EC8 1 Bois SH - CSTB

Calcul des structures pour leur résistance au séisme selon la norme
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NF EN1998-1:2005 (Eurocode 8 – partie 1).
Sect. (8) : Structures en bois
Formation EUROCODE
NF EN 1998-1:2005
Dimensionnement parasismique des
structures en bois
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Introduction
Documents de référence :
[1] NF EN 1998-1: Calcul des structures pour leur résistance aux séismes,
Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments
sept.2005
[2] NF EN 1998-1/ NA : Annexe Nationale de la NF EN 1998 – 1 –

Déc.2007
[3] NF EN 1995-1-1: Calcul des structures bois, Règles générales et règles

pour les bâtiments nov.2005 + Annexe Nationale NF EN 1995-1-1/
NA et l’amendement NF EN 1995-1-1/ A1
[4] Dispositions constructives parasismiques des ouvrages en aciers,

béton, bois et maçonnerie – AFPS – Presses des Ponts, 2011
[5] Guide Eurocode du Plan Europe : Effet du séisme sur les murs de
maisons à ossature en bois – Edition CSTB, Juin 2011.
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Introduction
Objectifs:
Traiter de la section 8 en dégageant les concepts essentiels de
dimensionnement, complétés par quelques détails de calcul de
vérification des éléments, de dispositions constructives (assemblages), et
d’exemples commentés.
Aspects abordés:
Bâtiments en bois (section 8)
• Comportement dissipatif et classes de ductilité
• Exigences à satisfaire par le matériau bois et les assemblages
• Principes de dimensionnement communs à tous les systèmes de structure
à comportement dissipatif
• Règles particulières aux portiques en lamellé collés, aux charpentes,
ossatures bois et systèmes non traditionnels
• Exemple d’application (Maison Individuelle en ossature bois)
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I – STRUCTURES EN BOIS
Analyse de l’EN 1998-1

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I – Structures en bois
1- Concepts et exigences de base
Comportement dissipatif et classes de ductilité: EN 1998-1: 8.1.3 (1)P
Les bâtiments en bois résistants au séisme doivent être dimensionnés en suivant l’un des
principes suivants:
a. Comportement de structure dissipatif (q >1,5) avec formation contrôlée des zones

dissipatives au sein de la structure dans des éléments et éventuellement des
assemblages, conçus et calculés selon les règles spécifiques de l’EN 1998 – 1
(dimensionnement en capacité)
b. Comportement de structure faiblement dissipatif (q ≤ 1,5) des éléments et
assemblages qui ont vérifiés selon les règles ordinaires de la NF EN 1995
(dimensionnement dans le domaine élastique )
Les structures dimensionnées suivant le principe a) doivent appartenir à une des classes de
ductilité DCM ou DCH en fonction des capacités de déformation des éléments
structuraux dissipatifs ou éventuellement des assemblages dissipatifs (capacité de
rotation ductile des assemblages).
Les structures dimensionnées suivant le principe b) ) doivent appartenir à la classe de

ductilité DCL et sont calculées sur la base d’une analyse élastique globale, sans tenir
compte du comportement non linéaire du matériau .
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2- Matériaux et propriété des zones dissipatives
Le bois est un matériau reconnu pour son excellent rapport résistance sur masse et les
structures bois présentent donc de fait bien souvent les même caractéristiques.
Le matériau bois est orthotrope et non homogène; ces caractéristiques mécaniques sont
donc indexées en fonction de l’angle de sollicitation par rapport au fil et de la position
dans l’arbre.
Le matériau bois peut être aussi ductile que fragile en fonction de type et de l’orientation de
la sollicitation .
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EN 1998-1: 8.2 (2)P
Lorsqu’on utilise le principe de comportement de structure dissipatif, les dispositions suivantes

s’appliquent :
a) seuls les matériaux et les connecteurs mécaniques assurant un comportement
approprié à la fatigue oligo-cyclique peuvent être utilisés dans les assemblages
considérés comme des zones dissipatives (considéré comme satisfait si EN 1998-1:
8.3(3)P est respecté);
b) les assemblages collés doivent être considérés comme des zones non dissipatives ;
c) les assemblages de charpentier peuvent être utilisés uniquement s’ils présentent

une capacité suffisante de dissipation d’énergie, sans comporter de risque de rupture
fragile en cisaillement ou en traction perpendiculaire au fil du bois. Leur utilisation
doit être subordonnée à des résultats d’essai appropriés.
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EN 1998-1: 8.5.1 (2)P
Les structures avec des zones dissipatives doivent

