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L'électronique de puissance

L'électronique de puissance a pour objet l'échange d'énergie entre au moins deux systèmes

électriques.

Pour cela, elle assure d'une part:

• Une fonction de modulation de l'énergie électrique en rendant compatibles les

caractéristiques (fonction de la tension, du courant et de la fréquence) de ces deux

systèmes.

• Une fonction de contrôle de cet échange d'énergie. C'est, par conséquent, une

discipline qui correspond au traitement de l'énergie électrique (en combinant les

aspects conversion et contrôle ).


L'électronique de puissance
• Les dispositifs électriques permettant d'assurer ces fonctions portent le nom générique

de convertisseurs statiques (on devrait d'ailleurs plutôt parler de modulateurs

d'énergie).

• Les fonctions de base de l'électronique de puissance trouvent leurs applications dans

tous les domaines d'utilisation de l'électricité, c'est-à-dire dans toutes les industries et

notamment dans la variation de vitesse des moteurs électriques.


Présenté par : ELMAHMOUDI Fatma
• Posséder des connaissances générales sur les convertisseurs statiques

(classement par families).

• Etudier en détail les convertisseurs (continu-continu et continu-alternatif).

• Connaître le comportement des interrupteurs commandés ou non

commandés.

• Connaître quelques applications industrielles des convertisseurs statiques.

• Calculer des valeurs en sortie des convertisseurs (tension moyenne,

tensions efficaces…).
Chapitre 1 :

Généralité sur les convertisseurs statiques


 Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semi-conducteurs

permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert

d’énergie entre une source d’entrée et une source de sortie.

 Un convertisseur statique est un système permettant d'adapter la source d'énergie

électrique à un récepteur donné.

 Les convertisseurs statiques servent à mettre en forme une onde électrique. Ils

permettent par exemple de modifier la forme d’onde d’une tension ou d’un courant, afin

d’adapter celle-ci aux besoins du récepteur.


Les convertisseurs statiques sont des systèmes chargés de manipuler l'énergie électrique
afin d'adapter de manière réversible ou non la forme alternative ou continue de l'énergie
entre la source et la charge.
Puisqu'ils sont destinés à traiter de l'énergie, ces dispositifs doivent être le siège de pertes

aussi faibles que possible, pour des raisons évidentes de rendement, mais aussi afin de

minimiser le poids et le coût des dispositifs d'évacuation de ces pertes. Pour ce faire, les

convertisseurs statiques utilisent des composants jouant le rôle d'interrupteurs

électroniques (ouverts ou fermés) selon un principe de découpage complété par des circuits

passifs de filrage.
• On distinguera deux régimes de fonctionnement pour les circuits :

• Régime statique : on distinguera deux types de régimes statiques qui conduiront chacun

à un type de commutation différent :

• L'état passant : l'interrupteur est dit conducteur ou fermé, résistance très faible (R = 0) ;

• L'état bloqué : l'interrupteur est ouvert, résistance très grande.

• Régime dynamique : entre ces deux états, il y a une commutation de mise en

conduction ou de blocage suivant les cas.


On distinguera deux types de commutations qui se rencontreront sur les différents

composants d'électronique de puissance (interrupteurs électroniques) :

• commutations commandées : l'interrupteur électronique possède en plus des deux

électrodes principales une électrode de commande (mise en conduction, ou extinction,

ou les deux).

• commutations spontanées : la condition de commutation ne dépend que des éléments

du circuit externe au composant, commutation de type naturelle.


• L’électronique de puissance utilise des composants semi-conducteurs pour réaliser les

fonctions de commutation (interrupteurs) chargées d’adapter les tensions et les

courants issus d’un réseau de distribution pour satisfaire les besoins de la charge à

alimenter.

• Les commutateurs non commandés sont réalisés par les diodes de puissance.

• Lorsque les applications nécessitent une intervention extérieure, Les commutateurs

commandés entrent en jeu : parmi ceux-ci, on se limite à l’étude des thyristors, des

transistors de puissance bipolaires ou MOS et du transistor IGBT et MOSFET.


Un interrupteur parfait possède deux états :
 "Ouvert (OFF)"

 "Fermé (ON)"
 Les interrupteurs parfaits :

Interrupteur fermé (position ON : u = 0)

fermé i

U
 Les interrupteurs parfaits :

Interrupteur ouvert (position OFF : i = 0)

ouvert i

U
Les interrupteurs à semi-conducteurs : Diode
• La diode est un composant électronique non commandable (ni à la
fermeture ni à l’ouverture).
• La diode est un dipôle qui ne laisse passer le courant
électrique que dans un sens.
Symbole de la Diode
 Fonctionnement de la diode
Le fonctionnement de la diode s’opère suivant deux modes : fermé 𝑖𝑑
• diode passante (ou ON): lorsque tension 𝑉𝑑 = 0
pour 𝑖𝑑 > 0.
𝑉𝑑

• diode bloquée (ou OFF) : lorsque tension 𝑖𝑑 = 0 pour 𝑉𝑑 < 0

ouvert i

U
caractéristique statique idéale d'une diode

La commutation est spontanée car elle ne dépend que de signe du courant ou de la tension du
circuit extérieur.
caractéristique statique réel d'une diode
 Diode
 Diode
 Thyristor

 Le thyristor est un élément semi-conducteur qui


possèdent quatre couches respectivement dopé PNPN,
trois jonctions PN et trois électrodes : l’Anode (A), la
cathode (K) et la gâchette (G).
 Thyristor

 Comme la diode, le thyristor laisse passer le courant


électrique dans un seul sens, de l’anode vers la cathode.
 Mais le thyristor ne conduira que si un courant
minimum positif est fourni à la gâchette.
 Fonctionnement du thyristor
L'interrupteur thyristor est caractérisé par le
fonctionnement suivant :
• en l'absence de courant de gâchette 𝑖𝐺 , il
est ouvert quel que soit le signe de 𝑉𝑑 .
• amorçage : lorsque 𝑉𝑑 > 0, il se ferme si
on envoie une impulsion de courant i dans
la gâchette.
• blocage (désamorçage) : une fois amorcé,
l'interrupteur s'ouvre si 𝑖𝑑 < 0, quelque
soit 𝑉𝑑 .
caractéristique statique réel d'un thyristor
 Thyristor
 Transistor bipolaire
Un transistor bipolaire est un dispositif électronique à base
de semi-conducteur. Son principe de fonctionnement est
basé sur deux jonctions PN, l’une en direct et l’autre en
inverse.
 Transistor bipolaire
Le transistor est un composant totalement commandé : à la
fermeture et à l’ouverture. Il n’est pas réversible en
courant, ne laissant passer que des courants de collecteur 𝑖𝑐
positifs. Il n’est pas réversible en tension, n’acceptant que
des tensions 𝑉𝑐𝑒 positives lorsqu’il est bloqué.
 Exemples d’interrupteur : Le Transistor bipolaire
 Exemples d’interrupteur : Le Transistor bipolaire
 Exemples d’interrupteur : Le transistor MOS
et l’IGBT

