Physique 2 SVT

UNIVERSITE HASSAN II DE
CASABLANCA
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
Département physique-chimie
Module : physique 2
Cours: partie 1
Electrostatique et électrocinétique
Professeur: Abdelhadi EL BACHIRI
Année universitaire: 2021-2022

Chapitre 1 Electrostatique
- Charges électriques
- Forces électrostatiques : loi de Coulomb
- Champ & potentiel électrostatiques
- Energie potentielle électrostatique
- Distributions de charges
- Condensateur plan : application aux membranes
biologiques
- Dipôles électriques
Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 2 19 mai 2022

Buts
• Décrire les interactions qui s’exercent entre charges électriques.
• Décrire les effets qu’exerce une charge électrique sur son

environnement
• Définir les grandeurs physiques associées aux charges

Electrostatique
L’électrostatique est la partie de l’électricité qui ne
fait intervenir que des charges fixes qui produisent
des effets électriques (force et champ électrostatiques)
et qui a pour objectif d’établir les lois qui relient les
causes (charges) aux effets (forces, champs
électrique…).

I.1 Charges électriques

Exemple d’interaction électrique:

Le peigne chargé négativement
attire le morceau de papier.
FORCE ?
FORCE ÉLECTROSTATIQUE
F
•Avec pour responsable :
LA CHARGE ÉLECTRIQUE

Si on rapproche deux règles en plastique (ou caoutchouc) frottées par un chiffon, celles-ci se repoussent. Si on
rapproche deux règles en verre frottées par un chiffon, elles se repoussent aussi. Par contre, si on rapproche une
règle en verre et une règle en plastique, frottées par un chiffon, elles s’attirent.
Caoutchouc
Caoutchouc/Verre
Verre
 Deux états de charge

Cette expérience montre l’existence de deux types de charge
électrique:
• Les charges positives
• Et les charges négatives.
Deux charges électriques identiques se repoussent; deux charges
électriques opposés s’attirent.
+ Répulsion +
- Répulsion -
+ -
Attraction

I-2:Forces électrostatiques: loi de Coulomb
Interaction à distance entre charges
ponctuelles
D’après la loi de coulomb, ces deux charges exercent l’une
sur l’autre une force portée par la direction qui les relie.
Elle est inversement proportionnelle au carré de la
distance qui les sépare.
• u12 vecteur unitaire, direction droite passant par
Loi de Coulomb
q et q , sens de q vers q
1 2 1 2
 q1q2 
F 12  k 2
u12 • r12 distance entre les 2 charges.
r 12
 
F 12   F 21 1 m2
• k
4 0
 9.10 N . 2
9
C constante.
  q1q2
F 12  F 21  k
r
2
12
• 0 =8,85.10-12 C2.N-1.m-2 permittivité du vide
Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 9 19 mai 2022
I-3: Champ électrostatique
On peut réécrire la loi de Coulomb, en s’intéressant à l’action de la charge q1 sur la charge q2
 1 q1 
F 12  q2 u12  q2 E1
4 0 r 12
2
Par définition le champ électrostatique crée par une charge q en tout point M de l’espace est:
1 q 
E  u
4 0 r 2
Unité SI :Volt/mètre (V/m)

Remarque
Le champ est orienté vers la charge lorsqu‘elle est négative et en sens inverse lorsqu’elle est
positive
Principe de superposition
q1 
La charge q1 crée en M un champ: E1  1
u
4 0 r1 2 1
1 q 
La charge q2 crée en M un champ: E 2  2
u
4 0 r22 2
Le champ électrostatique créé par ces deux charges au point M distant de ri des
points Mi
q1  1 q2 
1
E  E1  E 2  u u
4 0 r12 1
4 0 r22 2
1 qi 
Plus généralement, si on a plusieurs charges qi E 
4 0 i ri
u
2 i

Lignes de champ
La ligne de champ est simplement une courbe
qui est en tout point tangente au champ
électrostatique
La mise en présence de deux charges, d’égale valeur,

entraîne une déformation des lignes de champ et on
obtient une nouvelle topographie
La ligne de champ est tangente au champ résultant

I-4: Potentiel électrostatique
Le potentiel électrostatique en M situé à une distance r d'une charge q est donné par la
circulation du champ électrostatique le long d’une courbe (AB) :
La circulation élémentaire du champ électrostatique sur un élément de longueur dl
 C  E ( M ).d l
q 
1  
E ur dl  dr ur  dl
4 0 r 2 et
1 q    1 q   q dr
C  u .(dr ur  dl )  u .dr ur 
4 0 r 2 r
4 0 r 2 r
4 0 r 2

q 1  1 q q  1
dC  E.dr  dr  d   d  
4 0 r 2
 4 0 r  4 0  r 
Le champ électrostatique dérive d’une fonction scalaire appelée ″potentiel
électrique″ et notée V : V 
q 1
 Cte
4 0 r
A l’infini, le potentiel est nul et par conséquent la constante Cte s’annule.
1 q
Donc
V 
4 0 r
Le potentiel électrique crée par n charges fixes q1, q2, q3, qi … qn, est donné par la
relation suivante n
1 qi
V  
4 0 i 1 ri
Surfaces équipotentielles:
Points (x, y, z) pour lesquels V est le même
1 q
Pour une charge ponctuelle: V
4 0 r
V =cte pour r= cte
• Surfaces équipotentielles sphères centrées sur q
• Les lignes de champ sont perpendiculaires aux surfaces équipotentielles et

orientées vers les potentiels décroissants.

Relation champ-potentiel
Travail de la force électrostatique:
 W  F .dl  qE.dl  qdV 𝑑𝑉 = −𝐸. 𝑑𝑙

La variation de dV lors d’un déplacement peut aussi s’écrire:
V V V
dV  dx  dy  dz
x y z
Ressemble à un produit scalaire de 𝑑𝑙 avec le vecteur gradient de la fonction V
𝑑𝑉 = −𝐸. 𝑑𝑙 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉 . 𝑑𝑙 E   g radV

I-5: Energie potentielle électrostatique
 L’énergie électrostatique d’une charge ponctuelle dans un
potentiel extérieur est:
E p  qV
 L’Énergie potentielle d’interaction de deux charges ponctuelles q1

et q2 est :
1
E p  (q1V2  q2V1 )
2

I-6: Distributions de charges
Distribution continue
𝒅𝒒
• Répartition sur une ligne: 𝝀 = densité linéique
𝒅𝒍
𝐝𝐪
• Répartition sur une surface: 𝛔 = densité surfacique
𝐝𝐒
𝐝𝐪
• Répartition dans un volume: 𝛒 = densité volumique
𝐝𝐕
Toutes ces répartitions conduisent à un champ et un potentiel

électrostatiques dans ses enivrements.

I-6:Distributions de charges
Exemple d’une distribution linéaire   dq dl
Un brin d’ADN peut être vu

comme supportant une
densité linéique de charge
(au niveau des groupes
phosphates).

