ALTERNATEUR TRIPHASE

Introduction :

Machine synchrone triphasé

On appelle machine synchrone une machine électrique dont la vitesse de rotation du

rotor est égale à la vitesse du champ tournant et ne dépend pas de la charge.
Les machines synchrones sont réversibles, elles peuvent fonctionner en génératrice
(Alternateur) ou en moteur.
Les alternateurs sont utilisés dans les centrales électriques pour la production du courant
alternatif. Les moteurs synchrones sont à utiliser dans le cas où en exige une vitesse de
rotation rigoureusement constante.
Les parties essentielles d’une machine synchrone sont le stator et le rotor. Son stator ne
diffère pas de celui du moteur asynchrone. Le noyau du stator est constitué par un empilage
de tôle magnétique isoler les unes des autres. Il est fixé à l’intérieur d’une carcasse massive.
Dans les encoche du stator est logé un enroulement triphasé à courant alternatif.
Le rotor d’une machine synchrone représente en fait un électro-aimant à pôles lisses
saillants, dont l’enroulement est alimenté en courant continu dit courant d’excitation. Ce
courant est amené dans le rotor depuis une source extérieur par l’intermédiaire des bagues
de contact et balais.
OBJECTIFS DU TP:

Le TP traite de l’alternateur autonome, il est constitué de deux parties:

La première consiste à identifier la machine synchrone à prédéterminer ces caractéristiques

en charge ( U = f(I) à J et Cos  constants et I = f(J) à U et Cos  constants ), par les
méthodes de Behn-Eschenburg et Potier.

Dans la seconde, nous étudions le comportement de l’alternateur en charge et comparerons

ses caractéristiques à celles obtenues par les précédentes méthodes.

2/2. Matériel utilisé  :

 Alt 3~
Les indications de sa plaque signalétique sont les suivantes :
N=1500 tr/min S= 3KVA

Inducteur : 220V 7 ,9 A

1
 ALTERNATEUR TRIPHASE

 Moteur d’entraînement.
Les indications de sa plaque signalétique sont les suivantes :
N=1500 tr/min P=3KW
Inducteur : 220V 0,7A
Induit : 220V 15A

 Alimentation variable de courant continu.

 2 Rhéostats :
 De démarrage.
 D’excitation.

 Voltmètre.

 Ampèremètre.

 Tachymètre.

/ Identification de la machine:
 Pour la machine à courant continu sa plaque signalétique porte les indications suivants:
 N (vitesse) = 1500tr/m.
 I = 0.7A (pour l’inducteur).
 I = 15A (pour l’induit).
 U = 220V.

I Inducteur

Induit

Rhéostat de champ

U
Moteur shunt

2
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Alt
3~é

Câblage de l’alternateur.

TRAVAIL DEMANDE:

1- Essai à vide:

Schéma du montage réalisé  :

On relève pour chaque valeur de J la tension simple de la machine E= f (J).

Les valeurs obtenus sont représenté dans le tableau ci-dessous:

3
 ALTERNATEUR TRIPHASE

E(V) 0 23 37 57 78 110 120 145 165 175 190 200 215 220 230 250 252.5 260 265

J(A) 0 0.5 1 1.5 2.05 3 3.5 4.2 4.8 5.2 5.8 6.4 7.2 7.5 8.6 10 10.5 11.2 12.3

E(V)
300

250

200

150

100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14

Commentaires sur la caractéristique:

On remarque que la courbe E (J) croit d’abord linière tant que les ampères-tours nécessités
par le trajet dans le fer sont négligeables devant les ampères-tours de l’entrefer.
Puis le coud de saturation quand cela commencé à mètre plus varie, en suite le pente est de
moins au moins forte.

 Essai en court circuit  :

On court-circuite les phases de l’alternateur et on l’entraîne à une vitesse constante

(1500 tr/min) grâce à un moteur auxiliaire à répulsion accouplé à l’alternateur. On augmente
progressivement le courant d’excitation J jusqu’à ce que le courant statorique en court-circuit
atteigne une valeur égale à 1.25 In.

