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MASTER 1
Deux catégories :
• la ou les façons dont s’opèrent les passages de l’état fermé à l’état ouvert ou le
passage inverse. La commutation est spontanée ou naturelle si le changement
résulte de l’évolution naturelle du courant et de la tension à ces bornes sous l’action
du circuit dans lequel l’interrupteur est inséré. La commutation est forcée si
le passage résulte d’une action de commande sur l’interrupteur .
Les caractéristiques deviennent donc des segments de droite confondus avec les axes.
Le signal de commande OFF fixe le point de fonctionnement sur OB, , l’interrupteur est
ouvert
v GS ou v
positive le point de fonctionnement est maintenu sur OA.
GE
Il est dit saturé.
vGS ou vGE négative ou nulle le point de fonctionnement est
maintenu sur OB. Il est dit bloqué.
17
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger
3.1.2 – Les interrupteurs trois segments réversibles en tension
a- les thyristors
Liaison cathode
gâchette
Diode dont la mise en conduction est commandée
Composant
unidirectionnel
Liaison anode
Commutation
forcée
Commutation
naturelle
Cas réel
I
Cas idéal
C
Utilisés dans les gradateurs
VACo
-VACo B
VAC
O
moteur
Uc (t) e
ic (t)
moteur
Uc (t) e
Uc (t)
v−e < 0
4.1.3 Remarques
Uc= VM-VN
Réseau
triphasé
q=6 ==> S6
Le montage n’effectue pas de choix
D1 M(+) mais plutôt une addition
1 v 2 (addition des tensions à sortie>0) :
v 1 D’1
D’6 2
6
D4
v 1 D’1
D’6 2
6
D’2 D2
D6
v D’5
6 N(-) v 3
5
3
D5 D’3 D3
D’4
v 5
v
4 4
D4
V1<V2<V3 V4>V5>V6
D3 et D’6 conduisent : VM = V3 VN = V6
U C = VM − VN = V (3) − V (6) U C = V (3) − V (2) + V (2) − V (1) + V (1) − V (6)
V3 V2 V1
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 38
Plan d’étude pour les montages redresseurs
-Calcul des tensions et courants en admettant que les pertes ( dans les
enroulements ) sont négligeables.
-Etude du montage en C.C pour évaluer les contraintes maximales sur les diodes ,
enroulements == > déduire les protections
42
II.1.1-Etude qualitative
Montage Pq à diodes
Cas d’un montage P3 (q =3) à commutateur Expression des tensions à redresser :
″ plus positif ″
=
2
= − θ =ωt
3
4
= −
3
< < D1 D2 et D3
T π < < D2 D1 et D3 -
6 3 2 < < D3 D1 et D2 -
44
Indice de commutation et Indice de pulsation
45
II.1.2-Etude des tensions
II.1.2.a Tension redressée
)
Période de la tension redressée Uc : '( =
*
+ +
+,- = / 1 = / 1 θ =ωt
− −
2 + 2 67 89:
+,- = /
−
1 = sin +,- =
1 1 A 2 , BCDEE → FG
+,;<< = > 0 d = + sin
quand q
' ( ). , 2 4 A
46
Facteur de forme et facteur de modulation
H J I KH
L
I K MH
89: I
BCDEE
Facteur de forme : FF = = H
BC 89:I
Facteur de modulation
+, − +, TU
RS
P0 =
2+,-
Considérons l’intervalle - < < +
Ucmax au milieu de l’intervalle Ucmax = Vm
H
V W,XY I
P0 = H
2 YTU I
47
II.1.2.b Tension Inverse ( Attention au claquage !!!)
Chaque redresseur exple D1 est soumis à des tensions inverses lorsque Di conduit :
- = U12 - = U13 - Z = U1i
48
Claquage des redresseurs ! !!!
