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TP n°6 ETUDE DE LA GENERATRICE A EXCITATION SHUNT

1. But :
Tracer la caractéristique externe U = f(I)
Tracer la caractéristique de réglage i = f(I)
2. Rappels théoriques
La génératrice à excitation shunt est constituée de deux parties :
- Une partie fixe appelée inducteur (stator) constitué d’électro-aimant.
- Une partie mobile appelée induit (rotor) constitué d’un ensemble de conducteur.
NB : On n'utilise pas de source auxiliaire pour alimenter l'inducteur car cette machine est
elle même un générateur de courant continu.

Symbole de la génératrice Schéma équivalent de l’induit

3 Étude à vide
La courbe E = f(i) se trace en excitation indépendante (voir TP n°5 sur la génératrice à excitation
indépendante).
4 Amorçage de la génératrice Shunt :
Parfois, au démarrage, la génératrice ne s'amorce pas car le petit courant induit généré par
l'aimantation rémanente est envoyé en opposition dans l'inducteur, le petit courant induit crée un
flux opposé au champ magnétique rémanent. La génératrice entrainée à une vitesse n proche de ns,
le circuit inducteur ouvert, le flux rémanent produit Er. Le circuit inducteur fermé, deux cas peuvent
se présenter :
Soit Er augmente, la génératrice s’est amorcée
Soit Er diminue, la génératrice ne s’est pas amorcée, dans ce cas, il suffit alors d'inverser
la polarité de l'inducteur pour obtenir l'amorçage ou d’inverser le sens de rotation du moteur
d’entrainement...
NB :
Si Er c’est qu’elle crée i qui produit Φ qui s’ajoute au Φr.
Si Er c’est qu’elle crée i qui produit Φ qui se retranche au Φr.

5- Point de fonctionnement à vide :

1
a) Inducteur : u = ri (Rh = 0) équation de la droite des inducteurs(1)
b) Induit : U = E – RIa = E – R(I + i) or à vide I = 0 U = E – Ri
Ri « U U ≈ E ≈ Ev = f(i) (2) caractéristique à vide.
c) L’induit et l’inducteur étant en parallèle U = u
En traçant les courbes (1) et (2), elles recoupent au point Po appelé point de fonctionnement
à vide ayant pour coordonnées, la solution du système d’équation.
U = ri
Po (io, Eo)
U = Ev = f(i)
NOTA :
r = coefficient directeur de la droite des inducteurs. Si r devient r’ = r + Rh, le coefficient
directeur augmente, la droite se déplace vers la gauche et son équation devient U = rc.i.
L’amorçage de la génératrice devient critique.

6- Etude en charge :
La génératrice est entrainée par un moteur synchrone
6.1 Schéma de montage :
Schéma de montage du moteur synchrone :

Schéma de montage de la génératrice à excitation Shunt :

2
6.2 Caractéristique de réglage : i = f(I)
Elle se trace à n = nN = Cste et U = UN = Cste
6.3 Caractéristique externe : U = f(I)
Elle se trace à n = nN = Cste et i = Cste
6.4 Allures des courbes :
i U
INDE

SHUNT

I I

7 Travail Demandé:
Relever les caractéristiques des machines
Déterminer les calibres des appareils de mesures
Déterminer la valeur du rhéostat qui permet d’obtenir io = 0,6 A comme abscisse du
point de fonctionnement à vide (on utilisera la courbe E = f(i) déjà tracée en
indépendante).
Reprendre le schéma de montage en insérant les appareils nécessaire aux mesures de
l’intensité i, de la tension U et de l’intensité I
Réaliser le montage en charge.
Vérifier l’amorçage de la génératrice.
Relever et tracer la courbe de réglage i = f(I)
Relever et tracer la courbe U = f(I)
Interpréter les résultats obtenus.

