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2021/2022
Plan
• I– RAPPEL MATHEMATIQUE
NB: On note par, le 0 vecteur de longueur nulle. Par convention ce vecteur ne possède aucune direction.
1-3 Opérations sur les vecteurs:
Soit OA, OB et OC trois vecteur de l’espace vectoriel E, avec :
OA x A i y A j z A k
OB xB i yB j z A k
OC xC i yC j zC k
, OA x A i y A j z A k
électron: qe = -e
avec: à 10-20 à près
proton: qp = e
Densité de Charge
Conducteur métallique: 5.1022 atomes/cm3
Si un é de libre par atome: 5.1022 é/cm3 !
1-2-Loi de coulomb
Charges ponctuelles
Dans ses expériences C. Coulomb a mise en évidence:
1 - La force est radiale, c’est à dire dirigée selon la droite qui joint les deux charges
2 - Elle est proportionnelle au produit des charges: attractive si elles sont de signe opposé,
répulsive sinon;
3 - Enfin, elle varie comme l’inverse du carré de la distance entre les deux charge
q1q2
Loi de Coulomb: F12 k 2
u12
r
1
k 9.109 S .I .
4 0
1
9
ou 0 S .I . ε0: permittivité électrique du ‘’vide’’
36 10
D'après le principe d'égalité de l'action et de la réaction: F12 F21
Unité de la charge → 1 Coulomb: ENORME
2 charges de même signe de 1C chacune, situées à 1km l'une de l'autre se repoussent avec une force équivalents de
"1 tonne" (masse équivalente)
1-3 Distribution de charges : Principe de superposition
1-3-1 Ensemble de charges ponctuelles:
Action d'un système q1,q2,q3,…,qn sur une charge q0 en M L'expérience montre que
F0 Fj q0 q j
n
F0 u j0
j 1 4 0 rj 0
j 2
Somme vectorielle
F0 x
n
F0 F0 y avec F0 x Fjx
F j 1
0z
1-3-2 Distribution "continue" de charges:
Action d'une répartition en volume ρ(P) sur une charge q0 en M
q0 r
FM P d 3 avec u PM
r
V
4 0 r r
Remarques:
Intégrale triple qui se ramène souvent à une intégrale simple
Cette écriture peut se simplifier si une ou deux dimensions du volume V sont
infinies :
1 dimension infinie par rapport aux autres: densité surfacique σ(P)
Intégrale double
2 dimensions infinies par rapport aux autres: densité linéique λ(P)
Intégrale simple
2-Champ électrique
2-1 Définition:
On appelle champ électrique une région de l’espace où, en tout point, une charge q, maintenue
immobile, est soumise à l’action d’une force électrique.
Une particule de charge q1 située en P crée en tout point M de l’espace distinct de P un champ vectoriel:
1 q1
E1 M u
4 0 r 2
appelé champ électrique. L’unité, du S.I., est le Volt/mètre (symbole V/m)
La force exercée sur une charge q2 se calcul facilement: F 2 q2 E1 M
1 r
E M P d P
4 0 r3
Le champ électrique est décrit comme une propriété locale de l’espace, liée à l’existence d’une répartitions de
charge (agissantes)
L’ensemble des charges ( q ou d ) crée en M un champ E M tel que si on met une charge q0 en M, elle est
soumise à une force: F M q0 E M
Cette grandeur E est également appelée champ électrique. De la même manière en mécanique,
si au voisinage de la terre, où règne le champ de la pesanteur g , on place une masse m, elle
sera soumise à la force de gravitation qui, dans ce cas, n’est autre que son poids.
P mg
On peut noter l’analogie entre le champ électrique E et le champ de gravitation g créé par la terre. Seulement g est
toujours dirigé vers le centre de la terre alors que le sens du champ électrique dépend du signe des charges qui le
créent.
2-2 Champs électrostatiques crées par des distributions continues de charges
L’idée de ce type de calcul est de « découper » la distribution de charges en parties élémentaires
(longueur, surface, volume selon le cas étudié) assimilables à des charges ponctuelles et
d’exprimer le champ électrostatique élémentaire créé au point M par cette charge « ponctuelle » dq placée en un point
P de la distribution de charge. Le principe de superposition permet alors de sommer (au moyen d’une intégrale
simple, double, ou triple) les contributions élémentaires du champ pour obtenir le champ total crée au point M par
l’ensemble de la distribution de charges.