I-6: Distributions de charges
• Exemple d’une distribution surfacique   dq ds
Une membrane cellulaire peut être vue comme une surface chargée:
• L’intérieur des cellules est chargée négativement

• Le milieux extracellulaire est chargée positivement
Condensateur plan
Un condensateur plan est constitué de deux plans
infinis portant respectivement des charges +Q et -
Q, de surfaces S, portés aux potentiels V1 et V2 et
distant de e.
Par raison de symétrie, le champ électrique

entre les armatures de ce condensateur est
uniforme, il a pour expression: 
E
0
La différence de potentiel entre les armatures: V=VA-VB
VA  VB  E.e
Condensateur plan
Le condensateur plan: 2 plaques conductrices parallèles, surface S, distantes de e,

l’une avec une charge +Q et l’autre -Q ,avec une répartition uniforme.
Si on néglige les effets de bord:
Q
 et V
Q
e
S 0S
Q/V est la capacité du condensateur(Farad)
Q 0S 0S
Condensateur plan  C
V e e
Le potentiel aux bornes du condensateur et sa charge sont alors reliés par:
Q  C.V

I-7: Dipôles électriques
Définition:
• Deux charges +q et -q séparées d’une distance d fixe
• Le moment dipolaire est orienté de la charge -vers la charge +

P  qAB Unité SI: C m (Coulomb mètre)
Exemples de certains dipôles

• H2O
• HCl
 p = 6,2 10-30 C.m (de O vers le

 p = 3,4 10-30 C.m (de Cl vers H) milieu du segment entre les 2 H)

Action d’un champ électrique sur un dipôle électrostatique
Soit un dipôle électrostatique de moment dipolaire 𝑝 placé dans un champ
extérieur 𝐸𝑒𝑥𝑡 . La résultante des forces électriques agissant sur le système
est :
F   q.E  q.E  0
Et le moment des forces électriques est :
  OA  (q.E )  OB  ( q.E )  q. AB  .E  p  E
24
Le potentiel créé par un dipôle
C’est la somme des potentiels créé par chacune des charges
1 q 1 q q  1 1 
V (M )      
4 0 AM 4 0 BM 4 0  BM AM 
Comme le point M est loin par rapport à la distance

entre les charges, nous pouvons montrer que le
potentiel s’écrit:
q .d .cos  P .r
V (M )  
4 0r 2
4 0r 3

Le champ électrostatique créé par un dipôle
On sait que:
E   gradV
À partir de V, il est possible de montrer que:
V 2p cos 
Er   
r 4 0r 3
Exprimé en coordonnées polaires
1 V p sin 
E   
r  4 0r 3
Remarque
• Dipôle E  1 r 3 et V  1 r 2 • Charge E  1 r 2 et V  1 r
Chapitre 2 Electrocinétique
 Courant électrique
 Intensité et densité de courant : notion de
conductivité et de résistivité
 Loi d’Ohm microscopique
 Loi d’Ohm macroscopique : notion de résistance
électrique
 Effet Joule
 Circuits électriques : lois des nœuds et des mailles
 Courants variables : circuits RLC

II-1:Introduction
L’électrocinétique est l’étude du mouvement des charges dans un circuit, en

donnant naissance à un courant électrique. L’étude des réseaux électriques
parcourus par de tel courant sera traitée dans ce chapitre

II-2 : courant électrique
Notion de courant
A B VA > VB
TRANSFERT DE
VA CHARGES VB
Le déplacement des charges du conducteur A vers le conducteur B est

appelé "courant électrique".
 C'est un courant transitoire: il s'arrête lorsque VA  VB.
 Sens du courant: sens de déplacement des charges positives
(par convention).
 sens des potentiels décroissants.

Vecteur densité de courant
Soit un tube de courant cylindrique de

section dS et d’axe parallèle à 𝑂𝑋
La quantité de charge dq , qui traverse la section dS du tube de courant, pendant dt
v : vitesse moyenne de déplacement de ces charges.

dq   m .dv   m v.dt.dS 𝜌𝑚 : densité de charges mobiles dans le conducteur.
 Soit la grandeur vectorielle mesurée en (A /m2) appelé densité de courant tel que:
j  m v  dq  j.dt.dS
Intensité de courant
dq
On a: dq  j.dt.dS   j.dS
dt
Soit dQ , la charge totale qui traverse la section S du conducteur on a :
dq dQ
 j.dS  di  i (t )    j.dS
dt dt S
 Définition: L'intensité du courant dans un conducteur est la charge totale

par unité de temps qui traverse une section S de ce conducteur.
 flux du vecteur densité de courant j à travers une section S

du conducteur.
 Unité:  Intensité de courant: Ampère (A)

 Densité de courant: A/m2

Intensité de courant
 Cas particulier: fil conducteur
j dS
j uniforme et // à dS  i(t)  j  S i(t)
Remarque
Un courant électrique est continu = l’intensité reste constante au cours du temps

S2
j
S1
j
IS1  IS2
32
Conductivité électrique
On sait que la densité de courant j est relie au mouvement des électrons par:
j   m v  nqv
En présence d’un champ électrique, la vitesse moyenne pour l'ensemble des charges
au même instant est donnée par:
E
vq 
m
nq  2
nq 2
j E  E Avec  Conductivité électrique
m m
1 1 1
On retrouve donc la loi d'Ohm locale ou microscopique
( .m ) ou (S.m )
j  E
33
Département Physique –Chimie /LBGIM/ Physique du solide 2 19 mai 2022
Résistivité électrique
On peut écrire alors la densité de courant sous la forme:
1
j   E= E

m 1
  2 : résistivité électrique
 nq 
(.m)
34
Département Physique –Chimie /LBGIM/ Physique du solide 2 19 mai 2022
II-3 : Loi d’Ohm macroscopique
Le rapport de la différence de potentiel U entre

les extrémités d’un conducteur par l’intensité
du courant électrique I est constant:
U
 R R est appelée résistance électrique(unité Ω)
I
Cette loi physique empirique est appelée loi d'Ohm

II-4 : Loi d’Ohm macroscopique : notion de résistance électrique
Considérons un morceau de conducteur de conductivité 𝜎 , constitué d'un

tube de courant limité par deux surfaces équipotentielles, aux potentiels VA
et VB . B
U  VA  VB   E.dl  El
A dS E B
VA VB A
La circulation étant prise le long d'une ligne de courant; j et E sont colinéaires

avec dl.
 L'intensité parcourant un dI  j.ds
tube élémentaire de I    E.ds    E.ds  E S
j E
courant, de section dS est: (S ) (S )

II-4 : Loi d’Ohm macroscopique : notion de résistance électrique
U
Loi d’ohm U  RI R
I
1 l l Expression de la résistance électrique
D’où R  dépend de la nature et de la géométrie
S S du conducteur
• On définit aussi la conductance G d'une portion de conducteur comme

l'inverse de sa résistance : 1
G
R (  1 ) ou Siemens (S)
D’où I  G .U
Association des résistances
a. En série:
Différentes résistances parcourues par la même intensité I.
I
R1 R2 Rn-1
A1 A2 A3 An-1 An
Appliquons la loi d'Ohm à chaque résistance:
V1  V2  R1 I V2  V3  R2 I Vn1  Vn  Rn1 I
V1  Vn   Rk I  Req I Req   Rk
k k
Dans un groupement en série les résistances s'ajoutent.

