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Sans doute le .beau ciel de la CasLiile, la salubrité de l'air, l'éléva- 7° Couverture du ruisseau qui descend de la Fuente Castellan'a au
tion de la cité sur un plateau situé a plus de 500 mètres au-dessus du "Paseçi deRêçolèto%undes principaux boulevards de Madrid, et où les
plus riches babïtânts de là ville ont édifié Un grand: nombre de palais,
niveau de la mer, et d'où l'on domine un immense horizon, étaient
des avantages qui pouvaient séduire un esprit Royal. Mais l'absence de de villes et dé jardins ; ' -."'"'.'
tout cours d'eau d'une certaine importance, l'ariridité du soi, la nu- B? Couverture de l'ëgoùt qùipasse près'de là
dité des environs, la rigueur des hivers encore augmentée par les vents fer du Midi; afin d'y bâtir des maisons pour les ouvriers, et même cer-
froids du Guadarrama, la difficulté des voies de communication, pou- tains édifices; publics;' : .';'/ O ...
vaient bien compenser ces motifs favorables, et l'on est conduit à se '§d6reâtlbfi;de; sqùârës et plantations d'agréraènt dans l'intérieur
,
demander comment Madrid se trouve placée à la tôle d'un pays qui delà ville erdans la zone sûb-urbâine, avec bancs; gazons et fontaines
possède Barcelone, Tolède, Séville et Cadix? monumentales. Remplacement de quelques-unesde^fontaines;actuelles;
Et cependant Madrid est aujourd'hui l'une des villes les plus agréa- 10° Création d^un jardin d'hiver, avec promenade abritée, entre le
bles à habiter de toute l'Europe. C'est une des cités les plus vivantes, Buen-Iieliro et la Station des chemins de fer duMidi (Atoçhâ), où le soleil
les plus élégantes, les plus libres qui existent, et l'étranger la recon- est toujours chaudI ëf où les collines de là" promenade Rpyaiê; proté-
naît invinciblement pour la véritable capitale de l'Espagne. geaient les? vents jfroidsdit Nord. Gësite offre d'ailleurs^ a portée de la
A quelles causes lient ce fait singulier? C'est qu'aujourd'hui tous populationyplusieurs |bMs de vue remarquables ;
les chemins de fer qui convergent vers Madrid en ont fait un centre '11° Adoption: d'un profil;économique avec plantations d'ïirbres et
d'attraction et un lieu d'échange inlellecluel des plus considérables. d'arbUstës pour :Ja nouvelle enceinte delà ville. Le profil dont il a été
C'est que, récemment aussi, une distribution d'eau, la plus belle peut- question:semblé un peu coûteux^M il; serait peut-être embarrassant
être, la mieux construite et la plus complète de l'Europe, est venue y V0fla municipalité-^
amener, avec les eaux de la Sierra voisine, la santé, la prospérité iifr Enfin,plantation et reboisement des environs de Madrid, par le
industrielle et la végétation. C'est qu'ënlin l'intelligence et le charme choixdës essences d'arbres et.d'arbustes les plus: appfôpriéSï -
naturel de sa population rendent le séjour de Madrid des plus sédui- \> II: faudrait,Jt cet effets commencer; par des cultures régulières d'dli^
sants, et Ion y reconnaît toujours encore la ville qui sous Charles-Quint viërs, de ;6hênes4iéges, d'acacias , 'de pins, de genêts dWspagrie, de
était à la lête de la civilisation. gruyères, de genévriers^ de cyprès et d'autres plan tesfésistantes pour
Aussi la population de Madrid augmente tous les ans dans une pro- abriter lés jeunes^ pousses et servir plustardj par leur; défriehèment,:à
portion extraordinaire, les rues et les maisons deviennent trop étroites, doter le sol des éléments organiques qui lui manquent.
et l'élévation extrême des loyers a rendu l'agrandissement de la sur-
face habitable d'une nécessité absolue. Il serait utile;de pouvoir arroser chaque pied^d'arbre par des rigoles
dérivées du réseau générai de là canalisation extérieure et de féconder
Un projet grandiose, conçu et formulé par 51. D. CASTRO, Inspec-
teur général du Service Municipal, indique une augmentation qui tri- le^sol par:des: apports de terre végétale etd'amendements minéraux.
plerait l'étendue de la ville actuelle. Une nouvelle enceinte, située à On compléterait: cet ensemble de mesures par rétablissement dé
prairies artificielles^ à fônd.de luzerne,; de trèfle et de-graminées ro-
une distance moyenne d'un kilomètre et demi environ du chemin de bustes^ pour seryirde base, au moyen d'Un arrosemétit périodique, à-
ronde, donnerait satisfaction à tous les besoins à prévoir, et ferait réel-
lement de Madrid la digne capitale du royaume. tine culture'agricole plus productive et àl'embellissemenlimmédiat des
Voici en outre, pour compléter l'idée générale du projet, un pro- environs delà cité et, en tout état de çàuse,.ilfaudraitque l'initiative de
gramme formulé par M. RKTORrar.o, Ingénieur en chef de M. J. DE ces divers,trav:aux appartînt^ à une administration spéciale chargée du
SALAMANCA et dont la réalisation doterait Madrid de toutes les amé- Service des Promenades et Plantations. ;
liorations et de tous les établissements utiles qui constituent une ville
-" Telles
sont, en résumé, les améliorations de toute espèce dont la ville
_
moderne complète : de Madrid: serait susceptible dès. à présent. Puissent elles trouver un
1° Ouverture immédiate des principales rues nouvelles qui doivent écho généreux dans la sollicitude Municipale et dans le patronage éclairé
traverser la zone d'agrandissement, et relier ainsi le Madrid acLuel au du Gouvernement. Il n/es^ pas, dans un pays, dëtrâvail plus utile que
Madrid futur. l'embellissement et l'agrandissement de sa capitale;, car c'est de là que
2° Construction d'une Halle centrale d'approvisionnement et de divers partent toutes lés améliorations secondaires et les pensées fécondes qui
marchés secondaires, mieux situés que les marchés actuels. C'est là développent l'industrie* l'agriculture et le cômmerce/suf le reste de la-
aussi une des nécessités les plus urgentes de Madrid, non-seulement au surface du pays. : \
point de vue de son approvisionnement, mais encore et principalement
au point de vue hygiénique;
G. 175
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:$ A^ ÔPPERMANN. '
'Paris.—- 1" Mai. 1863.
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83 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 9°.A:NNÉE. —,JÏAI 1863. U
NOTES ET DOGMINTS. lemênt où l'on veut de larges châssis vitrés de la même largeur- 2m.50
à 3'".50 pour donner du jour.
Ainsi, les murs des deux cours intérieures sont montés en briques à
0m.li d épaisseur jusqu'à une hauteur de lm,30, et de là jusqu'au ni-
AieSien'S »le ©«fosseji'te eïoe MSI. HEUMOS, SSUIEÏ' et C 10 (1)? veau des naissances des iermesce sont des châssis vitrés. Ces naissances
sont à 5 mètres du sol en moyenne.
Par M. DREVIIT. Architecte.
Ce mode de construction n'exige pour ainsi dire pas de fondations,
PL. 21-22. et permet d'élever en quelques jours un atelier de 'plusieurs milliers
Articles antérieurs. — Ateliers de Construction de Machines de M. GOLSTEIS à Co-
de mètres de superficie.
Les ateliers MILLION, GOIET et G" ont coûté 259,000 francs. La sur-
'
logne, Souv. Ann. Const., 1S59, col. 17 'i, PI. S5. — Usine d'acier fondu d'Essen sur la
Ruhr, Nom. Ann. Const., 1S61, col. 42, PI. Î5-16. — Atelier et dépôt de Locomotives face couverte étant de 4,0/i5 mètres, le prix du mètre superficiel est de
de Pc-x (Suisse),Souv. Ann. Cons{ 1861, col 167, PL 63-54. — Atelier de construc- 64 francs.
tion de machines de M. LECOIIEUX,. à Pans, .Yoa». Ann.Const.. 1SG3, col. 27, PI. 11-12. On y emploie environ 200 ouvriers et l'on y fabrique une voiture par
Les ateliers de MM. MILLION, GDIKT et C10 sont surtout remarqua- jour en moyenne.
bles par leur bonne disposition en corps de bâtiments parallèles, accolés Un petit atelier de photographie qui s'y trouve annexé permet de
les uns aux autres, et leur extrême légèreté. prendre et de donner des reproductions très-exactes des modèles des
Ils réunissent ainsi à toutes les conditions de solidité désirables, pour voitures fabriquées dans l'atelier.
des constructions de ce genre et à rez-de-chaussée seulement, une C. A. OPPERMANN.
grande économie dans les frais de premier établissement ainsi qu'une
distribution intérieure commode et bien appropriée. 'ffyfses «Ile BKffllSes à Marchandises en maçonnerie
A l'exception du magasin et du chantier de bois, le reste de la con- de Re7nises de voitures à 3 voies, et de Dépôts de locomotives rectangu-
struction ne forme pour ainsi dire qu'un seul bâtiment, dans lequel on laires du chemin de fer d'Ancône à Bologne.
a ménagé deux cours intérieures.
