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PARTICULES DANS UN CHAMP ELECTRIQUE UNIFORME

Exercice : 1
On maintient entre les plaques (figure) une différence de potentielle U. la longueur des de ces
plaques est ℓ et leur distance est d . Un électron est injecté dans une direction
perpendiculaire au champ avec une vitesse initiale
V
0 = V ⃗i
0 , au point O milieu des
plaques.
On négligera le poids de l’électron devant la force électrostatique.

Y Ecran
A P

d V0
⃗i ⃗E x
B

ℓ D

1) Calculer le champ électrique (supposé uniforme) entre les deux plaques.


2) L’électron sort de la région où règne un champ électrique en point S. Calculer les
V
coordonnées de S et celles du vecteur vitesse S en ce point ; en déduire S .
V
3) On place un écran à la distance D de l’extrémité des plaques. Quelle est la position du point
d’impact de l’électron sur l’écran ?
On donne : ℓ = 2cm ; d = 1cm ; D = 50cm ; U = 100V ; V0 = 107m/s ;
me = 9,1.10-31kg ; e = 1,6.10-19C
Exercice : 2
Dans un tube électronique, un filament incandescent F émet des électrons avec une vitesse
initiale négligeable. Les électrons sont accélérés par une anode A plane présentant par rapport
au filament une d .d . p constante, positive, U0 = 1125V, leur communiquant ainsi une
vitesse de direction horizontale x' x . On appelle E0 le champ électrique créé suivant x' x .
⃗E ⃗F
1) Représenter le champ électrique 0 et la force électrique 0 entre les plaques.
Quelle est la nature du mouvement d’un électron entre F et A ?
Ecrire son équation horaire.
2) Déterminer la vitesse d’un électron à son arrivée sur l’anode ?
3) Un trou ponctuel, percé dans l’anode en O1, laisse passer un pinceau d’électrons
homocinétiques, qui pénètre en O2 dans un champ électrique uniforme créé par un
condensateur C1 dont les plaques sont horizontales et disposées symétriquement par rapport à
l’axe
x' O x
2 . Le pinceau est ensuite reçu sur un écran fluorescent E perpendiculaire à x' x
, distant du centre I du condensateur de D = 30cm. La distance entre les armatures est d =
2cm et leur longueur est ℓ = 5cm (voir figure)
On applique à l’armature supérieure une tension U1 = 45V par rapport à l’armature inférieure.
a) Etudier le mouvement d’un électron pendant la traversée du condensateur.
Ecrire l’équation de sa trajectoire en fonction de U0, U1, et d .
Quelle condition doit remplir la tension U1 pour que l’électron puisse sortir du condensateur
sans rencontrer les armatures ?
b) Déterminer la déviation Y sur l’écran comptée à partir de O3.
U1
k=
Exprimer la sensibilité Y en fonction de D, d , ℓ et U0 puis calculer sa valeur.
c) On applique aux bornes de C1 une tension sinusoïdale de valeur instantanée
u1 = 45.sin(100 π)t .Qu’observe-t-on sur l’écran ? Calculer sa grandeur.
On donne : masse de l’électron m = 0,9.10-30kg
y Y

F A
I d
x’ O1 O2 O3 x

D
Exercice : 3
Une sphère (de masse m = 4g) électrisée (de charge q) est lancée sans vitesse initiale à partir
de l’origine O d’un repère (O, ⃗i , ⃗j)
Soumise à l’action simultanée d’un champ de pesanteur caractérisé par ⃗g et d’un champ
électrique caractérisé par E⃗ , la trajectoire de la sphère passe par le point B de la figure ci-
dessous.
⃗i
O x
0,5m
⃗j ⃗E

B
y
1) Quel est le signe de la charge q ?
2) Etablir les équations horaires du mouvement de la sphère et en déduire l’équation de sa
trajectoire dans le repère (O, i , j) .
⃗⃗
3) Quelle est la nature de la trajectoire ?
4) Quelles sont les coordonnées de B ?
On donne : E = 200V/m ; g = 10N/kg ; q = 10-3C
Exercice : 4
Un électron est projeté sous un angle ɵ = 15° par rapport à l’horizontale à une vitesse
V = 8,2.105 m/s dans une région de l’espace où règne un champ électrique vertical E = 670
N/C. 1) Quel temps faut-il à cet électron pour retourner à sa hauteur initiale ?
2) Quelle hauteur maximale atteint-il ?
3) Que vaut son déplacement horizontal lorsqu’il atteint cette hauteur ?
N. B. Vous négligerez tout effet gravitationnel dans cet exercice.
Réponses partielles: 3,61.10-9 s, 0,19 mm, 1,43 mm
Exercice : 5
Un proton part de l’arrêt et accélère dans un champ électrique uniforme E = 360 N/C. Un
instant plus tard, sa vitesse non relativiste car beaucoup plus petite que la vitesse de la
lumière,vaut V = 8.105 m/ s
1) Quelle est l’accélération de ce proton ?
2) Quel temps faut-il au proton pour atteindre cette vitesse ?
3) Quelle distance a- t- il parcourue lorsqu’il atteint cette vitesse ?
4) Que vaut alors son énergie cinétique ?
Réponses partielles : 3,44.1010 m/s2, 2,32.10-5 s, 9,29 m, 5,35.10-16J
PARTICULES DANS UN CHAMP MAGNETIQUE
EXERCICE : 1
Des particules de charge q et de masse m sont émises en un point S avec une vitesse
négligeable. Devant S est placée une plaque métallique P percée d’un trou O (figure a).
L’ensemble est placé dans le vide. On néglige le poids des particules par rapport aux autres
forces et les vitesses restent faibles devant la célérité de la lumière.
1) On établit entre S et P une tension
U 1= V S− V P .
Etablir l’expression de la vitesse
V
0 des particules en O en fonction de q, m et 1 U
2) Au-delà de P le champ électrostatique est nul et il règne un champ magnétique uniforme
B⃗ perpendiculaire au plan de la figure.
a) Dans quel plan se déplacent alors les particules ?
m.V 0
R=
b) Le rayon de la trajectoire circulaire d’une particule étant donné par | q| B , exprimer
ce rayon en fonction m, B, |q| et 1 .
U
c) Les particules étudiées étant les ions des isotopes du zinc, de étudiées étant les ions
68 2+ 70 2+
isotopes du zinc, Zn de masse m1 et Zn de masse m2, on observe le point d’impact
68 2+
des ions Zn au point M1 tel que OM1 = 20cm (figure a). En déduire le sens de B⃗ .
70 2+
d)
M
2 étant le point d’impact sur P des ions Z n , calculer OM2.
3) Pour identifier des ions désignés par A, D et C, portant chacun une charge absolue
e = 1,6.10−19 C , on les introduit successivement en O avec la même vitesse
V 0 que les
68 2+
ions Z n . Les trajectoires obtenues sont représentées sur la figure b et leurs rayons ont
pour
Les valeurs RA = 5,59cm ; RD = 10,30cm ; RC = 6,76cm.
a) Justifier le signe de la charge portée par chacun des ions.
b) Déterminer les masses A ,
m m
D et m
C en unité de masse atomique, pour chaque ion.
c) Dans la liste ci-dessous, identifier les ions A, D et C
39
K + , 23 N +a , 35 Cℓ− , 19 F− .
P
P
A D

S O
V0 V0
O

68 2+
C Zn
M1 M1
Figure a figure b

EXERCICE: 2
Un électron, émis en O sans vitesse initiale, est accéléré selon l’axe O⃗x par une tension
U = 100V. Au-delà de l’orifice A, il pénètre avec une vitesse Ventre deux plaques métalliques,
parallèles à O⃗x entre lesquelles règne un champ électrostatique uniforme, ⃗E , dirigé comme
l’indique la figure : E = 2.105V.m-1
On crée également dans tout le volume compris entre les armatures, un champ
magnétique B⃗ , uniforme et perpendiculaire au plan de la figure.

