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TD N°1 ALIMENTATION A DEC DIRECTE

Exercice N°1 : ALIMENTATION ABAISSEUSE DE TENSION


1.1 DONNÉE
Soit une alimentation abaisseuse de tension donc les caractéristiques principales sont :
Tension d’alimentation (entrée) U = 12 [V]
Rapport cyclique D = 5/12 [1]
Inductance L = 200 [uH]
Condensateur C = 10 [uF]
Fréquence de pulsation Fp = 100 [kHz]
Hypothèses :
Les composants constituant cette alimentation sont considérés comme idéaux
1.2 QUESTIONS
1.2.1 Pour une résistance de R=20Ω, déterminer :
1.2.1.1 Le courant dans l’inductance
1.2.1.2 L’ondulation de courant dans l’inductance
1.2.1.3 L’ondulation de tension aux bornes de la charge
1.2.2 Quelle est la résistance de charge maximale pour rester en conduction continue ?
1.2.3 Pour les valeurs de U, D, L, C définies ci-dessus, en régime de conduction intermittente quel rapport y
a-t-il entre la tension de sortie et la résistance de charge ?

Exercice N°2 : Comportement d'une alimentation à découpage en régime périodique


Objectifs  :
Hacheur en régime périodique. Valeurs moyennes. Puissance.
Le but de ce montage est de produire une tension de sortie VR continue réglable aux bornes d’une charge
résistive « R » (d’où le condensateur de filtrage) à partir d’une tension d’entrée V1 continue fixe.

Dans le hacheur série ci-contre, l'interrupteur « k2 » est réalisé par une simple diode.
La fréquence de fonctionnement et la constante de temps RC sont suffisamment élevées pour que la tension
VR  soit presque constante.
La conduction dans l’inductance L est supposée continue (avec i2 >0 ) La diode « D » est supposée idéale.
L’interrupteur k1 est actionné périodiquement à la période T. On définit son rapport cyclique :

L’instant origine « t = 0 » est pris à la fermeture de k1.


a) Montrer que l’ouverture de k1 entraîne l’amorçage de D et que la fermeture de k1 entraîne le blocage
de D.

b) Que se passerait-il si, pour simplifier le montage, on remplaçait l’inductance L par un simple court-
circuit ?
c) Pour un rapport cyclique « a » donné, représenter v2(t) en régime périodique. Calculer V2moyen fonction de
V1 et a
Sachant que VR(t) ≈ VRmoy = VR. Exprimer, pour un rapport cyclique « a » quelconque, VR en fonction de
V2moy puis de « a » et V1 

d) En déduire les expressions littérales de IRmoy, ICmoy et I2moy.


f) Pour le même rapport cyclique que précédemment, représenter l’allure de i2(t) et de i1(t) en régime
périodique.
Préciser, sur chaque intervalle de fonctionnement l’expression de la dérivée de i2(t) en fonction de « a », V1 et
L.
g) Connaissant I2moy, en déduire I2min 
h) En utilisant uniquement un raisonnement sur les aires sous les courbes, établir la relation entre I2moy et
I1moy en fonction de « a ».
i) Etablir l’expression de la puissance moyenne dans R.
Pourquoi la puissance moyenne délivrée par la source V1 est-elle P = V1 I1moy ?
Comparer les deux valeurs précédentes. Conclure sur le rendement de cette alimentation à découpage.
j) Par un raisonnement sur la conservation de la puissance active, retrouver le résultat précédent

Exercice N°3 : ALIMENTATION ÉLÉVATRICE DE TENSION


1.INSERTION DES PERTES CUIVRE DANS L’INDUCTANCE D’UN MONTAGE ÉLÉVATEUR DE TENSION

Considérons les pertes globales de l’inductance placée dans un montage élévateur de tension.
Pratiquement cette inductance est le siège de deux types de pertes
− Les pertes cuivre dues à la résistivité du fils de cuivre utilisé pour le bobinage
− Les pertes fer dues à la surface du cycle d’hystérèse ainsi que les pertes dues à la circulation d’un
courant de Foucault dans le circuit magnétique
Un modèle intégrant les pertes cuivre est donné à la Figure 1. L’inductance réelle peut être représentée par
une inductance idéale en série avec une résistance correspondant à la résistance du fils du bobinage.

Figure 1 : Inductance avec insertion des pertes cuivre

Le modèle de l’inductance est ensuite inséré dans le montage élévateur de tension.