On peut résumer ainsi les différentes étapes de ce raisonnement:
– schéma de la distribution de charges et du point M où on cherche E ;
• expression et représentation du champ élémentaire dE créé par une charge élémentaire
placée en un point P quelconque de la distribution ;
• choix des axes et projection de dE sur ces axes ;
• éventuelles considérations de symétries permettant de connaître la direction du champ total E ;
• choix des variables d’intégration (une si la distribution est linéique, deux si la distribution est surfacique et trois si la
distribution est volumique) ;
• expressions des angles de projection et de la distance PM en fonction de ces variables ;
• intégration sur chaque axe, en faisant attention au domaine d’intégration.
2-2-1 Charge ponctuelle M 1 q
M EM u
4 0 r 2
E E MJ E EA EB
J
1 q1 AM 1 q1 BM
EA EB
4 0 AM 2
AM 4 0 BM 2
BM
E 2 E A cos
1 q1 D
EA EB et cos
4 0 D d 2 2
D2 d 2
1 q1 D 1 q1 D
E 2
4 0 D d 2 2
D d
2 2 2 0 D 2 d 2 3/2
1 q1 D OM
E u avec u
2 0 D 2 d 2 3/2
OM
o Première méthode:
Ex dE x
Ey dE
fil
y
fil
o Deuxième méthode: Considération de symétrie
en P: dQ → dEP
P' symétrique de P par rapport à OM
en P': dQ → dEP’
dE’P’ symétrique dEP
D
OP l OP D.tg dl d
cos 2
dl dOP D OM D2
PM 2
cos 2
1 .D cos 2
E . .d . .cos
P 0
2 0 cos 2
D 2
1 1
E . .cos .d . cos .d
P 0
2 0 D 2 0 D P 0
/2
1 1
sin 0
/2
E .
2 0 D
0
cos .d .
2 0 D
2 0 D
E u
2 0 D
N.B. 1°) L’existence d’un champ ne se manifeste que lorsqu’on y introduit un corps
- de masse m dans le cas la gravitation
- de charge q dans le cas de l’électrostatique.
2°) Le champ désigne :
- la région de l’espace où une particule est soumise à l’action d’une force
- la grandeur vectorielle E ou g par exemple.
Principe de superposition: (Somme vectorielle)
Si on considère N particules de charges électrique qi , situé en des point Oi , chaque particule crée
un champ E i . l’expérience montre que la force totale subie par une charge q située en M est
simplement la superposition des forces élémentaires créés par chaque charge qi. On en déduit le
principe de superposition: le champ électrostatique E crée en un point M par une collection de charges qi est égale la
somme des champs E i crée en M par chacune des charges qi :
N N
1 qi Oi M 1 qi
E u
2 i
i 1 4 0 Oi M i 1 4 0 r
2
OM
2-2-3 Distributions discrètes : échelle microscopique
Soit une distribution D de charges ponctuelles N
{P1(q1)...Pi(qi)...PN (qN )}. La charge totale est Q q
i 1
i
Remarques:
• Ce principe découle directement de la propriété d’additivité des forces :
N N N
F qE M Fi qEi q E i
i 1 i 1 i 1
• Il s’agit d’une somme vectorielle, l’utilisation des symétries permettra de simplifier les calculs.
• E ne dépend pas de la charge d’essai, on ne la représente pas en général.
2-2-4 Distributions continues: échelle mésoscopique, densité de charges
Une distribution continue est volumique mais peut parfois être modélisée par une distribution
surfacique ou linéique.
