Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La structure est un pont constituée de quatre interrupteurs statiques ( K1, K2, K3, K4 )
qui joue vis à vis de la machine alimenté le rôle d’une source de tension variable réversible en
tension et en courant, donc permettent le fonctionnement dans les quatre quadrants .
Nous invitons le lecteur à se reporter aux fig 4 et 5 pour l’explication détaillée de ce type
de modulation .
Si E et Vc désignent les tensions d’entrée et de sortie, quel que soit le signe de Ic, la
tension de sortie a pour valeur moyenne :
1
Vcmoy = [E × D × T − E × (1 − D) × T] = (2 × D − 1) × E
T
avec D= duty ratio = rapport cyclique . Le rapport cyclique détermine donc la valeur
moyenne de la tension d’induit .
3.2.1/ Modulation +E 0 -E :
Ces relations traduisent bien que le fonctionnement dans les quatre quadrants est obtenu
par le mode de contrôle de la grandeur D .
Page 4
PARTIE B
1/ Redresseur :
Tension
sortie
redesseur
V20m
Π 2Π 3Π 4Π θ
Tension
aux bornes
du
condensateu
Ema
Emi ∆E
θ
0 Π 2Π 3Π 4Π θ
Courant
dans une ∆θ
diode
θ1 θ2 θ
Page 10
2/ Hacheur 4 quadrants
2 . 1 / Structure du circuit de puissance
Il est composé de quatre transistors avec des diodes en anti-parallèle qui forment les deux bras d’un
montage en pont. On parle aussi de montage en H ( cf figure 8).
Le montage en pont joue vis à vis de la machine à courant continu le rôle d’une source de tension
variable réversible en tension et en courant. Il permet ainsi le fonctionnement dans les quatre quadrants.
- Quadrant 1 :
Ec.I = 2.Π.N.Cem > 0 .
N> 0 .
Fonctionnement en moteur.
dΩ
Lors des phases de montée en vitesse, on a > 0 . L’équation générale de la
dt
dynamique s’écrit :
dΩ
Cem− Cr = Jt > 0, avec Jt moment d’inertie total sur l’arbre du
dt
moteur .
Cem> Cr .
Le moteur doit donc développer un couple supérieur à celui qu’il développe en
régime établi .
Page 12
Quadrant 2 :
Ec.I = 2.Π.N.Cem < 0 .
N> 0.
Fonctionnement en génératrice.
dΩ
Lors des phases de ralentissement, on a < 0. L’équation générale de la
dt
dynamique s’écrit :
dΩ
Cem− Cr = Jt <0
dt
Cem< Cr .
- Quadrant 3 :
Ec.I = 2.Π.N.Cem > 0 .
N< 0 .
Cem < 0.
dΩ
Cem− Cr = Jt >0
dt
Fonctionnement en moteur.
-Quadrant 4 :
Ec.I = 2.Π.N.Cem < 0 .
N < 0.
Cem > 0.
dΩ
Cem− Cr = Jt <0
dt
Fonctionnement en génératrice .
Nous pouvons à présent représenter le plan N( Cem ) ou Ec( I ) . En effet les proportionnalités N/Ec
d’une part et Cem/I d’autre part permettent de confondre les deux plans .
Page 13
La charge entraîne le moteur Le moteur monte la charge
Q Q
Caisse U U
A A
M D D
O
R R Caisse
N
T A A
E N N
E T T
Moteur Cem 2 1 Moteur
axe Z axe Z Cem
Cem
D
E Caisse
S Q Q
C U U
E Caisse
N A A
T D D
E R R
A A
Moteur Cem N N Moteur
axe Z T T axe Z Cem
3 4
En montée , au démarrage , le couple moteur doit être suffisant pour que la charge ne descende pas : quadrant Q1 .
Afin d’obtenir un arrêt rapide , il est nécessaire d’appliquer un couple de freinage : quadrant Q2 .