 Ces transistors, plus performants, ont le même


comportement que le bipolaire à la différence qu'ils se
commandent une tension (le courant de commande est
très faible).
Exemples d’interrupteur : Le transistor MOS
et l’IGBT
Suivant le type de machine à commander et suivant la nature de la source de puissance,
on distingue plusieurs familles de convertisseurs statiques (schéma ci-dessous):
Hacheur : continu - continu

Onduleur : continu- alternatif


Redresseur : alternatif-continu

Gradateur : alternatif-alternatif
Chapitre 2 :

Les redresseurs
1. Introduction

• Les montages redresseurs, souvent appelés simplement redresseurs, sont les convertisseurs

de l'électronique de puissance qui assurent directement la conversion alternatif-continu.

• Alimentés par une source de tension alternative monophasée ou triphasée, ils permettent

d'alimenter en courant continu le récepteur branché à leur sortie.

• On utilise un redresseur chaque fois que l’on a besoin de continu alors que l'énergie

électrique est disponible en alternatif.

• Comme c'est sous cette seconde forme que l'énergie électrique est presque toujours générée

et distribuée, les redresseurs ont un très vaste domaine d'applications.


2. Types des redresseurs

Les redresseurs

Monophasé triphasée

Non Non
Commandé commandé
commandé commandé

Simple double Simple double Simple double Simple double


alternance alternance alternance alternance alternance alternance alternance alternance
La valeur moyenne
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
=𝑈
𝑇 0
La valeur efficace
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = ‫𝑈 ׬‬ 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0
Facteur de forme
La valeur du facteur de forme caractérise la tension redressée. Plus cette valeur est
proche de l'unité, plus la tension obtenue est voisine d'une grandeur continue. Ce
coefficient sert à comparer des montages redresseurs différents entre eux. Par
définition, on nomme facteur de forme le rapport :
𝑈𝑒𝑓𝑓
𝐹=
𝑈𝑚𝑜𝑦
𝑈𝑒𝑓𝑓 : valeur efficace de la tension considérée ;
𝑈𝑚𝑜𝑦 : valeur moyenne de la tension considérée.
facteur de forme égal à 1 pour un signal continu et supérieur à 1 pour les signaux
ondulés.
Taux d’ondulation

𝑈𝑜𝑛𝑑
𝛽= = 𝐹2 − 1
𝑈𝑚𝑜𝑦

Taux d’ondulation doit être inferieur à 1 pour un signal continu.


Facteur de puissance

𝑈𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝑖𝑚𝑜𝑦
ɳ=
𝑈𝑒𝑓𝑓 ∗ 𝑖𝑒𝑓𝑓

𝑈𝑒𝑓𝑓 : valeur efficace de la tension considérée ;


𝑈𝑚𝑜𝑦 : valeur moyenne de la tension considérée.
𝑖𝑒𝑓𝑓 : valeur efficace du courant considérée ;
𝑖𝑚𝑜𝑦 : valeur moyenne du courant considérée.
3. Redresseur monophasé non commande à simple alternance (charge résistive)

la tension d'entrée V 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 = 2𝑉 sin 𝑤𝑡


La loi de maille 𝑉 = 𝑉𝐷 + 𝑈
𝑇
• Si 𝑉 > 0 (0 < 𝑡 < ) ⟹D passante (𝑉𝐷 = 0)
2

𝑉=𝑈
𝑇
• Si 𝑉 < 0 ( < 𝑡 < 𝑇)⟹D bloquée (U= 0)
2

𝑉 = 𝑉𝐷
3. Redresseur monophasé non commande à simple alternance (charge résistive)
La valeur moyenne pour redresseur monophasé non commande à simple alternance
(charge résistive)

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇
1 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈 sin 𝜃 𝑑𝜃
2𝜋 0 𝑚
𝑈𝑚 𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜃 0
2𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜋 + cos 0
2𝜋
𝑈𝑚 𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = =
𝜋 𝜋
La valeur efficace pour redresseur monophasé non commande à simple alternance
(charge résistive)
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

1 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 sin 𝜃
2𝜋 0 𝑚

𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
2𝜋 0

2
1 − cos 2𝜃
sin 𝜃 =
2
𝑈𝑚 2 𝜋 1 cos 2𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න − 𝑑𝜃
2𝜋 0 2 2
𝑈𝑚 𝑉 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = =
2 2
Facteur de forme
𝑈𝑒𝑓𝑓
𝐹=
𝑈𝑚𝑜𝑦
𝑈𝑚
2 𝜋
𝐹= = = 1,57
𝑈𝑚 2
𝜋
Taux d’ondulation
𝑈𝑜𝑛𝑑
𝛽= = 𝐹2 − 1 = 1,572 − 1 = 1,21
𝑈𝑚𝑜𝑦

Facteur de puissance

𝑈𝑚 𝑈𝑚
𝑈𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝑖𝑚𝑜𝑦 ∗ 4
ɳ= = 𝜋 𝜋𝑅 = = 40,6%
𝑈𝑒𝑓𝑓 ∗ 𝑈𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑚 𝑈𝑚 𝜋 2

2 2𝑅
On constate que ce montage a beaucoup d'inconvénients:

• Au niveau de facteurs de forme qui n'est pas plus proche de 1

• Taux d'ondulation qui donne une tension d’ondulation plus grande qu'une

tension de moyens

• et encore un facteur de puissance qui est trop faible

Pour remédier à ces inconvénients en aura besoin d'un nouveau montage qui sera

le redressement monophasé non commande à double alternance


4. Redresseur monophasé non commande à double alternance (charge résistive)
4.1 redresseur non commande transformateur à point milieu

𝑈𝑒

Dans le point milieu permet d'obtenir deux tension en opposition de phase c'est-à-dire :
𝑉1 = −𝑉2

