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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


Université Notre-Dame du Kasayi
Faculté d’Informatique

Système d’Exploitation des Ordinateurs


Deuxième Graduat

Nobla TSHILUMBA
Chef de Travaux

Année Académique 2020-2021


Objectif général

Comprendre le rôle et le principe de fonctionnement des systèmes d'exploitation


des ordinateurs et maîtriser les fonctionnalités de gestion des mécanismes de base
(fichier, processus, mémoire et périphériques).

Chapitre 1 : Introduction aux Systèmes d’exploitation des ordinateurs

1.1. Système informatique


1.1.1. Définition

Un Système informatique est un ensemble des matériels et logiciels destinés à


réaliser des tâches qui mettent en jeu le traitement automatique de l'information.

L’objectif d’un système informatique est d’automatiser le traitement de l’information.

Un système informatique est constitué de deux entités : le matériel et le logiciel.

Côté matériel, un ordinateur est composé de : L’Unité Centrale (UC) pour les
traitements, la Mémoire Centrale (MC) pour le stockage, et les Périphériques d’E/S:
disque dur, clavier, souris, flash disque, carte réseau... accessibles via des pilotes de
périphériques.

1.1.2. Fonctions de base d’un système informatique


✓ Communication avec l'utilisateur
o Entrée : entrée des informations à traiter (les données)
o Sortie : communication des résultats
✓ Calcul (ou traitement) : élaboration des résultats à partir des données
✓ Séquencement

1
o Les opérations sont exécutées l'une après l'autre selon un certain plan
appelé un programme.
o Le choix d'une opération peut éventuellement dépendre du résultat des
opérations précédentes
✓ Mémorisation
o Les données et les résultats doivent pouvoir être mémorisés
o La séquence des opérations à effectuer (programme) est également
mémorisée

Figure 1-2 : Exploitation d’un système informatique

1.2. Système informatique : Coté logiciel

Coté logiciel, un système informatique est composé de deux niveaux bien


distincts : le système d’exploitation et les logiciels d’applications.

o L’objectif de la partie logiciel du système informatique est d’offrir aux utilisateurs


des fonctionnalités adaptées à leurs besoins.
o Le principe est de masquer les caractéristiques physiques du matériel.
o La solution consiste à structurer en couches le logiciel, chacune offrant des services
de plus en plus évolués au niveau supérieur.

Figure 1-3 : Système informatique logiciel

2
• Matériel (hardware) : Ressources informatique de base : CPU (UC : unité
centrale), mémoire, dispositifs E/S
• Système d’exploitation : Programme intermédiaire entre l’utilisateur et le
matériel
• Programmes d’application : Comment utiliser le matériel pour résoudre les
problèmes informatiques des utilisateurs
• Utilisateurs : Personnes, machines, autres ordinateurs

1.3. Le Système d’exploitation

L'ordinateur serait bien difficile à utiliser sans S.E. En effet, le matériel seul ne sait pas
faire grand-chose :
❖ Il peut exécuter des programmes, mais comment entrer ces programmes dans la
machine ? Comment les charger en mémoire ?
❖ Il peut sauvegarder des données sur disque mais comment accède-t-on à un
disque ? Comment range-t-on les informations sur le disque ?
❖ Il peut lire ce qui est tapé au clavier à condition qu'on écrive un programme
chargé de cette tâche.

Bref, nous avons besoin d'un ensemble de programmes (un logiciel) qui permette
d'exploiter les ressources de la machine (périphériques, mémoire, processeur(s)). Ce
logiciel, c'est le système d'exploitation (S.E.).

1.3.1. Qu’est-ce qu’un système d’exploitation1 ?

Le système d'exploitation (SE, en anglais Operating System ou OS) est un


ensemble de programmes responsables de la liaison entre les ressources matérielles d'un
ordinateur (Hardware) et les applications de l'utilisateur (traitement de texte, jeu
vidéo...) (Software).

Il assure le démarrage de l'ordinateur, et fournit aux programmes applicatifs des


interfaces standardisées pour l’accès aux périphériques.

Le système d’exploitation (Operating System, O.S.) est l’intermédiaire entre un


ordinateur (ou en général un appareil muni d’un processeur) et les applications qui
utilisent cet ordinateur ou cet appareil.

Ensemble de logiciels qui tournent en permanence sur un ordinateur et le contrôlent à


partir de son démarrage (boot) et tant que celui-ci est allumé.

Un système d'exploitation, ou logiciel système, est un logiciel qui, dans un appareil


électronique, pilote les dispositifs matériels et reçoit des instructions de l'utilisateur ou
d'autres logiciels (ou applications)2.

1
Andrew Tanenbaum, Systèmes d’exploitation, Nouveau Horizon, Paris, 2016, p.5
2 https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/informatique-systeme-exploitation-11820/, Consulté le 2 avril 2021

3
1.3.2. Rôles du système d'exploitation

Dans un ordinateur, le système d'exploitation gère le ou les processeurs ainsi que


la mémoire. Il fait fonctionner les périphériques (clavier, souris, surface tactile,
écran, disque dur, lecteur de DVD, lecteur de cartes mémoire...). Dans un appareil
photo, il fait fonctionner les différents mécanismes, gère l'affichage de l'écran et détecte
les actions de l'utilisateur. Etc.

L'ensemble des services fournis aux usagers constitue une nouvelle machine souvent
qualifiée d'abstraite ou de virtuelle. C’est-à-dire que le système d'exploitation comporte
aussi l'interface avec l'utilisateur. Dans un ordinateur, par exemple, c'est lui qui affichera
les fenêtres et présentera le contenu des unités de stockage (disque dur, CD, DVD...).

Parmi ses services fournis, nous pouvons dire que le OS permet de :

• Gérer le processeur : c'est-à-dire gérer l'allocation du processeur entre les


différentes applications grâce à un algorithme d'ordonnancement.
• Gérer la mémoire : c'est-à-dire gérer l'espace mémoire alloué à chaque
application et, le cas échéant, à chaque usager.
En cas d'insuffisance de mémoire physique (RAM), le système d'exploitation peut
créer une zone mémoire sur le disque dur, appelée mémoire virtuelle.
• Gérer les entrées/sorties : c'est-à-dire gérer l'accès des programmes aux ressources
matérielles par l'intermédiaire des pilotes.
• Gérer l'exécution des applications : c'est-à-dire s'assurer de la bonne exécution
des applications en leur affectant les ressources nécessaires à leur bon
fonctionnement, mais aussi permettre de tuer une application ne répondant plus
correctement, par exemple.
• Gérer les fichiers : c'est-à-dire gérer la lecture et l'écriture dans le système de
fichiers et les droits d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.

