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I. Cours d’Architecture et maintenance

II. IAI-CAMEROUN

30/12/1899 01/2021
Programme :
OBJECTIFS : Ce cours a pour objectif de présenter les composants de bases d’un
ordinateur de façon à acquérir une technicité en termes de résolution des pannes élémentaires d’un
PC et ses périphériques.
Généralités :

I. Structure externe de l’ordinateur


 Chapitre 0 : Etude des ports de connexion et de différentes parois
 Chapitre 1 : Connexions
 Chapitre 2 : Equipements de sécurité
 Chapitre 3 : Démarrage d’un ordinateur

II. Structure interne de l’ordinateur (cas de l’unité centrale) :


Etude des composants (structure, les différents types,
installation, configuration)

 Chapitre 1 : la carte mère


 Chapitre 2 : les mémoires
 Chapitre 3 : le disque dur
 Chapitre 4 : le processeur
 Chapitre 5 : les cartes d’extensions

III. Assemblage d’un ordinateur

IV. Installation des logiciels

V. Problèmes de maintenance et les techniques de dépannages

CONCLUSION

Conseils pratiques
Généralités
Définitions :
Informatique : est la science du traitement automatique et rationnelle de l’information. Le mot
informatique dérive des termes : information + automatique. L’information peut être : un mot, une
image, un son, un texte…
Logiciel : c’est un agencement de programme et de document permettant la résolution d’un
problème.
Programme : est une suite d’instructions qu’un ordinateur peut exécuter dans le but d’effectuer une
tâche.
Instruction : ordre élémentaire donné à un ordinateur.
Pilot ou driver : c’est un ensemble de programme permettant l’exploitation d’un périphérique
connecté à l’ordinateur.
Données : est une information à l’état brute utilisable par l’ordinateur à fin de produire un résultat.
La maintenance informatique : est l'ensemble des tâches que l'on pratique sur un équipement
informatique en vue de l'aider à fonctionner convenablement et le plus longtemps possible selon les
prescriptions de constructeur.
Exemple de tâche de maintenance informatique:
 le dépoussiérage d'un ordinateur ;
 le remplacement d'un disque dur ;
 l’installation d'un antivirus…
La maintenance peut être divisée en deux grands groupes
 la maintenance matérielle
 la maintenance logicielle
Chacun de ces groupes se divise en plusieurs catégories qui sont :
 la maintenance préventive
 La maintenance évolutive
 la maintenance curative
Définitions des 3 derniers sous-groupes
La maintenance préventive est l'ensemble des tâches que l'on effectue sur un équipement
informatique en vue de le prévenir des pannes.
Exemple de tâche de maintenance préventive: installation d'un onduleur sur un ordinateur
La maintenance évolutive est l’ensemble des tâches que l’on effectue sur L’équipement
informatique en vue d'augmenter ses performances.
Exemple: la mise à niveau de Windows 2000 vers Windows XP sur un ordinateur
La maintenance curative est l'ensemble des tâches que l'on effectue sur un équipement informatique
en vue de le mettre en état de fonctionnement.
Chapitre 1 : Qu’est-ce qu’un PC
Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de manipuler des données sous
forme binaire, c'est-à-dire sous forme de bits. Le mot « ordinateur » provient de la société IBM
France. François Girard, alors responsable du service promotion générale publicité de l'entreprise
IBM France, eut l'idée de consulter son ancien professeur de lettres à Paris, afin de lui demander de
proposer un mot caractérisant le mieux possible ce que l'on appelait vulgairement un
« calculateur » (traduction littérale du mot anglais « computer »).
Il peut être défini simplement comme outil principal du traitement automatique et rationnel de
l'information, ou encore comme appareil électronique permettant le traitement automatique et
rationnel de l'information.

Les différents types d'ordinateurs


On distingue généralement plusieurs familles d'ordinateurs selon leur format :
Les mainframes (en français ordinateurs centraux), ordinateurs possédant une grande puissance de
calcul, des capacités d'entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de fiabilité. Les mainframes sont
utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer des opérations lourdes de calcul ou de traitement
de données volumineuses. Les mainframes sont généralement utilisés dans des architectures
centralisées, dont ils sont le cœur.
Les ordinateurs personnels, parmi lesquels on distingue :
 Les ordinateurs de bureau (en anglais desktop computers), composés d'un boîtier
renfermant une carte mère et permettant de raccorder les différents périphériques tels que
l’écran.
 Les ordinateurs portables (en anglais laptop ou notebooks), composé d'un boîtier intégrant
un écran dépliable, un clavier et un grand nombre de périphériques incorporés.
 Les tablettes PC (en anglais tablet PC, également appelées ardoises électroniques),
composées d'un boîtier intégrant un écran tactile ainsi qu'un certain nombre de périphériques
incorporés.
 Les centres multimédia (Media Center), représentant une plate-forme matérielle, destinée à
une utilisation dans le salon pour le pilotage des éléments hifi (chaîne hifi, téléviseur, platine
DVD, etc.).
 Les assistants personnels (appelés PDA, pour Personal digital Assistant, ou encore
handheld, littéralement «tenu dans la main»), parfois encore qualifiés d'organiseur (en
anglais organizer) ou d'agenda électronique, sont des ordinateurs de poche proposant des
fonctionnalités liées à l'organisation personnelle. Ils peuvent être dotés des fonctions d’un
téléphone portable. On parle alors souvent dans ce cas de smartphone.
 Enfin, les netbooks sont des ordinateurs portables dotés d’un écran de petite dimension
(généralement 12") et dont on a remplacé le disque dur par de la mémoire flash, afin de
réduire la consommation électrique (et le coût).
Notion de périphérique :
Un périphérique est un composant qui permet à un utilisateur de communiquer avec l'ordinateur ou
encore un matériel qui permet à l’ordinateur de faire entrer ou sortir les informations et de stocker
les données d’un ordinateur.
Exemple : le moniteur, les baffles etc.
Il existe 3 grands groupes de périphériques :
 Les périphériques d'entrée : ils permettent à l'utilisateur d'entrer les informations dans la
machine
Exemple: la souris, le clavier, le scanner etc.
 Les périphériques de sortie : ils permettent à la machine de restituer l’information à
l'utilisateur
Exemple: l'écran, les baffles, le projecteur vidéo etc.
 Les périphériques mixtes : ils jouent les deux rôles ci-dessus définis
Exemple: la clé USB, le graveur, le lecteur de disquette etc.

Structure Externe de l'ordinateur : Cas d’un pc desktop


I- La Façade arrière de L'unité centrale
Elle est essentiellement constituée de 03 parties :
Le bloc de la gestion d'énergie ;
Le bloc des ports de périphériques ;
Le bloc de la baie d'extension.

a) le bloc de la gestion d'énergie est constitué de :


 La grille d'alimentation ;
 Interrupteur (facultatif) ;
 Connecteur entrée énergie ;
 Connecteur sortie énergie ;
 Sélecteur de tension d'entrée.
b) Le bloc des ports de périphérique :
 Les ports ps2 (pour la connexion de la souris et du clavier) ;
 Les ports USB (peuvent connecter tous les périphériques USB) ;
o Il existe actuellement plus d'une centaine de périphériques USB
 Les ports com. (Connexion du modem externe, souris, câble console etc.) ;
 Les ports Lpt (connexion de l'imprimante lpt) ;
 Le port VGA (connexion de l’écran) ;
 Le port rj45 (réseau) (connexion du câble réseau rj45) ;
 Les prises audio :
 sortie de son (baffle) ;
 entrée son (chaîne hifi) ;
 micro.
 Le port de jeu (connexion de la manette de jeu) : joystick.
c) la Baie d’extension:
Située en bas des ports audio pour la plus part des boîtiers d’origine modèle tour, elle permet
l'installation des ports de périphérique supplémentaires selon les besoins de l’utilisateur.
NB. Nous avons utilisé « les ports » pour dire qu'ils viennent au moins 2 sur une unité centrale et
« le port » quand on le retrouve régulièrement en singleton sur l'unité centrale
Ceci signifie donc que l'ordinateur vient avec un certain nombre de ports de connexion, et
l’utilisateur de la machine peut décider en fonction des besoins de travail ou de l'environnement
dans lequel il se trouve d’ajouter d’autres ports ou alors d'en remplacer : la Baie d'extension est
prévue pour cela.
La Baie d'extension est constituée des plaquettes encore appelées caches parfois vissées ou
légèrement soudées par le constructeur du boîtier.
Chapitre 2 : Connexions
Connecter un périphérique, c’est le relier à un ordinateur en vue de son utilisation, un périphérique
connecté n’est pas toujours prêt à l’utilisation, il faut qu’il soit pris en charge par le système
d’exploitation. Donc connexion plus prise en charge par le SE = installation
Avant de démarrer un ordinateur, il est recommandé de s’assurer toujours que tous les
« branchements » sont biens faits. Nous mettons branchements ici entre «.. » pour indiquer qu’en
maintenance on parle de connexions.
On peut donc définir connexions comme ensemble des opérations ou des tâches consistant de
relier les différents périphériques à l’unité centrale.
Il faut noter en passant que la plus part des problèmes de démarrage sont dus justement aux
fausses connexions ou aux mauvaises connexions.