En descente , un fonctionnement rapide nécessite l’application d’un couple moteur bien que la charge soit
entraînante : quadrant Q3 . Pour contrôler la descente , il faut générer un couple de freinage : quadrant Q4 .
`
Page 14
2.3/ Caractéristiques de fonctionnement du hacheur et du moteur
Au paragraphe A.3.2.3 , nous avons vu que la tension moyenne en sortie du hacheur est :
Vcmoy = α × E
En régime continu, la valeur moyenne Vc est donc linéaire. Nous obtenons donc la relation suivante pour la
valeur moyenne de la tension aux bornes de l’induit de la machine à courant continue :
Vcmoy =α × E = Ec + R × Icmoy .
Nous pouvons à présent donner, pour quelques valeurs de α, les caractéristiques Ec (I) ou N ( Cem) dans les quatre
quadrants.
N( ou Ec )
QUADRANT 2 QUADRANT 1
α = 1
α = 0,75
α = 0,50
α = 0,25
α =0
Cem( ou Ic )
α = - 0,25
α = - 0,50
α = - 0,75
α = - 1
QUADRANT 3 QUADRANT 4
Page 15
2.4/ Trajet du point de fonctionnement pour une machine à courant continu travaillant
dans les quatre quadrants .
N
t
M1
C
N’1 B
QUADRANT QUADRANT
2 1
- Imax + Imax Ce
m
O A
QUADRANT QUADRANT
3 4
D N’
E
M2
- Trajet OA :
Au démarrage l’écart de vitesse est maximal , le sortie du régulateur de vitesse atteint la butée courant Imax. La
boucle de courant est attaquée par Imax et devient prioritaire.
Page 16
- Trajet AB :
Le régulateur de courant règle α au fur et à mesure que la vitesse N augmente afin de maintenir I à Imax.
Au point B, l’écart de réglage de la vitesse étant faible, le système de commande commute sur le régulateur de
vitesse.
- Trajet BM1 :
Le régulateur de vitesse règle α pour atteindre d’une part M1 et d’autre part pour se stabiliser en M1.
- Trajet M1C :
- Trajet CD :
- Trajet DM2 :
idem .
- Trajet M2E :
Le système axe Z fonctionne essentiellement dans les quadrants 1 et 4 .Le passage dans les quadrants 2 et 3 a
lieu lors des transistoires.
2.5/ Formes d’onde d’un hacheur réversible en tension et en courant fonctionnant dans
les quatre quadrants
2.5.1/ Formes d’onde :
Vc
2 1
Ic
3 4
Page 17
Vc
Ic
+ E
- E
T1
Ic D3
Ic
C C
T4
D2
Ic
Ic
T3 D
Ic Ic
C C
T2 D4
Ic Ic
Page 18
2.5.4/ Fonctionnement dans le quadrant Q3 :
T3 D
Ic
Ic
C C
T2 D4
Ic Ic
T1 D3
Ic Ic
C C
T4
D2
Ic
Ic
En tension
La tension que doit tenir le transistor M.O.S est la tension d’entrée maximale à savoir :
VDS=V20 2
VDS=54 2 =76 volts.
Page 19
En courant
- courant crête :
C’est le courant maximal que devra couper le transistor M.O.S. Ce courant correspond au
courant maximal que peut débité le variateur.
IDmax = 15 A.
-courant moyen :
C’est le courant moyen maximal qui passera dans le transistor .
IDmoy = 10 A.
Choix
Notre choix se portera sur le transistor IRFP250 (International Rectifier) qui est volontairement
surdimensionné.
2 . 7 / Filtre capacitif
Avantages
Inconvénients
Le principal inconvénient est la production de surintensités importantes pour les diodes du pont PD2.
En effet, le courant de pointe dans les diodes est très supérieur au courant moyen .
En conséquence , il faut choisir des diodes pouvant supporter des courants de pointes élevés ( cf
paragraphe B.1) .
Dimensionnement
Pour la tension , nous avons pris une marge de sécurité de 60 % soit 60 + 36 ≅ 100 V.