L'inspection du plan indique la destination de chacune des parties Entreprise J. DE SALAIUANCA,—C. A. Oppermann et O", Constructeurs.
de cet atelier où le travail se fait méthodiquement, avec économie de PL. 23, 24, 25, 26.
temps et de transports.
C'est ainsi que Von rencontre successivement : 1° le magasin au bois; Articles antérieurs. — Types des Gares et Stations du chemin de fer d'Ancône à
Bologne, ATow. Ann. Const., 1861, col. 122. PI. 35-36-37-38-39-40-41-42. — Types des
2° l'atelier de charronnage où cette matière est employée; 3° l'atelier Mtiments de voyageurs des Chemins de fir Portugais, Kovv. Ann. Con&t., 1862,
des forges et d'ajustage dans lequel les nouvelles pièces préparées au coi. 140, PI. 37-38-39-40.
charronnage sont garnies de leurs ferrures; 4° les ateliers où les voi- Pour compléter la série des principaux types de Gares et Stations
tures sont mises en blanc à leur sortie des forges; 5° un atelier de gar- de la ligne d'Ancône à Bologne, dont nous avons commencé la publi-
nitures; 6° l'atelier de peinture; 7° celui des vernis. cation dans une livraison précédente, nous donnons, PI, 23 et sui-
Ces pièces se suivent donc dans l'ordre des diverses opérations à vantes, les types des Halles à marchandises en maçonnerie, des Re-
effectuer. mises à 3 voies et Dépôts pour 2 et 4 machines adoptés par la
L'atelier de charronnage, la soufflerie des neuf forges et le travail Compagnie.
des ferrures, exécuté en partie par des machines, nécessitent une force Ces constructions, exécutées, ainsi que tous les autrës'bâlimentsdds
qui est fournie par un petit moteur horizontal de quatre chevaux. 18: stations;aè1ànipèVpaT::j\lM'.SjÇ:;'-A:.' Oppérmànnyëf'C-^^po'ùr!je
La chaudière, à foyer intérieur, est installée dans la cour couverte. compte^ de l'entreprise i. DE SA:LAMASG4
La fosse au charbon est au-dessous, à côté de la chaudière.— La ma- signalées par la bonne disposition de leur; ensemble et iê soin de tous
chine commande un arbre de transmission, parallèle à l'axe des pavil- lësd'ëtàilsVque par les conditions économiques dans les1qùèllesi elles ont
lons, et qui porte toutes les poulies transmettant le mouvement aux ' été établies. .'•"-- ''V""'': -;:"'; "'"' ' ."/'' ''
diverses machines-outils. ".'.'Lé prix moyen par aiètrè- supéfficieU a été -de-50 frV environ.
. -
Murs et Combles. — Ces deux parties importantes de la construction Ce; chiffre est d'ailleurs ëSsëntîëllement/vàriàbiè, cômmèv'on:sâ!i; sui-
doivent être considérées ensemble, car de la légèreté des fermes et vant les conditions ;loealesj;;rnâis le détail estimatif ci'âpres, ' donné
de la couverture dépend naturellement la légèreté des murs. pour chaque: genre^dê^bâtimôht, permettra de;le .déterminer;'facile-
Chaque ferme se compose d'une seule pièce de sapin dont la plus
grande dimension est en largeur, et qui est arquée et maintenue à l'aide
ment dans chaque cas analogue, \- /•>< lK • -
;"•-':'. : /' -;
. . .
moins les écrous que l'on donne a là ferme sa forme définitive^
Tout çe;travâiVpeut"être fait à terre, sur le chantier. Le levage s'o- --/.- ,..• Couyerture. ,;....;.:>:.;.:. ,:,Y.:. . î .' '. •., ;-.. ;,:. \^:394*".23i-r :-
pèfê:%nsuité avéëïfacifité, à causé de la légèreté des charpentes.^; '..,: Lambrequins. .,.;: -,... > .;,.;. ::.s.*;. .;;> ..'i". ;•: .\>;>..-i- .;; iPO^^ôO:;::':"}?!;.
0n peut employer ce système jusqu'à 25 mètres de portée.
...,-
Ëchàntignoles.'.
.. . .
Slehuisériè de portes
...;._'.'..',..'.
roulantes .... .....
et piyotaiïtès.
...... .
._.;; ....',..
r-1-40ïï1,QQ. ..;...
,44ia*,4o;.,";.".'
--.•.
,;,-.'
Pour une portée de 21 mètres, la pièce de bois a 11/8 d'équarrissage et
le tirant 0™.fl2t)M diamètre. Les poinçons, en bois de chêne,;ont 4/8
''id."' déportes eilériéures et intérieùfés. »:; .'. ".'• 7- ;5p" "':-!',':'
'.;.;. '...' '.•; /Ad.. : :de fenêtres..:, v ... .",.'• ..;.:'.>.: ;-i:'.-. . > v- 5: 4â:: ;"-t';;
d'équarrissage, et/le plus long a 2 mètres.. ?-t
On donne à la flèche,'comprise entre le tirant et l'arc, 1/1.0 environ ;, ; ; ...'. 'Remise.de voitures: à S.miés. ,:.- ....;, ....'.".,•.. •-,:._.'.
_...
de la portée de la fermé. ';-
,'l. .'.r.; ',".,.Y.. ".'....-...'.•'. r..
Béton.:.
.... Maçonnerie mixte,
'."". ;.,
'..
:;,-,•• .;•'v^r.f 90; ;:.:i-:.
Ces fermes se placent à 2°.50 les unes des autres, et les chevrons, . . . .
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V". 124' .703. .'_;";'._'
-""'/'''. ' idi. eh élêvatiohi^ ; V -v Vv:.' . '.
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• •
ont: 8/4 d'équarrissage, et sont espacés de 0m.4Q à 0m.50. Par-dessus, •id.- :dé'.0il-5v^.--.'-.;. . ^J.i.i-Y. ,^ .'.; -. ..,: 208' .12 S v :-Y'
;
on cloue des voliges que l'on recouvre d'une feuille de zinc. .::i:-:.^a^tej;saS.i^J • -:
. .
.I.e. prix de cette couverture, y compris les fermes, mais sans le zinc,
estde 5 francs le mètre superficiel. Il faut y ajouter le prix du zinc, qui
Couverture. . ;: ; V
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. , . , v. . ; v".,. '.'.
Lambrequins. ': "•'." • ";:C:. -.:. v. .'''. '. V'.'. .:. :.: v :; 90^.60 '-' "; -c;:.
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varie suivant.l'épaisseur adoptée..- TSchantignoles.;,;.;;. .
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Ce système de charpente permet, toutes les fois que l'on n'a pas besoin ....;.. Menuiserie. Portés;-. .-;;.-. ... *: -:ï, _,•,w\^.x-, :;,8,6i;v40i;;f
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de monter les murs plus haut que le rez-de»chaussëe, de ne leur don^ •'•- •-''' Remise pour'imacKines'./ :- :,~ : ':'
rier'que:l'épaisseur d'une brique, 0m.ll, elle crépissage en plus. Mais ::^::-'.- Béton. ^V'VV.. Kk-:Wv ^-\ ?-;';'.";:-H: i-'^êï^U^^ii^Ml^''^- -
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pour quecë murprésente une stabilité suffisante, M. DKÉVET y enclave ..:: . Maçonnerie mixte, v .^,:\ù:;:- :.•';-.....! .:.:,'• •"• '^'- ''-. 246: !.524-: %-:::û:.
de distance en distance des poteaux de 10/21 d'équarrissage dont les .'.-' id. ,;de briques. -»,:.-i; i-.-t-..:\ .,;:r> ..;.•! .:.',:. :9;:.9.56;/ -,;,.-
-,-_>:. ....,•...
distances.varient de 2m.50 à 3*.50, ce qui permet de placer très-fâci- id. ' "en'elevationy".".". '/.'.'..'.].•".'... ......