3
Comparer cette machine à la génératrice à excitation indépendante et conclure.
8 Tableau de mesures:
Caractéristique externe à n=cste et i = cst

I (A)
U (V)
Caractéristique de réglage à U = cste et n = cst :

I (A)
i (A)

9 Déroulement :
- Régler Rh1 à mi-course (Rh1=2000Ω ou2400 Ω)
- Alimenter le moteur synchrone qui va tourner en asynchrone.
- Fermer K1, le moteur tourne alors en synchrone
- Fermer K2 (alimentation de l’inducteur de la génératrice)
- Vérifier l’amorçage de la génératrice (augmentation de la f.é.m. aux bornes de l’induit), sinon
inverser les bornes de l’inducteur ou le sens de rotation du moteur d’entrainement.
- Régler l’excitation de la génératrice de façon à obtenir une f.é.m. à vide légèrement supérieure à
Un+30V
- Fermer l’interrupteur K3 :

Relevé de la courbe U = f(I)


- Faire débiter à la génératrice un courant In et régler l’excitation de manière à obtenir Un.
Maintenir Rh constant une fois le point nominal obtenu.
- Varier le courant de charge (en le diminuant) et relever les valeurs de U et I

Relevé de la courbe i= f(I)


- Régler la tension à U = Un = 220 V
- Varier le courant de charge en maintenant Un = cst (agir sur Rh), relever les valeurs de i et I.

4
TP n°5 GENERATRICE A EXCITATION INDEPENDANTE
1. But
- Etudier à vide, les variations de la force électromotrice E en fonction de l’intensité
d’excitation i à vitesse n constante.
- Etudier les variations de la tension U aux bornes de l’induit en fonction de l’intensité I débité
à vitesse et intensité d’excitation constantes.
- Etudier les caractéristiques des chutes de tensions RI, h et ε.

2. Rappels théoriques
2.1 Présentation
La génératrice est constituée de deux parties :
- Une partie fixe appelée inducteur (stator) constitué d’électro-aimant.
- Une partie mobile appelée induit (rotor) constitué d’un ensemble de conducteur
Symbole de la génératrice Schéma équivalent de l’induit

La génératrice reçoit deux formes d’énergies :


- Sur son induit, elle reçoit de l’énergie mécanique qui provient du moteur d’entraînement
(moteur synchrone)
- Sur son inducteur, elle reçoit de l’énergie électrique qui provient d’une source de tension
continue
Quand l’induit tourne dans le champ magnétique produit par l’inducteur, il se produit une force
électromotrice E entre ses bornes.

2.2 Etude à vide


A vide, on trace la caractéristique interne E =f (i) à vitesse constante.
U = E+RI ; I=0 → U = E = nNΦP/a. A n constante, P,a,N constants et Φ=k’i
k= nPNak’→ E = ki. E = f(i) est théoriquement une fonction linéaire. En pratique si i=0, on a une
faible force électromotrice rémanente Er aux bornes de l’induit. Elle est due au fer qui garde une
faible aimantation en l’absence de courant d’excitation i.
Cette courbe a la même allure que la courbe B=f (H) du matériau, on l’appelle aussi :
courbe d’aimantation du matériau

5
i est de sens tel qu’il s’oppose à l’aimantation i renforce dés le départ l’aimantation
rémanente des pôles rémanente des pôles
2.3 Etude en charge
En charge, on trace la caractéristique externe U= f(I) et les caractéristiques des chutes de tensions
h= f(I), RI= f(I) et ε = f(I) à n et i constants
2.3.1 Etude de la caractéristique externe

n = constante et i = constant

U = E – RI

Si I = 0 → U = E

Si I augmente, U diminue et
inversement

2.3.2 Etude des caractéristiques des chutes de tension

En tenant compte de la réaction magnétique


d’induit on a :
U = E – RI – ε ; h = RI + ε = E – U
h : chute de tension totale
ε : chute de tension due à la réaction
magnétique d’induit
RI : chute de tension due à la résistance de
l’induit

3 Manipulation
3.1 Schéma de montage de la génératrice
6
3.2 Schéma de montage du moteur synchrone

3.3 Déroulement de la manipulation


3.3.1 Essai à vide
- Régler Rh à mi-course (Rh=2000Ω)
- Alimenter le moteur synchrone qui va tourner en asynchrone.
- Fermer K1, le moteur tourne alors en synchrone
- Fermer K2 (alimentation de l’inducteur de la génératrice)
- Faire varier i de 0 à 5⁄4 de in puis de 5⁄4in à 0 en agissant sur le rhéostat d’excitation sans jamais
revenir en arrière.
- Relever pour chacune des valeurs de i la valeur de E correspondante.
Tableau de Mesures

