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SOMMAIRE. sur deux piles en rivière et sur des culées dissimulées dans les murs de
TEXTE. — Projets et Propositions utiles. —190. Suppression des clôtures quai. Le grand axe de ces ellipses a 31-.596, et le petit axe, différent
sur les chemins de fer.— Chronique — Travaux de Paris. — Inaugurat!on du pour chacune, varie de 7m.94 à 7m.22; la largeur du pont entre les
pont au Change. — Abaissement du plan d'eau du canal Saint-Martin. — Achèvement tympans est de 30m.96; dont 18 mètres de chaussée.
de la tour de la place du Louvre. — Nouvelle avenue du quai de Billy au Bois de Bou- Le décintrement a eu lieu sans abaissement sensible des voûtes. Il a
logne. — Travaux des Départements. — Nouveaux travaux exécutés dans la ville de
Lyon. — Affaires courantes du mois de Septembre 1860.— Kotes. et documents. — été opéré au moyen de boîtes en tôle remplies de sable fin et torréfié.
Blanchisserie économique pour deux cents laveuses, par MM. BOUILLON et MULLER, In- Par ce procédé, très-répandu aujourd'hui, les pistons en bois qui re-
génieurs Civils (PI. 45, 40).—Fermeture de magasins en tôle, système à lames verti- posent sur le sable et qui portent les cintres, descendent régulièrement
cales et à vis (PI. 47).—Persiennes enfer à lames en tôle (PI. 48).—Étude sur les plan-
chers en fer comprenantl'examen de 24 systèmes différents, par M. LAWREI\-CE CHAPRON,
et aussi lentement que l'on veut, à mesure que l'on fait écouler le sable
Ingénieur Civil (Suite et fin). — Revue «les chemins de fer. — Chemins de fer par les orifices ménagés dans ce but. Le cintre suit alors le mouvement
français. — Ligne de Saint-Jean de Maurienne à Saint-Miche!. — Ligne de Paris à des pistons, >et la voûte arrive ainsi insensiblement à être abandonnée
Lyon parle Bourbonnais.— Chemins de fer étrangers. Travaux du chemin de fer à elle-même.
—
du Nord de l'Espagne. — Moyens employés pour traverser les amoncellements de
neige sur les chemins de fer allemands. — Statistique et prix de revient.—
L'analogie de cet ouvrage avec le pont Saint-Michel se continue dans
Prix approximatifpar mètre carré des stations de la Compagnie du chemin de fer du l'emploi des matériaux; ainsi les tours rondes formant les avant et
Nord. — Tableau comparatif des longueurs et des recettes kilométriques des chemins arrière becs des piles, les voussoirs de tête, l'appareil extérieur des
Espagnols pendant les années 1858 et 1859. tympans de 0m.25 de hauteur, et la corniche sont en pierre de Ghâ-
pi/AîïC/HES. — 45, 46. Blanchisserie économique pour deux cents laveuses, par teau-Landon ] l'appareil intérieur ou la douelle des voûtes est en ma-
MM. BOUILLON et MULLER, Ingénieurs Civils.
— 47. Fermeture de magasins en tôle, tériaux de l'ancien pont, deux voussoirs correspondent à chacun des
système à lames verticales et à vis. — 48. Persiennes en fer à lames en tôle.
voussoirs de tête ; ces derniers ont une épaisseur moyenne d'envi-
ron 0m,58, lm.10 et 0m.80 de douelle, l'épaisseur à la clef est de lm.03.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES. Les maçonneries intérieures sont en moellons et mortier de ciment,
Portland de Boulogne. La pierre de Saint-Ylic (Jura) se retrouve éga-
lement dans les garde-corps ou balustrades. Les balustres, au nombre
de 540 pour les deux côtés, coûtent, mis en place, 45 fr. la pièce. La dé-
190(1). Suppression îles clôtures sur les cbemins de fer. pense totale pour le garde-corps seul s'est élevée à 42,000 fr.
La nécessité d'établir et d'entretenir des clôtures le long de tous les Abaissement «lu plan d'eau du eanal Saint-Martin.
chemins de fer français constitue une grande sujétion pour les Com-
pagnies, sans aucun avantage sérieux pour le public. L'irruption survenue il y a quelque temps dans les travaux du canal
En définitive, on sait bien que ce ne sont pas les minces et fragiles Saint-Martin n'a pas eu les graves conséquences qu'on pouvait craindre.
barrières tolérées actuellement, qui empêcheront les hommes ou les La partie inondée n'a pas subi de grands dommages, les eaux se sont
animaux de traverser la voie. écoulées par i'égout auquel aboutit larigole d'assainissement; deux jours
En Amérique et en Espagne, on a jugé avec raison que les chemins après on put de nouveau parcourir les chantiers; les pompes furent re-
de fer pouvaient se passer de ces sortes de lisières, qui augmentent les mises en fonction, et au bout de quatre à cinq jours, les épuisements
charges et frais de premier établissement, déjà trop onéreux sur toutes ayant débarrassé toutes les fouilles de l'eau d'inondation, les travaux
nos lignes. reprenaient leur marche ordinaire.
Si, par hasard, quelques bestiaux viennent à se trouver sur le pas- Ils se poursuivent d'ailleurs avec activité et l'on espère les terminer
sage d'un convoi, l'expérience a démontré que jamais le train ne dé- dans le délai fixé par les cahiers des charges. Nous publierons prochai-
raillait pour ce fait, mais que l'animal, rejeté de côté, ou coupé en nement tous les documents que nous avons pu réunir sur cette intéres-
deux par les roues, était toujours la seule victime de l'accident. sante construction, l'installation du chantier, le cintre roulant -en fer
D'ailleurs, très-généralement, la ligne est en remblai ou en déblai qui sert à l'établissement de la voûte, et les diverses parties du matériel
d'au moins 50 centimètres, ce qui suffit pour empêcher un passage dont on aura reconnu les avantages pour des travaux analogues.
trop facile.
