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I. GENERALITES :
- la traction électrique
- les machines-outils
- la robotique
- les techniques spatiales
- la marine …
Pour des raisons économiques, l’énergie est fournie par des réseaux triphasés
équilibrés de fréquence 50 Hz. L’utilisateur utilise souvent l’énergie en continu ou à
des fréquences différentes de celle du réseau. Au cours de ces années la taille, le
poids et le coût des convertisseurs n'ont fait que diminuer, en grande partie grâce
aux progrès faits dans le domaine des interrupteurs électroniques (diodes, thyristors,
triacs, transistors …).
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Les convertisseurs statiques sont les dispositifs à composants électroniques
capables de modifier la tension et/ou la fréquence de l’onde électrique.
Les briques élémentaires qui rentrent dans la constitution d’un convertisseur statique
sont :
- les composants actifs : diodes ou thyristors ou ….
- les composants passifs : inductances, transformateurs, câblages,
condensateurs…
- les refroidisseurs
- les filtres
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Lorsqu’il conçoit un « convertisseur statique », les préoccupations du concepteur
sont toujours les mêmes :
Il y a 4 catégories d’interrupteurs :
- amorçage et blocage commandés (transistor, GTO, MOS)
- amorçage et blocage spontanés (diode)
- amorçage commandé, blocage spontané (thyristor)
- blocage commandé, amorçage spontané (thyristor dual)
1. DIODE
anode cathode
Courant inverse
Ud
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Les conditions d’amorçage sont :
VAK>0 : fermeture
2. LE THYRISTOR
gâchette
anode cathode
VAK
C’est un semi-conducteur commandable à l’amorçage et spontané au blocage.
iG
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On observe 2 types de fonctionnement :
• à courant de gâchette nul, le thyristor reste bloqué lorsque la tension appliquée
évolue entre VRM et VDM
3. LE TRANSISTOR BIPOLAIRE
collecteur
base P
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4. LE TRANSISTOR MOS DE PUISSANCE
Les MOS de puissance sont des dispositifs à effet de champ à blocage et amorçage
commandés par une tension. Les deux électrodes de puissance, appelées drain et
source, correspondent respectivement au collecteur et à l’émetteur d’un transistor
bipolaire. L’électrode de commande appelée grille ou gate est électriquement isolée.
D
VDS
Canal N Id
VGS S
• VDS > 0 : le courant ID va du drain vers la source
• VGS (tension de commande) : * VGS = 0 ; MOS bloqué
* VGS = +10 V ; MOS saturé
En inverse, le MOS se réduit à une jonction PN (diode)
5. LE TRIAC
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G
Destiné à fonctionner sur l’alternatif, il reste limité aux faibles puissances.
1. Configuration de base
ie is
Source convertiss Recepteur
ve vs
d’énergie eur d’énergie
commande
Au cours de fonctionnement, le convertisseur statique connecte par l’intermédiaire de
ses interrupteurs les branches des systèmes électriques entre lesquels il assure et
contrôle l’échange d’énergie.
Pour le bon fonctionnement, il y a 3 lois à respecter :
• Une source de tension (branche comportant une capacité en parallèle par
exemple) ne doit jamais être court-circuitée.
• Le circuit d’une source de courant (branche comportant une inductance en série
par exemple) ne doit jamais être ouvert.
• On ne doit jamais connecter deux sources de même nature entre elles.
2. LES STRUCTURES
Pour bien dégager les structures fondamentales des convertisseurs, nous ferons
l’hypothèse que les grandeurs continues sont constantes et les grandeurs
alternatives sont sinusoïdales.
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La mise au point des semi conducteurs de puissance a donné un essor considérable
à la transformation alternatif-continu.
I.1. Les montages :
Pour obtenir une tension continue, on redresse, à l’aide d’un ou de deux
commutateurs, un ensemble de tensions alternatives sinusoïdales formé par un
système polyphasé équilibré.
