Vous êtes sur la page 1sur 92

UNIVERSITE NOUVEAUX HORIZONS

« UNH »

INFORMATIQUE GENERALE

Dispensé par
ILUNGA MUTOMBO Gabriel
Professeur Ordinaire
1

AVANT-PROPOS
Ce support de cours est destiné aux étudiants de première licence en sciences de gestion pour
les initier à cette belle science qu’est l’informatique. Son usage est purement académique.
Pour mieux faire mieux comprendre aux étudiants les notions de base de l’informatique, nous
utiliserons un langage moins technique sans s’écarter des termes propres à cette science.
L’objectif majeur poursuivi dans ce support est de permettre à chaque participant au cours
d’informatique générale de savoir utiliser l’ordinateur et certaines applications de manière
basique ; et ainsi après avoir lu ce support, l’apprenant sera en mesure de :
 Définir quelques concepts de l’informatique
 Décrire l’ordinateur
 Allumer l’ordinateur
 Connaître l’édition du système d’exploitation installé
 Connaître comment accéder aux programmes d’un ordinateur
 Arrêter le système d’exploitation
 Personnaliser l’interface utilisateur de son ordinateur
 Gérer les Dossiers
Faire le traitement de texte :
 Saisir du texte,
 Appliquer la mise en forme au texte,
 Paginer,
 Insérer les notes de bas de pages,
 Élaborer la table des matières.
Travailler sur un tableur (Excel) :
 Saisir des données,
 Gérer des tableaux : les créer, les modifier, ajuster les largeurs et
hauteurs des cellules,
 Effectuer des tris et filtres,
 Effectuer des calculs,
 Utiliser des fonctions,
 Gérer des graphiques.
Faire de la navigation sur le net etc….
2

CHAPITRE I : C’EST QUOI L’INFORMATIQUE ?

Par définition, l´informatique – qui est la contraction d´Information et automatique – (ou


computer science en anglais) est le domaine d'activités scientifique, technique et industriel en
rapport avec le traitement automatique de l'information par des machines appelées appareils
informatiques telles que les ordinateurs, les consoles de jeux, les robots, etc.
De ces appareils, l’ordinateur est le plus connu, le plus ouvert, le plus complexe et l’un des
plus anciens. C’est une machine modulable et universelle qui peut être adaptée à de
nombreuses tâches par ajout de matériel et/ou de logiciel.
Une information est une nouvelle, un renseignement, une documentation sur quelque chose
ou sur quelqu’un, portés à la connaissance de quelqu’un. Elle peut être actuelle ou venant des
archives.

L’ORDINATEUR
I.1. Définition
Un ordinateur est une machine électronique dotée d'une unité de traitement lui permettant
d'exécuter des programmes enregistrés en mémoire. Cette machine permet de traiter
automatiquement les données, ou informations, selon des séquences d'instructions prédéfinies
appelées aussi programmes et de donner les résultats attendus.
Il interagit avec l'environnement grâce à des périphériques comme le moniteur, le clavier, la
souris, l'imprimante, le modem, le lecteur de CD, le DVD etc…

I.1.1. Type d’ordinateurs


On distingue généralement plusieurs familles d'ordinateurs selon leur format :
Les mainframes (en français ordinateurs centraux), ordinateurs possédant une grande
puissance de calcul, des capacités d'entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de fiabilité.
Les mainframes sont utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer des opérations lourdes
de calcul ou de traitement de données volumineuses. Ils sont généralement utilisés dans des
architectures centralisées, dont ils sont le cœur.

Les mini-ordinateurs c’est la catégorie d’ordinateurs de milieu de gamme, intermédiaires


entre les mainframes et les micro-ordinateurs. Ils sont utilisés de moins en moins.

Les ordinateurs personnels ou micro-ordinateurs, parmi lesquels on distingue :


Les ordinateurs de bureau (en anglais desktop computers), composés d'un boîtier renfermant
une carte mère et permettant de raccorder les différents périphériques.
Les ordinateurs portables (en anglais laptop), composé d'un boîtier intégrant un écran
dépliable, un clavier et un grand nombre de périphériques incorporés.
Les tablettes PC (en anglais Tablet PC, également appelées ardoises électroniques),
composées d'un boîtier intégrant un écran tactile ainsi qu'un certain nombre de périphériques
incorporés.
3

Les centres multimédia (Media Center), représentant une plate-forme matérielle, destinée à
une utilisation dans le salon pour le pilotage des éléments hifi (chaîne hifi, téléviseur, platine
DVD, etc.).
Les assistants personnels (appelés PDA, pour Personal Digital Assistant, ou encore handheld,
littéralement «tenu dans la main»), parfois encore qualifiés d'organiseur (en anglais organizer)
ou d'agenda électronique, sont des ordinateurs de poche proposant des fonctionnalités liées à
l'organisation personnelle. Ils peuvent être dotés des fonctions d’un téléphone portable. On
parle alors souvent dans ce cas de smartphone.
Enfin, les netbooks sont des ordinateurs portables dotés d’un écran de petite dimension
(généralement 12") et dont on a remplacé le disque dur par de la mémoire flash, afin de
réduire la consommation électrique (et le coût).

I.1.2. Composantes d’un ordinateur


Un ordinateur est composé de deux parties :
- Les matériels (Hardware) : composantes physiques constitués de l’unité centrale et
des périphériques d’entrée/sortie.
- Les logiciels (software) : ce sont des programmes (ensembles d’instructions logiques
que la machine doit exécuter).
La partie matérielle :
Le micro-ordinateur est devise en deux parties essentielles : L’unité centrale et les
périphériques
A) L’unité centrale :

C’est la partie la plus importante de l’ordinateur. Elle s’occupe du traitement et du


stockage de l’information. Elle est composée généralement d’une carte mère sur laquelle on
trouvera la mémoire centrale et le processeur ou CPU (Central Processing Unit).
La carte mère est l'un des éléments essentiels d'un ordinateur. Elle assure la connexion
physique des différents composants (processeur, mémoire, carte d'entrées/sorties, ...) par
l’intermédiaire de différents bus (adresses, données et commande). Plusieurs technologies de
bus peuvent se côtoyer sur une même carte mère. La qualité de la carte mère est vitale
puisque la performance de l’ordinateur dépend énormément d’elle. On retrouve toujours sur
une carte mère :

le chipset : c’est une interface d’entrée/sortie. Elle est constituée par un


jeu de plusieurs composants chargé de gérer la communication entre le
microprocesseur et les périphériques. C’est le lien entre les différents
bus de la carte mère.

le BIOS (Basic Input Ouput Service) : c’est un programme responsable


de la gestion du matériel : clavier, écran, disques durs, liaisons séries et
parallèles, etc... Il est sauvegardé dans une mémoire morte (EEPROM)
et agit comme une interface entre le système d’exploitation et le
matériel.
4

l’ horloge : elle permet de cadencer le traitement des instructions par le


microprocesseur ou la transmission des informations sur les différents
bus c’est-à-dire elle détermine sa vitesse de calcul. Cette vitesse est
exprimée en Hz (nombre de calculs de base à la seconde). Un
processeur de 2 GHz (1 giga hertz : 1 milliard de hertz) réalise
théoriquement 2 milliards de calculs basiques à la seconde.

les ports de connexion : ils permettent de connecter des périphériques


sur les différents bus de la carte mère. Il existe des ports « internes »
pour connecter des cartes d’extension (PCI, ISA, AGP) ou des
périphériques de stockage (SCSI, IDE, Serial ATA) et des ports «
externes » pour connecter d’autres périphériques (série, parallèle, USB,
etc …)

Le socket : c’est le nom du connecteur destiné au microprocesseur. Il


détermine le type de microprocesseur que l’on peut connecter.
5

Architecture d’une carte mère

Ici le chipset est composé par deux composants baptisé Pont Nord et Pont Sud. Le
pont Nord s’occupe d’interfacer le microprocesseur avec les périphériques rapides (mémoire
et carte graphique) nécessitant une bande passante élevée alors que le pont sud s’occupe
d’interfacer le microprocesseur avec les périphériques plus lents (disque dur, CDROM,
lecteur de disquette, réseau, etc…).
On voit apparaître différents bus chargés de transporter les informations entre le
microprocesseur et la mémoire ou les périphériques :
6

Bus processeur : on l’appelle aussi bus système ou FSB (Front Side Bus). Il
relie le microprocesseur au pont nord puis à la mémoire. C’est un bus 64 bits.

Bus IDE : il permet de relier au maximum 2 périphériques de stockage interne


par canal (disque dur ou lecteur DVDROM/CDROM). Son débit est de 133
Mo/s. Lorsque 2 périphériques sont reliés sur le même canal, un doit être le
maître (prioritaire sur la prise du bus) et l’autre l’esclave.

Bus PCI (Peripheral Component Interconnect) : Il a été créé en 1991 par Intel.
Il permet de connecter des périphériques internes. C’est le premier bus à avoir
unifié l’interconnexion des systèmes d’entrée/sortie sur un PC et à introduire le
système plug-and-play. Il autorise aussi le DMA. C’est un bus de 32 bits. On
retrouve une révision du bus PCI sur les cartes mères de serveur ayant une
largeur de bus de 64 bits et une fréquence de 133 MHz.

Bus AGP (Accelered Graphic Port) :. Il a été créé en 1997 lors de l’explosion
de l’utilisation des cartes 3D qui nécessitent toujours plus de bandes passantes
pour obtenir des rendus très réalistes. C’est une amélioration du bus PCI. Il
autorise en plus le DIME (DIrect Memory Execution) qui permet au processeur
graphique de travailler directement avec les données contenues dans la RAM
sans passer par le microprocesseur à l’instar d’un DMA. C’est un bus 32 bits et
son débit maximum est de 2 Go/s (en x8).

Bus ISA (Industry Standard Architecture) : C’est l’ancêtre du bus PCI. On ne le


retrouve plus sur les nouvelles générations de cartes mères.

Bus SCSI (Small Computer System Interface) : c’est un bus d’entrée/sortie


parallèle permettant de relier un maximum de 7 ou 15 périphériques par
contrôleur suivant la révision du protocole utilisée. C’est une interface
concurrente à l’IDE qui présente l’avantage de pouvoir connecter plus de
périphériques pour des débits supérieurs.

En outre, ces périphériques peuvent partager le bus lors d’un dialogue


contrairement à l’IDE. Mais son coût reste très élevé… elle est utilisée pour les
serveurs.

Bus USB (Universal Serial Bus ) : c’est un bus d’entrée/sortie plug-and-play


série. Dans sa deuxième révision (USB 2.0), il atteint un débit de 60 Mo/s. Un
de ces avantages est de pouvoir connecter théoriquement 127 périphériques. Il
supporte de plus le hot plug-and-play (connexion ou déconnexion de
périphériques alors que le PC fonctionne).
7

Bus firewire : c’est un bus SCSI série. Il permet de connecter jusqu’à 63


périphériques à des débits très élevés (100 à 400 Mo/s). Ces applications sont
tournées vers la transmission de vidéos numériques.

Liaison pont nord/pont sud : ses caractéristiques dépendent du chipset utilisé.


Chaque fabricant a en effet développé une solution propriétaire pour connecter
les deux composants de leur chipset. Pour Intel, c’est Intel Hub Architecture
(IHA) dont les débits atteignent 533 Mo/s. Pour Nvidia (en collaboration avec
AMD), c’est l’HyperTransport qui atteint des débits de 800 Mo/s.
Remarques :
Tous les bus « internes » (PCI, IDE, AGP) vont être amenés à disparaître très rapidement et
seront remplacés par des bus série :
Le Serial Ata, remplaçant du bus IDE, présente des débits de 150 Mo/s qui
passeront bientôt à 300 Mo/s dans la prochaine révision du bus. Il permet de connecter
des disques durs ou des lecteurs optiques.

Le PCI Express, remplaçant des bus PCI et AGP, permet d’atteindre des débits
de 250 Mo/s dans sa version de base qui peuvent monter jusqu’à 8Go/s dans sa
version x16 destinée à des périphériques nécessitant des bandes passantes très
élevées (application graphique).

Les bus de connexions filaires tendent à être remplacés par des systèmes de communication
sans fils. A l’heure actuelle, il existe :

le Bluetooth qui offre actuellement un débit de 1 Mb/s pour une portée d’une
dizaine de mètre et qui va servir à connecter des périphériques nécessitant des
bandes passantes faibles (clavier, souris, etc…).

le WIFI (WIreless FIdelity Network) qui permet de connecter des ordinateurs en


réseau. La dernière révision permet des débits importants.