Quelques câbles de connexion :


Le câble d’alimentation : il existe sous plusieurs formes et il a pour rôle d’alimenter
l’ordinateur en énergie électrique ;
Le câble vidéo ou câble de données : il permet le transport des données traitées par
l’unité centrale pour affichage à l’Ecran, on il relie l’unité centrale au périphérique vidéo (vidéo
projecteur)
Le câble USB : il relie les périphériques USB à l’ordinateur (imprimante, scanner,
souris, clavier…..) ;
Le câble réseau : il relie les périphériques réseaux à l’ordinateur ou des équipements
réseaux entre eux. (Switch, routeur….) voir cours de réseaux ;
Le câble Lpt : il relie les imprimantes lpt à l’ordinateur ;
Le câble en U : c’est un autre modèle de câble d’alimentation qui est utilisé pour
alimenter des périphériques comme l’écran à partir de l’unité centrale ou à partir d’un équipement
de sécurité ;
Le câble audio : il relie un équipement audio à l’ordinateur.
Desktop : 2 câbles d’alimentation (un pour Ecran et l’autre pour l’unité centrale)
 Un câble vidéo (il peut être incorporé ou non à l’Ecran) ;
 Une souris et un clavier.
Laptot : un câble ou fiche d’alimentation.
Clavier et souris incorporés.
Les autres modèles ont un câble qui peut servir de recharge
Les différents types de souris et claviers
 La souris à port com ;
 La souris à port ps2 ;
 La souris à port USB ;
 Les souris sans fil ;
 Le clavier à port DIN (deutsche industrie norm)= norme industrielle allemande ;
 Le clavier à port ps2 ;
 Le clavier à port USB ;
 Le clavier sans fil.
Notion d’adaptateur
Il permet de connecter à l’ordinateur un périphérique dont le câble ou le connecteur n’est pas
compatible au port de connexion de l’unité centrale.
Exemple d’adaptateur :

Figure 2USB adaptateur femelle PS/2


Figure 1Câble d'adaptation USB

c) Notion de détrompeur
Les détrompeurs sont des signes sur les parois des équipements informatiques, permettant aux
utilisateurs de s’assurer que les connexions sont bien faites. Ils sont sous forme dessin, couleur,
inscription, chiffres, forme etc.
Avant de connecter un périphérique ou d’installer un composant à l’intérieur de l’ordinateur, bien
observer l’ensemble des détrompeurs y affichés.
Notons que certains disfonctionnements signalés au démarrage des pc sont dus aux mauvaises
connexions.
Cas pratique l: (voir sur les pc)

Chapitre g3 : Les Equipements de sécurité

Définition : ce sont des équipements de maintenance préventive ; ils ont pour rôle de protéger
l’ordinateur contre les dangers dus :
 Aux phénomènes naturels (foudre, la chaleur, l’humidité, la poussière…..)
 A l’instabilité du courant électrique (coupures brusques, surtensions, basses tensions, courts
circuits ….)

Exemples de dispositifs de sécurité.


Air conditionné /= chaleur
La bâche /= poussière
L’onduleur /= coupures brusques de courant
Le régulateur /= variations de tension
Le transformateur /= incompatibilité de tension
Etude et installation de quelques dispositifs de sécurité
L’onduleur
Il dispose d’une batterie qui accumule de l’énergie : celle-ci est restituée à l’ordinateur en cas de
coupure de courant.
Il existe plusieurs types d’onduleurs parmi lesquels les on line, les off line et line interactive

a) Les onduleurs on line


Encore appelés alimentation de relais, il dispose d’un circuit qui laisse passer la tension du secteur
pendant le fonctionnement normal et c’est cette tension qui alimente l’ordinateur .cette tension
dévie une partie pour recharger la batterie.

Schéma onduleur on line

« Ordinateur

R C
Courant du secteur
Batterie
En fonctionnement
Les onduleurs On-Line régule la tension en continue car les batteries sont montées en série entre
un chargeur/redresseur et l'onduleur.
En cas de coupure
Lors d’une coupure, il commute vers la batterie qui prend le relais avec le convertisseur du courant.

Ordinateur

Batterie
b) L’onduleur offline
Les onduleurs Offline sont les versions de première génération et ne sont pratiquement plus
produites. Ils envoient toujours la tension à l’ordinateur, à partir de la batterie et du convertisseur de
courant. Le secteur recharge la batterie pendant le fonctionnement.

Schéma.
Off line
II
Ordinateur
Courant du secteur Batterie

En fonctionnement
Le temps que met l'onduleur pour passer sur le circuit de secours s'appelle temps de commutation.
Ce type d'onduleur dispose d'un temps de commutation relativement long suivant les cas
(<6ms), ce qui peut poser certains problèmes suivant les environnements à protéger.
En cas de coupure, la batterie continue d’alimenter l’ordinateur

Ordinateur
Batterie

c) Les onduleurs interactifs (In-line)


Les onduleurs In-Line ou Line interactive sont également des onduleurs à commutation mais ils
sont dits intelligents. Ils sont hybrides disposent un microprocesseur qui contrôle la tension du
courant électrique et la régulent à travers un booster

Fonctionnement
En effet, il dispose d'un système commandé par microprocesseur dont le but est de diminuer le
temps de commutation (<2ms) et de réguler la tension de manière à simuler en sortie une onde
sinusoïdale parfaite. Ils sont en général dotés d'un booster qui évite de solliciter les batteries
lorsqu'une chute de tension est observée. Concrètement, le booster permet d'économiser sur la
durée de vie des batteries
Ordinateur
Secteur parafoudre R

Le choix de l’onduleur
Beaucoup de gens pensent que le choix d'un onduleur n'est pas chose aisé. Cependant vous allez
voir que les choses ne sont pas aussi compliquées qu'il n'y parait. Cela exige seulement quelque
connaissances de base, ensuite les choix de votre onduleur dépendra du type de défaillances contre
lesquels vous voulez vous protéger et du type d'activité que vous exercé

La puissance d’un onduleur :


Le choix de l'onduleur le mieux adapté va avoir comme premier critère la consommation du
matériel qu'il va devoir suppléer en cas de panne. Pour se faire, il est essentiel d'avoir quelques
notions sur la puissance de consommation et son calcul.

La puissance d'un onduleur est exprimée en V.A., ou en Volts Ampères. Avant de choisir un
onduleur, il faut faire la somme de la consommation de tous les appareils que l'on va lui
connecter.

Le problème c'est qu'en général sur le matériel informatique, la consommation est exprimée en
Watts Pour convertir rapidement des Watts en V.A.
on peut utiliser cette formule approximative : Nombre VA = Nombre de Watts /0.66.

Pour vous faciliter la tâche, voici quelque Valeurs communes pour matériels informatiques :

Pour 1 PC Classique : 200 Watt de consommation soit 300 VA de puissance


Pour 1 PC Serveur : 250 Watt de consommation soit 350 VA de puissance
Pour 1 Ecran standard : 90 Watt de consommation soit 150 VA de puissance

Vous l'aurez compris , lorsque on met en marche un appareil , nous remarquons un pic de
consommation visible par la petite baisse de tension qu’il produit. Pour le choix d’un onduleur il
faut prendre une solution offrant au minimum 1.5 fois la puissance consommée par les équipements
raccordés. Par exemple, si la puissance consommée est de 400 watt, il faut un onduleur de
((400/0.66)*1.5=)909.009 VA. Il est donc essentiel de calculer la consommation totale des
appareils que vous voulez connecte à l'onduleur et sa puissance en VA correspondante. Il vous sera
ainsi plus facile de choisir entre les différents modèles et surtout cela vous évitera de vous retrouver
avec un onduleur inefficace.
d) installation
Remarques : Une surcharge est une condition où pendant plus de 2, 5 s la tension est plus grande
que celle spécifiée et peut ainsi détruire les circuits internes de l’ordinateur.
Une pointe : une pointe est une hausse de tension d’un milli à une seconde

Chapitre 4 : démarrage de l’ordinateur


Pour bien comprendre un ordinateur, on doit bien connaitre le processus démarrage et comment le
lien entre le matériel et le logiciel. Le processus de démarrage (boot) débute lorsque le commutateur
de la machine est actif et se termine lorsque le système d’opération est chargé.
Le processus de démarrage est une série d’étapes séquentielles exécutées par l’ordinateur, si l’une
des étapes n’est pas exécutée ou génère une erreur, l’ordinateur ne peut pas démarrer.
Avant de procéder au démarrage d’un pc, il faut bien se rassurer de la disponibilité des choses
suivantes
 Alimentation suffisante en énergie électrique ;
 La bonne connexion de tous les périphériques absolument nécessaires au démarrage ;
 La présence des applications permettant d’arriver au bureau.

Tous les ordinateurs démarrent à partir d’un point situé appelé bouton de démarrage.