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I.1.2. Redressement parallèle double :
Le secondaire du transformateur est couplé en étoile et connecté à deux groupes de
diodes ; un commutateur à anode commune et un commutateur à cathode commune.
Pour le cas triphasé :
L’existence d’un courant dans la charge exige la conduction de deux diodes, une de
chaque commutateur.
• Pour le commutateur à cathode commune, celle dont l’anode est au potentiel
positif le plus élevé.
• Pour le commutateur à anode commune, celle dont la cathode est au potentiel
négatif le plus faible.
Chaque diode conduit pendant un tiers de période.
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I.2. Plan d’étude des redresseurs :
Les résultats généraux établis à partir de l’étude qualitative des montages triphasés
ne s’appliquent pas toujours aux dispositifs monophasés.
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On en déduit les valeurs caractéristiques suivantes :
• valeur moyenne de la tension redressée :Us0= 2*V/
• tension inverse maximale : Ui0 = V*2
• valeur moyenne de l’intensité des courants :I0= V*2/R
• valeur efficace de l’intensité des courants : Ieff = V/R2
• puissance active absorbée par la charge : P = V2/2R
• puissance apparente développée au secondaire : Ss = V2/R2
• facteur de puissance secondaire : fps = P/S=2/2
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De 0 à β, v(t) = Ri + Ldi/dt = VMsin(t)
I(t) = VM/(R2+L22) (sin (t-) + sin e(-R/Lt)) ; tg = L/R: à retrouver chez vous
• Vs0 = VM/2 *(1-cos)
• Imoy = Vs0/R
V(t) charge
vs
VS0 = 2VM/
II.3. Système à trois diodes : voir avant, triphasé parallèle simple
VS0 = 3VM√3/(2π)
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III. REDRESSEMENT PARALLELE DOUBLE
III.1. Redressement monophasé en pont de Graetz
ich
is
D1 D2
source alternative vs charge
D3 D4
VS0 = 2VM/
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VS0 = 3VM/ *3
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CHAPITRE II : LES HACHEURS
I. Définition :
Les hacheurs sont des convertisseurs directs de type continu-continu. Leur utilisation
permet la conversion et le traitement de l’énergie électrique. Nombreuses sont les
applications pour la commande des machines à courant continu et les alimentations
à découpage.
II. Principe :
U Ud charge
Hacheur
On obtient une tension alternative aux bornes de la charge en inversant
périodiquement le branchement de la source sur la charge
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Ud
U charge
Onduleur
Le schéma de principe d’un tel montage est indiqué sur la figure suivante :
io S ic
Lc
D Rc
E Vo
Ec
Formes d’ondes
En conduction continue
Vo
t
ic
I max
I min
t
io
t
En conduction discontinue
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Vo
t
ic
t
io
i L D i’
S V = E’
E
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Pour le survolteur, le courant de la source est ondulé ; le courant de la charge est
discontinu
V V
E’ E
ton t
i ton T t i T
t
i’ t I max i’
I max
I min I min
t
t
survolteur Dévolteur
Application :
IV.1. dévolteur/survolteur
D2
S1 l
D1 S2 M
E
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Un hacheur série (dévolteur) constitué de S1 et D1 (roue libre) permet l’alimentation
du moteur à partir de la source de tension (f.e.m Ec du mot < E)
Définition
Fonction :
v1
V= = v2
f=0 ~
vn
Applications : Vm;f0
• onduleurs à fréquence fixe :
Alimentés le plus souvent par une batterie d’accumulateurs, ils jouent le rôle
d’alimentation de sécurité
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V réseau
objet
(1)
~
redresseur = onduleur
=
~
batterie
I. Onduleurs monophasés :
Structure de base :
Pour obtenir une tension alternative à partir d’une tension continue avec deux
thyristors, il faut un point milieu :
• ce point milieu peut être réalisé du côté sortie par un transformateur à point
milieu, on utilise deux thyristors à prise médiane.