Figure 1 : Montage élévateur de tension avec pertes cuivre dans l’inductance


Hypothèses :
Accepté l’inductance, les composants constituant cette alimentation sont considérés comme idéaux
2. QUESTION
En fonctionnement en conduction continue, sachant que D représente le rapport cyclique de commutation du
transistor MOSFET (D = t e /T p) et r / R le rapport entre la résistance série et la résistance de charge.
2.1 Déterminer la fonction de conversion résultante sous la forme U C /U = f (D, r/ R), esquisser la courbe
U C /U en fonction de D avec r/R comme paramètre.
2.2 Déterminer le rendement de cette alimentation, soit η =P S /P E =g (D, r /R), esquisser la courbe
UC /U en fonction de D avec r/ R comme paramètre

Exercice N°4 : Alimentation à découpage

On ne s’intéresse qu’au fonctionnement périodique de l’hacheur ci-dessous (on nomme T la


période).
La structure envisagée correspond à celle des alimentations dites à découpage. La
séquence de commande des interrupteurs est la suivante :
• 0 ≤ t < αT : K fermé, K J ouvert
• αT ≤ t < T : K ouvert, K J fermé.

On considère connus : E = 50V et T = 50µs.


On suppose dans un premier temps que l’association de la résistance R et du condensateur C en
parallèle entourée en pointillés sur le schéma ci-dessus se comporte comme une source de tension U = E J
idéale.
On se place dans l’hypothèse où le courant dans la bobine d’inductance L ne s’annule jamais.
1. Déterminer les expressions de iL(t), iK (t) et iK’ (t), intensités des courants dans la bobine L et
les interrupteurs K et K J , sur une période (on note Im et IM les valeurs minimale et maximale de
iL).
2. Représenter iL(t), iK (t) et iKJ (t).
3. Déterminer, en fonction de E et α, la valeur de U = EJ .
4. On règle la valeur de α à 0, 6. La puissance moyenne fournie par la source de tension E est alors
P = 150W.
On accepte une ondulation du courant ∆iL = IM - Im maximale ∆imax = 0.3A pour cette valeur de α = 0, 6.
a) Déterminer la valeur minimale de l’inductance L.
b) Pour la valeur de L trouvée à la question précédente, déterminer les valeurs minimales Im, et
maximale IM de iL.
5. Choix et caractéristiques des interrupteurs :
a) Tracer les portions de la caractéristique courant-tension décrites par chaque interrup- teur sur les
intervalles [0, αT ] d’une part et [αT, T ] d’autre part.
b) En déduire les fonctions de commutation, transistor ou diode, utilisables pour les interrupteurs
K et K J (les interrupteurs sont supposés idéaux).
c) Que vaut la valeur moyenne V0 de la tension vK aux bornes de l’interrupteur K ?
6. On se place à nouveau dans les conditions de la question 4 : α = 0, 6 et P = 150W .
En réalité, la tension U aux bornes de l’association de la résistance R et de la capacité C
en parallèle n’est pas constante : c’est une fonction périodique qui présente une légère
ondulation. On suppose que cela ne modifie pratiquement pas iL , iK et iK J , qui conservent les mêmes
formes que précédemment.
a) Déterminer, littéralement et numériquement, les intensités moyennes IR et IC des courants dans
la charge de résistance R et dans le condensateur de capacité C en fonction de α, P et E.
b) Déterminer numériquement les valeurs moyennes R et C des puissances dissipées dans la
résistance R et dans la capacité C.

Exercice N°5 : ALIMENTATION DEUX QUADRANTS


1 DONNÉE
Soit l’alimentation d’un moteur à courant continu asservi en courant.

La source de tension d’entrée délivre une tension constante US. Les transistors MOSFET Q1 et Q2, que l’on
peut considérer comme idéaux, sont commandés de manière complémentaire (Q1 : ON ; Q2 : OFF) ou
(Q1 : OFF ; Q2 : ON).
Rappel : un transistor MOSFET, lorsqu’il est fermé, peut conduire le courant dans les deux sens.
La charge est modélisée par une source de courant. Si IM>0, la charge fonctionne en moteur (consommateur
d’énergie), si IM<0 la charge fonctionne comme une génératrice (fournisseur d’énergie).

Hypothèse simplificatrice : les transistors Q1 et Q2 sont idéaux.