Détermination de la capacité :
Extrait du cahier des charges :
Tension secondaire : 54 V ± 5 %.
Tension continue : 60 V .
Faible résistance série ( E.S.R ) .
Encombrement : hauteur minimale .
Précision condensateur : ± 20 % .
Page 20
Considérons la figure suivante :
Emax
Emoy ∆E
Emin
T1 T2
Nous pouvons faire l’hypothèse que la tension aux bornes du condensateur est de forme
triangulaire après la première alternance :
∆Q = Imoy.T2 = C. ∆E ≅ Imoy.T/2
De plus :
Cela donne :
Remarque
On dispose sur chaque bras du hacheur, un condensateur polypropylène de 4.7 µF. Il fait office de
filtre HF.
Page 21
3/ Module de dissipation
3.1/ Exigences posées par les fonctionnements dans les quadrants 2 et 4
Lorsque la machine à courant continu fonctionne dans les quadrants 2 et 4, l’échange d’énergie
s’effectue de la charge vers la source électrique. Comme la puissance mise en jeu est faible, il n’est pas
pertinent d’envisager une récupération vers le réseau de distribution EDF.
Il est toutefois indispensable de dissiper cette énergie, sinon après blocage des diodes de redressement
du pont PD2, elle est stockée dans le condensateur de filtrage dont la tension aux bornes augmente et peut
dépasser la valeur maximale admissible pour les composants de puissance du hacheur et pour le condensateur.
A cet effet, on utilise un hacheur de freinage constitué d’une résistance de freinage Rf et d’un transistor
MOSFET.
Dès que la tension aux bornes du condensateur dépasse le seuil de sécurité, on commande le transistor
MOSFET qui insère la résistance Rf en parallèle sur le condensateur afin de pouvoir dissiper l’énergie de
freinage .
3.2/ Fonctionnement
3.2.1/ Mesure de la tension aux bornes du condensateur
Elle s’effectue par un pont diviseur et un amplificateur en tension non inverseur (cf fig9).
Page 22
La relation pour le montage de la figure 9 est :
R25 R153
VDC = × (1 + ) × Ucondo
R20 +R25 R152
Il est à noté que l’on se fixe une échelle de mesure de 10 V pour 100 V aux bornes du condensateur .
V − = VDC
Page 23
Nous pouvons à présent représenter l’allure des signaux :
VDC
Seuil
Seuil
t
V(/LIN )
Q5
Page 24
4/ Le driver IR 2130
4.1/ Commande d’un M.O.S.F.E.T à canal N avec source connectée à la masse
Lorsque l’on commande un transistor MOSFET dans le but de le rendre conducteur , le potentiel grille
source appliqué doit excéder la tension de seuil du composant et atteindre , dans le cas général, une dizaine de
volts .
On assure alors une résistance RDS (on ) la plus faible possible et en conséquence on diminue les
pertes en conduction .
RL
B S
Vin
Vgs
TTL
ou
CMOS
Une alimentation référencée au 0 volt convient donc pour attaquer en tension le MOSFET
S
Vgs
RL
Pour pouvoir commander le MOSFET , la tension VGS doit atteindre 10 volts . Or si celui-ci conduit ,
sa source se trouve au potentiel de drain ( + HT ) . Donc le potentiel de grille devra dépasser le potentiel de
drain de 10 volts.
Page 25
De plus , lors des commutations , la source évoluera entre HT et la masse . Il faudra don veiller à
appliquer une tension de commande qui n’excède pas la tension maximale grille-source , sous peine de
détruire le MOSFET.
Ce sont tous ces problèmes qui ont conduit International Rectifier à utiliser la technique bootstrap (
d’autres techniques existent ).
La technique bootstrap utilisée dans un montage en demi-pont est montrée par le schéma ci-dessous .