E (V)
i (A) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,75
E (V)

3.3.2 Essai en charge


- Transformer le montage potentiométrique du circuit inducteur de la génératrice en montage
rhéostatique
- Régler l’excitation de la génératrice de façon à obtenir une f.é.m. à vide légèrement supérieure à
Un+30V
- Faire débiter à la génératrice un courant In et régler l’excitation de manière à obtenir Un.
Maintenir i constant une fois le point nominal obtenu
- Varier le courant de charge (en le diminuant) et relever les valeurs de U et I

Tableau de mesures

U (V) 220
7
I (A) 10
RI (V)
h (V)
ε (V)

3.3.3 Mesure de la résistance de l’induit

La mesure de la résistance de l’induit, pôles auxiliaires compris, se fait à chaud et à rotor bloqué
par la méthode voltampéremétrique montage aval. Pour plusieurs positions du rotor, on fait varier
la charge puis on relève la tension et le courant. Après avoir calculé les valeurs des résistances pour
ces différents relevés on fait la moyenne pour déterminer la valeur de la résistance

Tableau de relevés

I (A)
U (V)
R (Ω)

4 Travail Demandé dans le compte rendu


- Déterminer pour les valeurs de I relevées, les chutes de tensions : RI ; h et ε
- Tracer les courbes : E=f (i) ; U, RI, h et ε en fonction de I sur papier millimétré
- Expliquer la divergence des valeurs de E à vide entre la croissance et la décroissance puis
tracer la courbe moyenne.
- Conclure

8
TP n°4 ETUDE DU MOTEUR A COURANT CONTINU A EXCITATION SHUNT
1.But de la manipulation
Tracer la courbe à vide n=f(i) à U=Un=constante

Tracer les courbes en charges à U=cst et i=cst : n=f(Ia) ; cu=f(Ia) ; n=f(Cu) ; η=f(Pu) ;
Pu=f(Ia).

2.Rappels Théoriques
2 .1 Définition :
Le moteur à courant continu à excitation Shunt est une machine à courant continu qui
transforme l’énergie électrique reçue en énergie mécanique. Cette machine est constituée :
- d’un circuit magnétique, comportant une partie fixe : stator (l’inducteur) et une partie
tournante : rotor (l’induit) séparées par un entrefer.
- d’un collecteur qui, associé aux balais, permet de relier le circuit électrique
rotorique de l’induit à un circuit électrique extérieur à la machine.

2 .2 Principe de fonctionnement :

Si on fait circuler un courant I à travers les conducteurs de l’induit, au terme de l’interaction


entre ce courant et le champ magnétique fournit par l’inducteur, il apparaît des forces
électromagnétiques F qui font tourner l’induit à une vitesse n. En rotation dans le champ
magnétique, il apparaît également une force contre électromotrice E’ dans les conducteurs de
l’induit qui sera égale à la force électromotrice E si les conditions de flux et de vitesse n’ont
pas changé

9
U = E’ + RI
Symbole du moteur Shunt Schéma équivalent de l’induit
2.3 Bilan des Puisssances

Pa : Puissance absorbée ; Pjs : Pertes Joule Inducteur ; Pjr : Pertes Joule Induit ; Pem :
Puissance électromagnétique ; Pu : Puissance utile ; Pertes collectives Pc=Pm+pf ; G = 10 ; P :
masse du poids en Kg ; L : longueur en m ; R : Résistance de l’induit ; Ia : Courant absorbée
par le moteur ; I : Courant circulant dans l’induit ; i : Courant circulant dans l’inducteur
Le moteur shunt absorbe une puissance électrique Pa = U.Ia et fournit une puissance
mécanique utile Pu=Cu.Ω ; Ω=2.π.n ; Cu = G.P.L ; Pu = 2.π.n.G.P.L ; Pa = U.(I+i) ; Pji =
Ui ; Pjr = RI2 ; Pem = E.I ; Pu = Pa – Pertes = (U.I + Ui) – (R.I2 +Ui + Pc) = U.I – R.I2 –Pc
A vide Le moteur n’entraine pas de charge donc Pu = 0 et Cu = 0. Au démarrage E = 0 donc
I = U/R, la résistance étant faible, le courant est très important. Donc on doit insérer des
résistances pour limiter le courant de démarrage, d’où l’utilisation du rhéostat de démarrage