Etapes de démarrage
 Alimentation de l’ordinateur ;
 Chargement du BIOS de base et vérification du matériel ;
 Chargement du système d’exploitation.
Alimentation de l’ordinateur
Pour pouvoir fonctionner, l’ordinateur a besoin d’alimentation. Celui envoie un signal Power-On
au processeur.
Chargement du BIOS de base et vérification du matériel
Pour qu’un ordinateur puisse opérer convenablement, les composantes matérielles doivent être
fonctionnelles. Le BIOS de base, situé dans la puce ROM (pour un PC cette adresse est située à 16
octets sous le niveau des 1024 Ko, ou plus précisément à l’adresse FFFF : 0000) contient la routine
qui permet de découvrir le matériel installer sur l’ordinateur et de vérifier s’il est fonctionnel.
Au début du démarrage, aucun logiciel n’est chargé en mémoire. Le processeur commence par
exécuter les instructions qui se trouvent dans le BIOS de base. Le BIOS de base contient des pilotes
pour contrôler les disques, le clavier et d’autres périphériques similaires. Ce processus comporte 4
étapes :
 Vérification d’une partie de la mémoire basse ;
 Le parcours du système pour trouver d’autres BIOS ;
 L’octroi de l’initialisation aux autres BIOS ;
 L’inventaire et la vérification du système.
Vérification d’une partie de la mémoire basse
Puisse que le BIOS a besoin de la mémoire basse pour fonctionner, la première étape qu’il exécute
est la vérification d’une partie de la mémoire basse. Si cette vérification échoue, la majorité des
BIOS ne pourront être réactivés et le système sera alors hors fonction (crash).

Le parcours du système pour trouver d’autres BIOS


Limité par un espace mémoire restreint, le BIOS de base ne peut pas connaitre tous les
périphériques possibles, tels que les cartes réseaux, la carte vidéo non usuelle, etc. Plusieurs cartes
d’extensions possèdent leurs propres BIOS qui contiennent des instructions d’initialisation qui leurs
sont propres. Par exemple, la carte réseau peut diffuser une adresse IP pour vérifier son unicité, la
carte vidéo peut tester sa mémoire.
L’octroi de l’initialisation aux autres BIOS
Le BIOS de base permet à certaines cartes d’extension ayant les capacités requises de faire leurs
propres initialisations. Cependant, il doit d’abord trouver ces BIOS en examinant la mémoire qui se
situe entre 768 Ko et 960 Ko.

Procédure du disque dur


La procédure du disque est identique à celle de la disquette, sauf qu’elle possède des étapes
supplémentaires. Le premier secteur du disque qui est chargé s’appelle le secteur d’amorçage
(Master Boot Record ou MBR). En plus de contenir la table de partition, le MBR contient le
programme d’amorçage du système. Etant donné qu’un secteur a 512 octets, le programme permet
de se charger facilement en mémoire, il est fort probable que vous n’aurez pas de message d’erreur
et que l’ordinateur galéra.
Une fois le MBR chargé en mémoire, le BIOS de base lui transfert le contrôle. Comme le MBR
contient la table de partition, il recherche la partition d’amorçage et charge en mémoire le premier
secteur de cette partition, soit le secteur d’amorçage.
Après l’avoir chargé, le MBR lui transfert le contrôle. Comme c’est le premier programme chargé
qui peut être modifié, de nombreux virus profitent de cette occasion pour remplacer se programme
par le leur. Si le MBR ne peut pas trouver une partition d’amorçage, il affiche un message indiquant
qu’un système d’exploitation est manquant (Missing Operating System).
Le secteur d’amorçage est appelé (Dos Boot Record) sous Dos. Le programme du secteur
d’amorçage recherche les fichiers cachés. IO.SYS et MSDOS.SYS et les charges en mémoire. Si
ces fichiers ne sont pas trouvés, un message indique que le disque n’est pas un disque système
(NON-System Disk or Disk error. Insert boot disk and press any key when ready)

Il était régulièrement situé sur la façade avant pour les pc desktop.

Chapitre 6 : la carte mère


L'élément constitutif principal de l'ordinateur est la carte mère (en anglais « mainboard » ou
« motherboard », La carte mère est le socle permettant la connexion de l'ensemble des éléments
essentiels de l'ordinateur. Elle gère la circulation des données et les différents échanges entre les
composants qui lui sont connectés.
Comme son nom l'indique, la carte mère est une carte maîtresse, prenant la forme d'un grand circuit
imprimé possédant notamment des connecteurs pour les cartes d'extension, les barrettes de
mémoires, le processeur, etc.

b) Caractéristiques
Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère:
• le facteur d'encombrement,
. Le type de connecteur de RAM
• le type de support de processeur,
• les connecteurs d'entrée-sortie.( ports)
- Facteur d'encombrement d'une carte mère
On désigne généralement par le terme « facteur d'encombrement » (ou facteur de forme, en
anglais form factor), la géométrie, les dimensions, l'agencement et les caractéristiques électriques de
la carte mère. Afin de fournir des cartes mères pouvant s'adapter dans différents boîtiers de marques
différentes, des standards ont été mis au point :
At baby / at full format est un format utilisé sur les premiers ordinateurs pc du type 386 ou 486.
Ce format a été remplacé par le format ATX possédant une forme plus propice à la circulation de
l'air et rendant l'accès aux composants plus pratique ;
 ATX : Le format ATX est une évolution du format Baby-AT. Il s'agit d'un format étudié
pour améliorer l'ergonomie. Ainsi la disposition des connecteurs sur une carte mère ATX est
prévue de manière à optimiser le branchement des périphériques (les connecteurs IDE sont
par exemple situés du côté des disques). D'autre part, les composants de la carte mère sont
orientés parallèlement, de manière à permettre une meilleure évacuation de la chaleur ;
 Tous les autres modèles aujourd’hui retrouvés sur le marché dérivent d’ATX (BTX
NLX, FTX, ITX)

Le type de support de processeur :


On parlera des cartes mères socket pour désigner celles dont le support de processeur est de type
socket (plat) et des cartes mères slot pour désigner celles dont le support est de type slot (verticale)
Les connecteurs d’entrée /sortie :
Une autre caractéristique des cartes mères AT c’est qu’elles étaient dépourvues des ports de
connexion de périphérique, il fallait ainsi acheter les cartes d’extension pour l’utilisation de
périphériques (souris, enceintes, écran……)
Alors que les cartes mères ATX sont construites avec tous les dispositifs de connexion ; c'est-à-dire
qu’elles viennent avec tous les ports déjà prévus pour les futurs périphériques à connecter.

c) Classification des cartes mères


Facteur de forme Dimensions Emplacements
ATX 305 mm x 244 mm AGP / 6 PCI
Micro ATX 244 mm x 244 mm AGP / 3 PCI
Flex ATX 229 mm x 191 mm AGP / 2 PCI
Mini ATX 284 mm x 208 mm AGP / 4 PCI
Mini ITX 170 mm x 170 mm 1 PCI
Nano ITX 120 mm x 120 mm 1 Mini PCI
BTX 325 mm x 267 mm 7
Micro BTX 264 mm x 267 mm 4
Pico BTX 203 x 267 mm 1

a) Structure de la carte mère :


Chap. 7 Les mémoires

1) Définition et rôle « mémoire » tout composant


électronique capable de stocker temporairement des
données. On distingue ainsi deux grandes catégories de
mémoires :
• les mémoires centrales (appelée également mémoire internes) permettant de mémoriser
temporairement les données lors de l'exécution des programmes. La mémoire centrale est
réalisée à l'aide de micro conducteur, c'est-à-dire des circuits électroniques spécialisés
rapides..
• la mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou mémoire externe)
permettant de stocker des informations à long terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur.
La mémoire de masse correspond aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque
dur, aux dispositifs de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux
DVD-ROM, ainsi qu'aux mémoires mortes.

2) Caractéristiques techniques
LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES D'UNE MEMOIRE SONT LES SUIVANTES :
• LA CAPACITÉ, REPRÉSENTANT LE VOLUME GLOBAL D'INFORMATIONS (EN BITS) QUE LA
MÉMOIRE PEUT STOCKER ;
• Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de lecture/écriture
et la disponibilité de la donnée ;
• LE TEMPS DE CYCLE, REPRÉSENTANT L'INTERVALLE DE TEMPS MINIMUM ENTRE DEUX
ACCÈS SUCCESSIFS ;
• Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps, exprimé en bits
par seconde ;
• LA NON VOLATILITÉ CARACTÉRISANT L'APTITUDE D'UNE MÉMOIRE À CONSERVER LES
DONNÉES LORSQU'ELLE N'EST PLUS ALIMENTÉE ÉLECTRIQUEMENT.

Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps d'accès et temps de cycle très
restreints, un débit élevé et est non volatile.
Néanmoins les mémoires rapides sont également les plus onéreuses. C'est la raison pour laquelle
des mémoires utilisant différentes technologiques sont utilisées dans un ordinateur, interfacées les
unes avec les autres et organisées de façon hiérarchique.

De façon générale, Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité du
processeur et les mémoires de masse, moins rapides, servent à stocker les informations de manière
permanente.

Types de mémoires

VI. Mémoire vive


La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory, traduisez mémoire à
accès direct), est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace permettant
de stocker de manière temporaire des données lors de l'exécution d'un programme.
En effet, contrairement au stockage de données sur une mémoire de masse telle que le disque dur, la
mémoire vive est volatile, c'est-à-dire qu'elle permet uniquement de stocker des données tant qu'elle
est alimentée électriquement. Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes les données
présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées.

VII. Mémoire morte


La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory (traduisez mémoire en lecture seule)
est un type de mémoire permettant de conserver les informations qui y sont contenues même
lorsque la mémoire n'est plus alimentée électriquement. A la base ce type de mémoire ne peut être
accédé qu'en lecture. Toutefois il est désormais possible d'enregistrer des informations dans
certaines mémoires de type ROM.