Si l'on objecte que les barrières ont surtout pour but de délimiter Achèvement de la tour de la place du IJouvre.
nettement [la propriété du chemin de fer, une simple rigole, faite à la
charrue, suffirait pour établir une démarcation apparente. La tour qui s'élève sur la place du Louvre, entre l'église Saint-
Germain-l'Auxerrois et la nouvelle mairie du 1er arrondissement,et dont
C. A. OPPERMANN.
nous avons déjà publié l'échafaudage {Nouvelles Annales de la Con-
Paris. — 1" Octobre 1860. struction, 1859, col. 173, PI. 53-54), est aujourd'hui complètement
achevée. Cet ouvrage occupe à'sa base un carré de 7 mètres de côté,
ses faces sont percées de fenêtres en ogive trilobée. Des contre-forts
CHRONIQUE. hexagonaux séparés par des arcs en garnissent l'étage supérieur. A partir
de cette hauteur, la tour devient octogone, les parties en pans coupés
reposant sur des encorbellements ménagés à l'intérieur. Elle est sur-
montée d'une plate-forme fermée par une balustrade à jours qui s'arrête
TRAVAUX .DE PAKIS.
sur des angles formant contre-forts. Des statues de saints et de rois de
Inauguration «lu Pont-au-Cnange. France, dues à nos meilleurs artistes, en décorent les divers étages.
Dans quelques jours, le Pont-au-Change inauguré depuis le 15 Août Nouvelle avenue du quai «le Billy
dernier sera complètement terminé: On s'occupe en ce moment de
l'établissement du garde corps, du dallage des trottoirs, et des sculp- au bois de Boulogne.
tures des couronnes qui garnissent les tympans. On peut déjà se faire Ôn'a ouvert récemment la première section de l'avenue de l'Empereur
une idée assez exacte de l'ensemble de ce travail, et remarquer qu'il qui doit s'étendre du quai de Billy au Bois de Boulogne en -traversant
ne diffère du pont Saint-Michel que par les proportions. Il a une lar-
Ghaillot et la plaine de Passy. Une seconde section, de la rue du Petit-
geur de 30 mètres entre parapets. Les trois voûtes en ellipse reposent
Parc au boulevard de Loogchamps qui domine Chaillot, va être pro-
chainement ouverte. L'entreprise des fournitures, transports et tra-
Pour la série complète des numéros, voir le .Portefeuille économique des Ma-
(1) vaux relatifs aux terrassements, à la viabilité et aux plantations de cette
'
.
chines, VAlbum de l'Art industriel et les Nouvelles Annales d'agriculture. section de l'avenue est évaluée à 1,200,000 fr. environ.
G. 111 1860. — 18
139 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— 6° ANNÉE. — OCTOBRE 1860. 140
terminée au moment où la vapeur pénètre dans toute la masse et sort dents auxquels il peut donner lieu, et que chacun a pu remarquer en
par les joints du couvercle. passant le matin ou le soir dans une rue un peu populeuse ; le bris des
Ce procédé à l'avantage de porter graduellement la lessive à la vitraux qu'il peut occasionner; l'insuffisance reconnue d'une telle fer-
température voulue, joint celui de ne pas altérer le tissu par le contact meture contre les entreprises des voleurs qui, avec une mèche, peuvent,
de la vapeur seule. en très-peu de temps, se frayer un passage au travers, ont fait chercher
Il permet d'employer indifféremment comme alcalis les sels de soude, à la remplacer par d'autres plus commodes et offrant plus de sécurité.
les cristaux de soude et la lessive de cendres.- On a d'abord employé des volets en bois et en fer se repliant sur
La dépense moyenne'pour lessiver 1000 kilogrammes de linge est de eux-mêmes et pouvant se loger pendant le jour dans des vides ména-
90 kilogrammes de houille et 20 kilogrammes de sels de soude. gés de chaque côté de la devanture, mais la cherté de la main-d'oeuvre,
On fait d'abord tremper le linge sale dans de l'eau pure, puis on le et le peu de solidité de ce système, le firent bientôt abandonner.
transporte dans deux cuviers portatifs, installés de chaque côté de la On eut recours ensuite à un seul volet en fer divisé en plaques réu-
chaudière et pouvant contenir l'un 70 kil. de linge et l'autre 50 kil. nies par des chaînes et se déroulant par leur propre poids. Mais ce
Comme l'opération ne dure que quatre heures, elle peut être répétée mode de fermeture présente des inconvénients qui y ont fait renoncer
deux fois dans la même journée, ce qui porte à 240 kil. le poids du en général, le principal était d'exiger beaucoup de force dans sa ma-
linge lessivé journellement. noeuvre.
Après le lessivage proprement dit, le linge passe à l'aide-laveuse, M. MAILLARD a imaginé récemment un système ingénieux que nous
machine qui fait l'opération dite du dégrossissage, c'est-à-dire qui agit représentons PI. 47, et qui est déjà employé dans un assez grand
sur la masse du linge et le débarrasse de ses impuretés les moins adhé- nombre de magasins de Paris. Il offre plus de sécurité que ceux dont
rentes. L'ouvrière n'a plus qu'à accomplir la partie du lavage qu'on ne nous venons de parler; il demande peu de force pour sa manoeuvre;
peut exécuter mécaniquement, la recherche des taches une à une. Elle et peut avoir une très-longue durée, s'il est bien construit.