HT
Cboot Buffer T1
Dboot
Charge
+15 V
Basse Tension
d’alimentatio
n T2
Signal Changement de
d’entrée niveau
TTL ou
CMOS
Lorsque T2 se bloque et que T1 devient conducteur , le point commun ( source T1-drain T2 ) passe du
potentiel de masse à celui de + HT ( environ ) et le pôle positif du condensateur
C BOOT se trouve porté à un potentiel positif supérieur d’environ +15 au + HT ( la diode
D BOOT est alors polarisée en inverse et bloquée ) .
On obtient donc une tension susceptible de maintenir T1 saturé ( la commande complète utilise un
buffer et un étage de changement de niveau ) .
Il faut tout de même ne pas perdre de vue que ce système ne fonctionne évidement qu’en commutation
puiqu’il faut régulièrement recharger C BOOT.
Page 26
4 . 4 / Le circuit IR2130
Ce circuit offre la possibilité de commander trois demi-pont de MOSFETs directement par des niveaux
de tension TTL .
Il utilise la technique bootstrap . Le circuit tolère une tension d’isolement entre la source du MOSFET
connecté côté haute tension « highside » et la masse atteignant 600 volts .
L ‘ IR 2130 supporte une tension maximale de 5 volts en dessous du potentiel 0 volts « groundrail » .
L’étage de sortie « highside » délivre 250 mA et l’étage de sortie côté masse « low side » délivre 500
mA .
L’IR2130 autorise des temps de montée et descente respectifs de 75 et 35 ns typiques sur une charge
capacitive de 1000 pF . De plus , il génère un temps mort de 2 µs .
Les entrées intègrent des portes logiques à seuil (triggers de Schmitt) et accroissent en conséquence
l’immunité aux bruits .
L’ IR 2130 dispose d’un contrôle de courant Itrip et d’un blocage individuel de chaque transistor « high
side » en présence d’alimentations flottantes trop faibles . De plus , il bloque toutes les sorties au démarrage
tant que Vcc n’a pas atteint au moins la valeur de 9,8 V , et en cours de fonctionnement , si Vcc venait à
descendre en dessous de 8, 8 V .
Pour plus de détails , le lecteur se reportera au data sheet No PD.6.019 , aux notes d ’applications AN
978A et AN 985 d’International Rectifier .
Page 27
4 . 5 / L e s caracté r i s t i q u e s t e c h n i q u e s d e l ’ I R 2 1 3 0
Page 28
Caractéristiques IR 2130
Page 29
Caractéristiques IR 2130
Page 30
Caractéristiques IR 2130
Page 31
C/ Notice détaillée de fonctionnement de la partie commande
La vitesse est réglée par la boucle extérieure; la sortie du régulateur de vitesse sert de signal
de référence à la boucle intérieure, fixant la référence du courant.
Ce type de régulation donne la priorité à la régulation de courant dès que cela est nécessaire.
La variable principale à réguler étant la vitesse , il est nécessaire , dans les moteurs à courant
continu , de limiter le courant à des valeurs acceptables (échauffements, commutations au
collecteur). Dans ce but, on doit prévoir des circuits de limitation qui s’incorporent aux circuits de
réglage.
Il est donc nécessaire de filtrer le signal sinon l’ondulation peut perturber le fonctionnement
de la boucle de régulation .
Le filtre est un filtre passe-bas du premier ordre , afin d’extraire du signal bruité un signal
aussi proche que possible de sa valeur moyenne .
Page 32
Adaptation :
Il est donc nécessaire d’adapter le signal tachymétrique à la valeur de
consigne de l’automate. La relation est la suivante :
R195 + k.P1
Vtacky = Utacky
R195 + P1 + R175 + R179
Remarque :
Un dispositif à diodes zéner ±12 V permet de protéger tout l’aval de la carte de commande
.
La consigne automate doit être de 10 volts pour 3000 tr \ mn . Un filtre passe bas permet de
lisser l’échantillonage .
La différence entre la valeur de consigne et la valeur mesurée (valeur réelle) est appelée
écart de réglage vitesse ou erreur de vitesse.
Pour former cette différence , on utilise un montage à amplificateur différentiel (cf fig 11) .