𝑈𝑒
𝑉1 = = 𝑈𝑚 𝑠𝑖𝑛 𝜔𝑡 = −𝑉2
2
4. Redresseur monophasé non commande à double alternance (charge résistive)
4.1 redresseur non commande transformateur à point milieu
Analyse de fonctionnement :
𝑇
• Pour 0 < 𝑡 < : D1 conduit et D2 bloquée car 𝑉1 > 0 et 𝑉2 < 0, d’où :
2

Donc
𝑈 = 𝑉1
𝑇
• Pour < 𝑡 < 𝑇: D1 bloquée et D2 conduit car 𝑉2 > 0 et 𝑉1 < 0, d’où :
2

Donc
𝑈 = 𝑉2
4.1 redresseur non commande transformateur à point milieu
Valeur moyenne de redresseur non commande transformateur à point milieu

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
2𝑈𝑚 2𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = =
𝜋 𝜋
Valeur efficace de redresseur non commande transformateur à point milieu

1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

2𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
2𝜋 0

𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
𝜋 0

𝑈𝑚
𝑈𝑒𝑓𝑓 =
2

𝑉 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 =
2

𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑉
Facteur de forme 𝑈𝑒𝑓𝑓
𝐹=
𝑈𝑚𝑜𝑦
𝑉 𝜋
𝐹= = = 1,11
2𝑉 2 2 2
𝜋
Dans le montage monophasé on a obtenu facteur de forme égal 1,57 or que dans ce montage est égal à
1,11 donc déjà c'est une amélioration
Taux d’ondulation
𝑈𝑜𝑛𝑑
𝛽= = 𝐹2 − 1 = 1,112 − 1 = 0,48
𝑈𝑚𝑜𝑦

Facteur de puissance

2𝑉 2 2𝑉 2
𝑈𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝑖𝑚𝑜𝑦 ∗
ɳ= = 𝜋 𝜋𝑅 = 8 = 81,2%
𝑈𝑒𝑓𝑓 ∗ 𝑖𝑒𝑓𝑓 𝑉 𝜋 2
𝑉∗
𝑅
On peut dire que le montage double alternance à remédier les inconvénients de

montage simple alternance mais il présente lui aussi des inconvénients aux

niveaux des deux diodes utiliser dans ce montage qui sont plus chères que celles

utilisées dans le montage simple alternance d'où l'idée de penser à un nouveau

montage permet d'éviter ces inconvénients et aura le même fonctionnement c'est

le montage monophasé appelé pont de Graëtz


4. Redresseur monophasé non commande à double alternance (charge résistive)
4.2 redresseur non commande pont de Graëtz

Deux diodes à cathode commune et de dieu deux diodes à anode commune, le fonctionnement
va dépendre de qu’elles sont les diodes qui vont conduire et quels sont les diodes qui seront
bloqués
4. Redresseur monophasé non commande à double alternance (charge résistive)
4.2 redresseur non commande pont de Graëtz

Analyse de fonctionnement :
Alternance positive
𝑇
• Pour 0 < 𝑡 < : D1 et D4 conduit car
2

𝑉 > 0 d’où :
𝑈=𝑉
4. Redresseur monophasé non commande à double alternance (charge résistive)
4.2 redresseur non commande pont de Graëtz

Analyse de fonctionnement :
Alternance négative
𝑇
• Pour < 𝑡 <T: D2 et D3 conduit car 𝑉 <
2

0 d’où :
𝑈 = −𝑉
4.2 redresseur non commande pont de Graëtz
Valeur moyenne de redresseur non commande pont de Graëtz

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
2𝑈𝑚 2𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = =
𝜋 𝜋
Valeur efficace de redresseur non commande pont de Graëtz

1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

2𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
2𝜋 0

𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
𝜋 0

𝑈𝑚
𝑈𝑒𝑓𝑓 =
2

𝑉 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 =
2

𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑉
Facteur de forme
𝑈𝑒𝑓𝑓
𝐹=
𝑈𝑚𝑜𝑦
𝑉 𝜋
𝐹= = = 1,11
2𝑉 2 2 2
𝜋

Taux d’ondulation
𝑈𝑜𝑛𝑑
𝛽= = 𝐹2 − 1 = 1,112 − 1 = 0,48
𝑈𝑚𝑜𝑦

Facteur de puissance

2𝑉 2 2𝑉 2
𝑈𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝑖𝑚𝑜𝑦 ∗
ɳ= = 𝜋 𝜋𝑅 = 8 = 81,2%
𝑈𝑒𝑓𝑓 ∗ 𝑈𝑒𝑓𝑓 𝑉 𝜋 2
𝑉∗
𝑅
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif (charge
résistive)

Les tensions d'entrées


𝑉1 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡

2𝜋
𝑉2 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3

4𝜋
𝑉3 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif (charge
résistive)

Pour t=0
𝑉1 0 = 0

− 3
𝑉2 𝑡 = 𝑉
2 𝑚

3
𝑉3 𝑡 = 𝑉
2 𝑚
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif

A un instant donné, la diode qui est reliée au potentiel le plus élevée est passante (Seule la diode dont
l'anode est au plus haut potentiel peut conduire), et les autres sont bloquées.
𝑉𝐷 = 𝑠𝑢𝑝 𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3
Donc
U= 𝑉1 𝑠𝑖 𝑉1 > 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3
𝑈 = 𝑉2 𝑠𝑖 𝑉2 > 𝑉1 𝑒𝑡 𝑉3
U= 𝑉3 𝑠𝑖 𝑉3 > 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉1
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif
5. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus positif
La valeur efficace pour redresseur triphasé non commande à simple alternance (charge
résistive)
6. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus negatif

Les tensions d'entrées


𝑉1 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡

2𝜋
𝑉2 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3

4𝜋
𝑉3 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3
6. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus negatif

Pour t=0
𝑉1 0 = 0

− 3
𝑉2 𝑡 = 𝑉
2 𝑚

3
𝑉3 𝑡 = 𝑉
2 𝑚
6. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus negatif

A un instant donné, la diode qui est reliée au potentiel le moins élevée est passante, et les autres sont
bloquées.
𝑉𝐷 = 𝑚𝑖𝑛 𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3
Donc
𝑉𝐷 = 𝑉1 𝑠𝑖 𝑉1 < 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3
𝑉𝐷 = 𝑉2 𝑠𝑖 𝑉2 < 𝑉1 𝑒𝑡 𝑉3
𝑉𝐷 = 𝑉3 𝑠𝑖 𝑉3 < 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉1
6. Redresseur triphasé non commande à simple alternance le plus negatif
3. Redresseur monophasé non commandé à simple alternance (charge inductive )

la tension d'entrée V 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 = 2𝑉 sin 𝑤𝑡


