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Module d’électrostatique: Champ électrostatique

Niveau: Licence, semestre 1

Spécialités: Génie industriel

Charge de cours: Dr-Ingr. SALIF NABOUNA DEMBELE

Tel: 0022363798138

E-mail: salifnabounadembele@yahoo.fr

2021/2022
Plan

• I– RAPPEL MATHEMATIQUE

• II- CHAMP ELECTRIQUE-POTENTIEL ELECTRIQUE

• III - ENERGIE ELECTROSTATIQUE

• IV- ELECTROSTATIQUE DES CONDUCTEURS (en équilibre)


I– RAPPEL MATHEMATIQUE
1- Notion de vecteur
1-1 Definition
Un vecteur est une entité mathématique définie par une origine, une direction, un sens et une
intensité:
 L’origine: le point d’application
 La direction: la droite qui porte le vecteur. Elle est définie
par l’angle θ mesuré entre un axe de référence et le support.
 Le sens représente l’orientation origine-extrémité du vecteur
et est symbolisé par une flèche.
 L’intensité, norme ou module, représente la valeur de la
grandeur mesurée par le vecteur.
1-2 Notion de vecteur unitaire:
A chaque vecteur on peut associer un vecteur unitaire qui a la même direction et de norme égale à 1. On obtient le
vecteur unitaire en divisant le vecteur initial par son module:
A
uA 
A

NB: On note par, le 0 vecteur de longueur nulle. Par convention ce vecteur ne possède aucune direction.
1-3 Opérations sur les vecteurs:
Soit OA, OB et OC trois vecteur de l’espace vectoriel E, avec :
OA  x A i  y A j  z A k
OB  xB i  yB j  z A k
OC  xC i  yC j  zC k

1-3-1 Somme et multiplication par un scalaire

 La somme de deux vecteurs:


i  OA  OB   x A  x A  i   y A  yB  j   z A  z B  k
Le vecteur est représenté géométriquement par:

 La multiplication par un scalaire:

  ,  OA   x A i   y A j   z A k

1-3-2 Produit scalaire


Le produit scalaire de deux vecteurs non nuls représentés par les bipoints
OA et OB est le nombre réel OA.OB.cos(θ) si l'angle θ désigne celui de
AOB. Si l'un des vecteurs est nul alors le produit scalaire est nul. Dans le
cas où aucun des vecteurs n'est nul, cette définition prend la forme suivante:
Remarque:
Si OA  0 et OB  0 alors OA.OB  0  OA  OB
Le produit scalaire nous permet donc de déduire la perpendicularité géométrique lorsqu’il est de
valeur nulle.
 Expression analytique :
OA.OB  x A xB  y A yB  z A z B
1-3-3 Produit vectoriel
Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls représentés par
les bipoints OA et OB est le vecteur représenté par le bipoint OC avec:
- Un module égale à OA.OB.sin(θ)
- Une direction perpendiculaire au plan formé par les
deux vecteurs OA et OB
- Un sens défini par la règle de la main droite ou de la
progression du tire bouchon qui envoi OA  0 sur OB  0
On note: OA  OB  OA  OB  sin 
 Interprétation géométrique du produit vectoriel :
Le module de OA  OB est donné par OA  OB  sin 
qui représente l’aire (surface) du parallélogramme construit
sur les deux vecteurs.
Remarque:
Si OA  0 et OB  0 alors OA.OB  0  OA OB
 Expression analytique:
x A xB  y A z B  z A yB  i
OA  OB  y A  yB    x A z B  z A xB  j (Voir exemple flèches)
z A zB  x A y B  y A xB  k
2-Identités remarquables
(a +b)2, (a-b)2, a2- b2 , (a +b)3,(a - b)3 , a3- b3 .
3-Notion de triangle
-triangle rectangle, - triangle équilatéral,  A partir du triangle rectangle retrouver les formules de :
- triangle isocèle, - triangle quelconque
sinα, cosα, tgα, cotgα.
II - CHAMP ELECTRIQUE-POTENTIEL ELECTRIQUE
1- Charges électriques
1-1- Structure de la matière:
 Particules élémentaires caractérisées par: – Masse – Charge – Spin – Parité – …
 Charge, expériences d'électricité statique
Tout le monde a déjà vécu l'expérience désagréable d'une "décharge électrique".
Attraction de corps légers avec des corps frottés.
 Expérience 1
Prenons une boule très légère en polystyrène par exemple recouverte de métal fin. Approchons ensuite une tige de
verre ou d'ambre préalablement frottée avec un tissu

Rien ne se passe Electrisation Répulsion Attraction


par contact
On fait donc apparaitre deux classes d'électricité:
•Répulsion si de même classe (cas 3)

• Attraction si de classe différente (cas 4)


•Pas d'électrisation → neutre aucun effet
 Expérience 2

Qu'arrive-t-il si la force électrique permet au deux boules de se toucher?