Association des résistances
b. En parallèle
Dans ce groupement, plusieurs conducteurs sont connectés aux mêmes
points de potentiels VA et VB .
VA  VB
Pour chaque branche k on a Ik 
Rk
n
VA  VB VA  VB VA  VB
I   Ik    .... 
k 1 R1 R2 Rn
n
1 1

1 1 1 1
 (VA  VB )(   ...  )  (VA  VB )
R1 R2 Rn k 1 Rk Req k Rk
D’où Geq   Gk Dans un groupement en parallèle les

k
conductances s'ajoutent.
II. 5: Effet Joule
L'effet Joule est la manifestation thermique de la résistance électrique qui se
produit lors du passage d'un courant électrique dans tout matériau conducteur
La puissance reçue par un conducteur ohmique et dissipée par effet a

pour expression :
P = UI  RI 2

II-6 : Circuits électriques en régime permanent
DEFINITIONS
 Nœud: Point du réseau où sont connectés plus de 2
conducteurs. Il y a n nœuds dans un réseau.
 Branche: Portion de circuit située entre 2 nœuds et comportant des
dipôles associés en série.
 Maille: Ensemble de branches formant une boucle

fermée.
Exemple de maille orientée

II-7: Lois des nœuds et des mailles :LOIS DE KIRCHOFF
a. Lois des nœuds
La somme des courants qui entrent dans un nœud est égale à la somme des
courants qui sortent de ce nœud.
i entrant   isortant
Exemple i5
i1
i4
i3 N i2 i3+i5=i1+i2+i4
→ n nœuds  (n  1) équations indépendantes

42
II-7: Lois des nœuds et des mailles :LOIS DE KIRCHOFF
b. Lois des mailles Une maille est un ensemble de branches formant un circuit fermé.
● Loi des mailles : dans une maille, la somme des tensions aux bornes
des différents dipôles est nulle.
A i1 e B
 Choisir un sens de parcours de la maille
i4 i2
→ intensités ik positives dans le sens choisi
e’ r2
→ fem et fcem: signe de la borne de sortie 
quand on circule dans le sens choisi i3
r3
D C
e’  e + r2 i2 - r3 i3  0  sens ik arbitraire
• Deux mailles sont dites indépendantes si elles n’ont pas de surface commune
43
Sens réel des courants ik :
 Si ik  0 : sens réel de ik  sens choisi initialement
 Si ik  0 : sens réel de ik  sens choisi initialement
→ S’il existe un récepteur non polarisé dans la branche k, on

inverse ik et on refait tous les calculs.
→ Si ik est de nouveau  0 : impossibilité (le réseau ne peut

pas fonctionner avec les paramètres actuels)
44
II.2.3 Utilisation des lois de Kirchhoff
Pour utiliser les lois de Kirchhoff on peut suivre les étapes :

•Numéroter les branches et les nœuds
•Noter le courant Ii de chaque branche i
•Noter la tension aux bornes de chaque dipôle par une flèche (convention récepteur
ou générateur)
•Orienter arbitrairement les mailles et écrire les équations des mailles et des nœuds
 n-1 lois des nœuds pour n nœuds
 m lois des mailles pour m mailles indépendantes
•Résoudre le système d’équation pour trouver les courants et les tensions inconnus.

45
Utilisation des lois de Kirchhoff :
Exemple : Un réseau comprend un générateur de f.e.m E = 120V et de
résistance interne r = 2 Ω, un moteur de f.c.e.m. E’ =100V et de résistance r’ =
10 Ω, ainsi qu’une résistance R = 38 Ω.
Calculer I1, I2 et I3, ainsi que la tension U =VA – VB.
Analyse de A Deux Nœuds

circuit :
I1 I2 I3 Trois mailles
r r' Trois branches
R 3 courants à
calculer donc il faut écrire
E E’ 3 équations
Générateur G de f.e.m Moteur M de f.c.e.m.

E=120V B E’=100V.
Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 46 19 mai 2022 46

Utilisation des lois de Kirchhoff
Mise en équation:
A
I1 I2 I3
r.I1 r 1
r'.I 2 r'
3
R R.I2
E G M E’
B
Une équation de nœud:
Nœud A: I1 – I2 – I3 = 0 (1)
Deux équations de maille:
Maille 1 [AGBRA]: R.I2 + r.I1 – E = 0 (2)
Maille 2 [ARBMA]: – R.I2 + E’ + r’.I3 = 0 (3)
47
Utilisation des lois de Kirchhoff :
I1 – I2 – I3 = 0 (1)
R.I2 + r.I1 – E = 0 (2)
– R.I2 + E’ + r’.I3 = 0 (3)
Résolution du système d’équations :
Il suffit de résoudre le système d’équation pour trouver l’intensité du
courant, puis la tension électrique pour chaque branche.
Après résolutions on trouve :
Les intensités du courant : I1= 4.117 A ; I2= 2.941 A ; I3= 1.176 A
les tensions U : U=E - r.I1 =R.I2=E’+r’.I3 U=111,76 V
Les réseaux électriques en courant alternatif sinusoïdal
Etude des réseaux électriques en courant alternatif sinusoïdal
composés en général d’éléments passifs (résistances R, bobines L et
condensateurs C) et d’un élément actif (générateur à courant
alternatif sinusoïdal).

Courants électriques
Types de courant électrique
Types de courant
électrique
courant courant
continu variable

Courants dynamiques
Notions de base
 Un courant est dit continu , s’il circule dans le même sens et que son intensité reste
constante au cours de temps
 Un courant est dit variable , s’il change dans le temps, le sens de circulation et/ou l’intensité

Types de courant variable
Non Courant
Périodique
périodique variable
Ses variations se répètent de

Ne se reproduit pas régulièrement
manière régulière au cours de
temps

Types de courant variable
De même signe Périodique
Alternatif
Ou
Ou
unidirectionnel
bidirectionnel
Il circule au cours du temps, dans le même

sens positif ou négatif et dont son intensité est
C’est un courant qui, dans le temps
variable
change de sens tantôt positif et
tantôt négatif et dont l’ intensité est
variable

Périodicité d’un courant variable
Un courant variable alternatif peut être périodique , c.à.d. son intensité reprend la
même valeur à des intervalles de temps réguliers appelés période et notée T.
T T
On peut distinguer:
• Courants alternatifs
• Courants alternatifs symétriques
• Courants sinusoïdaux
Dans notre cas on va s’intéresser uniquement au cas des courants alternatifs sinusoïdaux

Courant sinusoïdal
Un courant électrique est dit alternatif sinusoïdal si l’intensité i de ce courant varie d’une
façon sinusoïdale avec le temps.
i  i (t )  I m cos(t   )
• Im et ω sont respectivement l’amplitude et la pulsation de i(t)
• (ωt + ϕ) et ϕ sont respectivement la phase à l’instant t et la phase

à l’origine (t = 0) de i(t)
2 f 1
•T et
T sont respectivement la période

et la fréquence de i(t).
• La valeur du courant varie entre deux valeurs +Imax et -Imax
• L’intensité efficace du courant est donnée par: ieff  imax 2

Tension variable
Tout ce qui dit pour un courant variable dans le temps et valable aussi pour une tension
variable dans le temps, ainsi:
 La tension u=f(t) varie entre –Umax et +Umax
 La valeur efficace d’une tension sinusoïdale est égale: ueff  U max 2

Circuit R, L,C série soumis à une excitation sinusoïdale
L’application d’une tension alternative u (t )  U m cos(t   ) aux bornes d’un élément passif,
Permet d’établir un courant alternatif de même pulsation que u(t) et qui pour expression:
i (t )  I m cos(t   ')
Avec:
• La différence de phase (ϕ’ - ϕ) est appelée déphasage de i(t) par rapport à u(t).
• Si le déphasage (ϕ’ - ϕ) est nul alors i(t) et u(t) sont dits en phase.