VIII. La mémoire virtuelle

IX. C’est l’espace créée dans le disque dur permettant de palier à


l’insuffisance de la ram.
Comment accéder dans la mémoire virtuelle ?
X. Propriétés poste de travail
Avancée, paramètres, avancées, modifié…….
Pour les systèmes évolués, Windows permet une option pour la gestion de la mémoire virtuelle

La mémoire cache

La mémoire cache (également appelée antémémoire ou mémoire tampon) est une mémoire rapide
permettant de réduire les délais d'attente des informations stockées en mémoire vive. En effet, la
MÉMOIRE CENTRALE de l'ordinateur possède une vitesse bien moins importante que le processeur. Il
existe néanmoins des mémoires beaucoup plus rapides, mais dont le coût est très élevé. La solution
consiste donc à inclure ce type de mémoire rapide à proximité du processeur et d'y stocker
temporairement les principales données devant être traitées par le processeur. Les ordinateurs
récents possèdent plusieurs niveaux de mémoire cache :
La mémoire cache de premier niveau (appelée L1 Cache, pour Level 1 Cache) est directement
intégrée dans le processeur. Elle se subdivise en 2 parties :
La première est le cache d'instructions, qui contient les instructions issues de la mémoire vive
décodées lors de passage dans les pipelines.
La seconde est le cache de données, qui contient des données issues de la mémoire vive et les
données récemment utilisées lors des opérations du processeur.

Les caches du premier niveau sont très rapides d'accès. Leur délai d'accès tend à s'approcher de
celui des registres internes aux processeurs.
La mémoire cache de second niveau (appelée L2 Cache, pour Level 2 Cache) est située au niveau
du boîtier contenant le processeur (dans la puce). Le cache de second niveau vient s'intercaler entre
le processeur avec son cache interne et la mémoire vive. Il est plus rapide d'accès que cette dernière
mais moins rapide que le cache de premier niveau.
La mémoire cache de troisième niveau (appelée L3 Cache, pour Level 3 Cache) est située au
niveau de la carte mère.

Tous ces niveaux de cache permettent de réduire les temps de latence des différentes mémoires lors
du traitement et du transfert des informations. Pendant que le processeur travaille, le contrôleur de
cache de premier niveau peut s'interfacer avec celui de second niveau pour faire des transferts
d'informations sans bloquer le processeur. De même, le cache de second niveau est interfacé avec
celui de la mémoire vive (cache de troisième niveau), pour permettre des transferts sans bloquer le
fonctionnement normal du processeur.

La mémoire flash est un compromis entre les mémoires de type RAM et les mémoires mortes. En
effet, la mémoire Flash possède la non-VOLATILITE, mémoires mortes tout en pouvant facilement
être accessible en lecture ou en écriture. En contrepartie les temps d'accès des mémoires flash sont
plus importants que ceux de la mémoire vive.
La mémoire flash est une mémoire à semi-conducteurs, non volatile et réinscriptible, c'est-à-dire
une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais dont les données ne se
volatilisent pas lors d'une mise hors tension. Ainsi la mémoire flash stocke les bits de données dans
des cellules de mémoire, mais les données sont conservées en mémoire lorsque l'alimentation
électrique est coupée. En raison de sa vitesse élevée, de sa durabilité et de sa faible consommation,
la mémoire flash est idéale pour de nombreuses applications - comme les appareils photos
numériques, les téléphones cellulaires, les imprimantes, les assistants personnels (PDA), les
ordinateurs portables, ou les dispositifs de lecture ou d'enregistrement sonore tels que les baladeurs
mp3. De plus ce type de mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui leur confère une
grande résistance aux chocs.

Types de mémoires vives

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires vives :


Les mémoires dynamiques (DRAM, Dynamic Random Access Module), peu coûteuses. Elles sont
principalement utilisées pour la mémoire centrale de l'ordinateur ;
LES MÉMOIRES STATIQUES (SRAM, STATIC RANDOM ACCESS MODULE), RAPIDES ET ONÉREUSES.
LES SRAM SONT NOTAMMENT UTILISÉES POUR LES MÉMOIRES CACHE DU PROCESSEUR ;

Fonctionnement de la mémoire vive.


La mémoire vive est constituée de centaines de milliers de petits condensateurs emmagasinant des
charges. Lorsqu'il est chargé, l'état logique du condensateur est égal à 1, dans le cas contraire il est à
0, ce qui signifie que chaque condensateur représente un bit de la mémoire.
Etant donné que les condensateurs se déchargent, il faut constamment les recharger (le terme exact
est rafraîchir, en anglais refresh) à un intervalle de temps régulier appelé cycle de
rafraîchissement. Les mémoires DRAM nécessitent par exemple des cycles de rafraîchissement est
d'environ 15 nanosecondes (ns).
Chaque condensateur est couplé à un transistor (de type MOS) permettant de « récupérer » ou de
modifier l'état du condensateur. Ces transistors sont rangés sous forme de tableau (matrice), c'est-à-
dire que l'on accède à une case mémoire (aussi appelée point mémoire) par une ligne et une
colonne.
Chaque point mémoire est donc caractérisé par une adresse, correspondant à un numéro de ligne (en
anglais row) et un numéro de colonne (en anglais column). Or cet accès n'est pas instantané et
s'effectue pendant un délai appelé temps de latence. Par conséquent l'accès à une donnée en
mémoire dure un temps égal au temps de cycle auquel il faut ajouter le temps de latence.
Ainsi, pour une mémoire de type DRAM, le temps d'accès est de 60 nanosecondes (35ns de délai de
cycle et 25 ns de temps de latence). Sur un ordinateur, le temps de cycle correspond à l'inverse de la
fréquence de l'horloge, par exemple pour un ordinateur cadencé à 200 MHz, le temps de cycle est
de 5 ns (1/ (200*106)).
Par conséquent un ordinateur ayant une fréquence élevée et utilisant des mémoires dont le temps
d'accès est beaucoup plus long que le temps de cycle du processeur doit effectuer des cycles
d'attente (en anglais wait state) pour accèder à la mémoire. Dans le cas d'un ordinateur cadencé à
200 MHz utilisant des mémoires de types DRAM (dont le temps d'accès est de 60ns), il y a 11
cycles d'attente pour un cycle de transfert. Les performances de l'ordinateur sont d'autant diminuées
qu'il y a de cycles d'attentes, il est donc conseillé d'utiliser des mémoires plus rapides.

Formats de barrettes de mémoire vive

Il existe de nombreux types de mémoires vives. Celles-ci se présentent toutes sous la forme de
barrettes de mémoire enfichables sur la carte-mère.
Les premières mémoires se présentaient sous la forme de puces appelées DIP (Dual Inline
Package). Désormais les mémoires se trouvent généralement sous la forme de barrettes, c'est-à-dire
des cartes enfichables dans des connecteurs prévus à cet effet. On distingue habituellement trois
types de barrettes de RAM :
les barrettes au format SIMM (Single Inline Memory Module) : il s'agit de circuits imprimés dont
une des faces possède des puces de mémoire. Il existe deux types de barrettes SIMM, selon le
nombre de connecteurs :
Les barrettes SIMM à 30 connecteurs (dont les dimensions sont 89x13mm) sont des mémoires 8
bits qui équipaient les premières générations de PC (286, 386).

• Les barrettes SIMM à 72 connecteurs (dont les dimensions sont 108x25mm) sont des
mémoires capables de gérer 32 bits de données simultanément. Ces mémoires
équipent des PC allant du 386DX aux premiers Pentium. Sur ces derniers le
processeur travaille avec un bus de données d'une largeur de 64 bits, c'est la raison
pour laquelle il faut absolument équiper ces ordinateurs de deux barrettes SIMM. Il
n'est pas possible d'installer des barrettes 30 broches sur des emplacements à 72
connecteurs dans la mesure où un détrompeur (encoche au centre des connecteurs) en
empêche l'enfichage.

• les barrettes au format DIMM (Dual Inline Memory Module) sont des mémoires 64 bits, ce
qui explique pourquoi il n'est pas nécessaire de les apparier. Les barrettes DIMM possèdent
des puces de mémoire de part et d'autre du circuit imprimé et ont également 84 connecteurs
de chaque côté, ce qui les dote d'un total de 168 broches. En plus de leurs dimensions plus
grandes que les barrettes SIMM (130x25mm) ces barrettes possèdent un second détrompeur
pour éviter la confusion.

Il peut être intéressant de noter que les connecteurs DIMM ont été améliorés afin de faciliter leur
insertion grâce à des leviers situés de part et d'autre du connecteur. Il existe en outre des modules de
plus petite taille, appelés SO DIMM (Small Outline DIMM), destinés aux ordinateurs portables. Les
barrettes SO DIMM comportent uniquement 144 broches pour les mémoires 64 bits et 77 pour les
mémoires 32 bits.
• les barrettes au format RIMM (Rambus Inline Memory Module, appelées également RD-
RAM ou DRD-RAM) sont des mémoires 64 bits développée par la société Rambus. Elles
possèdent 184 broches. Ces barrettes possèdent deux encoches de repérage (détrompeurs),
évitant tout risque de confusion avec les modules précédents.
Compte tenu de leur vitesse de transfert élevée, les barrettes RIMM possèdent un film thermique
chargé d'améliorer la dissipation de la chaleur.
Comme dans le cas des DIMM, il existe des modules de plus petite taille, appelés SO RIMM
(Small Outline RIMM), destinés aux ordinateurs portables. Les barrettes SO RIMM comportent
uniquement 160 broches.