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Plafonds. ..." 190 .45 mieux qu'une marine .en çbpis;; on ^stloin d'être d'accord là-dessus,
Planchers 173 .38 bien que l'on ait beaucoup discuté la question.; Chaque jour nous
Lambrequins 133'"',80
Échantignoles 40 .00
forgeons, nous trempons, nous faisons recuire des pièces d'acier. Sa-
Enduits 178 .75 vons-nous quelle influence nous exerçons sur la résistance de ces pièces ? -
• •
Portes 120™s.50 |
(j
Menuiserie Fonôtreg M g() , - 185-30
,„.„„ ,.„ En àùeuriefaçÔn;>i:pasi plus due nous nësavOnsTiousreridre compte de
l'effet-que peuvent produire les différents moyens de mise en oeuvre du
33 marches d'escalier pour le logement du chef de Dépôt.
fer : forgeage, martelage, écrôûissage et recuit.
Lesprix de revient totaux ont été les suivants : Tout cela, et bien d'autres choses qui intéressent . là
résistance des
La halle est revenue à environ 19,033 francs; la remise des voi- métaux, nous ne les savons pas et cependant il nous faut chaque jour,
tures à 21,568 francs, et le dépôt pour 4 machines à 27,393 francs, décider de la nature et des dimensions du mêlai, des procédés de mise
soit 85 francs par mètre superficiel pour la remise proprement dite, et en "oeuvre que nous emploierons dans tel ou tel casque la pratique
180 francs pour le logement du chef de dépôt. présente, il nous faut décider cela absolument comme si nous avions
A. CASSAGNES, sur tous les sujets que nous avons énumérés une opinion arrêtée et.
Ingénieur Civil. motivée.
L'ouvrage que M. KIRKALDY a publié à Glasgow à la fin de l'année
lS.egul4a.tg et'urae Etude
r expérimentale dernière, vient nous offrir le seul moyen possible, nous ne dirons pas
sur la Rèsistvnce comparative à la Traction etsur quelques autres propriétés de trancher toutes ces questions, mais tout au moins d'en entreprendre
de différentes espèces de FER FORGÉ et D'ACIER. l'étude avec quelque chance de succès en nous offrant un ensemble
COMPTE RENDU ANALYTIQUE considérable de faits.
D'un ouvrage de M. David KIRKALDY, Ingénieur Civil, ancien Ingénieur L'auteur a essayé à la traction treize cent cinquante-trois spécimens
de MM. NAPIER et C% a Glasgow. de fer et d'acier, de toutes les qualités et de toutes les formes. Ces es-
L'emploi du fer et de l'acier devient de plus en plus général. On ap- sais, qui ont duré depuis Avril 1858 jusqu'en Septembre 1861, ont élé
plique aujourd'hui ces métaux à la construction des maisons, des
d'abord entrepris pour MM. ROBERT, NAPIER ET FIES, chez lesquels
M. KIRKALDY élait Ingénieur, à l'occasion de la construction de chau-
ponts, des navires, là où le bois et la pierre étaient seuls employés il dières et machines marines pour lesquelles on voulait substituer au fer le
y a vingt ans. Dans ces diverses applications, la connaissance des pro- métal » et l'acier puddlé. Comme les propriétés de ces
priétés du métal est de la première importance. Elle intéresse non- « homogeneous
deux métaux étaient peu connues, il avait paru utile d'en essayer à la
seulement les résultats économiques des constructions, mais elle inté-
traction quelques échantillons. Ces essais se trouvèrent être si intéres-
resse aussi la sécurité des ouvrages. Une explosion de chaudière à sants en eux-mêmes, et si propres à conduire à des résultats pratiques
vapeur, une rupture d'essieu de chemin de fer, la chute d'une char-
pente ou d'un pont, le naufrage d'un navire, n'ont souvent d'autre que l'auteur fut.conduit à en organiser une série beaucoup plus étendue.
Ce sont les résultats de celte série d'expériences que M. KIRKALDY
cause qu'une er: enr commise à la construction dans l'appréciation des vient exposer aujourd'hui dans son ouvrage. MM. NAPIER en avaient
qualités des métaux employés.
déjà présenté une partie à la Société des Ingénieurs Écossais.
11 semblerait donc qu'une question qui intéresse aussi directement la
A part un petit nombre d'exceplions, exct plions dont le lecteur es
vie des hommes eût dû attirer depuis longtemps déjà l'attention des
d'ailleurs scrupuleusement averti, tous les fers et aciers soumis à l'é-
expérimentateurs. Il est malheureusement ahê de reconnaître qu'il
n'en a pas été ainsi. preuve ont été recueillis dans les magasins des mécaniciens ou des mar-
chands, afin de les avoir tels que les forges les produisent pour la vente.
Nous ne possédons en effet aujourd'hui que quelques données éparscs
Dans chaque cas des échantillons ont élé coupés au moins sur quatre
et tout à fait insuffisantes sur la résistance du fer. Nous n'en avons presque
barres ou tôles différentes du même lot. Presque toujours ces barres et
aucune sur la résistance de l'acier.
Si l'on parcourt, pour se renseigner à ce sujet, les meilleurs ouvrages ces tôles portaient la marque de fabrique.
L'auteur a eu occasion, dans l'étude même qui l'occupait, de recon-
qui aient élé écrits sur la résistance des matériaux, on y trouve de^>
données assez précises sur les différentes natures de fonte, mais on n'y naître combien il était important en pareille matière, de donner les dé-
tails les plus minutieux sur la manière dont les expériences que l'on pré-
rencontre guère que quelques expériences de M. FAIRBAIRN, un essai
sente ont élé exécutées, afin que chacun puisse, au point de vue spécial
par M. HODGKIKSOÎÎ, quelques nombres obtenus par M. BORNET, In- où il se place en consultant les résultats, trouver l'indication de telle di-
génieur de la Marine sur des fers à câbles et quelques-uns sur les tôles
mension ou de telle disposition qui peut l'intéresser. Aussi décrit-il
dus à M. E. GOUIK. On y voit enfin la relation d'expériences sur des fils soin particulier et l'aide de figures et de tableaux, l'ap-
avec un avec
de fer et aussi de divers essais entrepris à des point de vue spéciaux
pareil d'épreuve, le mode de préparation des spécimens, ia classification
au Conservatoire des Arts et Métiers. C'est là à pou près tout ce que des expériences, les détails d'expérimentation, les principe du calcul
nous possédons de documents sur le fer. Quant à l'acier trois ou quatrp des résultats et les principes d'après lesquels il en a présenté des ré-
expériences faites tant par le Conservatoire des Arts et Métiers que par
sumés synoptiques.
une Commission ministérielle chargée d'une enquête sur l'emploi des Nous ne donnerons sur ces divers points que quelques indications,
tôles d'acier dans les chaudières, forment tout ce que les ouvrages
puisque aussi bien il nous faudra toujours renvoyer à l'ouvrage lui-
spéciaux peuvent nous apprendre sur un métal dont les applications
même, ceux de nos lecteurs qui voudraient faire d'une des questions
prennent chaque jour plus d'importance, et dont la fabrication va sans de résistance une étude spéciale.
cesse en se développant.
Si les expériences manquent, les dissertations ne font pas défaut.
Toutes les opinions possibles ont été émises sur ces questions de ré-
sistance; mais il nous arrive nécessairement en celte occasion de res-
sembler un peu aux rhéteurs de l'antiquité qui manquaient du point
d'appui que l'expérience seule peut donner. Nous sommes loin d'être
d'accord, et il est vraiment curieux de voir la grande diversité d'opi-
nions qui existe sur les points les plus importants de la question. L'un
est grand partisan de l'acier et voudrait construire les ponts de che-
mins de fer en acier trempé; l'autre dit que l'acier est certainement
un métal bien moins solide et résistant que le fer, et qu'il n'est guère
bon qu'à faire des outils et des limes. L'un pense que l'usage fait cris-
talliser les essieux, l'autre est certain qu'un vieil essieu présente bien
plus de sécurité qu'un neuf par cela même qu'il a roulé longtemps sans
accident. Gardez-vous bien, nous recommandent certains praticiens,
de tourner une barre de fer, de lui enlever ainsi la croûte, la partie
la plus solide, de couper les fibres du fer. D'autres sont convaincus
que cette crainte est sans fondement. On a construit bien des ponts
suspendus j beaucoup de personnes les regardent aujourd'hui comme
très-dangereux et ne peuvent guère avancer à l'appui de leur opinion
que le souvenir des catastrophes survenues. Une marine en fer vaut-elle
fête par une partie conique de façon que la rupture ait lieu sûrement leur bonne qualité, dont la charge de rupture est relativement très-
dans le corps (Voir le croquis n° 1). Les tiges d'acier recevaient la basse, tandis que d'autres fers puddlés et laminés de la dernière caté-
même forme mais enlevée dans une barre pleine, car on ne pouvait gorie, portant la marque « ordinaire » ont supporté, avant de rompre,
souder les bagues assez solidement pour qu'elles ne se détachassent des poids bien plus élevés.
