Chapitre 4: les thyristors module : SC.

Physique appliquée

TD4 : les thyristors

Définitions :
IH: courant de maintien du thyristor ou SCR
VT: tension en directe du thyristor
IGT: courant d’amorçage garantit = courant minimal d’amorçage (IGT= IGmin)
VGT: tension de la gâchette (tension d’amorçage)
IL: courant d’accrochage entre anode et cathode
VBO ou VRRM : tension de retournement

Exercice 1 :

Soit le montage ci-contre :

IH= 1mA VT = 1V , Vcc = 24 V , RLune résistance ajustable entre 0

et 27kΩ

4. Si RL= 27k et si on applique à la gâchette une impulsion

brève et suffisante pour amorcer le SCR, que se passera-t-il
et pourquoi?
5. Quelle est la valeur maximale de RLqui permet de maintenir
le SCR en conduction,lorsqu'il sera amorcé?

Exercice 2 :

Soit le montage ci-contre :Pour le thyristor de la figure

suivante : IGT=0,1mA, VT= 1,4V et VGT= 0,8V

1. calculer la tension U qui fait conduire le SCR.

2. quelle serait la valeur maximale de R nécessaire
pour maintenir le redresseur en conduction une
fois qu'il a été mis en marche? Si le courant de
maintien du SCR est : IH = 10 mA

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Exercice 3 :

Soit le montage ci-contre :

VT = 1V IGT= 30mA VGT = 0,6V IL= 80 mA

UL=12V : tension de la lampe E = 15V R2= 10Ω
1. On ferme l’interrupteur K1 :
a) quel est l’état de la lampe ?
b) que vaut la tension U ?
2. K1 reste fermé et on ferme l’interrupteur K2 :
a) quelle est la valeur maximale de R1
(R1max) qui permet d’amorcer le thyristor
?
b) si R1 ≤ R1max, que vaut la tension U et quel
est le courant ITqui circule dans le thyristor
?
3. K1 est toujours fermé et on ouvre l’interrupteur K2
a) quel est l’état de la lampe ?
b) que vaut la tension U ?

Exercice 4 :

Soit le montage ci-contre :

E = 50V R1 = 10Ω R2 = 50kΩ R3 = 1kΩ C = 1µF
VGT= 0,6V
La tension directe du diac : VDdiac= 1V
VT =2V : tension directe du triac
Le diac se retourne lorsque la tension entre les bornes
du condensateur atteint 32V. Le condensateur atteint
cette tension aprés une constante de temps 𝜏.
1. Calculer le temps que met le triac pour conduire
après la fermeture de l'interrupteur.
2. Calculer le courant de la gâchette (IG) lorsque le
diac se retourne.
3. Calculer le courant IT de charge après la fermeture
du triac.

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Les Amplificateurs opérationnels

I. Introduction
La fonction amplification n’est pas seulement associée à la hi-fiou à la télévision. Pour
l’électronicien, amplifier c’est :
– comparer ;
– additionner ;
–inverser ;
– multiplier ;
– corriger ;
– réguler…
Le signal, en entrée d’une fonction, est toujours de faible puissance et il peut être de
différentes natures (infrarouge, température, retour vitesse…).
L’amplificateur opérationnel est une solution technologique possible quant au
traitement dece signal. Il se présente sous la forme d’un circuit intégré, composé
essentiellement detransistors.
L’amplification : Opération consistant à accroître une amplitude ou une puissance à
l’aide d’un amplificateur. (Le Robert).

II. L’amplificateur opérationnel

On désigne par l’amplificateur opération deux choses :

 Amplificateur : C’est la fonction de base de ce composant, on va étudier plusieurs

montages amplificateurs de base.
 Opérationnel : Les caractéristiques de cet amplificateur nous donnent la
possibilité de créer des fonctions mathématiques telles que la dérivée, l’intégrale,
fonction exponentielle, etc. Ces fonctions ont autrefois été utilisées dans des
calculateurs analogiques, et permettaient notamment de résoudre des équations
différentielles, et ainsi de simuler des réponses de systèmes physiques divers
(mécaniques, acoustiques, etc.). D’où le nom « opérationnel ».
Il est possible, avec un amplificateur opérationnel, de réaliser un grand nombrede
fonctions. Dans ce chapitre seront abordées les fonctions amplification etcomparaison.

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1. Présentation d’un amplificateur opérationnel

La représentation symbolique d’un amplificateuropérationnel fait apparaître deux
entrées, E–(ou V-) et E+(ou V+), et unesortie, S(ou Vs). +VCC
Plusieurs abréviations sont utilisées pour désigner
unamplificateur opérationnel. En voici quelques exemples :
AOP ou AO = Amplificateur opérationnel.
ACI = Amplificateur à circuit intégré.
ACIL = Amplificateur à circuit intégré linéaire.
ALI = Amplificateur linéaire intégré.
ADI = Amplificateur différentiel à circuit intégré. -VCC
La figure ci-contre représente différentes tensions :

Un amplificateur opérationnel ne peut fonctionner ques’il est alimenté. Les tensions +Vcc
et –Vccsont deux tensions continues (symétriques ou non), elles fournissentl’énergie et
polarisent le composant.
Afin de simplifier les schémas de ce chapitre, l’AOP sera représenté sans son
alimentation.