Soit une région (dτ , ds ou dl) de dimension très inférieure à celle de la distribution et centrée sur P. Elle contient un
nombre dN très grand de charges élémentaires, sa charge est dq
Définition: Le champ élémentaire créé en M par ces charges placées autour de P est:
1
dq
d E M u PM
4 0 r 2
En se plaçant à l’échelle mésoscopique on peut définir des grandeurs nivelées comme la densité
de charge (par exemple volumique ρ(P) = dq/dτ en C.m−3 ).
charge volumique ρ(C.m−3) charge surfacique σ (C.m−2) charge linéique λ (C.m−1)
dq P d dq P ds dq P d
1 P d
P d 1 P ds d E M
d E M
1
u d E M u 4 0 r 2
u PM
4 0 4 0
PM
r2
PM
r2
Échelle macroscopique
Pour obtenir la charge totale Q contenue dans la distribution D ou le champ total E M créé en M, on intègre dq ou
d E M sur D: Q qi Q dq
D
Distribution Volumique Distribution Surfacique Distribution Linéique
Q P d Q P ds Q P d
V s c
P ds P d
P d
1
1 E
E
1
u PM E
4 0 r 2
u PM
4 0 r 2
u PM
4 0 V
r2 s c
Remarques:
• Si la distribution de charges est homogène, alors λ(P), σ(P) ou ρ(P) ne dépend plus du point P
considéré et on peut le sortir de l’intégrale. Par exemple, si V est le volume de la distribution.
Q P d d V
V V
• Pour calculer une intégrale, on choisira un système de coordonnées adéquat:
Coord. Cartésiennes (x,y,z) Coord. Cylindro-polaires (r,θ,z) Coordonnées Sphériques (r,θ,ϕ)
Coord. Cartésiennes (x,y,z) Coord. Cylindro-polaires (r,θ,z) Coordonnées Sphériques (r,θ,ϕ)
d r dxe x dye y dze z d r drer rd e dzez d r drer rd e r sin d e
ds1 dx.dy ds1 dr.dz ds1 r.rd
ds2 dx.dz ds2 dr.rd ds2 r sin drd
ds3 dy.dz ds3 r.dz.d ds3 r 2 sin d d
d dx.dy.dz d dr.r.d .dz d dr.r.d .r.sin .d
Exemple: calcul de la charge contenue dans une sphère de rayon R et telle que ρ = ρ0 constante: On se place dans le
système de coordonnées sphériques:
2 R R
4
Q P d r dr sin d d 4 r 0 dr 0 R3 0V
2 2
V 0 0 r 0 r 0
3
De même, pour un cercle Q = 2πRλ et pour un disque, Q = σπR2
2-2-5 Ligne de champ électrostatique
Une ligne de champ est une ligne qui est tangente en tout point au champ. C'est, en première
approximation, le chemin que l'on suivrait en partant d'un point et en suivant les vecteurs.
3-Théorème de Gauss
Le flux du champ électrostatique créé par une distribution de charges à travers une surface fermée
S quelconque est proportionnel à la charge totale Q contenue dans le volume délimité par cette
surface fermée. Q
E.ds
S
0
Cette loi permet de calculer le champ E dû à des distributions de charges à symétrie simple.
III - ENERGIE ELECTROSTATIQUE
1-Calculs de potentiels électroniques
1-1 Définition du potentiel électrostatique
La dimunition du potentiel entre deux points A et B est égale à la circulation du champ electrique depuis A jusqu` à
B.
dV E.dr
B
VA VB E.dr
A
On en déduit:
E gradV
Remarque: Dans certains cas il est plus facile de calculer le potentiel et d’en déduire le champ
Autre définition du potentiel électrique:
dW
dV
q
W étant le travail nécessaire pour déplacer la charge , à l’état d`équilibre, de l’infini à sa position actuelle
1-2 Exemples de potentiels
1-2-1 Potentiel dû à une charge r
Kq
V E.dr
r
1-2-2 Potentiel dû à un systѐme de charges ponctuelles
Kqi
V Vi
1-2-3 Potentiel d’un fil infiniment long i i ri
r
V E.dy Logy C ste
2 0
Cette relation fondamental permet de calculer E si on connaît V et vice versa
2- Energie potentielle électrique d`un système de charges
C`est le travail qui doit être fourni au systѐme de charges, pour placer ces charges dans la
configuration donnée.