- La carte mère : il s'agit de la pièce de base de l'ordinateur. Elle est le support de tout
composant informatique matériel (Processeur, Carte Graphique, Carte Son, Ports souris,
claviers USB, etc...) Elle permet de les interconnecter pour qu'elles remplissent leur
tâche lorsque l'utilisateur le commande ou qu'une autre pièce de l'ordinateur le fait.
8

Exemple :Carte mère ASUS A7N8X

Connecteur PCI Connecteur IDE Connecteurs Externes


(port série, parallèle,
Connecteur AGP Chipset firewire, USB, etc…)
Connecteur RAM Socket Connecteur floppy

Le Microprocesseur :

Un microprocesseur est un circuit intégré complexe caractérisé par une très grande
intégration et doté des facultés d'interprétation et d'exécution des instructions d'un
programme. Il est chargé d’organiser les tâches précisées par le programme et
d’assurer leur exécution. Il doit aussi prendre en compte les informations extérieures
au système et assurer leur traitement. C’est le cerveau du système.
9

Le cœur de l’ordinateur : il traite et fait circuler les instructions et les données

Composé des éléments suivants

Unité Arithmétique et Logique (UAL)

Ensemble de circuits qui exécutent les opérations arithmétiques et logiques de


base

Unité de contrôle (ou de commande)

Son rôle est d’extraire une instruction du programme en MC, de la faire


exécuter par l’UAL ou un périphérique et de chercher l’instruction suivante

Elle décode les instructions et trouve les données pour l’UAL

Reliée à l’horloge système, sa cadence de fonctionnement dépend de la


fréquence

Produits

Intel (Pentium , Celeron, Dual Core Duo,Corei3,Corei5,Corei7), et AMD

Le microprocesseur est bien entendu l’élément essentiel du PC. Les performances


d’un microprocesseur sont liées à son architecture et sa fréquence de fonctionnement.
A l’heure actuelle, le marché des microprocesseurs pour PC est dominé par deux
principaux constructeurs : Intel et AMD. Ceux-ci ont adopté deux stratégies
différentes pour réaliser des microprocesseurs toujours plus performants. Intel, fort de
son savoir-faire, a choisi de fabriquer des microprocesseurs toujours plus rapide en
terme de fréquence de fonctionnement alors qu’AMD essaie plutôt d’optimiser ses
architectures afin qu’elles soient capables d’exécuter toujours plus d’instructions par
10

cycle d’horloge. Ces deux optiques se retrouvent dans les références des
microprocesseurs de chaque marque.. Chaque société utilise des sockets et des
chipsets différents pour leurs microprocesseurs.

Il est à la base de tous les calculs, c'est le "cerveau" de l'ordinateur. Il est caractérisé par sa
marque Intel ou AMD (Intel486, Intel Pentium, Intel Pentium II, Intel Pentium III,Intel
Pentium IV, Céleron, Cyrix, Intel Core de 1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème génération..), et sa
fréquence. Sa fréquence caractérise le nombre d'opérations qu'il peut effectuer en une seconde
(elle est actuellement comprise entre quelques Mhz et 3 ,6Ghz).

NOTE :
 Intel Corporation est une entreprise américaine fondée le 18 juillet 1968 par
Gordon Moore, Robert Noyce et Andrew Grove . Le premier microprocesseur
d’Intel c’est Intel 4004. Il comportait 2.300 transistors pour une fréquence de
740 kHZ et était capable d’effectuer 90.000 opérations à la seconde..
 AMD « Advanced Micro Devices » est un fabricant américain de semi-
conducteurs, microprocesseurs, cartes graphiques. Il est basé à Sunnyvale. La
compagnie a été fondée le 1er mai 1969 par un groupe d’ingénieurs et dz
dirigeants de Fairchild Semiconductor

L’horloge

Elle contrôle et synchronise le microprocesseur et les composants associés

Sa vitesse (fréquence) est exprimée en mégahertz (MHz) c’est-à-dire en million de


cycles par seconde

L’efficacité du microprocesseur est directement proportionnelle à la fréquence de


l’horloge : une fréquence élevée est donc souhaitable

NB : L’unité de mesure des processeurs est le MIPS (million d’instructions par


seconde)
11

2) Les mémoires :
 Définition

 Dispositif capable d’enregistrer, de stocker et de restituer des


informations

 Trois types

 RAM ou mémoire vive

 ROM ou mémoire morte

 mémoire de masse ou secondaire

 Unité de stockage

 BIT (Binary DigiT) : unité de stockage élémentaire

 Toutes les informations sont codées sous forme de nombres


binaires composés de 0 et de 1

 Les bits sont regroupés en octets ou bytes (8 bits)

 Selon l’ordinateur, un mot mémoire est composé de 2 (16 bits)


ou 4 (32 bits) octets ou 8 (64 bits)

Unités de mesure

1Ko (kilo octet) = 1 000 octets (exactement 210 octets) Kb


1Mo (méga octet) = 1 000 000 octets Mb
1Go (giga octet) = 1 000 000 000 octets Gb
1To (téra octet) = 1 000 000 000 000 octets Tb

 Structure

 La mémoire est organisée en cellules (octets ou mots)

 Chaque cellule est repérée par son adresse qui permet à


l’ordinateur de trouver les informations dont il a besoin

 2 Modes d’accès à la mémoire

 En lecture : aucun effet sur le contenu


12

 En écriture : modifie son contenu

 Caractéristiques

 Capacité : nombre d’octets

 Accès

 direct : grâce à l’adresse, accès immédiat à l’information


(on parle de support adressable)

 séquentiel : pour accéder à une information, il faut avoir


lu toutes les précédentes (ex : cassette audio)

 Temps d’accès : temps écoulé entre l’instant où l’information


est demandée et celui où elle est trouvée (en ms)

 Le contenu de la mémoire est composé

 de données

 et d’instructions

 code de l’opération élémentaire

 donnée(s) ou adresse des données

 Programme

 Ensemble d’instructions et de données

Elles contiennent les programmes à exécuter et les données à traiter.

a. Mémoire vive ou « RAM »


Abréviation de « Random Access Memory » signifiant mémoire d’accès libre. Cette mémoire
comprend la totalité de la mémoire de travail qui peut être lue par une opération de lecture ou
modifiée par une opération d’écriture. Cette mémoire est qualifiée de temporaire parce qu’elle
perd son contenu à chaque fois que l’on éteint l’ordinateur.
13

b. Mémoire morte ou « ROM »


Abréviation de « Read Only Memory » signifiant mémoire accessible seulement en lecture.
Le contenu de ce type de mémoire ne peut pas être modifié par une simple opération
d’écriture. Cette mémoire est qualifiée de permanente parce que l’information demeure
inchangée même si on éteint l’ordinateur.

B) Les Périphériques :
On distingue trois types de périphériques :
1) Les périphériques d’entrées : qui permettent de faire entrer les informations à l’unité
centrale.
- Le clavier :
De la même façon que sur une machine à écrire, le clavier permet de saisir des caractères
(lettres, chiffres, symboles ...), il s'agit donc du périphériques d'entrée essentiel pour
l'ordinateur, car c'est grâce à lui qu'il est possible d'envoyer des commandes.
Suivant les modèles, les claviers comportent de 96 à 120 touches, le modèle courant
comportant 105 touches. Il peut être AZERTY (clavier français) ou QWERTY (clavier
anglais).

Notion :
Le pavé Alpha Numérique : il ressemble à celui d’une machine à écrire. Il contient :
La touche Shift qui est la touche seconde fonction. Elle permet la mise momentanée du
clavier en mode majuscule.

La touche Cap Lock : elle permet de bloquer le clavier en mode majuscule.


La touche Back Space : elle permet d’effacer le caractère qui est à la gauche du curseur.
!
La touche d’entrée ou validation.

La touche Alt Gr : elle permet d’accéder au troisième caractère du clavier.


La touche Verr Num : elle permet d’activer le pavé numérique.

Remarque : le type de clavier se reconnaît par ses six premières touches alphabétiques du
pavé alphabétique. Nous avons :
- Le clavier AZERTY qui est de type français ;
- Le clavier QWERTY qui est de type anglais ;
14

- Le clavier QWERTZ qui est de type allemand.


- La souris

Périphérique de pointage des interfaces graphiques. Il permet de déplacer


sur l’écran le pointeur et de sélectionner des objets sur l’écran ou d’envoyer
des commandes à l’ordinateur. Il tient son nom de la ressemblance avec le
petit mammifère (les boutons sont aussi appelés oreilles).

- Le scanner

Le scanner est un périphérique qui permet de convertir une image


ou du texte sous forme numérique.

- Caméra Web ou webcam

La Caméra Web est un périphérique qui permet de capter des images


directement transférables à l’ordinateur. Elle peut incorporée (ordinateur
portable) ou non.

- Microphone :

Le microphone est un dispositif qui capte la voix et permet de l’acheminer


vers l’ordinateur. Il est surtout utilisé pour enregistrer la voix dans
l’ordinateur, pour écouter de la musique ou pour discuter avec des
personnes branchées sur l’Internet.

2) Les périphériques de sortie : qui permettent de récupérer les résultats du traitement à


partir de l’unité centrale.

- L’écran :

L’écran (ou le moniteur) est un périphérique d’affichage de


l’ordinateur sur lequel peuvent être visualisés du texte, des images, des
vidéo …

Le moniteurs se distinguent en particulier par leur taille qui s’exprime


en puces (1 pouce = 2,54 cm) et qui représente la longueur de la
diagonale de l’écran. Les différentes tailles rencontrée actuellement
sont : 15 pouces, 17 pouces, 19 pouces, 21 pouces.

Les moniteurs se divisent aujourd’hui en deux catégories :


15

Les écrans des ordinateurs de bureau classiques : ils utilisent un tube cathodique comme pour
les téléviseurs. L’écran à cristaux liquides (LCD pour Liquid Crystal Display) : est utilisé
pour les ordinateurs portables et s’est étendu aux ordinateurs de bureau. Il a pour avantages
l’absence de dégagement de chaleur et de rayonnement.

- Imprimante :

Les imprimantes que l'on utilise chez soi se répartissent en deux


catégories principales : les imprimantes à jet d'encre et les
imprimantes laser. Comme leur nom l'indique, les imprimantes à
jet d'encre projettent sur le papier de l'encre à séchage rapide. Elles
offrent des résolutions comprises entre 150 et 700 dpi (points par
pouce carré) et constituent la solution la moins coûteuse. Les
imprimantes laser fonctionnent exactement comme des
photocopieurs, en déposant de l'encre sèche sur le papier et en fixant celle-ci par chauffage.
Ces imprimantes offrent une grande variété de résolutions comprises entre 300 et 1200 dpi.
- Les hauts parleurs :

Se sont des dispositifs permettant à l’utilisateur d’entendre des sons,


de la voix ou de la music, provenant de l’ordinateur. Ils peuvent être
remplacés par un casque d’écoute.

- Le modem

Le modem (Modulateur et Démodulateur) est un


appareil qui permet la transmission des données
numériques à travers une liaison téléphonique. Il est à la
fois un organe d’entrée et de sortie.

3) Les périphériques de stockages : permettent de conserver les données traitées.

- Disque dur

Le disque dur est un périphérique qui stocke en


permanence de très grandes quantités d’informations
dans l’ordinateur, en particulier des logiciels, des
travaux, des images, des vidéos et de la music.
16

Le disque dur est composé de plusieurs disques magnétiques rigides, empilés les uns sur les
autres, appelés plateaux. Un disque dur est caractérisé par la vitesse de rotation « 4500 à 7200
tours/min, 10000 tours/min » et la capacité de stockage « 500 Go à 1000 Go».

- Disquette
La disquette est un moyen de stockage d'informations permettent de
conserver des données informatiques.
Il y a 2 types : 5'' 1/4 et 3'' ½.

- Clé USB ou Flash disk

Clé USB ou Flash mémoire : Il s'agit d'un petit accessoire


amovible se connectant sur le port USB d'un ordinateur. il contient
une mémoire enregistrable et effaçable. On trouve des clés USB
de 128 Mo à plusieurs Go.

4) Autres Périphériques
- Le lecteur disquette

Interne ou externe, lecteur de disquette lit et enregistre les


informations sur une disquette.
Une disquette (3" 1/2) possède une capacité de 1.44Mo, ce qui
en fait un support très limité pour le transport et le transfert de
données.

- Le lecteur CD-ROM
Généralement inclus dans les ordinateurs, le lecteur de CD-ROM permet de lire les disques
CD-ROM. L’information sur le disque est lue par une unité optique. Un lecteur de CD-ROM
ne peut pas écrire sur le disque compact. Les lecteurs se distinguent par leur vitesse: par
exemple 23X, 52X (c'est-à-dire 32 ou 52 fois la vitesse de base de 150ko/s).

- Le graveur de CD
Le CD, est un support idéal pour stocker des informations. On
peut y enregistrer jusqu’à 700Mo de données, l’équivalent de
460 disquette.
17

- Le lecteur de DVD-ROM
Cette unité optique permet de visionner des films sous
format DVD.
Le DVD-ROM (Digital Versatile Disc - Read Only
Memory) est une variante du CD-ROM dont la
capacité est largement plus grande que celle du CD-
ROM.

La partie Logicielle (SOFTWARE) :


Un ordinateur dénué de tout logiciel se trouve dans l’impossibilité de fonctionner. C’est la
partie logicielle qui donne au matériel toute sa vie et son intelligence.

A) Définition : Un logiciel est un programme (ensemble logique d’instructions) de traitement


de l'information contenant les procédures et les données nécessaires à une application.
B) Types :
On distingue deux types des logiciels :
- Les logiciels de base ou logiciels systèmes (systèmes d’exploitation).
Ex : Windows, Mac, Unix, …
- Les logiciels d’applications ou logiciels applicatifs
Ex: Word, Excel, Power point …

I.2. Système d’exploitation (en anglais operating system) :

a) Définition : Un système d’exploitation est un logiciel de base qui assure la communication


entre le processeur, les périphériques et l’utilisateur. Il est le tout premier programme que peut
contenir un ordinateur. En d’autres termes c’est l’ensemble des programmes chargés de
toutes les fonctions relatives à l’exploitation des composants de l’ordinateur

Il contient les instructions et les informations relatives à des opérations de routine


susceptibles d'être exécutées par plusieurs logiciels applicatifs telles que l’utilisation
commune du matériel informatique (répartition du temps d'utilisation du processeur par les
différents logiciels (multitâche), répartition des informations en mémoire vive et en mémoire
de masse,...).
Il permet également de fédérer, d’unifier et de simplifier les traitements d'un logiciel
applicatif.
18

Exemples: MS-DOS, Windows (95, 98,2000, XP, Vista, 7, 8, 8.1, 10…), UNIX, Linux,
Solaris,Mac, ….

b) Famille des systèmes d’exploitation :


Les systèmes d’exploitation les plus rependues sont :
SE Windows : Windows (littéralement « Fenêtres » en anglais) est une
gamme de systèmes d’exploitation produite par Microsoft, principalement
destinés aux ordinateurs compatibles PC. Les systèmes d'exploitation de
Microsoft sont actuellement installés sur plus de 90% des ordinateurs personnels et sont
donc les plus utilisés aujourd’hui.