XI. DRAM PM

La DRAM (Dynamic RAM, RAM dynamique) est le type de mémoire le plus répandu au début du
millénaire. Il s'agit d'une mémoire dont les transistors sont rangés dans une matrice selon des lignes
et des colonnes. Un transistor, couplé à un condensateur donne l'information d'un bit. 1 octet
comprenant 8 bits, une barrette de mémoire DRAM de 256 Mo contiendra donc 256 * 2^10 * 2^10
= 256 * 1024 * 1024 = 268 435 456 octets = 268 435 456 * 8 = 2 147 483 648 bits = 2 147 483 648
transistors. Une barrette de 256 MO possède ainsi en réalité une capacité de 268 435 456 octets, soit
268 Mo ! Ce sont des mémoires dont le temps d'accès est de 60 ns.
D'autre part, les accès mémoire se font généralement sur des données rangées consécutivement en
mémoire. Ainsi le mode d'accès en rafale (burst mode) permet d'accéder aux trois données
consécutives à la première sans temps de latence supplémentaire. Dans ce mode en rafale, le temps
d'accès à la première donnée est égal au temps de cycle auquel il faut ajouter le temps de latence, et
le temps d'accès aux trois autres données est uniquement égal aux temps de cycle, on note donc
sous la forme X-Y-Y-Y les quatre temps d'accès, par exemple la notation 5-3-3-3 indique une
mémoire pour laquelle 5 cycles d'horloge sont nécessaires pour accéder à la première donnée et 3
pour les suivantes.

XII. DRAM FPM

Pour accélérer les accès à la DRAM, il existe une technique, appelée pagination consistant à
accéder à des données situées sur une même colonne en modifiant uniquement l'adresse de la ligne,
ce qui permet d'éviter la répétition du numéro de colonne entre la lecture de chacune des lignes. On
parle alors de DRAM FPM (Fast Page Mode). La FPM permet d'obtenir des temps d'accès de
l'ordre de 70 à 80 nanosecondes pour une fréquence de fonctionnement pouvant aller de 25 à 33
Mhz.

XIII. DRAM EDO

La DRAM EDO (Extended Data Out, soit Sortie des données améliorée parfois également appelé
"hyper-page") est apparue en 1995. La technique utilisée avec ce type de mémoire consiste à
adresser la colonne suivante pendant la lecture des données d'une colonne. Cela crée un
chevauchement des accès permettant de gagner du temps sur chaque cycle. Le temps d'accès à la
mémoire EDO est donc d'environ 50 à 60 nanosecondes pour une fréquence de fonctionnement
allant de 33 à 66 Mhz.
Ainsi, la RAM EDO, lorsqu'elle est utilisée en mode rafale permet d'obtenir des cycles de la forme
5-2-2-2, soit un gain de 4 cycles sur l'accès à 4 données. Dans la mesure où la mémoire EDO
n'acceptait pas des fréquences supérieures à 66 Mhz, elle a disparu au bénéfice de la SDRAM.
SDRAM

La SDRAM (Synchronous DRAM, traduisez RAM synchrone), apparue en 1997, permet une lecture
des données synchronisée avec le bus de la carte-mère, contrairement aux mémoires EDO et FPM
(qualifiées d'asynchrones) possédant leur propre horloge. La SDRAM permet donc de s'affranchir
des temps d'attente dus à la synchronisation avec la carte-mère. Celle-ci permet d'obtenir un cycle
en mode rafale de la forme 5-1 -1-1, c'est-à-dire un gain de 3 cycles par rapport à la RAM EDO. De
cette façon la SDRAM est capable de fonctionner avec une cadence allant jusqu'à 150 Mhz, lui
permettant d'obtenir des temps d'accès d'environ 10 ns.
DR-SDRAM (Rambus DRAM)

La DR-SDRAM (Direct Rambus DRAM ou encore RDRAM) est un type de mémoire permettant de
transférer les données sur un bus de 16 bits de largeur à une cadence de 800Mhz, ce qui lui confère
une bande passante de 1,6 Go/s. Comme la SDRAM, ce type de mémoire est synchronisé avec
l'horloge du bus pour améliorer les échanges de données. En contrepartie, la mémoire RAMBUS est
une technologie propriétaire, ce qui signifie que toute entreprise désirant construire des barrettes de
RAM selon cette technologie doit reverser des droits (royalties) aux sociétés RAMBUS et Intel.

XIV. DDR-SDRAM

La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) est une mémoire basée sur la technologie SDRAM,
permettant de doubler le taux de transfert de la SDRAM à fréquence égale.
La lecture ou l'écriture de données en mémoire est réalisé sur la base d'une horloge. Les mémoires
DRAM standard utilisent une méthode appelée SDR (Single Data Rate) consistant à lire ou à écrire
une donnée à chaque front montant.

La DDR permet de doubler la fréquence des lectures/écritures, avec une horloge cadencée à la
même fréquence, en envoyant les données à chaque front montant, ainsi qu'à chaque front
descendant.
Les mémoires DDR possèdent généralement une appellation commerciale du type PCXXXX où
«XXXX» représente le débit en Mo/s.

XV. DDR2-SDRAM

La mémoire DDR2 (ou DDR-II) permet d'atteindre des débits deux fois plus élevés que la DDR à
fréquence externe égale.
On parle de QDR (Quadruple Data Rate ou quad-pumped) pour désigner la méthode de lecture et
d'écriture utilisée. La mémoire DDR2 utilise en effet deux canaux séparés pour la lecture et pour
l'écriture, si bien qu'elle est capable d'envoyer ou de recevoir deux fois plus de données que la
DDR.

La DDR2 possède également un plus grand nombre de connecteurs que la DDR classique (240 pour
la DDR2 contre 184 pour la DDR).

XVI. DDR3-SDRAM

Le DDR3 SDRAM améliore les performances par rapport au DDR2, mais surtout diminue la
consommation électrique. En effet, celle-ci est de 40 % inférieure, en particulier grâce à une baisse
du voltage utilisé, une finesse de gravure accrue. Si le débit théorique de ces barrettes peut dépasser
les 10 Go/s, les temps de latence sont restés dans les mêmes ordres de grandeur que ceux des
DDR2.

Les barrettes DDR3 ont 240 connecteurs comme les DDR2 mais ne sont absolument pas
compatibles (des détrompeurs empêchent l'insertion).

XVII. Tableau récapitulatif

Le tableau ci-dessous donne la correspondance entre la fréquence de la carte-mère (FSB), celle de la


mémoire (RAM) et son débit :
Mémoire Appellation Fréquence E/S Fréquence mémoire Débit
DDR200 PC1600 200 MHz 100 MHz 1,6 Go/s
DDR266 PC2100 266 MHz 133 MHz 2,1 Go/s
DDR333 PC2700 333 MHz 166 MHz 2,7 Go/s
DDR400 PC3200 400 MHz 200 MHz 3,2 Go/s
DDR433 PC3500 433 MHz 217 MHz 3,5 Go/s
DDR466 PC3700 466 MHz 233 MHz 3,7 Go/s
DDR500 PC4000 500 MHz 250 MHz 4 Go/s
DDR533 PC4200 533 MHz 266 MHz 4,2 Go/s
DDR538 PC4300 538 MHz 269 MHz 4,3 Go/s
DDR550 PC4400 550 MHz 275 MHz 4,4 Go/s
DDR2-400 PC2-3200 400 MHz 100 MHz 3,2 Go/s
DDR2-533 PC2-4300 533 MHz 133 MHz 4,3 Go/s
DDR2-667 PC2-5300 667 MHz 167 MHz 5,3 Go/s
DDR2-675 PC2-5400 675 MHz 172,5 MHz 5,4 Go/s
DDR2-800 PC2-6400 800 MHz 200 MHz 6,4 Go/s
DDR2-1066 PC2-8500 533 MHz 266 MHz 8,5 Go/s
DDR2-1100 PC2-8800 560 MHz 280 MHz 8,8 Go/s
DDR2-1200 PC2-9600 600 MHz 300 MHz 9,6 Go/s
DDR3-800 PC3-6400 400 MHz 100 MHz 6,4 Go/s
DDR3-1066 PC3-8500 533 MHz 133 MHz 8,5 Go/s
DDR3-1333 PC3-10600 666 MHz 166 MHz 10,7 Go/s
DDR3-1600 PC3-12800 800 MHz 200 MHz 12,8 Go/s

Synchronisation (timings)