Schéma du montage réalisé  :

4
 ALTERNATEUR TRIPHASE

On relève pour chaque valeur de If le courant Icc [Icc= f (J)].

Les valeurs obtenus sont représenté sou forme de tableau :

Icc (A) 2.9 2.1 1.1 0.65 0.4

J (A) 4.8 3.3 2.8 1 0.4

Voir le graphe sur Figure ci-dessous

Icc(A)
3.5

2.5

1.5

0.5

0
0 1 2 3 4 5 6

3- Essai en déwatté:

On réalise le montage suivant:

5
 ALTERNATEUR TRIPHASE

L’alternat
eur débite sur une charge purement inductive. Pour I=In=4.55(A), on obtient les résultats
suivant :
J=15(A) ; I=4.55(A ; V=220(V).

Mesure des résistances statoriques:

Alors pour la mesure de la résistance de l’enroulement d’une phase, on utilise le

montage potentiométrique aux bornes de deux phases, bien sûr après que la machine ait
fonctionné à sa température d’utilisation, et puisque le stator est couplé en étoile, nous aurons
deux résistances en série.
On obtient le tableau des résultats suivant :

V (v) I (A)
2.3 1

R=V/I  R=V/ I

Pour V = 2.3 v et I = 1A  R = 2.3.

Alors on prend:

R = 2,3.

II-Trace des caractéristiques Icc =f(J) , V=f(J).

Les caractéristiques sont sur papier millimétré.

D’après la caractéristique on a les valeurs de :
α =0.32 , λ= 11 Ω .

6
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Méthode de Joubert - Behn-Eschenburg:

Le schéma équivalent de la machine synchrone le plus simple est celui de Behn-

Eschenburg qui consiste à considérer chaque bobine comme équivalente à une résistance R en
série avec une inductance L (figure 1).

L R

E V

Dans ce schéma électrique équivalent, on suppose que l’inductance L est constante et

que le circuit magnétique n’est pas saturé, V, I et J etc... Représentent les valeurs efficaces
respectivement de la tension, du courant statorique et du courant rotorique (excitation). Les
hypothèses précédentes se traduisent par l’expression:

V = E - (RI + j LI)

Avec: V: d.d.p. aux bornes.

E: f.e.m induite.
R: résistance par phase.
L: réactance interne supposée constante.

 Valeur moyenne de la réactance synchrone  :

Pour déterminer L, on trace la caractéristique à vide E = f(J) ainsi que la caractéristique Icc =
f(J).
A courant d’excitation J donné, EJ à une valeur déterminée. On la mesure dans l’essai à vide.

En court-circuit, on a : EJ =  R2 + L2 . I =  R2 + L2 . Icc . (V = 0)

 Z = EJ / Icc = AC / BC = 266.88 / 4.55 = 58.65 .

7 .
Z = 58.65
 ALTERNATEUR TRIPHASE

 L =  Z2 - R2 =  (58.65)2 - (2.3)2 = 58.6 .

 X = 58.6 .

Donc, pour qu’on détermine les éléments R et L il faut impérativement:

Détermination des caractéristiques en charge:

 V = f(I) à J = 10 A et pour Cos  = 1:

Pour J = 10 A  E = 250 V ( Essai à vide).

E = V + RI + j LI  E = V + (R + j L)I

 E = V + ZI

V: Comme origine des phases.

E e j = V + Z I e j(-)

avec : déphasage du courant.

: déphasage de Z = Arctang ( L / R) = 87,75°.

 E Cos  = V + Z I Cos ( -  ).........(1)

 
 E Sin  = Z I Sin ( -  )...................(2)

  = Arctang ( Z I Sin ( -  ) / V + Z I Cos ( -  ) )

Nous n’avons pas la valeur de la tension V, donc:

 = Arcsin ( Z I Sin ( -  ) / E )

8
 ALTERNATEUR TRIPHASE

V = E Cos  - Z I Cos ( -  )

Alors, pour plusieurs valeurs de I, on calcul la tension V ,et on obtient le tableau

suivants:

I (A) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5

V (v) 0 247 240.73 230 216.22 196.82 195.67 135

On obtient la caractéristique V=f(J)

V (v)
300

250

200
V (v)
150

100

50

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

 V = f(I) à J = 10 A et pour Cos  = 0,8:

Pour J = 10 A  E = 250 V ( Essai à vide).