Tension aux bornes du condensateur
Aux bornes du condensateur, on aura :
q 1
uC  ou uC (t )   idt
C C
Équation différentielle
Loi des mailles dans le circuit donne:
di duC
e  L  Ri  uC Or, on a: iC
dt dt
L’équation différentielle vérifiée par uC aux bornes du condensateur :
d 2uC R duC uC e
2
  
dt L dt LC LC
Intensité ou tension aux bornes de la résistance
Si on applique une tension alternative aux bornes d’une résistance pure R, elle sera parcourue
par un courant alternatif d’intensité i(t) tel que :
uR (t )  Ri (t )
duC
On sait que: iC
dt
d 2uC R duC uC e
En dérivant l’équation différentielle    par rapport au temps
dt 2 L dt LC LC
d 3uC R d 2uC 1 duC 1 de d 2i R di duC i

3
 2
   
i

1 de
avec 
dt L dt LC dt LC dt dt 2
L dt LC L dt dt C
Tension aux bornes de la bobine
Aux bornes de la bobine dont on néglige la résistance interne, on aura:
di (t )
uL (t )  L
dt
La tension aux bornes de la bobine s’obtient en dérivant l’intensité i et en la multipliant par L
dans l’équation suivante: d 2i R di i 1 de

2
  
dt L dt LC L dt
di
Soit uL  L
dt
d 2uL R duL u L d 2 e
On déduit l’équation différentielle vérifiée par uL 2
   2
dt L dt LC dt
Notation complexe
Pour pouvoir résoudre ces équation différentielles , on passe à la notation complexe, cette
approche permet de remplacer la résolution d’une équation différentielle par celle d’une
équation algébrique sur le corps des complexes. Il s’agit d’une simplification importante pour
la résolution du problème.
L’écriture complexe de la grandeur sinusoïdale u (t )  U m cos(t   ) est:
j (t  ) j
u (t )  U m e  U me
d d n
En notations complexes, on remplace l’opérateur dérivation par: j et par ( j ) n
dt dt n

En notation complexe on a: U  RI
Cette relation est analogue à la loi d’Ohm en courant continu.
On montre qu’elle est aussi vérifiée pour:
1
• Les condensateurs uC  Z C I avec ZC  l’impédance complexe
associée à la capacité C.
jC
l’impédance complexe
• Les bobines uL  Z L I avec Z L  jL associée à l’inductance L

Expression de l’intensité et de la tension aux bornes
de la résistance
𝒅𝟐 𝒊 𝑹 𝒅𝒊 𝒊 𝟏 𝒅𝒆
En notation complexe, l’équation différentielle + + = s’écrit
𝒅𝒕𝟐 𝑳 𝒅𝒕 𝑳𝑪 𝑳 𝒅𝒕
e
R i 1 i
( j ) i  j i 
2
 j e Soit R  j ( L 
1
)
L LC L C
On en déduit l’expression de la tension complexe aux bornes de R
Re
uR  Ri 
1
R  j ( L  )
C
Expression de la tension aux bornes du condensateur
La tension aux bornes du condensateur est:
i e
uC  
jC (1  LC )  jRC
2

Expression de la tension aux bornes de la bobine
La tension aux bornes d’une bobine est:
jL e
u L  jL i 
1
R  j ( L  )
C

A. Mécanique :
- Cinématique : Notion de vitesse et accélération avec
changement de référentiel
- Dynamique : Loi de Newton, notion de force, équilibre.
Travail et énergie mécanique.
- Mécanique des fluides.
Partie 1 : Mécanique du point matériel
 Cinématique : Notion de vitesse et accélération avec changement de référentiel
 Dynamique : Loi de Newton, notion de force, Travail et énergie mécanique

Cinématique du point matériel
La cinématique du point matériel consiste à décrire le mouvement
(dans l’espace et le temps d’un point matériel ), indépendamment des
causes qui le produisent.

INTRODUCTION
L’objectif de la cinématique est de déterminer :
La trajectoire du point matériel connaissant son vecteur accélération
 (t)  V(t)  OM par intégration
 Les vecteurs vitesse et accélération connaissant la trajectoire du

mouvement :
OM  V(t)  (t) par dérivation
Méthode d’étude : Définir un référentiel et utiliser un systèmes de coordonnées compatibles

avec la nature du mouvement.

Notion de point matériel
Par définition un point matériel est un objet sans dimensions spatiales
Terre dans l’univers
Goutte d’eau dans l’océan
Un électron à l’échelle de l’atome
Il s’agit d’une simplification, les objets réels occupant généralement un certain espace.

Trajectoire
On appelle trajectoire d’un mobile l’ensemble des positions successives qu’il

occupe au cours du temps:

Référentiel
Le mouvement d’un corps doit être toujours décrit par rapport à un référentiel
Référentiel: c’est un repère d’espace muni d’une horloge pour mesurer le temps
Référentiel = repère d’espace + repère de temps (horloge)

z
x y

Temps
En mécanique classique, le temps est considéré comme absolu et uniforme.
Repère temporel : Nous disposons d’instruments (horloges), permettant de repérer les évènements
avec une certaine chronologie.
Unité du temps dans le Système International (SI): La seconde

Vecteur position et coordonnées cartésiennes
M est repéré par (x, y, z) coordonnées cartésiennes :
  
 Repère : R(0, e x , ey , e z )
     
 Base directe : ( e x , ey , e z ) ou ( i , j, k)...
 Coordonnées du point matériel M : M (x,y, z)
 Vecteur position :
OM  xe x yey  zez
x 

OM  y 


z (e ,e ,e )


x y z
Vecteur vitesse
Soit un référentiel donné R(O,x,y,z). Considérons un point matériel en
mouvement, il se trouve en M à l’instant (t) et en M’ à l’instant (t+t).
• La vitesse moyenne de M (par rapport au

référentiel (R) ) entre deux instants est :  dr
V  

Vm(M/R) OM' OM  MM'

dt
 r
( )z Vm  
t
Δt Δt
y
• La vitesse instantané de M (par rapport au x
référentiel (R) ) est :
V(M/R) lim OM' OM  MM'  dOM C’est donc la dérivée du vecteur position
Δt0 Δt Δt dt

vecteur vitesse en coordonnées cartésiennes :
Le vecteur position du point matériel M exprimé en coordonnées cartésiennes est :
OM  xe x yey  zez
 Le vecteur vitesse :
V(M) dOM Vx x
dt (R)
V(M) Vy y
V(M) d (xe x  yey  zez) z(e ,e ,e )
dt Vz x y z
dy (e x ,ey ,e z )
V(M) dx e x  ey  dz ez
dt dt dt
V(M) Vx e x  Vyey  Vz ez   
les vecteurs unitaires e x , ey et e z sont
 Le module de la vitesse est : indépendants du temps et fixes dans(R)

  
V(M)  Vx2  Vy
2  V2 d e x d ey d e z 
z    0
• dt dt dt
•
Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE
• 2 76 19 mai 2022
Caractéristiques du vecteur vitesse:
• Origine: le point M.
• Direction: la tangente à la trajectoire
• Sens: celui du déplacement
• La norme est donnée par: v v