pas pendant l'épreuve. Ainsi pour citer un exemple parmi un grand nombre, le fer au bois
Les échantillons de tôle avaient la forme du croquis n» 2. Pour les martelé de Suède marque RF à cassure très-douce, fine et uniforme
tôles minces, des plaquettes étaient rivées de part et d'autre des deux n'a porlé que 34 kil. environ par millimètre carré, de section primi-
têtes pour augmenter [croquis n° 3) la portée des boulons qui les tra- tive, tandis que le fer puddlé laminé marqué * Govan *, du Lanark-
versaient. shire, à cassure à gros grains et irrégnlière, a supporté, avant de rom-
Deux coups de pointeau étaient tracés auprès des extrémités de la pre, jusqu'à 45 kil. Mais nous trouvons en regard de ces nombres que,
partie cylindrique, et les allongements étaient mesurés avec un compas. dans le premier, la section s'est réduite avant rupture de 60.5 p. 100,
La partie centrale des spécimens élait tantôt brute de laminage, tandis que celte réduction n'a atteint que 28 p. 100 dans le second,
tantôt forgée, tantôt rabolée. tantôt tournée, et l'indication détaillée de sorte que le fer de Suède, au moment de sa rupture, supportait en
du mode de travail est toujours notée à côté des résultats de l'épreuve. réalité 85 kil. par millimètre carré de sa plus petite section, tandis
La section des barres ou des tôles a varié de 1 à 8 centimètres car- que le fer commun ne supportai) que 62 kil.
rés, elle est toujours indiquée. La distance initiale des coups de poin- L'auteur conclut de là, que s'il est important de connaître la charge
teau élait généralement de 60 à 200 millimètres. Elle était portée de de rupture d'un fer donné, il faut se garder de classer les diverses qua-
700 à 800 millimètres dans les épreuves qui avaient pour objet d'étu- lités sur ce seul indice, et qu'il faut conuaître aussi la proporllon
dier les allongements progressif-; sous des charges croissantes. dans laquelle l'aire résistante se réduit avant la rupture. Une charge de
Vingt tableaux synoptiques et seize planches contiennent les résultats rupture élevée peut provenir de ce que le fer est de qualité supérieure,
des épreuves. dense, fin et d'une douceur convenable, comme elle peut provenir
Les deux premiers tableaux donnent les poids de rupture, striction aussi de ce qu'il est très-dur et ne cède que difficilement. Une résis-
de l'aire, allongement extrême et apparence de la cassure de quatre- tance faible peut tenir à une texture lâche, et aussi à une douceur
vingt-dix échantillons d'acier, et de Irois-cent-dix échantillons de fer. extrême alliée souvent à une qualité très-fine.
Les deux tableaux suivants résument les résultats. D'après M. KIRKALDY, la charge de rupture rapporlée à l'aire de
Quatre autres sont consacrés à quatre-vingts échantillons delôlo rupture serait le meilleur coefficient pour juger de la qualité des fers et
d'acier et trois cent-vingt neuf échantillons de tôle de fer. des aciers. Ainsi il classe en première ligne, parmi les fers laminés en
Les deux suivants donnent les mêmes renseignements sur soixante- barres, les fers à rivets marqués « Bradley L » qui ont rompu à 40 kil.
douze spécimens de fers à poutres," de fers rubans et de cornières. par millimètre carré de section initiale, bien qu'il y ait vingt-six autres
Sur cent-soixante-dix pièces de fer "laminé, de for martelé soit au espèces de fers laminés qui ont donné des chiffres plus élevés, parce que
martinet, soit au pilon, de fer ayant subi divers genres de (raitemenl. la section s'étant contractée de 61 p. 100, ce fer se trouve présenter la
d'acier en barres, de tôle d'acier, de tôle de fer et de cornières, on a plus forte valeur de la résistance par millimètre carré de section de
mesuré les allongements correspondant aux charges successives, de- rupture.
puis l'instant où l'allongement devenait sensible aux moyens de niesu- 3° Homogénéité des Qualités.— Un des tableaux disposé spécialement
rage employés, jusqu'à la rupture. Les nombres obtenus sont'rapportés en vue de montrer le plus ou moins d'homogénéité des résultats donnés
dans un tableau spécial. Un autre tableau reproduit les allongements par-les quatre échantillons de la même espèce de fer, montre que la
rapportés à la longueur initiale. qualité présente de bien plus grands écarts dans les fers communs que
Le treizième et le quatorzième tableau donnent les résultats d'é- dans les fers fins.
preuves de cent soixante-huit échantillons de barres et de tôles de fer 4° Influence du Diamètre. — Le fer puddlé laminé, de la dernière
ai ant subi divers traitements exactement décrits. catégorie, a donné des charges de rupture variant de 40 kil. à 14 kil.,
Le quinzième est consacré à l'étude spéciale des influences de l'alté- des contractions variant de 4,3 p. 100 à 0. Dans ces basses qualilés, les
ration de l.i forme des spécimens. Il contient quarante-quatre épreuves. fers de petit diamètre sont notablement plus résistants que les fers de
Les deux tables suivantes renferment le détail et le sommaire des gros diamètres. Dans les bonnes qualités de fer laminé, la différence
cent quatre vingts essais faits-sur des boulons taraudés ou filetés. entre les divers diamètres est moins marquée
Vingt expériences sur là résistance des soudures sont rapportées dans Quatre pièces coupées dans une même barre ont été réchauffées et
le dix-huitième tableau. laminées de 38 millimètres à 31.25,19 el 12 millimètres. La charge de
Le dix-neuvième contient cinquante essais, dans lesquels la charge rupture a été de 39\8, 40-M, 40\7, 41\8; la contraction de l'aire n'a
a été brusquement appliquée. - varié que fort peu.
, ^
Et enfin, le dernier donne le poids spécifique'de cent soixante-cinq ~b° Influence du Tournage. —De deux échantillons, l'un brut, l'autre
échantillons divers. '
,
tourné, pris sur la même barre laminée, le second se contracte un peu
-
Quant aux seize planches, qui sont'd'une exécution remarquable, plus et s'allonge aussi un peu plus que le premier; la résistance est
elles renferment de nombreuses représentations des cassures -dble- sensiblement la même, tantôt en faveur de l'un tantôt en faveur de
nues, des dessins de la forme des échantillons avant et après la rup- l'autre.
ture, et surtout des représentations graphiques très-heureusement .6", Influence du Forgeage. —De deux spécimens d'une même barre
combinées, des résultats dont les valeurs numériques sont portées laminée, l'un fut essayé brut et l'autre après réduction de diamètre à
aux
tableaux. la forge à main. La résistance est un peu plus grande dans le second
Nous allons essayer de passer en revue, avec .M. KIRKALDY, les cas, la contraction et l'allongement sont un peu moindres.
conclusions auxquelles conduisent les nombreuses expériences dont 7° Influence du Sens du laminage. — Les tôles essayées ont donné
nous venons d'indiquer le programme. dans le sens du laminage de 38\9 à 32\3 ; dans le sens perpendiculaire
1° Moyenne des résultats obtenus sur le Fer.—Pour les fers de 35\7 à 29K.3. La différence de résistance a varié dans les diverses
en barres,
la résistance par millimètre cairé de section primitive va de 46 loi.' espèces de 22 p. 100 à 2 p. 100; elle a été moyennement de 10 p. 100.