Il n'est pas rare de voir des notations du type 3-2-2-2 ou 2-3-3-2 pour décrire le paramétrage de la
mémoire vive. Cette suite de quatre chiffres décrit la synchronisation de la mémoire (en anglais
timing), c'est-à-dire la succession de cycles d'horloge nécessaires pour accéder à une donnée stockée
en mémoire vive. Ces quatre chiffres correspondent généralement, dans l'ordre, aux valeurs
suivantes :
• CAS DELAY OU CAS LATENCY (CAS SIGNIFIANT COLUMN ADDRESS STROBE) : IL S'AGIT DU
NOMBRE DE CYCLES D'HORLOGE S'ÉCOULANT ENTRE L'ENVOI DE LA COMMANDE DE LECTURE
ET L'ARRIVÉE EFFECTIVE DE LA DONNÉE. AUTREMENT DIT, IL S'AGIT DU TEMPS D'ACCÈS À
UNE COLONNE.
• RAS Precharge Time (noté tRP, RAS signifiant Row Address Strobe) : il s'agit du nombre
de cycles d'horloge entre deux instructions RAS, c'est-à-dire entre deux accès à une ligne.
opération.
• RAS TO CAS DELAY (NOTÉ PARFOIS TRCD) : IL S'AGIT DU NOMBRE DE CYCLES D'HORLOGE
CORRESPONDANT AU TEMPS D'ACCÉS D'UNE LIGNE À UNE COLONNE.
• RAS ACTIVE TIME (NOTÉ PARFOIS TRAS) : IL S'AGIT DU NOMBRE DE CYCLES D'HORLOGE
CORRESPONDANT AU TEMPS D'ACCÉS À UNE LIGNE.
LES CARTES MÉMOIRES SONT ÉQUIPÉES D'UN DISPOSITIF APPELÉ SPD (SERIAL PRESENCE DETECT),
PERMETTANT AU BIOS DE CONNAÎTRE LES VALEURS NOMINALES DE RÉGLAGE DÉFINIES PAR LE
FABRICANT. IL S'AGIT D'UNE EEPROM DONT LES DONNÉES SERONT CHARGÉES PAR LE BIOS SI
L'UTILISATEUR CHOISI LE RÉGLAGE « AUTO ».

La correction d'erreurs

CERTAINES MÉMOIRES POSSÈDENT DES MÉCANISMES PERMETTANT DE PALLIER LES ERREURS AFIN
DE GARANTIR L'INTÉGRITÉ DES DONNÉES QU'ELLES CONTIENNENT. CE TYPE DE MÉMOIRE EST
GÉNÉRALEMENT UTILISÉ SUR DES SYSTÈMES TRAVAILLANT SUR DES DONNÉES CRITIQUES, C'EST LA
RAISON POUR LAQUELLE ON TROUVE CE TYPE DE MÉMOIRE DANS LES SERVEURS.

XVIII. Bit de parité

Les barrettes avec bit de parité permettent de s'assurer que les données contenues dans la mémoire
sont bien celles que l'on désire. Pour ce faire, un des bits de chaque octet stocké en mémoire sert à
conserver la somme des bits de données.
Le bit de parité vaut 1 lorsque la somme des bits de données est impaire et 0 dans le cas contraire.
De cette façon les barrettes avec bit de parité permettent de vérifier l'intégrité des données mais ne
permettent pas de corriger les erreurs. De plus pour 9 Mo de mémoire, seulement 8 serviront à
stocker des données, dans la mesure où le dernier mégaoctet conservera les bits de parité.

XIX. Barrettes ECC

Les barrettes de mémoire ECC (Error Correction Coding) sont des mémoires possédant plusieurs
bits dédiés à la correction d'erreur (on les appelle ainsi bits de contrôle). Ces barrettes, utilisées
principalement dans les serveurs, permettent de détecter les erreurs et de les corriger.

Dual Channel

CERTAINS CONTRÔLEURS MÉMOIRE PROPOSENT UN DOUBLE CANAL (EN ANGLAIS DUAL CHANNEL)
POUR LA MÉMOIRE. IL S'AGIT D'EXPLOITER LES MODULES DE MÉMOIRE PAR PAIRE AFIN DE CUMULER
LA BANDE PASSANTE ET AINSI EXPLOITER AU MAXIMUM LES CAPACITÉS DU SYSTÈME. IL EST
ESSENTIEL, LORS DE L'UTILISATION DU DUAL CHANNEL, D'UTILISER DES BARRETTES IDENTIQUES
PAR PAIRE (FRÉQUENCE, CAPACITÉ ET PRÉFÉRENTIELLEMENT LES MÊMES

Les mémoires mortes


Il existe un type de mémoire permettant de stocker des données en l'absence de courant électrique, il
s'agit de la ROM (Read Only Memory, dont la traduction littérale est mémoire en lecture seule)
appelée mémoire morte, parfois mémoire non volatile car elle ne s'efface pas lors de la mise hors
tension du système.
Ce type de mémoire permet notamment de conserver les données nécessaires au démarrage de
l'ordinateur. En effet, ces informations ne peuvent être stockées sur le disque dur étant donné que
les paramètres du disque (essentiels à son initialisation) font partie de ces données vitales à
l'amorçage.
Différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au démarrage, c'est-à-
dire :
Le BIOS est un programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie principales du
système, d'où le nom de BIOS ROM donné parfois à la puce de mémoire morte de la carte-mère qui
l'héberge.
Le chargeur d'amorce: un programme permettant de charger le système d'exploitation en mémoire
(vive) et de le lancer. Celui-ci cherche généralement le système d'exploitation sur le lecteur de
disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de pouvoir lancer le système d'exploitation à partir
d'une DISQUETTE SYSTÈME en cas de dysfonctionnement du système installé sur le disque dur.
Le Setup CMOS, c'est l'écran disponible à l'allumage de l'ordinateur permettant de modifier les
paramètres du système (souvent appelé BIOS à tort...).
– Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté automatiquement à l'amorçage du
système permettant de faire un test du système (c'est pour cela par exemple que vous voyez
le système "compter" la RAM au démarrage).

Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires de types RAM (une ROM a
un temps d'accès de l'ordre de 150 ns tandis qu'une mémoire de type SDRAM a un temps d'accès
d'environ 10 ns), les instructions contenues dans la ROM sont parfois copiées en RAM au
démarrage, on parle alors de shadowing (en français cela pourrait se traduire par ombrage, mais on
parle généralement de mémoire fantôme).

Les types de ROM


LES ROM ONT PETIT À PETIT ÉVOLUÉ DE MÉMOIRES MORTES FIGÉES À DES MÉMOIRES
PROGRAMMABLES, PUIS REPROGRAMMABLES.

XX. ROM
Les premières ROM étaient fabriquées à l'aide d'un procédé inscrivant directement les données
binaires dans une plaque de silicium grâce à un masque. Ce procédé est maintenant obsolète.

XXI. PROM
Les PROM (Programmable Read Only Memory) ont été mises au point à la fin des années 70 par la
firme Texas Instruments. Ces mémoires sont des puces constituées de milliers de fusibles (ou bien
de diodes) pouvant être "grillés" grâce à un appareil appelé « programmateur de ROM », appliquant
une forte tension (12V) aux cases mémoire devant être marquées. Les fusibles ainsi grillés
correspondent à des 0, les autres à des 1.

XXII. EPROM
Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont des PROM pouvant être effacées.
Ces puces possèdent une vitre permettant de laisser passer des rayons ultra-violets. Lorsque la puce
est en présence de rayons ultra-violets d'une certaine longueur d'onde, les fusibles sont reconstitués,
c'est-à-dire que tous les bits de la mémoire sont à nouveau à 1. C'est pour cette raison que l'on
qualifie ce type de PROM d'effaçable.
XXIII. EEPROM
LES EEPROM (Electrically Erasable Read Only Memory) sont aussi des PROM effaçables, mais
contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent être effacées par un simple courant électrique, c'est-à-
dire qu'elles peuvent être effacées même lorsqu'elles sont en position dans l'ordinateur.
Il existe une variante de ces mémoires appelée mémoires flash (également ROM Flash ou Flash
EPROM). Contrairement aux EEPROM classiques, utilisant 2 à 3 transistors par bit à mémoriser, la
Flash EPROM utilise un seul transistor. D'autre part l'EEPROM peut-être écrite et lue mot par mot,
alors que la Flash ne peut être effacé que par pages (la taille des pages étant en constante
diminution).
Enfin la densité de la mémoire Flash est plus importante, ce qui permet la réalisation de puces
contenant plusieurs centaines de Mégaoctets. Des EEPROM sont ainsi préférentiellement utilisées
pour la mémorisation de données de configuration et la mémoire Flash pour du code programmable
(programmes informatiques).
On qualifie de flashage l'action consistant à reprogrammer une EE

Introduction à la mémoire Flash


La mémoire flash est une mémoire à semi-conducteurs, non volatile et réinscriptible, c'est-à-dire
une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais dont les données ne se
volatilisent pas lors d'une mise hors tension. Ainsi la mémoire flash stocke les bits de données dans
des cellules de mémoire, mais les données sont conservées en mémoire lorsque l'alimentation
électrique est coupée.
En raison de sa vitesse élevée, de sa durabilité et de sa faible consommation, la mémoire flash est
idéale pour de nombreuses applications - comme les appareils photos numériques, les téléphones
cellulaires, les imprimantes, les assistants personnels (PDA), les ordinateurs portables, ou les
dispositifs de lecture ou d'enregistrement sonore tels que les baladeurs mp3. De plus ce type de
mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui leur confère une grande résistance aux
chocs.

Les types de cartes mémoire


Il existe un grand nombre de formats de cartes mémoires non compatibles entre-eux, portés par
presque autant de constructeurs. Parmi ces formats de cartes mémoire les plus courants sont :
 Les cartes COMPACT FLASH
 Les cartes SECURE DIGITAL (appelées SD Card)
 Les cartes MEMORY STICK
 Les cartes SMARTMEDIA
 Les cartes MMC (MultimediaCard)
 Les cartes xD picture card
Lecteurs de cartes mémoire
Il est à noter l'existence de lecteurs de cartes mémoire multi-formats pouvant être connectés la
plupart du temps sur un port USB.