Une liaison est réalisée, par l’intermédiaire d’uneou de

plusieurs résistances, entre la sortie et une des
deuxentrées E de l’AOP.
On parle alors de boucle fermée, de réaction positiveou
de réaction négative (contre-réaction).
Si cette liaison n’est pas réalisée, l’AOP fonctionne
enboucle ouverte.
2. Rôle d’un amplificateur opérationnel
Le rôle de l’AOP est d’amplifier la différence des tensions ve+et ve–.
La tension vsest le produit de l’amplification en boucle ouverte Adpar la différence v d.

3. Caractéristique de transfert : Vs= f (Vd)

Cette caractéristique nous donne la variation de Vs en

fonction de Vd, et elle peut être décomposée en deux
zones.

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Zone 1 :
C’est le domaine linéaire.
On a bien : vs= Ad• Vd.
Pour rester en zone 1, Vd sera très faible,
puisque l’amplification en boucle ouverte
Ad, qui est une constante, est grande (105 à
106).
Dès lors, Vd peut être négligé.
Zone 2 :
C’est le domaine de saturation.
La sortie ne peut prendre que deux états et
dépend du signe de Vd.
Si Vd> 0 alors vs= + Vsat
Si Vd< 0 alors vs= – Vsatavec Vsat
(tension de saturation) inférieure à Vcc
(tension d’alimentation) de quelques
dixièmesde volt.
Exemple: pour Vcc= 15 V alors Vsat= 14 V

L’AOP peut être utilisé dans deux familles de montage :

4. L’amplificateur opérationnel parfait

L’amplificateur opérationnel idéal ou parfait a les caractéristiques suivantes :
 Résistance d'entrée REinfinie: i-=i+−=0
 Résistance de sortie nulle RS= 0 : uS est indépendante de la charge
 Amplification différentielle Ad infinie.

☞En régime linéaire ou d’amplification: ud= (u+- u-) = 0

☞En régime de saturation ou de comparaison: ud>0 ⇒uS= +VSAT
ud< 0 ⇒uS= -VSAT

 Montage équivalent en régime linéaire:

Remarque :la tension ud on la nomme parfois epsilon : ɛ

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 Caractéristique de transfert de l'AOP idéal

Tant que le gain Ad est infini dans le modèle idéal la Caractéristique de transfert de l'AOP
aura la forme suivante :

III. L’AOP en régime linéaire

Pour savoir si l’AOP travaille en régime linéaire ou de saturation, il suffit d’observer
l’entrée négative E- et la sortie Vs, si ils sont reliés par une impédance (résistance,
condensateur, …) alors l’AOP fonctionne en régime linéaire sinon c’est le régime de saturation.
1. Montage amplificateur inverseur

C’est le montage de base à amplificateur. L’entrée non inverseuse (V+) est reliée à la masse, le
signal d’entrée est relié à l’entrée inverseuse (V-) par une résistanceR 1, et la sortie est reliée à
cette entrée par une résistanceR 2.

En rappelle que : V + = V − en régime linéaire et

i+ = i− = 0 (AOP parfait)

alors nous allons tirer us en fonction de uE :

d’après les lois des mailles et des nœuds on tire les équations suivantes :
𝐢𝟏= 𝐢𝟐
𝐮𝐄 − 𝐑 𝟏 × 𝐢𝟏 + 𝐮𝐝 = 𝟎 𝐮𝐄 = 𝐑 𝟏 × 𝐢𝟏
𝐮𝐬 + 𝐑 𝟐 × 𝐢𝟐 + 𝐮𝐝 = 𝟎 𝐮𝐬 = −𝐑 𝟐 × 𝐢𝟐

𝐑
Alors : 𝐮𝐬 = − 𝐑 𝟐 × 𝐮𝐄
𝟏

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2. Montage amplificateur non inverseur

3. Montage suiveur

4. Montage sommateur inverseur

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5. Montage soustracteur

Ce montage permet d’amplifier la différence de deux signaux. C’est un montage de base

très important en mesures.

6. Montage intégrateur

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7. Montage dérivateur

IV. L’AOP en régime de saturation

1. INTRODUCTION
Le schéma ci-dessous représente la partie "mesure et commande" d'un processus d'éclairage à
déclenchement automatique :

Le fonctionnement du processus est le suivant:

- Si l'éclairement ambiant est supérieur à 5000lx (tension capteur > 5V) alors la tension de sortie
du comparateur est nulle (Voff) ⇒pas d'allumage de l'ampoule.
- Si l'éclairement ambiant est inférieur à 5000lx (tension capteur < 5V) alors la tension de sortie
du comparateur bascule à la valeur V on⇒allumage de l'ampoule.
2. Fonction « comparateur »
La fonction "comparateur" simple consiste à comparer une grandeur d'entrée u Eà une valeur
constante Uo.