V1 2
L
=− sin
V3
− 2
L
=2 sin
V4
La tension inverse maximale :
9[\S = − 2
L
=2
49
b) q impair : la tension la plus éloignée de I]J ou 2L
K
Cas q =3
9 = − 2L Ou 9 = − 2L
V2
V
T RS =2 cos
• V1 2
V3
50
II.1.3-Etude des courants
II.1.3.a-Courants dans les diodes
Hypothèses :
Ic constant (charge fortement inductive)
Chaque diode écoule Ic pdt T/q c-à-dire durant un
intervalle de conduction
)/2 ^,
^_- = /- ^, 1 =
) A
Le courant efficace dans la diode :
b
de
^_ = /- ^a
c
d ^_ =
) 2 51
II.1.3.b-Courants et facteur de puissance secondaires
df
Valeur efficace de is : ^Y =
2
iY = A ^Y ( V. A )
54
II.1.4.a-Phénomène d’empiètement
L’Empiètement
Existence d’inductances liées aux enroulements primaires et
secondaires du réseau d’alimentation :
== > Pas de discontinuité du courant dans les redresseurs
Le courant dans un redresseur ne pourra pas passer de 0 à Ic
brutalement et inversement quand il passe de l’état conducteur à l’état
bloqué .
Evaluation de ∆Uc
v2 LC
v3 LC
56
Déroulement de la commutation
UC
IC N
) )
= + - ∆t Zl = mC , noYK = 0 IC
k 2
N
) ) ) ) p
+ < < + +
*∆t temps élémentaire avant la k 2 k 2 q
mC = noYJ + noYK
commutation
57
) ) p
3 Fin de la commutation : = + + + ∆t
k 2 q
D2 conduit :
v1, is1
M
mC = noYK , uov = 0
UC
IC N
xTyK
Pendant la (1) 0, = − w, xz *Les chutes de tensions dans les
commutation : xTyJ
(2) 0, = − w,
diodes négligeables
xz
58
xTyJ xTyK
=-
xz xz
xTyJ
(1) 0, = + w,
xz 0, = ( + )/2
xTyJ
(2) 0, = − w,
xz
Pdt la commutation uc < v2 donc chute de tension
d YK d YK
== > + w, = − w,
d d
(1) – (2)
=
d YK W 2
= = −
d 2w, A
{W2 {L2
En utilisant les formules trigonométriques : sin j − sin A = 2 cos
|Zv FG FG
=− sin ~•€ • − Zv (‚) = − sin €ƒ„ • − + …‚†
| }C •}C
59
FG
Zv (‚) = − sin €ƒ„ • − + …‚†
•}C
) )
A = + , mv = 0
Déterminons la constante aux conditions initiales : k 2
FG
Zv (‚) = sin − €ƒ„ • −
•}C
) ) p
On déterminera l’ange l’empiètement : à = + + , mv = ms
k 2 q
}C • ms
− C"v =
FG YTU
60
Calcul de valeur moyenne de la chute de tension ∆Uc :
(‰ + ‰ )/
Pendant la commutation, la chute
‰ L‰
‰ − = ∆ 0,
de tension est :
LIL
∆ +, = * ‰ L‰
K
> (‰ − )d
L
Š K I
61
•
Zv
∆ +, = ‹
FG sin ( − C"v )
Zv Zv Zv
ms
∆ +, = BC
− C"v = ‹
Lc ω ms
61
∆ 0, = BC
− C"v = ‹
Lc ω ms
REMARQUES
1) Les calculs de ∆ 0, ou les expressions de ∆ 0, ne sont que pour α < c ( est- à-
dire pour ms pas trop élévé
xTy™
0, = : − w, Plus il y aura des diodes qui conduisent simultanément plus faible
xz sera la tension Uc puisque c’est la valeur moyenne des tensions
‰ , ‰ , ‰ … ‰ž qui s’éloigne de la valeur max FG 62
3 ) Bs = E( ms )
q -1 segments rectilignes , dont les fentes sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que
le nombre de diodes conduisant simultanément augmente .