Vecteur accélération moyenne
• L’accélération moyenne de M (par rapport au référentiel (R) ) est :
  V(t t) V(t)

m
t
Avec t’ = t+ Δt 
 V(t )
a m (t ) 
V ( t' )

V(t )

Vecteur accélération instantanée
Le vecteur accélération instantanée correspond à la dérivée du vecteur

vitesse par rapport au temps
(M/R) lim  lim

 V(t t)- V(t)  dV
t dt
t 0 m t 0 R
2
d OM dV
(M/R) 
dt 2 dt
R
Unité: m/s-2
R

Vecteur accélération en coordonnées cartésiennes :
 Vecteur position:
OM = xe x + ye y +ze Z
 Vecteur vitesse :
V(M/R)= dx ex + dy ey + dz ez = xex +yey +zez

dt dt dt
 Vecteur accélération
d 2x d 2y d 2z
γ(M/R)= ex + ey + ez = xex +yey +zez
dt 2 dt 2 dt 2
 Norme du Vecteur accélération :
γ(M/R) = x 2 +y2 +z 2

EXAMPLES DE MOUVEMENT
• Mouvement rectiligne
La trajectoire est rectiligne : suivant x’0x (droite)
.e x M
.
O
OM  xex ; V(M/R)  xex ;  (M/R)  xex
Les vecteurs position, vitesse et accélération sont colinéaire à chaque instant.

Mouvement rectiligne uniforme:
• Le vecteur vitesse constant (en module et en direction)
V  V  cte  vo et V  vo.e x
• Le vecteur accélération est nul
 0
• L équation horaire est une fonction linéaire du temps.
x  v0t  x0

Mouvement rectiligne uniformément varié:
• Le vecteur vitesse varie avec le temps
v   t  vo
• Le vecteur accélération est constant
γ  γ  cte  γo et    o.e x
• L équation horaire est une fonction du second degré du temps.
1 2
x   t  v0t  x0
2

Mouvement rectiligne varié
• la trajectoire du mobile est une droite
• Les vecteurs vitesse et accélération varient avec le temps.

Mouvement circulaire
• Le mobile M se déplace sur un cercle de rayon R, de centre O (z=0)
On utilise les coordonnées polaires
OM  R.e

e
d dR de
 R..e
e
V(M/R) OM  .e  R. ey
dt R dt R dt • o
R ex
2 ez
 (M/R) d OM  R..e  R. 2.e

dt 2 R
• Mouvement circulaire uniforme   c te 
Dans le cas d’un mouvement circulaire uniforme l’accélération est
toujours normale a la trajectoire et oriente vers le centre du cercle
l’accélération est centripète.

Changement de référentiel
• M en mouvement par rapport à R’,
• R’ lui même en mouvement par rapport à (R) fixe
•
• Le mouvement de M par rapport au M
référentiel (R) est absolu, les vecteurs
O’M
vitesse et accélération par rapport à (R)
sont absolus. z
• Le mouvement de M par rapport au

référentiel (R’) est relatif, les vecteurs
vitesse et accélération par rapport à (R’) ez
y
e O
sont relatifs. x ey Référentiel relatif (R’) en
mouvement par rapport à (R)
x Référentiel absolu
(R)

Composition des vitesses :
La vitesse absolue : vitesse du point M par rapport au référentiel absolu (R )
OM  OO ' O ' M
v a  V (M / R)  dOM  dOO '  dO ' M

dt dt dt
R R R
Avec dO ' M  dO ' M ( R '/ R)  O ' M

dt dt
R R'
Rappel Dérivation vectorielle
dA dA
   ( R' / R )  A
dt (R) dt (R' )
vecteur rotation instantané de R' rapport à R

Composition des vitesses :
• La vitesse relative : vitesse du point M par rapport au référentiel relatif (R’).
vr  V(M/R')  dO ' M
dt
R'
• La vitesse d’entraînement du point M: vitesse qu'il aurait, par rapport au référentiel

absolu, s'il était fixe dans le référentiel relatif.
ve  dOO ' ( R '/ R)  O ' M

dt
R
• La composition des vitesses s'exprime par:
va vr ve

Composition des accélérations :
dV a dV r dV e
a   
dt R
dt R
dt R
Avec dV r dV r
  ( R '/ R)  V r
dt R
dt R'
dV e d  dOO '  d 2 OO ' d dO'M

et     O'M   2
 O'M   
dt R
dt  dt R  dt R
dt R dt R
R
De même, on a:
dO'M dO'M
   O'M
dt R
dt R'

Donc
dv r d 2 O'M
r  
dt R'
dt 2
R'
d
e 
d 2 OO '
dt 2

dt R
O'M      O'M  
R
 c  2  v r

 La composition des accélérations s'exprime par :
 a   r  e  c accélération absolue
 L’accélération relative :
dv r d 2 O'M
r  
dt R' dt 2 R'
 L’accélération d’entraînement :
d 2 OO ' d
e   
 O'M      O'M 
dt 2 R
dt R
 L’accélération de Coriolis:
 c  2( R '/ R)  v r
Exemples de mouvement :
• Lorsque R’ est en mouvement de translation uniquement par rapport à R :
(R '/ R)  0  ve  d OO '

dt R
2
 e  d OO '
Alors dt 2 R
c 0
  a   e  r  d 2OO '
2
dt R
 d 2O ' M
dt 2 R'

Exemples de mouvement :
• Dans le cas où les deux origines sont confondues : O =O’
* ve  (R '/ R)  OM

d
Alors * e  OM     OM 
dt          

a e r c
*  c  2  vr 

2
  a  d   OM
dt
R
  OM   d
 
O'M
dt 2
 2 vr
R'

Dynamique du point matériel
La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des

causes qui les produisent. Ces causes sont les interactions
entre particules et sont représentées par les forces.

Notion de force
Un système peut être mis en mouvement ou, s’il est déjà animé d’un mouvement,
ce dernier peut être modifié.
Quelles sont les causes qui modifient l’état ou la trajectoire d’un tel système?
Cela conduit à définir la notion de forces.
Définition
On appelle force la grandeur vectorielle décrivant l’interaction capable de modifier
et/ou de produire un mouvement ou une déformation du système.
La force est décrite par un vecteur, qui a une direction, un sens et une norme.

Classification des forces
On distingue deux grandes catégories de forces :
• Les forces à distance
• Les forces de contact
 Forces à distance:
Exemple :
m1m2
- Force d'attraction universelle F G 2
r
q1q2
- Force électrostatique FK 2
r

Classification des forces
 - Forces de contact:
Exemple:
RT
Frottement solide   tan  
RN
- Force de frottement
Frottement visqueux f  kv
- Force élastique ( cas d'un ressort). T  k .l

1ère loi de Newton = Principe d’inertie
Lorsqu’un corps est soumis à des forces qui se

compensent ou à aucune force, alors il est soit au
repos soit animé d’un mouvement rectiligne uniforme

2ème loi de Newton = Principe fondamental de la dynamique
L’accélération d’un point matériel M en mouvement est

proportionnelle à la résultante des forces qui s’exercent
sur lui et inversement proportionnelle à sa masse
 F ext  m ( M )