la fait dans un lavoir particulier dit lavoir à compartiments, qui se Il se compose de lames de forte tôle de 0ra.002 d'épaisseur, qui en
compose d'un bassin en maçonnerie divisé en deux compartiments glissant l'une sur l'autre, comme celles qui composent les rideaux en
inégaux, l'un pour ïe savonnage et l'autre pour le rinçage. tôle des cheminées, vont se loger derrière le tableau de la devanture,
Le compartiment du savonnage est étroit et profond, et comme cette et occupent ainsi une place généralement libre. On les manoeuvre comme
opération se pratique mieux dans l'eau chaude que dans l'eau froide, nous allons le voir, à l'aide d'une manivelle située dans l'intérieur de la
on le fait traverser par une circulation d'eau chaude, produite par maison; ce qui n'exige qu'un effort très-faible, une jeune fille ou un en-
un fourneau en brique concentrique au bassin. De cette manière, le fant peuvent le faire facilement.
savonnage se fait à une température toujours égale qui permet, en La fermeture indiquée, PI. 47, se compose de quatre feuilles de
dépensant moins de savon, de nettoyer le linge plus facilement et plus tôle de 0m.002, munies chacune à leur partie inférieure, d'une cor-
complètement. nière formant rebord plat et assez saillant pour que la feuille infé-
Apres celte opération, les savonneuses jettent, sans se déranger, le rieure rencontre, en s'élevant, l'arête inférieure de la feuille qui pré-
lingeauxrinceuses, et celles-ci, après en avoir achevé le lavage dans une cède et l'entraîne jusqu'à ce que cette dernière entraîne à son tour la
eau froide constamment renouvelée, le conduisent dans des brouettes troisième, et ainsi de suite. •
à l'hydro-extracteur ou essoreuse (Portef. Mach. 1860, col. 99, PL 36), Le moyen employé pour soulever ces feuilles consiste en deux vis
qui 1'égoutte partiellement, lui fait perdre la moitié de l'eau qu'il D, D', logées derrière les montants de la devanture et maintenues
contient, et facilite d'autant le séchage. haut et bas par des crapaudines à écrou. Ces vis sont mises en mou-
Le séchage a lieu à l'étage supérieur de l'établissement. Le linge y vement par la manivelle H qui, au moyen d'un engrenage conique,
est monté à l'aide d'un monte-charge ordinaire, et étendu sur des fils fait tourner la vis D, par un second engrenage conique placé à la par-
de fer galvanisés de 4 à 5 millimètres de diamètre solidement tendus lie supérieure. Cette vis communique ce mouvement à un arbre qui
et fixés. Ils sont espacés de 33 à 50 centimètres et permettent de dimi- commande la seconde vis E.
nuer beaucoup la superficie des champs d'étendage. Deux manchons filetés K, K', fixés de chaque côté de la feuille infé-
Quand il est sec, le linge passe ensuite dans des calandres, des presses rieure n° 1, sont mobiles sur ces vis et font descendre ou monter cette
à vis installées au même étage, et est soumis aux opérations du repas- plaque, et par suite toutes les autres, à l'aide des cornières dont il a
sage. été question, suivant que les vis tournent dans un sens ou dans l'autre.
On peut aussi, au lieu de se servir du séchoir à air libre du premier Pour éviter la déviation des feuilles et leur frottement l'une sur
étage, avoir recours au séchoir à air chaud qui est au rez-de-chaussée, l'autre, chaque volet glisse dans un coulisseau particulier. On a dis-
à gauche de la porte d'entrée. Il se compose de compartiments de posé aussi, dans le même but, des bandelettes de liaison B fixées sur
petite dimension dans lesquels lelinge est soumis à l'action de l'air chaud, les plaques par des vis F et par des cales, de manière à laisser un es-
qui, une fois saturé, est entraîné par des cheminées de ventilation. pace libre entre elles et la feuille de tôle. En haut de chaque feuille
Les ouvriers travaillent en dehors de la chambre à sécher, et sont est disposée une bande de fer G fixée par des vis et entaillée de ma-
complètement à l'abri de la chaleur. nière à laisser passer la bandelette de liaison et à. maintenir l'écarte-
Des portes s'ouvrent ou se ferment au moment du passage du linge, ment des feuilles.
à l'aide d'une disposition particulière. La simple comparaison de ce système avec les précédents suffit pour
A la blanchisserie que nous représentons, est annexé un petit établis- en démontrer les avantages que l'expérience n'a fait que. confirmer. Il
sement de bains composé d'une salle d'attente et de trois cabinets. 11 est du reste d'un prix assez modéré, il revient de 90 à 100 fr. le mètre
peut donner 25 à 30 bains par jour. Les baignoires sont alimentées superficiel et pèse 25 kil. par mètre environ.
d'eau froide par un réservoir disposé au premier étage et qui dessert
également la buanderie. L'eau chaude est fournie par la chaudière qui Persiennes en fer à lames en tôle.
alimente le lavoir.
Une armoire placée près des cabinets de bains sert au chauffage du
Pt. 48.
linge des baigneurs. La PI. 48 représente, dans les Fig. 1 et 3, un système de persiennes
La blanchisserie peut occuper 200 laveuses. à lames en tôle à section en S, comme on le voit Fig. 2. L'une est à
Les bâtiments en sont revenus à 7,000 fr. et le matériel, à 9,000 fr., deux vantaux et l'autre à quatre. Ces persiennes inventées par M. F.
soit 16,000 fr. pour le prix total de l'établissement. BOUILLIN, sont en fer laminé et présentent ainsi sur le bois les avan-
A. CASSAGNES. tages ordinaires des métaux : d'être moins épaisses, 0">.016 seulement,
Ingénieur Civil. d'éviter les battements par les temps d'orage, par suite de cette faible
épaisseur et de la plus grande facilité qu'elles ont de se loger dans
Xei'inetui.'e «le magasin en tfôle, les murs ; d'être plus légères, plus gracieuses, incombustibles, et, en
plus économiques
Système à lames verticales et à vis, outre, que les ouvrages du même genre en tôle que
PL. 47. l'on a employés quelquefois, à plus forte raison, que les persiennes
bois, comme on peut en juger par les prix ci-dessous :
en
Le mode de fermeture le plus anciennement employé pour les maga- de persienne.