1.3.3. Quelques Systèmes d’exploitation

a. Systèmes d'exploitation pour ordinateurs

✓ Windows

Développé par Microsoft depuis le milieu des années 80, Windows est le système
d'exploitation le plus utilisé sur les ordinateurs personnels (ou PC pour Personnal
Computer en anglais). Il est en effet pré-installé sur plus de 90% des ordinateurs
personnels vendus dans le monde.

De nombreuses versions de Windows ont été développées (dont Windows


2000, Windows XP, Windows Vista, Windows 7, Windows 8, Windows 10) et se sont
succédé au cours des années.

4
✓ Mac OS

C'est le nom du système d'exploitation développé par Apple pour ses ordinateurs
personnels. Macintosh a été l'un des premiers à posséder une interface graphique (avec
des menus, des fenêtres etc.…).

✓ Linux

GNU/Linux est le système d'exploitation libre basé sur le noyau Linux créé en 1991.
Il peut être utilisé sur un ordinateur personnel mais demande un minimum de
connaissance et d'expérience.

Il existe de nombreuses distributions Linux (Ubuntu, Debian, Fedora, OpenSuse, etc...)


qui n'ont pas la même interface graphique, sont gratuites ou payantes, avec un but
commercial ou non mais qui ont en commun le noyau Linux.

b. Systèmes d'exploitation pour smartphones et tablettes tactiles

✓ Android

C'est le système d'exploitation open source basé sur le noyau Linux et racheté
par Google qui équipe en 2015 plus de 80% des smartphones.

Il est également présent sur des tablettes tactiles, télévisions, ordinateurs et montres
connectées.

✓ iOS

Système d'exploitation développé par Apple pour son smartphone, l'iPhone, et sa


tablette tactile, l'iPad. Système d'exploitation très stable mais très fermé (comme
d'habitude chez Apple).

✓ Windows 10 mobile

Successeur de Windows mobile et Windows Phone, c'est le système d'exploitation


qui équipe les smartphones développés par Microsoft notamment au travers sa marque
Nokia. Assez peu utilisé et avec beaucoup moins d'applications que ses concurrents
directs, Android et iOS.

1.3.4. De quoi se compose un système d’exploitation3 ?

Le système d’exploitation est un logiciel complexe se composant de nombreux


modules et d’un noyau (kernel, en anglais), qui en est l’élément central.

3 https://www.emajit.com/conseils-informatique-cybersecurite/systeme-exploitation-os/, Consulté le 2 avril 2021

5
Le noyau (ou kernel en anglais) assure la gestion des processus (programmes exécutés
par le microprocesseur). C’est réellement le cœur de l’O.S.

D’autres composants logiciels assurant les fonctions du système d’exploitation :

✓ Gestion de fichiers ;
✓ Gestion de la mémoire ;
✓ Gestion des entrées-sorties ;
✓ Interpréteur de commandes ;
✓ ...

1.3.5. Le noyau du système d’exploitation4

Le noyau (anglais kernel) est un espace mémoire isolé, dans lequel est placé tout
ou partie du système d'exploitation. Dans le langage courant le terme kernel désigne
l'emplacement ainsi que l'ensemble des programmes qu'il contient et qui forment le cœur
rigide du système d'exploitation. Le contenu du noyau ne peut pas être modifié par
inadvertance par les logiciels applicatifs – une modification provoquerait un crash de
l'ordinateur.

Typologie des noyaux

✓ Noyau monolithique

L'architecture est dite à noyau monolithique lorsque la totalité des programmes


du système d'exploitation (en particulier les pilotes, le programmes qui traitent le réseau
et le système de fichier) résident dans l'espace du noyau. Dans cette architecture chaque
utilisation d'une fonction de l'interface de programmation provoque une commutation
de contexte et le passage en mode kernel.

Linux, FreeBSD, OpenVMS ou Solaris sont des systèmes d'exploitation à noyau


monolithique.

✓ Micronoyau

L'architecture est dite micro-noyau (anglais microkernel) lorsque le noyau


contient le strict minimum, c'est-à-dire l'ordonnanceur et le programme qui simule la
mémoire virtuelle, et que la grande majorité des programmes se trouvent en dehors :
les pilotes, les programmes qui traitent les systèmes de fichiers ou l'interface graphique,
ainsi que les logiciels applicatifs.

Dans cette architecture les nombreux programmes qui se trouvent en dehors du


noyau sont isolés les uns des autres, sont exécutés comme des logiciels applicatifs — en
concurrence — et utilisent les fonctionnalités du noyau pour s'échanger des messages.

4 http://clubinfovalsaone.e-monsite.com/pages/content/systeme-exploitation/systeme-d-exploitation-se.html, Consulté le
03 avril 2021

6
L'utilisation des fonctions de l'interface de programmation entraîne l'émission de
nouveaux messages.

Minix, BeOS, Mac OS X ou QNX sont des systèmes d'exploitation à micronoyau.

✓ Noyau hybride

Divers systèmes d'exploitation ont une architecture qui a certaines caractéristiques


des micronoyaux et en même temps des noyaux monolithiques. Cette architecture est
appelée noyau hybride macronoyau ou micronoyau modifié.

Dans cette architecture, la totalité des programmes du système d'exploitation


résident dans le noyau, à la façon d'un noyau monolithique. Cependant de nombreux
programmes du système d'exploitation sont exécutés en concurrence comme des
logiciels applicatifs, à la manière de l'architecture micronoyau (processus noyau).

Pour les processus du noyau, l'ordonnanceur effectue des commutations de


contexte entre les processus de la même manière qu'entre les logiciels applicatifs, ces
processus utilisent les fonctions de l'ordonnanceur pour s'échanger des messages et
l'utilisation des fonctions de l'interface de programmation entraîne l'émission de
messages.

Windows NT ou NetWare sont des systèmes d'exploitation à noyau hybride.

✓ Exo-noyau

Dans l'architecture exo-noyau (du grec exos = hors de), il n'y a pas
d'emplacement isolé, et le système d'exploitation est composé de programmes et de
bibliothèques logicielles de construction identique à celles des logiciels applicatifs.

L'utilisation de fonctions de l'interface de programmation provoque l'exécution


des instructions contenues dans une bibliothèque logicielle du système d'exploitation
sans nécessiter une commutation de contexte. Une des bibliothèques logicielles est
utilisée pour la transmission et la réception de messages entre les processus, les
instructions de l'ordonnanceur sont incluses dans cette bibliothèque.

Mac OS, AmigaOS et Oberon sont des systèmes d'exploitation en architecture


exo-noyau.