Loi fondamentale de la dynamique dans un référentiel non galiléen
Soient R un référentiel galiléen et R' un référentiel non galiléen. R' est mobile par rapport à R.
Le principe fondamental de la dynamique dans R s'écrit
 F ext  m a (M )  m r (M )  m e (M )  m  c (M )
Dans le repère R', le principe fondamental de la dynamique est:
 F ext  F ie  F ic  m r (M )
F ie :Force d'inertie d'entraînement
F ic :Force d'inertie de Coriolis ou complémentaire

3eme loi de Newton = Principe de l’action et de la réaction
Soit un corps A exerçant une force F A / B (action) sur un corps B; le corps B exerce
alors une force égale et opposée F B / A ( réaction) sur le corps A, telle que:
F A/ B  F B / A
F A/ B B
Exemple
• Loi de la gravitation universelle F B/ A
A
• Force électrique entre deux charges
Travail d’une force constante
• Une force est dite constante lorsque sa valeur, son sens et sa direction ne varient pas au
cours du temps
Le travail d’une force constante F est égal au produit scalaire de cette force par le vecteur
déplacement de son point d’application AB
WA B ( F )  F . AB
On peut aussi écrire
WA B ( F )  F . AB  F . AB.cos( F , AB)  F . AB.cos 
Unité du travail est le Joule(J)

Le travail d'une force variable
Le travail d’une force exercée sur un mobile et qui effectue un déplacement dl est donné par:
dW ( F )  F .dl  F .dl.cos( F , dl )
Ou encore en fonction de la vitesse du point d’application de la force F
dW ( F )  F .v.dt

Travail moteur –Travail résistant
Le travail est une grandeur algébrique, selon la valeur de l’angle α, il peut
être positif, négatif ou nul.

• Si 0   alors cos   0 et W  0 F
2
La force favorise le mouvement dans le α
sens de déplacement, on dit que le travail A B
est moteur

• Si   alors cos   0 et W  0
2 F α
La force va s’opposer au mouvement du
A B
mobile, on dit que le travail est résistant
 F
• Si   alors cos   0 et W  0 α
2
La force n’effectue aucun travail
A B
Travail d’une force conservative
Si une force F est conservative, alors elle dérive d'une énergie potentielle Ep. Donc
cette force peut s'écrire:
F   gradE p
Le travail d'une force conservative pour déplacer un point matériel est égal
à la diminution de son énergie potentielle
En effet  E p dx
 
 x dOM  dy
 E p
F   gradE p   dz
 y (i , j ,k ) 
 E p

(i , j ,k )  z
E p E p E p
dW   dx  dy  dz  dE p dW  dE p
x y z
Puissance
Quantité d’énergie fournie ou consommée par unité de temps
• Puissance moyenne de la force

La puissance moyenne Pm d’une force est le quotient du travail W qu’elle effectue entre les points
A et B par la durée Δt correspondante :
WA  B ( F )
Pm ( F ) 
t
• Puissance instantanée de la force
dW (t ) Exprimé en Watt (W)
P(t ) 
dt
dl
P(t )  F  F .v(t )  F .V (t ) cos( F , v(t ))
dt

Energie cinétique
L'énergie cinétique d'une particule M de masse m et de vecteur vitesse V ( M ) est le scalaire Ec
défini par:
1
Ec  mV 2 Unité en Joules (J)
2
Théorème de l’énergie cinétique
Dans un référentiel galiléen le travail d'une force appliquée à un point matériel qui se déplace de A
à B est égal à la variation de son énergie Cinétique entre A et B .
En effet dV  V 
2
dW ( F )  F .dl  m dl  mVdV  md  
dt  2 
 
 V 2
On a donc: dW ( F )  d  m   dEc dW  dEc

 2 
 
B
WA B ( F )   dEc  Ec ( B )  Ec ( A)
A

Energie mécanique
L’énergie mécanique d’une particule en mouvement est la somme de son énergie cinétique
et de son énergie potentielle
Em  Ec  E p
Remarque
Pour un système conservatif, les seules forces qui travaillent dérivent d’un potentiel
Dans ce cas, on a:
dW  dE p
et dEc  dE p ou d ( Ec  E p )  dEm  0 Em  Cte
dW  dEc
L’énergie mécanique d’un système conservatif, reste constante au cours du mouvement
et conserve sa valeur initiale.

Partie 2 : Mécanique des fluides
1.Pression, poussée d’Archimède, écoulement
2.Théorème de Bernoulli et applications (manomètre, gravitation et circulation sanguine)
3.Fluides visqueux; viscosité

Introduction
L’étude de la mécanique des fluides remonte au moins à l’époque de la Grèce antique avec Archimède
qui a découvert la notion de la poussée d’Archimède pour un fluide au repos.
Aujourd’hui, la mécanique des fluides est l’un des domaines de la recherche les plus actifs avec de
nombreux problèmes non résolus ou partiellement résolus, comme les problèmes de la pollution
atmosphérique.
La mécanique des fluides = étude du comportement des fluides et des forces internes associées.
- Statique des fluides : C’est l’étude des fluides au repos

Elle se divise en
- Dynamique des fluides : C’est l’étude des fluides en mouvement

Notions générales
• Un fluide = un grand nombre de particules matérielles, très petites

et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres.
C’est un milieu matériel continu, déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler
Exemple: Liquides et gaz
Les forces de cohésion entres particules élémentaires sont très faibles de

sorte que le fluide est un corps sans forme propre qui prend la forme du
récipient qui le contient.

Fluide parfait
Soit un système fluide, c'est-à-dire un volume délimité par une surface fermée Σ
Force d’interaction au niveau

de la surface élémentaire dS
Un fluide est dit parfait s'il est possible de décrire son mouvement sans prendre
en compte les effets de frottement
d FT  0
Fluide réel
Dans un fluide réel les forces tangentielles de frottement interne qui
s’opposent au glissement relatif des couches fluides sont prise en
considération.
Ce phénomène de frottement visqueux apparaît lors du
mouvement du fluide
N.B Au repos, on admettra que le fluide réel se comporte comme un fluide parfait
Les forces de contact  éléments de surface sur lesquels elles s’exercent
La statique des fluides réels se confond avec la statique des fluides parfaits.

Fluide compressible
Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une

masse donnée varie en fonction de la pression extérieure.
Exemples : l’air, l’hydrogène, le méthane à l’état gazeux, etc…
Fluide incompressible
Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné ne
varie pas en fonction de la pression extérieure
Exemples: eau, huile, etc.

Masse volumique
La masse volumique est donnée par:
m ρ : Masse volumique en (kg/m3 )


V m : masse en (kg),
V : volume en (m3 ).
Exemples
• Eau ρ=103(Kg/m3)
• Air ρ=1,205 (Kg/m3)

Poids volumique
p : Poids volumique en (N/m3 ).
Le poids volumique est donné par:
m : masse en (kg),
𝑚𝑔 g : accélération de la pesanteur en (m/s2 )
𝑝= = 𝜌. 𝑔
𝑉 V : volume en (m3 ).
Densité
Masse volumique du fluide 
d  
Masse volumique d'un fluide de référence  réf
• Eau fluide de référence pour les liquides
• Air fluide de référence pour les gaz

Viscosité
C’est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide ou sa
capacité à s’écouler.
Elle caractérise la résistance d'un fluide à son écoulement lorsqu'il est

soumis à l'application d'une force:
• Les fluides de grande viscosité résistent à l'écoulement
• Les fluides de faible viscosité s'écoulent facilement

STATIQUE DES FLUIDES
L'hydrostatique est l'étude d'un fluide au repos, cette discipline permet, par
exemple, l'étude :
• Des corps flottants

• Des barrages
Dans le cas de l'hydrostatique, la masse volumique ρ et la température T sont

constantes dans tout le fluide.

