Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
RAPPORT DE TP
DES MACHINES ELECTRIQUES
2) Etude théorique :
Caractéristiques C(I) :
L'expression du couple est donnée par : Si le moteur fonctionne à excitation constante, le flux
est constant et le moment de couple est proportionnel au courant :
C = KI avec K=kϕ
La fonction C(I) est une droite passant par l'origine.
Dans le cas où l'on a une réaction magnétique d'induit la courbe s’infléchit. (Courbe en
pointillée)
La caractéristique n(I) :
L'expression de vitesse est donnée par: n = U-RI / Kϕ
Le coefficient directeur de la droite associée est -R / Ko et l’ordonnée pour I-0 (à vide) est U/
Kϕ
Dans le cas où l'on a une réaction magnétique la courbe remonte pour les forts courants.
(Courbe en pointillée)
La caractéristique C(n) :
Avec les deux courbes n= f(I) et C-f(I), on obtient la caractéristique C=f(n).
Dans le cas où l'on une réaction magnétique la courbe tend vers une droite verticale.
3) Etude pratique :
a) Démarrage d’un moteur shunt :
b) Essai en charge :
On réalise le montage pratique puis on démarre le moteur avec une tension réduite, avec le rhéostat de
champ au minimum, on vérifie si la génératrice est amorcée. Si non on varie le rhéostat de champ,
s'elle n'est pas encore amorcée on inverse les bornes de l'induit.
Lorsque la tension atteint sa valeur nominale, on agit sur le rhéostat R, pour varier (le flux)
pour atteindre la valeur désirée (vitesse nominale).
On varie la charge, afin d'avoir la valeur du courant nominale dans l'induit du moteur.
Lorsqu'on arrive au point nominal (n=n,, I-I) la valeur obtenue pour le courant d'excitation j,
sera considérée comme la valeur nominale de ce courant.
On décroît la charge, en maintenant le courant d'excitation constant et en agissant sur le
rhéostat d'excitation de la génératrice pour maintenir sa tension constante.
Pour 5 à 6 valeurs de la charge, on relève pour le moteur :
L'intensité I qu'il absorbe ;
La vitesse n du moteur.
Point de fonctionnement nominal
Fonctionnement en charge :
• Méthode de mesure :
Pour mesurer la résistance d’induit, il doit que le moteur soit débrancher à la charge
(à vide), on relie l’induit au secteur et on met le voltmètre en parallèle avec l’induit et
on branche aussi un TI avec un voltmètre (calibre =100mv) pour mesurer
le courant d’induit.
Premièrement on commence à varier le courant par variation de la tension de secteur
à condition de ne pas dépasser le courant nominale (13.6A) et on prend la valeur du
courant et de la tension, on refait la même opération 3 fois pour remplir le tableau
suivant :
Relevés 1 2 3
Après notre étude on a trouvé que Ri = 0.82Ω, je crois que notre branchage et notre
mesure est correcte car la résistance d’induit est généralement entour de 0.7Ω.
4) Conclusion :
Grâce à cette manipulation, il a été observé que le moteur shunt peut être utilisé pour
différentes charges en agissant sur le courant d’excitation, mais toute variation de la
charge ne maintiendra pas une tension constante à ses bornes et à la borne "induction
emballement". Le moteur devient incontrôlable. Veuillez noter qu'en ajustant le
courant d'excitation j, le couple C changera. Par conséquent, le couple peut être
ajusté en agissant sur le courant de champ.
II. ETUDE D’UN MOTEUR COMPOUND :
1) Introduction :
Dans le moteur compound une partie du stator est raccordé en série avec le rotor et
une autre est de type parallèle ou shunt. Ce moteur réunit les avantages des deux
types de moteur : le fort couple à basse vitesse du moteur série et l'absence
d'emballement (survitesse) du moteur shunt.
2) But :
Dans ce TP on va essayer de relever les caractéristiques électromécaniques de la
machine compound, en relevant :
Caractéristique mécanique :
La détermination de la caractéristique mécanique se fait à partir des deux autres
caractéristiques. On trouve donc une caractéristique de la forme :
4) Etude pratique :
• Montage pratique :
• Détermination du flux additif et du flux soustractif :
Quand le moteur est à vide, on court-circuite l'inducteur série, si la vitesse diminue,
le moteur s'arrête et commence à tourner dans le sens inverse, le flux est donc
soustractif. Il faut inverser les bornes de la résistance de l'inducteur série pour obtenir
un flux additif.