(fers de BOWLING et de LOWMOOR) à 22 kil.," (fers puddlés du LAKARK- La contraction de l'aire a été, pour les tôles tirées dans le sens du la-
SUIRE) et même exceptionnellement à 15 kil.j (fer puddlé d'YsTALY- minage, de 21 à 7 p. 100; pour les tôles essayées transversalement de
FERA), la striction varie de 68 p. 100, (fer de Suède) à 7, 6, 5, 4 13 à à p. 100.
p. 100
et même à 0 (YSIALIFERA). 8° Différence de résistance des diverses parties d'une grosse pièce de
La charge de rupture, rapportée à Taire de la section de rupture, forge. — Dans deux arbres coudés de bateau de mêmes dimensions,
est aussi comprise entre 103 kil. et 15 kil. Les allongements sont de forgés en fer de riblons, on a découpé des pièces près de la surface et
30 p. 100 à 0 p. 100.
au centre, dans le sens de la longueur de la pièce et dans le sens trans-
Pour les tôles lirées dans le sens du laminage, la charge de rupture versal. Les pièces prises au centre ont présenté 2.6 et 6.5 p. 100 de
va de 44 kil (FARNLEY, Lovnicon, BOWLING) à 26 kil. (tôle de GLASGOW moins de résistance; les pièces transversales ont été moins solides que
pour navires); la slricliou varie de 29.6 p. 100 à 4.8 p. 100 ; la charge les pièces coupées dans le sens des fibres de 6.7 et 13.7 p. 100. La ré-
de rupture par millimètre carré de l'aire réduite est comprise entre sistance moyenne de tous les spécimens détachés de ces arbres en 1er
59 kil. et 33 kil.; les allongements proportionnels varient de 17 de riblons n'a pas dépassé 30 kii. pour l'un et 33 kil. pour l'autre. Ce
p. 100
à 3.3 p. 100. qui, d'après l'auteur, doit diminuer la confiance que Ton met d'ordi-
Quant aux cornières, elles fournissent des résultats moyens à naire dans cette espèce de fer.
peu
près semblables aux précédents. 9° Influence des Corroyages répétés. — (L'expérience suivante rap-
2° Importance de la considération de la Striction de Vaire. Si l'on portée par M. KIRKALDY, est due à M. CLAY, des forges et aciéries de
parcourt les tableaux qui indiquent les poids de rupture des barres et MERCEY.) Sur un lot de barres puddlées ordinaires, quelques échantil-
des tôles de fer, on trouve des fers au bois martelés reconnus lons furent essayés directement. On fil un premier corroyage et on
pour
NOUVELLES ANNALES DE LA GONSTRTJGTIQN,
89 — 9e ANNEE. — MAI 1863. 90
essaya deux barres laminées danslle'tiJaqueit. ^A.cotroyâ/cfo nouveau^ "Xel^ipéri^nces r^u; démontrent ce dernier, point sont fort curieuses.
et on réserva ;^or|;deux eelianfil^ jusqu'à-dpuzC j Oâ a^prïs^upë b^re^o|^e,^n Ta, fijefëe, aux. deux exfrémilés,', puis
opérations. Voici les"poids moyens "de"™ *XZZ' ^Ifl^Wrllï^%^rLférieûy^el^n ï^t^ué^,tpur.!^une saïgpée ^étroite
S
et
*- ' ovuV>'ii' CÏJSÏ.:- ,.1'-1':\J. ÏÏ:"./3'L';'- ij'C >J j p'fo'fônd'érôn rëssayëîâ b/ârre'en engageant âar^jês#rous.sdë,sup-"
1
v-^rî ïfc- ,.'-ï*fGys* tnfdxm 'AfMsï'Mhirê'q 'îst-s-t s?>ft êfbns:- ,9vîï j- ép^uoe'tput^cp^i^u bDulpii-^Cin;'?£enga||jda^
| supérieur," et la 'po'rtiSn'superiëurë restantè^'Met'inifâiè'ur,^^
':-'""X\ .!,?';.'! 5 ;^,wiv'; !'l3:,ï".r.V '"';Vc;Jr-"°i",v:'\r''"' """" \ r^omn^n^4|épr!eu^e,4L.'.^p^n
fè^ià|fjp;enie£ a'^rés^lé^pur-
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i dur$ssante sSU^Ja^
^ÎJne jlsftërîéh^^^ ' j et" à"i\âïrongeWént. "Aussi aës'bàrres'qùi c^ssureîitpute
que0 su ?' neufëoJ^^(|y^^,isùeç^js'ifs^ ïês^dèu^du^ïâi^préinièYs^bnp seufs''
âugm'ën'fé^M-f¥(ë"|is(ân^;^îè^'..fmvaiîls.^uîtr,ntmè|iea'a-Mou'çMfîxB ^fi^
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nerveuse qnt:plles.donpé^ apr,ès.rce.traitement,v desÉrcassur.és^cnistaI-
Iinç?ï.fîV., EV-:
mitWëir m§më>un^ëu*%u>|ik^ i
Q.a?E,;,5 fif 8h «um'imciii ?« SÎÏVI-JSP ^m--'3im.olk :.9iîsfî s?: '
i- r0'éVFbJouionsxémén"tës oift^âàïsl^MesentétûneriiodiMato analogue
'.i;apport.auçim.efifet^ dans 1 aspect de la cassure.,„;., „j ,,_.._.r-„;:,. ..:.,_„,..... ^..„-s,.v CÏ-
îès!signes,fca¥arirérisÛqûWdé7^ '/H .^;"i-': '--
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'i efSï èob^imw &.?& i^sr'isoq ïn&îjsnsoo immam si
îjglfJaRe^MZîffi^ ^hçggns-soëfeKw» ;sit^ï^i^çie?^ï^>L'àeiei'i^onns,3ieu5}
ItaK sm.tqrn |
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cassures cristallines,.aprèsunJaminàge.à froid énergique,,,-,,.,,! .,_ .•",,•,
d^près );es trésul la;t% dé§; expé rPpoesTfer,s^quiJ")épr,pu^^||i^a,,fa£pnj,qrain
i
cqnjGjusipns^jiUe|e ferpsRourï^es^b^rr,eSîQlaj^sfë^ i; sivës'^dûnnai^W "dgi^ass.ùii.eg; ^ntièr
ç^ipré^dg ;sjç^njp^n|tiyïe3 !' riejnerï^u'^terû^t^nstain^
TpRT0j^!àq3â/rkJ'!: £aeier-puddlé,-çieof^Gi^ffi^ ëu.UÏÏe^jïle'^ :-0;;;,
;
resumèrïiàutéur.pEow ;SE -;:-v5. nM:rr:;!'-
raptnïe;yariejdje.;fc3 p>iiOO|ài;â6?6îp^îûOfeG^iqtii dfnnj^ppurylaorësis.Tj ; ; 'En
tance rapportée à Taire de la section de rupture "des nombres compris; qu'une piècé.ile. machine se.brisê ;aprës.unlongjer.vice,et présente-une
entçgûlj|7^^.;iet;êftfk&fipM carr^sd'ajIloâgMiemVry^rieîde câs^u^e^çri^tgljinej^n ije,:j^^
".§^^)ïjlj()9]àï4J9,|ap>ÉOJKàKûUfcJes iôlesjïila^jeJiârgefdêauiiptoïesVjàte
;
j à^ai|érab^âu^M^^^3r'l^ujûité.^^çët^pjèç^sousJ^açlip.h
ïf'àjl. às4àMl\P^^UlimètjjeicaErjé de sectiD.njprimiMve-jjJ&strmtkMi;. i
^s^influence^diV^^sJjî^aju èlies! elll &$.§> soumise,. ÔJL n(& peu £ affir^
$£3&®iM&h$$&&tLQQ;:ïlafihargejde rupiureipaàmiUmètùeiïCàrijé: ! rnef"qu'une" cÉ6sè7ç'ësTt:"q'u"è*ia
de la section de rupture, est comprise entre 81 kil. efcf52îMlc.-;Enfi.n^ , stription,griubie|le,rs.an,si.allQpgjen^
-
lja}lQngenffintSajFieïid®[2f7^Dli00îaIM 8p.,:l;0iteïMU «à soî^yïvd '-'.à nprilr|lr|s jqu^ ou jde^jduc-
titité quiaurattîârtemenCfeâl^
*XÛ 'AsjMà % tu cfàsWèJfFèri-f^'MX, KÎBKALDY ^prësër/te ^cfàbcrrd"
°:
^
-.i42?? ^PM^^^éi!ffi9sSWiRsi4ÇM1!5^^rtLesnÇ.a.ssuresediafiièrriso.ntûràu-
une- reviïë;M(R[iïë desjfiùs'-int^e^^ ge^s^L^ngjciasses^;«i:SBî;jn^fi^oj il-.gûeiaiJâq?. reb:,9înioi J;{ SIJÏÏOL-
giët$r¥e;^dft;Jfla^ -.-.