 La charge d'une particule élémentaire peut donc être:
< 0: cas des électrons
> 0: cas des protons
neutres: cas des neutrons (pas d'interaction électrique)
Remarque: le signe < 0 pour les électrons est arbitraire.
 Dimension des porteurs élémentaires de charge:
électrons: φ ≤ qlq 10-15 m & me = 9.109 10-31kg
protons: φ ≤ qlq 10-15 m & mp = 1.672 10-27 kg "Charge ponctuelle"

 Charges: quantifiées → e = 1.6 10-19 Coulomb (C) Expérience de Millikan

électron: qe = -e
avec: à 10-20 à près
proton: qp = e
 Densité de Charge
Conducteur métallique: 5.1022 atomes/cm3
Si un é de libre par atome: 5.1022 é/cm3 !
1-2-Loi de coulomb
 Charges ponctuelles
Dans ses expériences C. Coulomb a mise en évidence:
1 - La force est radiale, c’est à dire dirigée selon la droite qui joint les deux charges
2 - Elle est proportionnelle au produit des charges: attractive si elles sont de signe opposé,
répulsive sinon;
3 - Enfin, elle varie comme l’inverse du carré de la distance entre les deux charge
q1q2
Loi de Coulomb: F12  k 2
u12
r
1
k  9.109  S .I .
4 0
1
9 
ou 0  S .I . ε0: permittivité électrique du ‘’vide’’
36 10
D'après le principe d'égalité de l'action et de la réaction: F12   F21
Unité de la charge → 1 Coulomb: ENORME

2 charges de même signe de 1C chacune, situées à 1km l'une de l'autre se repoussent avec une force équivalents de
"1 tonne" (masse équivalente)
1-3 Distribution de charges : Principe de superposition
1-3-1 Ensemble de charges ponctuelles:
Action d'un système q1,q2,q3,…,qn sur une charge q0 en M L'expérience montre que

F0   Fj q0 q j
n
F0   u j0
j 1 4 0 rj 0
j 2

Somme vectorielle
 F0 x
 n
F0   F0 y avec F0 x   Fjx
F j 1
 0z
1-3-2 Distribution "continue" de charges:
Action d'une répartition en volume ρ(P) sur une charge q0 en M
q0 r
FM    P  d 3 avec u PM 
r
V
4 0 r r
Remarques:
 Intégrale triple qui se ramène souvent à une intégrale simple
 Cette écriture peut se simplifier si une ou deux dimensions du volume V sont
infinies :
1 dimension infinie par rapport aux autres: densité surfacique σ(P)
Intégrale double
2 dimensions infinies par rapport aux autres: densité linéique λ(P)
Intégrale simple
2-Champ électrique
2-1 Définition:
On appelle champ électrique une région de l’espace où, en tout point, une charge q, maintenue
immobile, est soumise à l’action d’une force électrique.
Une particule de charge q1 située en P crée en tout point M de l’espace distinct de P un champ vectoriel:
1 q1
E1 M   u
4 0 r 2
appelé champ électrique. L’unité, du S.I., est le Volt/mètre (symbole V/m)
La force exercée sur une charge q2 se calcul facilement: F 2  q2 E1  M 

Pour une distribution de charges le champ électrique:


n
1 qj
E M     PM j
u  q avec
j r PM et u 
j 1 4 0 rj
2 j j j
rj
Pour une distribution de charges "continue" le champ électrique:

1 r
E M      P  d P
4 0 r3

Le champ électrique est décrit comme une propriété locale de l’espace, liée à l’existence d’une répartitions de
charge (agissantes)
L’ensemble des charges (  q ou   d ) crée en M un champ E M tel que si on met une charge q0 en M, elle est
soumise à une force: F M  q0 E  M 
Cette grandeur E est également appelée champ électrique. De la même manière en mécanique,
si au voisinage de la terre, où règne le champ de la pesanteur g , on place une masse m, elle
sera soumise à la force de gravitation qui, dans ce cas, n’est autre que son poids.

P  mg
On peut noter l’analogie entre le champ électrique E et le champ de gravitation g créé par la terre. Seulement g est
toujours dirigé vers le centre de la terre alors que le sens du champ électrique dépend du signe des charges qui le
créent.
2-2 Champs électrostatiques crées par des distributions continues de charges
L’idée de ce type de calcul est de « découper » la distribution de charges en parties élémentaires
(longueur, surface, volume selon le cas étudié) assimilables à des charges ponctuelles et
d’exprimer le champ électrostatique élémentaire créé au point M par cette charge « ponctuelle » dq placée en un point
P de la distribution de charge. Le principe de superposition permet alors de sommer (au moyen d’une intégrale
simple, double, ou triple) les contributions élémentaires du champ pour obtenir le champ total crée au point M par
l’ensemble de la distribution de charges.
On peut résumer ainsi les différentes étapes de ce raisonnement:
– schéma de la distribution de charges et du point M où on cherche E ;
• expression et représentation du champ élémentaire dE créé par une charge élémentaire
placée en un point P quelconque de la distribution ;
• choix des axes et projection de dE sur ces axes ;
• éventuelles considérations de symétries permettant de connaître la direction du champ total E ;
• choix des variables d’intégration (une si la distribution est linéique, deux si la distribution est surfacique et trois si la
distribution est volumique) ;
• expressions des angles de projection et de la distance PM en fonction de ces variables ;
• intégration sur chaque axe, en faisant attention au domaine d’intégration.
2-2-1 Charge ponctuelle M 1 q
M EM  u
4 0 r 2

q > 0: E à le sens de u (P→M)

u q <0: E à le sens de - u (M→P)