Mac OS (pour Macintosh Operating System) : système d'exploitation d'Apple pour


ses ordinateurs Macintosh.

SE Linux ou GNU/Linux : système d'exploitation compatible POSIX. Linux est


fondé sur le noyau Linux, logiciel libre créé en 1991 par Linus Torvalds pour
ordinateur compatible PC.

c) Fonctionnalités de base d’un système d’exploitation :


- Il permet à l’ordinateur de démarrer et établie une communication avec l’utilisateur.
- Il se charge d’établir la communication entre le matériel et les programmes.
- Il met en relation les différents périphériques connectés à l’ordinateur.
- Il permet d’organiser les disques et les fichiers qu’ils contiennent.
- Il gère la lecture/écriture des données sur le disque ou dans mémoire.
- Il affiche les informations sur l’écran, interprète les touches tapées au clavier.
- Etc.…

2) Logiciels applicatifs ou logiciels d’applications :

a) Définition : un logiciel d’application ou encore application informatique est un ensemble


des programmes permettent de réaliser un ou plusieurs types de fichiers bien définis. Il
contient les instructions et les informations relatives à une activité automatisée par un appareil
informatique (informatisée). Il peut s'agir d'une activité de production (exemple : activité
professionnelle), de recherche, ou de loisir.
Lorsqu'un logiciel applicatif doit effectuer une opération de routine, celui-ci fait appel au
logiciel système par un mécanisme appelé « appel système ». La façade formée par l'ensemble
des appels systèmes auquel un logiciel système peut répondre est appelée Interface de
programmation ou API (acronyme de l'anglais Application Programming Interface).
Un logiciel applicatif effectue typiquement un grand nombre d'appels système, et par
conséquent peut fonctionner uniquement avec un système d'exploitation dont l'interface de
programmation correspond. Le logiciel est alors dit compatible avec ce système
d'exploitation, et inversement.
19

b) Types de logiciel d’application :


On distingue :
o Les Texteurs : qui sont de logiciels de traitement de texte. Ils permettent de réalisé des
documents Word (.doc), des pages web (.html ou .xml), des documents imprimé (.rtf), … .
(Exemples : Word, Works, …).
o Les Tableurs : qui sont des logiciels de gestion des tableaux. Ils permettent de créer des
Classeurs Excel (.XLS), des pages web (.html ou .xml), … . (Exemples : Excel, Lotis, …).
o Les navigateurs : qui sont des logiciels conçus pour consulter le World Wide Web,
l'ensemble des sites web, pour lire des pages web techniquement. (Exemple : Internet
explorer, Mozilla Firefox, Opera…).
o Les lecteurs multimédia : qui sont des logiciels conçus pour lire les fichiers sons ou vidéos
de types (.MP3, .RM, .RAM, .MPEG, .WAV, .AVI, …) Exemples : Real Player, Windows
Media Player, VLC multimédia,…..
o Logiciels de traitements d’image : logiciels d’édition, de modification des images et de
création des dessins. Exemples : Paint, PhotoFilter, Photoshop, … .
o Les logiciels de création des animations : permettent de créer des images animée (.GIF) ,
de jeux flashes(.SWF), des pages web animés (.HTM), …. Exemples : Flash, Gimps, …
etc.
o Les logiciels de création des diaporamas : permettent de réalisé des animations destinées à
être présentée devant un groupe. Ces animations sont des diaporamas de type (.ppt, .pps,
…). Exemple : Le logiciel PowerPoint.
 Les logiciels de traitement de vidéo (Windows Movie Maker, Meeve, Power
DVDCréator, ….)
 Les logiciels de jeux.
 Les logiciels de gestion des bases de données (SQL, ACSSES, ORACLE, ….).
 Les logiciels de messagerie électronique : permettent de communiquer entre deux
utilisateurs. (MSN, YAHOO MESSENGER, NetMeeting, Gmail, … .)
 Les antivirus : Permettent de détecter et supprimer les mauvais programmes.
Exemple : Avast, AVG, Panda, Kaspersky… .
 … etc.
Terminologie de la distribution de logiciels
On peut distinguer quatre grands types de logiciels en fonction du type de contrat de licence
qui régit leur distribution, utilisation et copie :
Un logiciel libre (ou open source) est un logiciel que l'on peut utiliser, étudier, modifier et
redistribuer librement. Un tel logiciel peut être soumis au droit d'auteur (sous une certaine
licence) ou non (dans le domaine public). Les logiciels libres sont souvent distribués
gratuitement.
Un logiciel propriétaire est un logiciel non libre, donc que l'on ne peut étudier, modifier et
redistribuer librement. Ces logiciels sont le plus souvent distribués par l'intermédiaire de
20

réseaux de vente et, pour certains d'entre eux, associés de manière plus ou moins licite, à la
vente d'un micro-ordinateur.
Un gratuiciel (en anglais freeware) est un logiciel qui peut être distribué gratuitement.
L'auteur se réserve le droit exclusif de le modifier.
Un partagiciel (ou shareware) est un logiciel propriétaire qui est gratuit pendant une période
d'essai et payant ensuite. De nombreuses variantes de shareware existent, selon le paiement
demandé (qui est parfois un don à une organisation caritative, l'envoi d'une carte postale à
l'auteur...) et le fonctionnement du logiciel à la fin de la période d'essai (le logiciel peut ne
plus être utilisable, ou le rester mais avertir fréquemment l'utilisateur qu'il doit l'acheter, etc.).
Autres types :
Un micro logiciel (ou firmware) est un logiciel incorporé dans un matériel informatique, et
indissociable de celui-ci.
Un progiciel est un logiciel prêt-à-porter et générique prévu pour répondre à un besoin
ordinaire. Par opposition à un logiciel développé sur mesure en vue de répondre à un besoin
spécifique (tel qu'un logiciel développé par l'équipe spécialisée d'une entreprise).

Domaines d’utilisation de l’informatique

L’informatique envahie la plupart des domaines de l’activité humaine.

Parmi les principaux secteurs d’activités, on peut citer :

Le domaine de gestion : l’informatique intervient dans les banques, les


finances, la bourse, les assurances, la comptabilité et dans la gestion des
entreprises (facturation des produits, suivi des commandes, gestion des stocks,
gestion des clients, gestion des fournisseurs et des paies, etc.).

Le domaine industriel : les ordinateurs peuvent être utilisés pour contrôler


un (ou des) robot(s), une chaîne de fabrication, une usine entière. Selon le
cas, un seul ordinateur contrôle, un ou plusieurs équipements, ou plusieurs
ordinateurs communiquent, par un réseau informatique, pour contrôler
ensemble, l’ensemble des équipements industriels.

Le domaine scientifique et ingénierie : l’informatique est souvent utilisée


par les scientifiques (physiciens, chimistes, ingénieurs..) pour leurs travaux de
recherche.

Les domaines de la téléphonie, des communications et des médias : le


passage de la technologie analogique à la technologie numérique a transformé
en profondeur ces domaines. En effet, le codage numérique permet la
transmission du texte, de la voix, du son, des images fixes et vidéo ainsi que leur
traitement par ordinateur.
21

Le domaine d’Internet et de Multimédia : l’Internet est un outil de


communication, de travail, de loisir, d’information et de formation. Le
multimédia est un domaine d’application occupant une grande place en
informatique.

Le domaine pédagogique : l’ordinateur est un outil pédagogique et


didactique qui peut servir les enseignants de toutes les disciplines. Il est aussi
utilisé dans la gestion pédagogique et administrative.

II.3. Fonctionnement d’un ordinateur

Les données, introduites par un périphérique d'entrée (clavier, disques, souris, commandes
vocales, manettes etc.) sont traitées dans l'unité centrale par un programme (logiciel) qui
fournit des résultats à un périphérique de sortie (écran, imprimante, disques, synthétiseur de
voix, commandes d'un robot etc.).
22

Systèmes Numériques.

1. Système Décimal

Nous utilisons le système décimal (base 10) dans nos activités quotidiennes. Ce système
est basé sur une logique à dix symboles, de 0 à 9, avec une unité supérieure (dizaine, centaine,
etc.) à chaque fois que dix unités sont comptabilisées. C'est un système positionnel, c'est-à-
dire que l'endroit où se trouve le symbole définit sa valeur. Ainsi, le 2 de 723 n'a pas la même
valeur que le 2 de 432. En fait 723 est l'abréviation de 7·100+2·10+3 et 432 c’est
l’abréviation de 4.100+3.10+2 . On peut selon ce principe imaginer une infinité de systèmes
numériques fondés sur des bases différentes.

2. Système Binaire
En informatique, outre la base 10, on utilise très fréquemment le système binaire
(base 2) puisque la logique booléenne est à la base de l'électronique numérique.
Deux symboles suffisent: 0 et 1. Cette unité élémentaire ne pouvant prendre que les
valeurs 0 et 1 s'appelle un bit (de l'anglais binary digit). Une suite de huit bits
s'appelle un octet (bytes).

Conversion décimal – binaire

Convertir 77 de la base 10 en base 2. Il s'agit de faire une suite de divisions euclidiennes


par 2. Le résultat sera la juxtaposition des restes. Le schéma ci-dessous explique la méthode:

Donc (77)10 = (1001101)2


23

Conversion binaire – décimal

(1001101)2 = (?)10
1x26 + 0x25 + 0x24 +1x23 + 1x22 + 0x21 + 1x20

3 Système Hexadécimal

On utilise aussi très souvent le système hexadécimal (base 16) du fait de sa simplicité
d'utilisation et de représentation pour les mots machines (il est bien plus simple d'utilisation
que le binaire). Il faut alors six symboles supplémentaires: A, B, C, D, E et F.

Le tableau ci-dessous montre la représentation des nombres de 0 à 15 dans les bases 10, 2 et
16:

Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
000 000 001 001 010 010 011 011 100 100 101 101 110 110 111 111
Binaire
0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
Hexadécim
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
al

Conversion hexadécimal - binaire

Convertissons 01001101 en hexadécimal. Il suffit de regrouper les bits par quatre (en
commençant depuis la droite):
Binaire 0100 1101
Pseudo-décimal 4 13
Hexadécimal 4 D

01001101 s'écrit donc en base 16: 4D.

Pour aller dans l'autre sens, on lit le tableau de bas en haut.


24

Table d’addition en binaire

0+0=0;
0+1=1;
1+0=1;
1 + 1 = 10 ;

On va faire un exemple : 6+14=20

.En binaire :

6(10)=110(2)

14(10)=1110(2)

Bit n° 0 : 0+0=0

Bit n° 1 : on tombe sur un cas de retenue. 1(2)+1(2)=10(2)

donc on met le 0 dans le résultat et on garde le 1 en retenue. Ce qui donne donc :

Bit n° 2 : le calcul est 1(2)+1(2)

mais attention, il ne faut pas oublier la retenue du calcul précédent ! Le résultat donne en
réalité 1(2)+1(2)+1(2)=11(2)=3(10). On met donc 1

dans le résultat et on garde une nouvelle retenue de 1.


25

Bit n° 3 : le calcul aurait dû être 0+1

mais n'oubliez pas la retenue ! Eh oui ! Le calcul exact est donc 1(2)+1(2)=10(2) ; on met donc
0 au résultat et 1 en retenue. Et comme il n'y a plus rien après, la retenue tombe toute seule au
résultat.

Eh voilà ! Vous pouvez vérifier que 20(10)=10100(2)

Système octal
Le système de numération octal est le système de numération de base 8, et utilise les chiffres
de 0 à 7

La numération octale peut être construite à partir de la numération binaire en groupant les
chiffres consécutifs en triplets (à partir de la droite).

Par exemple, la représentation binaire du nombre décimal 74 est 1001010, que l'on groupe en
(00)1 001 010 ; ainsi, la représentation octale est 1 pour 1, 1 pour le groupe 001, et 2 pour le
groupe 010, ce qui nous donne (112)8

. Listes des premiers nombres en octal


Comme je l'ai dit tout à l'heure, dans le système octal il n'y a que 8 chiffres. Pour bien
expliquer comment ça fonctionne de cette manière, il faut penser a un "compteur de voiture".
En effet, c'est une bonne analogie pour expliquer que lorsque le chiffre des unités est rendu à
7 il faut incrémenter (ajouter 1) le chiffre des décimales et remettre le chiffre des unités à 0.

Voici un tableau qui récapitule les premiers nombres du système octal avec à coter la
correspondance avec le système décimal.