Prix du mètre carré
sins, celui qui est encore le plus en usage consiste, comme on le sait, en
des volets mobiles composés de panneaux de 0m,60 de largeur environ, A 2 vantaux 15 fr.
reliés par des tringles horizontales et par des boulons goupillés à l'inté- Ai id 21
A 6 id 21
rieur. A 8 id 35
L'incommodité constatée de ce système; la force qu'il réclame pour
La ferrure et la fermeture sont comprises dans les prix ci-dessus.
-
sa manoeuvre, très-souvent pénible par le mauvais temps; les acci-
143 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.—6e ANNÉE.—OCTOBRE 1860. Uh
Comparaison des prix des persiennes en bois de 0.034 d'épaisseur Cinquième système. — Plancher en fer à double T avec éntretoises et
avec ceux des persiennes en fer. fantons en fer, à crochet, hourdé, plein en plâtras et plâtre, parquet
Bols. Fer. à l'anglaise sur lambourdes.
{2 vantaux 45f.00 39f.60 lm.35 de fer à T de 0'".12, pesant 15 kil. par mètre, 20k.25, à 43 cent 8'.70
Bâtis chêne et lame sapin. } 4 id 68-15 55.45 lm.35 d'entretoises en fer de 0m.0155 X 0m.015,
(6 id 86.15 71.30 pesant lk.75 par mètre, produit 2k.3G
( 2 vantaux 47r.70 39 .60 3m.50 de fantons en fer de Om..O08 X 0"°.008,
Bâtis et lame chêne ] 4 id 72.30 55.45 pesant 0k.50 par mètre, produit 1.74
(6 id 89.95 71.30 Ensemble 4k.10 à 57cent..'........ 2 .34
La ferrure et la fermeture sont comprises comme ci-contre dans ces
Le hourdis du plancher en plâtras et plâtre à l'entier de léger produit.
....
Parquet à l'anglaise, comme ci-dessus et compris les lambourdes entaillées sur
3 .20
prix, en prenant pour base 2m.20 sur lm.20. les solives et espacées de 0m.070 d'axe en axe, le mètre 9 .00
Résumé. Fers à double T, entretoises et fantons. llf.04
Etudes sur les planchers en fer Maçonnerie.. 3 .20
Parquet 9 .00
comprenant l'examen de 24 systèmes différents,
Total 23r.24.
Par M. LAWRENCE CHAÎRON, Ingénieur Civil. Sixième système. — Plancher en fer à double T, entretoises à bou-
PL. 59, 40, 41, 42, 45, 44. lons, fantons à crochet, hourdé plein, plâtras et plâtre sur lambourdes
et parquet à l'anglaise, mais les lambourdes espacées de 0m.25 d'axe
{Suite et fin.)
en axe.
DEVIS ESTIMATIF. 1 mètre de fer à T de 0m.16, pesant 25 kil. par mètre, 25 kil, à 43 cent iOr.75
1 entretoise à boulons de 1.00 en fer de Om.02OXOm.O2O,pesant 2k45, à77cent. 1.90
Voici maintenant, par estimation, le détail des prix de revient du 4 fantons à croehet en fer de 0m.0I0 X0m.010 de chacun lm.25 de longueur,
mètre superficiel dans chaque système que nous venons de décrire : ensemble 5 mètres pesant 0k.78 par mètre, produit 3\90, à 57 cent 2 .22
Maçonnerie comme au précédent • 3.20
Premier système. — Plancher en fer, double T, avec entretoisage en Plancher comme ci-dessus, mais les lambourdes espacées^do 0'".25 d'axe en axe. 9 .50
bois dans la hauteur du fer, sans augets, parquet en sapin de 41, Résumé. Fers à T, entretoises et fantons.
. . .
14f.87
planches dressées. Maçonnerie 3 .20
Parquet et lambourdes 9.50
1 mètre de fer à double T de 0"'.14, pesant 14 kil. par mètre, produit 14 fr., Total 27r.57
à 43 cent, le kilog. 6r.00
2 mètres d'entretoises en chêne de0"'.08X0"M4, à 2 fr. le mètre 4.00 Septième système. — Plancher en fer à double T avec double entre-
Le plancher en sapin de 0°'.04t, à 5 fr. 45 le mètre 5.45 toise boulonnée, fantons à crochet, hourdé plein en plâtras et plâtre,
Résumé. Fers â douhle T 6f.00 parquet à l'anglaise sur lambourdes.
Entretoises 4.00
Planchers 5 .45 1 mètre de fer à T de 0m. 15 pesant 20 kil. par mètre produit 20 kil., à 43 cent. 8r.60
• ' Total 15f.45 2ra.40 d'entretoises en fer de 0m,020 X 0m.020
à pattes pesant 3k.12 le mètre 7k.49 •
2".40- de fantons en fer à crochet de 0m.08
Deuxième système.—Plancher en fer avec entretoises en bois, augets, X0m.08 pesant
lattis et enduit; parquet de 0m.027 à point de Hongrie sur lambourdes. . 1 .20
Ensemble 8\69 à 57 cent 4 .95
2 boulons à écrous estimés 40 cent, chaque 0 .80
1™3.5 de fer à double T large de 0m.12, pesant 15 kil. par mètre, produit 20k.25, Maçonnerie 3 .20
à 43 cent, le kil 8f.70 Parquet à l'anglaise de 0m.027 avec lambourdes de Om.0GXO'".05 et espacées
2m.50 d'entretoises en chêne de0",.06X0°*-14à2 fr.le mètre ajustement compris. 5.00 de 0™.37 d'axe en axe ' 9 .00
Auget, lattis et enduit vaut 1 mètre de légers à 3 fr. 30 3 .20
Résumé.. FersàdoubleT,entretoisesetfantons, 14r.35
Parquet à point de Hongrie en chêne de 0'".029, pose comprise, le mètre. 9 .10... Maçonnerie 3..20
Résumé. Fers à.double T 8f.70 Parquet et lambourdes 9 .00
Entretoises en chêne 5 .00 Total 2Gr.55
Maçonnerie 3.20
Parquet. 9.10 Huitième système. — Fers à double T, chaînage double, entretoises
Total 2Gf.OO et fantons continus, hourdis et parquet comme au précédent.