P
2-2-2 Exemples de calcul
 Deux charges ponctuelles identiques q1<0: Le champ
électrique en M est donc la superposition ou la somme du
champ crée par la charge q1 en A et de celui crée par q1 en B:
AB = 2d
OM = D

E   E MJ E  EA  EB
J

1 q1 AM 1 q1 BM
EA  EB 
4 0 AM 2
AM 4 0 BM 2
BM
E  2 E A cos 
1 q1 D
EA   EB et cos  
4 0  D  d 2 2
 D2  d 2
1 q1 D 1 q1 D
E 2 
4 0  D  d 2 2
 D d
2 2 2 0  D 2  d 2 3/2

1 q1 D OM
E u avec u 
2 0  D 2  d 2  3/2
OM

 Répartition uniforme sur une droite infinie


dQ
Charge "ponctuelle" λdl = dQ et de densité linéique   (> 0) en P crée en M → d E P
dl
1 dQ PM
dEP 
4 0 PM 2
PM
E  dE
fil
P

o Première méthode:

Ex   dE x
Ey   dE
fil
y
fil
o Deuxième méthode: Considération de symétrie
en P: dQ → dEP
P' symétrique de P par rapport à OM
en P': dQ → dEP’
dE’P’ symétrique dEP

d E 'P '  E P = Vecteur selon OM = dE


or tous les d E selon OM E selon OM
1 dQ
E  dE E 
P ,P'
dE  
P ,P'
2.dEP .cos   
P,P '
2.
4 0
.
PM 2
.cos 
P ,P'

1 .dl
E 
P 0
2 0
.
PM 2
.cos  (Dans ce cas dl > 0)

D
OP  l OP   D.tg dl   d
cos 2 

dl  dOP D  OM D2
PM 2

cos 2 

1   .D cos 2 
E  . .d . .cos 
P 0
2 0 cos 2
 D 2

 
1  1 
E  . .cos  .d  .   cos  .d
P 0
2 0 D 2 0 D P 0

  /2
1  1  
  sin  0
 /2
E .
2 0 D 
 0
 cos  .d  .
2 0 D

2 0 D


E u
2 0 D

N.B. 1°) L’existence d’un champ ne se manifeste que lorsqu’on y introduit un corps
- de masse m dans le cas la gravitation
- de charge q dans le cas de l’électrostatique.
2°) Le champ désigne :
- la région de l’espace où une particule est soumise à l’action d’une force
- la grandeur vectorielle E ou g par exemple.
 Principe de superposition: (Somme vectorielle)
Si on considère N particules de charges électrique qi , situé en des point Oi , chaque particule crée
un champ E i . l’expérience montre que la force totale subie par une charge q située en M est
simplement la superposition des forces élémentaires créés par chaque charge qi. On en déduit le
principe de superposition: le champ électrostatique E crée en un point M par une collection de charges qi est égale la
somme des champs E i crée en M par chacune des charges qi :

N N
1 qi Oi M 1 qi
E  u
2 i
i 1 4 0 Oi M i 1 4 0 r
2
OM
2-2-3 Distributions discrètes : échelle microscopique
Soit une distribution D de charges ponctuelles N
{P1(q1)...Pi(qi)...PN (qN )}. La charge totale est Q  q
i 1
i

Principe de superposition : le champ résultant E


exercée par D au point champ M est la somme des N champs E i exercées par
PM
chaque charge qi prise seule. En posant PiM = ri et ui  i
ri
Champ créé en M par D: par application du principe de
N N
qi
superposition, E  M    Ei  
i 1 i 1 4 0 ri 2
ui

Remarques:
• Ce principe découle directement de la propriété d’additivité des forces :
N N N
F  qE  M    Fi   qEi  q  E i
i 1 i 1 i 1

• Il s’agit d’une somme vectorielle, l’utilisation des symétries permettra de simplifier les calculs.
• E ne dépend pas de la charge d’essai, on ne la représente pas en général.
2-2-4 Distributions continues: échelle mésoscopique, densité de charges
Une distribution continue est volumique mais peut parfois être modélisée par une distribution
surfacique ou linéique.