1.3.6. Différentes classes des Systèmes d’exploitation


Il existe une grande diversité de OS suivant le type de matériel ou d’application :

a. Systèmes mono-tâches

Il ne gère qu’une seule tâche à la fois (un seul programme). Quand le programme
est lancé, il utilise seul les ressources de la machine (processeur et mémoire notamment)
et ne rend la main à l’O.S. qu’en fin d’exécution ou en cas d’erreur.

7
Par exemple, le MS-DOS (MicroSoft Disk Operating System).
b. Systèmes multi-tâches

Le système multi-tâche (mais mono-utilisateur) gère simultanément plusieurs


programmes sur une même machine. Il permet de partager le temps du processeur pour
plusieurs programmes, de façon à ce que ceux-ci semblent s’exécuter simultanément.

Le principe est d’allouer du temps (de traitement par le processeur) à différents


programmes (tâches, processus) fonctionnant en même temps. Ces tâches sont tour à
tour actives (exécutées par le processeur), en attente, suspendues ou détruites, suivant
une priorité qui leur est associée. Le temps alloué peut être fixe ou variable suivant le
type de partage géré par l’O.S.

Parmi les OS multi-tâches, on distingue :

- Les systèmes d’exploitation préemptifs : gèrent le temps processeur alloué à


chaque application. Un commutateur de tâches intervient pour répartir
l’allocation des ressources. Des degrés de priorité sont accordés à chaque
application. Chaque application peut être interrompus sans interférer avec les
autres applications.

- Les systèmes d’exploitation coopératifs. Une seule application peut monopoliser


toutes les ressources de l’ordinateur, et ne rendre la main aux autres applications
uniquement quand elle aura terminé…

c. Système mono-utilisateur et Système Multi-utilisateur

Un système d'exploitation multi-utilisateur est conçu pour permettre à plusieurs


utilisateurs d'utiliser l'ordinateur simultanément, tout en limitant les droits d'accès de
chacun afin de garantir l'intégrité de leurs données.
Le terme opposé est mono-utilisateur qui est utilisé lorsque l'on parle de systèmes
d'exploitation utilisable par un seul utilisateur à la fois ou encore en référence à
une licence de logiciel prévue pour un utilisateur.

d. Système d’exploitation distribué : le SE gère plusieurs ordinateurs simultanément


et répartit l’utilisation des ressources sur ce réseau ;

e. Système d’exploitation embarqué


Les systèmes embarqués sont des systèmes d'exploitation prévus pour fonctionner
sur des machines de petite taille, telles que des PDA (personal digital assistants ou en
français assistants numériques personnels) ou des appareils électroniques autonomes
(sondes spatiales, robot, ordinateur de bord de véhicule, etc.), possédant une autonomie
réduite.
Ainsi, une caractéristique essentielle des systèmes embarqués est leur gestion avancée
de l'énergie et leur capacité à fonctionner avec des ressources limitées.

8
Les principaux systèmes embarqués « grand public » pour assistants numériques
personnels sont :
• PalmOS
• Windows CE / Windows Mobile / Window Smartphone

1.4. Comprendre la différence entre les versions 32 bits et 64 bits des OS5

Les appellations 32 bits et 64 bits font référence en premier lieu à


des architectures de processeurs.

Comme vous le savez certainement, le processeur, c'est un peu le moteur ou le cerveau


de l'ordinateur. Même s'il n'est pas tout seul, c'est ce circuit électronique qui traite les
informations – les instructions des logiciels et les données des documents. Il existe de
très nombreux types de processeurs dans l'univers informatique, mais dans le monde
actuel du PC, on en distingue principalement deux sortes : les processeurs à architecture
x86 et les processeurs à architecture x64.

Comme leur nom ne l'indique pas clairement, les processeurs de type x86 utilisent une
architecture 32 bits et ne peuvent ainsi traiter que des informations codées sur des mots
de 32 bits. De leur côté, les processeurs de type x64 utilisent une architecture 64 bits et
peuvent donc manipuler des informations codées sur 64 bits.

L'autre grande différence se situe au niveau de la mémoire vive – la Ram, dans le jargon.
En effet, un processeur 32 bits peut en théorie gérer 232 soit 4,29 milliards d'adresses
mémoire, ce qui correspond à 4 Go de Ram. En pratique, pour diverses raisons
techniques, un PC à architecture 32 bits n'exploite jamais ce maximum, même quand il
dispose physiquement de 4 Go de mémoire vive – selon les cas, il en gère entre 2,8 et
3,5 Go. Certes, il existe quelques subterfuges techniques pour contourner cette limite,
mais elles ont tendance à ralentir le système, ce qui n'est pas le but recherché.

À l'inverse, un processeur 64 bits sait nativement gérer jusqu'à 264 adresses, soit quelque
18 milliards de giga-octets ! Autant dire qui n'y a pas de réelle limite matérielle pour le
Ram en 64 bits.

Faut-il utiliser un OS en 32 bits ou en 64 bits ?

En outre, pour fonctionner dans les meilleures conditions, un processeur doit


tourner avec un système d'exploitation adapté à son architecture. C'est la raison pour
laquelle il existe deux types de versions de OS : les versions 32 bits, adaptées aux
processeurs x86, et les versions 64 bits, destinées aux processeurs x64.

Et il en va de même pour les logiciels : certaines applications sont prévues pour un


système et un processeur 32 bits, tandis que d'autres sont conçues pour le 64 bits.

5 https://www.commentcamarche.net/informatique/windows/169-32-bits-ou-64-bits-comment-savoir/, Consulté le 3
avril 2021

9
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'un PC avec un processeur 32 bits (x86) ne peut fonctionner
qu'avec un Windows 32 bits et des applications 32 bits, et qu'il ne peut pas gérer plus
de 3 Go de mémoire vive. Et qu'un PC avec un processeur 64 bits (x64) fonctionne de
façon optimale avec un Windows 64 bits et des applications 64 bits, et qu'il sait gérer
bien plus de 4 Go de mémoire vive. Au quotidien, c'est tout ce qu'il suffit de savoir ! Il
vous en reste donc qu'à savoir identifier la version de Windows et le type de processeur
utilisés dans votre PC…

Je ne sais pas si vous arrivez à suivre ! On va revenir sur du plus simple et du concret
pour vous avec des exemples et des réalités.