L’erreur de vitesse est donnée par la relation suivante:
Page 33
Fig 11 Comparaison valeur de consigne, valeur mesurée
Page 34
1.2.5/ Compensation RI
Principe de la compensation RI
U − R.I
N= , nous avons une image approximative de la vitesse.
KE
kP2 + R199
URI = VLEM
R198 + P2 + R199
Ajustement
R198 = 8.2KΩ ± 1 %.
R199 = 1KΩ ± 1 %.
P2= 4.7 KΩ ± 1 %.
R169 = R187 =18.7 KΩ ± 1 %.
R167 = R186 = 10 KΩ ± 1 %.
C76 = 22 nF.
Page 35
Fig12 Compensation RI
Page 36
1.3/ Régulateur Proportionnel
C’est lui qui va fixer la rapidité de la boucle vitesse.
1.3.2/ Fonctionnement
R7 + k × PpN R57
VpN = − × × VeN = − KpN × VeN
R7 + R6 + PpN R33
L’architecture permet de faire varier le gain KpN en toute sécurité ( butée par R7 ).
1.4.2/ Fonctionnement
Le montage permet l’ajustage du terme intégral, de gain KiN, par la position du curseur du
potentiomètre PiN.
R9 + k ↔PiN 1 KiN
ViN = ↔ ↔VeN = − ↔VeN
R9 + PiN + R8 R124 ↔C44 ↔p p
L’architecture permet de faire varier le gain KiN en toute sécurité (butée par R9).
En effet, il est indispensable d’imposer une RAZ non seulement pour réduire la durée du
phénomène transitoire au moment de la mise en marche, mais surtout parceque une valeur initiale
sur la tension condensateur C44 pourrait provoquer une surcharge temporaire du variateur.
Page 37
Fig 13 Régulateur proportionnel
Page 38
Fig 14 Régulateur intégral avec limitation incorporée
Page 39
1.5/ Régulateur PI avec limitation incorporée
La limitation doit également intervenir sur la composante intégrale du régulateur sinon l’intégrateur
continue à intégrer un écart de réglage élevé.
Le limiteur n’entre en fonction que lors d’une surcharge ou, ce qui est le plus fréquent, pendant des
phénomènes transitoires, lors de grandes et brusques variations pendant le démarrage et le freinage.
En fonctionnement normal, le limiteur est inopérant et n’a aucune influence sur le fonctionnement du
régulateur I.
Fonctionnement
Dès que la tension de sortie du régulateur I devient supérieure (respectivement inférieur)
la diode D14 (respectivement D13) devient passante et impose la valeur VImax ( respectivement
- VImax) en sortie du régulateur I.
Réglage
Le réglage de la valeur maximale du courant se fait par la position du curseur du potentiomètre POT
Imax , avec une sécurité minimale ( butée par R11).
Ve
N
VC44
Vima
x
t
-
Vimax
Vi t
N t
Page 40
Ce temps de retard peut être néfaste pour la stabilité du circuit de réglage lors de grandes
variations.
VeN
VC44
Vimax
t
- Vimax
ViN
t
Nous constatons que le retard a été éliminé d’une part et d’autre part la tension aux bornes
du condensateur C44 reste donc limitée en relation avec la limitation sur la tension de sortie.
Page 41
VeN
VpN
VC44
+VImax
VpiN tr
+VImax
VeN
VpN
VC44
VpiN
Page 42
Fig 15 Régulateur PI avec limitation incorporée
R11 + k × PotImax
VImax = × Vcc
R11 + R10 + Pot Imax
Remarque
Page 43
2/ Boucle de courant
La grandeur de consigne de la boucle de courant est fournie par la sortie de la boucle de
vitesse.
Rappelons pour mémoire que la boucle de vitesse est influencée par l’erreur de vitesse.
De plus, sur le variateur ALECOP la boucle vitesse analogique peut être isolée afin
d’introduire une boucle de vitesse extérieure numérique. L’utilisateur conserve ainsi le bénéfice de
la boucle courant et dispose d’un produit évolutif !