La loi de maille 𝑉 = 𝑉𝐷 + 𝑉𝑆
𝑇
• Si 𝑉 > 0 (0 < 𝑡 < ) ⟹D passante (𝑉𝐷 = 0)
2

𝑑𝑖
𝑉 = 𝑉𝑆 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 = 𝐿
𝑑𝑡

𝜃 𝜃
𝑑𝑖 𝑉𝑚
න 𝐿 = න 𝑉𝑚 sin 𝜃 = 1 − cos 𝜃
0 𝑑𝑡 0 𝐿
𝑉𝑚
𝐼𝑠 𝜃 = 1 − cos 𝜃
𝐿
Si 𝜃 = 0

𝑉𝑚
𝐼𝑠 0 = 1 − cos 0 =0
𝐿
Si 𝜃 = 2𝜋
𝑉𝑚
𝐼𝑠 2𝜋 = 1 − cos 2𝜋 =0
𝐿
𝑑𝑖
=0
𝑑𝑡
𝑉𝑚
sin 𝜃 = 0
𝐿
𝜃=𝜋
Donc
𝑉𝑚 2𝑉𝑚
𝐼𝑠 𝜋 = 1 − cos 𝜋 =
𝐿 𝐿
Donc
D passante tout le temps (𝑉𝐷 = 0)
𝑉 = 𝑉𝑆
La valeur moyenne pour redresseur monophasé non commande à simple alternance
(charge inductive)

1 𝑇
𝑉𝑆 𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉𝑆 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑉𝑆 𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑉𝑆 𝑀𝑜𝑦 = 0
1 𝑇
𝐼𝑆 𝑀𝑜𝑦 = න 𝐼 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝐼𝑆 𝑀𝑜𝑦 = න 𝐼 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0

1 2𝜋 𝑉𝑚
𝐼𝑆 𝑀𝑜𝑦 = න 1 − cos 𝜃 𝑑𝜃
2𝜋 0 𝐿

1 𝑉𝑚 2𝜋 𝑉𝑚
𝐼𝑆 𝑀𝑜𝑦 = න 1 − cos 𝜃 𝑑𝜃 =
2𝜋 𝐿 0 𝐿
La valeur efficace pour redresseur monophasé non commande à simple alternance
(charge inductive)

1 𝑇
𝑉𝑆 𝑒𝑓𝑓 = න 𝑉 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

1 2𝜋 2 𝑑𝜃
𝑉𝑆 𝑒𝑓𝑓 = න 𝑉𝑚 sin 𝜃
2𝜋 0

2
1 − cos 2𝜃
sin 𝜃 =
2
𝑉𝑚 2 2𝜋 1 cos 2𝜃
𝑉𝑆 𝑒𝑓𝑓 = න − 𝑑𝜃
2𝜋 0 2 2
𝑉𝑚 𝑉 2
𝑉𝑆 𝑒𝑓𝑓 = =
2 2
7. Redresseur monophasé commande à simple alternance (charge résistive)

la tension d'entrée V 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 = 2𝑉 sin 𝑤𝑡


La loi de maille 𝑉 = 𝑉𝑇 + 𝑈
Si 𝑉 > 0 (0 < 𝜃 < 𝜋)
• Pas d'impulsion sur la gâchette U = 0 et i = 0
𝑉 = 𝑉𝑇
• Donc le thyristor est susceptible d'être amorcé
• Si 𝑖𝐺 ≠ 0
𝑉=𝑈
7. Redresseur monophasé commande à simple alternance (charge résistive)

Si 𝑖𝐺 ≠ 0
𝑉=𝑈

Si 𝜃 = 𝜋
• Le courant s'annule se qui bloque le thyristor
Si 𝑉 < 0 (𝜋 < 𝜃 < 2𝜋) thyristor bloqué (𝑈 = 0)
𝑉 = 𝑉𝑇
7. Redresseur monophasé commande à simple alternance (charge résistive)
La valeur moyenne pour redresseur monophasé commande à simple alternance (charge
résistive)

1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 2𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝜃 𝑑𝜃
𝑇 0
1 𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈 sin 𝜃 𝑑𝜃
2𝜋 𝛼 𝑚
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜃 𝜋𝛼
2𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜋 + cos 𝛼
2𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 1 + cos 𝛼
2𝜋
𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 1 + cos 𝛼
2𝜋
La valeur efficace pour redresseur monophasé non commande à simple alternance
(charge résistive)
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

1 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 sin 𝜃
2𝜋 0 𝑚

𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
2𝜋 𝛼

2
1 − cos 2𝜃
sin 𝜃 =
2
𝑈𝑚 2 𝜋 1 cos 2𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න − 𝑑𝜃
2𝜋 𝛼 2 2

𝑈𝑚 𝛼 sin 2𝛼
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 1− +
2 𝜋 2𝜋
Facteur de forme
𝑈𝑒𝑓𝑓
𝐹=
𝑈𝑚𝑜𝑦
𝑈𝑚 𝛼 sin 2𝛼 𝛼 sin 2𝛼
1− + 𝜋 1− +
2 𝜋 2𝜋 𝜋 2𝜋
𝐹= =
𝑈𝑚 2 1 + cos 𝛼
1 + cos 𝛼
𝜋
Taux d’ondulation
𝑈𝑜𝑛𝑑
𝛽= = 𝐹2 − 1
𝑈𝑚𝑜𝑦

Facteur de puissance
𝑈𝑚𝑜𝑦 ∗ 𝑖𝑚𝑜𝑦
ɳ=
𝑈𝑒𝑓𝑓 ∗ 𝑈𝑒𝑓𝑓
8. Redresseur monophasé commandé à double alternance (charge résistive)

la tension d'entrée
V 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 = 2𝑉 sin 𝑤𝑡
La loi de maille 𝑉 = 𝑉𝑇 + 𝑈
Si 𝑉 > 0 (0 < 𝜃 < 𝜋)
• impulsion sur la gâchette
𝑉=𝑈
Si 𝑉 < 0 (𝜋 < 𝜃 < 2𝜋)
𝑉 = −𝑈
8. Redresseur monophasé commandé à double alternance (charge résistive)
La valeur moyenne pour redresseur monophasé commandé à double alternance (charge
résistive)