Décimal Octal
0 0
1 1
2 2
3 3
4 4
5 5
6 6
7 7
8 10
9 11
26

Décimal Octal
10 12
11 13
12 14
13 15
14 16
15 17
16 20

I.3.1. Présentation de l’interface d’un ordinateur


Nous prenons le cas d’un ordinateur équipé d’un SE MS Windows
 Allumage du PC et démarrage du système d’exploitation
Pour que le système d'exploitation démarre, il faut commencer par allumer l'ordinateur:
appuyer sur le bouton Power et attendre jusqu’à ce que le système vous donne la main, dans
ce dernier cas l’utilisateur sera invité à fournir son mot de passe ou il verra sa session s’ouvrir
automatiquement selon la personnalisation qui est définie. N.B. : S’il s’agit d’un ordinateur de
bureau, ordinateur fixe, l’utilisateur doit appuyer sur le bouton d’allumage du boîtier central,
abusivement appelé unité centrale, et sur le moniteur ; contrairement à un ordinateur portable
où il faut appuyer sur l’unique bouton d’allumage. Qu’il s’agisse du bouton d’allumage du
boîtier central, du moniteur ou d’un laptop, son emplacement dépend d’un fabricant à un
autre, d’où il faut le chercher de tous les côtés pour le repérer. La figure ci-dessous illustre
cette explication.

Fig. 3 : Les différents emplacements du bouton d’allumage sur les boîtiers centraux
27

Fig. 4 : Les différents emplacements du bouton d’allumage sur les écrans

Fig. 5 : Les différents emplacements du bouton d’allumage sur les laptops

Découvrir l’édition de Windows installé Pour découvrir l’édition du Windows installé,


procédez comme suite :

 Cliquez sur le bouton Démarrer,

 Cliquez droit sur Ordinateur à partir du menu Démarrer qui apparaît,


28

 Cliquez sur Propriétés La fenêtre Propriétés Système apparaîtra et vous enseignera sur les
informations de l’ordinateur, à savoir : l’édition du Windows installé, le nom du processeur
ainsi que sa fréquence, la capacité de la mémoire centrale, le nom de l’ordinateur, etc.

Fig. 6 : Fenêtre Propriétés Système.


29

Arrêt du système d’exploitation

1. Pour le Windows 7 Pour arrêter le système, suivez la procédure suivante : Il faut d’abord
fermer tous les programmes que vous avez ouverts, ensuite cliquer sur le bouton
Démarrer qui se trouve sur la barre des tâches, puis cliquer sur le bouton Arrêter qui
apparaît sur le menu Démarrer.

Fig. 7 : Le menu Démarrer.


2. Pour le Windows 8 La procédure d’arrêt du système d’exploitation Windows 8 est la
suivante :  Amenez la souris au coin droit bas ou haut de votre écran jusqu’à obtenir le
menu d’options tel que présenté ci-dessous.

Fig. 8 : Le menu d’options


30

 Cliquez sur le menu Paramètres puis sur Arrêter.

1. Pour le Windows 10 La procédure d’arrêt du système d’exploitation Windows 10 est


la suivante :

 Enfoncez la touche Windows à partir du clavier,  cliqué sur marche/arrêt tel que
présenté ci-dessous.

Accès aux programmes sous Windows 7, 8, 8.1 ou 10.

Pour accéder à un programme, suivez cette procédure :


 Cliquez sur le bouton Démarrer,
 Sur le menu Démarrer qui apparaît, cliquez sur tous les programmes,
 Cliquez sur le nom du programme auquel vous voulez accéder.
31

A la deuxième étape, au lieu de cliquer sur Tous les programmes, vous pouvez saisir quelques
lettres qui composent le nom du programme, une liste de programmes, fichiers, dossiers va
apparaître et vous allez cliquer sur le nom du programme que vous voulez utilisez.

Exemple : je veux accéder au programme MS Office Word (Le Word est l’un des
programmes de MS Office, donc je dois cliquer d’abord sur MS Office pour dérouler tous les
programmes qui le composent et par la suite je cliquerai sur Microsoft Word 2010) :

Fig.8 : Accès au programme Microsoft Word 2010 à partir de Tous les programmes.

Microsoft Word 2010


32

Zone de recherche rapide

Fig.9 : Accès au programme Microsoft Word 2010 à partir de la zone de recherche rapide.

N.B. : En saisissant le mot « Word », une liste de programmes, fichiers et dossiers dont leur
nom ou contenu contient ce mot apparaîtra ; comme il s’agit de Microsoft Word 2010 nous
cliquerons dessus.

Personnalisation de l’interface Utilisateur

Le Windows propose d’outils qui permettent de personnaliser l’interface utilisateur, bon


nombre d’entre eux se trouvent dans le Panneau de Configuration, pour y accéder cliquer sur
le bouton Démarrer puis cliquer sur le Panneau de configuration.

Fig. 10 : Le Panneau de Configuration (Affichage minimum)

Pour accéder à tous les Panneaux de configuration, il faut dérouler le menu Panneau de
configuration à partir de sa barre d’adresse en cliquant sur le bouton qui se trouve après le mot
33

Configuration.

Fig. 11 : La Barre d’adresse.

La Barre de défilement vertical

Fig. 12 : Panneau de configuration (Affichage complet).

Il y a d’autres outils qui ne s’affichent pas à cause de la taille de la fenêtre qui ne le permet
pas, pour afficher ces derniers il faut utiliser la barre de défilement vertical en l’amenant vers
le bas au moyen de la souris : cliquer-glisser.

Voici quelques exemples de personnalisation à partir des outils de Panneaux de configuration


:

Utilisation de l’outil « Barre des tâches et Menu Démarrer ». Pour personnaliser la Barre
des tâches et Menu Démarrer, double-cliquer dessus, une fenêtre apparaîtra vous permettant
ainsi d’effectuer certaines personnalisations liées à la Barre des tâches et du Menu Démarrer.

Cette fenêtre a trois onglets, chacun d’eux propose des options différentes de l’autre.
34

Barre de titre Les onglets

Fig. 13a : La fenêtre Propriétés de la barre des tâches et du menu Démarrer avec l’onglet
Barre des tâches actives.

Ici, c’est l’onglet Barre des tâches qui est actif, à partir de ce dernier nous pouvons :
Verrouiller la barre des tâches, Masquer automatiquement la Barre des tâches, Définir la
position de la Barre des tâches (en bas, haut, à gauche, à droite), etc.
35

Fig. 13b : La fenêtre Propriétés de la barre des tâches et du menu Démarrer avec l’onglet
Menu Démarrer actif.

Comme vous le constatez, les options proposées dans cet onglet sont différentes de celle
définies dans l’onglet précédent (Cfr. Fig. 7a). A partir d’ici, nous pouvons changer le bouton
Arrêter qui apparaît sur le menu Démarrer en Redémarrer, Mettre en veille, … ; en décochant
les deux cases, les programmes récemment ouverts ne seront plus affichés dans le menu
Démarrer, il en sera ainsi des fichiers ouverts récemment.
36

Fig. 13c : La fenêtre Propriétés de la barre des tâches et du menu Démarrer avec l’onglet
Barre d’outils actif.

Ici il y a une seule option : Définir les barres d’outils à afficher sur la Barre des tâches, pour
cela il faut les cocher puis appliquer.
37

Utilisation de l’outil « Personnalisation »

Fig. 14 : La fenêtre Personnalisation.

Pour changer l’arrière-plan du bureau, suivez la procédure suivante :  Cliquez sur le bouton
Arrière-plan (bouton encerclé en rouge sur la figure ci-dessus),

Fig. 15 : La fenêtre Arrière-plan du Bureau


38

 Dans la liste « Emplacement de l’image », déroulez et choisissez « Arrière-plan du Bureau


Windows »

En choisissant « Arrière-plan du Bureau Windows, nous aurons uniquement les images


proposées par le Windows ; mais si vous voulez utiliser une image personnelle, votre photo
par exemple, cliquez sur le bouton Parcourir et indiquez le chemin complet pour retrouver
l’emplacement de votre photo, ce dernier peut être votre clé USB, un dossier qui se trouve sur
votre ordinateur, etc.

 Cliquez sur un de groupes, dans notre cas de figure nous avons les groupes suivants :
Architecture, Nature, Paysages, Personnages, Scènes, Think, Windows ; et nous avons choisi
le groupe « Nature », toutes les images qui le composent sont sélectionnées.

 Dans la liste déroulante de « Changer les images toutes les : » Prenez le délai au choix.

Après toutes ces modifications, cliquez sur le bouton Enregistrez les modifications qui se
trouve un peu à droite de la fenêtre Arrière-plan du bureau.
39

Qu’est-ce qui se passera par la suite ? Notre arrière-plan du Bureau aura 6 images mais une
seule sera active, ces dernières défileront l’une vers l’autre au bout du délai que vous avez
défini.

I.3.2 La Gestion Des Dossiers

Définition : Un dossier est un conteneur d’objets tels que les fichiers et les dossiers. Le
langage informatique est large, un dossier est appelé aussi répertoire ou bibliothèque. Par
défaut, le Windows propose les dossiers suivants : Documents, Images, Musique, Vidéos.

Création des dossiers : Voici la procédure à suivre pour créer un dossier :  Spécifier
l’emplacement, ce dernier peut être le Bureau ou l’un des dossiers par défaut de Windows ; 
Accéder à l’emplacement cible ;  Cliquer sur l’espace vide dudit emplacement ou à partir de
l’Explorateur de fichiers, vous pouvez cliquer sur le bouton Créer un nouveau Dossier; 
Pointer sur Nouveau ;  Cliquer sur Dossier ;  Donner un nom au Dossier. Voici l’icône par
défaut d’un Dossier :

Fig. 16 : Icône d’un Dossier

Pour bien comprendre, nous allons créer deux dossiers dont l’un sur le Bureau et l’autre dans
le dossier par défaut « Documents ».

1. Création du Dossier appelé Jean sur le bureau


40

 L’accès au Bureau, le Clic droit sur l’espace vide du Bureau, le pointage sur le Nouveau.

 L’attribution du nom Trésor au Dossier (par défaut le Dossier se nomme Nouveau Dossier;
dans le cas où il existe déjà un autre Dossier Nouveau Dossier sur le Bureau, le nom par
défaut sera Nouveau Dossier(2)).

Pour ouvrir un Dossier, plusieurs façons se présentent :


 Par double-clic sur le Dossier à ouvrir,
 Par la sélection en cliquant une fois sur le Dossier à ouvrir puis vous enfoncez la touche
Enter du clavier,
41

 Par le clic droit sur le Dossier puis vous cliquez sur Ouvrir sur le menu contextuel qui
apparaît.
2. Création du Dossier appelé Séminaire dans le Dossier par défaut Documents
 Cliquer sur l’explorateur Windows à partir de la barre des tâches,

Explorateur de fichiers

 Sur la fenêtre Explorateur qui apparaît, ouvrez le dossier Documents,


 Une fois que vous avez accédé au dossier Documents, suivez les 2 étapes de création d’un
Dossier pour le cas précédent ; Il faut le faire dans le volet ou partie principale de cette
fenêtre.

I.4. EXERCICE :
Créer un répertoire sur C : et dans mes documents : nommez-les ‘’Formation’’
Dans chacun des deux répertoires, créer trois sous-répertoires : nommez-les respectivement
‘’Formation 1’’, ‘’Formation 2’’ et ‘’Formation 3’’.
Notion de fichier
Un fichier est une suite d'informations binaires, c'est-à-dire une suite de 0 et de 1 reposant sur
un support physique.
42

Il est caractérisé par : le nom, la taille, l’extension (format de fichier qui permet de savoir quel
programme peut être utilise pour l’ouvrir).
Types de fichiers :

Quelques opérations sur les fichiers et répertoires : création, suppression, renommer, copie –
coller -couper, ouvrir, fermer, Enregistrement d’un fichier …
Procédure de création des répertoires ou des fichiers:
Ouvrir Explorateur Windows
Sélectionner le disque ou le répertoire dans lequel on veut créer un répertoire
Cliquer droit
Dans le menu contextuel qui apparait, pointer ‘’nouveau’’
Cliquer sur dossier ou sur le type de fichier que vous voulez créer
Saisir le nom du répertoire et valider.
Ouvrir un fichier ou un répertoire :
Pour ouvrir un fichier ou un répertoire, il faut d’abord localiser son remplacement puis
double-cliquez sur le fichier ou le répertoire à ouvrir ou le sélectionner puis cliquer droit, dans
le menu contextuel cliquer sur ouvrir.
Fermer un fichier ou un répertoire :
Pour fermer un fichier ou un répertoire, il faut d’abord se placer dans le répertoire ou le
fichier.
Dans le coin supérieur gauche, cliquez sur la croix.
Copier – Coller
Sélectionner le fichier ou le répertoire à copier, appuyer sur le bouton gauche et tout en le
maintenant pressé, déplacez le curseur de la souris jusqu'au répertoire dans lequel vous
souhaiter le copier.
Lorsque vous êtes au-dessus du répertoire destination, celui-ci est visuellement sélectionné.
Lâchez alors le bouton de la souris.
Autres méthodes :
Copier – Coller / Couper - Coller
Par le menu contextuel
Sélectionner le(s) fichier (s) ou répertoire(s), faites un clic droit sur la sélection de fichiers ou
répertoires à copier ou couper (ou en utilisant un raccourcis clavier, avec le clavier appuyer
simultanément sur CTRL+C pour copier ou sur CTRL+X pour couper).
Cliquer dans le menu contextuel qui s'affiche sur Copier ou Couper
Aller dans le répertoire souhaité, cliquer droit, dans le menu contextuel qui s'affiche cliquer
sur Coller ou appuyer sur CTRL+V pour coller.