A M V⃗ ⃗E
O x

1) Calculer la vitesse V de l’électron à la sortie de l’orifice A.


2) a) En justifiant la réponse, donner le sens du vecteur champ magnétique B⃗ pour que
l’électron ne subisse, entre les plaques, aucune déviation.
b) Calculer alors la valeur à donner à B.
On donne : charge : -e = - 1,6.10-19C ; masse : m = 9,1.10-31kg
EXERCICE: 3
Des ions positifs sont émis dans le vide, pratiquement sans vitesse initiale, en un trou T.
Ils sont accélérés par une différence de potentiel U s’exerçant entre deux plaques P1 et P2. A la
sortie du champ électrique, les particules entrent dans un carré MNQS de 5cm de côté où
règne un champ magnétique uniforme, avec une vitesse
V⃗ 0 colinéaire à MN. Le champ
magnétique B⃗ est perpendiculaire au plan du carré et a pour valeur B = 0,25T.

P1 P2
T M
V⃗ 0 N

S Q
2 +
1) Les particules sont des deutons (noyaux de deutérium 1H )
a) Préciser le sens de B⃗ pour que les particules parviennent en S.
b) Quelle est la nature du mouvement des particules entre M et S ?
Calculer la vitesse des deutons en S.
4 2+
2) On injecte maintenant un faisceau de particules α (noyaux d’hélium ) 2 He
a) Déterminer la vitesse V en M pour que les particules parviennent au point Q.
b) Trouver la tension accélératrice U nécessaire pour obtenir cette vitesse.
m
On donne : charge élémentaire : e = 1,6.10-19C ; masse du deuton D+ = 2u ; masse de la
m
particule α : α = 4u ; 1u = 1,66.10-27kg

EXERCICE : 4
68 2+ 70 2+
Des ions 30 Z n et 30 Z n arrivent en O, entrée de la chambre de déviation d’un spectromètre
de masse, avec une vitesse
V 0 (voir figure).
a) Calculer les masses des ions :
m1 de 68 2+
30 Z n et
m2 de 70 2+
30 Z n

b) Orienter le champ magnétique B⃗ pour que la déviation soit effectivement OI.


68 2+
c) Quelle doit être la vitesse V0 pour que les ions 30 Z n arrivent effectivement en I ?
70 2+
d) Où se situe alors le point d’impact I’ des ions 30 Z n  ?
On donne AO = AI = 12cm et B = 0,3T,
mP = mN = 1,67.10-27kg

O
V0 B⃗

A
I
Réponses partielles : a)
m1 = 1,1356.10-25kg ; c) V 0 = 1,01.105m/s ; d) R = 0,1229m
2
EXERCICE: 5
4 2+
Des particules α (ions 2 H e ) de masse m sont introduits en A, à vitesse presque nulle.
Elles sont accélérées entre les plaques P et Q par une tension U0 = 2.103 V. Au-delà d’un trou
T de la plaque Q, les ions pénètrent dans un champ magnétique uniforme limité à une
longueur ℓ = 3cm. La norme du champ magnétique est B = 0,08T.

P Q
V⃗ 0 I
A T O O’ x
⊕ B⃗
D

Un écran fluorescent, situé à la distance D = 40cm du milieu I du champ, s’illumine sous


l’impact des ions.
1) Calculer la vitesse
V 0 des particules α à la sortie du trou T.
2) Montrer que la trajectoire des ions dans le champ magnétique est circulaire uniforme.
Calculer le rayon de la trajectoire.
3) On remplace le champ magnétique par le champ électrique existant entre les armatures
horizontales d’un condensateur.
La longueur des armatures est ℓ = 3cm et leur distance est d = 2cm.
Exprimer la différence de potentiel U en fonction de d,
V
0 et B que l’on doit appliquer entre
les armatures du condensateur pour obtenir sur l’écran, une déviation analogue à la déflexion
magnétique précédente ? Calculer U.
Données : masse des particules α  : m = 4u (1u = 1,67.10-27kg)
Réponses partielles :
V 0 ≈ 4,4.105m/s ; R = 0,115m ; U = 704V