être dimensionnées de telle sorte que ces zones
soient situées principalement dans les parties de
la structure où la plastification, le flambement
local ou d’autres phénomènes dus au
comportement hystérétique n’affectent pas la
stabilité d’ensemble de la structure.
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EN 1998-1: 8.2 (4)

Pour les panneaux de voiles travaillant des murs de contreventement ou des diaphragmes, le
comportement de structure dissipatif est considéré comme satisfait si les conditions
suivantes sont respectées :
a) les panneaux de particules ont une masse volumique d’au moins 650 kg/m3 ;
b) les panneaux en contreplaqué ont une épaisseur d’au moins 9 mm ;
c) les panneaux de particules ou de fibres ont une épaisseur d’au moins 13 mm.
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2- Matériaux et propriétés des zones dissipatives
EN 1998-1: 8.2 (5)P

Les éléments en acier des assemblages doivent respecter les conditions suivantes :
a) tous les éléments d’assemblage réalisés en acier moulé doivent respecter les exigences
correspondantes de l’EN 1993 ;
b) la conformité au paragraphe 8.3(3)P des propriétés de ductilité des assemblages dans

les treillis et entre le matériau du voile travaillant et l’ossature en bois, pour les structures
de classes de ductilité M ou H (voir (8.3), doit être vérifiée par des essais cycliques sur la
combinaison appropriée des parties assemblées et des connecteurs.
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Dissipation d’énergie: EN 1998-1: 8.1.3 (5)
La dissipation d’énergie est caractérisé par essai sur des assemblage isolés, des structures
entières ou des parties de structure conformément à la norme NF EN 12512.
Étape Nbre de cycles Amplitude
1 1 0,25 x Vy
2 1 0,50 x Vy
3 3 0,75 x Vy
4 3 1 x Vy
5 3 2 x Vy
6 3 4 x Vy

0,25y
0,50y
4,00y
2,00y
1,00y
0,75y
t
64DD4 6 Calcul des structures pour leur résistance au séisme selon la norme
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EN 1998-1: 8.3 (3)P
Pour que les valeurs données du coefficient de comportement puissent être utilisées, les
zones dissipatives doivent pouvoir subir une déformation plastique sous au moins trois
cycles complets avec inversion de sens, accomplis avec un rapport de ductilité statique de 4
pour les structures de la classe de ductilité M et de 6 pour les structures de la classe de
ductilité H, sans que la réduction de leur résistance ne dépasse 20 %.
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EN 1998-1: 8.3 (4)
Il n’est pas nécessaire de justifier par essai le comportement dissipatif de tous les types
de structure si les dispositions suivantes sont respectées :
a) dans les assemblages bois-bois brochés, boulonnés et cloués et dans les

assemblages bois-métal, l’épaisseur minimale des éléments assemblés est de 10d
et le diamètre d du connecteur ne dépasse pas 12 mm ;
b) dans les murs de contreventement et les diaphragmes, le matériau de panneau

est à base de bois et son épaisseur minimale est de 4d, le diamètre d du clou ne
dépassant pas 3,1 mm.
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3- Classe de ductilité et coefficient de comportement
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Structure irrégulière en élévation, la valeur du coefficient de comportement q doit