Rhéostat de démarrage
En charge : le moteur entraine une dynamo balance qui débite sur une charge résistive. La
dynamo-balance est un générateur à courant continu tournant qui fournit de l’énergie électrique.
Son étude est faite au TP n° 3.
10
3. Schéma de montage

4.Allure des courbes

5.Travail Demandé :
Relever les caractéristiques des machines

à vide, reprendre le schéma en insérant les appareils nécessaires aux mesures de l’intensité
d’excitation i, de l’intensité de l’induit I, et de la tension U

Déterminer les calibres des appareils de mesure

Réaliser le montage à vide,

relever et tracer la courbe n=f(i) à U =cst

En charge, reprendre le schéma en insérant les appareils nécessaires pour relever la


caractéristique de vitesse n = f(I), la caractéristique de couple moteur Cu = f (I), la
caractéristique mécanique n = f(Cu), la caractéristique du rendement η = f (Pu) et Pu=f (I)

Réaliser le montage en charge

relever et tracer n, Cu, Pu, en fonction de I et η = f (Pu) à U = cst et i = cst

Compare ces courbes à celles du TP n°3

Tableau de relevés :

11
Pu=Cu Ω
Ia i Pa Poids Cu η
Essai I U n L avec
U.Ia mg mgL Pu/Pa
Ω= 2πn /60
0 0 0
A vide

En
Charge

Déroulement
Précaution à prendre concernant les moteurs à courant continu : Pour éviter l’emballement du
moteur au démarrage il faut :
Que l’excitation du moteur soit maximal (mettre le rhéostat d’excitation au minimum
de résistance pour que i soit grand)

Qu’en cas de coupure de l’excitation, l’alimentation du moteur soit coupée

A Vide :
-Régler l’équilibre du bras de levier (regarder s’il est horizontal)
-Alimenter le moteur
-Agir sur le rhéostat de démarrage jusqu’au dernier plot
-Vérifier si le moteur a tendance à soulever le bras de levier ; sinon inverser le courant dans
l’inducteur afin qu’il puisse tourner dans le bon sens

-Relever i, Ia, I, n à U = cst = Un


En Charge :
-Fermer l’interrupteur K2
-Vérifier si la DB s’amorce (vérifier si la tension aux bornes de l’induit augmente ; sinon
inverser les bornes de l’inducteur de la DB)
-Régler la tension aux bornes de l’induit de la DB à U’=220V
-Faire varier la charge, régler l’équilibre du bras de levier
-Relever pour différentes valeurs du courant I, les valeurs de n ; L et du Poids en maintenant
la tension U cst et i cst

12
TP n°3 : ETUDE DU MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE A ROTOR BOBINE

1. But de la manipulation
Déterminer :
A vide : g, cosφ, Pv
En charge : g, Ia, cosφ, Cu, η, n’ en fonction de Pa ou Pu

2. Rappel Théoriques
2.1 Définition
Le MAS triphasé est une machine tournante qui fonctionne avec un courant alternatif. Il
transforme l’énergie électrique en énergie mécanique. Il est constitué d’une partie fixe appelée
stator et d’une partie mobile appelée rotor. Le stator est constitué de 3 bobines identiques
décalées les unes des autres de 2π/3. Si le rotor est constitué de barres métalliques court circutés
on dit que le MAS est à rotor en court circuit, si le rotor est constitué de bobines couplés en
étoile on dit que le MAS est à rotor bobiné.
2.2 Principe de Fonctionnement
Lorsqu’on alimente le stator par des courants triphasés décalés de 2π/3, il se crée au niveau de
chaque bobine un champ magnétique B, d’où la présence de 3 champs B1, B2 et B3 identiques
et décalés les uns des autres de 2π/3. Leur résultante BR =3/2Bmax et tourne à une vitesse ns
qu’on appelle vitesse de synchronisme ou vitesse de champs magnétique tournant. Le rotor est
soumis à des champs magnétiques tournant et à son niveau va s’induire des courants rotoriques
qui vont s’opposer à ses champs, mais ne pouvant empêcher la rotation, il va se crée des forces
qui vont l’entrainer en rotation à une vitesse n’<ns, d’où le nom « asynchrone ». On appelle
glissement g le rapport ns-n’/ns.
2.3 Bilan des Puissances

