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UNIVERSITE WELDIOS

HEIM

ELECTRICITE
GENERALE
ELECTRICITE GENERALE :

ELECTROSTATIQUE

I - CHARGES ELECTRI QUES ET CONSTI TUTI ON DE LA MATI ERE


1 - Charge électrique
Considérons un pendule électrique c'est-à-dire une petite boucle très
légère faite de papier d'aluminium, suspendu à un fil de nylon.
Prenons deux disques, l'un en verre et l'autre fait de bois recouvert de drap.
Lorsque nous rapprochons chacun de ces disques dans cet état du pendule, ils
n'ont aucun effet sur lui.
Maintenant frottons le disque en bois recouvert de drap contre celui
de verre. On constate que ces disques agissent sur le pendule électrique :
- Le disque en verre l'attire, mais s'il rentre en contact avec lui, il
commence par le repoussé.
- Le disque en drap le repousse
- Mis ensemble, ces disques n'ont pas d'effet sur le pendule.
Interprétation
En frottant les disques l'un contre l'autre, ces disques ont changé d'état ;
ils se sont électrisés, c'est-à-dire qu'ils se sont chargés électriquement ou encore
nous dirons qu'ils ont reçu des charges électriques.
Le fait que les deux disques ont des influences différentes sur le pendule
montre qu'il existe deux types de charges qui annulent mutuellement leur effet.
Ceci à conduit à attribuer le signe + à un type de charge et le signe - à l'autre.
Conventionnellement, la charge électrique portée par le verre est dite positive

( + ) alors que celle portée par le drap est dite charge négative ( - ) .
On constate également que deux ( 2 ) charges de même signe se
repoussent, alors que deux charges de signe contraire s'attirent.
2 - Interprètation électronique
Nous savons que tous les corps sont formés par des particules
extrèmement petites appelées "ATOME".
Chaque élément chimique à son atome spécifique ; ainsi, l'atome
d'hydrogène est différent de celui de cuivre.
Un atome est formé d'un noyau qui est chargé positivement ; autour du
noyau gravitent des élétrons qui sont chargés négativement .
C'est ainsi qu'électriser un corps consiste à lui fournir d'électrons ou à lui
en prendre.
3 - Conducteurs et isolants
Certains électrons périphériques de certains atomes sautent continuellement
d'un atome à un autre et dans toutes les directions, ceci parce que ces électrons
sont très peu retenus par leur noyau : ils sont appelés électrons libres par
opposition à ceux qui restent fortement liés au noyau.
Les corps formés uniquement d'atomes possèdant d'électrons libres
abandonnent très facilement leurs électrons et en acceptent facilement d'autres,
constituant ainsi d'excellents véhicules d'électrons : ces corps sont appelés des

CONDUCTEURS.
Exemple : le cuivre, l'aluminium, l'argent.
Par contre, certains corps comme le caoutchou ont tous leurs électrons
retenus énergiquement par leur noyau. Ils n'ont pratiquement pas d'électron
libres. Ces corps sont appelés des ISOLANTS.
Un isolant parfait interposé entre deux conducteurs s'oppose à tout
échange entre eux.
I I - ESPACE - CHAMP ELECTROSTATI QUE
1 - Définition
Un champ électrostatique est une région de l'espace où une charge
électrique est soumise à une force.
Chaque point de l'espace champ électrostatique est caractérisé par un
vecteur appelé champ électrostatique E
Pour déterminer E en un point Μ d'un espace électrostatique, on y met
une charge ponctuelle, portant une certaine charge q.
Soit F la force à laquelle est soumise cette charge ponctuelle :
F =q E ⇒

E= F
q

Le vecteur E présente au point Μ, les caractéristiques suivantes :

- origine : le point M.

- direction : même direction que F


celui de F si q > 0
- sens
- contraire à celui de F si q < 0
- la norme :

F E s'exprime ( Newton / coulomb )


E =
q
2 - Champ dû à des charges ponctuelles
a- Charge ponctuelle unique
Supposons un coprs spérique Α de rayon très petit portant une charge Q.
Une telle charge crée autour d'elle, un champ électrostatique dont le vecteur E en
un point Μ situé à une distance r de Α est donné par la relation :

1 Q
E=
εο 4 Πr 2

Où εo est la permitivité absolue du vide :


1
= 9. 109 Nm 2 / Coul2 d'ou
4Πεο

1 kQ
Si k = alors E=
4Πεο Γ2
F

M
0
Q

- Caractéristiques de E

- même direction que F

- direction OM

- même sens que F car ici on a choisi Q > 0.

