/°8 ^ 3.75
* - 90
lilgne de Saint-Jean île Manrieune à Saint-Michel.
1 J
— id. 6.75
id. On s'occupe toujours activement de terminer la ligne de Saint-Jean-
— 0.215 12.80
Parquet à l'anglaise (en sapin 6.90 de-Maurienne à Saint-Michel.
lambourdescomprises, {en chêne 9.00 Les fouilles du tunnel de Villargondran sont presque terminées; le
J49 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.- 6* ANNËE.
— OCTOBRE 1860. 150

passage couvert de Saint-Julien est totalement achevé, et déjà l'on pose exigent des travaux assez difficiles dans certaines parties, et de Burgos à
les rails. Le roc qui doit servir de culée gauche à l'un des deux ponts Monasterio, sur 20 kilomètres, la voie pourra être posée prochaine-
en fer sous Montricher sera bientôt préparé, et l'on poursuit les rem- ment. Au delà de Brujula, l'on rencontre une série de faîtes élevés qui
blais de la chaussée de dix à douze mètres de hauteur et de sept cents exigent le percement de quatre souterrains d'une longueur totale de
mètres de longueur qui doit relier ces deux ponts. 1,600 mètres,
Le tunnel de Saint-Martin est commencé; la pose définitive des rails De Monasterio à Pancorbo, sur une étendue de 39 kilomètres, les
est déjà opérée dans la tranchée, sur un parcours d'environ huit travaux sont commencés, mais il n'y a pas lieu de les
pousser active-
cents mètres, et l'on pense commencer bientôt les maçonneries. On ment avant le percement de Brujula.
effectue les escarpements et déblais à l'endroit dit le Pas du roc; en- De là jusqu'à Miranda, onne redoute pas de difficultés sérieuses;
fin, les travaux pour le terrassement de la gare avancent, et bientôt seulement la traversée de l'Ébre exigera près de Miranda
un pont as-
l'on commencera les constructions de ce débarcadère, l'un des plus sez important.
vastes de la ligne. La traversée des Pyrénées, depuis leur massif à Olazagoita près Al-
Depuis près d'un mois, les machines destinées à perforer le mont sasua jusqu'à Beasain, sur une longueur de 46 kilomètres, offre des
Cenis arrivent de Seraing (Belgique). On va les monter à Modane. travaux considérables, et en premier lieu, le souterrain d'Oazurza, d'une
Les travaux de perforation par les moyens ordinaires dans les deux étendue de 2,915 mètres. Cet ouvrage déjà commencé, présentait des
percées du tunnel, ne discontinuent ni du côté de Modane, ni du côté difficultés d'autant plus grandes, que le point où le souterrain est situé
de Bardonêche, et mille quatre cents mètres environ sont achevés sur était dépourvu de routes; il a fallu en créer, et former tout un éta-
les douze mille trois cents qui doivent être percés. blissement de travailleurs et d'employés, qui sera plus tard le centre
d'une plus grande agglomération.
Iiigne fie Paris à JLyon par le Bourbonnais. Au delà de Beasain jusqu'à Irun, le parcours est de 60 kilomètres, et
les travaux sont commencés entre Zumarraga et Iran.
Les travaux de la ligne de Moret à Montargis avancent rapidement. Quant à la traversée des Pyrénées, elle est naturellement la partie la
Dans cette dernière station, toutes les constructions provisoires sont plus délicate à exécuter, et celle qui permet le moins d'apprécier à quelle
achevées. Les fondations de la rotonde des machines sont construites époque les chemins espagnols pourront être directement réunis au ré-
aujourd'hui. La grande plaque tournante de douze mètres pour loco- seau français.
motives et tenders est prête à fonctionner. La remise rectangulaire pour
six machines est achevée, sauf le crépissage. Il en est de même de la Moyens employés pour traverser
balle aux marchandises. Il n'y a plus maintenant que le quai de con- les amoncellements de neige sur les chemins de fer. allemands (suite) (1).
trôle provisoire à établir pour que la gare puisse entrer en activité.
A Ferrières, il ne reste plus à faire que quelques travaux de terras- Extrait d'une note de M. GOSOHLER, Ingénieur de la Compagnie
sements peu importants. Les constructions provisoires de la station sont des chemins de fer de, l'Est, publiée par M. PEHDONNET.
achevées.
Chemin Saxo-Bavarois.—En hiver, l'exploitation ne présente pas
A Souppes, on vient de mettre la dernière main au bâtiment
du chef de gare et on pose la toiture de la halle aux marchandises.
de difficultés spéciales; le tracé du chemin et quelques paraneiges pré-
A Nemours, le ballast est placé et les bâtiments sont à peu près
servent la voie des tourmentes.
terminés; il en est de même à Montigny, à Bourron et à Moret, Quand la neige tombe très-abondamment et qu'elle s'amoncelle, on
mais dans ces deux dernières stations les halles aux marchandises sont