être réduit de 20% sans le prendre toutefois inférieur à q=1,5
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EN 1998-1: 8.3 (4) …Suite
Si les exigences de l’EN 1998-1: 8.3 (4) a) et b) ne sont pas respectées, mais qu’une épaisseur
minimale des éléments de 8d et de 3d pour les cas a) et b), respectivement, est assurée, il
convient d’utiliser des valeurs réduites du coefficient de comportement q, indiquées dans le
Tableau ci-dessous.
ATTENTION : L’Annexe Nationale de la même manière limite le coefficient de

comportement q des structures de type panneaux de murs cloués avec diaphragmes cloués
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4- Règles de détails
EN 1998-1: 8.5.2
(2)P Les boulons et les broches doivent être serrés et les trous ajustés. Des boulons ou des
broches de diamètres d > 16 mm ne doivent pas être utilisés pour les assemblages bois-
bois et bois-métal, sauf s’ils sont associés à des connecteurs en bois.
(3) Les broches, les clous lisses et les crampons ne doivent généralement pas être utilisés sans
disposition complémentaire s’opposant à leur arrachement.
(4) En cas de traction perpendiculaire au fil du bois, il convient d’adopter des dispositions
complémentaires afin d’éviter le fendage (par exemple, plaques métalliques clouées ou
plaques de recouvrement clouées).
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L’EN 1995 propose des dispositions constructives pour les assemblages de type tige.
19/77
Le risque de ruine fragile par rupture de blocs doit systématiquement être écarté.
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5- Vérification de sécurité
EN 1998-1: 8.6
(1)P Les valeurs de résistance du matériau bois doivent être déterminées en tenant
compte des valeurs kmod pour les actions instantanées, conformément à l’EN 1995-
1:2004.
(2)P Pour les vérifications à l’état limite ultime des structures dimensionnées selon le
principe de comportement de structure faiblement dissipatif (classe de ductilité L), il
faut appliquer les coefficients de sécurité partiels gM relatifs aux propriétés des
matériaux, pour les combinaisons fondamentales d’actions de l’EN 1995-1-1: 2004.
(3)P Pour les vérifications à l’état limite ultime des structures dimensionnées selon le
principe de comportement de structure dissipatif (classes de ductilité M ou H), il faut
appliquer les coefficients de sécurité partiels gM relatifs aux propriétés des
matériaux, pour les combinaisons accidentelles d’actions de l’EN 1995-1-1: 2004.
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5- Vérification de sécurité
EN 1998-1: 8.6…Suite
(4)P Afin de permettre la déformation plastique cyclique dans les zones dissipatives, tous
les autres éléments de la structure et les assemblages doivent être dimensionnés
avec une sur-résistance suffisante. Cette exigence s’applique particulièrement :
— aux tiges d’ancrage et à tous les assemblages avec des éléments supports massifs ;
— aux assemblages entre les diaphragmes horizontaux et les éléments verticaux
résistant aux forces latérales.
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6- Contrôle du dimensionnement et de l’exécution
EN 1998-1: 8.7
(1)P Les dispositions de l’EN 1995 s’appliquent.
(2)P Les éléments structuraux suivants doivent être identifiés sur les plans de projet et il
doit être prévu des spécifications de contrôle particulier d’exécution pour :
— les tiges d’ancrage et tous les assemblages avec les éléments de fondation ;
— les entretoises diagonales tendues en acier utilisées pour le contreventement ;
— les assemblages entre les diaphragmes horizontaux et les éléments verticaux de
contreventement ;
— les assemblages entre les panneaux travaillant et l’ossature en bois dans les
diaphragmes horizontaux et verticaux.
(3)P Le contrôle de l’exécution doit particulièrement porter sur les propriétés des
matériaux et sur la précision de l’exécution.
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II – PORTIQUES LAMELLES
COLLES
Dispositions constructives
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II – Portiques lamellés collés