✓ Une architecture (processeur + Windows) 32 bits ne peut gérer que 3.5Go de


mémoire vive inutile donc de mettre 8Go de RAM sur ce type d'architecture.
✓ Une architecture (processeur + Windows) 64 bits peut gérer à partir de 3.5Go
jusqu'à 128Go ou plus selon les systèmes d’exploitation et les cartes mères.
✓ "Qui peut le plus peut le moins" le 64 bits peut gérer 2Go ou 1Go.
✓ Le 64 bits permet d'utiliser des processeurs plus puissants et plus récents,
aujourd'hui il ne se vend plus de processeur 32 bits.
✓ Vous ne pouvez pas installer un Windows 64 bits sur un processeur 32 bits
✓ Vous pouvez installer un Windows 32 bits sur un processeur 64 bits (pratique
courante pour certains logiciels nécessiteux autres que Windows)
✓ Certains logiciels nécessitent un système d'exploitation 32 bits pour fonctionner
car ils ont été créés pour une architecture 32 bits.
✓ 64 bits se dit aussi x64
✓ 32 bits se dit aussi x86

1.5. Les qualités des systèmes d’exploitation

Les systèmes d’exploitation peuvent être jugés suivant différents critères :

• La robustesse (la protection de l’espace mémoire alloué à chaque processus)


• La stabilité (le système ne plante à tout bout de champ)
• L’ouverture et la fiabilité (le nombre d’application qui sont développées par les
éditeurs indépendants pour fonctionner avec tel ou tel système.)
• La rapidité de traitement
• L’interopérabilité avec d’autres systèmes
• La connectivité réseau
• L’approbation des utilisateurs…

La qualité de l’interface (en particulier pour les systèmes interactifs)

• Convivialité
• Simplicité d’utilisation
• Documentation
• Bonne intégration au réseau
• Sécurité et protection
• Répertoire étendu des fonctions

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Chapitre 2 : Les Fonctions des Systèmes d’exploitation

L'existence d'une multitude de systèmes d'exploitation peut laisser penser qu'ils


sont tous différents. Sachant que les systèmes sont conçus pour une gamme
d'ordinateurs, il est plus judicieux de dire que les systèmes d'exploitation sont différents
d'une gamme d'ordinateurs à l'autre. Ils se distinguent par l'interface qu'ils proposent et
les algorithmes et stratégies qu'ils appliquent.

Le principal objectif d'un système est de gérer les composants de l'ordinateur. On


retrouve par conséquent quatre tâches qui correspondent à la gestion du disque dur, de
la mémoire centrale, du processeur et des périphériques.

2.1. Les tâches d’un système d’exploitation


2.1.1. La gestion de la mémoire

L’espace d’adressage d’un processus est la mémoire à laquelle il a accès pour


fonctionner.

Le gestionnaire de la mémoire dans un OS est responsable de :

✓ Connaître les parties libres et occupées de la mémoire ;


✓ Allouer de la mémoire aux processus ;
✓ Récupérer la mémoire utilisée par un processus qui a fini son exécution ;
✓ Gérer l’épineux problème qui survient lorsqu’il n’y a pas assez de mémoire
physique pour accommoder tous les processus qui tournent.

2.1.2. La gestion des fichiers

Le système de gestion de fichiers (SGF) est la partie la plus visible d’un système
d’exploitation qui se charge de gérer le stockage et la manipulation de fichiers (sur une
unité de stockage : partition, disque, CD, disquette.

Un SGF a pour principal rôle de gérer les fichiers et d’offrir les primitives pour manipuler
ces fichiers.

Il effectue généralement les tâches suivantes :

✓ Fournit une interface conviviale pour manipuler les fichiers (vue fournie à
l’utilisateur). Il s’agit de simplifier la gestion des fichiers pour l’utilisateur
(généralement, l’utilisateur fournis seulement les attributs nom et extension du
fichier, les autres attributs sont gérés implicitement par le SGF). Cette interface
fournit la possibilité d’effectuer plusieurs opérations sur les fichiers. Ces
opérations permettent généralement d’ouvrir, de fermer, de copier, de
renommer des fichiers et des répertoires.
✓ La gestion de l’organisation des fichiers sur le disque (allocation de l’espace disque
aux fichiers)
✓ La gestion de l’espace libre sur le disque dur

11
✓ La gestion des fichiers dans un environnement Multi-Utilisateurs, la donnée
d’utilitaires pour le diagnostic, la récupération en cas d’erreurs, l’organisation des
fichiers.

2.1.3. La gestion du processeur

La principale tâche du système d'exploitation concerne l'allocation du processeur


aux processus. Il s’agit de décider quel processus s’exécute à un moment donné, à quel
moment interrompre le processus, quel sera le suivant, et de quoi il a besoin comme
ressources pour son exécution.

Le système d'exploitation doit gérer deux types de processus : les siens et ceux des
utilisateurs.

Le système d'exploitation est chargé de gérer l'allocation du processeur entre les


différents programmes grâce à un algorithme d'ordonnancement. Le type
d'ordonnanceur est totalement dépendant du système d'exploitation, en fonction de
l'objectif visé

Ordonnancement dans les systèmes d'exploitation6

Dans les systèmes d'exploitation, l’ordonnanceur désigne le composant


du noyau du système d'exploitation choisissant l'ordre d'exécution des processus sur
les processeurs d'un ordinateur. En anglais, l'ordonnanceur est appelé scheduler.
Un processus a besoin de la ressource processeur pour exécuter des calculs; il
l'abandonne quand se produit une interruption, etc.
De nombreux anciens processeurs ne peuvent effectuer qu'un traitement à la fois. Pour
les autres, un ordonnanceur reste nécessaire pour déterminer quel processus sera exécuté
sur quel processeur (c'est la notion d'affinité, très importante pour ne pas dégrader les
performances). Au-delà des classiques processeurs multicœur, la notion
d'hyperthreading rend la question de l'ordonnancement encore un peu plus complexe.
À un instant donné, il y a souvent davantage de processus à exécuter que de processeurs.
Un des rôles du système d'exploitation, et plus précisément de l'ordonnanceur du
noyau, est de permettre à tous ces processus de s'exécuter à un moment ou un autre et
d'utiliser au mieux le processeur pour l'utilisateur.

Rôle de l’ordonnanceur : choisir, parmi tous les processus éligibles, lequel va devenir élu

Politiques d’ordonnancements :

✓ Stratégies typiques

6
https://perso.liris.cnrs.fr/pierre-antoine.champin/enseignement/se/ordonnancement.html, Consulté le 04
avril 2021

12
✓ Autres critères

a. Stratégies typiques

• FIFO sans préemption


• Tourniquet
• Shortest Job Next
• Highest Response Ratio Next
• Multilevel Feedback

a.1. FIFO sans préemption

• Premier arrivé, premier servi


• Ordonnancement coopératif (pas de préemption) : les processus rendent la main
« de leur plein gré »,
o lorsqu’ils se terminent,
o lorsqu’ils se bloquent,
o lorsqu’ils font l’appel système yield.