Le champ magnétique généré par le courant à mesurer Ip est compensé par un champ crée
par le bobinage secondaire, incorporant une sonde à effet de Hall, associé à circuit électronique de
compensation.
Le courant de mesure est l’image du courant primaire réduit par le nombre de spires du
bobinage secondaire.
2.1.2/ Mesure
Page 44
Fig 16 Mesure du courant d’induit
Dimensionnement
Page 45
Caractéristiques du L.E.M LA 50 S
Page 46
Caractéristiques du L.E.M LA 50 S
Page 47
2 . 2 / Régulateur PI avec limitation incorporé e
Page 48
2.2.1/ Comparaison valeur de consigne interne, valeur mesurée
La différence entre la valeur de consigne et la valeur mesurée (valeur réelle) est appelée
écart de réglage courant ou erreur de courant.
Pour former cette différence, on utilise un montage à amplificateur différentiel (cf fig 17
page 48).
Lors de la mise en service du variateur, c’est la boucle de courant qui est toujours réglée la
première, après vérification et réglage de la limitation de courant.
KiI
VcI = (KpI + ) × VeI= V PWM
p
Page 49
3/ Commande P.W.M
Fig 18 Commande P.W.M+Type de modulation
Page 50
Pour obtenir une tension continu variable en sortie du hacheur, il faut faire varier le rapport
cyclique D.
Dans ce but, on utilise un dispositif de contrôle qui permet de faire varier le rapport
cyclique à partir du signal de commande fourni par la boucle de courant(VcI).
Nous invitons le lecteur à se reporter au schéma de la fig 18(cf page 50). Voyons à présent
les allures des signaux.
+
+
-
-Vcc
Les valeurs des seuils de basculement pour le comparateur à hystérésis (trigger) sont :
3.2/ Modulation + E , -E
3.2.1/ Principe
Le comparateur posséde un hystèrésis très faible afin d’avoir une immunité aux parasites
éventuels.
Page 51
L’effet de l’hystèrésis peut être négligé pour l’étude du fonctionnement . Nous pouvons à
présent représenter l’allure des signaux logiques de commande des transistors MOSFETs.
V cI
Cde Q1 Q4
Cde Q2
Vc
+ E
Nous constatons que les transistors Q1 et Q2 sont commander en opposition (idem pour
Q4 et Q3) et que les transistors Q1 et Q4 (idem pour Q2 et Q3) sont commandés simultanément .
De plus, les signaux de commande d’un même bras ne doivent jamais être en même temps
au niveau logique 1, pour ne pas provoquer un court-circuit dans les bras du hacheur.
A cet effet, on doit introduire un temps mort de quelques µs pendant lequel tous les
MOSFETs sont bloqués. Ce temps mort (delay time) est généré par le driver IR 2130.
Avantage :
Cde Q1
Cde Q2
K
Q1 D2 Q1 D2 Q1 D2 Q2 D1 Q2 D1 Q2 D1 Q2
Q4 D3 Q4 D3 Q4 D3 Q3 D4 Q3 D4 Q3 D4 Q3
Page 52
Avant de s’annuler le courant passe à travers les diodes D2D3 , ces dernières se bloquent
lors de l’annulation du courant.
Le courant peut alors continuer à circuler avec la polarité opposée par les transistors Q2Q3.
Inconvénient :
La valeur maximale de l’ondulation est donnée par la relation suivante:
E
∆icmax= avec L = inductance de lissage + inductance moteur
2 ×L × F
3 . 3 / Modulation + E 0 - E
3.3.1/ Principe
Nous invitons le lecteur à se reporter aux formes d’ondes suivantes.