En introduisant le vecteur unitaire u ayant même direction et même sens que le

vecteur OM nous pouvons écrire :

Q
E= 9.109 u
r2

b- Un ensemble de charges ponctuelles.


Le champ électrostatique dû à un ensemble de charges ponctuelles Q1,

Q2, ......... Qn est la somme des champs E1, E2, .......En créés séparement par

chacun des champs


Q
E = E1 + E2, ........... + En avec E = 9. 109 u et
Γ2
OM
U=
OM
Exemple de 3 charges

Q3 < 0

E
E
3
E2
Q1 > 0
M E1

Q2 > 0

3 - Spectre d'un champ électrostatique

Définition :

On appelle ligne de champ, une courbe tangente en chacun de ces points au

vecteur champ en ce point.

E3
E2
E1 M3

M2

M1
Un ensemble de lignes de champs appartenant à un même champ est appelé

SPECTRE DE CE CHAMP.

REMARQUES
A l'intérieur d'un conducteur chargé ou non, le champ électrostatique est

nul S'il ne l'était pas, les charges électriques mobiles ( électrons libres ) seraient
mis en mouvement et il n'y aurait pas équilibre électrique.
Ceci confIrme que les charges portées par un conducteur sont reparties sur
la surface de ce conducteur.
Un champ électrique est dit uniforme lorsque le vecteur champ E est
le même en tout point.
Exemple : E est un champ électrostatique unifrome créé par deux ( 2 ) plaques
métaliques parallèles portant respectivment des charges.
- Q et + Q

-Q

4- Interaction entre deux charges ponctuelles


Soient deux ( 2 ) charges ponctuelles Q et Q' placées respectivement
aux points 0 et 0' distant de Γ

F' E' Q Q' E F


0 0'
La charge Q crée en 0' un champ :

1 Q
E= . U
Πεο
4Π Γ2

et par suite exerce sur Q' la force :


1 QQ'
F = Q'E = . u
Πεο
4Π Γ2

De même la charge Q' exercera sur Q une force

1QQ'
F = Q'E = U Or U = -U d'ou F' = - F et
.
Πεο Γ2

1 Q Q
F = F' = .
Πεο
4Π Γ2

Loi du coulomb

La loi F qui s'exerce sur deux charges ponctuelles q et q' distants de r est

donnée par :

q q'
F=k où
Γ 2

k = Constante qui dépend des unités utilisées pour la charge, la distance et la


force. F est donnée en Newton. Si q et q' sont en coulomb et r.

mètre k = 9.109Nm2/coul2 .

Si on pose d'autre part :


1
K= on a :
4Πεo
1 q q'
F = . avec
4Πεo Γ2
1 ‒12
ε= = 8,85 10 Coul2/Nm 2
4Πk
Quand le milieu où se trouvent les charges n'est pas le vide, les forces créées par

les charges induites dans le milieu diminuent la force résultante s'exerçant sur les

charges qui y sont plongées.

La force est alors données par la formule :

1 q q'
F= .
Πε
4Π Γ2

Pour l'air, ε diffère très peu de εo et dans beaucoup de cas, on le prend égal à εo.
Pour d'autres substances ( l'huile par exemple ) on a :

ε = εr εo où εr est une constante sans dimension appelée constante diélectrique


du milieu où baignent les charges.

ε = εr εo est appelé permitivité du milieu et εo permitivité du vide.