Soit une région (dτ , ds ou dl) de dimension très inférieure à celle de la distribution et centrée sur P. Elle contient un
nombre dN très grand de charges élémentaires, sa charge est dq
Définition: Le champ élémentaire créé en M par ces charges placées autour de P est:
1
dq
d E M   u PM
4 0 r 2
En se plaçant à l’échelle mésoscopique on peut définir des grandeurs nivelées comme la densité
de charge (par exemple volumique ρ(P) = dq/dτ en C.m−3 ).
charge volumique ρ(C.m−3) charge surfacique σ (C.m−2) charge linéique λ (C.m−1)

dq    P  d dq    P  ds dq    P  d
1   P d
  P  d 1   P  ds d E M  
d E M  
1
u d E  M   u 4 0 r 2
u PM
4 0 4 0
PM
r2
PM
r2
Échelle macroscopique
Pour obtenir la charge totale Q contenue dans la distribution D ou le champ total E  M  créé en M, on intègre dq ou

d E  M  sur D: Q   qi  Q   dq
D
Distribution Volumique Distribution Surfacique Distribution Linéique

Q     P  d Q     P ds Q     P d
V s c

  P  ds   P d
  P  d
1

1 E
E
1
 u PM E
4 0  r 2
u PM
4 0 r 2
u PM
4 0 V
r2 s c
Remarques:
• Si la distribution de charges est homogène, alors λ(P), σ(P) ou ρ(P) ne dépend plus du point P
considéré et on peut le sortir de l’intégrale. Par exemple, si V est le volume de la distribution.
Q     P  d    d  V
V V
• Pour calculer une intégrale, on choisira un système de coordonnées adéquat:
Coord. Cartésiennes (x,y,z) Coord. Cylindro-polaires (r,θ,z) Coordonnées Sphériques (r,θ,ϕ)
Coord. Cartésiennes (x,y,z) Coord. Cylindro-polaires (r,θ,z) Coordonnées Sphériques (r,θ,ϕ)
d r  dxe x  dye y  dze z d r  drer  rd e  dzez d r  drer  rd e  r sin  d e
ds1  dx.dy ds1  dr.dz ds1  r.rd
ds2  dx.dz ds2  dr.rd ds2  r sin  drd
ds3  dy.dz ds3  r.dz.d ds3  r 2 sin  d d
d  dx.dy.dz d  dr.r.d .dz d  dr.r.d .r.sin  .d
Exemple: calcul de la charge contenue dans une sphère de rayon R et telle que ρ = ρ0 constante: On se place dans le
système de coordonnées sphériques:
 2 R R
4
Q     P d      r dr sin  d d   4 r 0 dr  0  R3  0V
2 2

V  0  0 r 0 r 0
3
De même, pour un cercle Q = 2πRλ et pour un disque, Q = σπR2
2-2-5 Ligne de champ électrostatique
Une ligne de champ est une ligne qui est tangente en tout point au champ. C'est, en première
approximation, le chemin que l'on suivrait en partant d'un point et en suivant les vecteurs.
3-Théorème de Gauss
Le flux du champ électrostatique créé par une distribution de charges à travers une surface fermée
S quelconque est proportionnel à la charge totale Q contenue dans le volume délimité par cette
surface fermée. Q
   E.ds 
S
0
Cette loi permet de calculer le champ E dû à des distributions de charges à symétrie simple.
III - ENERGIE ELECTROSTATIQUE
1-Calculs de potentiels électroniques
1-1 Définition du potentiel électrostatique
La dimunition du potentiel entre deux points A et B est égale à la circulation du champ electrique depuis A jusqu` à
B.
dV  E.dr
B
VA  VB   E.dr
A
On en déduit:
E   gradV
Remarque: Dans certains cas il est plus facile de calculer le potentiel et d’en déduire le champ
Autre définition du potentiel électrique:
dW
dV 
q
W étant le travail nécessaire pour déplacer la charge , à l’état d`équilibre, de l’infini à sa position actuelle
1-2 Exemples de potentiels
1-2-1 Potentiel dû à une charge r
Kq
V    E.dr 

r
1-2-2 Potentiel dû à un systѐme de charges ponctuelles
Kqi
V  Vi  
1-2-3 Potentiel d’un fil infiniment long i i ri
r

V    E.dy   Logy  C ste

2 0
Cette relation fondamental permet de calculer E si on connaît V et vice versa
2- Energie potentielle électrique d`un système de charges
C`est le travail qui doit être fourni au systѐme de charges, pour placer ces charges dans la
configuration donnée.