Nous avons la même expression:

  = Arctang ( Z I Sin ( -  ) / V + Z I Cos ( -  ) )

(2)   = Arcsin ( Z I Sin ( -  ) / E )

(1)  V = E Cos  - Z I Cos ( -  )

Nous avons: Cos  = 0,8   = 36,86°.

 ( -  ) = (88,12 - 36,86) = 51,26°.

9
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Alors, pour plusieurs valeurs de I, on calcul l’angle  et la tension V et on obtient le

tableau suivants:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

V (v) 0 230,48 209 185 159 130 98,44 63

V (v)
250

200

150
V (v)

100

50

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

 I = f(J) à V = 220 V et pour Cos  = 1:

pour les différentes valeurs du courant I, on calcul la f.e.m E et de l’essai à vide on déduit le
courant J :

E e j  = V + Z I e j (  -  ) = V + Z I Cos ( -  ) + j Z I Sin ( -  )

 = Arctang ( Z I Sin ( -  ) / V + Z I Cos ( -  ) )



 E = ( V + Z I Cos ( - ) )2 + ( Z I Sin ( - ) )2

Alors, pour plusieurs valeurs de I, on calcul la f.e.m E et on déduit le courant J, et on

obtient le tableau suivants:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

E (v) 0 223 230 240 253 270 287 306
J (A) 0 7,2 8,3 9 10,2 13,3 / /
10
 ALTERNATEUR TRIPHASE

I (A)
3

2.5

2
I (A)
1.5

0.5

0
6 7 8 9 10 11 12 13

 I = f(J) à V = 220 V et pour Cos  = 0,8:

Nous avons la même chose que pour Cos  = 1, l’expression de la f.e.m E est la même
que précédemment, et de l’essai à vide on déduit le courant J :

  = Arctang ( Z I Sin ( -  ) / V + Z I Cos ( -  ) )

 E = ( V + Z I Cos ( - ) )2 + ( Z I Sin ( - ) )2

Nous avons: Cos  = 0,8   = 36,86°.

 ( -  ) = (88,12 - 36,86) = 51,26°.

Donc, on obtient le tableau suivant:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

E (v) 220 240 261 283 307 352,29 382,34 413
J (A) 7,5 9 11,2 13,5 / / / /

11
 ALTERNATEUR TRIPHASE

I (A)
1.6

1.4

1.2

1
I (A)
0.8

0.6

0.4

0.2

0
7 8 9 10 11 12 13 14

Après, on déduit les courbes des puissances active et réactive ainsi que celle du
rendement en fonction du courant débité:

P = 3 V I Cos  Q = 3 V I Sin  = P tang 

 Pour Cos  = 1:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

V (v) 220 220 220 220 220 220 220 220
P (W) 0 330 660 990 1320 1650 1980 2310
Q (VAR) 0 0 0 0 0 0 0 0
PJS (W) 0 1,725 6,9 15,52 27,6 43,12 62,1 84,52
 (%) 0 99,47 98,96 98,45 97,95 97,45 96,95 96,47

 (%) = 3 V I Cos  / 3 V I Cos  + PJS + PMEC + PFER .

Avec: PJS = 3 R I22.

Les pertes joules statoriques sont calculées à partir de PJS = 3 R I22 et les autres pertes,
pertes mécaniques et pertes fer dites aussi pertes constantes sont négligées.