1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 2𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈 sin 𝜃 𝑑𝜃
2𝜋 0 𝑚
1 𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝜃 𝑑𝜃
𝜋 𝛼
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜃 𝜋𝛼
𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜋 + cos 𝛼
𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 1 + cos 𝛼
𝜋
𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 1 + cos 𝛼
𝜋
La valeur efficace pour redresseur monophasé commande à double alternance (charge
résistive)
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

1 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 sin 𝜃
𝜋 0 𝑚

𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
𝜋 𝛼

2
1 − cos 2𝜃
sin 𝜃 =
2
𝑈𝑚 2 𝜋 1 cos 2𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න − 𝑑𝜃
𝜋 𝛼 2 2

𝑈𝑚 𝛼 sin 2𝛼
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 1− +
2 𝜋 2𝜋
8. Redresseur monophasé commandé à double alternance (charge résistive)

la tension d'entrée V 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡


= 2𝑉 sin 𝑤𝑡
La loi de maille 𝑉 = 𝑉𝑇 + 𝑈
Si 𝑉 > 0 (0 < 𝜃 < 𝜋)
• impulsion sur la gâchette
𝑉=𝑈
Si 𝑉 < 0 (𝜋 < 𝜃 < 2𝜋)
𝑉 = −𝑈
8. Redresseur monophasé commandé à double alternance (charge résistive)
La valeur moyenne pour redresseur monophasé commandé à double alternance (charge
résistive)

1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 2𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈 sin 𝜃 𝑑𝜃
2𝜋 0 𝑚
1 𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝜃 𝑑𝜃
𝜋 𝛼
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜃 𝜋𝛼
𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜋 + cos 𝛼
𝜋
𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 1 + cos 𝛼
𝜋
𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 1 + cos 𝛼
𝜋
La valeur efficace pour redresseur monophasé commande à double alternance (charge
résistive)
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

1 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 sin 𝜃
𝜋 0 𝑚

𝑈𝑚 2 𝜋 2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
𝜋 𝛼

2
1 − cos 2𝜃
sin 𝜃 =
2
𝑈𝑚 2 𝜋 1 cos 2𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න − 𝑑𝜃
𝜋 𝛼 2 2

𝑈𝑚 𝛼 sin 2𝛼
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 1− +
2 𝜋 2𝜋
9. Redresseur triphasé commande à simple alternance plus positif (charge résistive)

Les tensions d'entrées


𝑉1 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡

2𝜋
𝑉2 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3

4𝜋
𝑉3 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3
9. Redresseur triphasé commande à simple alternance (charge résistive)

Pour t=0
𝑉1 0 = 0

− 3
𝑉2 𝑡 = 𝑉
2 𝑚

3
𝑉3 𝑡 = 𝑉
2 𝑚
9. Redresseur triphasé commande à simple alternance (charge résistive)

A un instant donné, le thyristor qui est reliée au potentiel le plus élevée est passante (Si 𝑖𝐺 ≠ 0 ), et les
autres sont bloquées.
𝑉𝑇 = 𝑠𝑢𝑝 𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3
Donc
U= 𝑉1 𝑠𝑖 𝑉1 > 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3
𝑈 = 𝑉2 𝑠𝑖 𝑉2 > 𝑉1 𝑒𝑡 𝑉3
U= 𝑉3 𝑠𝑖 𝑉3 > 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉1
9. Redresseur triphasé commande à simple alternance (charge résistive)
La valeur moyenne pour redresseur triphasé commande à simple alternance (charge
résistive)

1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
5𝜋
+𝛼
1 6
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝜃 𝑑𝜃
2𝜋 𝜋+𝛼
3 6
5𝜋
3𝑈𝑚 +𝛼
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos 𝜃 𝜋6
2𝜋 6
+𝛼
3𝑈𝑚 5𝜋 𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − cos + 𝛼 + cos + 𝛼
2𝜋 6 6
3 3𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = cos 𝛼
2𝜋
La valeur efficace pour redresseur triphasé commande à simple alternance (charge
résistive)
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0
5𝜋
1 𝜋 2න
6
+𝛼
2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 sin 𝜃 𝑈𝑚 sin 𝜃
2𝜋 0 𝑚 𝜋
+𝛼
3 6

2 5𝜋
+𝛼
3𝑈𝑚 6
2 𝑑𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න sin 𝜃
2𝜋 𝜋+𝛼
6
2
1 − cos 2𝜃
sin 𝜃 =
2
2 5𝜋
+𝛼
3𝑈𝑚 6 1 − cos 2𝜃
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑑𝜃
2𝜋 𝜋+𝛼 2
6

𝜋 3 3 cos 2𝛼
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑈𝑚 +
2 8𝜋
10. Redresseur triphasé non commande à double alternance (charge résistive)

Les tensions d'entrées Les tensions entre phase


𝑉1 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑈12 = 𝑉1 − 𝑉2 = −𝑈21

2𝜋 𝑈23 = 𝑉2 − 𝑉3 = −𝑈32
𝑉2 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3 𝑈31 = 𝑉3 − 𝑉1 = −𝑈13

4𝜋
𝑉3 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3
10. Redresseur triphasé non commande à double alternance (charge résistive)

Trois diodes à cathode commune et trois diodes à anode commune, le fonctionnement va


dépendre de qu’elles sont les diodes qui vont conduire et quels sont les diodes qui seront
bloqués
10. Redresseur triphasé non commande à double alternance (charge résistive)
Analyse de fonctionnement :
• Pour 30 < 𝜃 < 90: D1 et D5 passante d’où :
𝑈 = 𝑉1 − 𝑉2 = 𝑈12
• Pour 90 < 𝜃 < 150: D1 et D6 passante d’où :
𝑈 = 𝑉1 − 𝑉3 = 𝑈13
• Pour 150 < 𝜃 < 210: D2 et D6 passante d’où :
𝑈 = 𝑉2 − 𝑉3 = 𝑈23
• Pour 210 < 𝜃 < 270: D2 et D4 passante d’où :
𝑈 = 𝑉2 − 𝑉1 = 𝑈21
• Pour 270 < 𝜃 < 330: D3 et D4 passante d’où :
𝑈 = 𝑉3 − 𝑉1 = 𝑈31
• Pour 330 < 𝜃 < 390: D3 et D5 passante d’où :
𝑈 = 𝑉3 − 𝑉2 = 𝑈32
• Pour 390 < 𝜃 < 450: D1 et D5 passante
Valeur moyenne de redresseur triphasé non commande à double alternance (charge
résistive)
1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
𝜋
1 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝜋 න 𝑈12 𝜃 𝑑𝜃
𝜋
𝜋
3 6
3 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉1 𝜃 − 𝑉2 𝜃 𝑑𝜃
𝜋 𝜋
6
𝜋
3𝑉𝑚 2 2𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න (sin 𝜃 − sin 𝜃 − )𝑑𝜃
𝜋 𝜋 3
6
𝜋
𝜋
3𝑉𝑚 2
2𝜋 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = −cos 𝜃 𝜋 − −cos 𝜃 −
𝜋 6 3 𝜋
6
3 3𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 =
𝜋
11. Redresseur triphasé commandé à double alternance (charge résistive)