Compact Flash
La mémoire Compact Flash (notée parfois CF) est un type de carte mémoire créé en 1994 par la
firme SanDisk. La mémoire Compact Flash est constituée d'un contrôleur mémoire et de mémoire
flash contenues dans un boîtier de faible dimension (42.8mm de largeur et 36.4mm de hauteur), de
taille inférieure à une petite boite d'allumettes, et pesant 11.4 grammes.
Il existe deux types de cartes Compact Flash de dimensions différentes :
– LES CARTES COMPACT FLASH TYPE I, POSSÉDANT UNE ÉPAISSEUR DE 3.3MM ;

– Les cartes Compact Flash type II, possédant une épaisseur de 5mm.

Les cartes Compact Flash sont conformes à la norme PCMCIA/ATA si ce n'est que le connecteur
possède 50 broches au lieu des 68 broches des cartes PCMCIA. Ainsi il est possible d'enficher une
carte Compact Flash dans un emplacement PCMCIA passif de type II.

La version CF+ permet un débit de 16 Mo/s (voire 66 Mo/s) et une capacité de 137 Go.

Un bus informatique
On appelle bus, en informatique, un ensemble de liaisons physiques (câbles, pistes de circuits
imprimés, etc.) pouvant être exploitées en commun par plusieurs éléments matériels afin de
communiquer.
Les bus ont pour but de réduire le nombre de « voies » nécessaires à la communication des
différents composants, en mutualisant les communications sur une seule voie de données. C'est la
raison pour laquelle la métaphore d'« autoroute de données » est parfois utilisée.

Type de mémoire vive nombre de bits bande passante Processeurs (largeur nombre par

du bus de données banc


(+ parité éventuelle)
externe)
simm 30 Contact 8 (9) 286, 386SX (16 bits) par 2

386DX, 486 (32 bits) par 4

simm 72 contact 32 (36) 486 (32 bits) par 1

Pentium (64 bits) par 2

FPM 176 MB/s

EDO 32 264 MB/s Pentium (64 bits) par 2

SDram 66 Mhz 64 528 Mhz Pentium par 1

Pentium II, celeron par 1

SDRam 100 Mhz 64 800 MB/s Pentium II 100 Mhz par 1

SDRam 133 Mhz 64 1,06 GB/s Pentium III (Via par 1

chipset VIA), Athlon

RamBus 64 1,6 GB (version Pentium III par 1

PC800)

DDR, DDR2 et DDR3 64 Pentum IV, Core 2 par 1

Duo, Athlon 64,

Opteron

Remarque: Pentium I, Cyrix M6, K6-2 et K6-3 (AMD) utilisent les mêmes types, liés au socket (supersocket) 7.

Chap. 8 : Le Disque Dur

I) définition et rôle
Le disque dur est l’endroit où sont entreposés les logiciels qui font fonctionner l’ordinateur et les
données des utilisateurs. En cas de perte, on peut toujours remplacer ou réinstaller un logiciel, mais
les données des utilisateurs sont irremplaçables. Elles sont ce qu’il y a de plus important sur un
système. Pour cette raison, le disque dur est le composant le plus important.

II) Structure d’un disque dur


-il est constitué d’un ou de plusieurs plateaux en rotation autour d’un axe fixe, ces plateaux sont en
aluminium ou en verre à double face de L/E. contrairement aux disquettes ces plateaux sont rigides,
ils ne sont pas flexibles d’où le nom de disque dur.
-Chaque face du plateau dispose d’une tête de L/E numérotée à partir de 0. Toutes les têtes sont
montées sur un même bras fixe de telle sorte qu’ils ont le même déplacement.
- les données sont organisées sur le disque en cercles concentriques appelés pistes ; la piste la plus
éloignée du centre est la piste 0, il y a environ 100 pistes par face sur certains disques.
- chaque piste est divisée en secteurs numérotés à partir de 1 les nombres varient en fonction des
disques entre 17 et 100secteurs par piste ou même plus.
- le secteur est la plus petite unité d’allocation de données et sa capacité est de 512 0ctects
- les pistes de même numéro situées sur des plateaux différents sont appelés cylindres

- fonctionnement

Les têtes de L/E sont dites inductives c’est à dire qu’elles sont capables de générer un
champ magnétique c’est notamment le cas de l’écriture, en créant des champs, les têtes viennent
polariser la surface du disque en une très petite zone, ce qui se traduira lors du passage en lecture
par le changement de polarité induisant ainsi un courant dans la tête de lecture. Ce courant sera
ainsi transformé par un convertisseur en 0 et 1 compréhensible par l’ordinateur

III) Caractéristiques techniques

La capacité c’est le volume de données pouvant être stocké dans un disque dur.
Calcul de la capacité du disque dur
C = N cy . Nt . Ns . 512

Ncy = nombre de cylindres


Nh = nombre de têtes
Ns = nombre de secteurs
512 c’est la capacité d’un secteur en octets

Exercice d’application
Calculons la capacité é d’un support de stockage de données dont
Ncy = 80
NH = 2
N s = 18
De quel type de support s’agit-il ?

Le temps d’accès à un bloc comprend le temps :


 le temps de recherche ou de positionnement des têtes de L/E sur le cylindre ;
 le temps de rotation pour se positionner sur le bon secteur
 Ce temps est exprimé en secondes et varie entre 7 et 13 ms
 Ce temps a considérablement diminué avec l’augmentation de la vitesse de rotation des
plateaux des nouveaux disques durs. (De 13 ms, les standards actuels arrivent à moins de 8
ms.)
La Vitesse de rotation des plateaux en tour par minute . La vitesse actuelle sont de 5400
(généralement pour PC portables) et 7200 tours selon les modèles. Des modèles pour serveurs en
SCSI tournent à 10.000 ou même 15.000 tours. C'est disques sont le plus souvent ventilés.
Le taux de transfert
C’est la quantité la quantité de données pouvant lue ou écrite par unité de temps il s’exprime en
bits par secondes, ce taux varie entre 16 et 32 Mbs/s pour les anciens disques et 150 à 300 Mbits/s
pour les nouveaux disques.

IV) Les différents types de HD


L’interface de DD c’est la connectique du DD sur la carte mère
Il existe plusieurs types de disques
Les disques durs IDE / PATA (parallèle attachement)
Les HD SCSI
Les HD SATA (serial attachement)
les HD flash

L’interface d’un disque dur c’est la connectique sur la carte mère.


L’interface IDE / ATA integrated drive electronic / advanced technology attachement fait
référence aux lecteurs de disque ayant un contrôleur ou un connecteur sur la carte mère

ATA
Serial ATA
Serial Advanced Technology Attachment. Remplaçant d'ATA. ATA fonctionne en parallèle, ce qui
pose de très gros problèmes de synchronisation des signaux. De plus, cela nécessite d'utiliser de
larges nappes de raccordement, ce qui encombre les boîtiers et les fait chauffer. Une interface série
va plus vite et est plus pratique. Compatible d'un point de vue logiciel avec ATA, elle sort sur le
marché fin 2002. Le taux de transfert va jusqu'à 150 Mo/s (300 à 600 dans le futur). Le tout est hot-
dog.

Disque dur Serial ATA (S-ATA)