• Le point milieu peut être réalisé à l’entrée, grâce à une source à point milieu,
on utilise deux thyristors en demi-pont.
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Onduleur à prise médiane :
Schéma de base :
T1 B
v0
E
D 1 v1
O charge
v2
T2
i
A
D2
Fonctionnement :
t
0 t0 t1 t2 T
D1 T1 D2 T2
Onduleur en demi-pont :
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schéma de base :
E
v T1 D1
charge
i T2 D2
E
Avec ces deux montages, on peut régler la cadence d’ouverture et de fermeture des
deux thyristors donc la fréquence. Mais, il n’est pas possible d’agir sur le rapport de
transformation continu-alternatif.
En effet :
Pour l’onduleur à prise médiane : v0eff = (2n2/n1)E
Pour l’onduleur en demi-pont : v0eff = E
Avec quatre thyristors, on obtient un montage en pont qui permet de régler le rapport
de transformation grâce à la commande décalée.
De plus, en pratique, la source continue est unique, ce qui conduit à la structure des
onduleurs en pont.
D1 T1 D2 T1
E Récepteur i
O O’
v
D’1 T’1 D’2 T’2
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Fonctionnement :
On envoie sur les gâchettes des thyristors T1 et T’1 des signaux complémentaires.
On envoie sur les gâchettes des thyristors T1 et T’1 des signaux complémentaires
décalés d’un angle β % aux précédents.
t
0 t0 t1 t2 t3 t4
T1 T1 T’1 T’1
T’2 D2 T2 D’2
D’1 D1
D2 D’2
A t=t1, on amorce T’2, D2 se met à conduire le courant i (R,L) ; v=0.
A tout instant de cette phase, on peut passer à l’ouverture de T1. On ouvre T1 à
t=t1 + β/ω (=t2) ; D’1 se met à conduire i (phase de récupération) v=-E. Cette
phase se termine quand le courant i s’annule.
Les thyristors T’1 et T2 peuvent alors se fermer pour conduire un courant négatif
avec v = -E.
A t = t4, on ouvre T2 ; D’2 se met à conduire (R,L) ; v = 0 (phase de roue libre).
A t = t4 + β/ω, on ouvre T’1 ; v = E.
On dispose donc d’une tension qui délivre E, 0, -E.
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CHAPITRE IV : LES GRADATEURS
INTRODUCTION
I.TYPES D’INTERRUPTEURS :
I2
I1
V2 <V1
V1
Source Recepteur
d’énergie d’énergie
f1 f2= f1
Transfert
d’énergie
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Les interrupteurs doivent permettre :
-L’inversion du courant
-L’inversion de la tension
D’où la nécessité de combinaisons d’éléments
triac
Les avantages de ces matériels sur les interrupteurs électromécaniques résident
dans la rapidité de fermeture et d’ouverture.
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On peut le considérer comme deux thyristors montés tête-bêche, mais avec une
seule gâchette. Ses caractéristiques statiques dérivent de celles du thyristor :
T1
ich
L
T2
VS
R
Les thyristors reçoivent des signaux d’amorçage retardés de / sur les débuts des
alternances de la tension sinusoïdale vs.
Le fonctionnement est analysé sur les courbes :
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Le thyristor T1 reçoit une impulsion de commande à l’instant /. T1 est polarisé en
direct, s’amorce alors et :
1. > :
On obtient alors :
< + < + .
Donc le thyristor T1 se bloque ( avec un retard ) alors que T2 recevra (avec un
retard + ) une impulsion de commande. Les deux thyristors sont bloqués entre
/ et (+)/. La tension vch est alors nulle. Il s’agît alors de la conduction
discontinue.
2. < :
On obtient :
+<+<
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l’alternance positive suivante et on réalise une tension redressée. Pour produire une
tension alternative, il faut commander l’amorçage des thyristors par des signaux
larges susceptibles de provoquer l’enclenchement dès que les conditions sont
réunies. Ce type de fonctionnement est incorrect.
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