 Système à deux charges:

 
dU  F12 . dr
En supposant, au depart , les charges, << infinement>>
éloignées, on obtient:
r12 r12
 dr 
 
U  r12    F12 . dr   Kq1q2   2   K
q1q2
   r  r12
 Pour un systѐme de charges:

1 qi q j
U   K Les potentiels ont été comptés deux fois
2 j i j rij
3-Formes différentielles de la loi de GAUSS

La loi de GAUSS s’ écrit:


Q
  E.ds   divEd 
S V
0
Pour une distribution de charge en volume caractérisée par la densité ρ
Q 
  d
0 0
On en déduit:

divE  équation de POISSON
0
La rotation
E   gradV Donne alors:

V  équation de LAPLACE
0
4-Le dipôle électrique
4.1 Moment dipolaire électrique
Le dipôle électrique est constitué de deux charges égales et de signes contraires, +q et -q, séparées
d’une distance d . Celle-ci est très petite par rapport aux distances d’observation r.
d << r
Un dipôle est caractérisé par son ″moment dipolaire électrique’’ ou
″moment électrique″

p  qd
Le moment électrique est orienté de la charge négative vers la charge positive
4-2 Potentiel électrique créé par un dipôle
Calculons le potentiel V produit, par ce dipôle, en un point M situé à une distance r du milieu O
du dipôle:
1 1 
1 1 r2  r1
V q    q
4 0  r1 r2  4 0 r1r2
Par définition d << r. Soit H la projection de B sur AM:
AH # d cosθ # r2 - r1

θ désigne l’angle formé par r et la direction du dipôle p . Il est pratiquement égal aux angles θ1 formé par p et AM et

θ2 formé par p et BM. D’autre part, on peut faire les approximations: r2 # r1 # r


Par conséquent le potentiel créé en M, par le dipôle, est:
p cos 
1
V
4 0 r 2
4-3 Calcul du champ électrique créé par un dipôle
L’expression du champ électrostatique en M, créé par le dipôle électrostatique NP, se déduit de
celle du potentiel grâce à la relation :
E   gradV
On se place dans le système de coordonnées polaires
V 1 V 1 V
Er   E   E  
r r  r sin  
ce qui donne

1 2 p cos  1 p sin  E  0
Er  E 
4 0 r3 4 0 r 3
On obtient alors
2 p cos  p sin 
E u  u
3 
4 0 r 4 0 r
3 r
IV- ELECTROSTATIQUE DES CONDUCTEURS (en équilibre)
1-Dénition et propriétés
Dans un conducteur les charges sont mobiles et peuvent se déplacer lorsqu'elles sont soumises à
un champ électrique (électrons libres dans un métal, ions positifs ou négatifs dans un liquide ou
dans un gaz ...). Dans un isolant, les charges sont immobiles. Un conducteur est dit en équilibre électrostatique
lorsque les charges électriques à l'intérieur de ce conducteur ne se déplacent pas. Cet état d'équilibre est atteind après
que les charges se soient distribuées sur le conducteur puis immobilisées à partir d'un état initial. Cette configuration
d'équilibre est unique.
2-Propriété 1 : Le champ est nul dans le conducteur
Le champ électrique E  0 en tout point intérieur d'un conducteur en équilibre électrostatique. En effet, un champ
électrique non nul mettrait les charges en mouvement en contradiction avec l'hypothèse faite de l'équilibre
électrostatique et de l'immobilité des charges.
3-Propriété 2 : Le potentiel est constant dans le conducteur
Le potentiel à l'intérieur d'un conducteur en équilibre électrostatique est constant. Le volume intérieur du conducteur
est donc un volume équipotentiel.
En effet, si on prend deux point (A et B) à l'intérieur du conducteur, l'intégrale de chemin sur
A
une courbe C joignant ces points : VA  VB    E.dl  0
B
car E  0 sur ce chemin C (Propriété 1) , donc on a bien que VA = VB à l'intérieur du conducteur.
4-Propriété 3: E  0 est perpendiculaire à la surface du conducteur

Sur la surface du conducteur, il faut que le champ électrique soit perpendiculaire à la surface extérieur du conducteur.
En effet, si le champ électrique a une composante tangentielle E t non nulle, les charges électriques peuvent se
déplacer tangentiellement à la surface ce qui est contraire à l'hypothèse de l'équilibre électrostatique et de l'immobilité
des charges.
5-Propriété 4 : La surface du conducteur est une région équipotentielle
Le champ électrique E est perpendiculaire à la surface extérieure du conducteur. Les lignes de
champ quittent le conducteur en lui étant perpendiculaires, donc:
A
VA  VB    E.dl  0
B

car E est toujours perpendiculaire au vecteur déplacement dl sur la surface extérieure.


6-Propriété 5: Toutes les charges se mettent à la surface du conducteur
Si le conducteur porte une charge électrique, cette charge se répartit sur la surface extérieur du conducteur. Il n'y a
pas de charges à l'intérieur du conducteur.
Ce résultat vient de l'application du théorème de Gauss à une surface fermée Si intérieure au conducteur :
Q
   E.d S  i  0
Si
0
car E  0 à l'intérieur, donc Qi = 0 : il n'y a pas de charge dans le volume intérieur au conducteur. Les charges
portées par le conducteur ne peuvent être que sur la surface extérieur du conducteur.
Application : Générateur électrostatique de van de Graaff
7-Valeur du champ électrique à la surface du conducteur
Une formule simple (théorème de Coulomb) donne le champ électrique aux points proches de la surface d'un
conducteur.
Appliquons le théorème de Gauss à la surface fermée représentée sur la figure
(tube élémentaire perpendiculaire à la surface du conducteur).
 A donc: E  
   E.ndS  EA 
0 0
En désignant par u n un le vecteur unitaire normal à la surface, on aura donc:

E  un
0
8-Conducteur creux
On peut refaire les mêmes raisonnements que
précédemment. Les charges se répartissent
uniquement sur la surface extérieur du conducteur. Il
n'y a pas de charges sur la surface intérieure.
Application: Cage de Faraday, isolation d'antennes, ...
9-Distribution de charge sur un conducteur (Effet de pointe)
Considérons deux conducteurs sphériques de rayons R1 et
R2 portant des charges Q1 et Q2. Ces deux conducteurs
sont placés à une distance r très grande devant R1 et R2.
Ils sont reliés par un fil conducteur portant une charge
négligeable, ils se trouvent donc au même potentiel
électrique.
Q1 Q2
Le premier conducteur se trouve au potentiel: V1 
4 0 R1 4 0 r
Q2 Q1
Le second au potentiel: V2 
4 0 R2 4 0 r

V1  V2 Q1 R1  r  R2  R1

Q2 R2  r  R1  R2

- Si V1 = V2 = 0 alors Q1 = Q2 = 0.
2
- Sinon, si σ1 et σ2 désignent les densités surfacique de charge sur les sphères: Q1 = 4π R1 σ1 et Q2 = 4π R22 σ2, on
aura : 4 R12 1 4 R22 2 soit:  2  R1

R1 R2  1 R2

Et puisque E = σ/ε0, on voit que: E2 R1



E1 R2
Puisque R1/R2 > 1, le champ au voisinage du second conducteur est plus intense que le champ au voisinage du
premier conducteur. Ce phénomème s'appelle effet de pointe: le champ est plus important dans les régions du
conducteur ayant des petits rayons de courbure. Lorsque le conducteur est sphérique, la densité de charge sera
uniforme.
Application : Paratonnerre, ...
10-Capacité d'un conducteur isolé
La charge Q d'un conducteur isolé (éloigné de tout autre conducteur) est proportionnelle à son potentiel V , on peut
écrire: Q = Ci V
Le coecient de proportionnalité Ci est appelé capacité de charge du conducteur isolé. Elle ne dépend que de sa
géométrie et s'exprime en farads. 1 F arad correspond à une charge de 1 Coulomb quand le potentiel est de 1 V olt.
mais, on utilise plutôt des sous-multiples du Farad:
1µF (microf arad) = 10−6F
1nF (nanof arad) = 10−9F
1pF (picof arad) = 10−12F

Par exemple, pour un conducteur sphérique (on a choisit V (∞) = 0):


1 Q
V ce qui donne : Ci = 4πε0R
4 0 R

11-Cas de plusieurs conducteurs en équilibre


L'état d'équilibre électrostatique de n conducteurs est défini par l'état stationnaire de charge et de champ
électrostatique qui existe après que les charges se soient distribuées sur les conducteurs puis immobilisées. Cet état
d'équilibre est unique.
11-1-Système de deux conducteurs
Les charges dans le conducteur isolé (2)
se séparent et se répartissent comme le
montre la figure Si le conducteur est
neutre, on aura q1 + q2 = 0, s'il porte une
charge q0, on aura q1 + q2 = q0.
11-1-Conducteurs en influence totale
Lorsque le conducteur isolé (2) entoure totalement le conducteur (1), on dira que les conducteurs sont en influence
totale. Ceci signifie que toutes les lignes de champ issues du premier conducteur atteignent le second. Les charges se
répartissent comme le montre la figure +Q sur la surface extérieur du conducteur (1) et −Q sur la surface intérieur du
conducteur (2).
12-Condensateur
12-1 Conducteur seul isolé
Si on place une charge Q sur un conducteur isolé, à l’équilibre la charge ne se répand qu’en
surface.
Par ailleurs, à l’équilibre E  0 et V= Cste en tout point du conducteur.
Q
La capacité d’un conducteur seul isolé est C
V
12-2 Système de conducteurs en l’équilibre
La charge du conducteur i est une combinaison linéaire des différents potentiels du système
 Q1   V1 
Q   CijV j    
j  .  C . . C1n   . 
 .   11  . 
D’où la représentation matricielle suivant:    . . . .  
 Qi    . . . .   Vi 
 .    . 
   Cn1 . . Cnn   
 .   . 
Q  V 
 n  n
Les coefficients Cij sont appelés coefficients d’influences ils dépend uniquement de la géométrie
des conducteurs et de leurs positions relatives. Les coefficients d’influence du type Cii sont
appelés capacités des conducteurs i en présences des autres conducteurs.
Propriétés: Les capacités C sont positives
ii
Les coefficients d’influences Cij avec i ≠ j, sont négatifs
Cij = Cii (les coefficients sont symétriques)