emploie avec succès le chasse-neige ou wagon muni de deux larges
versoirs en tôle, qui peut faire traverser des épaisseurs qui s'élèvent
en retard.
Toutes les maisons de garde de la ligne sont construites entièrement jusqu'à lm.40.
à l'exception de quelques légers travaux de menuiserie.
Quand les rails sont gras ou qu'il tombe du verglas, les garde-lignes
sont chargés de répandre, au moyen d'un petit réservoir muni d'un long
CHEMINS DE FER ETRANGERS.
tube, du sable sur les rails, aussi bien pour augmenter l'adhérence des
roues motrices à la remonte, que pour rendre plus efficace l'action des
'.Travaux du chemin de fer du Nord de l'Espagne. freins à la descente.
Les mécaniciens ont l'ordre d'en faire de même avec leurs appareils
Le chemin de fer du Nord de l'Espagne, qui est divisé en deux sec- à sable; il est important que dans ces deux cas, le sable employé soit
tions, comprend une longueur totale de 730 kilomètres. parfaitement sec.
La première section s'étend de Madrid à Torquemada, dans la direc-
tion de Burgos et de San-Isidro de Duenas à Alar del Rey c'est là
; que Wurtemberg. — Sur les chemins de Wurtemberg, les neiges ne sont
la ligne rencontre le chemin de fer d'Isabelle II, qui aboutit
au port pas très-abondantes; elle s'amoncelait en quelques points seulement;
de Santander et a une longueur totale de 394 kilomètres. on y a remédié en élevant à côté de la ligne de petits cavaliers de
Cette première section est celle sur laquelle les travaux sont le plus lm.15 à lm.45 de haut, selon que l'on peut se procurer des terres à
avancés. bon compte.
La seconde, d'une étendue de 335 kilomètres, se rattache à la
pre- Pour frayer la voie, quand la neige n'a pas plus de 0m.60 de hau-
mière à Torquemada, et aboutit à la Bidassoa. teur environ, et quand elle n'est pas trop serrée, on la repousse au
La section de Madrid à l'Escurial, de 50 kilomètres, comprendra le moyen d'une charrue suspendue à l'avant d'un wagon ordinaire à huit
service de la banlieue de Madrid, et concourra ainsi à l'approvisionne- roues, lourdement chargé ; les lames de la charrue s'élèvent à O'MO
ment de cette ville. au-dessus du rail.
Le second tronçon, de l'Escurial à Avila, de 70 kilomètres, exigé
a Quand la neige s'élève à plus de 0-.60 de hauteur, ou quand elle est
de longues et difficiles études, très-dense, il faut frayer la voie à bras d'hommes.
en raison de la chaîne du Guadarrama
qui sépare le bassin du Tage de celui du Duero. En somme, l'hiver n'apporte pas de grandes difficultés dans l'exploi-
D'Avila à San-Chidrian, les travaux tation, et la circulation n'en est jamais interrompue.
ne sont pas encore commencés;
mais de San-Chidrian à Alar del Rey, ils sont complètement terminés;
la voie est posée sur plus de 80 kilomètres, et
sur le reste le ballast est Prusse. — Aux chemins de fer prussiens, on n'a pas rencontré de
répandu ou approvisionné. L'ouverture de l'exploitation aura lieu difficultés à parcourir les tunnels, mais les forêts donnent, en automne,
suc-
cessivement et au fur et à mesure que'ies traverses, les rails et le beaucoup de peine à l'exploitation.
ma-
tériel parviendront à Alar. M. HARTWICH pense que, dans le cas d'orage de neige, il n'y a rien
Un petit tronçon de 17 kilomètres, de San-Isidro de Duenas à Tor- à faire que d'arrêter l'exploitation ; généralement ces tourmentes ne
quemada, qui complète la section, est également achevé. durent guère plus d'un ou de deux jours. Quand elles ont cessé, on
Les ouvrages principaux exécutés sur cette section, sont : le pont du vient déblayer à bras d'hommes; les chariots, traîneaux, etc., ne sont
Mançanarès à la sortie de Madrid.; le viaduc d'Arevala, de quatre arches d'aucun secours.
et d'une hauteur de 24 mètres; les ponts de Valdeslillas, sur l'Adga; Dans les chemins de fer du Nord et de l'Est, en Prusse, on a été ar-
de Kana, sur le Cega; du Duero, près de Yalladolid, et
ceux de Ca- rêté avec six machines dans la neige, à 16° RÉAUMUR de froid ; les
leyon, de Torquemada et d'Herrera,
sur le Pisuega., pompes gèlent; et ce qui est plus mauvais encore, il se forme sous les
Le premier tronçon de la seconde section, de Torquemada à Burgos, roues des machines des petits coins de glace que l'on ne peut enlever
aune longueur de 66 kilomètres, et il est presque achevé actuellement. et qui les font patiner.
H complète les 310 premiers kilomètres qui doivent être livrés à la cir-
culation dans le cours de cette année.
-
A partir de Burgos, le sol présente des inégalités nombreuses qui
.
(1) Voir, pour le premier article, les Nouv. Ann. de la Constr. 1859, col. 160.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 6* ANNEE.
151 — OCTOBRE 1860. I52