EXERCICES SUR LE SATELLITE


T.S.E
EXERCICE : 1
Un satellite artificiel décrit une orbite circulaire de même centre que la terre, dans le
référentiel géocentrique.
1°) Préciser la nature et les caractéristiques de la force responsable du mouvement.
2°) La vitesse angulaire est égale à 8,055.10-4 rad/s. Calculer :
a) l’altitude à laquelle évolue le satellite ;
b) sa vitesse linéaire ;
c) l’intensité du champ gravitationnel à l’altitude considérée.
−2
On donne : R T = 6370 Km ; g 0 = 9,8 m.s
EXERCICE : 2
Un satellite artificiel assimilé à un point S, décrit une trajectoire circulaire concentrique au
centre O de la terre. Son altitude est h .
Seule l’interaction gravitationnelle entre la terre et le satellite est prise en compte.
1°) Montrer que dans un repère géocentrique galiléen, le mouvement du satellite S est
uniforme ?
Exprimer sa vitesse V et sa période T, en fonction du rayon terrestre R , de son altitude h
et de l’intensité
g0 du champ de gravitation à la surface de la terre.
−2 3
2°) Calculer les valeurs de V et T si R = 6400 Km ; g 0 = 9,8 m .s et h = 10 Km
3°) Montrer que le quotient T2/ ( R + h ) 3 = Cste, ce qui constitue un cas particulier de la 3ème
loi de Kepler.
4°) Le centre d’inertie de la lune décrit autour de la terre une orbite assimilée à un cercle, de
rayon
r L avec une période T L = 27 j 7 h 43 min .
r
En utilisant le résultat précédent, en déduire la valeur de L .
Exercice 3 :
On donne la constante de gravitation G = 6,67.10 -11S.I. On étudie le mouvement d’un satellite
de la planète saturne, de masse M. Le mouvement du satellite, assimilé à un point matériel de
masse m, est étudié dans un référentiel considéré comme galiléen, muni d’un repère ayant son
origine au centre O de la planète et ses trois axes dirigés vers les étoiles fixes. On admet que
saturne a une distribution de masse à symétrie sphérique et que l’orbite du satellite est un
cercle de centre O et de rayon r.
1) Indiquer les caractéristiques de la force gravitationnelle exercée par saturne sur le satellite.
2) En déduire que le mouvement du satellite est uniforme.
3) Exprimer la vitesse V et la période T du satellite en fonction de G, r et M. Montrer que le
rapport r3 / T2 est constant.
4) Sachant que la période de révolution du satellite Minas est T = 22,6 heures et que le rayon
de son orbite est r = 185500 Km, calculer la masse M de saturne.
5) Un autre satellite de saturne, Rhéa, a une période T’ = 108, 4 heures. En déduire le rayon
de l’orbite de Rhéa.
Exercice 4 :
Dans cet exercice, la terre est considérée comme une sphère homogène, de masse M, de
centre O et de rayon R = 6370 Km animé d’un mouvement de rotation uniforme autour de
l’axe des pôles.
A l’aide d’une fusée on satellise autour de la terre un satellite de masse m sur une orbite
circulaire à l’altitude Z = 400 Km. L’orbite est dans le plan de l’équateur. A l’altitude Z
2
R
gZ = g 0
l’intensité du champ de pesanteur est donnée par la relation : ( R + Z )2 avec
g0 = 9,8 N/Kg.
1) a) Déterminer dans le repère géocentrique la vitesse V, la vitesse angulaire W0 et la période
T du satellite.
b) Le satellite se déplace vers l’Est. Calculer l’intervalle de temps qui sépare deux passages
successifs du satellite à la verticale d’un point donné de l’équateur. La vitesse angulaire de
rotation de la terre dans le repère géocentrique est WT = 7,29.10 -5 rad / s et on rappelle que
dans ce repère, la vitesse d’un point de l’équateur est dirigée vers l’Est.
c) Même question si le satellite se déplace vers l’Ouest.
2) On veut que le satellite précédent devienne un satellite géostationnaire.
a) Qu’est – ce qu’un satellite géostationnaire ? Préciser son sens de rotation (vers l’Est ou vers
l’Ouest) et le plan dans lequel il doit tourner.
b) Quelle est la vitesse angulaire de ce satellite dans le repère géocentrique ?
c) Calculer le rayon de son orbite.
EXERCICE : 5
On désigne par R le rayon de la terre, supposé sphérique et homogène, M la masse de la
terre, G la constante de gravitation universelle et h l’altitude.
1°) La navette spatiale Columbia a été placée sur une orbite circulaire, d’altitude
h = 250 Km .
Etablir, dans le repère géocentrique, les expressions de la vitesse V de cette navette et de sa
période de révolution T en fonction de
g0 , R et h
−2
On donne R = 6380 Km ; g 0 = 9,8 m .s
2°) Le plan de l’orbite de Columbia passait le 28 Novembre 1983 par Cherbourg et Nice. Ces
deux villes sont distantes de 940Km. On néglige la rotation propre de la terre.
Calculer l’intervalle de temps séparant les passages de Columbia au-dessus de ces deux villes.
Acides α - aminés