1- Dispositions constructives
La stabilité des structures BLC en portique à un niveau se décompose de manière générale

selon deux plans:
- Le plan transversal à l’aide de systèmes de type portique;
- Le plan longitudinal grâce à l’action combinée d’un contreventement de la toiture et de
palée de stabilité (≥2 dans la direction de calcul) .
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Stabilité transversale par portiques BLC.
Dans les structures bois les assemblages sont majoritairement destinés à reprendre des
efforts normaux et tranchants (articulations). Les encastrements sont assez rares et
de réalisation délicate.
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Coefficient de comportement q des arcs
Les arcs
Arcs isostatiques ou hyperstatiques 1,5 (DCL)
Les articulations au faitage doivent être conçues pour reprendre des efforts de traction
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Coefficient de comportement q des portiques articulés en pied
Les portiques articulés en pied
Portiques hyperstatiques 2,5 (DCM)
Portiques hyperstatiques justifiés par essais 4 (DCH)
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Coefficient de comportement q des palées de stabilité
Les palées de stabilité centrées
Treillis avec assemblages brochés et boulonnés 2 (DCM)
Treillis avec assemblages cloués (A valider 3 (DCH)
expérimentalement)
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Les joints cantilever

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II– LES CHARPENTES

TRADITIONNELLES
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II – Charpentes traditionnelles
Les charpentes sont souvent associées à des procédés de construction divers

(maçonnerie, ossature bois, béton armé,…). En ce sens, l’analyse globale des
structures hybrides revêt toute son importance.
Les assemblages des charpentes traditionnelles fonctionnent essentiellement par
contact.
Les liaisons entre charpente et ossature sont prépondérantes: un simple scellement de la
charpente dans la maçonnerie n’est pas autorisée.
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EN 1998-1: 8.7
(1)P Les éléments comprimés et leurs assemblages (par exemple, assemblages de

charpentier), qui peuvent subir des ruptures sous l’effet des déformations dues à
l’inversion des efforts, doivent être conçus de telle sorte qu’ils ne puissent pas se séparer
et qu’ils restent dans leur position d’origine.
33/77
EN 1998-1: 8.6
(5) Les assemblages de charpentier ne présentent pas de risque de rupture fragile si la

vérification de la contrainte de cisaillement conformément à l’EN 1995 est effectuée
avec un coefficient partiel supplémentaire égal à 1,3.
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Limitation de contrainte de cisaillement et de
maintien en position pour un assemblage
arbalétrier-entrait :
embrèvement avec boulon de maintien
Afin d’écarter tout risque de rupture fragile en
0,
cisaillement pour l‘assemblage par
18
min 0,30
embrèvement entre un arbalétrier et un
entrait de ferme, il convient d’augmenter la
0,035
surface sujette à cisaillement en extrémité
0,20
d’entrait en:
• allongeant l’extrémité d’entrait après l’entaille 0,15
frontale ou
• décalant l’embrèvement. embrèvement arrière avec maintiens métalliques latéraux
Pour assurer un maintien en position de

l’arbalétrier par rapport à l’entrait en cas
d’inversion d’effort ou d’efforts hors plan, deux
solutions mécaniques sont également
proposées :
• un boulon ou tige filetée en position centrale
• deux plats métalliques latéraux boulonnés.
35/77
III– LES CHARPENTES

INDUSTRIELLES
36/77
III– Charpentes industrielles

fermes indstrielles
entraxes de fermes
appellations
<0,70 m 0,70 à 0,92 m
dimensions AFA 25x100 36x96
minimales FAA & FA 25x60 25x72
des éléments CVS (cf. fig 3.2.2.2.3) 25x72 25x72
de ENT 36x72 36x72
stabilisation ADA 25x100 36x96
mm² FE 25x60 25x72
Coefficient de comportement q des