On aura alors :

1 q q
F= .
Πεrεεo Γ2

III- Di f f ér ence de Pot ent i el él ect r i que et t ensi on


él ect r i que.
1° ) Définition
Un corps de charge Qe placé en un point A et qui se déplace sous l'action
de la force F électrostatique jusqu'à un point B effectue un travail W AB :

B
W AB = ∫ A F. dl

F
dl

Qe
A
La différence de potentiel entre les points A et B est par définition égale à :
W AB
VA - VB =
Qe
B F . dl
VA - VB = ∫ A Qe
B
= ∫A E. dl
B
VA - VB = ∫A E. dl en volt ( V )
Cette dernière relation montre l'identité entre la ddp et la tension
B
électrique qui par définition est égal à : ∫A E. dl
Remarque :
La ddp VA - VB ne depend ni de la charge électrique Qe, ni du chemin parcouru
entre A et B mais seulement des coordonnées de A et de B.
2° ) Le potentiel électrique
En choisissant un point de reférence 0, nous pouvons définir le potentiel V
en un point quelconque P. En effet nous aurons :
o
V p - Vo = V - Vo = ∫p E. dl
o
V = Vo + ∫p E. dl
3° ) Surface équipotentielle
Une surface équipotentielle est l'ensemble des points d'un champ
électrostatique qui sont au même potentiel.
Propriétés
1
Deux surfaces équipotentielles, de potentiel différents V1 et V2 ne peuvent se
couper.
Preuve
Si elles se coupaient, en chaque point de leur intersection, le potentiel
prendrait simultanément deux valeurs différentes V1 ; V2, ce qui est impossible.
2
En chacun de ses points une surface équipotentielle est perpendiculaire
à la ligne de champ passant par ce point.
Preuve
Soient 2 points A et B quelconques appartenant à la même surface
équipotentielle.
B
On a : V A - V B = 0 ⇒ V A - V B = ∫ E. dl =
A

si nous prenons A très proche de B on a :


B

∫A E. dl = E.dl = o ⇒E ⊥ d
3
La surface d'un conducteur en régime statique est une surface équipotentielle.
Preuve
Prenons deux points A et B de la surface d'un conducteur. La ddp
B B
V A - V B = ∫ E. dl = ∫ A 0. dl = 0 parce qu'à l'intérieur d'un conducteur E =
A

O d'où V A - V B = 0 ⇒ V A = V B

4° ) Gradient du potentiel électrostatique


Le potentiel d'un point quelconque Pest :
o
V= Vo + ∫ p
E. dl
p
V = Vo - ∫o
E. dl

En différentiant on obtient ∂v = -E .dl


En remplaçant E et dl par leur coordonnées :

E = + E xi + E yj + Ezk

dl = + d xi + d yj + dzk

∂v = - ( Exi + Ey j + Ezk ) ( dxi + dy j + dzk )

∂v = - ( Exdx' + Eydy + Ezdz ) 1

Ceci montre que V est fonction de x, y et z. On peut décrire V = V ( x,

y, z ) dont la différentielle totale est :

∂v ∂v ∂v
∂v = dx + ∂y + ∂z
∂x ∂y ∂y

∂v ∂v
∂y + ∂ ∂z
v
∂v = ∂x +
dx dy dz
En prenant 1 et 2, on obtient :

∂v ∂v ∂v
Ex = - ; Ey = - ; E =-
∂x ∂y ∂z

∂v ∂v ∂v
E= - ( i + j +k )
∂x ∂y ∂z

on note : E = - grad V = - U V

I V- LES CONDENSATEURS

1- Définition :
Un condensateur est constitué de 2 conducteurs métalliques ( plomb ou

cylindre ) séparés par une couche d'isolant d'épaisseur constante. Les deux

conducteurs sont appelés les armatures du condensateur. L'isolant est encore

appelé déelectrique. Le symbole d'un condensateur est :

Condensateur
polarisé

Condensateur
non polarisé
2 - Capacité d'un condensateur
La capacité C d'un condensateur est la possibilité d'emmagasiner une

charge. Q. la charge portée par l'une des armatures A d'un condensateur est égal

au produit de la capacité C de ce conducteur par la tension appliquée entre

l'armature A et l'autre armature B.

QA = C x U
QA : en coulomb ( C )
C : en Farad ( F )
U : en Volt ( V ) .

3- Charge et courant de charge

Α Β
Ι

Les charges électriques portées par les armatures d'un condensateur sont égales

et opposée

qA = - qB = q

On appellle charge Q du condensateur la valeur de l'une des charges des


armatures. L'orientation étant choisie de A vers B, qu'il s'agisse d'une charge ou
d'une décharge on peut écrire :
dqA dqB
i= =-
dt dt

4 - Capacité d'un condensateur plan


La capacité C d'un condensateur plan est proportionnelle à la surface S

commune aux armatures en regard et inversement proportionnelle à la distance d

qui les sépare et dépend de la nature de l'isolant.