Notion de pression
La pression est une grandeur scalaire. C’est l’intensité de la composante normale
de la force qu’exerce le fluide sur l’unité de surface.
On peut ainsi définir la pression P du fluide comme le

rapport de la force F et de la surface S
F
P (en Pascal) 1 Pa = 1 N/m²
S
Il existe d’autres unités de pression
La pression dans un
fluide ne dépend que de
la profondeur et pas de
la forme du récipient.

Equation fondamentale de l'hydrostatique
Dans un fluide, les forces extérieures à distance se réduisent aux seules
forces de pesanteur.
La pression varie avec la hauteur dans le liquide, un point est représenté par son
coordonnée sur un axe vertical et dirigé vers le haut.
L’évolution de la pression au sein d’un fluide au repos et homogène pour deux
points d’altitude respectives z1 et z2 est donnée par:
P1   fluide .g .z1  P2   fluide .g .z2

Appelée équation de l’hydrostatique
On peut aussi l’écrire de la façon suivante
P + ρ.g. z = constante = Pression Motrice

Théorème de Pascal
Enoncé Dans un fluide incompressible en équilibre, toute variation de pression en
un point entraîne la même variation de pression en tout autre point.
L’augmentation de pression en A sera intégralement

transmis à tous les points du liquide et en particulier
B A au point B

Poussée d’Archimède
La poussée est la résultante des forces de pression.

Si le corps n’est pas homogène, c’est la masse volumique moyenne qui intervient.
Par exemple, dans le cas d’un navire, il y a une coque d’acier et une partie d’air ou de
matériaux légers, ce qui donne une masse volumique moyenne inférieure à celle de l’eau.


DYNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES PARFAITS
• C’est l’étude des fluides en mouvement, où leurs éléments peuvent se

déplacer à des vitesses différentes.
• L’écoulement des fluides est un phénomène complexe. On s’intéresse aux équations

fondamentales qui régissent la dynamique des fluides incompressibles parfaits, en
particulier:
- L’équation de conservation de la masse ou équation de continuité
- L’équation de conservation de l’énergie ou théorème de Bernoulli

 L’écoulement laminaire peut
être représenté par des lignes
de courant que l’on peut
rendre visible en injectant de
la teinture dans le fluide.
 La vitesse d’une particule en

un point est dirigée selon la
tangente à une ligne de
courant.
 Si la vitesse du fluide est

grande ou si le fluide rencontre
de nombreux obstacles,
l’écoulement devient turbulent.

Relation de continuité
Considérons un fluide incompressible qui remplit totalement un conduit (un tube, une artère …).
Si une masse supplémentaire pénètre à l’une des 2 extrémités avec une vitesse moyenne v1, une
masse identique en sort avec une vitesse v2 à cause du caractère incompressible du fluide.
L'expression du principe de conservation de la masse se traduit par: dm1 = dm2
Soit ρ1 la masse volumique du fluide à l'entrée.

Soit ρ2 la masse volumique du fluide à la sortie.
Fluide incompressible ρ1 = ρ2 = ρ
1S1dx1  2 S2 dx2
Divisons les deux termes par dt non nul
1S1
dx1
dt
  2 S2
dx2
dt
1S1v1  2 S2v2 L'expression générale du principe
de conservation de la masse
Débit massique
On appelle débit massique Qm d’une veine fluide, la masse du fluide par unité de
temps traversant une section quelconque de la conduite.
dm
Qm    .S .v (kg/s)
dt
Le principe de conservation de la masse en milieu fluide se traduit par la relation:
Qm  1.S1.v1  2 .S2 .v2  Cte
Qm   .S .v  Cte
appelée équation de continuité en régime permanent

Débit volumique
Le débit volumique Qv à travers une canalisation est défini par le volume du
fluide qui la traverse par unité de temps : dV
Qv 
dt
Au bout de Δt V1  V2 (ce qui entre= ce qui sort)
Pour un fluide incompressible en écoulement permanent le principe devient:
Qv1  Qv2 S1v1  S2 v2

Donc Le produit de la section S du conduit par la vitesse du fluide est constant
Qv  S .v  Cte Equation de continuité

Théorème de Bernoulli
Soit un fluide incompressible, non visqueux( ou parfait) et qui a une vitesse qui ne
change pas au cours du temps (régime stationnaire).
Considérons un fluide dans une

portion de tube de courant de
section droite variable.

Le bilan des énergies mises en jeu doit prendre en compte :
• L’énergie cinétique du fluide en mouvement.
• L’énergie potentielle.
• Le travail des forces de pression p1 et p2 qui s’exercent sur chaque section droite du fluide.
Au niveau de chaque section droite, pour la même masse de fluide, on aura:

À l’entrée À la sortie
• Energie cinétique • Energie cinétique
1 2 1 1 2 1
Ec1  mv1   S1dx1v12 Ec 2  mv2   S 2 dx2 v22
2 2 2 2
• Energie potentielle • Energie potentielle
E p1  mgz1   gS1dx1 z1 E p 2  mgz2   gS2 dx2 z2
• Travail des forces de pression • Travail des forces de pression
W1  F1dx1  PS
1 1dx1 W2  F2 dx2  P2 S 2 dx2

La conservation d’énergie entre (1) et (2) s’écrit
W1  Ec1  E p1  W2  Ec 2  E p 2  Cte
1 1
PS
1 1 dx1   S1 dx v
1 1
2
  gS1 dx z
1 1  P S
2 2 dx2   S 2 dx2 2   gS 2 dx2 z 2  Cte
v 2
2 2
On sait que S1dx1  S 2 dx2  V : débit dans le tube (continuité)
1 1 1
PV
1  Vv1
2
 Vgz1  PV
2  Vv2  Vgz 2  Cte
2
2 2 2
La somme de la pression et de l’énergie mécanique par unité de volume reste constante
tout au long du tube de courant. C’est le théorème de Bernoulli
1 2 1
P   v   gz  Cte
2 2
Application du théorème de Bernoulli
• Manomètre à tube ouvert

C’est un tube en U contenant un liquide (généralement le mercure
Hg) et qui sert à mesurer la pression d’un gaz
Appliquons le théorème de Bernoulli au cas du manomètre à tube ouvert
Pgaz  (  .g.z1 )  Patm  (  .g.z2 )
Pgaz  Patm   .g (.z2  z1 )   .g .h Manomètre à tube ouvert
La pression du gaz se ramène donc à la mesure de la différence des hauteurs dans le tube en U

Remarques
• P - Patm est appelée pression de jauge
• le tube en U peut aussi servir à mesurer la pression d’un liquide à condition que ce
dernier ne se mélange pas à celui du manomètre.