Pour fournir ;à ses lecteurs tous, les, éléments utiles^ Tëtùae%e;çës" Une cassure faite lentement est toujoursvàafribr.e'siîsb'yOTs,ës?;-!Me3càs-
quësïibns^"fautëu#s€îvisé;-fès'çaës^ ^çfasses^'ïès càs- SUMe..obtenue. brusqfemen'tiÊst;loujours'iàegraifl.'!Sic's3a;si-, jamà ^
su¥èsy fiBr'é^.sWs ; 4ès° cà^ Des esperiences analogues à celles que nous avons7ra;ppoMéès*l'iP6'"c-
tâhinë^"03;^ ^fi ^Vî^'^'u "i X", X^XX''X!X XXJXX" ,"X.t'X "^X''bXt!^ ''XXXXZ- çasffinrtUîlerïontîfoufenB desjresUltats Snalogues^fq ssrsa XSK ja^O^
"'"l'bur' ^châ^ire 'ëx^érÈHcè^ là' hàturë'dé ''là^ëasSùl^^èst^airjuëe"dïns -aïMie barmdlàeier àÊassurê:fibreuse?etisoyëuseae1é|ortaniëht''ebâirfi
.
les_trois dernières.Ecolonnes,dutableau, La première, donne apprôxifflàï fé^^tiàbandonnéeïààunëreffdidissemeritientpfla;icassure'is^est présentée
Ivèj^fit^âé^'f;iW!:$X '^^'M^^^^M^^^^.Mj^^^^^ c.ojnimêLia:prë;mjèi;eseLe:'imêm:e acier|smoyennement* clïâuffé2 efc:streMp=é
|ecôr^é^in^q'uëi;^^ ^psme; ët^ nature 'dês'&reëôlutfei àd]buileyoardonné;r3J;jpù:li0flrde^fato
gïâiris'; ëhMy^lTOiSiëmë^eJra même, 95 p. 100 de grain; fortement chauffé et trempé à l'êaiff-i-oo
pj.tl00i,deïgrMn..if; Oi^H ,;-30ï3-i ;-.•£-;'îi-BBÈU "&6 f9?0cg3 :S-10u.S^SOi'J
cassures.. çontCTïï^dMs^tëéJiia'imlies^def^Ftfmjràgêv; Ç#'dessitfè jèprë-
sertjÉrt^ën vràië grarid^rjîm putain nojo^ ^;î^° ÉiUdiïMs âZiM^i^feMSien^iïëfé^ë^ ^'lotigupùr^^|c^ç(î
typ^svtJâïrïsii|uè\d filions et le degrétd'exactitudedesffiëslirei'îiCpCT
s8nt^è^^të|!^é^ un ,|oin'ë^|^ 1
êsïaftrigtemënîs; bé'lâ^periflrîe^ëUystiîraej1 "et ne "fôu);ùi|èenf? airtèi;aucun
^IfpTRàrra^'du;;^;'^mais^'ilî^st claji^c|U'ïl;|à^àr|ij;^ii'iles; ^ofëélrUx dôcinnenf ni^ur KsVài'elirs^u^ m Suf;M'lî|iiie|,
êijtomêjme^jftWe^ ^"^'"/I-'i-VJ".,! nïW^ë.piulpU'in^ms'dH^P^f^
""VôlcVmMntenàndëip'ritfc^ p^èn;d1mLd:afiy-îlë& çeiit ïpixanie-diïf|prê^|siJd'àlÎ0n^e|me^^e^
-
cpnclusiqns qui sont loujours appuyées d'un grand^nombréf tjé^fëuyës dansl'ôtiviage,' de^re^^ÛTieux'e'ns'ëîgnem^fe:^^ "t,;
ijrë^cfesjè^ëriër^ X'~*'X*A''~~:.7l.-'; 1° Lama.r-chc.de ces.ex.pén.en.ces épiantnécëSsàirè'tirê^
?^'f^Ç,ba^ùe,îpistpi'ûne pl|cëj ^J®^tï.^l^0^|^èuffi^B1?^^ ceïi^îd'es^réuves OTdtnaiirèii faiftëfir!siest^^nrJé^d.^ô^.!|iÙe
i|tfte; IM^mb^értïllllîp^t^ ftifflïis^lUs^ôfigïp'ën'dln^'lèquè^lès cë1ïofîS ^tàiëh^appiiquë^iv^
-
grâlMêliëiril^liicissurë-;^dny^nab^mënt:fttëusf/^^~„
^^L^alipàrmëéJriÙe^q
ff ~^Xi...'! pas d'influence "sur les résultais. Sur les^ quatre
rot^fô'frplsijènîë'tfél^esp^fS^a4ibi^m^ën|^,dpii
^éçinft^W^râj|ué
filie'et'conip'a^iè^ôu%r8ssièrWW1lcne â'uhfeassure'ritiî'éus^-'d ëoùïàjht^es^àbTeàuïf qu^
ali^u^ït^fèV;/:^^:.,;; !;;;!i:*la0;f ":!"w l ^:f::'^t
;!lllt' nWieur%ë°r\t séHe ^lïe^tfplus^àuvà^j'loù
^^'l^^Msurls^i^^iïfôylë^ ën^ffltéïfPy It^on^liêu^ë^rorrèt|ue"Tb^^ est
ttljolog^ent^^dtfà fes1^ riëgligeàbiei,'i;L'5U'it' ™**-<^il-^'H^-%"'ur^\-sJ-^ .,
'à^malïon^Mën1îîirogre;ss^ïles,^^
:
2° Les allongements sous les mêmes .charges dessdJvep;.ëchàiQ|i|,ôJns
tallisées,les^.autres^nerveuses. l^-.^.^'^r.^'.'^ ^vr^ ~>XX '' prélevés'Sur" -îe^fflgmë-lotMë fePôxi'Weter!^sJ3tënt!$es ^arts;'consi-
XX& Jifîàisihf
varier l^^i^îë^t|àilem|nt,"SdiWSr h a turè
-.;.;....,„
ipHiri'Ooy!m dérables, bien plus considérables que.lés^àrgës^f'ultWè^^J";;." '..,
bjù ïn^e^a^^ W'WojMe^rMna^n^ B# ffi'allon^lùëiit^se^rèfaffît â'i;pël^ptë's:;égaîën%nt^r;;tbW Ion-.
t^h^s'tfà^ùMs'd'è'fer^aplial^ù^^^ d!âutres. espèces^ guéu¥!%ssâ^#p^ndàntipjës,pest6u;fë
que'ïlors^rjir â^rocn^dë' iàïficfiaTgé"UefupTnrequ'îf^e^ëçlare un
G. 176 '.".'
fés^hânpiflëirts spnï1noinsun"à'pp^ntsi":::'i!:-''';r'KiV ^y^^-i-^!-^ *-'*•-
1S63. —12.
M ''. NOBVEkLES ANNALES DE LA. GONSTRUGflON, — O^ARNÉE. -- 1AMS6S, • m
point faible, quelquefois deux et exceptionnellement trois où les allon- Par de grands -froids., on essaya à l'épreuve brusque et à la traction
gements augmentent incomparablementplus vite que dans le corps çle Ignte des barres qui avaient pris pendant la nuit la ternpérature exté-
la barre. Cela explique pourquoi une barre courte s'allonge avant rup- rieure et qui étaient couvertes de glace.
ture proportionnellementplus qu'une barre longue. Le froid diminue .très-peu (2,3 p. 100), la résistance à l'épreuve
Parmi les travaux antérieurs sur ce sujet qui sont rapportés dans graduelle ; il diminue un peu plus (3,6 p. 100) la résistance à l'épreuve
Touvrage,se trouve une expérience intéressante de M. LLQYD. La même brusque. :,-.'.-
barre a été soumise à quatre ruptures successives, La résistance a aug-- 18° Poids spécifiques, — La densité du fer laminé en barres varie
menté à chaque épreuve. Ainsi, sur dix espèces de fer, la moyenne de de 7,7626 à 7,2898; celle des fers au martinet ya de 7,8067 a 7,7206 ;
la charge de rupture a été : celle des cornières de 7,7310 à 7,5297; la densité des tôles est com-
prise entre 7,7419 et 7,5381 ; le poids spécifique de Tacier en barres
A la première rupture,... 38 par millimètre carré. varie de 7,8303 à 7,6698; celui des tôles d'acierde 7,8280 à 7,6237.
À l'a seconde.
A
......
la troisième... ......
41
43
—,
—
L'auteur à remarqué que la densité, dans une niérne espèce' de
produits, décroissait avec la qualité, de sorte qu'elle peut jusqu'à un
A la quatrième ,46 •*-
certain point servir d'indice. -
.