Enregistrement d’un fichier


Enregistrer c’est sauvegarder sur un disque les informations.
Saisir le document
Cliquer sur ‘’Fichier’’ puis ‘’Enregistrer sous’’
Dans la zone ‘’Enregistrer dans’’, sélectionner le disque puis le répertoire dans lequel on veut
enregistrer le document.
Dans la zone ‘’Nom du fichier’’, saisir le nom du document
43

Cliquer enfin sur ‘’Enregistrer’’.


TP : Chercher la liste des raccourcis claviers utilisés sous MS Windows.

CHAPITRE II. INTRODUCTION A LA BUREAUTIQUE


II.1. Définition
On appelle bureautique l'ensemble des moyens et méthodes appliqués aux activités de bureau
permettant de traiter informatiquement des informations écrites, visuelles ou sonores. Le
terme de « bureautique » est apparu pour la première fois en 1976 (en tant que traduction de
l'expression anglaise Office automation), dans un discours de Louis Naugès intitulé « les
systèmes d'information numériques ». Il faisait officiellement partie de la langue en décembre
1991 par arrêté du 22 décembre 1981 de la Commission de Terminologie Informatique
française.
Le but de la bureautique est ainsi de fournir des éléments permettant de simplifier, d'améliorer
et d'automatiser l'organisation des activités d'une entreprise ou d'un groupe de personnes
(gestion des données administratives, synchronisation des rendez-vous, ...).
Etant donné que l'organisation de l'entreprise passe de plus en plus par un besoin en terme de
communication, la bureautique ne s'arrête pas aujourd'hui à la simple saisie de notes
manuscrites mais comprend notamment les activités suivantes :
 échange d'informations
 gestion des documents administratifs
 manipulation de données numériques
 planification de rendez-vous et gestion des emplois du temps

a. Une suite bureautique


On appelle « suite bureautique » un ensemble de logiciels permettant de répondre aux besoins
bureautiques.
Une suite bureautique est composée des logiciels suivants :
 un texteur
 un tableur
 un outil de présentation
 une base de données
 un agenda
Les principales suites bureautiques sont :
AppleWorks
Corel WordPerfect
IBM/Lotus SmartSuite
Microsoft Office
Sun StarOffice
OpenOffice (logiciel libre)
Dans ce cours, nous ne verrons que les deux ou les trois premiers composants de la suite
bureautique MS Office 2010 de MS Windows.
44

II.2. TRAITEMENT DES TEXTES : MS WORD


II.2.1. Introduction
MS Word est un logiciel qui sert au traitement de texte de la suite bureautique MS Office de
Microsoft Windows. Un traitement de texte permet, de saisir, de modifier, de mettre en
forme, d’ouvrir, de sauvegarder un document. En plus du texte, un document peut aussi
contenir des images, des graphiques et des tableaux. Un document MS Word a l’extension
.doc
Comment démarrer Microsoft WORD.
Pour démarrer MS Word, ou tout autre logiciel sous Windows :
 Cliquez sur « démarrer » et pointer le programme.
 Cliquez sur le programme concerné, Microsoft Word dans notre cas, et la fenêtre de
correspondante s’affiche.

II.2.2. Démarrage et présentation du Microsoft office Word 2010

Pour démarrer le MS Office 2010 :

1. Sous Windows 7

 Cliquez sur le bouton Démarrer,  Cliquez sur tous les programmes,  Cliquez sur
Microsoft Office pour dérouler les programmes qui le composent, ensuite cliquez sur
Microsoft Word 2010.

Fig. 1. : Accès au programme Microsoft Word 2010


45

2. Sur Windows 8 et 10  Enfoncez la touche Windows à partir du clavier,  Saisissez Word 2010,  Cliquez sur Microsoft Word 2010.

Fig. 2 : Présentation du programme Office Word


46

Sur cette fenêtre, nous n’avons pas indiqué la barre de titre pour raison de lisibilité, mais
comme vous le savez la première barre d’une fenêtre est une barre appelée barre de titre, dans
le cas de figure elle s’appelle Document-Microsoft Word; voici la description des parties
numérotées :

1. Le ruban : C’est la partie-mère, elle renferme presque toutes les barres de l’Office Word :
la Barre de titre, la Barre d’accès rapide, la Barre de menus, la Barre d’outils.
2. La barre de menus : Nous trouvons les menus suivants : Fichier, Accueil, Insertion, Mise
ne page, Références, Publipostage, Révision, Affichage.
3. La barre d’outils : L’ensemble de rectangles en bleu forme la barre d’outils. N.B.: Les
outils sont relatifs au menu, sur notre fenêtre Word c’est le menu Accueil qui est actif et
nous voyons ces différents outils regroupés, mais lorsque nous cliquerons sur un autre
menu le Word nous présentera d’autres outils. Voici les noms de groupes du menu Accueil
: Presse-papiers, Police, Paragraphe, Style, Modification.
4. La barre d’Etat : La barre nous renseigne sur : le nombre de pages et mots que contient
un document, la langue du dictionnaire par défaut du Word nécessaire pour l’orthographe
des mots, le mode d’affichage de la page, le zoom.

Fig. 3 : Les Modes d’affichage Fig. 4 : Le Zoom

Nous avons les modes d’affichage suivants : Page, Lecture plein écran, Web, Plan, Brouillon.
Pour voir la présentation de chaque mode, cliquez dessus ; dans notre exemple c’est le mode
Page qui est actif, il apparaît en orange. Le Zoom n’a l’effet que sur la page Word sur laquelle
nous sommes en train de saisir, pour voir les effets de ce bouton cliquez sur les signes Plus ou
Moins.

II.2.3. La saisie et la mise en forme

La saisie : Pour saisir du texte, enfoncez les touches du clavier conformément aux mots de
votre texte. Pour ce faire, il faut connaître le clavier, comment nous l’avons étudié en
Windows.
47

Fig. 5 : La saisie (contenu de la première page)

Avant d’aller plus loin, nous allons enregistrer ce fichier. Par défaut, le Word nous propose
d’enregistrer les fichiers dans le dossier par défaut Documents, mais il y a lieu de spécifier un
autre emplacement que ce dernier. Dans certains cas le Word propose le dossier que vous
avez ouvert récemment ou celui qui est ouvert. Avant l’enregistrement le fichier porte le nom
Microsoft Office 2010 – Microsoft Word, comme indiqué sur la barre de titre, que nous allons
changer. Dans un premier instant, enregistrons notre fichier dans le dossier Documents, pour
ce faire suivez la procédure suivante :

 Cliquez sur le menu Fichier, puis sur le bouton Enregistrer ou Enregistrer sous,

N.B. : Pour la première fois les deux boutons ont le même résultat, mais une fois que le fichier
est enregistré, utilisez le bouton Enregistrer pour que les modifications apportées au fichier
existant soient enregistrées.
48

Fig.6 : La fenêtre du menu Fichier

 Sur la fenêtre qui apparaît, renseignez l’emplacement et le nom du fichier, Pour


l’emplacement, laissez le dossier Documents ; donnez le nom Exercice1 dans la case Nom de
fichier.

 Cliquez sur le bouton Enregistrer.

Fig.7 : La fenêtre Enregistre sous


49

Ouvrons un autre fichier Word et enregistrons-le dans le dossier Trésor que nous avons créé
sur le Bureau :

 Cliquons sur le menu Fichier, puis sur Enregistrer sous (Cfr. les deux fenêtres
précédentes),  Sur le volet de gauche de la fenêtre Enregistrer sous (Cfr. 6), cliquez sur le
Bureau ;

 Une fois que vous retrouvez le Bureau, cherchez dans le volet principal le dossier Trésor et
cliquez dessus, ensuite cliquez sur le bouton Ouvrir qui se trouve un peu vers le bas de la
fenêtre Enregistrer sous,

 Le dossier Trésor étant ouvert, donnez le nom ExerciceWord2 au fichier, puis cliquez sur le
bouton Enregistrer qui remplace le bouton Ouvrir que nous avons utilisé précédemment.

Fig. 8 : La fenêtre Enregistrer sous avec comme emplacement choisi Bureau


50

Fig. 9 : La fenêtre Enregistrer sous, la recherche du Bureau à partir de la barre d’adresse


(partie encerclée).

La mise en forme

La mise en forme d’un texte renferme plusieurs paramètres : le nom et la taille de la police,
l’alignement, la mise en Gras ou Italique, le niveau du titre, etc. Reprenons le texte de la
figure 5 et décrivons sa mise en forme.

Fig. 10 : La mise en forme d’un texte


51

La mise en forme de ce texte est caractérisée par tout ce qui est encerclé en rouge, en d’autres
termes nous avons :

 Le nom de la police : Book Antiqua,


 La taille de la police : 12,
 Le texte est aligné à gauche,
 Le niveau du texte est normal,
 Le titre Introduction est Gras. Cette mise en forme est celle que le Word nous propose par
défaut, personnalisons-la conformément aux normes de la bureautique :

La mise en gras du titre

 Pour mettre en gras le titre, sélectionnons-le.

Pour sélectionner, faites le cliquer-glisser à partir du début ou de la fin du titre ; ou amenez la


souris en début de la ligne où se trouve le titre, lorsque le curseur prend la forme d’une flèche
cliquez une fois.  A partir du menu Accueil, dans le groupe Police, cliquez sur la lettre G. 2.
La justification du texte Un texte justifié est aligné à gauche et à droite, comme vous le
remarquez avec notre texte qui est aligné par défaut à gauche, toutes les phrases commencent
sur le même alignement à gauche tandis qu’à droite elles sont décalées. Pour y arriver, à partir
du menu Accueil cliquez sur le bouton Sélectionner dans le groupe Modification pour dérouler
la liste d’options de sélection, puis cliquez sur Sélectionner tout. Vous pouvez utiliser la
combinaison des boutons Ctrl et A comme raccourci (maintenez enfoncée la touche Ctrl puis
enfoncez la touche A et lâchez).

Fig. 11 : Le bouton Sélectionner tout.

Sélectionner tout revient à sélectionner tout le texte du fichier quel que soit le nombre de
pages dudit fichier. Une fois le texte sélectionné cliquez sur le bouton Justifier qui se trouve
dans le groupe Paragraphe.
52

Fig. 12 : Le texte justifié.

Définition de la Police et sa taille

Gardons le texte sélectionné, à partir du groupe Police du menu Accueil, cliquez sur le bouton
déroulant à côté du nom de la police pour voir la liste de polices et choisissez Bookman Old
Style. A côté du nom de la police il y a le bouton taille, déroulez-le comme vous l’avez fait
pour la police et choisissez 12 comme taille de la police. Pour la taille, vous pouvez utiliser
aussi les boutons d’agrandissement et de diminution qui se trouvent à côté de la taille.

Fig. 13 : Choix de la police Fig. 14 : Choix de la taille de la police

Pour les grands titres : Introduction, Chapitres et Table des matières, prenons une autre police,
par exemple Verdana ; en plus il est recommandé que ces derniers soient en majuscule, si
vous les avez saisis en minuscule il n’y a pas de problème, nous allons changer les minuscules
en majuscules et cette opération s’appelle modification de casse. Pour modifier la casse,
procédez comme suite :
53

 Sélectionnez le titre pour lequel vous voulez changer la casse,


 A partir du menu Accueil, dans le groupe Police, déroulez l’outil Modifier la casse puis
choisissez MAJUSCULES.

Fig. 15 : Modification de la casse

Définition du niveau de titre

Le texte de la figure 12 est de niveau normal, nous allons définir les niveaux du titre pour les
grands titres et sous-titres de notre texte. Cette hiérarchie va nous permettre à régénérer la
table des matières. Nous allons ajouter du texte sur ce fichier jusqu’à trois pages. Il est
recommandé de commencer le résumé d’un nouveau chapitre sur une nouvelle page même s’il
reste de l’espace sur la page précédente ; pour insérer un saut de page, soyez à la fin de la
dernière ligne de la page à partir de laquelle vous voulez insérer un saut de page, cliquez sur
le menu Insertion puis cliquez sur Saut de page qui se trouve dans le groupe Pages.
54

Fig. 16 : Le saut de page (C’est le résumé de notre première page).

Nous avons inséré notre saut de page à partir de la fin de la dernière ligne de notre page
courante, juste après le mot PowerPoint, toutefois nous pourrions le faire à partir d’une ligne
vide c’est-à-dire après la ligne qui contient le PowerPoint ; si vous insérez un saut de page
alors que le pointeur de la souris se trouve à l’intérieur du texte, tout ce qui se trouve à droite
du pointeur sera ramené à la page suivante.

Fig. 17 : Le résumé de la deuxième page


55

Fig. 18 : Le contenu de la troisième page.