Le type Serial ATA date de mai 2001, mais les premiers périphériques ne sont sur le marché que
depuis le deuxième trimestre 2003. Evolution du SATA en 2005, le S-ATA 2 double en théorie le
taux de transfert maximum: de 150 à 300 MB/s. Les 2 versions sont compatibles entre-elles, un
contrôleur SATA accepte les disques durs SATA-2 et vice versa.
Le serial ATA est un nouveau type de contrôleur. La conception interne du disque est identique à
celle des PATA précédents, seule la méthode de transfert des données est modifiée, passant en
mode série. Les connexions parallèles ne permettent pas des vitesses très élevées, ceci est lié à la
synchronisation de tous les bits de données, mais aussi à des problèmes de forme de signaux lorsque
la vitesse augmente, il n'est plus parfaitement carré. Quelques lecteurs / graveurs DVD utilisent ce
type de connexion, même si le taux de transfert est d'abord limité par la vitesse de lecture / écriture
sur le CD.
L'interface n'est plus une nappe mais un câble de 7 fils (1 signal d'envoi et 1 signal de réception
couplés à un signal différentiel et 3 masses). Chaque contrôleur est dédié à un seul disque, alors que
dans l'ancienne norme, deux périphériques se partage le connecteur, réduisant les performances lors
de l'utilisation simultanée des deux. Il n'y a plus de pontages à configurer comme maître / esclave
puisque le disque est seul. La longueur du câble est limitée à 1 mètre (45 cm pour un ATA-133).
Les disques serial ATA sont maintenant hot plug et peuvent être connectés (ou déconnectés) avec
le PC allumé à partir de Windows 2000.
On trouve dans le commerce des adaptateurs permettant de passer d'un contrôleur ATA à un disque
dur S-ATA. Cette solution limite néanmoins la vitesse à 133 MB/s (ATA-133). Inversement, des
adaptateurs permettent de connecter des disques durs parallèles sur des contrôleurs Série. Des
contrôleurs S-ATA sur des cartes PCI sont également utilisés pour connecter des SATA dans un
ordinateur sans contrôleur de ce type, mais de nouveau, limitation par le bus PCI à 133 Mb/s.
Comme les disques durs SCSI, le SATA inclus le contrôle des erreurs lors des transferts en utilisant
le signal différentiel (inversé). Ceci est identique dans les connexions réseaux RJ-45 sur cuivre Par
contre, la norme SCSI la plus rapide permet des vitesses jusqu'à 320 MB/s mais directement entre
les périphériques connectés sur le câble en mode DMA.
Deux ou quatre contrôleurs S-ATA sont accessibles sur les cartes mères, en plus d'un contrôleur
ATA (deux pour les anciennes cartes mères). Généralement, le chipset accepte les modes RAID 0 et
1.
Le SATA n'est pas nativement reconnu par l'installation Windows dans la majorité des cas,
principalement pour les anciens contrôleurs. Une disquette doit être crée au préalable en utilisant le
CD d'installation de la carte mère. Au début de l'installation, vous devez appuyer sur la touche F6
pour installer le pilote supplémentaire, insérer la disquette lorsque le programme le demande et
sélectionner votre système
SSD
Ces disques sont interfacés en SATA (2) mais la grosse différence entre les types vus plus haut est
liée à la technologie de stockage. Plus de plateau magnétiques, ni de moteur puisque le SSD
conserve les informations en utilisant de la mémoire Flash (comme les mémoires des appareils
photo numériques). Ceci a des avantages liés à la consommation, à la résistance aux chocs, ... mais
aussi des temps d'accès nettement inférieur (entre 0,4 et 0,7 ms soit 20 fois moins qu'un disque
classique) malgré des vitesses de transfert supérieures aux disques durs classiques. Les
performances sont de l'ordre de deux fois supérieures en général mais largement bridés par la
vitesse de transfert de 300 Byte par seconde très théorique.
Ils sont principalement utilisés dans les Nets books (pour l'autonomie) mais commencent à
s'intégrer dans les serveurs (consommation et vitesse de transfert) réseaux. Leurs prix actuels ne
permettent pas de les utiliser dans les ordinateurs standards et notebook, même si les prix baissent.
Petits problèmes tout de même, ces mémoires flash ont un nombre limités d'écritures suivant la
technologie employée: 10.000 à 100.000 (là aussi c'est théorique) et en pratique ne semble pas trop
poser de problèmes, mais à tenir compte pour certaines applications, même si comme dans la
technique SMART des disques standards, le contrôleur gère aussi les parties défectueuses.

V) formatage et partitionnement
Le formatage est une des opérations qui permet de préparer le disque à recevoir les données.
Il s’effectue en deux étages :
- le formatage de bas niveau ou encore formage physique
Il est fait à l’usine juste après la fabrication du disque, il consiste à la création des pistes et
secteurs sur les plateaux il enregistre aussi les informations de d’entête et de fin de secteur .il crée
aussi le MBR. (Master bout record) le MBR con tient la table de partition divisée en quatre parties
Le 1er rectangle représentant le MBR, ensuite les clusters perdus, ensuite le secteur de démarrage
Le FAT, le répertoire racine, les données.

MBR Clusters perdus Secteur Invite de


boot commande
données

- le formatage logique ou de haut niveau


Il est fait par l’utilisateur et consiste à créer la structure nécessaire pour la gestion des fichiers et
des données. Il est effectué après le partitionnement.
NB : ces deux types de formatage peuvent être faits à l’aide des outils : la commande format de
DOS, disk manager, partition it………
Le partitionnement
Partitionner un disque dur, c’est décider soit de l’utiliser en seul compartiment (espace utilisable)
soit de le diviser en plusieurs compartiments. On parle ainsi d’un disque dur à une partition soit un
HD à 2 ou 3 ….partitions
Par convention, chaque partition créée est considérée comme un nouveau disque (logique) et les
noms de ces partions sont les lettres de l’alphabet C, D, E,……….
Il est recommandé de faire au moins 2 partitions en système et réseaux. On y reviendra de façon
plus détaillée.
Chapitre 9: le processeur

Introduction
Le processeur (CPU, pour Central Processing Unit, soit Unité Centrale de Traitement) est le
cerveau de l'ordinateur. Il permet de manipuler des informations numériques, c'est-à-dire des
informations codées sous forme binaire, et d'exécuter les instructions stockées en mémoire.
Le premier microprocesseur (Intel 4004) a été inventé en 1971. Il s'agissait d'une unité de calcul de
4 bits, cadencé à 108 kHz. Depuis, la puissance des microprocesseurs augmente exponentiellement.
Quels sont donc ces petits morceaux de silicium qui dirigent nos ordinateurs?

1. Caractéristique du processeur

Deux caractéristiques permettent d’identifier un processeur :

 Sa fréquence mesurée en mégahertz (Mhz) ou Gigahertz (GHz), c’est –à-dire le nombre de


million de cycle par seconde effectué par le processeur. Elle est un bon moyen de mesure de
la puissance de l’ordinateur.
 Sa largeur définie grâce à trois paramètres :
Le bus d’entrée/sortie de données ;
Les registres internes ;
Le bus d’adresse mémoire.
Le bus de données externes est relié directement au micro-processeur. Il est utilisé pour transférer
les données du microprocesseur à la mémoire vive ou aux contrôleurs (PCI, ISA, etc.). Il est
composé d’une série de fils de cuivre collé sur la carte mère. Le nombre de fils dans le bus
représente la capacité de données que l’ordinateur peur déplacer, c’est ce qu’on appelle la largeur
du bus.
Exemple : un bus d’une largeur de 32 bits peut déplacer 32 bits de données jusqu’au processeur en
un seul cycle.

Processeur Mémoire
Bus de données

Carte d’extension
Un registre est une cellule de stockage située à l’intérieur du processeur. On peut utiliser la
taille des registres internes d’un processeur comme indicateur de la quantité d’information
que celui-ci peut gérer en un temps donné : la taille des registres internes nous indique aussi la
façon dont il déplace les données à l’interne : la taille des registres est égale à celle du bus de
données internes.
La mémoire cache
Comme vous le savez peut-être, le processeur récupère de la mémoire vive, les instructions et
les données dont il a besoin. La mémoire vive s’exécute à la vitesse de la carte mère.
Cependant depuis modèle 486DX2, la fréquence de a carte mère n’est plus au même rythme
que celle du processeur. Cela cause un goulot d’étranglement avec l’écart de fréquence
toujours grandissant entre le processeur et la mémoire, il a fallu ajouter un autre niveau de
mémoire qi se situe entre la vitesse du processeur et celle de la carte mère est désignée sous le
terme de mémoire cache. Aujourd’hui il existe plusieurs niveaux hiérarchiques de mémoire
cache :
 Niveau 1
 Niveau 2 et 3

Fonctionnement du processeur
Le processeur (noté CPU, pour Central Processing Unit) est un circuit électronique cadencé
au rythme d'une horloge interne, grâce à un cristal de quartz qui, soumit à un courant
électrique, envoie des impulsions, appelées « top ». La fréquence d'horloge (appelée
également cycle, correspondant au nombre d'impulsions par seconde, s'exprime en Hertz (Hz).
Ainsi, un ordinateur à 200 MHz possède une horloge envoyant 200 000 000 de battements par
seconde. La fréquence d'horloge est généralement un multiple de la fréquence du système
(FSB, Front-Side Bus), c'est-à-dire un multiple de la fréquence de la carte mère.
A chaque top d'horloge le processeur exécute une action, correspondant à une instruction ou
une partie d'instruction. L'indicateur appelé CPI (Cycles Par Instruction) permet de
représenter le nombre moyen de cycles d'horloge nécessaire à l'exécution d'une instruction sur
un microprocesseur. La puissance du processeur peut ainsi être caractérisée par le nombre
d'instructions qu'il est capable de traiter par seconde. L'unité utilisée est le MIPS (Millions
d'Instructions Par Seconde) correspondant à la fréquence du processeur que divise le CPI.

La chaleur et le refroidissement
La vitesse élevée des processeurs d’aujourd’hui entraine une émission élevée de chaleur.
Si l’ordinateur n’est pas convenablement refroidi, la longévité des pièces risque d’en souffrir
passablement. Dans cette situation, le ventilateur de l’alimentation ne suffit plus à refroidir le
système. Il faut avoir recours à d’autres solutions. Quand la chaleur du processeur constitue
un réel problème, une des solutions est d’utilisation d’un dispositif qui se fixe sur le
processeur pour permettre la dissipation de la chaleur. Un dissipateur thermique qui transfère
du processeur aux ailettes du radiateur.
Installation du processeur
Avant de commencer vous devez avoir en main :
 La documentation de votre processeur et de votre carte mère. Des schémas montrant
la disposition des pièces sont souvent disponibles sur le site du fabricant ;
 Un tournevis pour ouvrir l’ordinateur ;
 Un bracelet antistatique ;
 Un outil d’extraction pour le processeur si nécessaire ;
Etapes
1. Mettez l’ordinateur hors tension et déconnectez le de la prise murale ;
2. Enlevez les vis qui maintiennent le couvercle de l’ordinateur ;
3. Reliez votre bracelet antistatique à la masse ;
4. Localisez le processeur actuel et enlevez le ;

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