US = 24V : Tension aux bornes de la source de tension d’entrée,
L = 1mH : inductance,
C = 220uF : condensateur en parallèle sur la charge,
D = … : rapport cyclique (rapport entre le temps d’enclenchement de Q1 et
la période de pulsation),
Fp = 50kHz : fréquence de pulsation,
IM = … : courant dans la charge.
2 QUESTIONS
Charge en mode moteur (IM>0)
2.1 Pour un point de fonctionnement donné, soit D=0.75 et IM=4A, calculer :
2.1.1 la tension UC aux bornes du condensateur (valeur moyenne et ondulation)
2.1.2 le courant dans l’inductance (valeur moyenne et ondulation),
2.1.3 le courant moyen dans le condensateur,
2.1.4 le courant moyen dans le transistor Q1,
2.1.5 le courant moyen dans le transistor Q2.
Sans charge (IM=0)
2.2 Pour D=0.75 et IM=0A, déterminer et dessiner dans un chronogramme
2.2.1 le type de conduction (continue ou intermittente)
2.2.2 le courant dans l’inductance (valeur moyenne et ondulation),
2.2.3 la tension UC aux bornes du condensateur (valeur moyenne et ondulation),
3.2.2.4 Dessiner sur un chronogramme, (en respectant les échelles) la tension aux bornes
de l’inductance, le courant dans l’inductance (indiquer les valeurs caractéristiques).
Charge en mode génératrice (IM<0)
2.3 Pour un point de fonctionnement donné, soit D=0.75 et IM=-4A, calculer :
2.3.1 la tension UC aux bornes du condensateur,
2.3.2 le courant dans l’inductance (valeur moyenne et ondulation),
2.3.3 le courant efficace dans le transistor Q1,
2.3.4 la puissance moyenne côté source et côté charge en partant de la définition de la puissance moyenne :

Exercice 6 : Comparaison des trois convertisseurs tension 


tension : alimentations à découpage non réversibles.
L’objectif est de comparer les trois montages suivants en régime périodique et en conduction
continue dans l’inductance :

a
VL
k b ik i2 = iL
vk iD L iCiR Structure BUCK
V1 = (hacheur
vD D C R série) VR
constante
positive

VL
i1 = iL D iD = i2 Structure BOOST
L (hacheur parallèle)
ik vD iCiR
V1 = R
vk k C VR
constant ab
e
positive
k a
ik D
b i=D2i
iL vD
vk iCiR
Structure BUCK-BOOST
V1 = R
L VL C (hacheur à accumulation
constant VR inductive).
e
positive
On suppose par hypothèse que iL  0 et VR quasiment constant.

temps de fermeture de K
Soit le rapport cyclique a 
période
a) Quel est le signe de V R ?
b) Dans chaque cas, représenter l’allure de V L ( t ) pour un rapport cyclique « a » donné et en

VR en fonction de « a ». Que se passe-t-il si a  1 ?


déduire les rapports
V1

c) Dans chaque cas, représenter l’allure de Vk ( t ) pour un rapport cyclique « a » donné.

Correction TDN°1
Exercice N°1 : ALIMENTATION ABAISSEUSE DE TENSION
1.2 CORRECTION
1.2.1 Résistance de charge 20Ω
1.2.1.1 Courant dans l’inductance

1.2.1.2 Ondulation de courant dans l’inductance

1.2.1.3 Ondulation de la tension aux bornes de la charge

1.2.2 Résistance de charge maximale en conduction continue


Courant dans la charge à la limite de la conduction continue

Charge correspondant à la limite de la conduction continue

1.2.3 Relation entre tension de sortie et résistance de charge.


Conduction intermittente

Courant dans la charge

Courant limite maximum

Tension de sortie en fonction de la résistance de charge en conduction intermittente

1.2.4 Vérification avec le fichier de simulation Buck.mdl.


Valeur mesurée sur les scopes pour comparaison avec les grandeurs calculées
Courant moyen dans l’inductance : ILMoy=0.25A
Ondulation de courant dans l’inductance : ΔIL=ILMAX-ILMIN=0.323-0.177=0.146A
Ondulation de tension aux bornes du condensateur : ΔUC=UCMAX-UCMIN=0.0183V

EXEXCICE N°2 :
a)
Supposons que « D » ne devienne pas conductrice lorsque « k1 » s'ouvre    i2 décroît brutalement
pour devenir nul.   Pendant que le courant décroît

La diode « D » est polarisée en direct.