Les expériences d'allongement; sont représentées graphiquement par L'étirage à la filière diminue la densité.
des courbes pour la construction desquelles on a pris pour abscisseles Après les épreuves de traction la densité accuse aussi une légère
charges rapportées à. l'unité de surface, et pour ordonnées les allonge- diminution.
ments proportionnels correspondants. Tels sont les points principaux sur lesquels le précieux travail de
14° Influence des divers genres de Traitement:—Une barre d'acier re- M. KIRKALDY vient éclairer l'industrie'. Mais! il est bien d'autres, questions,
cuit qui rompait sous une charge dé 86 kil. par millimètre carré, fut ';
encore pour lesquelles on pourra utilement chercher lès éléments
chauffée .et trempée à Teau froide; elle ne porta que 60 kil. (26 p. 100 d'une solution dans.un recueil aussi étendu dJéxpéi'iences,: et nous ne
de perte); trempée à l'huile, elle présenta au contraire l'énorme résis- pouvons mieux faire, en terminant ec compte-rendu déjà surchargé
tance de 152 kil. (77p.400 de gain). Trois autres échantillons du même peut-être, que d'engager tous ceux qui ont intérêt à bien connaître les
acier recuits après la trempe à Teau jusqu'au jaune, jusqu'au bleu, et
jusqu'à bois fumant ont présenté 17,14 et 8 p. 100 de perte de résis-
tance.
KÂLDY.
,',-;
'•".'' '...
propriétés du fer et de Tacier à lire attentivementl'ouvrage de M. KIR-
'".-. .'-._'
A BRTJLL.
'--.'"
Ces effets curieux sont confirmés par de nombreuses expériences. La ;
' -; :-~ ;' Ingénieur Civil.
trempe à l'huile donne une augmentation de résistance qui a varié de
79 p. 100 à 12 p. 100, depuis les aciers durs trempés à haute tempéra- ISoMieïitS si© KésÉlëtseMce et ffoMs des loutres eia tèïe
ture, jusqu'aux aciers doux trempés à une température moyenne. Cette Par M. J, Foy, Ingénieur Civil.
trempe à Thuile adoucit le métal en même temps qu'elle Je rend plus (2e ARTICLE.)
solide.
_:;'.:'.
.
'"
—
Des boulons en fer Cémenté ont présenté moins de solidité qu'avant y Article antérieur. 4-.1" article. N'ouv. Ann. Const., 18G3, col. 67, PI. 20,
_
cette opération. : Après avoir donné dans la précédente livraison les divers éléments de
Le fer chauffé fortement et trempé dans Teau, devient plus résistant, résistance des Fers du commerce, nous publions ci-après ceux relatifs
niais perd de sa ductilité. ,-. r-...-
:.:.-.::-;
aux Poutres en tôle. Nous commencerons par les poutres de. 2 métrés
Le recuit diminue aucontraire la charge de rupture, mais augmente de hauteur, en faisant varier cette quantité de 5 en 5 centimètres.
Tallongement.
- ;/-.'"' -'
-;:-:
Le laminage à froid augmenté la charge de -rupture et diminue for- J?«mtpç@ en tôie He g"".©© de Uantem'.
tement Tallongement, Le fer devient plus dur, mais non pas plus
solide. .".'•' [-,- .'"..SEBEMES...-,..,.-.^ iA„E.: .;: KAW0MS State ™™-
15° Influences des modifications de Formé. -S- Les expériences faites ^—=_^"S-=—-, , — .
MOMENTS
I
CORNIÈRES. ^j par mètre
sur quinze espèces de fer différentes, ipour modifier l'aspect delà cas- d-jnertic.I.
.
Largeur, Épàis^r. Epaisseur,;. ?.. -_ mm^
;
. . .
30 10
^PXIOO 0039i798s
15
.
0.039180
.
235080. 425.10
»
»
»". ' •-
3559596
3243398
2831557
35596
32434
28315
213570
194G04
169890
394.68
364.26
333.84 .
étant légèrement chargés, une charge sensiblement égale à celle qui !30 10
ïï^-^. 0.02241202 0.022412 Wi^a 285.48
devait amener la rupture était soudainement appliquée à T'aide d'une
».
- 10
25 206G455 20604 1.23984 270.66
dispositionspéciale. Tantôt la rupture avait lieu, tantôt là barre résis- .20 » »
1889N81 TS899 113394 ' 255.84
»
tait. En répétant l'expérience assez de fois, on pouvait rapprocher suffi- 15 ». » 1711471 " 17115 102690 241.02
samment le plus grand poids supporté sans rupture et le plus petit 10 » »
.
1531216 15312 91872 226.20
5 ». 1349107 .13491 80946- -211.38..
poids capable de rompre la barre. »
Le premier résultat constaté, c'est que la rupture a lieu sous des i-30 10
I°_>O0 0.01950112 0.019501 117006 262.08
charges bien moindres lorsque la plus forte partie de ces charges est 25 1822653 1S226 109356 251.16
» »
appliquée brusquement que quand la traction est progressive. La
différence dépasse quelquefois 20 p. 100.
Les strictions sont moindres aussi dans une notable proportion.
.-..-.'' 20
15.
10
»
»
»
»
»
»
1693854
1563710
1432213
16938
15637
H3ï2
101628
93822
85932
240.24
229.32
21S.40
5 »
I
» '. 1299357 12993' 77958 207.48
:$?:'"
.
vwmiMJM ; 94
SEMELLES.
„—__^-_» —
. Epaisseur.
AME.
COMÈRES.
M01ffims RAPPOETS
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Pon)s
par mètre
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SEMElIES'
,
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,. CORNIEEES.
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, a'mertiel. -. Largeur.. Épaisseur. Epaisseur. #.
courant.
Largeur. ij
T Epaisseur.
•„<.» » r » JJ
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courani. .
146082
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tu.
307.32
288.60
»
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:
10
5 ».
» »
»
040866
656716
6468
7567
3880,8 15.444
3940,2 15.522 130 10 -1Q
0.01988638 0.020933 125598 277.68
. .
25 » » 1831634 19280 115680 262.86
20 », 1672898 * 17609 105654 248.04
Pontées dé âm,W5 «le hantour. 15 »
»
» 1512421 15920 95520 233 22
10 n » 1350193 14212 85272 218.40
!30 10
°X'00
il &
0.03703992 0.037989 227934 421.20
5 » » 1186205 12486 74916 203.58
25 »
»' 3132431 32127 192762" 371.28
Variations par millimètre d'épaisseur d'âme.
ion
20 » » 2834198 29068 174408 344.76
15 » » 2532773 25976 155856 318.24
10 » » 2228i39 22852 137112 ,391.72 0.000519125 0.0005464
5 19695 118170 265.20- 30 » » 3278,4 14,352
» » 1920280 25 527635 3332,4
» » 5554 14,430 "
30
25
»
10 —j^—
»
'»
1 on
1429860
-2244868
14665
0.02454787 0.025177
23024
87990
151062
138144
221.52
311.22
292.50
!30
26
10 —-77 ;0.03296194 0.035G34
2991669 32342
213804
19i052
413.40
382.98
» » » -
20 2032699 20848 Î250SS 273.78 20 » _ » 2683691 29012 174072 352.56
» »
15 » » I81S268 18648 111888 255.06 15 » » 2372238 25645 ,153870 322.14
10 » » 1601563 16426 98556 236.34 15 - » » 2057292 22241 133446 •
291.72 .
!80
{ 20 » 1779371 18249 109494 { » » 2516239 27213 163278 336.96
non
°"*u j 15'
»
16513 99078 257.12 nQ,
u-aaj '15 2245964
[10
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»
»
»
1610046
1438923 14753 88548
77904
222.30 /
\
10
5-
»-
»
»
» 1972651
24280
21326
145680
127966
310.44
283.92
!7flV7fl
5 » » 1266993 12984 207.48 - » » 1696282 18338 110028 257.40
I 80X80
Variations par millimètre d'épaisseur d'âme. 30 10 0.02176096 0.023525 141150 303.42
-1 :
!70V
» » » »
20 » » 680656 5955 3573,0 14.898 » » 1410952 15253 "91418 228.54 .'
15 » » 589824 ('049 3629,4 14.976 1 5 » » 1214281 13127 78762 209.82
10 59908S 6144 3686,4 16.054
5 1
.