Troisième système. — Plancher en fer à double T, entretoises en I».35 de fer à double T de 0oe.15 pesant 20 kilogr. par mètre, 27 kilogr. à
chêne, bardeau et aire, augets, lattis et enduit, parquet de 0ni.027 à 43 cent ï lr-6i
l'anglaise sur lambourdes. 2n'.70 de chaîne en fer de 0™.030 X 0™.005
pesant lk.17par mètre produit 3k.14
3">.50 de fantons de 0».008 X 0m.008'pesant
im.Zh de fer à double T large deO1".^, pesant 20 kilogr. par mètre, 27 kilogr., 0k.498, produit 1 -Vt
à 43 cent ll'.Gl Ensemble 4k.88 à 57 cent 2'.78
2'".50 d'entretoises comme ci-dessus, mais garnis de 2 cours de tasseaux, à
6 agrafes avec boulons valent chaque 25 cent 1.50
2 fr. 60 le mètre 6 .50 3 .20
, Hourdis comme le précédent
Bardeau et aire 0"'.50
Augets, lattis et enduit Parquet et lambourdes comme le précédent 9 .00
1 .00
Résumé. Fers à double T, chaînes, entretoises
Ensemble.
..... l">.50 de légers à
Parquet à l'anglaise de 0'".027 sur 0M1, compris lambourdes
3 fr. 20.
. . 4 .80
7.50
et fantons, ensemble.
Maçonnerie
.......
15f.89
3.20
Résumé. Fers à double T llf.6i Parquet et lambourdes 9 .00
Entretoises 6 .50 Total 28f.09
Maçonnerie 4 .80
Parquet. 7 .50 •
Neuvième système. — Plancher en fer à double T, entretoises et fan-
Total 30r.41 tons en fer, hourdé en globes ou en briques creuses, avec carrelage
au-dessus.
Quatrième système. — Plancher en fer avec entretoises en chêne,
bardeau et aire, augets, lattis et enduit. Parquet à point de Hongrie 1 mètre de fer à double T de 0™.1G, pesant 25 kilogr. par mètre, 25 kilogr. à
43 cent 10'.75
sur lambourdes. 2 mètres d'entretoises en ferde0m.020X0m.020
i^-35 de fer à double T de 0m.14, pesant 20 kilogr. par mètre, 27 kilogr.,
pesant 3k.115par mètre,'produit Gk.23
1 mètre de fantons de 0,010X0,010 pesant
à 43 cent 1 l'.Gl 0k.78 par mètre, produit 0 .78
2m.50 d'entretoises en chêne à 2 fr. le mètre 5 .00
Bardeaux, aire, auget, lattis et enduit comme ci-dessus Ensemble 7k.01 à 57 cent 4 .00
4,80 Hourdis en globes ou en briques de 0"'.10X0m.15 6.40
Parquet en point de Hongrie sur lambourdes espacées de 0m.4O d'axe en axe. 10 .35
. Enduit de plafond àOm.50 de légers 1-60 •
Résumé. Fers llr.6l Carrelage en carreaux de pays ou de Paris de 0m.16 à pans 2 .60
Éntretoises 5.00 Résumé. Fers 14'.75
Maçonnerie. 4 .80
Parquet Maçonnerie 8 00
10.35 Carrelage 3.60
Total 3l'.76 Total 25f.35
1AÔ NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.- 6« ANNÉE.
- OCTOBRE 1860. lie
Dixième système. — Plancher en fer à double T, entretoises et fantons Forme en béton de 0n.12 2 .25
briques jointoyées, parquet et lambourdes Carrelage comme ci-dessus 3.40
en fer, hourdis en ou car-
relage. Résumé. Fers 36'.60
Maçonnerie 2.25
Carrelage
lm.35 de fers à double T de 0™.14 pesant 20 kil. par mètre, 27 kil. à 43 cent. ll'.Gl 3 .40
1™.35 d'entretoises comme ci-dessus pesant Total 42f.25
3k.115 par mètre 4k.21
3 mètres de fantons, comme ci-dessus, pesant Seizième système. — Plancher en fer à double T avec entretoises en
0k.78 par mètre 2 .34
fer à simple T, formant ferme, tôle cintrée au-dessous, forme en béton
Ensemble 6r.55
Hourdis en briques ordinaires de pays de 0™.054X0m.H X0-.22 posées' de
comme ci-dessus et carrelage.
champ '• b-tb 1 mètre de fers à double T de 0-.15, pesant 20 kil., 20 kil. à 43 cent
0 .55 8f.60
Jointoyement 0"U7 de légers lm. 10 de tôle comme ci-dessus, pesant 25 kil. le mètre, 27k.50à70cent 17.25
Parquet comme ci-dessus 9 .00
• 0-.50 d'entretoises en simple T, pesant 15 kil., 7k.50, à 50 cent le kil. vu l'as-
Résumé. Fers 15f.34 semblage ; 3 .75
Maçonnerie.. . . -. t 7 .30 Pour la dite, 10 clous rivés, à 25 cent, chaque 2 .50
Parquet 9.00 Remplissage en béton de 0™.10: réduit 1.90
Carrelage comme ci-dessus ,. 3 .40
Total 31r.64
Avec carrelage en carreaux de Bour- Résumé. Fers 34f.10
gogne à pans, prix réduit : 3r.40, au Maçonnerie • 1.90
lieu de 9.00, différence en moins. 5.60 Carrelage 3 .40
Reste 26f.04 Total 39f.40
Onzième système. — PIancher en fer à. double T avec entretoises sans Dix-septième système. — Plancher en fer à triple T, bardeau et aire,
fantons, hourdé en carreaux de plâtre, parquet ou carrelage. augets, lattis et enduit et parquet à point de Hongrie sur lambourdes.