L'hypothèse de départ est donc fausse. L'ouverture de « k1 » entraîne donc l'amorçage (ou fermeture) de
« D ».
Supposons que lors de la fermeture de « k1 », « D » reste conductrice   La source V1 est en court-
circuit.  Le courant   dans « D » tend vers    La diode « D » est traversée par un courant
inverse. L'hypothèse de départ est donc fausse. La fermeture de « k1 » entraîne donc le blocage (ou
ouverture) de « D ». Les deux interrupteurs « D » et « k1 » sont donc complémentaires.

b) Si on supprime l'inductance, à la fermeture de « k1 », le condensateur « C » se charge très brutalement


sous la tension V1 et donc  . Cela entraîne la destruction de « k1 ».

c)

car la valeur moyenne d'une somme de signaux de même période est égale à la somme des valeurs
moyennes.

 car la valeur moyenne de la tension aux bornes d'une inductance est nulle 

d) 
 (Le courant moyen dans un condensateur est nul)

 (La valeur moyenne d'une somme de fonctions périodiques de même période est la somme des valeurs
moyennes de chacune de ces fonctions)
e) Sachant que

lorsque la conduction dans L est continue.


f)

g)
*Remarque : La diode « D » ne conduit pas en inverse. La valeur   ne peut donc pas être négative.
L'hypothèse de la conduction continue dans « L » n'est donc vérifiée que

si 
h)

i) Puissance moyenne (ou puissance active) dans R :

Puissance moyenne délivrée par la source « V1 » :   car « V1 » est constante.

Donc   : Le rendement théorique est de 1.


(Dans la réalité, les composants du montage ne sont pas idéaux, il y a des pertes d’énergie dues à leurs
imperfections. Le rendement est inférieur à 1)

j) La puissance active est conservative, donc :


Exercice N°3 : ALIMENTATION ÉLÉVATRICE DE TENSION
2.2 CORRECTION
2.2.1 Relations générales pour la conduction continue
Figure 2-1 : Caractéristique statique UC/U = f(D) en conduction continue

2.2.2 Rendement
Le circuit équivalent permet également de calculer le rendement de l’ensemble en conduction continue.

En substituant UC/U par la relation 2.2, on obtient finalement

Figure 2-2 : Rendement en conduction continue


Exercice N°4 :
Exercice 5 : ALIMENTATION DEUX QUADRANTS

2.1 Charge en mode moteur


2.1.1 La tension UC aux bornes du condensateur
Grâce à l’utilisation de deux transistors, il n’y a pas de conduction intermittente.

2.1.2 Le courant dans l’inductance (valeur moyenne et ondulation)


Le courant moyen dans le condensateur est nul en régime permanent. On a donc

L’ondulation de courant dans l’inductance se calcule de deux manières

2.1.3 Le courant moyen dans le condensateur


Le courant moyen dans le condensateur est nul en régime permanent.

2.1.4 Le courant moyen dans le transistor Q1

2.1.5 Le courant moyen dans le transistor Q2


Exercice 6 :

a) V R  0 dans les trois cas car i2  0 . La charge du condensateur ne peut s’effectuer que dans un seul sens.

b) Structure BUCK :
vL
V -V
v 
V1  VR  . a.T  VR T  a.T   a.V  V 0
1 R Lmoy 1 R
T
0
t  VR  a.V1 Hacheur abaisseur

Si a  1 : VR  V1
- VR

Structure BOOST :
a.T. V1  T  a.T  . V1  VR 
 V  1  a . V  0
vL
V v 
1 Lmoy 1 R
T
0
t V1
 Hacheur élévateur
 VR
1a
V1 - VR Si a  1 : VR  


Structure BUCK-BOOST :
vL a.T.V1  T  a.T  . VR
V1 v Lmoy   a.V1  1  a . VR  0
T
0

t a.V1
 VR  Hacheur abaisseur ou élévateur
1a

- VR Si a  1 : VR  

c)
v k vk
vk VR V1 + VR
V1

0 0 0
t t t
Structure BUCK Structure BOOST Structure BUCK-BOOST

V V1
VR  1 V1  VR 
1a 1a

Dans les structures BOOST et BUCK-BOOST, la tension aux bornes de k est plus élevée que dans la structure
BUCK. Si a  1:Vk   . Il y a risque de destruction de l’interrupteur électronique si le rapport cyclique est
trop grand.

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