T.S.E – T.S.Exp
Exercice 1 :
On considère un dipeptide obtenu par condensation d’une molécule de glycine et d’une molécule d’un
autre acide α - aminé A. La molécule de A ne comporte que des atomes C, O, H et N et possède un
seul atome de carbone asymétrique.
1) Sachant que le dipeptide a une masse molaire, M = 146 g/mol :
a) Déterminer les formules semi – développées possibles du dipeptide, donner la formule de A et son
nom dans la nomenclature officielle. (Envisager les deux isomères)
b) Représenter les deux énantiomères de A à l’aide de la représentation de Fischer.
2) On désire obtenir uniquement le dipeptideP1 dans lequel la glycine est l’acide aminé N – terminal.
a) Comment doit – on procéder ? Décrire schématiquement les grandes étapes de la synthèse.
b) De quelle façon peut – on activer la fonction acide carboxylique ? Quel est l’intérêt de cette
activation ? Combien d’atomes de carbone asymétrique possède le dipeptide P 1 ? Les représenter par
un astérisque sur la formule de P1.
M (H) = 1 g/mol, M(C) = 12 g/mol, M (N) = 14 g/mol, M (O) = 16 g/mol.
Exercice 2 :
Soit un composé organique A contenant du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote. On
soumet à l’analyse élémentaire 0,78 g de ce composé organique. Sa combustion produit 1,47g de CO 2
et 0,66g d’eau. Le volume d’azote recueilli dans les conditions normales pour la même masse du
composé est 74,7 cm3.
a) Quelle est la composition centésimale du composé ?
b) Déterminer sa formule brute sachant qu’elle ne contient qu’un seul atome d’azote par molécule.
c) Quelles sont ses formules semi – développées possibles sachant que ce composé est un acide α -
aminé. Donner leur nom en nomenclature officielle.
d) La chaîne carbonée de A est ramifiée et l’atome de carbone porteur des deux groupes fonctionnels
porte également un groupe méthyle.
Ecrire l’équation – bilan de la réaction de condensation de A et de l’un des isomères.
Mettre en évidence la liaison obtenue et donner son nom.
Comment appelle – t – on le produit obtenu de la condensation ?
e) Ecrire l’équation – bilan de la réaction d’une solution de A sur une solution aqueuse de KOH d’une
part et sur une solution aqueuse de NHO3 d’autre part.
Exercice 3 :
On considère un acide α - aminé A qui par décarboxylation donne une amine aliphatique A’
contenant en masse 53,33 % de carbone.
1) Déterminer la formule brute ainsi que la formule semi – développée de A’.
2) Déduire alors la formule semi – développée de l’acide α - aminé A à partir des informations
précédentes et donner son nom officiel.
3) En solution aqueuse l’acide α - aminé A donne trois formes ionisées dont une dipolaire.
a) Ecrire les formules de ces ions et les deux couples acide – base dans lesquels ils figurent.
b) En utilisant ce que vous savez de l’ordre de grandeur des pka des couples associés aux acides
carboxyliques et aux amines, attribuer les valeurs de
pka1 = 2,3 et pka2 = 9,9 à chacun des couples précédemment définis.
4) Quelle est l’espèce majoritaire à pH = 2, pH = 6 et pH = 12 ?
5) On réalise la réaction de condensation de A avec un autre acide aminé A’’ inconnu de formule R –
CH(NH2) – COOH.
a) Combien de dipeptides peut – on obtenir théoriquement ?
b) Déterminer la formule semi – développée de A’’ sachant que R comporte du carbone, de
l’hydrogène et un groupement hydroxyle et la masse molaire du dipeptide est M = 176 g /mol.
c) Comment faire pour obtenir uniquement le dipeptide dont l’acide α - aminé N- terminal est A ?
Exercice 4 :
La leucine et l’isoleucine sont deux acides α - aminés de formule :
R – CH(NH2) – COOH dont les groupes alkyle R diffèrent. Le groupe alkyle de la leucine est
noté RL celui de l’isoleucine RI.
1) La masse molaire des deux acides α - aminés est M = 131 g/mol. En déduire la formule
brute du groupe alkyle.
2) a) Les groupes RL et RI possèdent chacun une seule ramification. La leucine possède un
atome de carbone asymétrique et l’isoleucine en comporte deux.
Ecrire la formule semi – développée de chacun des deux acides α - aminés.
b) Donner la représentation de Fischer des deux énantiomères de la leucine (pour ne pas
alourdir l’écriture, on symbolisera dans cette question et les suivantes, les groupes alkyles par
RL et RI).
Préciser quel est l’isomère D et quel est l’isomère L ?
3) Montrer que la réaction de condensation de la leucine sur l’isoleucine conduit formellement
à deux peptides P1 et P2 (on ne tiendra compte de l’isomérie optique ni dans cette question ni
dans les suivantes).
4) En fait, la réalisation expérimentale de la réaction entre la leucine et l’isoleucine conduit à
quatre peptides pourquoi ?
5) On désire synthétiser un des peptides P1 ou P2, indiquer succinctement quels sont les
moyens expérimentaux qui permettent de n’obtenir que P1 ou P2 ?
M (H) = 1 g/mol, M(C) = 12 g/mol, M (N) = 14 g/mol, M (O) = 16 g/mol.
CALORIMETRIE
EXERCICE 1 :
Dans une enceinte adiabatique, un cylindre creux en argent de masse 100g est à la
température de 20°C. On y plonge un bloc d’aluminium de 25g à 500°C. Quelle est la
température finale ?
−1 −1 −1 −1
C Aℓ = 24,4 J . K mol  ; C Ag = 25,4 J . K mol  ; Aℓ = 27 g.mol−1  ; Ag = 108 g.mol−1
EXERCICE 2 :
Dans un calorimètre de capacité calorifique 120J.K-1 et contenant 0,6 L d’eau à la température
de 16,5°C, on introduit une masse d’aluminium de 180g. Ce bloc était en équilibre thermique
dans un four à la température θ .
A l’équilibre, la température du calorimètre est 20,5°C. Calculer la température du four.
−1 −1 −1 −1
C Aℓ = 24,4 J . K mol  ; Aℓ = 27 g.mol−1  ; C e = 4,18 kj .kg ° K
EXERCICE 3 :
1°) Un calorimètre, isolé thermiquement, contient 200g d’eau à 20°C. On verse dans ce
calorimètre 110g d’eau à 50°C ; la température de l’ensemble se stabilise à 30°C. Calculer la
capacité calorifique du calorimètre.
2°) Dans ce calorimètre contenant 200g d’eau à 20°C, on plonge rapidement une pièce
d’alliage métallique de masse M = 300g portée, dans une étuve, à 100°C. La température se
stabilise à 30°C.
−1 −1
Calculer la chaleur massique de l’alliage. C e = 4185 j .kg ° K
EXERCICE 4 :
Un calorimètre est constitué d’un vase en aluminium, de chaleur massique 892 J.kg-1K-1. Sa
−1 −1
masse est 80g et il contient 200g d’eau à 20°C. C e = 4,18 kj .kg ° K
1°) Calculer la capacité calorifique de l’ensemble
2°) On introduit dans ce calorimètre un bloc de glace de masse 30g, pris dans le compartiment
à glace d’un congélateur, ou la température est -17°C. Quelle est la température finale de
−1 −1
l’ensemble ? C g = 2092 J .kg K
3°) Quelle masse de glace minimale doit-on introduire dans le calorimètre pour que sa
température finale soit 0°C ?
−1
Chaleur de fusion de la glace :
Lf ( glace)= 335 Kj. kg
EXERCICE 5 :
Un calorimètre contient une masse m1 = 250g d’eau à la température 
θ1 = 21°C; on ajoute
une masse m2 = 180g d’eau à la température 2 = 50°C.
θ
1°) Quelle serait la température d’équilibre thermique θ si l’on pouvait négliger la capacité
calorifique μ du calorimètre ?
2°) La température d’équilibre observée est θ' = 32,5°C. Calculer μ  ; on donne la
−1 −1
chaleur massique de l’eau C0 = 4,2 Kj.kg ° K .
3°) Le même calorimètre contient maintenant une masse m3 = 300g d’eau à la température
θ3 = 18,4°C. On y plonge rapidement un morceau d’aluminium de masse m = 68,2g
4
θ
sortant d’une étuve portée à la température 4 = 100°C.
Calculer la chaleur massique de l’aluminium si la température d’équilibre thermique est
θ' ' = 21,9°C.

INDUCTION ET AUTO – INDUCTION

Exercice 1 :
1) Déterminer, en utilisant la loi de Lenz, le sens du courant induit dans les circuits : figure 1
et figure 2.
2) A la fermeture de l’interrupteur K, déterminer le sens de i dans b’ (figure 3)

M b’ b
N
A B ʘ B V⃗
R
+ N k
Figure: 1 Figure: 2 Figure: 3

Exercice 2 :
On considère un solénoïde de longueur ℓ = 75cm, comportant 1.500 spires.
1) Déterminer l’intensité i du courant donnant le champ magnétique B = 2.10-2T au centre du
solénoïde.
2) On place dans le solénoïde une bobine plate circulaire, de diamètre 8cm et comportant 250
spires.
a) Déterminer la position de la bobine plate circulaire, pour que le flux qui la traverse soit
maximal. Calculer ce flux.
b) On fait tourner la bobine autour d’un axe orthogonal à celui du solénoïde, avec une vitesse
de rotation de 4.500 tr/min. Donner l’expression de la f.e.m d’induction dans la bobine.
On prendra la date t = 0 à un moment où le flux à travers la bobine est maximal.
Réponses partielles  :1) I = 8A  ; 2) a) φ = 25,1mWb ; b) m
e = 11 ,8 V
 Exercice : 3
Un solénoïde de longueur 1m, de résistance R = 1,5 Ω est constituée par un fil de cuivre de
diamètre d = 0,8 mm enroulé en une couche de spires jointives sur un cylindre creux de rayon
5cm. Il est relié à un générateur de force électromotrice e = 12 V et de résistance interne
r =2 Ω .
1) Quelle est la valeur du champ magnétique créé par le solénoïde en son centre ?
2) Quel est le flux qui traverse ce solénoïde ?
3) On place au centre du solénoïde une petite bobine comportant 100 spires de rayon 2cm, de
façon que le solénoïde et la bobine aient même axe.
Quelle est la force électromotrice induite dans la bobine lorsqu’on établit le courant dans le
solénoïde ?
On suppose que la variation de ce courant se fait en 0,02s proportionnellement au temps.
Réponses partielles  :1) B = 5,38.10 -3T ; 2) φ = 5,28.10 -2Wb  ; 3) │e│=3,38.10 -2V
Exercice : 4
Dans un champ magnétique uniforme B , de norme constante égale à 0,05T, on introduit
une bobine plate constituée de 100 spires enroulées sur un cadre carré de 5cm de côté.
1) Calculer le flux du champ B lorsque le plan du cadre fait un angle θ avec le vecteur
B . 2) Ce cadre tourne autour d’un axe médian avec une vitesse angulaire ω =
100 π rad /s . Calculer la f.e.m induite.