12
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Caractéristique P=f(I)

P (W)
2500

2000

1500
P (W)

1000

500

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

Caractéristique  =f(I)

h (%)
120

100

80
h (%)
60

40

20

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

 Pour Cos  = 0,8:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

V (v) 220 220 220 220 220 220 220 220
P (W) 0 264 528 792 1056 1320 1584 1848
Q (VAR) 0 198 396 594 792 990 1188 1386
PJS (W) 0 1,725 6,9 15,52 27,6 43,12 62,1 84,52
 (%) 0 99,35 98,71 98,07 97,45 96,83 96,22 95,62

13
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Caractéristique Q=f(I)

Q (VAR)
1600

1400

1200

1000
Q (VAR)
800

600

400

200

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

Caractéristique P=f(I)

P (W)
2000
1800
1600
1400
1200
P (W)
1000
800
600
400
200
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

14
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Caractéristique  =f(I)

h (%)
120

100

80
h (%)
60

40

20

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

15
 ALTERNATEUR TRIPHASE

2- Diagramme de Potier:

Cette méthode améliore celle de Behn-Eschenburg, en tenant compte des

considérations suivantes:
- L est remplacée par une fonction  =  (J).
- La réaction d’induit est prise en compte par un coefficient  =  (J).

Les équations régissant cette méthode sont:

V = E - ( RI + I ), et l’équation de l’excitation nécessaire pour obtenir E: J = J0 + I

Er
jI
J

RI
jI
Er = V + RI + j I V
 Er = V + ( R + j  )I
I

V: Comme origine des phases.

Er = Er e j 1

I = I e -j 

Z = R + j  = Z e j 

On obtient alors:

Er e j 1 = V + Z I e j (  -  )

avec : déphasage du courant.

: déphasage de Z = Arctang (/ R).

 Er Cos 1 = V + Z I Cos ( -  ).........(1)

 
 Er Sin 1 = Z I Sin ( -  )...................(2)

Détermination de  (J) et  (J):

16
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Pour déterminer les coefficients  et  il faut qu’:

- On trace la caractéristique à vide E = f(J).

- On trace la caractéristique en charge sur self pure dite en déwatté U = f(J), Cos  = 0 et
I = Cte.

A partir des caractéristiques E(J) et U(J) à I = Cte, on translate sur l’horizontale AO1
(AO1 = MO). De O1, on trace la parallèle à la caractéristique à vide dans sa partie linéaire, on
obtient le point B, B est abaissé en H, on a: AB = AH + HB = I + I.

Déjà calcule :

  = 11 .  = 0,32

Z =   2 + R2 =  (9.18)2 + (2,3)2 = 9.5 .

 = Arctang (/ R) = Arctang ( 9.18 / 2,3 ) = 75.93°.

 V = f(I) à J = 10 A et pour Cos  = 1:

Pour J = 10 A  E = 250 V (Essai à vide).

Nous n’avons pas la valeur de la tension V, donc:

(2)  1 = Arcsin ( Z I Sin ( -  ) / E )

L’équation (1), nous donne la tension V:

(1)  V = E Cos 1 - Z I Cos ( -  )

Alors, pour plusieurs valeurs de I, on calcul la tension V et on obtient le tableau

suivants:

17
 ALTERNATEUR TRIPHASE

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

V (v) 250 248,78 247,45 246 244,43 242,73 240,9 238,95
P(W) 0 373,17 742,35 1107 1466,58 1820,47 2168,1 2508,97
PJ(W) 0 3,45 6,9 10,35 13,8 17,25 20,5 24,15
 (%) 0 99,08 99 99 99 99 99 99

252
250
248
246
244
V (v)

242
240 V (v)
238 Linear (V (v))

236
234
232
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

I(A)

 V = f(I) à J = 10 A et pour Cos  = 0,8:

Nous avons la même expression:

1 = Arctang ( Z I Sin ( -  ) / V + Z I Cos ( -  ) )

(2)  1 = Arcsin ( Z I Sin ( -  ) / E )

(1)  V = E Cos 1 - Z I Cos ( -  )

Nous avons: Cos  = 0,8   = 36,86°.