Fers à double T comme au précédent llr.61 2 mètres de fers à triple T de 0-.16, pesant 35 kil. par mètre, 70 kil.,
2m.05 d'entretoises, comme ci-dessus, pesant 3k115 par mètre, 5k.23 à à 43 cent 30M0
57 cent. . . . • 3-55 Bardeau et aire, auget, lattis et enduit, vaut 1™.50 de légers à 3'.20 4.80
• - • • •
Hourdis en carreaux de plâtre creux à 5 fr. le mètre, prix réduit, compris
•.
Parquet à point de Hongrie, compris lambourdes 10.35
plafond 5.00
• • •
9 -00 Résumé. Fers 30MO
Parquet et lambourdes • • • • Maçonnerie 4 .80
Résumé. Fers. . 15f.lG Parquet et lambourdes 10.35
Maçonnerie 6 .00
Total 45f.25
Parquet 9.00
Total 29U6 Dix-huitième système. — Plancher en fer à triple T, aire sur bardeau
Avec carrelage, même différence que en tôle, augets avec entretoises en fer. Parquet à point de Hongrie sur
ci-dessus 5.60 lambourdes.
Reste.
...... 23r.56
2 mètres de fer comme ci-dessus 30r.t0
Douzième système. — Plancher en fer à double T, hourdé en béton Bardeau en tôle, pesant 25 kil., à 60 cent 15.50
sur bardeau, auget et plafond, parquet ou carrelage. 5 mètres d'entretoises en fer de 0m.010X0m.010, pesant 0k.779 par mètre,
3k.90 à 40 cent. j .56
à double T de 0"'.12, pesant 15 kilogr. par mètre, 20k.25, à
. ;.
Aire, auget et enduit, ensemble 1". 16 de légers, à 3r.20. '. 3,71
1"'.35 de fer . . . •
43 cent. 8r.70 Parquet et lambourdes. 10 .35
•
Hourdis en béton de 0m.10 réduit. 1.90 Résumé. Fers 46r.56
.
Auget, bardeau et plafond valant 1 mètre de légers. •
3.20 Maçonnerie.. . 3 .71
Parquet et lambourdes 9 .00 ,
Parquet et lambourdes 10.35
Résumé. Fers 8f.70 Total 60f.62
Maçonnerie 5 .10
Parquet et lambourdes. . 9 .00 Dix-neuvième système. — Plancher en triple T, aire sur tuiles cin-
Total 22'.S0 trées , augets sur poterie et enduit, parquet à point de Hongrie sur
Avec carrelage, même différence que lambourdes comme ci-dessus.
ci-dessus 5 .60
Reste -17r.20 2 mètres de fers en triple T* de 0m.17, pesant environ 40 kil. par mètre, •
Quatorzième système. — Plancher en fer à double T, hourdé en 2 mètres de fers à triple T, de 0".20, pesant 50 kil., 100 kil., â 43 cent 43r.00
briques creuses ou briques pleines, remplissage en béton. 4 mètres d'entretoises en fer de 0m.010 X 0m.010, pesant 0k.779, 3k.12 à
57 cent 1.80
. . .
Double hourdé en briques creuses, valent chaque 3r.80, ensemble 7 .60
1"'.35 de fer à double T de 0»'.14, pesant 20 kil., produit 27 kil., à 43 cent, llf.61 Enduit de plafond à 0™.50 de légers, à 3f,20 1.60
Hourdis en briques creuses à plat, de om.ll X0'".22X0'".065, le mètre super- ,
ficiel 4.50 Parquet \ 10 .35
Jointoyement.comme ci-dessus 0.55 Résumé. Fers. ..." 44r.80
Remplissage en béton au-dessus, le mètre superficiel 1.50 Maçonnerie 9 .20
Carrelage 3 .40 Parquet 10 .35
Enduit au-dessous 1 -60 Parquet à points de Hongrie, lambourdes en chêne comprises. 10r.35
Scellement des lambourdes 1-00 Carrelage 3 ,40
Parquet el lambourdes 10 .35 Dallage en liais et marbre 12.70
Dallage en asphalte uni, prix réduit
.....
20f.34 4 .QQ
Résumé. Fers
Maçonnerie 10 .SO
Parquet 10.35 CALCULS.
le mètre superficiel
i de 0.054 4r.65 REVUE DES CHEMINS DE FER.
Bourgogne ordinaire, j— 0.il id. 8.75
(— 0.22 id. 16.60
S— 0.054 id. 3.80
— 0.11 id. 7 .10 CHEMINS DE FER FRANÇAIS.
— 0.22
— 0.05
id.
id.
... . .
13.40
passage couvert de Saint-Julien est totalement achevé, et déjà l'on pose exigent des travaux assez difficiles dans certaines parties, et de Burgos à
les rails. Le roc qui doit servir de culée gauche à l'un des deux ponts Monasterio, sur 20 kilomètres, la voie pourra être posée prochaine-
en fer sous Montricher sera bientôt préparé, et l'on poursuit les rem- ment. Au delà de Brujula, l'on rencontre une série de faîtes élevés qui
blais de la chaussée de dix à douze mètres de hauteur et de sept cents exigent le percement de quatre souterrains d'une longueur totale de
mètres de longueur qui doit relier ces deux ponts. 1,600 mètres,
Le tunnel de Saint-Martin est commencé; la pose définitive des rails De Monasterio à Pancorbo, sur une étendue de 39 kilomètres, les
est déjà opérée dans la tranchée, sur un parcours d'environ huit travaux sont commencés, mais il n'y a pas lieu de les
pousser active-
cents mètres, et l'on pense commencer bientôt les maçonneries. On ment avant le percement de Brujula.