fermes industrielles
Fermettes sur maçonneries 1,5 (DCL)
et pignons maçonnés
Fermettes sur ossature bois 2,5 (DCM)
avec pignon légers en
ossature
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Les anti-flambages d’arbalétrier AFA : Ils sont placés en diagonale sous les arbalétriers. Ils lient
les faîtages de fermettes à des points d’ancrage au droit des façades. Ils assurent le
contreventement longitudinal des sommets de fermette et des pignons. Ils doivent reprendre
des efforts de traction ou de compression.
Les lisses filantes de faîtage FAA : Elles lient les faîtages des fermettes entre eux et assurent leur
position en les reliant aux AFA.
Les lisses filantes d’arbalétrier FA : Elles relient et maintiennent les arbalétriers vis-à-vis des
instabilités de flambage en travée en utilisant les points fixes créés par les AFA, d’où l’appellation
courante des contreventements de versants.
Les entretoises d’arbalétriers ENT : Placées entre chaque pied d’arbalétriers, elles assurent le
non-déversement des arbalétriers au droit de leurs appuis (instabilité par rotation hors plan
avec arbalétrier comprimé et entrait tendue, ou l’inverse). Des entretoises sont également
utilisées pour ancrer les AFA.
Les lisses d’appuis ADA : Dans certaines configurations, ces lisses sont utilisées pour assurer le
non-déversement des pieds d’arbalétriers. Cette fonction suppose une localisation proche des
pieds d’arbalétriers (distance excentrement limitée), ainsi qu’un système de fixation latérale.
Les lisses filantes d’entrait, FE : Elles relient les entraits afin de maintenir leur position
perpendiculairement à leur plan, notamment vis-à-vis d’un flambement en cas de soulèvement.
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Fermette à combles non aménageables

39/77

Fermette à combles aménageables

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Stabilité transversale de la charpente

industrielle
Quelques précautions:
• Les fixations par pointes lisses sont à
proscrire.
• L’épaisseur minimale des connecteurs 3D
doit être de 1,5mm.
• L’utilisation de ferrures pliées sur chantier
est à proscrire.
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Stabilité longitudinale de la charpente industrielle

42/77

Conception des diaphragmes de toiture
Stabilisation par feuillards d’acier Stabilisation par panneaux bois
Stabilisation par poutres au vent Stabilisation par voliges

43/77

Conception des diaphragmes horizontaux
« type 1 » « type 2 » « type 3 »

44/77
IV– LES BATIMENTS A OSSATURE

BOIS
Dispositions constructives et
vérifications
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IV– Ossatures bois

Les clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les travaux d’exécution des
constructions de maisons et bâtiments à ossature bois sont régies par le DTU 31.2 de Janvier
2011 (NF P 21-204).
Les dispositions
constructives précisées au
§7.1.2.1.1 du DTU 31.2 justifiant la
stabilité des maisons individuelles
ou en bande de type R+comble
(aménagés ou non) ou R+1 avec
comble non aménagé ne visent pas
les effets du séisme.
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Emploi possible des panneaux à

base de bois en voile travaillant au
sens du DTU 31.2
Panneaux sous Avis Techniques:
panneaux de particules liées au
ciment (NF EN 634-2), panneau de
fibre (NF EN 622),..
2 plis croisés minimum Type EN 636-3-S
Les pointes lisses ne

sont pas admises en
zone sismique
Type P5 ou P7 Type OSB/3 ou OSB/4
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2- Vérification de la fonction diaphragme des planchers à ossature bois
Les planchers respectent les exigences du DTU 51.3 relatif aux planchers en bois (Norme NF
P 63-203).
Les panneaux de plancher à mettre en

œuvre sont en général:
a) OSB3 ou 4 en épaisseur 18 ou 22
mm,
b) panneaux de particules p4 ou p5 en
épaisseur 19, 22 ou 25 mm,
c) contreplaqué à 5 plis au minimum, en

épaisseur 15, 18 ou 21 mm.
48/77

Diaphragme souple Diaphragme rigide
La fonction diaphragme assure le transfert des efforts sismiques aux éléments

de contreventement.
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Extrait d’un article du 8ième colloque national AFPS, 2011

Rigidité et distribution des efforts dans un plancher diaphragme en bois. S.Fuentes, E.Fournely, A.Bouchaïr.
50/77