Réponses partielles  : 1) |φ|= NBS.|cosθ| 2)


e m ≈ 3,9 V
Exercice : 5
Deux conducteurs rectilignes OA et OC, de même longueur ℓ = 1 m , sont soudés en O,
perpendiculairement l’un à l’autre.

Un troisième conducteur, rectiligne, beaucoup plus long, et appuyé sur les deux premiers, est
déplacé parallèlement à lui-même. Sa direction fait un angle de 45° avec les directions OA et
OC. On appelle M et N les points de contact.
Le point M se déplace de O vers A à la vitesse constante V = 25cm/s.
On pourra poser OM = x
C

N  B
V

45°
O A
M
1) En supposant qu’à l’instant zéro M et N coïncident avec O, établir l’expression de la
surface du circuit OMN ainsi formé en fonction du temps.
2) L’ensemble est plongé dans un champ magnétique. B est normal au plan du circuit et son
intensité est B = 0,1T
Donner l’expression de la force électromotrice induite dans le circuit. Quelle est sa valeur
maximale ? Donner, en la justifiant, le sens du courant induit.
2 2
V t
Réponses partielles : 1) S = 2  ; 2) e =−BV 2 t  ; sens opposé au sens positif choisi
Exercice : 6
Un solénoïde a une longueur ℓ = 2 m et comporte 4 couches de 1000 spires de diamètre
D = 20cm.
1) Calculer son inductance propre en admettant que le champ magnétique est rigoureusement
uniforme à l’intérieur du solénoïde.
2) Sachant qu’il est fait d’un fil de cuivre de diamètre d = 2mm (les spires sont jointives)
−8
calculer la résistance du solénoïde. Résistivité du cuivre : ρ = 1,6.10 Ω.m
Réponses partielles  : 1) L = 0,32H  ; 2) R = 12,8 Ω
Exercice : 7
On considère une bobine assimilable à un solénoïde ayant les caractéristiques suivantes :
rayon moyen des spires 10cm ; nombre total de spires 500 ; longueur de la bobine 1m
1) Calculer l’inductance de la bobine
2) Le courant qui circule dans la bobine est caractérisé successivement par les valeurs
suivantes exprimées en ampères :
i1 = 2; i = 5.t+2 ;
2
i3= 2 √ 2 sin 100 π .t   (t en
seconde)
Calculer la f .e.m d’auto induction dans la bobine dans chacun des trois (3) cas.
2
On prendra π = 10
Réponses partielles  : 1) L = 0,01H  ; 2) e 3=−2 π √ 2cos100 π .t
Exercice : 8
Soit un solénoïde de longueur ℓ = 40cm comportant 1250 spires par mètre de rayon
R = 2cm parcouru par un courant i = 5A
1) Déterminer les caractéristiques du champ magnétique créé au centre du solénoïde par le
passage du courant.
2) En supposant le champ magnétique uniforme à l’intérieur du solénoïde, calculer le flux
propre de ce solénoïde. En déduire son inductance L.
3) Le solénoïde est à présent parcouru par un courant d’intensité variant en fonction du temps
comme l’indique la figure ci-dessous.
i( A )

0 t (ms)
1 5 6
a) Pour quels intervalles de temps il y a-t-il apparition d’une f .e.m d’auto induction ?
b) Déterminer la force électromotrice d’auto induction e qui apparaît aux bornes de la
bobine pour chacune des trois phases.
c) Tracer le graphe e = f (t) pour t ∈ [ 0; 6ms ]
d) La résistance de la bobine vaut 2 Ω . Donner l’expression littérale de la tension aux
bornes de la bobine.
Représenter graphiquement la variation de cette tension en fonction du temps.
Exercice : 9
1) En supposant que les formules d’une bobine infiniment longue lui soient applicables,
calculer l’inductance L d’un solénoïde B sans noyau de fer. On donne : longueur ℓ = 30cm  ;
rayon R = 2,5cm ; nombre de spires N = 6000.
2
On prendra π = 10 .
2) Un solénoïde b’ d’inductance L’ = 0,30Het de résistance r = 10 Ω est traversé par un
courant d’intensité i.
L’intensité du courant dans la bobine varie en fonction du temps comme l’indique la figure ci-
dessous.
i(mA)
200

0 1 2 3 4 t (10-2s)

-200

a) Déterminer la f .e.m induite dans les différents intervalles de temps.


b) On désigne par A et C les bornes de la bobine et on suppose le conducteur orienté
positivement de Avers C.
Déterminer la tension u AC (t ) appliquée entre les bornes de la bobine durant chacun des
u
intervalles de temps. Représenter graphiquement AC en fonction du temps.

EXERCICES SUR LE SON ET LES INTERFERENCES MECANIQUES

Exercice : 1
Calculer la célérité du son dans l’air à 5°C, sachant la célérité du son dans l’air à 0°C est :
331 m/s.
Exercice : 2
Calculer la célérité du son dans l’hydrogène à 15°C, sachant qu’à cette même température, la
célérité dans l’air est 340 m/s.
Exercice : 3
Calculer la célérité du son à la température de 27°C dans :
1)) le dioxyde de carbone
2) Le diazote
On donne : atomicité γ (1,67 gaz monoatomique, 1,4 gaz diatomique et 1,33 pour les gaz
triatomique)
Dans les conditions normales, P0 = 1 atm = 1,013.105 N.m-2 , T0 = 273 K, masse volumique de
l’air ρ0 = 1,293 Kg.m-3.
Exercice : 4
L’extrémité d’une corde élastique est animée d’un mouvement vibratoire sinusoïdale de
fréquence N = 65 Hz. Le premier point de la corde qui vibre en opposition de phase avec la
source est à l’abscisse OM = 30 cm.
1) Calculer la célérité
2) Déterminer les points qui vibrent en phase avec M.
Exercice : 5
On produit deux ondes identiques, de fréquence 1,5 Hz et de célérité 60 cm/s, en deux points
O et O’ de la surface de l’eau tel que OO’ = 100 cm.
1) Quel est l’état vibratoire d’un point P situé à 80 cm de O et à 60 cm de O’ ?
2) Quelles sont les distances des points d’amplitudes nulles comptés à partir de O ?
Exercice : 6
On crée à la surface d’une nappe d’eau, en deux points O1 etO2 distants de 10 cm, des
vibrations sinusoïdales en phase, de fréquence f = 10 Hz et d’amplitude 1 mm. La célérité des
ondes à la surface de l’eau est 50 cm/s.
1) Déterminer sur le segment O1O2, les points d’amplitude maximale.
2) Un point M se trouve à la distance d1 = 7,5 cm de O1 et d2 = 5 cm de O2 en dehors du
segment O1O2. Quel est son état vibratoire ?
Exercice : 7
Un vibreur muni d’un double stylet dont les pointes distantes de 3,8 cm, sont animées d’un
mouvement sinusoïdal de fréquence N = 50 Hz. Elles frappent verticalement en S1 et S2 une
nappe d’eau, S1 et S2 sont considérées comme synchrones, en phases, d’amplitude a = 2 mm.
La célérité des ondes est C = 0,6 m.s-1.
1) a) Expliquer le phénomène observable à la surface de l’eau.
b) Déterminer l’état vibratoire des points suivants : M1 (d1 = 3 cm ; d2 = 6 cm) ; M2 (d1 = 4
cm ; d2 = 5,4 cm) ; M3 situé sur la médiatrice de S1S2. 
2) La position d’un point quelconque sur le segment S1S2 est définie par son abscisse x, la
droite S1S2 étant orienté de S2 vers S1 ; l’origine étant le milieu de S1S2.
a) Etablir la relation entre la longueur d’onde λ et les abscisses des points du segment S1S2
pour lesquels l’amplitude de la vibration est nulle.
b) Montrer que ces points sont équidistants. Préciser leur nombre.