Si l'isolant est le vide ou l'air on a :

εο S
C=
d

avec
εr = permitivité du vide, Si l'isolant n'est pas le vide on a :

εο εr S
C=
d

εr = permitivité relative ou constante du diélectrique de l'isolant. On écrit

souvent :

ε = εo εr où ε est la permitivité absolue de l'isolant.


5- Association des condensateurs
5 -1 Association en parallèle
La capacité C du condensateur équivalent à l'association de plusieurs

condensateurs en parallèles est égale à la somme des capacités de ces

condensateurs.

C = C1 + C2 + ........... + Cn
5-2 Association en série
L'inverse de la capacité C du condensateur équivalent à l'association de

plusieurs
condensateurs en série est égale à la somme des inverses des capacités des

condensateurs en série.

1 1 1 1
= + + ............ +
C C1 C2 Cn

6- Energie emmagasinée dans un condensateur

L'énergie emmagasinée dans un condensateur chargé est :

1 1 2 1 Q2
W = QU = CU =
2 2 2 C

Cette énergie est restituée lors de la décharge du condensateur.


LES THEOREMES ELECTRIQUES DE
L'ELECTRONICIEN
- Les lois de Kirchoff
- Méthode du théorème de Thévenin
- Enoncé du théorème de Norton
- Méthode de superposition
- Principe du théorème de Millmann
Les lois de Kirchoff
Dans un réseau linéaire, on est amené à dénombrer des inconnues du système.
Elles peuvent être des intensités, des tensions ( ddp ) , des résistances, des
impédances, des admittances, etc. Pour résoudre le problème, il faut disposer
d'un nombre d'équations linéaires indépendantes, liant les inconnues entre elles
aux valeurs connues.
Ces équations résultant de l'écriture des lois des noeuds et des mailles d'un
réseau.
- Loi des noeuds

I1
Noeud
I2

I4 I3
Un noeud est un point du circuit où aboutissent plusieurs conducteurs.
La somme des courants arrivant à un noeud est égale à la somme des ourants qui
en partent.
Dans la figure ci-dessus: I1 + I3 = I2 + I4

- Loi des mailles

A B C

U AB U BC
U AD U BE UCF
1 2

D E F

Une maille est un circuit fermé. Dans le montage ci- dessus, on peut définir 3
mailles :
maille 1 : A, B, E, D
maille 2 : B, C, F, E
maille 3 : A, B, C, F, E, D
Dans une maille la somme algébrique des tensions est nulle.
Dans la maille 1: on peut écrire : U AD - U AB - U BE = 0
Dans la maille 2 : U BE - U BC - UCF = 0
Dans la maille 3 : U AD - U AB - U BC - UCF = 0

Méthode de Thévenin
Tout montage électrique, à base d'élements linéaires, compris entre deux points A
et B est équivalent à un dipôle actif correspondant au modèle équivalent de
THEVENIN
- La source de tension présente une force électromotrice ETH égale àla tension à
vide aux bornes du dipôle.
- La résistance R TH est égale à la résistance équivalente au dipôle lorsque les
sources de tensions du circuit ont été court-circuitées, ( pour les calculs relier le
potentiel des masses au potentiel positif ) et toutes les sources de courant
remplacées par une résistance infinie.
Exemple :
On souhaite déterminer les éléments du générateur de Thévenin équivalent au
circuit ci-dessous :

Ω
R 1 = 1 kΩ
A

E=5v Ω
R 2 = 1 kΩ
charge

B
Calcul de ETH :
ETH est égale à la tension U AB lorsque le montage fonctionne à vide, c'est à dire la
charge est déconnectée.

Ω
R 1 = 1 kΩ
A

E=5v Ω
R 2 = 1 kΩ ETH

E. R2
ETH = + 2, 5v
R1 + R2

Le montage donne :
Calcul de RTH :
La résistance R TH est la résistance équivalente au montage entre A et B. Pour le
calcul, la charge doit être déconnectée et la source de tension, court-circuitée.
R1 et R2 sont en parallèle, soit :

R 1. R 2
RTH = = 500 Ω
R1 + R 2

Modèle équivalent :
Le montage suivant est donc équivalent au montage de départ.