Les tensions d'entrées Les tensions entre phase


𝑉1 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑈12 = 𝑉1 − 𝑉2 = −𝑈21

2𝜋 𝑈23 = 𝑉2 − 𝑉3 = −𝑈32
𝑉2 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3 𝑈31 = 𝑉3 − 𝑉1 = −𝑈13

4𝜋
𝑉3 𝑡 = 𝑉𝑚 sin 𝑤𝑡 −
3
11. Redresseur triphasé commandé à double alternance (charge résistive)
Analyse de fonctionnement :
• Pour 30 < 𝜃 < 90: T1 et T5 passante d’où :
𝑈 = 𝑉1 − 𝑉2 = 𝑈12
• Pour 90 < 𝜃 < 150: T1 et T6 passante d’où :
𝑈 = 𝑉1 − 𝑉3 = 𝑈13
• Pour 150 < 𝜃 < 210: T2 et T6 passante d’où :
𝑈 = 𝑉2 − 𝑉3 = 𝑈23
• Pour 210 < 𝜃 < 270: T2 et T4 passante d’où :
𝑈 = 𝑉2 − 𝑉1 = 𝑈21
• Pour 270 < 𝜃 < 330: T3 et T4 passante d’où :
𝑈 = 𝑉3 − 𝑉1 = 𝑈31
• Pour 330 < 𝜃 < 390: T3 et T5 passante d’où :
𝑈 = 𝑉3 − 𝑉2 = 𝑈32
• Pour 390 < 𝜃 < 450: T1 et T5 passante
Valeur moyenne de redresseur triphasé commandé à double alternance (charge résistive)

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑈𝑚 sin 𝑤𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
𝜋
+𝛼
1 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝜋 න 𝑈12 𝜃 𝑑𝜃
𝜋
+𝛼
𝜋
3 6
3 2 +𝛼
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝜃 − 𝑉2 𝜃 𝑑𝜃
𝜋 𝜋+𝛼 1
6
𝜋
+𝛼
3𝑉𝑚 2 2𝜋
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න (sin 𝜃 − sin 𝜃 − )𝑑𝜃
𝜋 𝜋+𝛼 3
6
𝜋
𝜋 +𝛼
3𝑉𝑚 2
+𝛼 2𝜋 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = −cos 𝜃 𝜋 − −cos 𝜃 −
𝜋 6
+𝛼 3 𝜋
+𝛼
6
3 3𝑈𝑚
𝑈𝑀𝑜𝑦 = cos 𝛼
𝜋
Chapitre 3 :

Les hacheurs
• Le hacheur est un convertisseur statique qui permet de transformer

une tension continue fixe en une autre tension continue variable.

• Le principe du hacheur consiste à établir puis interrompre

périodiquement la liaison source- charge à l’aide d’un interrupteur

électronique.

• Celui-ci doit pouvoir être fermé ou ouvert à volonté, ce sera un

thyristor avec circuit d’extinction de courant, ou un transistor de

puissance fonctionnant en régime de commutation.


On distingue deux types de hacheurs couramment utilisés:

• les hacheurs dévolteurs ou série : ceux-ci fournissent, avec un

excellent rendement, une tension continue de sortie dont la valeur

est inférieure à celle de la tension continue d’entrée.

• les hacheurs survolteurs ou paralléle : ceux-ci permettent

d’obtenir une tension de sortie supérieure à la tension d’entrée.


Schéma
1. Schéma de principe Hacheur série (charge résistive)

Analyse de fonctionnement :
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇: H est fermé d’où :
𝑈=𝑉

𝑉 𝑈
𝑖= =
𝑅 𝑅
𝑈𝐻 = 0
Analyse de fonctionnement :
• Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇: H est ouvert d’où :
𝑈=0
𝑖=0
𝑈𝐻 = 𝑉
On appelle 𝛼 le rapport cyclique.

𝑇𝑂𝑁
𝛼=
𝑇
0<𝛼<1
𝑇𝑂𝑁 durée de fermeture
T la période de hachage
𝑇𝑂𝐹𝐹 = 𝑇 − 𝑇𝑂𝑁
Donc
𝑇𝑂𝐹𝐹 = 1 − 𝛼 𝑇
Valeur moyenne de hacheur série (charge résistive)

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝛼𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑉 𝛼𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑑𝑡
𝑇 0
𝛼𝑇𝑉
𝑈𝑀𝑜𝑦 =
𝑇

𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝛼𝑉
Valeur efficace de hacheur série (charge résistive)

1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0

1 𝛼𝑇 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0

𝑉 2 𝛼𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑑𝑡
𝑇 0

𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑉 𝛼
H doit être

• Unidirectionnel

• Commandable a l'amorçage

• Commandable au blocage
𝒊𝒅

• 𝐷𝑅𝐿 diode de roue libre son rôle est d'assurer la continuité du courant de charge lorsque K est

bloqué (protection de transistor contre le claquage )


Analyse de fonctionnement :
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇: k est fermé d’où : • Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇: k est ouvert d’où :

𝑈𝑘 = 0 𝑈=0

𝑈=𝑉 𝑈𝑘 = 𝑉

𝑖𝑑 = 0 𝑖𝑑 = 𝑖𝑐

𝑖𝑘 = 𝑖𝑐 𝑖𝑘 = 0
Valeur moyenne de hacheur série (charge inductive)

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝛼𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑉 𝛼𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑑𝑡
𝑇 0
𝛼𝑇𝑉
𝑈𝑀𝑜𝑦 =
𝑇

𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝛼𝑉
𝑑𝑖𝑐
U = 𝐸 + 𝑅𝑖𝑐 + 𝐿
𝑑𝑡
on néglige R
𝑑𝑖𝑐
U=𝐸+𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐
U = 𝐸+𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐
U = E +𝐿
𝑑𝑡
U =E
𝛼𝑉 = 𝐸
𝑑𝑖𝑐
U=𝐸+𝐿
𝑑𝑡
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇: k est fermé d’où :
𝑈=𝑉
Donc
𝑑𝑖𝑐
V=𝐸+𝐿
𝑑𝑡
• Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇: k est ouvert d’où :
𝑈=0
Donc
𝑑𝑖𝑐
0=𝐸+𝐿
𝑑𝑡
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇:

𝑑𝑖𝑐 𝑉 − 𝐸 𝑉 − 𝛼𝑉 1−𝛼 𝑉
= = =
𝑑𝑡 𝐿 𝐿 𝐿
• Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇:

𝑑𝑖𝑐 −𝐸 −𝛼𝑉
= =
𝑑𝑡 𝐿 𝐿

Δi = 𝐼𝑀 − 𝐼𝑚
Δi: ondulation
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇:

1−𝛼 𝑉
𝑖𝑐 𝑡 = 𝑡 + 𝐼𝑚
𝐿

1−𝛼 𝑉
𝐼𝑀 = 𝛼𝑇 + 𝐼𝑚
𝐿
Δi = 𝐼𝑀 − 𝐼𝑚

1 − 𝛼 𝛼𝑉𝑇
Δi =
𝐿
On a

1
𝑓=
𝑇
Donc

1 − 𝛼 𝛼𝑉
Δi =
𝐿𝑓
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇:
𝑖𝑘 = 𝑖𝑐
𝑖𝑑 = 0
• Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇 :
𝑖𝑘 = 0
𝑖𝑑 = 𝑖𝑐
2. Hacheur réversible
Ce fonctionnement n’est possible que si la charge est un moteur à courant continu qui est une
machine réversible.
𝑑𝑖𝑐
U = 𝐸 + 𝑅𝑖𝑐 + 𝐿
𝑑𝑡
on néglige R
𝑑𝑖𝑐
U=𝐸+𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐
U = 𝐸+𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐
U = E +𝐿
𝑑𝑡
U = E = 𝑘Ω𝚽

U = E = 𝐾Ω
Couple électromagnétique
𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝑖
Puissance électromagnétique
𝑃𝑒𝑚 = 𝐸𝑖=𝐶𝑒𝑚 Ω
Si
• 𝑃𝑒𝑚 > 0 fonctionnement moteur
• 𝑃𝑒𝑚 < 0 fonctionnement génératrice (freinage )
Analyse de fonctionnement :
• Pour 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇: 𝑇1 et 𝑇4 est fermé d’où : • Pour 𝛼𝑇 < 𝑡 < 𝑇: 𝐷2 et 𝐷3 sont passante :

𝑈𝑐 = 𝑉 𝑈𝑐 = −𝑉
Valeur moyenne de hacheur réversible

1 𝑇
ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑈
𝑇 0
1 𝛼𝑇 1 𝛼𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න −𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0
𝑉 𝛼𝑇 𝑉 𝛼𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑑𝑡 − න 𝑉 𝑑𝑡 +
𝑇 0 𝑇 0
𝑉
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑡 𝛼𝑇
0 − 𝑡 𝛼𝑇
𝑇
𝑇

𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑉 2𝛼 − 1
Chapitre 4 :

Les onduleurs
• Un onduleur est un dispositif d'électronique de puissance permettant de générer des tensions et

des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie électrique de tension ou de fréquence

différente. C'est la fonction inverse d'un redresseur.

• L'onduleur est un convertisseur statique de type continu/alternatif. Ils sont capables de générer

leur propre fréquence et leur propre tension alternative, d’où le nom autonome.

La commande dans un onduleur peut être :

• symétrique,

• décalé

• MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion)


Commande symétrique: Onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge résistive)

Analyse de fonctionnement :
𝑇
• Pour 0 < 𝑡 < : 𝑘1 est fermé et 𝑘2 est ouvert d’où :
2

𝑉1 = 0
𝑢=𝑉

𝑉
𝑖=
𝑅
𝑇
• Pour < 𝑡 < 𝑇: 𝑘1 est ouvert et 𝑘2 est fermé d’où :
2

𝑉2 = 0
𝑢 = −𝑉

𝑉
𝑖=−
𝑅
𝑉1 = 𝑉 − 𝑢=2V
Commande symétrique: Onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge résistive)
Valeur moyenne de onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge résistive)
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
=𝑈
𝑇 0
𝑇
𝑇
1 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න −𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇
2
𝑇
𝑇
𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑑𝑡 − න 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇
2
𝑇
𝑉 2 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑡 0 − 𝑡 𝑇
𝑇 2

𝑉 𝑇 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − 𝑇−
𝑇 2 2
𝑉 𝑇 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = + −𝑇
𝑇 2 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 0
Valeur efficace de onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge résistive)

1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇
𝑇
1 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න 𝑉 2 𝑑𝑡
2
𝑇 0 𝑇
2

𝑉2 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑑𝑡
𝑇 0

𝑉2 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑡 0
𝑇

𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑉
Commande symétrique: Onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge inductive)
Commande symétrique: Onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge inductive)

Analyse de fonctionnement :
𝑇
• Pour 0 < 𝑡 < : 𝑘1 est fermé et 𝑘2 est ouvert d’où :
2

𝑉1 = 0
𝑢=𝐸
𝑇
• Pour < 𝑡 < 𝑇: 𝑘1 est ouvert et 𝑘2 est fermé d’où :
2

𝑉2 = 0
𝑢 = −𝐸
Commande symétrique: Onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge inductive)
Commande symétrique: Onduleur en demi-pont à deux interrupteurs (charge inductive)

Quand la diode est passante, on a P= E.i

négative : il y a donc transfert d’énergie

de la charge vers la source, on parle alors

de phase de récupération

Quand le transistor est passant, on a P= E.i

positive : il y a donc transfert d’énergie de

la source vers la charge, on parle alors de

phase active.
Commande symétrique: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge résistive)

Analyse de fonctionnement :
𝑇
• Pour 0 < 𝑡 < : 𝑘1 et 𝑘4 sont fermés et 𝑘2 et 𝑘3 sont
2

ouverts d’où :
𝑢=𝐸

𝐸
𝑖=
𝑅
Commande symétrique: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge résistive)