EN 1998-1: 8.4 (3)
Les planchers diaphragmes peuvent être

considérés comme rigides dans le modèle
de structure sans autre
vérification si les deux conditions
suivantes sont vérifiées :
a) les règles de détail données en 8.5.3

pour les diaphragmes horizontaux sont
appliquées ;
et
b) leurs ouvertures n’affectent pas de

façon significative la rigidité d’ensemble
en plan des planchers.
51/77

EN 1998-1: 8.5.3 Règles de détail pour les diaphragmes horizontaux
(1)P Pour les diaphragmes horizontaux soumis aux actions sismiques, l’EN 1995-1-1:2004
s’applique, avec les modifications suivantes :
a) le coefficient de majoration de 1,2 pour la résistance des connecteurs aux bords

des plaques ne doit pas être utilisé ;
b) lorsque les plaques sont en quinconce, le coefficient de majoration de 1,5 pour
l’espacement des clous le long des bords des panneaux discontinus ne doit pas être
utilisé ;
c) la répartition des efforts tranchants dans les diaphragmes doit être évaluée en
prenant en compte la position en plan des éléments verticaux résistant aux forces
latérales.
(2)P Tous les bords des panneaux de voile travaillant qui ne sont pas fixés sur des éléments
structuraux doivent être supportés et fixés par des entretoises transversales placées entre les
poutres en bois. Des entretoises doivent également être prévus dans les diaphragmes
horizontaux, au-dessus des éléments verticaux résistant aux forces latérales (par exemple, les
murs).
52/77

EN 1998-1: 8.5.3 Règles de détail pour les diaphragmes horizontaux…Suite
(3)P La continuité des poutres, en incluant les chevêtres, doit être assurée dans les zones où
les diaphragmes sont perturbés par des trémies.
(4)P En l’absence d’entretoises de même hauteur que les poutres, il convient que le rapport
hauteur/largeur (h/b) des poutres en bois, soit inférieur à 4.
(5)P Si ag.S ≥ 0,2g, l’espacement des connecteurs dans les zones de discontinuité doit être
réduit de 25 %, mais sans que cet espacement devienne inférieur à l’espacement minimal
indiqué dans l’EN 1995-1:2004.
(6)P Lorsque, pour l’analyse de la structure, les planchers sont considérés comme rigides dans
leur plan, il ne doit pas y avoir de changement de direction des poutres sur les appuis, lorsque
des forces horizontales sont transmises aux éléments verticaux (par exemple, murs de
contreventement).
53/77

Panneau de type OSB, Plinthe couvre-joint

« voile travaillant »
revêtement de plancher
Traverse basse de panneau
Panneau de plancher
Solive
Poutre périphérique Fixation vis-à-vis de la

assurant la fonction reprise d’effort
chaînage tranchant
Lisse haute de lien de panneau
Traverse haute de panneau

Plaque de parement plâtre et support
bardage
Plaque de parement plâtre et support
54/77

Traverse basse
de panneau
Lisse haute de
lien de panneau
Traverse haute
de panneau
55/77

3- Vérification des murs à ossature bois
56/77

57/77

58/77

La détermination de la classe de ductilité et du coefficient de comportement reposant sur

l’essai cyclique défini dans la norme NF EN 12512 et les critères de l’EN 1998-1 n’est pas
triviale.
59/77

Les mêmes essais analysés sur la base d’une approche énergétique. La détermination de la
classe de ductilité et du coefficient de comportement est différente de l’analyse précédente
reposant sur les seuls critères de l’EN 1998-1 §8.
60/77

•Panneaux OSB: 12 mm.

•Pointes annelées: Ø2.5 x50 mm
• Entraxe des pointes en rives: 150 mm
• Entraxe des pointes au centre: 300 mm
•Ossature en Sapin / Épicéa: 45X145 mm2
•Assemblages montants /traverses réalisés
par 4 pointes annelées Ø3.2 x 90 mm
•Charge appliquée en tête de mur: 1,5 t
•Equerre de renfort des angles inférieurs