Pa : puissance absorbée ; Pjs : pertes joules statorique ; Pfs : pertes fer statorique ;
Ptr : puissance transmise au rotor, Pjr : pertes joules rotorique ; PM : puissance mécanique ; Pm :
pertes mécanique ; Pu : puissance utile ; Pjs+Pm=Pc : pertes constantes
Le MAS absorbe une puissance active Pa=UI√3cosφ et fournit une puissance utile
Pu=Cu.Ω’ ; Ω’=2πn’ ; Cu=m.G.L avec G=10 ; m : masse du poids en Kg ; L : longueur en m
Pu=Pa-(Pjs+Pfs+Pjr+Pm) ; or Pjs+Pm=Pc→Pu=Pa-(Pjs+Pc+Pjr) →Pa-Pu=Pc+Pjs+Pjr
Pjr=gPtr ; Pjs=3/2RI2 quelque soit le couplage du stator, R= résistance entre deux phases du
stator et I, le courant de ligne
-A vide : le moteur n’entraine aucune charge→Cu=0→Pu=0→Pa0=Pc+Pjs0+Pjr0 or à vide
n’≈ns→g≈0→Pjr≈0→Pa0=Pc+Pjs0→Pc=Pa0-Pjs0

-En Charge : le moteur entraine une dynamo balance qui débite sur une charge résistive.
La dynamo-balance est un générateur tournant qui fournit de l’énergie électrique. Il est constitué
de deux parties : une partie mobile appelée induit et une partie fixe appelée inducteur, qui oscille
entre deux butées. Sur l’inducteur est fixé une règle graduée appelée bras de levier et qui oscille
aussi entre les deux butées. L’induit est entrainé en rotation par le MAS et il est en même temps

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soumis au champ magnétique produit par l’inducteur, il se présente à ses bornes une Force
Électromotrice E.

La DB débite sur une charge résistive et exerce un couple résistant. Le moteur fournit un couple
utile Cu=G.P.L.
Symbole de la DB DB en excitation shunt

3. Schéma de montage

La mesure de la puissance peut se faire soit par la méthode du neutre artificiel avec un seul
wattmètre, soit par la méthode des deux wattmètres. Les résistances de démarrage sont en
série avec les résistances rotoriques afin de diminuer la pointe d’intensité au démarrage.
Tableau des relevés

P Pu η
Essai I U n’ L Poids Cosφ Pc g Cu
K Lect Mes
A vide 0 0 0 0

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En
Charge

Déroulement
A Vide :
-Régler l’équilibre du bras de levier (regarder s’il est horizontal)
-Alimenter le stator du moteur
-Agir sur le rhéostat de démarrage jusqu’au dernier plot
-Relever U, Iav, Pv et n’
En Charge :
-Fermer l’interrupteur K
-Vérifier si la DB s’amorce (vérifier si la tension aux bornes de l’induit augmente ; sinon
inverser les bornes 1 et 4)
-Régler la tension aux bornes de l’induit à 220V
-Vérifier si le moteur a tendance à soulever le bras de levier ; sinon inverser deux des trois
phases afin qu’il puisse tourner dans le bon sens
-Faire varier la charge, régler l’équilibre du bras de levier
-Relever pour différentes valeurs du courant I, les valeurs de P, U, n’ ; L et du Poids en
maintenant la tension de l’induit constante