Les premiers titres, les chapitres, seront de niveau 1 ; les premiers sous-points seront de
niveaux 2 et les sous-titres des sous-titres seront de niveau 3. Pour définir les titres
Introduction et Chapitres comme titre de niveau 1, procédez comme suite :

 Sélectionnez le titre Introduction,


 A partir du menu Accueil, dans le groupe Style, cliquez sur Titre 1. Remarquez que le
Word applique une autre mise en forme en termes du nom, taille et couleur de la police ;
tâchez de retourner à la mise en forme que nous avons choisie : nom de la police Verdana,
taille 16 et couleur Noir. Pour ne pas reprendre les mêmes opérations pour les titres CHAP. et
TABLE DES MATIERES, nous allons reproduire la mise en forme définie sur le titre
INTRODUCTION sur ces derniers :
 Sélectionnez sur le titre INTRODUCTION,
 Cliquez sur l’outil Reproduire la mise en forme dans le groupe Presse-papiers du menu
Accueil.
 La souris prendra la forme d’une brosse avec un trait vertical, parcourrez votre document
jusqu’à trouver le titre CHAP. I … et sélectionnez-le, automatiquement la mise en forme du
titre Introduction sera appliquée. Notez que lorsque vous appliquez une mise en forme sur un
autre titre, l’outil de reproduction de mise en forme sera désactivé, de ce fait il faut reprendre
cette opération à partir même du titre CHAP. I car il a la même mise en forme que le titre
Introduction.
Insertion des puces et numérotation
Si nous observons notre introduction, les noms des modules sont précédés de symboles
particuliers que nous appelons Puces ; et au deuxième chapitre les premiers sous-titres
Définition et Liste de systèmes d’exploitation sont numérotés, il en va de même des sous-
points du deuxième sous-titre. Voici comment vous pouvez insérer une puce :
 Pointez la souris au début du premier nom de la liste de modules, dans notre exemple c’est
Le Windows,
56

 Allez dans le groupe Paragraphe du menu Accueil, puis déroulez l’outil Puces et
choisissez la puce correspondante.

Fig. 19 : Insertion d’une puce

Voici comment vous pouvez insérer la numérotation de vos sous-titres :

 Comme pour les puces, déroulez l’outil Numérotation qui se trouve juste à côté de l’outil
Puces, choisissez le format voulu.

Fig. 20 : Insertion de numérotation


57

Si le format que vous cherchez ne se trouve pas sur la liste de formats de numérotation,
cliquez sur Définir un nouveau format de numérotation …

Fig. 21 : La Fenêtre Définir un nouveau format de numérotation.

Prenons un exemple concret pour bien comprendre la définition d’un nouveau format de
numérotation : A.1. A.2. A.3. Avant la définition d’un nouveau format, distinguez la partie
fixe de la partie variable ; dans notre exemple la partie fixe est A. et la partie variable est 1.

 Dans la case Numérotation de la figure 21, déroulez pour choisir la partie variable ; dans
notre cas d’exemple nous laissons la liste de chiffres arabes car elle correspond à la partie
variable ;
 Dans la case Format de nombre, laissez la partie variable qui apparaît en surbrillance grise
et cliquez devant cette partie, saisissez A.
58

La pagination

Pour numéroter les pages c’est-à-dire paginé, suivez cette procédure :

 Cliquez sur le menu Insertion,


 Allez dans le groupe En-tête et pied de page, cliquez sur le bouton Numéroter pour
dérouler les options disponibles ; amenez la souris sur l’un d’emplacements proposés : Haut
de page, Bas de page, Marges de la page, puis choisissez la position des numéros en cliquant
dessus. Dans notre exemple, nous utilisons le Bas de page, nous prenons la 4 e position des
numéros des pages.
59

Fig. 22 : Insertion des numéros des pages.

Insertion des notes de bas de page

Pour insérer une note de bas de page, procédez comme suite :

 Point à l’endroit précis du résumé pour lequel vous voulez indiquer la source ;
 Cliquez sur le menu Références,
 Cliquez sur le bouton Insérer une note de bas de page dans le groupe Notes de bas de page.
 Vous serez amené au bas de bas, indiquez la source selon les recommandations des
méthodes de recherche scientifique.

Fig. 23 : Insertion d’une note de bas de page.


60

Mettre une page en Paysage

Il peut arriver que certaines données ne savent pas se contenir sur une page en Portrait,
position verticale d’une page, et ça nécessite d’avoir une page en Paysage, position
horizontale d’une page ; donc le document aura des pages mixtes, Portrait et Paysage, pour
définir une page en paysage :

 Allez dans le groupe Mise en page du menu Mise en page,


 Sélection tout le contenu de la page pour laquelle vous voulez qu’elle soit en paysage,
 Déroulez tout le groupe Mise en page en cliquant sur le petit bouton qui se trouve au coin
droit bas du groupe en question (Cfr. figure ci-dessous),

Fig. 24 : Le groupe Mise en page du menu Accueil.

 Sur la fenêtre Mise en page, cliquez sur Paysage dans Orientation et à l’endroit où c’est
écrit Appliquer à, déroulez puis choisissez Au texte sélectionné,
61

Fig. 26 : La fenêtre Mise en page

 Cliquez sur le bouton OK. Insertion de la table des matières 9. Insérer une table des
matières Au 4 e point nous avons parlé de la définition du niveau de titre qui nous aidera à
générer la table des matières, pour ce faire :  Cliquez sur la page vierge qui va contenir votre
table des matières, dans notre cas nous avons choisi la dernière page,  Cliquez sur le menu
Références,  Cliquez sur Table des matières dans le groupe Table des matières, vous avez le
choix de prendre un modèle de table des matières prédéfini ou insérer une table des matières
manuellement. Dans notre exemple nous allons insérer manuellement la table des matières,
nous avons choisi la dernière page de notre fichier comme page qui contiendra ladite table ;
nous avons écrit le titre TABLE DES MATIERES et l’avons défini comme titre de niveau 1
car les modèles des tables des matières présentent aussi leur titre.
62

Fig. 27 : Les options de l’insertion d’une table des matières

Fig. 28 : La table des matières.


63

A partir de la fenêtre Table des matières nous avons la possibilité de choisir les caractères de
suite, définir les niveaux de titre qui doivent figurer dans la table des matières et d’autres
options de la table des matières. Voici comment notre table des matières se présente :

Lorsque vous ajoutez du résumé dans votre texte, vous devez actualiser la table des matières ;
pour ce faire il faut cliquer sur Mettre à jour la table à partir de du groupe Table des matières,
une boîte de dialogue apparaîtra et nous vous conseillons de prendre la deuxième option
Mettre à jour toute la table car elle mettra à jour la table des matières en ajoutant ou
supprimant les titres ajoutés ou supprimés tout respectant les numéros des pages de chaque
titre.

Fig. 29 : La boîte de dialogue Mettre à jour la table des matières.


64

II.3. LE TABLEUR : MS EXCEL


II.3.1. Démarrage et présentation du Microsoft Excel 2010
I.1. Démarrage du programme
MS Excel 2010 Pour démarrer le MS Excel 2010 : 1. Sous Windows 7  Cliquez sur le
bouton Démarrer,  Cliquez sur tous les programmes,  Cliquez sur Microsoft Office pour
dérouler les programmes qui le composent, ensuite cliquez sur Microsoft Excel 2010.
Toutefois, à partir du menu Démarrer vous pouvez écrire Excel (en minuscule ou majuscule,
d’ailleurs vous pouvez même saisir juste la lettre e ou quelques lettres du mot Excel, par
exemple ex ou exc) comme le montre la figure de droite.

Fig. 1a : Démarrage de MS Excel à partir de Fig. 1b : Démarrage de MS Excel à partir de la

Tous les programmes zone de recherche

Sous Windows 8 Affichez l’écran d’accueil, saisissez le mot Excel ou quelques lettres qui le
composent, une liste de fichiers/programmes s’affichera et à partir de là cliquez sur le
programme Microsoft Excel 2010.
65

Présentation de MS Excel 2010

L’Excel a 2 fenêtres : la fenêtre du programme appelée Microsoft Excel et la fenêtre appelée


Classeur. Si vous observez dans la barre de titre, vous verrez le nom Classeur1 – Microsoft
Excel. Un classeur est composé de feuilles dont leur nombre maximal est 255. La présentation
d’une feuille est sous forme d’un tableau, ce dernier est composé de cellules ; une cellule est
l’intersection d’une colonne et d’une ligne ; les colonnes sont étiquetées par des lettres ou
combinaison des lettres qui vont de A jusqu’à XFD soit 16384 colonnes au total, les lignes
sont étiquetées par des chiffres qui vont de 1 jusqu’à 1048576. Le ruban d’Excel est
semblable à celui de Word, à la différence Excel ajoute les menus Formules et Données et n’a
pas les menus Références et Publipostage, en plus nous avons les barres de formules et
d’adresses.

II.3.2. La saisie des données et la gestion des tableaux

La saisie des données

Pour saisir les données en Excel il faut sélectionner la cellule en cliquant une fois dessus ou
en écrivant son adresse dans la barre d’adresses, lettre de la colonne suivie du numéro de la
ligne; la cellule sélectionnée devient la cellule active et sera encadrée en gras. Dans notre
tableau ci-dessous, la cellule active est B6.

Fig. 3 : La cellule B6 est active

Après avoir saisi les données dans une cellule, il faut valider en utilisant la touche Enter pour
aller vers le bas ou la touche Tabulation pour aller vers la droite. Excel aligne par défaut à
droite les chiffres, les dates, les heures ; et à gauche le texte. Voici un exemple de saisie des
données.
66

Fig. 4 : Exemple de saisie des données

Nous pouvons accélérer la saisie en utilisant la copie incrémentée, dans notre exemple nous
pouvons l’appliquer dans la colonne des numéros, pour ce faire :  Écrivez 1 et 2 dans leur
cellule respective tel c’est présenté sur le tableau,  Sélectionnez les deux cellules, 
Amenez la souris au coin droit bas de votre sélection où il y a un petit carré noirci, la souris
prendra la forme d’une croix noire,  Maintenez enfoncée la touche gauche de la souris et
glissez la souris vers le bas jusqu’à avoir le nombre de numéros voulu. A part les chiffres,
l’Excel utilise d’autres suites logiques sur lesquelles la copie incrémentée peut s’appliquer :
les jours, les mois, etc.

La gestion des tableaux

II.2.a. Définition des bordures Bien que les données en Excel soient présentées en tableau,
lorsque vous imprimez un fichier Excel les bordures du tableau n’apparaîtront pas, pour ce
faire :  Sélectionnez la plage de cellules qui contiennent les données,  Cliquez sur le menu
Accueil, puis déroulez l’outil Bordure qui se trouve dans le groupe Police, une liste de
bordures apparaît et choisissez les bordures selon ce que vous désirez avoir. Dans notre
exemple nous utilisons les données de la figure 4, et nous choisirons Toutes les bordures.
67

Fig. 5 : Avant la définition des bordures.

Fig. 5 : Après la définition des bordures.


68

II.2.b. Ajustement des largeurs des colonnes et hauteurs des lignes Il peut se faire que les
données saisies dans une cellule ne conviennent pas en largeur ou en hauteur ; pour élargir la
largeur d’une colonne pointez la souris entre deux colonnes consécutives sur leur ligne d’en-
tête, la souris prendra la forme d’une croix avec la ligne horizontale fléchée, maintenez la
touche gauche enfoncée et glissez la souris vers la droite pour élargir ou vers la gauche pour
rétrécir. Notez que la colonne à élargir ou à rétrécir est celle qui est à gauche de la souris.
Pour élargir la hauteur d’une ligne, il faut que vous soyez entre deux lignes consécutives (sur
la ligne d’en-tête des), cette fois-là il faut faire le cliquer-glisser vers le haut ou le bas. Dans
tous les deux cas, au lieu de faire le cliquer-glisser, vous pouvez faire le double-cliquer que je
vous conseille d’ailleurs.

II.3.3. Les tris et filtres

Les tris Le tri peut s’opérer sur les valeurs numériques ou alphabétiques, intéressons-nous au
deuxième cas et reprenons le tableau de la figure 5, ce dernier a des noms déjà triés dans
l’ordre alphabétique croissant c’est-à-dire de A à Z, faisons l’inverse, voici la procédure à
suivre pour effectuer le tri :  Sélectionnons la colonne Nom,  Cliquez sur le menu Accueil,
puis cliquez sur l’outil Trier et filtrer dans le groupe Edition,

 Cliquez sur Trier de Z à A, une boîte de dialogue apparaîtra, cliquez sur la deuxième option
« Continuez avec la sélection en cours » afin que toutes les coordonnées liées au nom telles
que le numéro, le postnom, etc. correspondent au nom.
69

N.B.: Les numéros ne vont pas se suivre dans l’ordre croissant, d’où vous pouvez reprendre la
numérotation normalement.

Au lieu que vous sélectionniez uniquement les noms, vous pouvez sélectionner toutes les
données du tableau exceptée la colonne numéro et vous continuez avec les deux dernières
étapes.

Les filtres Les filtres nous permettent d’obtenir un certain nombre d’éléments sur un
ensemble d’autres mais basés sur des critères. Par exemple je veux avoir tous les noms
commençant par la lettre K, un nom spécifique ou encore tous les noms identiques, pour ce
faire je peux recourir au filtre. Activons le filtre sur les données de la figure 5 : sélectionnez
d’abord tous les en-têtes du tableau (Nom, Postnom, Prénom, Date d’anniversaire), puis
cliquez sur le menu Accueil, déroulez l’outil Trier et filtrer à partir du groupe Edition et
cliquez sur Filtrer ; il y aura des flèches à côté de chaque en-tête du tableau comme le montre
la figure ci-dessous :

Fig. 5 : L’activation du filtre.


70

Quelques exemples d’utilisation du filtre : 1. Afficher tous les noms commençant par la lettre
k.  Cliquons sur la flèche de l’en-tête Nom,  Dans la zone Rechercher, saisissons k, 
Cliquez sur le bouton Ok.

Fig. 6 : Utilisation du filtre : avoir tous les noms commençant par la lettre k

Avant le tri, nous avions 13 éléments, après le tri nous avons 8 éléments.