1 Ou 2 diodes conduisent
1 diode
conduit
2 diodes
2 Ou 3 diodes conduisent
Point de C.C
( 0, Icc )
Ic
3 diodes
63
II.1.5- Fonctionnement en Court-circuit
Courant de court-circuit ^a,,,
d YJ
D1 conduit ==> w = sin
,
v1 LC D1 d
Ÿ7
YJ t = (1 − cos )
eq
v2 LC D2
¡
^YJ X¢,,, =
w,
Le courant moyen pour une diode :
26
^Y, X¢,,, = = ^a,,,
eq
Le courant moyen pour q diodes :
64
Rapport de court-circuit Kcc
‹
#C = Uc0 -∆Uc = Uc0 – L c ω ms
Uc0 6
uc0 #C = 0 => mss, £ = = 2 sin •
}Cq eq
Icc,Th Ic,cc Ic
q 2 3 6 12 18
Kcc 1 1,73 6 23 52
65
2-Montages Pq à thyristors:
Redressement commandé
66
Introduction
Commutation retardée
3
Ic
M
Uc(t)
Le thyristor Th1 conduit ==> π/2 - π/q + Ψ < ωt < π/2+ π/q + Ψ
Le thyristor Th2 conduit ==> π/2 + π/q + Ψ < ωt < π/2+ 3π/q + Ψ
Th2
A
Uc
Cas d’un P3
tout thyristor Thq conduit d’abord , puis Th1 , Th2, Th3
U’c
Ψ = π/3 Ψ = π/2
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 70
α-Fonctionnement en redresseur commandé 0<Ψ<π/2
La valeur moyenne U’c est toujours > 0 ==> Puissance active
P=U’co x Ic > 0
La puissance est positive === > C’est le réseau qui fournit de
l’énergie au récepteur
sin ω t d (ω t )
q
U ′co = V
2π
m
π π
− +ψ
2 q
q π
U co′ = V m sin cos ψ
π q qd | cos Ψ | Uco’
=U co cos ψ qd Ψ = π/2 U’co = 0
Cas des diodes
1 q 2π
′ = V m +
U ceff sin cos ψ
2 4π q
Facteur de forme , facteur d’ondulation etc… facilement déduits
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 73
C- Ondulation et harmonique de la tension redressée
| cos Ψ | , La valeur moyenne Uco’ est faible
U '
−U '
K '= c max c min
2 U co'
Facteur d’ondulation :
Uc’max = Vm
v1 Th1
Thq conduit ==> Uc = Vq
v2 Th2 VThq = V1 - Vq
V1 – V1 Th1 conduit
La tension aux bornes de th1 : V1 - V2 Th2 conduit
…
…
Même expression que pour les diodes
π π
vth1 = − 2Vm sin cos ωt +
q q
A l’amorçage : ωt = π − π + ψ π
vth1 = 2Vm sin sinΨ Vth1 > 0 si Ψ<π
2 q q
(Possibilité d’amorçage)
77
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger
E- Angle de garde
Entrée en conduction de Th2 : Vth1 = V1 – V2
ωt =
π π
+ +ψ
π π
Th2
2 q
vth1 = v1 − v2 = 2Vm sin cos ωt −
q q
1
" = + +¥
Blocage de Th1 commence à : 2 A
(
π 3π
cos − =0 ωt0' − =
Blocage de Th1 se termine qd : A q 2
π −Ψ
t −t = t =
'
Temps de blocage
ω
0 0 B
F’s = Fs |cos Ψ |
π π π π
+ + ψ < ωt < + +ψ + α
2 q 2 q M
Th1 Th2
dis1
uc = v1 − Lc dt V2,is2 Uc
dis 2
V1,is1
uc = v2 − Lc
dt Lc Lc Ic
N
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 80
I-2 Etude des chutes de tensions
dis 2 v1 − v2 vm π π
= is 2 ( t ) = − sin sin ωt − + cte
dt 2 Lc Lcω q q
Aux conditions initiales : à ωt =π / 2 + π/q +ψ is2 = 0
vm π π
is 2 ( t ) = sin cosψ − sin ωt −
Lcω q q