effectue les escarpements et déblais à l'endroit dit le Pas du roc; en- De là jusqu'à Miranda, onne redoute pas de difficultés sérieuses;
fin, les travaux pour le terrassement de la gare avancent, et bientôt seulement la traversée de l'Ébre exigera près de Miranda
un pont as-
l'on commencera les constructions de ce débarcadère, l'un des plus sez important.
vastes de la ligne. La traversée des Pyrénées, depuis leur massif à Olazagoita près Al-
Depuis près d'un mois, les machines destinées à perforer le mont sasua jusqu'à Beasain, sur une longueur de 46 kilomètres, offre des
Cenis arrivent de Seraing (Belgique). On va les monter à Modane. travaux considérables, et en premier lieu, le souterrain d'Oazurza, d'une
Les travaux de perforation par les moyens ordinaires dans les deux étendue de 2,915 mètres. Cet ouvrage déjà commencé, présentait des
percées du tunnel, ne discontinuent ni du côté de Modane, ni du côté difficultés d'autant plus grandes, que le point où le souterrain est situé
de Bardonêche, et mille quatre cents mètres environ sont achevés sur était dépourvu de routes; il a fallu en créer, et former tout un éta-
les douze mille trois cents qui doivent être percés. blissement de travailleurs et d'employés, qui sera plus tard le centre
d'une plus grande agglomération.
Iiigne fie Paris à JLyon par le Bourbonnais. Au delà de Beasain jusqu'à Irun, le parcours est de 60 kilomètres, et
les travaux sont commencés entre Zumarraga et Iran.
Les travaux de la ligne de Moret à Montargis avancent rapidement. Quant à la traversée des Pyrénées, elle est naturellement la partie la
Dans cette dernière station, toutes les constructions provisoires sont plus délicate à exécuter, et celle qui permet le moins d'apprécier à quelle
achevées. Les fondations de la rotonde des machines sont construites époque les chemins espagnols pourront être directement réunis au ré-
aujourd'hui. La grande plaque tournante de douze mètres pour loco- seau français.
motives et tenders est prête à fonctionner. La remise rectangulaire pour
six machines est achevée, sauf le crépissage. Il en est de même de la Moyens employés pour traverser
balle aux marchandises. Il n'y a plus maintenant que le quai de con- les amoncellements de neige sur les chemins de fer. allemands (suite) (1).
trôle provisoire à établir pour que la gare puisse entrer en activité.
A Ferrières, il ne reste plus à faire que quelques travaux de terras- Extrait d'une note de M. GOSOHLER, Ingénieur de la Compagnie
sements peu importants. Les constructions provisoires de la station sont des chemins de fer de, l'Est, publiée par M. PEHDONNET.
achevées.
Chemin Saxo-Bavarois.—En hiver, l'exploitation ne présente pas
A Souppes, on vient de mettre la dernière main au bâtiment
du chef de gare et on pose la toiture de la halle aux marchandises.
de difficultés spéciales; le tracé du chemin et quelques paraneiges pré-
A Nemours, le ballast est placé et les bâtiments sont à peu près
servent la voie des tourmentes.
terminés; il en est de même à Montigny, à Bourron et à Moret, Quand la neige tombe très-abondamment et qu'elle s'amoncelle, on
mais dans ces deux dernières stations les halles aux marchandises sont
emploie avec succès le chasse-neige ou wagon muni de deux larges
versoirs en tôle, qui peut faire traverser des épaisseurs qui s'élèvent
en retard.
Toutes les maisons de garde de la ligne sont construites entièrement jusqu'à lm.40.
à l'exception de quelques légers travaux de menuiserie.
Quand les rails sont gras ou qu'il tombe du verglas, les garde-lignes
sont chargés de répandre, au moyen d'un petit réservoir muni d'un long
CHEMINS DE FER ETRANGERS.
tube, du sable sur les rails, aussi bien pour augmenter l'adhérence des
roues motrices à la remonte, que pour rendre plus efficace l'action des
'.Travaux du chemin de fer du Nord de l'Espagne. freins à la descente.
Les mécaniciens ont l'ordre d'en faire de même avec leurs appareils
Le chemin de fer du Nord de l'Espagne, qui est divisé en deux sec- à sable; il est important que dans ces deux cas, le sable employé soit
tions, comprend une longueur totale de 730 kilomètres. parfaitement sec.
La première section s'étend de Madrid à Torquemada, dans la direc-
tion de Burgos et de San-Isidro de Duenas à Alar del Rey c'est là
; que Wurtemberg. — Sur les chemins de Wurtemberg, les neiges ne sont
la ligne rencontre le chemin de fer d'Isabelle II, qui aboutit
au port pas très-abondantes; elle s'amoncelait en quelques points seulement;
de Santander et a une longueur totale de 394 kilomètres. on y a remédié en élevant à côté de la ligne de petits cavaliers de
Cette première section est celle sur laquelle les travaux sont le plus lm.15 à lm.45 de haut, selon que l'on peut se procurer des terres à
avancés. bon compte.
La seconde, d'une étendue de 335 kilomètres, se rattache à la
pre- Pour frayer la voie, quand la neige n'a pas plus de 0m.60 de hau-
mière à Torquemada, et aboutit à la Bidassoa. teur environ, et quand elle n'est pas trop serrée, on la repousse au
La section de Madrid à l'Escurial, de 50 kilomètres, comprendra le moyen d'une charrue suspendue à l'avant d'un wagon ordinaire à huit
service de la banlieue de Madrid, et concourra ainsi à l'approvisionne- roues, lourdement chargé ; les lames de la charrue s'élèvent à O'MO
ment de cette ville. au-dessus du rail.