Fig. 7 : Résultat du filtre : 8 éléments après le filtre c’est-à-dire 8 noms qui commencent par la lettre k.

2. Afficher le prénom Richard Pour avoir le prénom Richard, saisissons ce prénom dans la
zone Rechercher et cliquons sur Ok.
71

Fig. 8 : Résultat du filtre : 1 élément après le filtre c’est-à-dire 1 seul prénom Richard sur notre tableau.

II.3.4. Les calculs et fonctions

Les calculs : Complétons notre tableau de la figure 4 avec trois autres colonnes dont Frais
participation, Frais support et Total, le symbole monétaire utilisé est le dollar américain
(USD). Ajoutons aussi une ligne Total. Le tableau se présente de la manière suivante :

Fig. 9 : Ajout des colonnes et ligne du tableau.

Nous voulons connaître le montant total que chacun a payé, d’où l’utilisation des calculs ;
nous allons remplir la colonne Total et la ligne Total par des formules appropriées. Procédez
comme suite :  Cliquez sur la première cellule de la colonne Total, c’est la cellule qui
contiendra le montant total payé par ILANGA,  Saisissez le signe = car toute formule
commence par ce signe,  Cliquez sur la première montante « Fraîche participation », ensuite
saisissez + et cliquez sur le deuxième montant « Frais support » ; les cellules contenant ces
valeurs seront encadrées en traits continus,  Enfoncez la touche Enter pour valider la
formule.

Nous obtenons 16,00 $ comme montant total payé par le premier doctorant en l’occurrence
d’ILANGA. La formule utilisée est valable pour les autres, mais au lieu que nous reprenions
la même syntaxe, nous allons utiliser la copie relative c’est-à-dire garder l’opération
d’addition tout en changeant les arguments (les montants versés par chaque personne). Pour
ce faire, sélectionnez la cellule qui contient le premier résultat, amenez la souris au coin droit
bas, lorsque la souris prend la forme d’une croix maintenez enfoncée sa touche gauche et
déroulez jusqu’à la dernière personne.

Les fonctions Nous voulons connaître le montant total des frais de participation et celui des
supports, d’amblée nous pouvons utiliser les formules mais ça sera fastidieux du fait que nous
allons commencer à cliquer sur les arguments l’un après l’autre tout en saisissant les signes +
après chaque argument, il y aura aussi risque de sauter certains arguments, d’où l’utilisation
72

des fonctions. Pour calculer le montant total de tous les frais de participation, cliquez sur la
dernière cellule de la colonne Frais de participation parce que c’est elle qui contiendra le
résultat attendu, ensuite à partir du menu Accueil allez dans le groupe Edition et cliquez sur
l’outil somme, Excel sélectionnera tous les montants Frais de participation et valider en
enfonçant la touche Enter. Il en sera de même pour le total maximal des frais de support et
celui du total des deux frais. Il existe plusieurs fonctions qui sont groupées, pour les utiliser
allez dans le groupe Bibliothèque de fonctions du menu Formules. Un autre exemple : nous
savons que le montant de frais de participation s’élève à 25$ et celui de support à 5$, donc
chacun doit payer 30$ ; nous voulons connaître les doctorants qui sont en ordre et ceux qui ne
le sont pas, d’où l’utilisation de la fonction SI. Pour y arriver, commençons par ajouter la
colonne En ordre, tout celui qui a déjà totalisé 30$ aura la mention Oui et celui qui ne l’est
pas aura la mention Non.  Sélectionnez la première cellule de la colonne En ordre, 
Cliquons sur le menu Formules,  Cliquez sur l’outil Insérer une fonction,

Fig. 10 : L’outil Insérer une fonction

 Après avoir cliqué sur Insérer une fonction, la fenêtre Insérer une fonction apparaîtra,
cherchez la fonction SI dans la zone Sélectionnez une fonction et une fois que vous la trouvez
cliquez dessus pour la sélectionner,
73

Fig. 10 : La fenêtre Insérer une fonction.

 Cliquez sur le bouton Ok, une fenêtre Arguments de la fonction apparaîtra. Dans la case
Test logique, rentrez sur votre tableau et cliquez sur le premier montant total et ajoutez <30 ;
dans les autres cases reprenez ce qui est écrit comme le montre la figure ci-dessous.

Fig. 11 : Arguments de la fonction.

 Cliquez sur Ok. Voici comment se présentera le résultat :


74

Fig. 12 : Le résultat de la fonction SI.

CHAPITRE III. INTRODUCTION A LA NAVIGATION SUR


LE NET
III.1. Internet
Le nom Internet est issu de deux mots anglais : INTERconnected et NETworks (réseaux
interconnectés, en français). On peut définir Internet comme le réseau informatique mondial
rendant accessible au public des services comme le courrier électronique ou encore le World
Wide Web.

Quelques notions de base

Tous les sites web sont composés de pages (page web). Pour voir ces pages web, vous devrez
utilisez un navigateur Web. Et chacune de ces pages est associée à une adresse on parle aussi
d'URL (de l'anglais Uniform Ressource Locator). Si on connait l'adresse d'un site (ou plus
Exactement de sa page d'accueil), on peut la tapez directement dans la barre d'adresse.
Composition d'une adresse :
http://www.nomsite.fr [ C'est cette adresse qu'il faudra donner au navigateur pour accéder aux
pages web du site que vous souhaitez visiter]
Cette adresse se décompose comme ainsi :
● http (suivi de ://) : c'est l'acronyme de Hypertext Transfert Procol. Il s'agit d'indiquer à
l'ordinateur quel type de processus de communication est utilisé, c'est à dire, quel langage
informatique on va utiliser pour se comprendre. (Il en existe d'autres protocol, ex : FTP)
● www : C'est l'acronyme de l'expression anglaise World Wide Web
● nomsite : C'est le nom du site. On arrivera directement sur la page d'accueil du site
75

● .fr : c'est le suffixe qui indique la nature ou l'origine géographique du site visité. En
l'occurrence, fr signifie France. Com signifie commercial.
Vous trouverez ci-dessous quelques symboles utilisés.

Suffixe pour la nature du site


Commerciales .com
Gouvernement .gouv
Organisation .org
Education .edu
Professionnels .pro

Suffixe pour le domaine géographique


France .fr
Allemagne .de
Belgique .be
Etats-Unis .us
Angleterre .uk
Chine .cn
RDC .cd

L'adresse d'un site répond à des règles strictes : les lettres sont en minuscules, les espaces sont
interdits ainsi que les caractères accentués et les caractères spéciaux.

III.2. Connexion à Internet

Pour accéder à internet, il faut « être connecté ». Pour pouvoir vous connecter, il vous faut un
ordinateur équipé d'une prise réseau (RJ45) et un abonnement chez un fournisseur d'accès
internet (Microcom, Comax,…) qui loue généralement le matériel de connexion (Routeur,
Megapass, freebox,...) qui vous permettra d’accéder à Internet à partir de chez vous ou d’un
bureau quelconque.
A défaut d’une prise réseau, une liaison Internet sans fil (WIFI) peut être établir si votre
ordinateur possède une antenne WIFI.
Le navigateur web
Il existe plusieurs navigateurs web. Nous étudierons dans ce cours la navigation avec Internet
Explorer 7.
Internet Explorer est un navigateur utilisé sous MS Windows. C'est un logiciel qui permet de
naviguer (ou surfer) sur la toile Internet (web).
On appelle «Web» (nom anglais signifiant «toile»), contraction de «World Wide Web» (d'où
l'acronyme www), une des possibilités offertes par le réseau Internet de naviguer entre des
documents reliés par des liens hypertextes.
76

III.3. Présentation de l’interface IE

Lancer Internet Explorer : Si la barre de lancement rapide est disponible, vous pouvez cliquer
sur
l'icône pour lancer Internet Explorer. Si l'icône n'est pas disponible, vous pouvez lancer
Internet Explorer en cliquant sur le menu Démarrer / Tous les programmes / Internet Explorer.

Si c'est la première fois que vous lancez Internet Explorer, la page de bienvenue du navigateur
apparaitra comme ci-dessous :

Barre de titre Barre d’outils

Page
web

Barre d’état (qui affiche


des informations sur la
page web affichée
ou en cours d'affichage)
77

La barre d'outils : Voici un descriptif détaillé de la barre d'outils d'Internet Explorer 7

2 Boutons fléchés affichant les pages Barre d'adresse : Contient Barre de recherche avec
visitées précédemment ou suivantes l'adresse de la page internet le moteur de recherche
ou en cours d'affichage) actuellement Microsoft. Ou en cours
à l'écran. page web affichée d'affichage)
ou en cours d'affichage)

Onglet de la page Nouvel onglet


internet actuellement
affichée Annule la connexion en
cours à la page internet
Ajoute le site aux favoris. demandée ou en cours
(nous le verrons plus loin dans d'affichage)
le prochain livret)ou en cours
d'affichage)
Bouton pour actualiser la
page internet. (réaffiche la
Affiche le volet des favoris
page en cours)

Si votre navigateur n'affiche pas toutes ces barres d'outils : ouvrez le menu Affichage,
sélectionnez la rubrique Barres d'outils. Vérifiez que les 3 barres d'outils sont cochées.

D'autres navigateurs

Il existe d'autres navigateurs qu'Internet Explorer et que vous pouvez télécharger


gratuitement, en
voici quelques uns :
Firefox
78

Safari (de Apple)


Netscape

Visiter un site
L'adresse du site (URL)

Pour visiter un site, vous devez taper l’adresse du site dans la barre d’adresse :
http://www.google.fr.

S’il y’a déjà une adresse dans la barre d'adresse :


 La sélectionner avec la souris
 Tapez la nouvelle adresse : http://www.google.fr
 Validez en appuyant sur la touche Entrée du clavier.
 La page suivante apparaît :
79

Zone de
recherche Google
Liens
hypertextes

Naviguer d'une page à une autre.

Les liens hypertextes permettent de naviguer d’une page web à une autre par un simple clic.
Lorsque le curseur est sur un lien hypertexte, il se transforme en petite main et l'adresse du
lien s'affiche dans la barre d'état.
Repérer les liens sur une page :
Lien sur un texte : Le plus commun des liens. Le texte apparaît souvent souligné pour attirer
l'attention (de ce fait il est rare de trouver du texte souligné pour leur importance sur une page
web). Mais de plus en plus, le design des sites Internet change cette règle et les liens textuels
sont de plus en plus relooké (changement de couleur, mot en gras, effet de survol).
Lien sur une image : Une image est souvent employée comme lien. L'image elle-même
représentant le sujet vers lequel vous êtes dirigé.
Naviguer rapidement sur un site :
Lorsque vous commencez à naviguer sur une multitude de page, il est intéressant de pouvoir
revenir rapidement à l'une d'entre elles, ceci grâce aux boutons de navigation de votre
navigateur :
Liste des pages précédentes : Cette liste vous permet de revenir rapidement en arrière sur une
des pages récemment visitées. Leurs noms figurent dans la liste (quand le nom est court).
Liste des pages suivantes : de même, cette liste vous permet de repartir rapidement en avent
sur une page récemment visitée. Leurs noms figurent dans la liste (quand le nom est court).

Attention : certains liens pointent vers une adresse email, tant ce cas, c'est votre messagerie
qui s'ouvre et vous pouvez directement écrire à la personne dont l'adresse email figure dans le
bandeau expéditeur.
80

III.4. Télécharger un fichier


En cliquant sur un lien

Il se peut que votre navigateur bloque le téléchargement des fichiers (par sécurité). Dans ce
cas, procédez comme suit : Cliquez sur le message pour afficher le menu. Cliquez sur
Télécharger le fichier.
Une boîte de dialogue vous demande ce que vous souhaitez faire avec le fichier :
- l'ouvrir directement
- l'enregistrer sur le PC
- annuler le téléchargement

Cliquez sur « Enregistrer », La boîte de dialogue Enregistrer sous apparait.


Placez-vous dans le dossier dans lequel vous souhaitez enregistrer votre fichier
Cliquez sur « Enregistrer » pour valider
La fenêtre de téléchargement apparaît.
81

Veuillez patienter jusqu'à la fin du téléchargement


Si vous souhaitez fermer la fenêtre de téléchargement à la fin du téléchargement, cochez sur
la case correspondante.
Une fois terminé :
cliquez sur le bouton « Ouvrir le dossier » pour ouvrir le dossier contenant le fichier.
cliquez sur le bouton « Ouvrir » pour ouvrir le fichier.

III.5. Télécharger une image


Lorsque vous êtes sur une image dans un site web, cliquez pour l’agrandir (s’il ya un lien sur
l’image), l’image s’affiche alors en grand, cliquez droit sur l’image et un menu apparaît

Vous pouvez alors choisir d’enregistrer la photo, de l’envoyer par courrier électronique,
d’imprimer l’image, de la définir comme arrière-plan, de copier l’image,…
Cliquez sur « Enregistrer la photo sous... »
Faire des recherches avec Google

Google est un moteur de recherche. Le rôle des moteurs de recherche est de vous donner une
liste
82

de sites qui parle du sujet que vous recherchez.