SIMPSON AH29050/2 et rondelles
US40/50/10G-B.
61/77

La méthode A est retenue

(cf. §9.2.4.2 de l’EN 1995-1-1):
L’espacement entre les organes d’assemblage

doit être constant le long de la périphérie de
chaque panneau ;
La largeur de chaque panneau doit être au

moins égale au quart de la hauteur.
62/77

63/77

Résistance de calcul en situation de séisme
64/77

Calcul de la résistance caractéristique en

cisaillement des organes d’assemblage
65/77

66/77

67/77

68/77

Résistance de calcul du contreventement des panneaux de mur OSB (1200 × 2600 mm2) en situation de séisme
Mode de
rupture
Mode2 D
Mode2 D
Mode2 D
Mode2 D
Mode2 D
Mode2 D
Mode3 F
Mode2 D
Mode2 D
Mode2 D
Mode3 F
Mode3 F
Mode2 D
Mode2 D
69/77

b
Fv Exemple de calcul raideur des murs (Guide AQCEN):
kser,f= Kser/s Coefficient d’élasticité linéaire de la couture
Avec Kser = Rigidité de l’organe d’assemblage à l’ELS
Et s= Espacement des organes sur les montants et traverses
K’ser,f= Coefficient d’élasticité linéaire de la couture sur le

h montant intermédiaire
−1
2
2 2∗ℎ
𝐾𝑚𝑢𝑟 = +
ℎ ℎ 𝑏
𝑘𝑠𝑒𝑟 ,𝑓 ∗ 𝑏 + 3 + 𝑘′𝑠𝑒𝑟 ,𝑓 ∗ 6 𝑘𝑠𝑒𝑟 ,𝑓 ∗ 𝑏 2 ℎ + 3
-R R
70/77

b
Fv
-R R
71/77

4- Vérification des ancrages
Fsis,Rd
Fsis,Rd Bois massif ou
BMR si nécessaire
Fixation du boitier
sur le montant
Fixation de la tige
d’ancrage sur le Ancrages vis-à-vis
h boitier de l’effort tranchant
Résistance de la
tige en traction
à la base FV,Rd
Ancrage vis-à-vis de l’effort
FV,Rd tranchant à la base FV,Rd

FV,Rd
Résistance du bois
b Ancrage de la tige
à l’enfoncement
Fanc,Rd dans le soubassement
ouAncrage
fixationde aula tige
montant
Fanc,Rd FFc,90
c,90=F
Fanc,Rd
=anc,Rd dans le soubassement
du contreventement de
ou fixation
l’étage au
inférieur
Ancrage de
contreventement dela tige
Fanc,Rd
F l’étagedans le soubassement
inférieur
anc,Rd ou fixation au montant
du contreventement
de l’étage inférieur
72/77

73/77

Voile de contreventement constitué de deux Voile de contreventement avec deux
Panneau de mur de contreventement Panneau de mur de contreventement
ossatures distinctes liaisonnées panneaux cloués sur une
constitué de plusieurs Cvts élémentaires composé, avec 2 voiles travaillant
entre elles sur chantier structure unique
2Fsis,Rd 2Fsis,Rd
h h
FV,Rd FV,Rd FV,Rd FV,Rd

2b
Fanc,Rd Fc,90 =
Fanc,Rd Fc,90
F =F
c,90=F anc,Rd
anc,Rd FFanc,Rd
anc,Rd Fc,90 =Fanc,Rd
Fanc,Rd
Unité de Unité de Unité de
Contreventement Contreventement
préfabrication 1 préfabrication 2 préfabrication
élémentaire 1 élémentaire 2
74/77
Exemple d’application
Maison Individuelle à Ossature Bois

CM-EC8 ex – MI Ossature Bois.doc
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V– PROCEDES NON
TRADITIONNELS
Vérifications au séisme définies dans
les Avis Techniques
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V– Systèmes non traditionnels : Panneaux massifs CLT

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V– Systèmes non traditionnels : Planchers mixtes bois-béton

SYLVABAT
LIGNADAL
TECNARIA

EC8 1 Bois SH - CSTB

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Calcul des structures pour leur résistance au séisme selon la norme

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EN 1998-1: 8.2 (4)

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Dissipation d’énergie: EN 1998-1: 8.1.3 (5)

EN 1998-1: 8.3 (3)P

EN 1998-1: 8.3 (4)

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EN 1998-1: 8.3 (4) …Suite

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