EXERCICES SUR LES INTERFERENCES LUMINEUSES

Exercice : 1
Deux sources S1 et S2 distantes de a, émettent des lumières de longueur d’onde 0,65 μm. La
distance des sources à l’écran est d = 2,5 m.
1) La distance entre le milieu de la sixième frange brillante et le milieu de la neuvième frange
brillante de part et d’autre de la frange centrale est 1,5 cm ; calculer a.
2) Déterminer la nature d’un point M situé à 2,5 mm de la frange centrale.
Exercice : 2
Dans un dispositif interférentiel à franges non localisées, éclairé en lumière blanche,
l’écartement des sources S1 et S2 est a = 1 mm et le plan d’observation E est à une distance
D = 1 m des sources. Calculer les longueurs d’onde qui correspondent aux cannelures du
spectre fourni par un spectroscope dont la fente est à 6 mm de la frange centrale. La longueur
d’onde λ des radiations visibles est telle que 0,4 μ m ≤ λ ≤ 0,8 μ m.
Exercice : 3
Une source lumineuse monochromatique S éclaire un écran percé de deux trous S1 et S2. S, S1
et S2 appartiennent à un même plan vertical. S1 et S2 à la même distance de S.
On donne d (S1S2) = a = 1,2 mm, λ = 0,588 μm.
1) Qu’observe – t – on sur un écran vertical, parallèle à S1S2, situé à la distance
D = 2 m de S1 et S2 ?
2) Un point M de l’écran E est situé à la distance x de la frange centrale.
a) Etablir l’expression de la différence de marche entre deux rayons S1M et S2M.
b) Déterminer l’interfrange et le calculer.
c) Le point M appartient à la 9ème frange brillante comptée à partir de la frange centrale.
Calculer x.
Exercice : 4
On réalise l’expérience des fentes de Young. Les deux fentes sont distantes de a = 2 mm.
L’interfrange, mesuré sur l’écran, est de i1 = 0,35 mm.
On recule l’écran de 70 cm, l’interfrange devient i2 = 0,56 mm.
Calculer la longueur d’onde de la lumière utilisée.
Exercice : 5
On réalise une expérience d’interférences lumineuses en éclairant deux trous F1 et F2 distants
de a = 2 mm par une lumière monochromatique de longueur d’onde λ. On observe les franges
produites sur un écran placé à D = 1 mm des trous.
1) Etablir l’expression de l’interfrange.
2) En déduire la longueur d’onde de la lumière utilisée sachant que l’interfrange vaut 0,3 mm.
Exercice : 6
Une source S éclaire deux fentes F1 et F2, fines, parallèles et distantes l’une de l’autre de
2 mm. La source S se trouve sur la perpendiculaire au plan des fentes, à égale distance de
chacune d’elles. Un écran est placé à la distance D = 3 m du plan des fentes.
On éclaire la source en lumière monochromatique de longueur d’onde λ. Des franges
d’interférences apparaissent sur l’écran et l’on compte 5 franges brillantes de part et d’autre
de la frange centrale O, occupant dans leur ensemble une longueur L = 9 mm. En déduire λ.
Réponse partielle : λ = 0,6 μ m.

OSCILLATEURS MECANIQUES

T.S.E. – T.S.Exp
Exercice : 1
Tous les ressorts représentés ci – dessous ont la même longueur naturelle (à tension nulle) et
ne sont pas allongés dans la position considérée. Leur constante de raideur est indiquée sur le
schéma. On néglige tous les frottements.
Déterminer dans chaque cas la période des oscillations de la masse m et la constante de
raideur du ressort équivalent (ressort unique qui provoquerait des oscillations de même
période).

k1 m
m
k2 k1 k2
Figure : 1 Figure : 2

K1 A k2

k k
Figure : 3

S
Figure : 4

Réponses partielles :

m m
Figure 1 :
T = 2π

K 1 +K 2 avec K1 + K2 = K  Figure 2 :
m ( K1 + K2)
T = 2π
K 1 +K 2 √
m
Figure 3 :
T = 2π

Exercice 2 :

K 1∗K 2 Figure 4 :
T = 2π
2k √
Un solide S de masse m est accroché à un ressort de coefficient de raideur K à spires non
jointives. Il peut glisser sans frottement sur un plan horizontal. Le centre de masse G de S est
repéré sur un axe horizontal (x’, O, x) dont l’origine correspond à la position de repos de S
(figure 1).
Le ressort est allongé d’une longueur x0 et le solide S est lâché à l’instant t = 0. Un dispositif
permet d’enregistrer la variation de l’abscisse x en fonction du temps (figure 2).
1) Déterminer, à partir du graphe, les conditions initiales du mouvement ainsi que le sens de
déplacement du mobile lorsqu’il passe pou la première fois par l’origine. Quelle est la période
T0 et la pulsation W0 du mouvement ?
2) a) Etablir l’équation différentielle du mouvement du solide.
b) L’équation horaire du mouvement est x(t) = x0Cos (W0 t). Montrer qu’elle vérifie
l’équation différentielle établie ainsi que les conditions initiales.
3) Donner l’expression de l’énergie potentielle du ressort à un instant quelconque en fonction
de k, x0, W0 et t. Sachant que l’énergie potentielle du ressort à l’instant t = 0 est 3,7.10 – 2 J,
déterminer la valeur de K. Quelle est la valeur de la masse m ?
x (m)