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 81
I-2 Etude des chutes de tensions
à ωt =π / 2 + π/q +ψ +α is2 = Ic
Lcω I c
cosψ − cos(ψ + α ) =
π
Vm sin
q
V V
A L L«Lp
2 +
La chute de tension de moyenne : Δ+′, = > − 1
2 VLVL« 2
2
q
∆U ' c = LcωI c Indépendant de ψ , le
2π même que dans les
montages P à diodes
1) α est fonction de ψ
2) Temps de blocage
Th1 se bloque ,non plus à π/2+ π/q +ψ mais π/2+ π/q +ψ+α
π − Ψ −α
t =B
ω
β = π − ψ > α + ωt
max q
N2/2 iK2 K2
Vc
K1 K2 K1 K2
,¬ ′ = 0,2 Vm
Ou bien :
1 -±L
,¬ ′ = > − ¡ 1
-±
(
,¬ = ¡ cos ² VL -±
-± =− V
cos 108°
,¬ ′ = 0,2 Vm
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 89
f. Tracer de Vk1
La tension au bornes de l’interrupteur K1 :
³J = − ´ −
FC = "'¶ · ¸¹ j¸0 麹 ¶"
vZ ¤ C"ž»#Z ∶ FC = -v1
³J = − = 0V
vZ ¤ ½¾" #é ∶ FC = v1
³J =− − = −2
K1 K2 K1 K2
Ic
no³J¬ =
2
no³J¬ = 5Á
Ik1
K1 K2 K2
ik2 K1
IC
N
P3 « plus négatif »
Uc = VM – VN = (VM – Vo ) - (VN – Vo )
- q pair :
VN – VO
PD3 P=6
Nombre de
PD2 P=2
pulsations par
période : PD4 P=4 100
Le facteur d’ondulation :
π
1 − cos P=q pour q pair
π p
K =
2p π
sin P=2q pour q impair
p
Les tensions inverses aux bornes des diodes ont les mêmes
formes d’ondes et les mêmes valeurs max que dans le cas d’un
montage à commutation parallèle simple (Pq) .
VD1 = V1 – V1 , V1 – V 2 , …
iDmoy = i’Dmoy = Ic / q
Ic
′
I Deff = I Deff =
q
IC
-IC
Valeur efficace :
Valeur moyenne :
2
Iso = 0 Is = IC
q
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 105
Facteur de puissance secondaires:
2q π
V m sin IC
U co I c π q
Fs = =
qV I s Vm 2
q Ic
2 q
Soit :
2 π
Fs = q sin 2 fois plus élevé qu’en Pq
π q
D’1 D’2
Pdt T/q : D1 D2 D3
D’ ….. Lcω I c
1 − cos α =
Même phénomène d’empiètement qu’en P simple π
Même angle α de commutation V m sin
q
Même chute inductive par commutation
To
To+2π/q To+π
, is2 1
2 Ic,cc
, is3 3
i'1
is1 > 0 , is1=i1 Le nœud 1 au C.C par D1
is1 < 0 , is1= -i1 C.C à 1 par D'1
‘’
i2’
di s 1
LC = V m sin ω t
dt
Y = (1 − cos )
w,
Courant V
I s , cc = Même valeur que dans le cas de C.C direct
efficace : Lcω
qV m
I c , cc = qI =
πLcω
moy , cc
Le courant est π fois plus faible que dans le cas des montages Pq :
contraintes sont moins importantes que dans le cas Pq
Structure du convertisseur
(tout thyristors)
Redresseur PDq
Montage
polyphasé
Réseau
récepteur
Charge ou
continu
T′1 T′2 T′3
Ic
PD3 tout thyristors
2A
+´·
′
= ( Â − Ä )¡·É = ¡ sin ´· Ψ = BC" C"vË
A
PD à diodes
Uc’ comprend q portions de sinusoïdes quand q est pair
et ¨¨ 2q ………… ………….. quand q est impair
- Les facteurs de puissance sont obtenus en multipliant par | cos ψ | les facteurs
de puissance du montage correspondant à diodes.