Recherches simples

Tapez l'adresse de Google : www.google.fr


Remarque : Internet Explorer garde en mémoire les adresses que vous tapez dans la barre
d'adresse. En cliquant sur le bouton de la liste déroulante de la barre d’adresse, vous faites
apparaître la liste des sites visités. Il suffit de cliquer sur la bonne adresse dans la liste.
La page google.fr apparaît :

Menu permettant de faire des


recherches de différentes natures

Bouton Recherche. Lance Zone de saisie. C'est ici que vous


la recherche sur le ou les mots-clés taperez le ou les mots clés

Une des fonctionnalités de Google (en 2008) est d'affiché une liste des mots les plus
recherchés
commençant par la lettre que vous avez tapée. À mesure que vous tapez le mot, la liste
s'affine. Avec les touche fléchés, déplacez-vous jusqu’au mot souhaité puis appuyer sur la
touche « entrer » du clavier ou cliquer sur « recherche Google »
Testez. Taper un mot puis lancer la recherche Google.
Le résultat apparaît : Il s'agit d'une liste de site qui parle du mot ou des mots concernés.
Attention : La liste ici est peut-être différente que celle qui s'affichait hier sur votre PC. En
effet, les sites sont en perpétuelles évolution et varient régulièrement.
Utiliser les onglets
Nous allons nous arranger pour afficher plusieurs de ces pages dans des onglets différents de
manière à garder le résultat de Google.
Amenez votre curseur sur un des liens. Quand vous voyez la main apparaître, cliquer droit
sur le lien. Un menu apparaît :
83

Dans le menu, cliquez sur « Ouvrir dans un nouvel onglet » (avec le bouton gauche de la
souris)
Faites de même pour le lien suivant. Vous avez ainsi plusieurs onglets :

Cliquez sur l'onglet pour voir le site. (Notez que la barre d'adresse affiche l'adresse du site qui
est à l'écran). Si le site ne correspond pas à ce que vous ce que vous cherchez, cliquez sur la
croix pour supprimer l'onglet.
D'autres pages de résultats
Google peut référencer un certain nombre des sites (plus de 1 million parfois) en rapport avec
une recherche quelconque. Mais tous les liens ne sont pas affichés sur la première page de
résultat.
Faites glisser la barre de défilement jusqu'en bas du navigateur.

Vous voyez apparaître les numéros des pages trouvées. En cliquant sur un des nombres ou sur
le lien Suivant, vous ferez apparaître d'autres résultats de Google.
Remarque : En faisant rouler la roulette de votre souris, vous pouvez faire descendre
ou monter la page web de votre navigateur.
84

Rechercher une image, un plan,…


Supposons que vous souhaitiez uniquement trouver des images ou des photos, Google permet
de
filtrer. En cliquant sur le lien Images, Google n'affichera qu'une liste de sites dédiés aux
Images correspondants au(x) mot(s) recherché(s).

Pour rechercher un plan de ville, n'importe où dans le monde, cliquez sur le lien Maps ( maps
est le mot anglais pour cartes),…
Recherches filtrées

Essayons de voir comment filtrer davantage notre recherche.


1) Imaginons que vous recherchiez des hôtels à Avranches. Si vous tapez Hôtels dans la barre
de Google vous allez avoir tous les hôtels de France et d'ailleurs. Comment faire pour n'avoir
que ceux 'Avranches ?
Tapez plusieurs mots clés : ex : Hôtel Avranches
Résultat : Seuls les sites références des hôtels d'Avranches apparaissent dans la liste

2) Imaginons maintenant que vous cherchiez une cafetière mais exclure une certaine marque.
Premier cas de figure : Vous tapez les deux mots clés : tarif cafetière.
Résultat : tous les sites sont affichés
Deuxième cas de figure : Vos mots clés sont : Tarif cafetière -philips
Résultat : la recherche a exclue ce qui se trouve derrière le -(sans espace après)
Recherches avancées

Pour affiner davantage votre recherche, vous pouvez utiliser l'utilitaire de Google.
Cliquez sur le logo Google pour revenir sur la page d'accueil du moteur de recherche (dans un
site, le logo est toujours cliquable et renvoie à la page d’accueil)
Cliquez sur le lien Recherche avancées
Un formulaire apparaît :
85

Remplissez le formulaire selon vos critères de recherche


Il existe d’autres moteurs de recherche : Yahoo, bing, voila, altavista, …
Messagerie électronique
Notion de base

- Le courrier électronique (en anglais electronic mail ou e-mail) est un des services les plus
couramment utilisés sur internet, permettant à un expéditeur d'envoyer un message à un ou
plusieurs destinataires via un réseau informatique (internet).
- Adresse électronique : Les adresses électronique dans le service de messagerie (émetteurs ou
destinataires) sont des couples séparés par le caractère « @ » (arobase) : utilisateur@domaine
La partie de droite décrit le nom de domaine concerné et la partie de gauche désigne
l'utilisateur appartenant à ce domaine.
Une adresse électronique possède une longueur maximale de 255 caractères et peut comporter
les caractères suivants :
Lettres minuscules a à z ;
Chiffres
Caractères « . », « _ » et « - ».
Dans la pratique, une adresse électronique est souvent de la forme suivante :
prenom.nom@fournisseur.domaine

Utilisation du courrier

Un logiciel de messagerie, logiciel permettant de rédiger, consulter et envoyer ses courriers


électronique, est généralement composé d'un certain nombre de fenêtres. Les fenêtres
principales d'un tel logiciel sont généralement les suivantes :
Arrivée, Entrée, Boîte de réception (en anglais In, Incoming) : elle représente la boîte de
réception principale du courrier,
86

Éléments envoyés, Boîte d'envoi (Out, Sent) : ce sont les copies des messages que vous avez
envoyés
Éléments supprimés, Corbeille ou Poubelle (Deleted, Trash) : il s'agit de la poubelle, c'est-à-
dire du dossier contenant les courriers électroniques supprimés. Lorsque les courriers
apparaîssent dans la poubelle, il est encore possible de les récupérer. Pour les supprimer
définitivement, il est nécessaire de vider (purger) la corbeille,
Dossiers (Folders) : la plupart des outils permettent de classer les courriers par dossier, à la
manière des répertoires du disque dur.

Champs de courrier électronique

Voici la signification des champs à remplir lorsque vous envoyez un mail :


De (From) : c'est votre adresse électronique, la plupart du temps vous n'aurez pas à remplir ce
champ car il est généralement défini par le client de messagerie selon vos préférences.
A (To) : ce champ correspond à l'adresse électronique du destinataire.
Objet (Subject) : il s'agit du titre que votre destinataire verra lorsqu'il voudra lire le courrier.
Cc (Copie Carbone) : cela permet d'envoyer un mail à de nombreuses personnes en écrivant
leurs adresses respectives séparées par des virgules.
Bcc (Blind Carbon Copy, traduisez Copie Carbone Invisible, notée Cci, parfois Copie cachée)
: il s'agit d'une simple Copie Carbone à la différence près que le destinataire ne voit pas dans
l'en-tête la liste des personnes en copie cachée.
Message : il s'agit du corps du votre courrier.
La fonction Copie Carbone permet de mettre en copie des personnes non concernées
directement par le message et que vous souhaitez mettre au courant du contenu du message ou
bien du fait même d'avoir envoyé le courrier au(x) destinataire(s).
La fonction Copie Carbone Invisible permet de mettre en copie des personnes sans que
quiconque des destinataires ou bien des destinataires cachés ne voient qu'ils sont en copie. Il
est généralement recommandé lors de l'envoi de mail à de nombreuses personnes de les mettre
en Copie Carbone Invisible afin d'éviter qu'un des destinataires ne réponde à tout le monde ou
bien ne constitue une liste d'adresses.
Les autres fonctions de la messagerie sont notamment :
Fichier attaché, Pièces jointes (Attached Files, Attachments) : il est possible d'attacher un
fichier à un courrier en précisant son emplacement sur le disque dur.
Signature : si le client de messagerie le permet, il est souvent possible de définir une
signature, c'est-à-dire quelques lignes de texte qui seront ajoutées à la fin du courrier.

III.6. Opérations sur les mails

Les opérations sur les mails sont multiples :


Nouveau, Composer ou Ecrire (New) : écrire un nouveau message
Supprimer (Erase, Delete, Remove) : effacer un message
Stocker, Archiver (Store, Backup) : copie un message dans un endroit plus sûr...
Imprimer (Print) : imprime un message
87

Répondre (Reply) : envoie un message de réponse à l'expéditeur (en incluant parfois son
propre message dans le corps du document, avec chaque ligne précédée du signe ">" et le
sujet initial précédé de « Re: » pour montrer qu'il s'agit d'une réponse). Le bouton Répondre à
tous (en anglais Reply All) permet d'envoyer une réponse à l'expéditeur ainsi qu'à toutes les
autres personnes qu'il avait mis en destinataire ou en copie.
Faire suivre, Transférer (Forward) : fait suivre le message à quelqu'un d'autre en indiquant
que le message provient de vous. Le sujet est généralement précédé de Fwd: pour indiquer
qu'il s'agit d'un message que l'on a fait suivre.
Rediriger, Transmettre, Acheminer (Redirect, Transmit) : fait suivre le message à quelqu'un
d'autre en indiquant la provenance d'origine du message. Le sujet est généralement précédé de
Tr: pour indiquer qu'il s'agit d'un message que l'on a transmis.

III.7. Créer un compte de messagerie

Nous utiliserons le service de messagerie Gmail de Google.


Gmail est le service de messagerie électronique Internet de Google. Il dispose de plusieurs
fonctionnalités (agenda, partage des documents, page d'accueil personnalisé, …. L'ouverture
d'un compte Gmail permet également l'accès personnalisé aux autres services.
Allez sur la page d’accueil de google,
Cliquez sur le lien Gmail pour accéder au service de messagerie de Google.
La page suivante apparaît :

Pour créer un compte, cliquez sur « créer un compte » en dessous de la fenêtre d’ouverture de
compte. Dans la fenêtre Créer un compte Google qui apparaît, fournir les informations
demandées puis validez.
88

Pour accéder à son compte Gmail (vous devez avoir un compte Gmail), tapez votre nom
d’utilisateur et votre mot de passe.

Zone de recherche : comme sur la page d’accueil de Google, vous pouvez faire de recherche à
partir de votre boite mail soit dans vos messages, soit sur le web.
Nom de la boite mail : permet de savoir sur quel compte mail vous êtes.
Paramètres : permet de modifier les paramètres de votre compte mail.
Déconnexion : permet de se déconnecter de son compte mail.
Affiche le nombre de message lus, reçus ou envoyés et permet également de se déplacer
entre ses messages quand ils ne peuvent pas tous être afficher sur la même page.
Contient les différents champs qui permettent de rédiger, consulter et envoyer ses courriers
électroniques.
Chat : le chat est une fonctionnalité qui permet de discuter en direct avec une autre personne à
condition qu’elle soit aussi connectée sur le net. Pour cela il faut inviter un ami à chatter selon
sa disponibilité (elle peut être « disponible », « occupé », « absent » ou encore « invisible »
c'est-à-dire connecté mais pas visible).
NB: Il ne faut jamais oublier de se déconnecter avant de fermer le logiciel de messagerie.
Pour se déconnecter, cliquez sur le lien « déconnexion »

III.8 Imprimer une image


Pour imprimer une image,
Il faut d’abord l’afficher avec un logiciel spécifique (aperçu, MS Picture Management, ….)
Cliquez sur le menu « Imprimer » ou fichier > Imprimer
Une fenêtre apparaît :
89

Choisir l’imprimante à utiliser et modifier les options d’impressions si nécessaire,


Modifier la mise en page (page pleine, deux par page,…), Explorez les différents options
Spécifier le nombre de copies à imprimer,
Cliquez sur « Imprimer ».
90

TABLE DES MATIÈRES


Avant-propos .............................................................................................................................. 0
Chapitre I L’informatique .......................................................................................................... 2
I.1. Définition ......................................................................................................................... 2
I.1.1. Type d’ordinateurs ..................................................................................................... 2
I.1.2. Composantes d’un ordinateur .................................................................................... 3
I.2. Système d’exploitation (en anglais operating system) : ............................................. 17
II.3. Fonctionnement d’un ordinateur ............................................................................... 21
I.3.1. Présentation de l’interface d’un ordinateur.............................................................. 23
I.3.2 La Gestion Des Dossiers........................................................................................... 39
I.4. EXERCICE : ............................................................................................................... 41
Chapitre II. INTRODUCTION A LA BUREAUTIQUE ......................................................... 43
II.1. Définition ...................................................................................................................... 43
a. Une suite bureautique ................................................................................................ 43
II.2. TRAITEMENT DES TEXTES : MS WORD .............................................................. 44
II.2.1. Introduction ............................................................................................................ 44
II.2.2. Démarrage et présentation du Microsoft office Word 2010................................... 44
II.2.3. La saisie et la mise en forme .................................................................................. 46
II.3. LE TABLEUR : MS EXCEL ....................................................................................... 64
II.3.1. Démarrage et présentation du Microsoft Excel 2010 ............................................. 64
II.3.2. La saisie des données et la gestion des tableaux .................................................... 65
II.3.3. Les tris et filtres ...................................................................................................... 68
II.3.4. Les calculs et fonctions .......................................................................................... 71
Chapitre III. INTRODUCTION A LA NAVIGATION SUR LE NET ................................... 74
III.1. Internet ..................................................................................................................... 74
III.2. Connexion à Internet ............................................................................................... 75
III.3. Présentation de l’interface IE ................................................................................... 76
III.4. Télécharger un fichier .............................................................................................. 80
III.5. Télécharger une image ............................................................................................. 81
III.6. Opérations sur les mails ........................................................................................... 86
III.7. Créer un compte de messagerie ............................................................................... 87
III.8 Imprimer une image .................................................................................................. 88
Table des matières .................................................................................................................... 90
91

Vous aimerez peut-être aussi