✓ FIFO sans préemption : inconvénients

• temps de réponse dépend du processus qui a la main


o tant qu’il ne rend pas la main, les autres doivent attendre
• pénalise les processus courts
o proportion temps d’attente / temps d’exécution

✓ FIFO sans préemption : avantages

• simple
• surcoût faible
• équitable

Adapté dans les contextes suivants

• nombreux cœurs de calcul


• processus très fréquemment bloqués (gestions E/S)
• machine peu puissante, ou le surcoût doit être minimisé

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a.2. Tourniquet

• FIFO avec préemption


• Chaque processus reçoit un quantum de temps
• Une fois le quantum épuisé, le processus passe la main et on retourne dans la file
d’attente
• En anglais : round robin (ruban rond)

a.3. Shortest Job Next

• On donne toujours la main à celui qui va mettre le moins de temps avant de se


bloquer / terminer
o suppose d’avoir une connaissance / estimation de ce temps pour chaque
processus : hypothèse forte
• Avantages
o maximise le temps de réponse, le débit (nombre de processus terminés par
unité de temps)
• Inconvénients
o surcoût
o inéquitable, famine possible (processus calculatoires)

a.4. Highest Response Ratio Next

• Variante de la stratégie précédente : on prend en compte le ratio du temps que


le processus a passé à attendre sur le temps dont il a besoin
• Supprime le problème de famine
o plus un processus attend, plus il augmente ses chances d’obtenir la main
• Mais suppose toujours la connaissance du temps d’exécution

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a.5. Multilevel Feedback

• Plusieurs files, ordonnées par priorité


• Lorsqu’un processus se bloque ou se termine, il retourne dans la même file
• Lorsqu’il épuise son quantum, il passe dans la file suivante
• Favorise le temps de réponse des processus orientés E/S

Multilevel Feedback (variantes)

• En cas d’attente prolongée dans la dernière file (famine), un processus peut


« remonter » progressivement
• Chaque file peut avoir une durée de quantum différente (priorité haute →
quantum court)

b. Autres critères

• Notion de priorité
• Partage équitable (fair share)
• Temps réel

Notion de priorité

• Certaines stratégies donnent la priorité à certains types de processus (ex: SJN,


HRRN, ML Feedback)
• On souhaite aussi donner à l’utilisateur la possibilité d’influer sur la priorité d’un
processus
• Distinction entre :
o priorité externe
→ propriété définie par l’utilisateur, variant peu
o priorité interne
→ propriété gérée par l’ordonnanceur, variant plus souvent
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Partage équitable (fair share)

• Le processus n’est pas forcément le bon grain pour mesurer l’équité d’un
ordonnanceur
• Dans certain cas, on peut souhaite partager le temps processeur équitablement
entre
o les utilisateurs
→ indépendamment du nombre de processus lancé par chacun d’eux
o des groupes d’utilisateurs
→ indépendamment du nombre d’utilisateur et de processus

Temps réel

• Objectif : garantir autant que possible aux processus certains délais


• Inconvénient : le système doit faire des estimations « dans le pire des cas »
→ dégrade les performances (temps de réponse, débit)
• Exemple de stratégie : EDF (Earliest Deadline First)
o optimal lorsqu’il est possible de respecter tous les délais…
…mais très mauvais lorsque le système est surchargé

2.1.4. La gestion des entrées/sorties

Le système d'exploitation permet d'unifier et de contrôler l'accès des programmes


aux ressources matérielles par l'intermédiaire des pilotes (appelés également
gestionnaires de périphériques ou gestionnaires d'entrée/sortie).
a. C’est quoi un pilote informatique ?

Un pilote informatique, souvent abrégé en pilote, et quelquefois


nommé driver (de l'anglais), est un programme informatique destiné à permettre à un
autre programme (souvent un système d'exploitation) d'interagir avec un périphérique.
En général, chaque périphérique a son propre pilote. Dit de manière simplifiée,
un pilote d'imprimante est un logiciel qui traduit les ordres de l'utilisateur (le système)
dans le langage de l'imprimante. Sans pilote, l'imprimante ou la carte graphique par
exemple ne pourraient pas être utilisées.
Un pilote manquant peut être, lors de son besoin, recherché dans et déchargé d'un
répertoire du Web pour son installation.
Certains systèmes d'exploitation comme Windows proposent leurs propres pilotes
génériques censés fonctionner de manière satisfaisante avec la plupart des périphériques
pour une utilisation courante. Si ces pilotes gèrent les grandes fonctions communes à
tous les matériels, ils n'ont pas toujours toutes les capacités des pilotes de constructeurs,
qui seuls connaissent parfaitement et en détail les spécifications du matériel piloté.

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b. Différents pilotes

À cause de la diversité des matériels modernes et des systèmes d'exploitation, il


existe une multitude de pilotes. Ils gèrent l'interface entre le système d'exploitation et le
matériel :

• des imprimantes ;
• des cartes vidéo ;
• des cartes réseau ;
• des cartes son (par exemple : pilotes Realtek AC'97 Audio, rvlkl.exe) ;
• des bus locaux de divers types, en particulier pour gérer les bus sur les
systèmes modernes ;
• des bus d'entrée/sortie de plusieurs types (par exemple pour les souris,
claviers, l'Universal Serial Bus (USB), etc.) ;
• des disques durs (ATA, Serial ATA, SCSI). En revanche les systèmes de
fichiers (NTFS, ReiserFS, ext3fs) ne sont pas considérés comme des pilotes car
ils s'adressent non au matériel lui-même, mais déjà à une abstraction de celui-
ci ;
• des scanners, appareils photo numériques, téléphone et caméscopes.

2.1.5. La gestion du réseau

Les systèmes d'exploitation modernes intègrent d'autres caractéristiques qui


trouvent leurs origines dans les évolutions des systèmes informatiques.

L'interconnexion des machines par des réseaux locaux, constitue une des majeures
évolutions. Les systèmes d'exploitation actuels prennent en charge cet aspect dans la
mesure où ils offrent un partage des fichiers utilisateurs, une protection pour ces fichiers,
l'identification des machines et des utilisateurs connectés au réseau etc.

2.1.6. L'interface du système d'exploitation

L'interaction entre les systèmes d'exploitation et l'utilisateur se fait généralement


de deux manières. La première est simple d'utilisation, conviviale et est destinée aux
utilisateurs peu expérimentés ou bien ceux désirant simplement interroger le système. Le
dialogue se fait à travers des commandes telles que "dir" ou "ls" pour visualiser le contenu
d'un répertoire…
Un programme système appelé interpréteur de commandes offre de nombreuses
commandes outre "dir" ou "ls" afin d'interroger le système.

Récemment, les systèmes d'exploitation ont adopté les fenêtres multiples disposant de
propriétés graphiques, ce qui rend cet échange encore plus convivial.