PD3 mixte
Facteur d’impulsion P = q
( q pair ou impair)
VM –Vo == > q portions de sinusoïdes
VN –Vo ==> q sommets Période toujours T/q
= ¡ ´· ψ + ¡
+´·
′
= ¡ (1 + ´· ψ)
1 + ´· ψ
= B´· Ì Î
2
tension tension
moyenne moyenne
redressée redressée avec +´· = ¡
PD mixte PD à diodes
0< ψ<π ===> 0 < U'co < Uco Montage est irréversible
donc utilisé qu’en redresseur !!!
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 117
2.2.2 - Forme d’onde des tensions redressées
Th1 conduit :
− +¥ < < + +¥
2 A 2 A
D ’1 conduit :
3 3
− < < +
2 A 2 A
Uc’
ψ
TH2 TH3 TH1 TH2
5
ωt
9
6 6 6
I s = - Ic quand D’ conduit
2
I 's = I C
q
+,X ′ 2 1 + cos ¥
Ñ′Y = ÑY = A sin( )
+,X A 2
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 120
b) Ï > −
( il ya chevauchement )
I’s = 0 pendant les chevauchement des intervalles de conduction
−
+
− +Ò + +Ò
Durée de l’intervalle de conduction:
= + Ic qd Th conduit
is’ Ó − Ô − Ó − + ÏÔ = −Ï
= - Ic qd D’ conduit
Ï
m′v = mC Õ −
is −Ï
+Ic
2
Ñ′Y = sin( ) 1 + cos ¥
−A A
−Ï
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 121
Remarques:
Is’ diminue quand ψ augmente => Diminution des courants
primaire et de ligne = réduction des pertes par effets joules donc
Amélioration du rendement ( avantage des montages mixtes)
Conclusion :
On préfère les montages mixtes aux montages tout thyristors
quand on n'a pas affaire à un Montage onduleur à cause de cet
avantage.
Le rapport cyclique d’un signal MLI est la durée relative de son « état haut »
soit le terme:
Trois électrodes :
G( Grille) , D(drain ) et S (Source)
Caractéristique 3
segments.
Source de tension :
– Ne doit pas être reliée directement à une source de tension de valeur différente,
– Peut être mise en circuit ouvert,
– Ne doit pas être mise en court-circuit, sinon son courant serait très fort
(théoriquement infini).
Source de courant :
– Ne doit pas être reliée directement à une source de courant de valeur différente,
– Peut être mise en court-circuit,
– Ne doit pas être mise en circuit ouvert, sinon la tension à ses bornes serait très
grande (théoriquement infinie).
140
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger
• Calcul de la valeur moyenne de la tension Vs
K1 est conducteur :
K2 est conducteur :
Soit :
K1 est conducteur :
K2 est conducteur :
On en déduit :
Soit donc :
Ainsi :
Soit encore :
Mêmes
caractéristiques
que les hacheurs
précédents
IL estElectronique
décroissant car. Dr
de Puissance < 0 Bérenger
VsOuattara 152
La valeur moyenne de la tension VL :
Pour assurer la réversibilité , il faut choisir les commutateurs qui autorisent les sens
idoines des courants et des tensions.
Freinage E, N Moteur
,C
Dans une machine à courant continu à flux inducteur constant(source de
courant de constantes E , R, L), la vitesse N est proportionnelle à la f.é.m. E ,
et le couple C au courant I .
E= αVe – RI
I > 0 , fonctionnement en moteur (Pu > 0)
I <0 , fonctionnement en génératrice (permet de récupérer l'Energie
grâce au freinage de la machine)
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 159
Hacheurs « 4 quadrants » réversible en courant et en tension
Hacheur en « H » ou « pont complet »
E’ = U ’ – RI’
La machine fonctionne en moteur
quand E’I’ou NC est positif
Dans un moteur à CC, la tension d’alimentation impose le sens de rotation par son signe. Le
courant consommé par le moteur est lui proportionnel au couple mécanique sur le rotor.
Une inversion de la tension moyenne revient à changer le sens global de rotation par contre
une inversion du courant modifie le couple ( Le couple moteur devient couple résistant )
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 163
Remarques
• La structure Hacheur « 4 quadrants » en H permet d’obtenir un signal sinusoïdal
pure ( < Vs> =0 ) pour un rapport cyclique α = 0,5 . C’est une conversion DC/AC ,
donc « un onduleur ».