STATISTIQUE DES TRAVAUX PUBLICS. Réservoirs, 130 mètres sup. — 200 fr.
Quai de voitures, 1,000 mètres sup. — 8 fr.
Quais de. voyageurs, 800 mètres sup.
— 8 fr.
6° Stations n° 3.
Prix tle revient approximatif du mètre carré
des stations de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Franconville, Beaumont, Pont Sainte-Maxence, Saint-Just, Achiet,
Armentières, Bergues, Andrieux, etc. Bâtiment principal des voya-

1° Gares de tête de ligne. geurs, 102 mètres sup.— 100 fr.
Bâtiment principal des employés, 168 mètres sup. —100 fr.
Paris et la Chapelle. — Bâtiment principal des voyageurs et des em- Marquises, 105 mètres sup. — 47f.60.
ployés (Paris, Amiens, Calais, Creil, Arras, Douai, Couipiègne, Chaulny, Halles à marchandises. 320 mètres sup. — 62r.50.
Saint-Just, Boves, Armentières). Surface totale, 5,000 mètres sup.— Latrines, 30 mètres sup. — 83 fr.
Prix par mètre superficiel, 300 fr. Quais de voyageurs, 1,150 mètres sup.
— 8 fr.
Halles couvertes (Lille, Calais, Douai, Saint-Quentin). Surface totale,
6,000 mètres sup. —Prix par mètre 66'.66. 7° Stations n° 4.
Halles aux marchandises (La Chapelle,,Lille, Dunkerque). Surface
totale, 12,600 mètres sup. — Prix par mètre, 55'.55. Thourotle, Apilly, Ourscamp, Boileux, Raulx, Vilry, Laforet, Pé-
Dépôts (La Chapelle, Amiens, Dunkerque, Noyon), ateliers et maga- renchies, etc. — Bâtiment principal, 84 mètres sup. — 100 fr.
sins compris. Surface totale, 14,278 mètres sup.—Prix par mètre, Quais des voyageurs, 1,100 mètres sup. —8 fr.
126'. 10. •
Remises des wagons (La Chapelle, Amiens, Dunkerque, Hazebrouck)
.
Tableau comparatif des longueurs
avec ateliers de réparation. Surface 10,000 mètres sup.—Prix par mètre
50 fr. et des recettes kilométriques des chemins espagnols
Réservoirs, surface 160 mètres sup. Prix 200 fr. pendant les années 1858 et 1859.
Quais de voitures, surface 2,000 mètres. Prix 8 fr.
Quais de voyageurs, surface 2,200 mètres sup. Prix 8 fr.
Année 1858.
kil. fr.