Cii   Cij
i j i

L’énergie électrostatique d’un système de N conducteur est:

1 N N
W   CijVV i j
2 i 1 j 1
12-3 Condensateur

12-3-1 Définition
Un condensateur est un système de deux conducteurs dont l’un exerce sur l autre une influence totale.
 Q1   C C   V1 
   V 
 2 
Q C C  2 
12-3-2 Description
Un condensateur est constitué de deux surfaces conductrices (armatures) séparées par un isolant
(diélectrique). Le contact électrique se fait sur chacune des armatures.
Le diélectrique peut être:
-gazeux (air, etc.…)
-liquide (huile, electrolyte, etc…)
-solide (papier, mica, etc…)

12-3-3 Symbole
12-3-4 Propriétés d'un condensateur
 Charge d’un condensateur
Au départ, le condensateur est totalement déchargé, la
tension UAB à ses bornes est nulle. Fermons l’interrupteur k.
Les électrons circules de la borne – du générateur vers l’armature B. Ces
électrons repoussent ceux de l’armature A qui retournent de la borne + du
générateur laissant ainsi des trous (l’absence d’électrons) ayant une charge
positive. On dit que le condensateur se charge.
 Lorsque la tension a ses bornes vaut UAB = E, la circulation d’électrons cesse,
on dit que le condensateur est complètement chargé
 Temps de charge d’un condensateur
Analysons les allures de la tension.
Si nous changeons la valeur de la résistance R1,
nous constatons que le temps de charge se modifie.
En effet, le temps de charge est proportionnel à la
résistance. De même, si on modifie la valeur de la
capacité, nous remarquons que le temps de charge
se modifie également. Le temps de charge est
également proportionnel à la capacité du
condensateur.
  R.C
τ: le temps de charge du condensateur en secondes
Avec R: la valeur de la résistance sur le circuit de charge en ohms
C: la capacité du condensateur en farads
Ce temps de charge est appelé constante de temps du circuit.
Précisons encore qu’un condensateur ne se charge jamais à 100%, en pratique on considère qu’un condensateur est
chargé au bout d’un temps égale à 5 fois la constante de temps. La tension aux bornes du condensateur est alors égale
à 99% de la tension d’alimentation.    
 t
 
L’équation de charge d’un condensateur est la suivante: VC  VG  1  e 
 
 Examinons comment évolue le courant dans le circuit  
Nous savons que en début de charge, la tension aux bornes du condensateur est égale à zéro (UC=0) et on peut dire
que le courant n’est limité que par la résistance du circuit. Le courant est alors maximum.
UG
I
R
En fin de charge pratique, la tension aux bornes du condensateur est égale à la tension de l’alimentation UC=UG et le
courant dans le circuit est nul I=0.
UG  UC
Entre ces deux points extrême, nous pouvons appliquer I
la loi des mailles en tirer l’équation suivante: R
L’allure deviens alors:

 Table de conversion d’unité


 décharge d’un condensateur
Relions par un conducteur les bornes des armatures
A et B du condensateur chargé. En fermant
l’interrupteur k. Les électrons accumulés sur

l’armature B circulent vers l’armature A où ils neutralisent les


charges positives. On dit que le condensateur se décharge.

 Lorsqu’il est complètement déchargé, la tension à ses bornes vaut


UAB = 0V
 Analyser le temps de décharge et l’allure de cette décharge
Si nous changeons la valeur de la
résistance R2, nous constatons que le
temps de décharge se modifie. En effet,
le temps de décharge est proportionnel à
la résistance. De même, si on modifie la
valeur de la capacité, nous remarquons
que le temps de décharge se modifie
également. Le temps de décharge est
également proportionnel à la capacité
du condensateur.
  R.C
τ: le temps de charge du condensateur en secondes
Avec R: la valeur de la résistance sur le circuit de charge en ohms
C: la capacité du condensateur en farads
Ce temps de décharge est appelé constante de temps du circuit
Précisons encore qu’un condensateur ne se décharge jamais à 100%, en pratique on considère qu’un condensateur est
déchargé au bout d’un temps égale à 5 fois la constante de temps. La tension aux bornes du condensateur est alors
nulle.
 Examinons comment évolue le courant dans le circuit. L’allure deviens alors :
Nous savons que en début de décharge, la tension aux bornes du
condensateur est maximum (UC=max) et on peut dire que le
courant n’est limité que par la résistance du circuit. Le courant est
alors maximum.
UC
I
R
En fin de décharge pratique, la tension aux bornes du condensateur
est nulle UC=0 et le courant dans le circuit est nul I=0.
Entre ces deux points extrême, nous pouvons dire que le courant sera
directement proportionnel à l’évolution de la tension aux bornes du
condensateur.
12-3-5-Capacité d'un condensateur
Reprenons l'expérience de charge à courant constant :
- Le condensateur reçoit une quantité d'électricité q = I.t , donc q augmente linéairement au
cours du temps.
- La tension u aux bornes du condensateur augmente linéairement elle aussi, il y a donc
proportionnalité entre q et u. On peut dire que q = "constante" × u.
 Définition
La capacité C d'un condensateur est définie par la relation:

coulomb (C) q  C.u volt (V) où C 


Q
VA  VB
farad (F)
12-3-6-Associations de condensateurs
 Association série ( somme des tensions )
Les armatures de signes contraires sont reliées entre elles.
La charge stockée Q est identique pour tous les condensateurs.
On a: U = U1 + U2 ⇒ Q/CS = Q /C1 +Q/C2
 Loi: L'inverse de la capacité équivalente pour N condensateurs en parallèle est égale à la
somme des inverses des capacités.
N
1 1 1 1
   ...    Ci
CS C1 C2 CN i 1
Remarque: L'association en série permet d'augmenter la tension d'utilisation.
 Association parallèle ( somme des charges )
Les armatures de même signes sont reliées entre elles.
L'association en parallèle induit une augmentation de la surface des armatures donc
QP = Q1 + Q2 ⇒ CPU = C1U + C2U
 Loi: La capacité équivalente pour N condensateurs en
parallèle est égale à la somme des capacités.
CP = C1 + C2 + ...+ CN .
Remarque: L'association en parallèle permet d'augmenter la
capacité.
12-3-6-Energie emmagasinée dans un condensateur
 Energie électrostatique
On peut charger un condensateur en branchant un générateur entre ses armatures. Ce
générateur fait passer des charges d'une armature à l'autre. Il s'ensuit une augmentation de
l'énergie potentielle électrostatique du condensateur. Pour calculer cette énergie, on suppose que q est la charge du
condensateur à un certain instant pendant la charge du condensateur. A cet instant, la déférence de potentiel entre la
deux armatures est ∆V = q/C
La variation dU de l'énergie potentielle, lorsque la charge de l'armature (A) passe de la valeur q à la valeur très
voisine q + dq est donnée par:
q
dU  Vdq  dq
C
L'énergie U emmagasinée dans le condensateur, lorsque la charge de l'armature (A) passe de la valeur zéro
(condensateur déchargé) à une valeur Q, s'obtient en faisant la somme des variations élémentaires dU
Q
Q Q2
U   dq 
0
C 2C
On peut exprimer cette énergie en fonction de la différence de potentiel VA − VB entre les
armatures, on a: Q  C VA  VB 
On obtient donc:
1 1
U  C VA  VB   Q VA  VB 
2

2 2
 Densité d'energie
On peut considérer que l'énergie électrostatique d'un condensateur est emmagasinée par le champ électrique E dans
le volume qu'il occupe dans l'espace. On introduit pour celà la densité d'énergie du champ électrique E par unité de
1
volume: uE   0 E 2
2
L'énergie électrostatique emmagasinée par le champ électrique sera

U  dVuE
Tout l ’espace

Cette formule est toujours applicable quel que soit le champ électrique.
 Exemples
1. Condensateur plan: (surface A, écartement d entre les armatures). Dans ce cas, le champ
électrique (qui est approximativement) constant E = σ/ε0 occupe un volume A d. Donc, l'énergie
électrostatique emmagasinée sera: 2
1   2
U   Ad   0     Ad 
2  0  2 0
qui est bien en accord avec:
Q2
U
2C
2. Conducteur sphérique isolé de rayon R portant une charge totale Q sur sa surface Dans ce cas, le champ électrique
radial est :
- pour r < R: E  0
kQ
- pour r > R : E  2
ur
r
Donc, l'énergie électrostatique emmagasinée sera :
 2
 
2 2
dV  0 E 2    4 r 2 dr   0 
1 1 kQ Q Q
U    
Espace 2 r
2  r  2  4 0 R  2C
Ce qui est compatible avec la capacité C = 4πε0R d'un conducteur sphérique isolé calculée
précédemment.
3. Faire le même calcul avec conducteur sphérique isolé de rayon R portant une charge totale Q uniformément
10
distribuée sur son volume, on trouvera: C  0 R
3
 Pression électrostatique
On considère un condensateur plan (surface A, écartement x entre les armatures). Les deux
armatures étant chargés positivement et négativement, une force d'attraction électrique apparaît.
On veut calculer cette force d'attraction F entre les deux armatures de ce condensateur. Cette
force est normale à la surface. On écarte les armatures d'une certaine distance innitésimale
supplémentaire dx (x → x + dx), le travail effectué sera dW = F dx qui sera égale à la variation
dU de l'énergie électrostatique du condensateur. On sait que cette énergie électrostatique pour un
condensateur plan est:
Q2
U  Ax 
2 0
donc la force d'attraction entre les deux armatures est donnée par:
dU  2
F  A
dx 2 0
Elle peut être considérer comme une pression (force par unité de surface) qui s'exerce sur les armatures:
F 2
p 
A 2 0
Cette pression s'appelle pression électrostatique.
Je vous remercie de votre aimable attention

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