+ V cI
- V cI
Cde
Cde
Cde
Cde
Vc
Ic
K Q1 Q1 D2 Q1 Q Q1 D Q1 Q Q1 D Q Q Q1 D2 Q1 Q1 Q1 D2 Q1 Q Q1 D2
passants D3 Q4 Q4 Q4 1 Q4 2 Q4 1 Q4 2 1 1 Q4 Q4 Q4 D3 Q4 Q4 Q4 1 Q4 Q4
Vc
Ic
K
D1 D1 Q2 D1 D D1 Q D1 D D1 Q D D D1 Q2 D1 D1 D1 Q2 D1 D D1 Q2
passants Q3 D4 D4 D4 1 D4 2 D4 1 D4 2 1 1 D4 D4 D4 Q3 D4 D4 D4 1 D4 D4
Page 53
Signal de commande négatif
- V cI
+ V cI
Cde
Cde
Cde
Cde
Vc Ic
- E
Vc
- E Ic
3.3.2/ Avantage
E
∆icmax= avec L = inductance de lissage + inductance moteur
4 ×L × F
3 . 4 / Remarque
Grâce à la technique PWM, l’ondulation sur le courant d’induit et par conséquent aussi sur
le couple électromagnétique du moteur est très réduite et peut être pratiquement négligée.
Page 54
3.5/ Comportement dynamique lors des variations du signal de commande
Voyons à présent l’allure de la tension continu Vc pour des variations plus ou moins
grandes du signal de commande.
Tr
VcI
Vc
+ E
Nous pouvons observer lors de petites et grandes variations du signal de commande, qu’il
y a d’une part un certain retard entre la variation du signal de commande et son influence sur la
tension continu Vc et d’autre part des commutations intermédiaires peuvent apparaître.
Ce retard est en moyenne de T/3 pour un signal triangulaire, soit pour une fréquence de 8
kHz, un retard moyen de 42 µs. Ce retard doit être pris en compte au niveau du circuit de réglage.
HIN LIN HO LO
1 1 0 0
1 0 0 1
0 1 1 0
0 0 0 0
Les entrées de l’IR 2130 sont actives à l’état bas. Nous observons bien que le signal est
actif à l’état bas à la sortie des portes 4093 pour la commande des transistors Q1 à Q4 lorsque le
variateur est déverrouillé. De plus les signaux de commande pour chaque bras sont bien
complémentés.
Par ailleurs, les résistances des entrées de l’IR 2130 sont dimensionnées afin de respecter
les marges de sensibilité aux bruits ( cf documentation IR ).
Page 55
4/ Dispositif de gestion des s écurités
Fig 19 Dispositif de gestions des sécurités
Page 56
Dès que le dispositif de gestion des sécurités détecte une anomalie, il provoque:
- Surtension.
- Surintensité.
- Module de dissipation non connecté.
- Inhibition.
Afin d’être plus explicite, nous aborderons tout d’abord la logique de verrouillage et de
signalisations, puis l’élaboration des sécurités.
Le souci principal est d’éviter une surtension sur l’entrée du hacheur et une surintensité.
R S Qn+1
0 0 *
0 1 1
1 0 0
1 1 Qn
Pour détecter une surtension sur l’alimentation de puissance, nous mesurons la tension aux
bornes du condensateur cf fig 20.
Page 58
4.3/ Dispositif de limitation de la valeur efficace du courant :
Fig 21 Dispositif de limitation de la valeur efficace
Page 59
La limitation de la surcharge instantanée vue précédemment permet de se prémunir contre
les valeurs élevées tout en conférant pendant un certain temps un surcouple améliorant les
conditions de démarrage du moteur.
Néanmoins, il est nécessaire d’avoir un seuil de détection à un niveau plus faible pour
protéger les bobinages du moteur contre un échauffement prohibitif en cas de surcharge
permanente.
Ce seuil est fixé à 7.5 Ampères efficaces et le courant doit se maintenir au dessous du seuil
pendant plus de10 secondes avant de provoquer l’information de surcharge.
D’autre part l’information de surcharge n’apparaît qu’au bout de 10 secondes. Il est donc
nécessaire de prévoir un dispositif déconnectant le hacheur dans ce cas.
De plus, l’IR 2130 signale le défaut par sa sortie 8 en allumant la LED « défaut driver ».
Page 60