dU F12 . dr
En supposant, au depart , les charges, << infinement>>
éloignées, on obtient:
r12 r12
dr
U r12 F12 . dr Kq1q2 2 K
q1q2
r r12
Pour un systѐme de charges:
1 qi q j
U K Les potentiels ont été comptés deux fois
2 j i j rij
3-Formes différentielles de la loi de GAUSS
p qd
Le moment électrique est orienté de la charge négative vers la charge positive
4-2 Potentiel électrique créé par un dipôle
Calculons le potentiel V produit, par ce dipôle, en un point M situé à une distance r du milieu O
du dipôle:
1 1
1 1 r2 r1
V q q
4 0 r1 r2 4 0 r1r2
Par définition d << r. Soit H la projection de B sur AM:
AH # d cosθ # r2 - r1
θ désigne l’angle formé par r et la direction du dipôle p . Il est pratiquement égal aux angles θ1 formé par p et AM et
1 2 p cos 1 p sin E 0
Er E
4 0 r3 4 0 r 3
On obtient alors
2 p cos p sin
E u u
3
4 0 r 4 0 r
3 r
IV- ELECTROSTATIQUE DES CONDUCTEURS (en équilibre)
1-Dénition et propriétés
Dans un conducteur les charges sont mobiles et peuvent se déplacer lorsqu'elles sont soumises à
un champ électrique (électrons libres dans un métal, ions positifs ou négatifs dans un liquide ou
dans un gaz ...). Dans un isolant, les charges sont immobiles. Un conducteur est dit en équilibre électrostatique
lorsque les charges électriques à l'intérieur de ce conducteur ne se déplacent pas. Cet état d'équilibre est atteind après
que les charges se soient distribuées sur le conducteur puis immobilisées à partir d'un état initial. Cette configuration
d'équilibre est unique.
2-Propriété 1 : Le champ est nul dans le conducteur
Le champ électrique E 0 en tout point intérieur d'un conducteur en équilibre électrostatique. En effet, un champ
électrique non nul mettrait les charges en mouvement en contradiction avec l'hypothèse faite de l'équilibre
électrostatique et de l'immobilité des charges.
3-Propriété 2 : Le potentiel est constant dans le conducteur
Le potentiel à l'intérieur d'un conducteur en équilibre électrostatique est constant. Le volume intérieur du conducteur
est donc un volume équipotentiel.
En effet, si on prend deux point (A et B) à l'intérieur du conducteur, l'intégrale de chemin sur
A
une courbe C joignant ces points : VA VB E.dl 0
B
car E 0 sur ce chemin C (Propriété 1) , donc on a bien que VA = VB à l'intérieur du conducteur.
4-Propriété 3: E 0 est perpendiculaire à la surface du conducteur
Sur la surface du conducteur, il faut que le champ électrique soit perpendiculaire à la surface extérieur du conducteur.
En effet, si le champ électrique a une composante tangentielle E t non nulle, les charges électriques peuvent se
déplacer tangentiellement à la surface ce qui est contraire à l'hypothèse de l'équilibre électrostatique et de l'immobilité
des charges.
5-Propriété 4 : La surface du conducteur est une région équipotentielle
Le champ électrique E est perpendiculaire à la surface extérieure du conducteur. Les lignes de
champ quittent le conducteur en lui étant perpendiculaires, donc:
A
VA VB E.dl 0
B
V1 V2 Q1 R1 r R2 R1
Q2 R2 r R1 R2
- Si V1 = V2 = 0 alors Q1 = Q2 = 0.
2
- Sinon, si σ1 et σ2 désignent les densités surfacique de charge sur les sphères: Q1 = 4π R1 σ1 et Q2 = 4π R22 σ2, on
aura : 4 R12 1 4 R22 2 soit: 2 R1
R1 R2 1 R2
Cii Cij
i j i
1 N N
W CijVV i j
2 i 1 j 1
12-3 Condensateur
12-3-1 Définition
Un condensateur est un système de deux conducteurs dont l’un exerce sur l autre une influence totale.
Q1 C C V1
V
2
Q C C 2
12-3-2 Description
Un condensateur est constitué de deux surfaces conductrices (armatures) séparées par un isolant
(diélectrique). Le contact électrique se fait sur chacune des armatures.
Le diélectrique peut être:
-gazeux (air, etc.…)
-liquide (huile, electrolyte, etc…)
-solide (papier, mica, etc…)
12-3-3 Symbole
12-3-4 Propriétés d'un condensateur
Charge d’un condensateur
Au départ, le condensateur est totalement déchargé, la
tension UAB à ses bornes est nulle. Fermons l’interrupteur k.