• Manomètre à tube fermé
Le manomètre à tube fermé est parfois nommé «à

pression absolue». La pression mesurée correspond
réellement à la pression du gaz.
La différence de hauteur, en mmHg, entre les deux

colonnes de liquide du tube en U correspond
directement à la pression du gaz

Application du théorème de Bernoulli
• Rôle de la gravitation dans la circulation sanguine
Dans la positon debout, les pressions entre le cœur, les pieds et le cerveau sont très
différentes. Ceci reflète les grandes différences du niveau entre ces 3 points.
On peut utiliser le théorème de Bernoulli, sachant que les effets de viscosité sont faibles et que
les vitesses de circulation dans ces artères sont petites et presque égales.
Pcerveau   .g.hcerveau  Pcoeur   .g .hcoeur  Ppieds

Exemple
hcerveau  1.8m et hcoeur  1.3m
Ppieds  Pcoeur  13.5kPa
Pcoeur  Pcerveau  5.1kPa
Or
Pcoeur  100mmHg  13.3kPa
D’où
Pcerveau  62mmHg  8.2kPa

et
Ppieds  200mmHg  26.6kPa

Remarques
• Le cœur fournit, par rapport à la pression externe, une surpression de l’ordre de

13.3 KPa =100 mm Hg. C’est ce qu’on appelle la pression sanguine fournie par
le cœur.
Pour mesurer de façon précise la pression artérielle, le patient doit être en position
couchée
• Sous l’effet d’une accélération, le sang est poussé dans le sens de l’accélération et va
s’accumuler dans certains organes, par exemple les membres inférieures en position assise
ou debout. En effet: Appliquons le théorème de Bernoulli à une personne en présence
d’une accélération a vers le haut.
Pcerveau   .( g  a).hcerveau  Pcoeur   .( g  a).hcoeur
Pcerveau  Pcoeur   .( g  a)(hcerveau  hcoeur )

• Tube de Venturi
C’est un tube qui présente un rétrécissement (goulot)
Une sténose
C’est un rétrécissement du calibre d'un vaisseau sanguin, et qui provoque une chute du débit
sanguin en aval.
Un anévrisme
C’est une dilatation d'un vaisseau sanguin. Un anévrisme est susceptible de se rompre,
ce qui peut être à l'origine d'une hémorragie interne parfois fatale.

Fluides visqueux
Observations
• L’eau, l’huile et le miel coulent différemment: l’eau coule vite mais avec des tourbillons. Alors
que le miel coule lentement mais de façon régulière.
• La pression d’un fluide réel diminue tout au long d’un conduit dans lequel il s’écoule, même
s’il est horizontal et de section uniforme.
Conclusions
• Dans un fluide réel, les frottements qui s’opposent au glissement des couches fluides les
unes sur les autres sont à l’origine de la viscosité.
• Chaque fluide a sa viscosité

Viscosité
Sous l’effet des forces d’interaction entre les molécules du fluide et des forces
d’interactions entre les molécules de fluide et celles de la paroi, les molécules
du fluide ne s’écoulent pas à la même vitesse
On dit qu'il existe un profil de vitesse.
Le mouvement du fluide peut être considéré comme résultant du glissement

des couches de fluide les unes sur les autres.
La vitesse de chaque couche est une fonction de la distance z de cette courbe
au plan fixe : v = v(z).

Écoulement d'un fluide visqueux
• L'écoulement de fluides parfaits se traduit par un champ de vecteurs vitesse uniforme

sur une section droite d'une veine fluide
• Pour un fluide visqueux, la répartition des vecteurs vitesses dans une veine fluide est
différente et que le courant est plus rapide au centre.

Viscosité dynamique
On considère deux couches de fluide en contact direct et distantes de ∆z.
La force de frottement F qui s'exerce à la surface de séparation de ces deux

couches s'oppose au glissement d'une couche sur l'autre.
 F est proportionnelle à :
v
F   .S .
• La différence de vitesse ∆v des couches. z
• La surface de séparation S
Unité Pascal seconde (Pa.s) ou Poiseuille (Pl)
 F est inversement proportionnelle à Δz 1 Pl = 1 Pa.s = 1 kg m-1 s -1.
 :Facteur de proportionnalité appelé aussi coefficient de viscosité dynamique du fluide

Viscosité cinématique
On appelle viscosité cinématique ν le rapport de la viscosité

dynamique  d'un fluide à sa masse volumique ρ

v

Unité (m²/s)

Exercice 4
La pression de l’eau dans l’océan à 15 m de profondeur est de 4 bar. On souhaite connaître

la pression qui règne à 200 m de profondeur. la masse volumique de la mer est de 1 000
kg/m3
On choisit l’origine des altitudes à la surface de l’océan. Le
point A correspondant à une profondeur de 15 m aura donc une
altitude négative zA=-15 m. De même, zB=-200 m
Par conséquent, on peut appliquer l’équation de l’hydrostatique
PA   mer .g.z A  PB   mer .g .z B PB  PA   mer .g .( z A  z B )
A. N PB  22.14bar

Exercice 5

Exercice 6
Exercice 7

Physique 2 SVT

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UNIVERSITE HASSAN II DE

Professeur: Abdelhadi EL BACHIRI

Année universitaire: 2021-2022

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• Décrire les interactions qui s’exercent entre charges électriques.

• Décrire les effets qu’exerce une charge électrique sur son

• Définir les grandeurs physiques associées aux charges

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 3 19 mai 2022

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 4 19 mai 2022

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Exemple d’interaction électrique:

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 6 19 mai 2022

 Deux états de charge

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 8 19 mai 2022

Unité SI :Volt/mètre (V/m)

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 11 19 mai 2022

La mise en présence de deux charges, d’égale valeur,

La ligne de champ est tangente au champ résultant

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Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 13 19 mai 2022

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• Les lignes de champ sont perpendiculaires aux surfaces équipotentielles et

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 W  F .dl  qE.dl  qdV 𝑑𝑉 = −𝐸. 𝑑𝑙

𝑑𝑉 = −𝐸. 𝑑𝑙 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉 . 𝑑𝑙 E   g radV

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 L’Énergie potentielle d’interaction de deux charges ponctuelles q1

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Toutes ces répartitions conduisent à un champ et un potentiel

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Un brin d’ADN peut être vu

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• L’intérieur des cellules est chargée négativement

Par raison de symétrie, le champ électrique

Le condensateur plan: 2 plaques conductrices parallèles, surface S, distantes de e,

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• Le moment dipolaire est orienté de la charge -vers la charge +

Exemples de certains dipôles

 p = 6,2 10-30 C.m (de O vers le

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Comme le point M est loin par rapport à la distance

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L’électrocinétique est l’étude du mouvement des charges dans un circuit, en

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Le déplacement des charges du conducteur A vers le conducteur B est

 sens des potentiels décroissants.

Soit un tube de courant cylindrique de

La quantité de charge dq , qui traverse la section dS du tube de courant, pendant dt

v : vitesse moyenne de déplacement de ces charges.

 Définition: L'intensité du courant dans un conducteur est la charge totale

 flux du vecteur densité de courant j à travers une section S

 Unité:  Intensité de courant: Ampère (A)

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 31 19 mai 2022

 Cas particulier: fil conducteur

Un courant électrique est continu = l’intensité reste constante au cours du temps

On peut écrire alors la densité de courant sous la forme:

Le rapport de la différence de potentiel U entre

Cette loi physique empirique est appelée loi d'Ohm

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 35 19 mai 2022

Considérons un morceau de conducteur de conductivité 𝜎 , constitué d'un

La circulation étant prise le long d'une ligne de courant; j et E sont colinéaires

Département Physique –Chimie /LBGIM/ PHYSIQUE 2 36 19 mai 2022

• On définit aussi la conductance G d'une portion de conducteur comme