• Procédure de démarrage :
On alimente le moteur sous une tension réduite, on détermine le flux additif, puis on
règle la vitesse n et le courant I à leur valeur nominale, par action sur le rhéostat
d'excitation de l'inducteur shunt du moteur et sur le courant débité par la génératrice
de charge.
La valeur obtenue par le courant d'excitation i est considérée comme la valeur
nominale de ce courant i= in, et elle est maintenue constante.
On augmente puis on fait décroître le courant débité par la génératrice jusqu'à zéro, en
gardant i = in et U= cte et on relève le courant I et la vitesse n.
expérime
ntal
• Interprétation :
On remarque qu’on augmente le courant d’induit la vitesse est diminué et aussi les
puissances sont diminuées.
• Traçage des caractéristiques :
• Mesure de la résistance d‘induit :
Montage d’étude :
En utilisant la méthode voltampère métrique, on va mesurer la résistance de l’induit
et d’inducteur série du moteur.
Les mesures s’effectuent pour une valeur de I=In, ce qui implique une tension
U<10v, puis on calcule la résistance R=V/I.
Le montage sera comme suivi :
R=U/I
(Ω) 0.26 1.45 6.25
Relevés 1 2 3
5) Conclusion
Dans les Moteurs C.C à excitation compound la régulation de la vitesse du moteur se
fait par la variation du courant d’excitation (régulation du champ).
Cette méthode est très économique et simple, la régulation de la vitesse se fait par la
variation de la résistance de la résistance du circuit inducteur (variation du courant
d’excitation i).
III. DETERMINATION DES ELEMENTS DU SCHEMA
EQUIVALENT D’UN MOTEUR ASYNCHRONE :
DIAGRAMME CIRCULAIRE
1) Introduction :
Les moteurs asynchrones représentent au moins 80% des moteurs électriques utilisés
actuellement, ceci est dû en grande partie à leur simplicité de construction, leur robustesse et à
leur facilité de maintenance et de démarrage.
2) But :
A partir des mesures faites lors des essais à vide et en court- circuit, on peut
déterminer les caractéristiques principales d'un moteur asynchrone (P, T, g, n, cos p2
et n) pour différentes charges.
Faire le démarrage du moteur asynchrone et faire attention du rhéostat de
démarrage.
3) Etude Théorique :
Essai à vide :
Le moteur n'entraîne aucune charge, si on néglige les pertes mécaniques le couple
est nul (donc le glissement est nul), il en résulte que l'₁-O et I₁ = In Ainsi dans cet
essai le schéma équivalent se réduit à celui de la figure 3.
Si on mesure la puissance active par phase Pa et la puissance réactive par phase Qr.
On aura :
Rr=𝑉2/Pa
𝐿1𝑤 = (V_1) ^2/Pa
Essai en court-circuit avec rotor à l'arrêt
Le moteur étant à l'arrêt, g = 1 et le schéma équivalent peuvent avec une bonne approximation
se réduit à celui de la figure. Si l'on mesure la puissance active et réactive par phase on aura :
Remarque :
Cet essai s’effectue a tension réduite
Diagramme circulaire
Grandeur U I P1 P2 P0 Cosθ0 N0
Unité V A W W W Tr/min
Relevés 380 5,4 700 1400 2100 0,6 1490
Essai en court-circuit :
Grandeur Ucc I1cc P1c P2cc Pcc Un Icc Pcc Cosθ0
c
Unité V A W W W V A W
Essai en charge :
Grandeur
Unité I(A) P1(W) P2(W) P(W) Q(VA) n(Tr/ Cos(Φ) g
Nombre min)
1 10.4 800 1820 2620 1767 1420 0.83 5.4
2 8 480 1400 1880 1871 1440 0.71 4
3 6.2 160 1100 1260 1628 1463 0.61 2.4
6
4 6 110 920 1030 1403 1476 0.59 1.6
5 5.8 240 78 318 -280 1484 0.75 1.0
6
5) Conclusion :
Le moteur asynchrone triphasé est largement utilisé en climatisation du fait essentiellement de
sa fiabilité, de sa robustesse, du peu d'entretien qu'il demande et de son prix.
Il est constitué d'une partie fixe le stator, logé dans une carcasse en acier trois
enroulements ou bobinage sont raccordés à une plaque à borne permettant le
branchement sur le réseau, et d'une partie mobile le rotor qui est soit à cage
d'écureuil ou de type rotor bobiné.