Analyse de fonctionnement :
𝑇
• Pour < 𝑡 < 𝑇: 𝑘2 et 𝑘3 sont fermés et 𝑘1 et 𝑘4 sont
2

ouverts d’où :
𝑢 = −𝐸

−𝐸
𝑖=
𝑅
Valeur moyenne de onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge résistive)
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
=𝑈
𝑇 0
𝑇
𝑇
1 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න −𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇
2
𝑇
𝑇
𝑉 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑑𝑡 − න 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇
2
𝑇
𝑉 2 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑡 0 − 𝑡 𝑇
𝑇 2

𝑉 𝑇 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = − 𝑇−
𝑇 2 2
𝑉 𝑇 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = + −𝑇
𝑇 2 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 0
Valeur efficace de onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge résistive)

1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇
𝑇
1 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න 𝑉 2 𝑑𝑡
2
𝑇 0 𝑇
2

𝑉2 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑑𝑡
𝑇 0

𝑉2 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑡 0
𝑇

𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑉
Commande symétrique: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive)
Commande symétrique: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive)

Analyse de fonctionnement :
T
Pour 0 < t < : k1 et k 4 sont fermés d’où :
2

V=𝐸
Pour 0 < t < t1 :
• Le courant i est négatif, ce qui impose la conduction de D1 et
D4 . C'est la phase de récupération.
T
Pour t1 < t < :
2

• le courant i est devenu positif


• les transistors 𝑇1 et 𝑇4 sont conducteurs (𝐷1 et 𝐷4 se bloquent).
C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la
source)
Commande symétrique: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive)
Analyse de fonctionnement :
𝑇
Pour < 𝑡 < 𝑇: 𝑘2 et 𝑘3 sont fermés d’où :
2

V = −𝐸
𝑇
Pour < 𝑡 < 𝑡2 :
2

• Le courant i est positif, ce qui impose la conduction de D2 et


D3 .
C'est la phase de récupération.
Pour t 2 < t < T:
• le courant i est devenu négatif
• les transistors 𝑇2et 𝑇3 sont conducteurs (𝐷2 et 𝐷3 se bloquent).
C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la
source)
Commande décalée: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive )
Commande décalée: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive )
Commande décalée: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive )

Analyse de fonctionnement :
T
Pour 0 < t < : k1 et k 4 sont fermés
2

Pour 0 < t < α:


V=0
• Le courant i est négatif, ce qui impose la conduction de D4 et
𝑇2 . C'est la phase de roue libre.
Pour α < t < t1:
V=𝐸
Le courant i est négatif, ce qui impose la conduction de D1 et D4 .
C'est la phase de récupération.
T
Pour t1 < t < :
2

• le courant i est devenu positif


• les transistors T1 et T4 sont conducteurs (D1 et D4 se bloquent).
C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la
source)
Commande décalée: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive)
Analyse de fonctionnement :
𝑇
Pour < 𝑡 < 𝑇: 𝑘2 et 𝑘3 sont fermés
2
𝑇 𝑇
Pour < 𝑡 < + α :
2 2

V=0
• Le courant i est positif, ce qui impose la conduction de D3 et 𝑇1 .
C'est la phase de phase de roue libre.
𝑇
Pour + α < t < t 2 :
2

V = −𝐸
Le courant i est positif, ce qui impose la conduction de D2 et D3 .
C'est la phase de récupération.
Pour t 2 < t < T:
• le courant i est devenu négatif
• les transistors 𝑇2et 𝑇3 sont conducteurs (𝐷2 et 𝐷3 se bloquent).
C'est la phase d'alimentation (l'énergie est fournie par la source)
Commande décalée: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive )
1 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 ഥ = න 𝑈 𝑡 𝑑𝑡
=𝑈
𝑇 0
𝑇 𝑇
𝛼 +𝛼 𝑇
1 2 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 0 𝑑𝑡 + න 𝑉 𝑑𝑡 + න 0 𝑑𝑡 + න −𝑉 𝑑𝑡
𝑇 0 𝛼
𝑇 𝑇
+𝛼
2 2
𝑇
𝑇
1 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න −𝑉 𝑑𝑡
𝑇 𝛼 𝑇
+𝛼
2
𝑇
𝑉 2 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 𝑡 𝛼 − 𝑡 𝑇
𝑇 2
+𝛼

𝑉 𝑇 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = −𝛼 − 𝑇− +𝛼
𝑇 2 2
𝑉 𝑇 𝑇
𝑈𝑀𝑜𝑦 = −𝛼−𝑇+ +𝛼
𝑇 2 2
𝑈𝑀𝑜𝑦 = 0
Commande décalée: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge inductive)
1 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑈 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇 𝑇
𝛼 +𝛼 𝑇
1 2 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 0 𝑑𝑡 + න 𝑉 2 𝑑𝑡 + න 0 𝑑𝑡 + න 𝑉 2 𝑑𝑡
𝑇 0 𝛼
𝑇 𝑇
+𝛼
2 2

𝑇
𝑇
1 2
𝑈𝑒𝑓𝑓 = න 𝑉 𝑑𝑡 + න 𝑉 2 𝑑𝑡
2
𝑇 𝛼 𝑇
+𝛼
2

𝑇
𝑉2 2 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑡 𝛼 + 𝑡 𝑇
𝑇 2
+𝛼

𝑉2 𝑇 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = −𝛼 + 𝑇− +𝛼
𝑇 2 2

𝑉2 𝑇 𝑇
𝑈𝑒𝑓𝑓 = −𝛼+𝑇− −𝛼
𝑇 2 2

2𝛼
𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑉 1 −
𝑇
Commande MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion)

L’onde de sortie est formée de trains d’impulsions positifs et négatifs, de largeur et d’espacement
variable.
La résultante de la forme de sortie se rapproche d’une sinusoïde mieux que la commande décalée
et symétrique.
Commande MLI: onduleur en pont à quatre interrupteurs (charge résistive )
La commande à MLI de basse puissance utilisent des
transistors IGBT. Leur circuit équivalent correspond à
un transistor bipolaire combiné à un transistor MOS.
Ce transistor permet une réponse en fréquence jusqu’à
20KHz, et peut supporter des courants pouvant
atteindre 600A. Il existe des ponts onduleurs à six
transistors de puissance IGBT. Ces ponts sont appelés
IPM « Intelligent Power Module »
onduleur triphasé
onduleur triphasé

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