d'embranchement principal. Madrid à Alicante Longueur exploitée. 455 recette 23,857


2° Gares
Valence à Almanza 78 19,177
— —
Amiens et Lille.—Bâtiment principal des voyageurs et des employés. Alar à Santander — 91 7,157

Surface 5,450 mètres sup. — Prix 200 fr. Barcelone à Saragosse. — 21 — 21,806
Halles couvertes, 4,200 mètres sup.—71*.43.
Halles à marchandises, 6,240 mètres sup.— 56f.10.


à Martorell
à Arengs
.... .


27
36


20,027
29,874
Dépôts, ateliers et magasins compris, 4,268 mètres sup. — 128'.85.
Remises de wagons avec ateliers de réparation, 3,321 mètres sup.—
— à Granollers
Jerez à Trocadero
... —


29.5 —
27.5 —
19,935
40,502
82'.80. Lacgreo à Gyon — 39 — 12,213
Réservoirs, 160 mètres sup. — 200 fr. Tarragone à Reus — 14 — 13,376
Quais de voitures, 2,130 mètres sup— 8 fr. 818
Quais de voyageurs, 2,500 mètres sup.
— 8 fr. Année 1859.
kil. fr.
3° Gare de tête de lignes secondaires.
Madrid à Alicante Longueur exploitée. 482 recette 23,857
Dunkerque et Calais. Madrid à Saragosse (6 mois). 17 9,700
— Bâtiment principal, 1,300 mètres sup. — -
Séville à Cordoue (8 mois).

131

8,453
200 fr. — —
II ailes-couvertes, 1,400 mètres sup.
— 57V15.
Halles à marchandises, 1,360 mètres sup. — 58'.80.
Valence à Almanza.
Alar à Santander
.... —

138
91


12.115
24,401
Dépôts, ateliers et magasins compris, 682 mètres sup. — 95'.30. Barcelone à Saragosse.. ». — 37 — 20,418
Remises de wagons sans ateliers, 45 fr.
Réservoirs, 160 mètres sup. — 200 fr.
~


à Martorell.
à Arengs
... —

27
36


20,065
30,230
Quai de voitures, 1,000 mètres sup.(pavé ou dallé, 8 fr. par mètre). — à Granollers. — 29.5 — 24,167
. .
Quai de voyageurs, 1,000 mètres sup. (pavé ou dallé, 8 fr. par, Jerez à Trocadero — 27.5 — 35,146
mètre). Langreo à Gyon — 39 — »
Taragone à Reus — 14 — 14,136
4" Stations n° 1. 1,069
Creil, Arras, Douai. Bâtiment principal des voyageurs et des em- (AUG. PERDONNET,
— Administrateur des Chemins de fer de l'Est.)
ployés, 150 mètres sup. 220 fr.

Halles couvertes, 1,000 mètres sup.
— 55 fr.
Halles aux marchandises, 880 mètres sup. 56f.80.

Latrines 40 mètres sup. — 250 fr.
Dépôts sans ateliers, 375 mètres sup. 93r.33.
Remises de wagons sans ateliers, 375 —
mètres sup. — 53'.33. G. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
Réservoirs, 130 mètres sup. 200 fr. 11, rue des Beaux-Arts, à Paris.

Quai de voitures, 1,000 mètres sup. 8 fr.

Quais de voyageurs, 1,000 mètres sup.
— 8 fr.

5° Stations n° 2.
Pantoise, Compiègne, Noyon, Chauny, Clermont, Breleuil, Albert,
Saint-Orner. — Bâtiment principal des voyageurs, 145 mètres
sup. —
172 fr.
Bâtiment des employés, 100 mètres sup. 250 fr.

Halles à marchandises, 520 mètres sup. 57'.70.

Marquises, 210 mètres sup.
— 47f.60.
Latrines, 36 mètres sup. —139 fr.
Dépôts sans ateliers, 187 mètres sup.
— 96'.25.
Remises de wagons sans ateliers, 187 mètres sup.
— 53'.45. Paris. — Imprimé par JE. THDNOT et C", 26,rue Racine.

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