L.E.G.

T La Briquerie Thionville Option MPI Classe de seconde

Le relais électromagnétique

I LE RELAIS ELECTROMAGNETIQUE :

I.1 Présentation :

Comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus, un relais électromagnétique est principalement constitué d’une
bobine ( cylindre sur lequel est enroulé du fil de cuivre ) à noyau de fer. A la base de ce noyau de fer, se trouve
une pastille placée sur une lame flexible de cuivre, reliée à un support par l’intermédiaire d’un ressort.

I.2 Etude de la bobine à noyau de fer :

Votre professeur va maintenant réaliser devant vous une série d’expérience.

a) Action d’un aimant sur la boussole :

 Qu’est-ce-qu’une boussole ?
 En l’absence d’action extérieure, comment se dirige-t-elle ?
 Qu’observez-vous lorsqu’on approche l’aimant de la boussole ?

b) Action d’une bobine à noyau de fer parcourue par un courant continu sur la boussole :
 Que se passe-t-il lorsqu’aucun courant ne traverse la bobine ?
 Que se passe-t-il lorsqu’un faible courant traverse la bobine ?
 Que se passe-t-il lorsque l’intensité du courant augmente dans la bobine ?
 En déduire comment se comporte la bobine lorsqu’un courant la traverse.

I.3 Application au fonctionnement du relais électromagnétique :

Un relais électromagnétique est un interrupteur commandé par le courant circulant dans la bobine.
Il possède trois bornes en sortie : Repos, Commun et Travail dont nous allons préciser le rôle. Pour ce faire, on
réalise le circuit suivant :
Nous avons vu dans le paragraphe précédent qu’une bobine à noyau de fer se comportait comme un aimant plus
ou moins puissant selon la valeur du courant continue la traversant. C’est pourquoi nous allons déterminer :

a) Le courant de « collage » :
Dans cette partie, vous ferez varier la tension aux bornes du relais de 0V jusqu’à 6V. Vous regrouperez les
résultats dans un tableau comme celui en fin de paragraphe :
 Quelle valeur de la tension provoque le changement d’état de la sortie ?
 En assimilant le relais à une résistance ( pour la partie commande), en déduire la valeur du courant de
collage.
 Justifier le nom de courant de « collage » en expliquant le fonctionnement du relais. Vous illustrerez votre
réponse par deux schémas : lorsque Ir<Ircollage et lorsque Ir>Ircollage .

Tension de commande du relais Ur OV Ur= 6V

Intensité traversant le Relais Ir Ircollage=
Résistance lue entre R et C
Equivalent à
Résistance lue entre C et T
Equivalent à
Résistance lue entre R et T
Equivalent à

b) Courant de « décollage » :
Dans cette partie vous referez la même étude que dans le paragraphe précédent mais cette fois vous ferez varier
la tension de 6V à 0V. ( Vous en tiendrez compte dans un nouveau tableau ).

c) Conclusions :
 Que pouvez-vous dire des valeurs des courants de « collage » et de « décollage » ?
 Au vu des tableaux, est-il intéressant de travailler uniquement entre les bornes R et T ?
 Que peut-on en déduire pour la borne Commun : C ? ( Est-elle indispensable ? )
 Les sorties entre les bornes R et C et entre les bornes C et T sont dites complémentaires. En vous aidant des
tableaux, justifier ce terme.

II UNE APPLICATION DU RELAIS ELECTROMAGNETIQUE : LA SONNETTE :

Votre professeur va vous montrer le fonctionnement d’une sonnette.

 Récapitulez le principe de fonctionnement de la sonnette.

III PRINCIPE DE LA REGULATION DE TEMPERATURE D’UN FOUR :

Voici le circuit permettant la régulation d’un four. Il est assez compliqué, c’est pourquoi nous nous contenterons
d’en comprendre le principe sans rentrer dans les calculs.
 III.1 Etude du pont de résistance :

 Réalisez le montage suivant :

Vous alimenterez le circuit à l’aide d’une pile de 4,5Vet vous
prendrez R2=320 .
 Placez un voltmètre de façon à mesurer la tension UBM.
 Remplacez la CTN par une résistance R1= 1000  et relevez la
valeur de la tension UBM.
 Recommencez pour des résistances R1= 470, R1= R2= 320
(vous préciserez comment faire pour obtenir une telle résistance),
et R1= 100.
 En déduire comment évolue la tension UBM en fonction de l’écart
de résistance R1-R2 ?

III.2 Etude du transistor :

 On relie le point M du pont à l’émetteur E du transistor. Que peut-on dire des tensions VBE et UBM ?
 Quelle est la condition sur la tension VBE et donc sur UBM pour que le transistor soit passant ?
 Le transistor sera-t-il passant pour des valeurs de R1< R2 ou des valeurs de R1> R2 ?
 En remplaçant la résistance R1 par la CTN, et en vous aidant de sa caractéristique R=f(), peut-on dire que
le transistor sera passant pour des températures du four supérieures ou inférieures à la température désirée  ?
 Quelle sera alors la valeur de la tension VCE  du transistor ?
 Quelle sera la valeur du courant IC?
 Dans ces conditions, entre quelles bornes de sortie le relais est-il équivalent à un interrupteur fermé ? A un
interrupteur ouvert ? En déduire les bornes à utiliser pour le bon fonctionnement du four.
 Comment évoluera la résistance de la CTN lorsque la température augmente dans le four ? Quelle
conséquence cela aura-t-il sur la tension UBM ( donc VBE) ?
 Que se passera-t-il lorsque la tension VBE deviendra inférieure à 0.6V ?
 En déduire le régime de fonctionnement du transistor.

III.3 Le circuit de chauffe :

 L’utilisation d’un relais est-elle justifiée : aurait-on pu se contenter de placer le circuit de chauffe (la
résistance chauffante ) dans la branche du collecteur du transistor ?
La résistance utilisée dans le circuit de chauffe est un rhéostat, comme celui, que nous avons utilisé lors de
l’étude du capteur de position.
Lors de la réalisation du four, vous placerez le curseur du rhéostat de façon à avoir la résistance maximale, puis
vous bougerez ce curseur de manière à régler l’intensité dans le circuit à 4 A.

III.4 Réalisation pratique du four :

 Réaliser le montage dans sa totalité. ( Appeler le professeur avant de mettre sous tension ).
 A l’aide du logiciel REGRESSI, tracer la courbe (°C)=f(t) en prenant une mesure toutes les minutes
pendant les cinq premières minutes puis une mesure toutes les trente secondes.
 Sur la courbe obtenue, indiquez lorsque le four est en régime de chauffe ou non.
 Quelle est la température moyenne dans le four ? A quelle valeur de la résistance de la CTN cela
correspond-il ? Comparez cette valeur à celle de R2 .
 En déduire le rôle de la résistance R2 .