Donc, on procède de la même manière que pour Cos  = 1 et on obtient le tableau

suivants:
18
 ALTERNATEUR TRIPHASE

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

V (v) 250 246,3 242,58 238,81 235 231 227,32 223,41
P(W) 0 294,93 593,85 853,52 1116,86 1369,2 1610,49 1823,97
PJ(W) 0 3,45 6,9 10,35 13,8 17,25 20,7 24,15
Q(var) 0 221,2 445,4 640,14 837,64 1026,9 1207,87 1367,82
 (%) 0 99,84 98,85 98,80 98,77 98,75 98,73 98,7

Caractéristique V=f(I) :

255

250

245

240
V (V )

235

230
V (v)
225 Linear (V (v))
220

215

210
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

I(A)

 I = f(J) à V = 220 V et pour Cos  = 1:

Nous avons la même expression de 1 c’est à dire qu’il faut d’abord calculer l’angle 1
pour les différentes valeurs du courant I, ensuite, on calcul la f.e.m Er et de l’essai à vide on
déduit le courant Jr :

Er e j 1 = V + Z I e j (  -  ) = V + Z I Cos ( -  ) + j Z I Sin ( -  )

1 = Arctang ( Z I Sin ( -  ) / V + Z I Cos ( -  ) )

 Er = ( V + Z I Cos ( - ) )2 + ( Z I Sin ( - ) )2

19
 ALTERNATEUR TRIPHASE

V: Comme origine des phases.

Jr = Jr e j 1

I = I e -j 

J = J e j 

J = Jr e j 1 + j  I e -j 

J = Jr Cos 1 +  I Sin  + j ( Jr Sin 1 +  I Cos )

On obtient alors:

 J Cos  = Jr Cos 1 +  I Sin .........(1)

 
 J Sin  = Jr Sin 1 +  I Cos.............(2)

 J = ( Jr Sin 1 + I Cos )2 + ( Jr Cos 1 + I Sin )2

Alors, on obtient le tableau suivants:

I (A) 0 0,5 1 2 2,5 3 3,5

Jr (A) 7,5 7,6 7,7 7,85 8,1 8,2 8,3
J (A) 7,13 7,2 7,41 7,92 8,50 9,07 9,71
P 0 330 660 1320 1650 1980 2310
PJ 0 3,45 6,9 13,8 17,25 20,15 24,14
 (%) 0 98,96 98,65 98,65 98,65 98,65 98,65

 I = f(J) à V = 220 V et pour Cos  = 0,8:

20
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Nous avons la même chose que pour Cos  = 1, l’expression de l’angle 1 et la f.e.m
Er sont les mêmes que précédemment, et de l’essai à vide on déduit le courant Jr :

Nous avons: Cos  = 0,8   = 36,86°.

 ( -  ) = (85,46 - 36,86) = 48,60°.

Donc, on obtient le tableau suivant:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 4,55

1 0 2,61 5,01 7,22 9,25 11,12 12,84 14,43 15,90 17,26 17,39
Er (V) 220 229,4 239,3 249,6 260,3 271,2 282,4 293,8 305,52 317,36 318,55
6 7 6 0 4 4 8
Jr (A) 7,13 7,73 8,73 9,73 11,13 13,20 / / / / /
 0 2,97 5,63 8,03 10,16 12,04 / / / / /
J (A) 7,13 7,77 8,81 9,86 11,31 13,44 / / / / /

N.B. Pour la caractéristique à vide, on peut pas aller au delà de 275 v.

Après, on déduit les courbes des puissances active et réactive ainsi que celle du
rendement en fonction du courant débité:

Avec:

P = 3 V I Cos  Q = 3 V I Sin  = P tang 

 Pour Cos  = 1:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 4,55

V (v) 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220
P (W) 0 330 660 990 1320 1650 1980 2310 2640 2970 3003
Q (VAR) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
PJS (W) 0 1,66 6,66 14,98 26,64 41,62 59,94 81,58 106,56 134,86 137,87
 (%) 0 99,49 99 98,50 98,02 97,53 97,06 96,58 96,12 95,65 95,61
21
 ALTERNATEUR TRIPHASE

 (%) = 3 V I Cos  / 3 V I Cos  + PJS + PMEC + PFER .