En sus le système d'exploitation offre une autre forme de dialogue adaptée aux
programmeurs. Elle consiste en une série d'appels système correspondant à des fonctions

17
qui permettent par exemple l'affichage du contenu d'un répertoire, la création d'un
répertoire, l'allocation d'une zone de la mémoire principale, la création d'un processus.

2.2. Le boot d’un ordinateur (Démarrage d’un Ordinateur)

Le démarrage d'un ordinateur (en anglais, boot, initial program load ou IPL) est
la procédure de démarrage d’un ordinateur et comporte notamment le chargement du
programme initial (l’amorçage ou bootstrap en anglais).
On distingue :

• le « démarrage à froid » (cold boot), obtenu en allumant la machine, ou en


l’éteignant puis en la rallumant ;
• du « démarrage à chaud » (warm boot), « réamorçage » ou « redémarrage »
(reboot), obtenu en rechargeant le programme initial ; il ne s’agit pas d’un
redémarrage au sens strict (coupure puis remise de l’alimentation électrique) ;
l’option est présente au niveau de certains systèmes d’exploitation,
notamment Windows & macOS.

2.2.1. Séquence de démarrage standard

Un démarrage standard de PC s’effectue normalement par les étapes suivantes.

a. Exécution du Power Good


Après sa mise sous tension, l’alimentation délivre un signal «Power-good» (PG)
parfois appelé «Power-OK» (PW-OK) à la carte mère qui provoque l’initialisation
du CPU. La montée du signal Power-OK a exactement le même effet que lorsqu’on agit
sur le bouton reset du PC. Le processeur reprend la séquence de démarrage dès la
première adresse du BIOS. Le bloc d’alimentation met le signal PG (ou PW-OK) à 0V
dès qu’il constate qu’il ne pourra continuer à fournir des tensions correctes. Ce peut être
à cause d’une surconsommation ou d’un court-circuit sur l’une de ses sorties ou la
disparition de la source de tension VAC.
Le Power Good n'est pas une étape réelle de l’amorçage, mais plutôt une vérification
vitale pour la machine, celle-ci est faite par le bloc d'alimentation.

b. Exécution du POST
Le POST ou Power-on self test est effectué. Il y a une vérification de tous les
composants matériels pour s'assurer qu’ils fonctionnent correctement.
c. Exécution des ROM d'extension des périphériques
Une ROM d'extension est un exécutable embarqué pour des périphériques qui
demandent une initialisation particulière (par ex. un contrôleur de bus qui doit énumérer
ses périphériques, ou un contrôleur de stockage qui doit vérifier et initialiser une grappe
RAID).
Pour les périphériques PCI/PCI express, l'adresse de la ROM d'extension associée au
périphérique est stockée dans les registres de configuration du périphérique3.

18
Le processus d'exécution d'une ROM d'extension est décrit ci-dessous pour un
périphérique PCI :

1. Le BIOS copie la ROM d'extension dans une zone réservée de la mémoire


vive (0xC0000 à 0xDFFFF) ;
2. Le BIOS saute à l'adresse relative 0x03 de la ROM copiée pour l'exécuter ;
3. Une fois son travail terminé, la ROM d'extension rend la main au BIOS.
d. Affichage des configurations à l'écran
Le BIOS envoie vers l’écran les informations qu’il est programmé pour afficher. Il
s'agit habituellement de l’état du système et d'informations sommaires sur les
périphériques amorcés, ainsi que d'instructions permettant de communiquer avec le
BIOS lui-même (par exemple « press DEL to enter setup »). Le BIOS affiche également
des informations matérielles comme le modèle du disque dur, la tension du processeur,
la température de la carte-mère… Il sert aussi à paramétrer certains composants comme
le processeur afin qu'il puisse accélérer sa fréquence.
e. Chargement du système d'exploitation
Le BIOS lance la zone amorce (Master boot record ou MBR, équipant la quasi-
totalité des PC, mais qui commence à être remplacée par la GPT), qui elle-même lance
le chargeur d’amorçage (les plus utilisés étant NTLDR, LILO et GRUB), ce dernier
lançant le système d’exploitation en usage sur l’ordinateur. Ce dernier prend le relais
des opérations de gestion de mémoire de cache et autres.
2.2.2. Séquence de démarrage rapide (Fastboot)
L'inconvénient majeur de l'architecture PC x86 est le temps que prend le BIOS à
s'exécuter. De plus, le temps d'exécution dépend majoritairement de la configuration
matérielle.
La procédure de démarrage rapide « fastboot » a été créée pour que l'architecture x86
soit plus adaptée à des systèmes embarqués où la configuration matérielle est prédéfinie
et figée (pc industriels, tablettes, netbook, etc.)
Sur ce type de systèmes, sont inutiles :

1. Le support d'une configuration matérielle variable ;


2. La recherche de périphérique et l'assignation d'interruptions ;
3. La détection des fonctionnalités des processeurs et de la quantité de RAM.

2.3. BIOS et UEFI

Depuis quelques années, l’UEFI vient remplacer le BIOS, mais pour nombreux
tout ça est encore flou et comprendre la différence entre ces deux modes n’est pas
simple.
Dans les deux cas, l’UEFI ou le BIOS est une interface accessible au démarrage de
l’ordinateur par simple pression d’une touche. Elle est utilisée généralement pour la
configuration de votre carte mère (heure, disque d’amorçage…).

19
2.3.1. Qu’est-ce que le BIOS ?

Le BIOS (Basic Input Output System) est un microprogramme avec de


nombreuses fonctions, stockées dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère d’un
ordinateur, lui permettant d’effectuer des opérations élémentaires lors de sa mise sous
tension et de charger le système d’exploitation.

La mémoire morte est une mémoire non volatile. Elle ne s’efface pas lorsque l’appareil
qui la contient n’est plus alimenté en électricité

Sur votre carte mère, vous pouvez également retrouver une puce
CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor) qui stocke les paramètres
personnalisés de votre BIOS (date/heure du système, ordre d’amorçage, configuration
des disques, overclocking du CPU et la RAM, mot de passe d’accès à l’ordinateur, ect…)
Cette fois, il faudra bien de l’électricité pour garder en mémoire ces informations. C’est
une pile 3V (CR2032) qui permet d’alimenter le la puce CMOS.

Attention, si la pile CMOS de votre ordinateur est hors d’usage, alors vous perdrez tous
les paramètres du BIOS et ils seront réinitialisés à leurs valeurs par défaut.