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Caractéristique de transfert d'un comparateur à un seuil

3. Montage comparateur à un seuil inverseur

Exemple de réalisation avec un amplificateur opérationnel sans circuit de contre-réaction:

la caractéristique de transfert uS= f(uE) du montage.

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4. Montage comparateur à deux seuils inverseur

Dans de nombreux cas, il est nécessaire de réaliser des comparateurs à deux seuilsafin d'obtenir
des montages stables. Par exemple, un thermostat ne doit pas ouvrir et fermer le circuit de
chauffage pour la même température, un écart entre les deux seuils (ou hystérésis) est alors
indispensable pour obtenir un fonctionnement stable de la régulation.

N.B.: comme dans le montage précédent il n'y apas de contre-réaction, l'amplificateur

opérationnel fonctionne donc en régime de saturation.

Or la tension de sortie uSne peut prendre que deux valeurs(±VSAT), le montage possède donc
deux seuils de basculement :

si on a ud>0 alors us=+VSAT

Si on a ud<0 alors us=-VSAT

Caractéristique de transfert

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5. Montage comparateur à deux seuils non inverseur

L’OAP fonctionne en régime de saturation on a donc :

on a u− = 0 et on appliquant le théorème de superposition :

𝐑𝟐 𝐑𝟏
𝐮+ = 𝐮𝐄 + 𝐮𝐬
𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 𝐑𝟏 + 𝐑𝟐

𝐑
𝐮𝐄 = − 𝐑𝟏 𝐮𝐬 Alors on a deux seuils à déterminer VH et VB :
𝟐
Si ud>0 alors Vs=+Vsatle basculement aura lieu si ud=0 alors on a un basculement de
+Vsat à –Vsat lorsque :
𝐑𝟏
𝐮𝐄 = 𝐕𝐁 = − 𝐕
𝐑𝟐 𝐬𝐚𝐭
Si ud<0 alors Vs=-Vsatle basculement aura lieu si ud=0 alors on a un basculement de
-Vsat à +Vsat lorsque :
𝐑𝟏
𝐮𝐄 = 𝐕𝐇 = + 𝐕
𝐑𝟐 𝐬𝐚𝐭
Caractéristique de transfert

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6. Montage à trigger de schmitt :

Le schéma de principe du montage Astable à trigger de schmitt est de la forme suivante :

 Principe de fonctionnement :
L’amplificateur fonctionne en régime de saturation : VS = ±VSAT selon le signe de ε.
 Expression de V + :
Premier cas :VS = +VSAT
R1
Si VS = +VSAT V + = × VSAT = VH
R1 +R2

Or, pour VS = +VSAT ε > 0VH > Vc

Deuxième cas : VS = −Vsat

R1
Si VS = −VSAT V + (t) = − × VSAT = VB
R1 +R2

Or, pour VS = −VSAT ε < 0VB < Vc

Finalement, on obtient le cycle d’hystérésis suivant :

R1
La largeur du cycle est ∆Ve = VH − VB = 2 × VCC
R1 +R2
 Expression de Vc (t):
On suppose qu’à t=0, le condensateur est déchargé, d’où VC = 0 et VS = +VSAT
t
L’équation de charge d’un condensateur est :Vc (t) = 𝑣∞ − (𝑣∞ − 𝑣0 )e−RC
La solution est comme suit :
t
Vc (t) = VSAT × (1 − e−RC )
Donc, Vc (t)est une fonction exponentielle croissante qui tend vers +VSAT ; mais lorsque
VC = VH ; à la date t=t 1 ; on a basculement : VS = −VSAT

D’où :

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t
Vc (t) = −Vsat + (VH + VSAT ) × e− RC
Donc, cette fois Vc (t) est une fonction exponentielle décroissante qui tend vers −VSAT ;
mais lorsque Vc = VB , à la date t=t 2, on a un autre basculement : VS = +VSAT
D’où :
t
Vc (t) = VSAT + (VB − VSAT ) × e−RC
Donc, Vc (t) est une exponentielle croissante qui tend vers +VSAT ; mais lorsque Vc = VB ;
à la date t=t 3 ; alors VS = −VSAT . Et ainsi de suite.

 Chronogrammes :

 Calcul de la période :
On a :T = TH + TL = 2 × TL
On prend comme nouvel origine t 1 = 0
t2
Donc, à la date t = t 2 ; Vc = VB = −VSAT + (VH + VSAT ) × e− RC
D’où :
VB + VSAT
t 2 = −RC × ln ( )
VH + VSAT
R2 2R1
Or, TB = t 2 − t 1 = −RC × ln (2R ) = RC × ln (1 + )
1 +R2 R2

D’où la période T :
2R1
T= 2RC×ln(1 + )
R2

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