4 Allure des courbes

5. Travail Demandé
A vide : Relever Pv, U, Iav, n’ et calculer cosφ, Pc, g
En charge : Relever n’, Ia, Cu et calculer Pa, Pu, g, cosφ, η
Tracer n’, η, Ia, g en fonction de Pa ou Pu

TP n° 2 ETUDE DU TRANSFORMATEUR MONPHASE


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1. But de la manipulation
Déterminer :
Le rapport de transformation et les pertes fer
Les pertes cuivre en court circuit
La puissance utile et le rendement en charge
2. Rappels Théoriques
2.1 Rôle
Le transformateur est une machine statique qui transforme une tension
alternative U1en une autre tension alternative U2 en conservant la fréquence
avec un bon rendement et ayant dans le cas général d’autres caractéristiques en
particulier une autre tension ou un autre courant.
2.2 Symbole

2.3 Constitution
Le transformateur comporte deux enroulements (primaire et secondaire)
indépendant électriquement et liés par un circuit magnétique.

i1 Φ i2

3. Manipulation u1 e1 e2 u2
3.1 Essai à vide

3.1.1-Schéma de montage

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3.1.2-Allures des courbes

P10 U20

I10
U10

3.1.3- Travail demandé


Relever les caractéristiques du transformateur
Donner les ordres de grandeurs de P10 et I10
Donner les expressions de P10
Faites varier U10 de 0 à 5/4 de U1N et relever P10, I10, U20
Calculer mv, cosφ10 et tracer les courbes P10=f(U10) ; U20=f(I10)
Interpréter les résultats et conclure.

3.2 Essai en court circuit

3.2.1- Schéma de montage

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3.2.2-Allures des courbes

P1cc U1cc

I2cc
I2cc

3.2.3-Travail demandé

Donner l’ordre de grandeur de U1cc qui donne I2cc=I2N

b- Allures des courbes


Donner l’expression de P1cc
Faites varier I2cc de 0 à I2N et relever P1cc, I1cc, U1cc puis calculer m et cos φ1cc
Tracer les courbes P1cc=f(I2cc) et U1cc=f(I2cc)
Conclure

3.3 Essai en charge

3.3.1-Schéma de montage

18
3.3.2-Allures des courbes
η U2 cosφ av

I2
I2
3.3.3-Travail demandé
Faites varier la charge résistive (cos φ2=1), I2 variant de 0 à 5/4 de I2N, relever
P1, I1, P2 ; U2
Calculer le rendement et cos φ1
Tracer les courbes η=f(I2) et U2=f(I2) à cos φ2=1
Conclure

TP n°1 MESURE DE PUISSANCES EN TRIPHASE

I- But de la manipulation
Mesurer les puissances active, réactive et apparente d’un ensemble de récepteurs
équilibrés ou déséquilibrés, alimentés par un système de tensions triphasées.

II- Rappels théoriques :


2.1 Tensions triphasées :
1
V1N U12 U31
2
V2N U23
3
V3N
N

19
1 ; 2 ; 3 : Trois (3) Phases
N: Le Neutre
- Tensions entre phases ou tensions composées
U12 = U23 = U31 = U
- Tension simple
V1N = V2N = V3N = V

U = V√ 3

2.2 Récepteurs triphasés

• Equilibrés : Z1 = Z2 = Z3 ⇒ I1 = I2 = I3 ⇒ IN = 0
• Déséquilibrés: Z1 ≠ Z2 ≠ Z3 ⇒ I1 ≠ I2 ≠ I3 ⇒ IN ≠ 0
2.3 Méthode des deux wattmètres monophasés
Elle permet la mesure des puissances active et réactive. Le montage correspondant à la méthode
est le suivant :
V1
U31
(1) W1
i1 i3 ϕ i1
V ϕ U12
(2) W2 ϕ
i2 V V 3
i2 V2
(3) i3 Charge
V
Figure

• La bobine courant du 1er wattmètre est branchée sur la ligne (1) elle est donc traversée par
le courant I1. La bobine tension du même wattmètre est branchée entre les lignes (1) et (3),
elle mesure donc la tension U13=V1-V3. L’indication du 1er wattmètre est donc :