x' x
Figure 1 O 0,5

0 0,1 t(s)
Figure 2

Réponses partielles : 3) k = 740 N.m ; m = 12 kg


Exercice : 3
On dispose d’un pendule élastique horizontal non amorti. Le ressort a une raideur K = 10N/m
et le solide fixé à l’extrémité mobile a une masse m = 0,1kg. L’abscisse x du centre d’inertie
G du solide est repérée par rapport à O, position de G à l’équilibre. On écarte le solide de sa
position d’équilibre et on le lâche.
A l’instant t = 0, choisi comme origine des dates, son abscisse est x0 = 2cm et sa vitesse
V0 = -20cm/s.
1) Déterminer sa pulsation et sa période
2) Donner l’équation horaire du mouvement et celle de la vitesse.
3) Déterminer la position du pendule à t = π/2 secondes.
Exercice : 4
Un pendule de torsion est constitué par une tige homogène, suspendue en son milieu à un fil
vertical de constante de torsion C, J est le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de
rotation.
1) On écarte la tige de sa position d’équilibre d’un angle αm dans un plan horizontal puis on
l’abandonne sans vitesse.
a) Donner l’expression du moment du couple de torsion dans toute position de la tige
déterminée par l’écart angulaire α que fait alors la tige avec sa position d’équilibre, α étant
mesuré algébriquement.
b) Etablir l’équation différentielle du mouvement non amortie et en déduire l’expression de la
pulsation propre.
2) La tige abandonnée à elle-même, effectue sans amortissement des oscillations de période
T0 = 4,2s.
a) Calculer la constante de torsion C du fil, on donne J = 320 Kg.m2
b) Ecrire l’équation du mouvement en prenant comme origine des temps la date à laquelle la
tige a été abandonnée sans vitesse, l’écart angulaire exprimé en radian étant alors α = 2π/3.
3) Pour un écart angulaire α = π/2 en radian, déterminer la valeur des énergies potentielle et
cinétique.
Exercice : 5
Pour étudier les oscillations d’un pendule de torsion, on dispose de la courbe ci – contre qui
représente en fonction du temps t l’angle θ que fait la courbe avec sa position d’équilibre.
θ (rad )
π
3
1 0,2  0,4 0,6 t(s)

1) A partir d’un schéma clair, établir l’équation différentielle qui régit un tel mouvement.
2) Déterminer la période propre T0 du pendule et la constante de torsion C du fil.
3) Ecrire l’équation horaire du mouvement.
3) Calculer la vitesse angulaire du pendule à son passage par la position d’équilibre.
N.B : Le moment d’inertie du pendule de torsion par rapport à l’axe vertical passant par son
centre d’inertie vaut J = 1,25.10-2 Kgm2
Exercice : 6 
1) On réalise le montage de la figure (a) avec un solide S de masse M = 120 g et un ressort de
raideur K = 13,2 N.m
a) Etablir l’équation différentielle du mouvement des oscillations verticales de cet oscillateur.
b) Que vaut sa période propre T0 ?
2) On réalise maintenant le montage de la figure
(b) avec le même solide S et deux ressorts R
R R R identiques.
a) Etablir l’équation différentielle du mouvement
des oscillations verticales de ce nouvel oscillateur.
S S '
Figure (a) Figure (b) b) Soit T 0 sa période propre, donner une relation
'
entre T 0 et T0.
Exercice : 7
Un trou est percé perpendiculairement à l’une des faces d’une règle homogène de 1m de
longueur, sur la médiatrice de cette face et à 10cm de l’une de ses extrémités. Déterminer la
période des oscillations de faible amplitude autour d’un axe horizontal passant par le trou. (Le
moment d’inertie d’une règle mince homogène de longueur ℓ, de masse m, par rapport à un
1
axe perpendiculaire à l’une des faces et passant par son centre de gravité est J = 12 mℓ2.
On donne g = 10N.kg-1.
Réponse partielle : T = 1,52 s
Exercice : 8
Une bille assimilable à un point matériel de mase m, constitue avec un fil sans masse de
longueur ℓ = 90 cm un pendule simple que l’on accroche en un point fixe O.
1) Le pendule est écarté d’un angle Ɵ = 60° par rapport à sa position d’équilibre et lâché sans
vitesse initiale. Déterminer la norme V de la vitesse de la bille à la verticale.
Quelle est la vitesse angulaire du pendule en cette position ?
2) Le fil rencontre alors un butoir situé en O’, à la distance d = 30 cm en dessous de C. De
quel angle Ɵ’ le pendule remonte – t – il ?
3) A son retour à la verticale, le fil se casse et la bille tombe sur le sol à 2 m sous le point O.
Calculer la norme V’ de la vitesse de la bille à son arrivée au sol. On donne g = 10 m/s2.
O O

O’ H

Ɵ’

 Sol

BACCALAUREAT MALIEN
Session de juin 2016

Etablissement : Lycée Mamadou Sarr


Spécialité : T.S.E Pages : 2
Epreuve : PHYSIQUE
Proposé par : Moussa DIABATE
Durée : 3 H Coefficient : 3
Signature :
A – Questions de cours : 5 points
1) Définir les termes suivants : l’effet photoélectrique, une onde
électromagnétique, une énergie de liaison.
2) En justifiant la réponse, confirmer ou infirmer les affirmations suivantes :
a) Dans une désintégration β-, le nombre de charges de l’atome fils augmente
d’une unité
b) Dans une désintégration β+, le nombre de masse de l’atome fils augmente
d’une unité
c) La radioactivité α consiste en une émission d’un atome d’hélium.
d) Au bout d’une demi- période, la moitié des atomes radioactifs d’un
échantillon s’est désintégré.
3) Établir l’expression de la tension aux bornes d’un circuit RLC, donner
l’expression de l’impédance et de la phase de ce circuit.

B - Exercice : 5 points
Circuit L, C : Oscillation électrique libre
Un condensateur de capacité C = 1µF est chargé sous une tension de 80V
a) Quelle est la charge prise par le condensateur ?
b) Quelle est l’énergie emmagasinée par le condensateur ?
2) À la date t = 0, ce condensateur chargé est branché aux bornes d’une bobine
de résistance négligeable et d’inductance L = 1H.
a) Établir l’équation différentielle à laquelle obéit la charge q de l’armature
positive du condensateur.
b) Donner en fonction du temps, l’expression de la charge q et celle de
l’intensité i du courant. Calculer la fréquence propre N0 du circuit LC.
c) Calculer, en fonction de t, l’énergie emmagasinée dans le condensateur et
celle emmagasinée dans la bobine. En déduire l’énergie totale du système et
calculer sa valeur numérique.
3) En réalité la résistance de la bobine est de 10 Ω , donc non négligeable
a) Établir l’équation différentielle 1à /laquelle
2 la charge q de l’armature positive
b) Montrer que l’énergie totale du système n’est plus conservative. Cette perte
d’énergie s’effectue sous quelle forme ?

C - Problème : 10 points

I- Interférence lumineuse : 4 points


Une source lumineuse monochromatique S éclaire un écran percé de deux trous
S1 et S2. S, S1 et S2 appartiennent à un même plan vertical. S1 et S2 à la même
distance de S.
On donne d (S1S2) = a = 1,2 mm, λ = 0,588 μm.
1) Qu’observe – t – on sur un écran vertical, parallèle à S1S2, situé à la distance
D = 2 m de S1 et S2 ?
2) Un point M de l’écran E est situé à la distance x de la frange centrale.
a) Etablir l’expression de la différence de marche entre deux rayons S1M et S2M.
b) Déterminer l’interfrange et le calculer.
c) Le point M appartient à la 9ème frange brillante comptée à partir de la frange
centrale. Calculer x.
II- Oscillation mécanique - pendule élastique : 6 points
Le ressort de la figure ci-dessous est utilisé pour réaliser un oscillateur élastique
horizontal. Tous les frottements sont négligés.