Avec: PJS = 3 R I22.

Les pertes joules statoriques sont calculées à partir de PJS = 3 R I22 et les autres pertes,
pertes mécaniques et pertes fer dites aussi pertes constantes sont négligées.

 Pour Cos  = 0,8:

I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 4,55

V (v) 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220
P (W) 0 264 528 792 1056 1320 1584 1848 2112 2376 2402,4
Q (VAR) 0 198 396 594 792 990 1188 1386 1584 1782 1801,8
PJS (W) 0 1,66 6,66 14,98 26,64 41,62 59,94 81,58 106,56 134,86 137,87
 (%) 0 99,37 98,75 98,14 97,53 96,94 96,35 95,77 95,19 94,62 94,57

SUITE 1PARTIE

22
 ALTERNATEUR TRIPHASE

2éme Partie : Détermination expérimentale des caractéristiques en charge

L'essai en charge permet de déterminer expérimentalement les caractéristiques suivantes :

V=f (I) et I=f (J), en faisant débiter l’alternateur sur des charges résistive (cos  =1), et
inductive en parallèle avec une charge résistive (cos  =0.8).

A) Caractéristique V=f(I) :

-On fixe l’intensité du courant d’excitation J =10A et on maintenons la vitesse du groupe à sa

valeur nominal constant (N=1500tr/mn).
- On change progressivement la charge et on relève les valeurs de V et I.

Essai sur charge résistive  (cos  =1) :

P(W 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280
) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
V(V 24 25 24 23 23 235 235 230 225 220 215 210 205 200 195
) 0 0 0 0 0
J(A) 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
I(A) 0 0,2 0,6 0,9 1,2 1,6 1,9 2,2 2,5 2,8 3,1 3,3 3,5 3 ,8 4

V(V)
300

250

200

V(V)
150

100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16

Essai sur charge inductive en parallèle avec une charge résistive (cos  =0.8) :

J=10 A
P(W) 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
I(A) 1,9 2,2 2,5 2,8 3 3,3 3,5 3,6 3,8 4
V(V) 220 215 210 205 200 195 185 180 175 175

23
 ALTERNATEUR TRIPHASE

V(V)
250

200

150
V(V)

100

50

0
1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5

B) Caractéristique de réglage I=f(J)  cos=0.8:

J(A) 2,2 2,7 3 3,3 3,6 4 4,4

I(A) 10 10,9 11,2 11,6 12,6 13 13,4

16

14

12

10
I(A )

6 I(A)
Linear (I(A))
4

0
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5

J(A)

On réalise le montage nécessaire puis on maintien la vitesse du groupe constante et la

tension à V=220v

2
{P=3⋅V⋅I cosϕ¿{Q=3⋅V⋅I sinϕ¿{PJS=3⋅R⋅I ¿ ¿ R=2.26 ohm

24
 ALTERNATEUR TRIPHASE

I 2,2 2,7 3 3,3 3,6 4 4,4

P 1161,4 1425,6 1584 1742,4 1900,8 2112 2323,2
Q 871,2 1069,2 1188 1306,8 1425,6 1584 1742,4
PJ 33,4 50,3 62,1 75,14 89,42 110,4 133,58
 (%) 97,2 96,6 96,22 95,86 95,5 95 94,56

Caracteristique P=f(I)

2000
1800
1600
1400
1200
P(W )

1000
800 Q
Linear (Q)
600
400
200
0
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
I(A)

Caracteristique Q=f(I)

2000
1800
1600
1400
1200
1000
Axis Title
800 Q
Linear (Q)
600
400
200
0
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Axis Title

25
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Caracteristique  (%) =f(I)

97.5
97
96.5
96
95.5
Axis Title 95
h (%)
94.5 Linear (h (%))
94
93.5
93
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Axis Title

Essai sur charge résistive  (cos  =1)  :