»
» 1
»
» 1 608448 6240 3744,0 15.132
30 10 ' "-^-' 70
0.01869063 0.020206 121236 273.78
25 1720573 18600 111600 258.96
Poutres de 4m.90 de hauteur. 20
»
»
»
»
Î570400 16977 101862 244.14
15 1418533 15335 92010 229.32
!30 10
100X100
0.03496749 0.036807 220842 g 417.30 10
5
»
»
»
»
»
»
1264963
1109680
13675
11996
82050
71946
214.50
199.68
25 3174758 33418 200503 386.48
20
15
»
»
»
n
»
»
2849214
2520098
29991
26527
179946
159162
356.46
326.04
!30 10
70 V
C: 70 0.01620G10 0.017520 105120 250.38
10 » 2187392 23025 138150 295.62 25 » » 1512396 16350 98100 239.46
»
5 » » 1851075 19485 116910 265.20 20 » » 1402948 15167 91002 228.54
15 1292259 13970 S3820 217.62
!30 10
10QX 100
0.03234459 0.034046 204276 393.90 10
5
»
»
»
»
»
»
1180322
1067129
12760
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76560
69216
206. 70
195.78
25 2955018 31105 186630 367.38
» »
20 »' 2672487 28131 168780 340.86
»
15 »
2386S50 25125 150760 314.34 Variations par millimètre d'épaisseur d'âme.
»
10 »
2098089 22085 132610 287.82
»
5 » 1806188 19012 114072 261.30
: »
30 0.000477945 0.0005167 3100,2 .18.962'--
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14.196
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1843099 19401 116406 262.86 5 J» >i ' 519125 5612 3367,2 14.352 .
»
10 » »
1593698 16775 100650 240.24 . .
.'""' J/FO?/,
5 ,i 1311602 14122 84732 217.62
» (Là suite prochainement.) Ingénieur Civil.
90 -N'0UVBLLÉS-"ÀiS-N^ ;r---.^AM€Ê-'^"-'itfÀï\M6'^ 9e;
;-Cffi01ÏQU:E.V' / cunes en cours d'exécution, et qui sont entrepris sur une longueur de
427 kilomètres. ; '...'' ^
rière produit un remous qui exerce sur Tobstablë une pression suffi Navigationintérieure.
-
santé pour mettre tout l'appareil en mouvement. Le bateau se met —-Travaux de défensedes rivés dela Garonne, entre Bressures etle
donc en marche, chassant devant lui les sables et les vases qui for- bac de:Mondon„(Tarn^et-Gâronne).Inspecteur général, M> GGMOX; In-
meraient bientôt un barrage^s'ils n'étaient délayés et poussés en génieur en-chef, M. COIJTDRIER; Ingénieur ordinaire, M. ABRIAT.
aval par Teau qui s'échappe avec force à travers les vides coaipris entre
les parois de la cuvette et la vanne, et par: de petites ouvertures mé- — Défense de la ville de Besançon cdûtre les inondations. Inspec-
teur général,' M;, BELIN; Ingénieur éh chef. M; PMÀKPÏER;
*
\
nagées à cet effet dans Celle-ci.; --.''
On peut du reste activer l'opération àvolonté, suivantles saisons, en
''—;,Artfé.liàfatiQp.;de;-iâSeine au passage de la Vieille-Grange (Sein.e-
et-Ôise). Inspecteur général, M. TOSTAIN ; Ingénieur en chef, M.IBEAG-
multipliant le nombre des bateaux. LIÉÛ; Ingénieur ordinaire, M. SAINT-YVES. "<-.
Pourfaire remonterlebateau, Unie fois parvenu au terme de sa Course, •—Améliorationsdu Rhône,entre le viaduc du Chemin de fer et le
on a établi des barrages mobiles, à 600 mètres de distance les uns des cap. de Sôujeair (Gard et Bôuches-du-RIrône). Inspecteur général,
autres, sous les chambres destinées à servir dé refuge aUxouvriers lors- 31. BUSCHE; Ingénieur en chef, M. EXEITZ; Ingénieur ordinaire,
que Tégout vient à être envahi aprèslespluies d'orage. L'écluse se com- M. RONDELET,.
pose; cVune vanne ayant le méine gabarit que la Cuvette, et reliée_par .-'X--r- Amélioration de la navigation de la Dordpgne, entre Bergerac et
une chaîne à un treuil fixe placé dans la chambre, et qu'un seul ouvrier Libourne (Dôidoghe et;Gironde); inspecteur général, M. CHARIÉ; in-
peut manoeuvrer. La vanne est ainsi descendue ou remontée à volonté, génieur en cher)- M. ANDRAL ; Ingénieur ordinaire, M. FARGAUDiË.
et Ton peut obtenir lâçiiëment dans la Cuvette une hauteur d'eauqui Ports de Mer.
permet au bateau de remonter Tégout.
Nouveau Marche du Temple:. ---On est sur le; point de démolir la -^Construction : d'une digue sur la rive -droite du Rhône, en amont
rotonde du Temple pour la Construction du nouveau Marché dont nous du pont du Theil (Ardèche). Ingénieur en chef, M. RLEITZ; Ingénieur
avons déjà décrit le plan général. Cet édifice offrira, paraît-il, en élé- ordinaire^ Mi, PELOIJX,
vation, une assez grande analogie avec lés halles centrales actuelles. —--Construction de la chaussée pavée du quai de rive du bassin Na-
Soubassements en pierre assis sur béton ,' colonnes en fonte et fermes poléon (Bouchès-dU-Rhône). Ingénieur en chef, M. PASCAE; Ingénieur
en fer. L'aire du rez-de-chaussée sera en asphalte et le premier étage ordinaire, M.ANDRÉ.
garni de dalles ou de parquet; Tensemble de ces Constructions doit être ——Construction d'Une forme deradoub dans le bassin a flot de Saint-
livré au commerce dans un délai de deux années, ; Malo (Ille-et-Vilaine). Inspecteur général, M. LECEERÇ; Ingénieur eh
Les bâtiments nouye.auxcopljêndront 2,400 boutiques, et couvriront chef3 M, BEIXINGFR; Ingénieur ordinaire, M. FEOÙCAUD DE FOURÇROY.
une surface totale dé 44,110 mètres envirohy: : — Achèvement du musoir du môle Ouest du port de Port-en-Bëssin
(Calvados). Inspecteur général, M. BAIIXOUD;: Ingénieur en chef,
X TRAWJX DES DEPARTEMENTS. -: -.'.:' ;. M. HARDUIN ;;Ingénieur ordinaire, M. LE MOYNE.
État des roules Impériales / ' -- Construction des musolrs des jetées qui forment l'entrée du port
en 18tâ. -^-Au 1er Janvier 1862, là lon- -
Napoléon, à Brest (Finistère). Inspecteur général, M. LECLERC ; Ingé-
gueur des routes Impériales classées était de 37^034 kilomètres; de nieur en chef, M. MAÏTRÛT DE VARENNES -Ingénieur ordinaire, M. DE
nouveaux classements, établis par les deux décrets des 10 Juillet et
à 38,187 kilomètres.; \ ...N ../-;;
28 Août 1862, y ayant ajouté 1,153 kilomètres, ont àinsiporté ce chiffre
une nouvelle route et deux prolongements d'une longueur totale de — Chemin de fer de Bergerac à, Libourne. — Partie comprise entre
206 kilomètres. / - '•.'.-.; '"
; Libourne et Saint-Amboise-du-Breuilh (Gironde et Dordogne). Inspec-
Les:travaux extraordinaires entrepris pour l'amélioration des routes teur général, M. CHARIÉ; .-Ingénieur en chef, M. GONNAUD. :
Impériales en 1862 ont eu pour but la construction de diverses sections, — Chemin de fer, de CasteInàudary à Castres. — Raçordement avec
la rectification de rampes trop rapides et l'ouverture de nouvelles voies la ligne de Bordeaux à Cette (Aude). Inspecteur général, M, JOE ; In-
de communication, dans les grandes villes dont les traverses génieur en chef ;du contrôle, M. DON jlngéniéur ordinaire, M. :MOFFRE.
ne sont "'.'.'; -
plus enharmonie avec Tes besoins actuels. A. CASSAGNES,
Un crédit de 2,800,000 fr. a été affecté en 1862 aux travaux des la-
, -.:.-'.'-.'.' .Ingénieur Civil.
cunes;,une partie de'; cette'somme a été employée à l'ouverture des
routes destinées à: relier entre eux les principàuxétablissements ther-
G. A/ OPPERMANN, DIREGTËDR,
maux des Pyrénées, et à ouvrir de nouvelles communications aux abords il, rue des Beaux-Arts, à Paris.
et dansia traverse de Vichy.
Il reste à dépenser 10,723,000 fr. pour terminer les travaux de la-
Paris. — Imprimé par E. Thmiot et G", rue Racine., i6.