Ressort (raideur k) M
O ⃗i G x

A l’équilibre (ressort ni allongé ni comprimé), l’abscisse x est nulle (le point G


est confondu avec le point O).
A un instant choisi comme origine des temps, la masse est écartée de sa position
d’équilibre, et lâché sans vitesse initiale. Le système oscille.
1) En appliquant le théorème du centre d’inertie, appelé deuxième loi de
Newton, établir l’équation différentielle du mouvement de la masse M.
2) En déduire l’expression de la pulsation propre et celle de la période propre en
fonction de k et M.
3) On mesure la durée de 10 oscillations et on obtient 13s. Calculer T0.
4) La masse précédente est surchargée d’une masse m (= 30g) fixée sur M. Ce
nouveau système est mis en oscillation comme le précédent. La nouvelle durée
de 10 oscillations est alors 13s.
a) Exprimer la nouvelle période T1 en fonction de M, m et k
b) En déduire l’expression de k en fonction de T0, T1 et m.
c) Calculer la valeur de k.

2 /2
EXAMEN DU …………………………………………
Session de juin 2016

Etablissement : ……………………………………… Page……


CORRIGE – BAREM
Spécialité :  Durée :
Epreuve : Coefficient :
OSCILLATEURS MECANIQUES
T.S.E. – T. S. Exp

Exercice : 1
On dispose d’un pendule élastique horizontal non amorti. Le ressort a une raideur K = 10N/m
et le solide fixé à l’extrémité mobile a une masse m = 0,1kg. L’abscisse x du centre d’inertie
G du solide est repérée par rapport à O, position de G à l’équilibre. On écarte le solide de sa
position d’équilibre et on le lâche.
A l’instant t = 0, choisi comme origine des dates, son abscisse est x0 = 2cm et sa vitesse
V0 = -20cm/s.
1) Déterminer sa pulsation et sa période
2) Donner l’équation horaire du mouvement et celle de la vitesse.
3) Déterminer la position du pendule à t = π/2 secondes.
Exercice 2 :
Un solide S de masse m est accroché à un ressort de coefficient de raideur K à spires non
jointives. Il peut glisser sans frottement sur un plan horizontal. Le centre de masse G de S est
repéré sur un axe horizontal (x’, O, x) dont l’origine correspond à la position de repos de S
(figure 1).
Le ressort est allongé d’une longueur x0 et le solide S est lâché à l’instant t = 0. Un dispositif
permet d’enregistrer la variation de l’abscisse x en fonction du temps (figure 2).
1) Déterminer, à partir du graphe, les conditions initiales du mouvement ainsi que le sens de
déplacement du mobile lorsqu’il passe pour la première fois par l’origine. Quelle est la
période T0 et la pulsation W0 du mouvement ?
2) a) Etablir l’équation différentielle du mouvement du solide.
b) L’équation horaire du mouvement est x(t) = x0Cos (W0 t). Montrer qu’elle vérifie
l’équation différentielle établie ainsi que les conditions initiales.
3) Donner l’expression de l’énergie potentielle du ressort à un instant quelconque en fonction
de k, x0, W0 et t. Sachant que l’énergie potentielle du ressort à l’instant t = 0 est 3,7.10 – 2 J,
déterminer la valeur de K. Quelle est la valeur de la masse m ?
x (m)

x' x
Figure 1 O 0,5

0 0,1 t(s)
Figure 2

Réponses partielles : 3) k = 740 N.m ; m = 12 kg


Exercice : 3
Un pendule de torsion est constitué par une tige homogène, suspendue en son milieu à un fil
vertical de constante de torsion C, J est le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de
rotation.
1) On écarte la tige de sa position d’équilibre d’un angle αm dans un plan horizontal puis on
l’abandonne sans vitesse.
a) Donner l’expression du moment du couple de torsion dans toute position de la tige
déterminée par l’écart angulaire α que fait alors la tige avec sa position d’équilibre, α étant
mesuré algébriquement.
b) Etablir l’équation différentielle du mouvement non amortie et en déduire l’expression de la
pulsation propre.
2) La tige abandonnée à elle-même, effectue sans amortissement des oscillations de période
T0 = 4,2s.
a) Calculer la constante de torsion C du fil, on donne J = 320 Kg.m2
b) Ecrire l’équation du mouvement en prenant comme origine des temps la date à laquelle la
tige a été abandonnée sans vitesse, l’écart angulaire exprimé en radian étant alors α = 2π/3.
3) Pour un écart angulaire α = π/2 en radian, déterminer la valeur des énergies potentielle et
cinétique.
Exercice : 4
Pour étudier les oscillations d’un pendule de torsion, on dispose de la courbe ci – contre qui
représente en fonction du temps t l’angle θ que fait la courbe avec sa position d’équilibre.
θ (rad )
π
3
2 0,2  0,4 0,6 t(s)
1) A partir d’un schéma clair, établir l’équation différentielle qui régit un tel mouvement.
2) Déterminer la période propre T0 du pendule et la constante de torsion C du fil.
3) Ecrire l’équation horaire du mouvement.
3) Calculer la vitesse angulaire du pendule à son passage par la position d’équilibre.
N.B : Le moment d’inertie du pendule de torsion par rapport à l’axe vertical passant par son
centre d’inertie vaut J = 1,25.10-2 Kgm2
Exercice : 5 
1) On réalise le montage de la figure (a) avec un solide S de masse M = 120 g et un ressort de
raideur K = 13,2 N.m
a) Etablir l’équation différentielle du mouvement des oscillations verticales de cet oscillateur.
b) Que vaut sa période propre T0 ?
2) On réalise maintenant le montage de la figure
(b) avec le même solide S et deux ressorts R
R R R identiques.
a) Etablir l’équation différentielle du mouvement
des oscillations verticales de ce nouvel oscillateur.
S S '
Figure (a) Figure (b) b) Soit T 0 sa période propre, donner une relation
'
entre T 0 et T0.
Exercice : 7 (T.S.E)
Un trou est percé perpendiculairement à l’une des faces d’une règle homogène de 1m de
longueur, sur la médiatrice de cette face et à 10cm de l’une de ses extrémités. Déterminer la
période des oscillations de faible amplitude autour d’un axe horizontal passant par le trou. (Le
moment d’inertie d’une règle mince homogène de longueur ℓ, de masse m, par rapport à un
1
axe perpendiculaire à l’une des faces et passant par son centre de gravité est J = 12 mℓ2.
On donne g = 10N.kg-1.
Réponse partielle  : T = 1,52 s

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