Charge( 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240

w) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
J(A) 7, 7,9 7,9 8,1 8,2 8,3 8,9 9,1 9,6 10 10,1 10,5 10,5
9
I(A) 0 0,2 0,5 0,8 1,2 1,5 1,8 2,1 2,5 2,8 3,1 3,5 3,8

Caracteristique I =f(J)

4
3.5
3
2.5
2
Axis Title
1.5 I(A)
Linear (I(A))
1
0.5
0
7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11
Axis Title

I(A) 0 0,2 0,5 0,8 1,2 1,5 1,8 2,1 2,5 2,8 3,1 3,5 3,8
P(W) 0 132 330 528 792 990 1188 1386 1650 1848 1046 2310 2508
PJ(W 0 0,27 1,72 4,41 9,93 15,5 22,4 30,4 43,1 54 66,3 84,5 100
) 6 2 2 2 2
 0 99,7 99,4 99,1 98,7 98,4 98,1 97,4 97,3 97,1 96,7 96,4 96,1
26
 ALTERNATEUR TRIPHASE

(%) 9 8 7 6 5 5 3 6 8 7 6

Caracteristique P =f(J)

3000

2500

2000

1500
Axis Title
P(W)
Linear (P(W))
1000

500

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Axis Title

Caracteristique  (%) =f(I)

h (%)
120

100

80
h (%)
60

40

20

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

27
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Commentaire sur les déférentes caractéristique obtenu

La caractéristique V=f (I)

On remarque que l’augmentation du courant débité provoque une chute de tension et cela
pour cos  =1 et cos  =0.8, mais elle est importante pour cos  =0.8
cad pour une charge inductive.

La caractéristique I=f(J)
Lorsque le courant débité I augmente l’excitation J augmente aussi et cela pour maintenir la
tension V constante.

Les puissances
Les puissances actives et réactives sont proportionnelles aux courant débité la puissance
réactives est nulle pour cos  =1 et importante pour cos  =0.8, et la puissance active
importante pour une charge purement résistive.
Les puissances actives et réactives sont positif donc l’alternateur fourni de l’énergie.
Le rendement
on remarque que le rendement de l’alternateur diminue avec l’augmentation de courant et cela
à cause d’augmentation des pertes joule perte joule,et le rendement d’une charge résistive seul
et meilleur que le rendement d’une charge résistive en parallèle avec une charge inductive.

Conclusion
La tension chute en fonction de l’intensité du courant débité donc l’alternateur n’est pas
parfait.
Le courant J augmente pour maintenir la tension V constante.
Les puissances actives et réactives sont proportionnelles au courant débité
Le rendement est inversement proportionnelle aux courant débité à cause des perte joule.

Comparaisons des caractéristique obtenu par l’essai en charge et celle de Potier

et Behn Eschenbourg.

On remarque que toutes ces on la même allure c a d que pour :

V=f(I) de l’essai en charge varie de même façon que les caractéristiques de Potier et Behn
Eschenbourg et cela pour cos  =1 et cos  =0.8.il faut noter qu’il n’y pas une grande
déférence entre la caractéristique obtenu par l’essai en charge et celle de Potier .
Donc la caractéristique de Potier donne l’état de réel de la machine.
Et cela est valable aussi pour les caractéristique J=f(I).

28
 ALTERNATEUR TRIPHASE

Conclusion  :
Le moteur synchrone peut être assimilé à un alternateur triphasé qui fonctionnerait en
inversion. Les aimants de l'inducteur sont montés sur le rotor et sont excités par un courant
continu. L'enroulement de l'induit est divisé en trois parties et alimenté en courant alternatif
triphasé. La variation de ces trois ondes de courant dans l'induit provoque une réaction
magnétique des aimants et fait tourner l'inducteur à une vitesse constante déterminée par la
fréquence du courant alternatif de l'alimentation. Les moteurs synchrones peuvent également
être alimentés par une source de puissance monophasée, si on les dote d'éléments de circuit
adaptés.

29