π 3 1
W1 = ( U13 I1 ) moy = U I cos(ϕ − ) = U I ( cos ϕ + sin ϕ)
6 2 2

• La bobine courant du 2eme wattmètre est branchée sur la ligne (2) elle est donc traversée
par le courant I2. La bobine tension du même wattmètre est branchée entre les lignes (2) et
(3), elle mesure donc la tension U23=V2-V3. L’indication du 2eme wattmètre est donc :

π 3 1
W2 = ( U 23 I 2 ) moy = U I cos(ϕ + ) = U I ( cos ϕ − sin ϕ)
6 2 2

0n montre que la puissance active est la somme des indications des deux wattmètres:

P = W1 + W2 = 3 U I cos ϕ

De même pour la puissance réactive on à W1 − W2 = U I sin ϕ = Q / 3


donc :

20
Q = 3 (W1 − W2 )

2.4 Méthode de Boucherot :


Elle permet seulement la mesure de la puissance réactive :

(1) W
i1
(2) V
i2
(3) V
i3 Charge
V

La bobine courant du wattmètre est traversé par le courant i1 et la bobine tension est branché
entre les lignes (2) et (3) elle mesure donc la tension U23=V2 -V3
π
L’indication du wattmètre est : W = (U 23 I1 ) moy = U I cos(ϕ − ) = U I sin ϕ = Q / 3
2
donc la puissance réactive mesurée est : Q = 3 W

Remarque : Les résultats de ces méthodes sont valables pour les récepteurs couplés en étoile
ou en triangle

III- Manipulation
Réaliser les différents schémas. Effectuer les mesures et interpréter les résultats obtenus.
3.1 – En équilibré

3.1.1 – Réseau trois (3) fils ; couplage triangle (∆)

1 A W
1

Z Z

2 W Z
2

3.1.2 – Réseau trois (3) fils ; couplage étoile (Υ)

21
1 A W Z
1

2 W Z
2

3 Z

- Mesurer pour chaque cas, P1 ; P2 ; U ; I et calculer P ; Q ; S et cosϕ ; comparer les


résultats.

3.1.3 – Réseau quatre (4) fils ; couplage étoile (Y)

1 A W Z
1

2 W Z
2
V

3 Z

N A

1 A W Z
1

2 Z

3 Z

N A

- Effectuer les mêmes mesures que précédemment. Comparer les deux (2) montages

22
3.2 – En déséquilibre

3.2.1 – Réseau trois (3) fils ; couplage triangle (∆)

1 A W
1

Z1 Z3

2 A W Z2
2

3 A

3.2.2 - Réseau trois (3) fils ; couplage étoile (Y)

1 A W Z1
1

2 A W Z2
2

3 A Z3

- Mesurer dans chaque cas P1 ; P2 ; U ; I1 ; I2 ; I3 et calculer P ; Q ; S et comparer les


résultats.

23
3.2.3 – Réseau quatre (4) fils ; couplage étoile (Y)

1 A W Z1
1

A W Z2
2 2

3 A W Z3
3
V

N A

- Mesurer P1 ; P2 ; P3 ; U ; I1 ; I2 ; I3 ; IN ; V et calculer P ; Q1 ; Q2 ; Q3; Q et S ; conclure.

24
MESURE DE PUISSANCE PAR LA METHODE DES DEUX WATTMETRES

Utilisation du commutateur de wattmètre

A défaut d’avoir deux (2) wattmètres, il est tout à fait


possible d’utiliser un seul wattmètre accompagné d’un
commutateur dénommé « Commutateur de wattmètre ».
Le commutateur a pour rôle d’effectuer la commutation
du circuit d’intensité du wattmètre entre les deux
premières phases (1 et 2) sans pour autant procéder à
une quelconque opération de branchement ou de
débranchement.
Pôles du commutateur côté phase1 permet de mesurer
la puissance P1
Pôles du commutateur côté phase2 permet de mesurer
la puissance P2
Cependant le circuit tension se trouve toujours entre la
phase sélectionnée et la troisième phase (voir schéma).

Schéma de montage

2 RECEPTEUR

V
3
A

25

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