Le BIOS passe par un POST (Power-On Self Test), c’est un test du démarrage, il vérifie
que votre configuration matérielle est valide et fonctionne correctement. Si quelque
chose ne va pas, vous verrez un message d’erreur ou entendrez une série de codes
sonores. Vous devrez alors rechercher la signification de cette séquence de bips dans le
manuel de l’ordinateur.
Une fois le POST terminé, le BIOS cherche alors votre partition de démarrage qui doit
être au format MBR.

Le BIOS est accessible au démarrage de l’ordinateur via une touche. Généralement la


touche Suppr, F2 ou F12 vous permettra d’entrer dans le BIOS ce qui vous permettra de
configurer ce dernier.

2.3.2. Qu’est-ce que l’UEFI ?

Parlons maintenant de l’UEFI qui est un peu plus d’actualité puisqu’il remplace le BIOS
depuis 2006. L’UEFI est comme le BIOS, un microprogramme qui vise à configurer votre
carte mère.
Il est stocké dans la mémoire flash de votre carte mère et comporte de nombreux
avantages comparés à son ancêtre, le BIOS.

L’UEFI permet entre autres :


• Prise en charge de fonctionnalités réseaux

20
• Prise en charge du 64bits
• Prise en charge des disques supérieurs à 2,2To (jusqu’a 9,4 Zo, on a de la
marge…)
• Espace mémoire plus grand
• Prise en charge du secure boot
• Démarrage plus rapide
L’UEFI utilise un schéma de partitionnement en GPT au lieu du MBR utilisé par le BIOS.
C’est entre autres ceci qui permettra d’utiliser des disques système de plus de 9
Zettaoctets !
Puisque l’UEFI a beaucoup plus de mémoire, il est capable aussi d’afficher une interface
beaucoup plus sexy avec beaucoup plus d’informations.

Le Secure Boot (Démarrage sécurisé) est une fonctionnalité très intéressante puisque cela
permet au système d’exploitation de vérifier sa validité et de s’assurer qu’aucun logiciel
malveillant n’a altéré le processus de démarrage.

Vous l’aurez compris, sur les PC récents, il ne faut plus parler de BIOS, mais d’UEFI. Le
BIOS est maintenant devenu obsolète et les nombreux avantages de l’UEFI en font un
remplaçant idéal.

2.3.3. Mode BIOS sur UEFI ?


Est-ce qu’il est tout de même possible de fonctionner comme un BIOS classique alors
que notre carte mère est équipée d’un UEFI ?

21
Et bien oui, plus ou moins. Puisque certains systèmes obsolètes nécessitent un BIOS et
non pas un UEFI, alors les constructeurs ont pensé à ajouter une fonctionnalité à leur
carte mère qui permet de passer en mode BIOS ou aussi appelé « Legacy ».
Cependant, selon les cartes mères et les constructeurs, les options pour désactiver l’EFI
et revenir en compatibilité BIOS peuvent être différentes d’un UEFI à l’autre.

2.3.4. Accéder à l’utilitaire de configuration du BIOS/UEFI

N°1 : au démarrage de l’ordinateur

Pour accéder à l’utilitaire de configuration du BIOS/UEFI au démarrage de l’ordinateur,


suivez ces instructions :

1. Avant de commencer, tenez-vous prêt à agir rapidement : vous n’aurez que très
peu de temps pour accéder à l’utilitaire de configuration du BIOS/UEFI. Vous
allez allumer votre ordinateur puis vous allez devoir appuyer très rapidement et
de façon répétitive sur un touche de votre clavier avant que le BIOS/l’UEFI ne
donne la main à Windows Boot Manager (ou à un autre bootloader).

C’est en appuyant sur cette touche de clavier que vous allez accéder au BIOS/à
l’UEFI.

2. Démarrez (ou redémarrez) votre PC : prêtez attention au tout premier écran qui
apparaît sur votre écran. Regardez si un message apparaît en bas de l’écran, il
indique très souvent la touche sur laquelle il faut appuyer pour entrer dans le
BIOS/l’UEFI. Cette touche est souvent :
o Une des touches de fonction (ex. : F1, F2, F11…)
o La touche Echap
o La touche Suppr (ou Del)

Sur ce PC, il faut appuyer sur la touche Suppr (Del) pour accéder à l’utilitaire de
configuration du BIOS/UEFI – Source : canbike.org

22
Si vous n’avez eu le temps de voir sur quelle touche appuyer, ne paniquez pas :
redémarrez simplement le PC en appuyant sur les touches Ctrl + Alt + Suppr ou
utilisez le menu Démarrer de Windows si vous êtes arrivé jusque-là.

3. Sur certains PC, il n’y a aucun message qui indique la touche pour accéder au
BIOS/UEFI. Pour la connaître, il vous faudra alors consulter le manuel de votre
PC ou faire une petite recherche sur Google (ex : « how to enter bios setup with
asus r511 »).

Recherche Google permettant de trouver la touche pour accéder au BIOS d’un


PC Asus R511

Astuce : toutes les touches pour accéder au BIOS/UEFI sont référencées ici : liste
des touches pour accéder au BIOS/UEFI (Acer, Asus, Dell, Lenovo, HP…).

4. Une fois que vous avez identifié la touche de clavier pour entrer dans le
BIOS/l’UEFI, démarrez votre ordinateur et appuyez sur cette dernière de façon
répétitive dès que le premier écran apparait : vous pouvez entendre un bip de
confirmation ou voir un nouveau message du type « Entering setup… ».
5. Voilà, vous êtes entré dans la configuration du BIOS/de l’UEFI !

Utilitaire de configuration UEFI d’un PC Acer (InsydeH2O Setup Utility)

23
N°2 : via Windows 10

Note : cette méthode ne fonctionne que si votre PC est équipé d’un firmware UEFI (PC
après 2012). Si vous avez un BIOS classique, cela ne fonctionnera pas.
Pour accéder à l’utilitaire de configuration de l’UEFI directement depuis Windows 10,
suivez ces instructions :

1. Ouvrez le menu Démarrer, cliquez sur le bouton Marche/Arrêt puis, tout en


restant appuyé sur la touche Maj ⇑, cliquez sur Redémarrer.

2. Vous pouvez également passer par les Paramètres > Mises à jour et
sécurité > Récupération et cliquez sur le bouton Redémarrer maintenant dans la
section Démarrage avancé.

24
3. Le menu Démarrage avancé de Windows 10 va alors s’afficher. Cliquez sur le
bouton Dépannage.

4. Puis sur Options avancées.

25
5. Cliquez sur le bouton Changer les paramètres du microprogramme UEFI.