Ω
RTH = 500Ω
A

Ω
ETH = 500Ω charge

Modèle équivalent B

On peut donc à présent, calculer facilement en utilisant la loi d'ohm la tension


UAB :

E TH . CHARGE
UAB =
RTH + CHARGE

Remarque :
Le théorème s'applique également lorsque R TH et E TH sont des expressions
complexes.

Enoncé du théorème de Norton


Tout dipôle actif linéaire est équivalent pour la charge, à l'association parralèle
d'une source de courant et d'une admittance ( inverse d'une résistance ) .
- La source de courant délivre un courant d'intensité I, égale à l'intensité du
courant circulant dans un court circuit fictif entre les deux bornes du dipôle.
- L'admittance Y se détermine de façon analogue à la résitance RTH de Thévenin.
Remarque :
- La théorème s'applique également lorsque I et Y sont des expressions
complexes.
Méthode de Superposition
La méthode de superposition est utilisée lorsque plusieurs générateurs alimentent
un même montage.
-Enoncé du théorème
La tension entre deux points A et B d'un circuit linéaire est la somme algébrique
des tensions que produiraient entre A et B chaque générateur du circuit, les autres
étant remplacés par leur résistance interne.
Exemple :
On cherche à déterminer la tension UAB du montage suivant :
Dans le montage les résistances R1 = R2 = R3 = 1 kohm.

R1 R2
A

R3

E1= 6 UAB E2=9v

1. On court circuite E2 :
Le générateur E2 est remplacé par une résistance nulle. Les deux résistances R2
et R3 sont alors en parallèle, leur équivalent est une résistance R = 500 ohms.

R1 A R2

R3
E 2 est
E 1 = 6v UAB2
court circuité

B
En appliquant la règle du diviseur de tension on obtient la valeur de UAB2 :

E 1. R
UAB2 = = 2 volts
R + R1

2. On court circuite E 1 :
Le générateur E1 est à son tour circuité. Les deux résistances R1 et R3 sont alors
en parallèle, leur équivalent est une résistance R = 500 ohms.

R1 A R2

R3
E1 est E2 = 9 v
U AB1
court circuité

La tension UAB1 est alors égale à :

E 2. R
UAB 1 = = 3 volts
R + R2

3. Synthèse :
La tension UAB du circuit étudié est la somme des deux tensions partielles, soit
UAB = UAB 1 + UAB 2 = 3 + 2 = 5 volts

Principe du théorème de Millmann


Ce théorème n'est rien d'autre qu'une loi des noeuds, et permet de limiter les
inconnues intermédiaires d'un calcul. Utilisé conjointement avec les formules des
diviseurs de tension, il permet d'éviter l'introduction des courants pour ne faire
intervenir que les potentiels de points remarquables d'un réseau. Ce procédé de
calcul a l'avantage de correspondre aux habitudes de l'électronicien qui prefère
mesurer une tension à un courant. Soit un noeud N, auquel aboutissent quatre
branches, suivant le schéma ci-dessous :

ZS IS

IA ZA ZB

IM

VS
ZM
VA
VB

VM

En utilisant la loi des noeuds en N, et la loi d'ohm, appliquée à chacune des


impédances complexes, on démontre la relation suivante :

1 1 1 1
VA . + VB . + VM . + VS .
ZA ZB ZM ZS
VN =
1 1 1 1
+ + +
ZA ZB ZM ZS

ou encore en utilisant les admittances complexes :


VA . YA + YB + VM . YM + VS . YS
VN =
YA + YB + YM + YS

- Remarques
La loi des noeuds doit être vérifiée pour les branches envisagées ! Il faut donc
s'assurer que la somme algébrique des courants arrivant au point de jonction des
branches est effectivement nulle.
Il peut arriver que l'une des bornes soit reliée à la masse ( par exemple : la borne
M ) , aussi VM = 0 mais YM existe et la relation devient :

VA . YA + VB . YB + VS . YS
VN =
YA + YB + YM + YS
~~ ~ ~~ ~ ~ ~ DIRIGES
TRAVAUX ~ ~~ ~ ~ ~ ~~
1° ) INTENSITES ET TENSIONS DANS UNE MAILLE
Calculer l'intensité I et la tension U dans les deux mailles présentés ci-dessous.