Les électrons circules de la borne – du générateur vers l’armature B. Ces
électrons repoussent ceux de l’armature A qui retournent de la borne + du
générateur laissant ainsi des trous (l’absence d’électrons) ayant une charge
positive. On dit que le condensateur se charge.
Lorsque la tension a ses bornes vaut UAB = E, la circulation d’électrons cesse,
on dit que le condensateur est complètement chargé
Temps de charge d’un condensateur
Analysons les allures de la tension.
Si nous changeons la valeur de la résistance R1,
nous constatons que le temps de charge se modifie.
En effet, le temps de charge est proportionnel à la
résistance. De même, si on modifie la valeur de la
capacité, nous remarquons que le temps de charge
se modifie également. Le temps de charge est
également proportionnel à la capacité du
condensateur.
R.C
τ: le temps de charge du condensateur en secondes
Avec R: la valeur de la résistance sur le circuit de charge en ohms
C: la capacité du condensateur en farads
Ce temps de charge est appelé constante de temps du circuit.
Précisons encore qu’un condensateur ne se charge jamais à 100%, en pratique on considère qu’un condensateur est
chargé au bout d’un temps égale à 5 fois la constante de temps. La tension aux bornes du condensateur est alors égale
à 99% de la tension d’alimentation.
t
L’équation de charge d’un condensateur est la suivante: VC VG 1 e
Examinons comment évolue le courant dans le circuit
Nous savons que en début de charge, la tension aux bornes du condensateur est égale à zéro (UC=0) et on peut dire
que le courant n’est limité que par la résistance du circuit. Le courant est alors maximum.
UG
I
R
En fin de charge pratique, la tension aux bornes du condensateur est égale à la tension de l’alimentation UC=UG et le
courant dans le circuit est nul I=0.
UG UC
Entre ces deux points extrême, nous pouvons appliquer I
la loi des mailles en tirer l’équation suivante: R
L’allure deviens alors:
2 2
Densité d'energie
On peut considérer que l'énergie électrostatique d'un condensateur est emmagasinée par le champ électrique E dans
le volume qu'il occupe dans l'espace. On introduit pour celà la densité d'énergie du champ électrique E par unité de
1
volume: uE 0 E 2
2
L'énergie électrostatique emmagasinée par le champ électrique sera
U dVuE
Tout l ’espace
Cette formule est toujours applicable quel que soit le champ électrique.
Exemples
1. Condensateur plan: (surface A, écartement d entre les armatures). Dans ce cas, le champ
électrique (qui est approximativement) constant E = σ/ε0 occupe un volume A d. Donc, l'énergie
électrostatique emmagasinée sera: 2
1 2
U Ad 0 Ad
2 0 2 0
qui est bien en accord avec:
Q2
U
2C
2. Conducteur sphérique isolé de rayon R portant une charge totale Q sur sa surface Dans ce cas, le champ électrique
radial est :
- pour r < R: E 0
kQ
- pour r > R : E 2
ur
r
Donc, l'énergie électrostatique emmagasinée sera :
2
2 2
dV 0 E 2 4 r 2 dr 0
1 1 kQ Q Q
U
Espace 2 r
2 r 2 4 0 R 2C
Ce qui est compatible avec la capacité C = 4πε0R d'un conducteur sphérique isolé calculée
précédemment.
3. Faire le même calcul avec conducteur sphérique isolé de rayon R portant une charge totale Q uniformément
10
distribuée sur son volume, on trouvera: C 0 R
3
Pression électrostatique
On considère un condensateur plan (surface A, écartement x entre les armatures). Les deux
armatures étant chargés positivement et négativement, une force d'attraction électrique apparaît.
On veut calculer cette force d'attraction F entre les deux armatures de ce condensateur. Cette
force est normale à la surface. On écarte les armatures d'une certaine distance innitésimale
supplémentaire dx (x → x + dx), le travail effectué sera dW = F dx qui sera égale à la variation
dU de l'énergie électrostatique du condensateur. On sait que cette énergie électrostatique pour un
condensateur plan est:
Q2
U Ax
2 0
donc la force d'attraction entre les deux armatures est donnée par:
dU 2
F A
dx 2 0
Elle peut être considérer comme une pression (force par unité de surface) qui s'exerce sur les armatures:
F 2
p
A 2 0
Cette pression s'appelle pression électrostatique.
Je vous remercie de votre aimable attention