Le second tronçon, de l'Escurial à Avila, de 70 kilomètres, exigé
a Quand la neige s'élève à plus de 0-.60 de hauteur, ou quand elle est
de longues et difficiles études, très-dense, il faut frayer la voie à bras d'hommes.
en raison de la chaîne du Guadarrama
qui sépare le bassin du Tage de celui du Duero. En somme, l'hiver n'apporte pas de grandes difficultés dans l'exploi-
D'Avila à San-Chidrian, les travaux tation, et la circulation n'en est jamais interrompue.
ne sont pas encore commencés;
mais de San-Chidrian à Alar del Rey, ils sont complètement terminés;
la voie est posée sur plus de 80 kilomètres, et
sur le reste le ballast est Prusse. — Aux chemins de fer prussiens, on n'a pas rencontré de
répandu ou approvisionné. L'ouverture de l'exploitation aura lieu difficultés à parcourir les tunnels, mais les forêts donnent, en automne,
suc-
cessivement et au fur et à mesure que'ies traverses, les rails et le beaucoup de peine à l'exploitation.
ma-
tériel parviendront à Alar. M. HARTWICH pense que, dans le cas d'orage de neige, il n'y a rien
Un petit tronçon de 17 kilomètres, de San-Isidro de Duenas à Tor- à faire que d'arrêter l'exploitation ; généralement ces tourmentes ne
quemada, qui complète la section, est également achevé. durent guère plus d'un ou de deux jours. Quand elles ont cessé, on
Les ouvrages principaux exécutés sur cette section, sont : le pont du vient déblayer à bras d'hommes; les chariots, traîneaux, etc., ne sont
Mançanarès à la sortie de Madrid.; le viaduc d'Arevala, de quatre arches d'aucun secours.
et d'une hauteur de 24 mètres; les ponts de Valdeslillas, sur l'Adga; Dans les chemins de fer du Nord et de l'Est, en Prusse, on a été ar-
de Kana, sur le Cega; du Duero, près de Yalladolid, et
ceux de Ca- rêté avec six machines dans la neige, à 16° RÉAUMUR de froid ; les
leyon, de Torquemada et d'Herrera,
sur le Pisuega., pompes gèlent; et ce qui est plus mauvais encore, il se forme sous les
Le premier tronçon de la seconde section, de Torquemada à Burgos, roues des machines des petits coins de glace que l'on ne peut enlever
aune longueur de 66 kilomètres, et il est presque achevé actuellement. et qui les font patiner.
H complète les 310 premiers kilomètres qui doivent être livrés à la cir-
culation dans le cours de cette année.
-
A partir de Burgos, le sol présente des inégalités nombreuses qui
.
(1) Voir, pour le premier article, les Nouv. Ann. de la Constr. 1859, col. 160.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 6* ANNEE.
151 — OCTOBRE 1860. I52
STATISTIQUE DES TRAVAUX PUBLICS. Réservoirs, 130 mètres sup. — 200 fr.
Quai de voitures, 1,000 mètres sup. — 8 fr.
Quais de. voyageurs, 800 mètres sup.
— 8 fr.
6° Stations n° 3.
Prix tle revient approximatif du mètre carré
des stations de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Franconville, Beaumont, Pont Sainte-Maxence, Saint-Just, Achiet,
Armentières, Bergues, Andrieux, etc. Bâtiment principal des voya-
—
1° Gares de tête de ligne. geurs, 102 mètres sup.— 100 fr.
Bâtiment principal des employés, 168 mètres sup. —100 fr.
Paris et la Chapelle. — Bâtiment principal des voyageurs et des em- Marquises, 105 mètres sup. — 47f.60.
ployés (Paris, Amiens, Calais, Creil, Arras, Douai, Couipiègne, Chaulny, Halles à marchandises. 320 mètres sup. — 62r.50.
Saint-Just, Boves, Armentières). Surface totale, 5,000 mètres sup.— Latrines, 30 mètres sup. — 83 fr.
Prix par mètre superficiel, 300 fr. Quais de voyageurs, 1,150 mètres sup.
— 8 fr.
Halles couvertes (Lille, Calais, Douai, Saint-Quentin). Surface totale,
6,000 mètres sup. —Prix par mètre 66'.66. 7° Stations n° 4.
Halles aux marchandises (La Chapelle,,Lille, Dunkerque). Surface
totale, 12,600 mètres sup. — Prix par mètre, 55'.55. Thourotle, Apilly, Ourscamp, Boileux, Raulx, Vilry, Laforet, Pé-
Dépôts (La Chapelle, Amiens, Dunkerque, Noyon), ateliers et maga- renchies, etc. — Bâtiment principal, 84 mètres sup. — 100 fr.
sins compris. Surface totale, 14,278 mètres sup.—Prix par mètre, Quais des voyageurs, 1,100 mètres sup. —8 fr.
126'. 10. •
Remises des wagons (La Chapelle, Amiens, Dunkerque, Hazebrouck)
.
Tableau comparatif des longueurs
avec ateliers de réparation. Surface 10,000 mètres sup.—Prix par mètre
50 fr. et des recettes kilométriques des chemins espagnols
Réservoirs, surface 160 mètres sup. Prix 200 fr. pendant les années 1858 et 1859.
Quais de voitures, surface 2,000 mètres. Prix 8 fr.
Quais de voyageurs, surface 2,200 mètres sup. Prix 8 fr.
Année 1858.
kil. fr.
5° Stations n° 2.
Pantoise, Compiègne, Noyon, Chauny, Clermont, Breleuil, Albert,
Saint-Orner. — Bâtiment principal des voyageurs, 145 mètres
sup. —
172 fr.
Bâtiment des employés, 100 mètres sup. 250 fr.
—
Halles à marchandises, 520 mètres sup. 57'.70.
—
Marquises, 210 mètres sup.
— 47f.60.
Latrines, 36 mètres sup. —139 fr.
Dépôts sans ateliers, 187 mètres sup.
— 96'.25.
Remises de wagons sans ateliers, 187 mètres sup.
— 53'.45. Paris. — Imprimé par JE. THDNOT et C", 26,rue Racine.