I0
I0
→ R U
E↑ U R
I
I
(
(a)

2° ) ERREUR LORS DE LA MESURE D'UNE TENSION


A L'AIDE D'UN MULTIMETRE
On considère le montage suivant

R1

R2 U
E

Données numériques : E = 10v ; R1 = 10 K Ω ; R 2 = 10 M Ω

1- Exemple U en fonction de E1 R1 et R 2 . Application numérique.

2- On souhaite mesurer la tension U aux bornes de la résistance R 2 à l'aide


multimètre re résistance interne R e placé en parallèle avec R 2 .
Données numériques :
Multimètre bas de gamme : R e = 10 MΩ ;
Multimètre haut de gamme : R e = 1 GΩ.
Déterminer la tension U lue lue sur le multimètre puis l'erreur relative commise
lors de cette mesure. Applications numériques. Conclusions ?
3- On suppose maintenant que R1 = 10 MΩ.
Quelle est alors l'erreur relative commise à l'aide des deux multimètrees ?
Conclusion ?
3- LOIS DE KIRCHHOFF
Calculer les intensités dans les branches des circuits présentés ci-dessous en
utilisant les lois de Kirchhoff :

I2
R
(a)
I1
R R
I3 = ?

E2

R
(b)

R R
E1

I3 = ?

I1 = ? I2 = ?

( I0
R1

E R2 R3 R4

I3 = ?

4- DUALITE THEVENIN-NORTON
En utilisant la dualité des représentations de Thévenin et de Norton, rechercher le
générateur de Thévenin équivalent aux associations de dipôles présentées
ci-dessous :
E E

R 2R
(
2E
R

I1 I2
(b)

R1 R2

E E
( R
I0
c) I0
R R

5- DUALITE THEVENIN-NORTON
Calculer I en utilisant la dualité des représentations de Thévenin et de Norton :

R I
I0
R 2R

6- THEOREME DE SUPERPOSITION
Déterminer l'expression de l'intensite I du courant qui traverse la résinstance
R 2 en utilisant le théorème de superpositiopn. Retrouver ce résultat en utilisant

la dualité des représentations de Thévenin et de Norton.


I
R2
I1
R1 E2

7- THEOREME DE THEVENIN-NORTON
En utilisant le théorème de Thévenin-Norton, donner le générateur de Thévenin
équivalent entre A et B, du montage présenté ci-dessous :

E
•A
I0
R R R
R I0
E

•B

8- QUADRIPOLE EN TREILLIS

1- On relie une résistance R aux bornes d'une source de tension de fém E par
l'intermédiaire d'un quadripôle "en treillis".

R1
I
R2
E R

R'1
R'2

Quadripôle
en treillis
a- Calculer, par application du théorème de Thévenin, le courant I à travers la
résistance R.
b- A quelle condition a-t-on I =0?

2- On remplace la source de tension par une source de courant de cém I0.


a- Calculer, par application du théorème de Norton, le courant I à travers la
résistance R.
b- A quelle condition a-t-on I = 0 ?

9 - EXERCICE RECAPITULATIF
Calculer I en fonction de E1, E 2 , E 3, et R par les différentes méthodes proposées
ci-dessous :
E3
R I=?
R
E1 R
E2

1- Dualité des représentations de Thévenin et de Norton ;


2- Lois de Kirchhoff ;
3- Méthode de Millmann ;

4- Théorème de superposition ;
5- Théorème de Tévinin ;
6- Théorème de Norton ;
10- LE PONT DE WHEATSTONE
On considère la montage en pont présenté ci-dessous :

A Milliampéremètre
R1 • de résistance r
R3
I

C mA D •

R
R2 •
B

E
1- En appliquant le théorème de Thévenin à l'ensemble du circuit extérieur à la
branche AB, explimer I.
2- On dit que le pont est équilibré lorsque l'instensité du courant dans la branche
centrale est nulle. En déduire la valeur de R ( en fonction de R 1 , R 2 et R 3 qui
équilibre le pont.
3- Obtenir directement la condition d'équilibre du pont, sans le théorème de
Thévenin.

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