• Les circuits actuels de l’électronique de puissance sont pour la plupart des circuits
intégrés regroupement plusieurs cellules de commutation : SKM 145GB066D
www.semikron.com
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 164
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 165
Hacheurs Isolés et Alimentations à découpage
Il est souvent important pour un appareil électrique que son alimentation ne
soit directement liée au réseau électrique local. Dans ce cas l’on peut , au
niveau de l’appareil choisir une tension de référence qui est autre que le
neutre ou la terre du réseau électrique local.
On en déduit :
La fréquence de découpage du
hacheur de 10KHz, rend le
transformateur moins
encombrant que l’alimentation La commande du transistor est assurée par un
du secteur de 50 Hz. microcontrôleur doté d’une unité de mesure
Tension et du courant à la charge afin d’en assurer
la régulation et l’asservissement .
Dans cette structure , on utilise un montage de base Hacheur BUCK pour la réalisation.
La puissance ici est transmise « directement » de la source à la charge ( contrairement
au FLYBACK qui se fait en deux instants) : D’où le nom FORWARD de cette alimentation.
Un terme constant
un terme sinusoïdal de fréquence f
Une suite limitée ou non, de termes sinusoïdaux de fréquence
multiple de f appelés « harmoniques »
n ordre de l’harmonique
Xnm amplitude maximale de l’harmonique n
ψnm la phase lue à la pulsation nω
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 179
Pour simplifier les calculs on écrit souvent:
182
Taux de distorsion en harmonique
• Valeur efficace du signal périodique
Donc
183
Principe et structure de base des onduleurs
Les onduleurs actuels fonctionnement avec des structures relativement simples aussi bien
en monophasé qu’en triphasé. On s’interessera tout d’abord à la commande dite « pleine
onde » . Commander un commutateur consiste à envoyer des signaux de commande
permettant d’imposer à tout instant l’état des commutateurs donc les allures des tensions
et des courants.
m : facteur d’amortissement
ω0 : est la pulsation propre du circuit resonnant
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 186
On définit le facteur de qualité du filtre :
Plus le facteur de qualité est élevé , plus le filtre est à bande passante étroite et permet
ne conserver que la fréquence fondamentale ( élimination des harmoniques) . On parle
donc de « Onduleur à résonance ».
Toutefois ces composants soumis aux forts courants et tensions aux des valeurs moins
précises donc dégrade le facteur de qualité des filtres. La « commande PWM» commande
est lui est alors préférée.
Electronique de Puissance . Dr Ouattara Bérenger 187
Caractérisation des commutateurs
Où
Onduleur à résonance:
012 = ve
023 = -ve
013 = 0
Pour cette valeur on peut dire que les tensions ne sont pas assez déformées
par rapport au fondamental sinusoïdal.
Les performances de cet onduleur sont moins bonnes que celles des
onduleur à commande PWM mais peut être utiliser dans le cas de récepteurs
pas très exigeants ( Cas du fonctionnement des moteurs asynchrones des
TGV )
Vs (t)
+Ve
-Ve 199
Les formes d’ondes
On appelle m l’ordre de la PWM ou indice de modulation le rapport entre la fréquence
de la porteuse et celle de la consigne (signal désiré) . Dans cet exemple la fréquence de la
porteuse est 6 fois plus grande que celle de la consigne(m= 6 dans notre cas) . Ici on a une
modulation synchrone car m=f’/f est un nombre entier.
Le coefficient de réglage en tension r est le rapport de l’amplitude de la référence à la
valeur crête de la porteuse . En général, on prendra r ≤ 1.
Cela permet une facilité pour les filtres d’éliminer ces harmoniques .
Elle est aussi bien utilisée pour la commande des onduleurs que des hacheurs.
La modulation MLI est donc un moyen simple de donner une tension ou un courant en
sortie de l’onduleur à travers un procédé de découpage l’allure ou la valeur d’un signal qui
n’est autre que la « consigne » :
Fv = $FD #Ù (t)