Licence Professionnelle
Filière : Technologie des Energies
Renouvelables Et Efficacité Energétique
Les circuits magnétiques du rotor et du stator sont constitués d'un empilage de fines tôles
métalliques pour éviter la circulation de courants de Foucault.
Schéma de principe :
Principe de fonctionnement :
Le principe des moteurs asynchrone réside dans l’utilisation d’un champ magnétique
tournant produit par des tensions alternatives. La circulation d'un courant dans une bobine
crée un champ magnétique B.
Ce champ est dans l'axe de la bobine, sa direction et son intensité sont fonction du courant I.
C'est une grandeur vectorielle.
Le stator des MAS supporte trois enroulements, décalés de 120°, alimentés par une tension
alternative triphasée.
Ces trois bobines produisent un champ magnétique variable qui à la particularité de tourner
autour de l’axe du stator suivant la fréquence de la tension d’alimentation, ce champ
magnétique est appelé champ tournant.
Le champ tournant (statorique) vient induire des courants dans le rotor, l’interaction (en
vert)
entraine la rotation du rotor à une fréquence légèrement inférieure à celle du champ
tournant
Schéma équivalent
Avec le stator alimenté par 3 tensions triphasés et équilibrées, l'analogie avec le principe de
fonctionnement du transformateur, un premier circuit équivalent peut être proposé, avec
deux fréquences différentes.
La résistance fictive R‘r /g dépend du glissement, et peut être séparé en deux résistances en
série.
R'r Représente les pertes par effet Joule dans les circuits de rotor
Puissance absorbée
Pertes fer
Puissance transmise du stator au rotor
-Qd le rotor est fixe (g = 1) toute la puissance transmise est dissipée dans le rotor
-Qd le rotor est mobile (g≠1) la fraction (1-g) / g est convertie en puissance mécanique
Couple électromécanique
La plaque signalétique représente la carte d'identité d'un moteur, tous les renseignements
utiles y sont répertoriés, ces renseignements correspondent aux grandeurs nominales du
moteur. Il est intéressant de connaître la signification des différents symboles, chiffres,
abréviation.
Pour le cas étudié on dispose d’un moteur asynchrone dont la plaque signalétique est
représentée ci-dessous :
Nous avons essayé de recopier toutes les données indiquées dans cette plaque dans un
tableau indépendant se trouvant dans la page suivante afin de donner la signification
détaillée de chacune de ces grandeurs.
Analyse des indications :
La résistance intérieure d’un moteur asynchrone peut être mesurée grâce à la méthode volt
ampérométrique en courant continu car le terme jLw=0 indique qu’on mesure seulement la
résistance R parce que l’impédance de la bobine est Z=jLw+r.
La moyenne de ces valeurs donne un 2.R = 1,427 donc la résistance du stator est Rs = 0.712 .
Pour le rotor, la méthode nous a fourni plusieurs valeurs dont nous allons prendre la moyenne :
V 0,55 0,45 0,31
A 0,48 0,4 0,3
R 1,145 1,125 1,03
La moyenne de ces valeurs donne un 2.R = 1,1 donc une résistance du rotor pour un enroulement
est Rr = 0,55 .
II. Essai au synchronisme
Le but de cet essai est de ne mesurer que les pertes joules statoriques, les pertes dans le fer
et la puissance réactive magnétisante. Cet essai correspond à l’essai à vide, ceci près, que
lors de l’essai à vide, le moteur tourne à 1497 tr.min-1 et non pas à1500 tr.min-1 (soit la
vitesse de synchronisme).
Pour cela, on va entrainer le MAS par l’intermédiaire du MMC présent sur le banc moteurs.
Le montage est le suivant
Attention ! Lors de la manipulation, on doit vérifier que les deux moteurs doivent tourner dans le même sens de
rotation avant de le coupler.
On Connecte le MAS sur le réseau 380 V on fixe et on observe le sens de rotation. Si celui-ci est
négatif, on coupe l’alimentation du MAS et croiser deux phases (on refaire la vérification du
sens de rotation).
On branche aussi un rhéostat de démarrage pour limiter le courant démarrage et de faire varie
le courant d’excitation afin de varier la vitesse.
Après le branchement du schéma et vérification que la sens de moteur c’est celui de la
génératrice on mettre le moteur on marche légèrement.
Les trois entres de l’analyseur sont brancher aux les trois enroulements du stator de notre
moteur.
Donc comme vous voyez sur l’afficheur de l’analyseur il y a trois grandeurs pour chaque phase
les tensions composées et la tension simple et le courant de ligne.
Pour QRB ;
√
Donc :
On fait varie la vitesse trois fois et on mesure le courant débite et la puissance fournie par la
génératrice.
Maintenant on fait circuler un courant continu dans les enroulements rotorique de la machine
asynchrone et on mesure le courant débité et la puissance fournie par la génératrice pour trois
courants différents.
Il est intéressant pour les bilans de puissance de décomposer la résistance R*r /g en deux
termes :
R*r : résistance ramenée de l'enroulement rotorique, responsable des pertes par effet
Joule au rotor (pertes Joule rotoriques).
RR* : résistance fictive : la puissance qu'elle consomme correspond en réalité à
la puissance utile de la phase considérée. (Puissance transformée en puissance
mécanique par la machine).
Couple électromagnétique en fonction du glissement
Pour
Ce TP a été très enrichissant pour nous car il nous ’a permis de découvrir dans le détail
le fonctionnement d’un machine asynchrone en trois essais :
Essai en continue.
Essai au synchronisme.
Essai en rotor bloqué.
Le but de ces essais c’est de calculer les pertes dans les moteurs soit les pertes par
effets joules ou par la magnétisation des bobines afin de conclure les éléments de
schéma équivalent d’une phase du moteur.