6. Et enfin, cliquez sur Redémarrer.

2.4. Virtualisation de systèmes d'exploitation

La virtualisation consiste à faire fonctionner un ou plusieurs systèmes


d'exploitation (ou applications complexes) comme un simple logiciel, sur un (ou
plusieurs) système d’exploitation fonctionnant sur ordinateur (ou serveur), au lieu de ne
pouvoir en installer qu'un seul par machine. Ces ordinateurs virtuels sont appelés Virtual
Environment ou VE.
La virtualisation de systèmes d'exploitation est une technique consistant à faire
fonctionner en même temps, sur un seul ordinateur, plusieurs systèmes d'exploitation
comme s'ils fonctionnaient sur des ordinateurs distincts, on parle alors de Virtual
Machines (VM).
La virtualisation de systèmes d'exploitation a plusieurs intérêts :

• Utiliser un autre système d'exploitation sans redémarrer son ordinateur, afin


d'utiliser des programmes ne fonctionnant pas nativement dans Ubuntu ;

26
• Exploiter des périphériques ne fonctionnant pas dans Ubuntu mais fonctionnant
dans d'autres systèmes d'exploitation ;
• Tester des systèmes d'exploitation en cours de développement sans
compromettre un environnement quotidien stable ;
• Tester des logiciels dans des environnements contrôlés, isolés et sécurisés ;
• Transporter ses systèmes d'exploitation d'un ordinateur à l'autre, une machine
virtuelle fonctionnant sur n'importe quel ordinateur disposant d'un hyperviseur
compatible.

2.4.1. Principe général et terminologie


Plusieurs types de virtualisation existent, mais tous fonctionnent selon un même
principe :

1. Un système d'exploitation principal (appelé système d'exploitation hôte) est


installé dans l'ordinateur et sert de système d'accueil à d'autres systèmes
d'exploitation ;
2. Dans le système d'exploitation hôte, un logiciel de virtualisation
(appelé hyperviseur) est installé. Celui-ci crée des environnements clos, isolés,
avec des ressources bien précises : ces environnements clos sont appelés
des machines virtuelles ;
3. D'autres systèmes d'exploitation (appelés systèmes d'exploitation invités)
peuvent alors être installés dans des machines virtuelles. Leur instance est
totalement isolée du système hôte et des autres systèmes invités.

En bref, la virtualisation est une méthode faisant fonctionner un ou des systèmes


d'exploitation invités dans des machines virtuelles, au-dessus d'un système d'exploitation
hôte.
2.4.2. Quelques hyperviseurs de virtualisation complète :

• VirtualBox
• GNOME Machines
• Logiciels de virtualisation de VMWare : VMWare Player, VMWare Workstation
• Parallels Desktop 4 for Windows & Linux
• KVM

27
Chapitre 3 : Trucs et astuces pour les Systèmes d’exploitation

3.1. Comment identifier mon système d'exploitation et sa version ?

Contrôler la version de Windows

1. Tenez la touche (Windows) sur le clavier enfoncé et appuyez sur la touche R.


Ou cliquez Démarrer=> Exécuter.
2. Tapez "winver" dans le champ vide. Puis cliquez OK.

3. Contrôlez la version de Windows. Il s'agit du système d'exploitation (OS) que vous


utilisez.
L'écran peut différer pour chaque système d'exploitation que vous utilisez. Les
illustrations suivantes sont des exemples.

Contrôler le type de système Windows, 32-bit ou 64-bit

(Windows 10)

1. Cliquez (Démarrer) => (Paramètres).


2. Cliquez Système.
3. Cliquez A propos de et contrôlez le Type de système.
28
(Windows 8/8.1)

1. Déplacez votre souris dans l'angle inférieur ou supérieur droit du Bureau. La barre
du menu apparaît
NOTE: si l'écran de Démarrage est affiché sur votre ordinateur, cliquez bureau tile
sur l'écran de Démarrage.
2. Cliquez Paramètres.

3. Cliquez Info PC.

29
4. L'écran Système apparaît. Contrôlez le Type de système.

(Windows XP / Windows Vista / Windows 7)

1. Cliquez ou Start dans l'angle inférieur gauche de l'écran. Cliquez


droit Ordinateur ou Mon ordinateur et choisissez Propriétés.

NOTE: L'écran peut différer suivant votre système.

30
2. Contrôlez Type système ou Système.
L'écran peut différer suivant votre système. Les illustrations suivantes sont des exemples.

3.2. DiskPart pour Créer une clé USB bootable pour installer un système

1- Préparation de la clé USB

Commencez par branchez votre clé USB.

Dans la barre de recherche du menu "Démarré" tapez "diskpart" puis cliquez sur
"diskpart.exe".

Pour autoriser l'ouverture de l'outil DISKPART, cliquez sur "Oui".

31
Saisissez "list disk" pour afficher la liste des disques branché sur votre PC.
Rechercher le numéro correspondant à votre clé USB. Dans notre exemple, la clé USB
porte le numéro "2".

Saisissez "select disk" suivi du numéro de votre clé.

select disk 2

Tapez "clean" pour supprimer la table de partition présente sur votre clé USB.
clean

32
Maintenant entrez "create partition primary" pour créer une nouvelle partition primaire.
create partition primary

Pour rendre votre partition active (donc "bootable, amorçable"), il suffit de saisir
"active".
active

Maintenant on va faire un formatage rapide de la clé USB au format "NTFS".

33
format fs=ntfs quick

Il faut attribuer une lettre à la clé USB pour pouvoir accéder à son contenu depuis
l'explorateur Windows.
Assign

Saisissez "exit" pour quitter "DISKPART".

Exit

34
2- Copie des données sur la clé USB

Maintenant il vous reste plus que à copier le contenu de votre CD/DVD ou le contenu
de votre ISO vers la racine de votre clé USB bootable.

Dans notre exemple, on peut voir que le contenu de l'image du DVD de Windows 7
qui a été copier à la racine de notre clé USB.

3- Démarrez sur la clé USB

Pensez à configurer votre machine pour démarrer sur votre clé USB amorçable.
Soit allez dans le BIOS pour changer l'ordre de démarrage des disques (touche F2, F10,
Suppr ... ou autre selon la carte mère).

Ou soit accédez au menu de boot de votre machine au démarrage (touche F9 ... ou


autre selon la carte mère).

3.3. Comment booter une clé avec power Iso ?

1. Démarrez PowerISO .
2. Insérez le lecteur USB que vous souhaitez booter.

3. Choisissez le menu <"Outils> Créer un lecteur USB amorçable". La boîte de


dialogue " Créer une clé USB bootable " apparaîtra. Si vous utilisez Windows
Vista ou un système d'exploitation supérieur, vous devez confirmer la boîte de
dialogue UAC pour continuer.

35
4. Dans la boîte de dialogue "Créer un lecteur USB amorçable", cliquez sur le
bouton "..." pour ouvrir le fichier iso du système d'exploitation Windows.
5. Sélectionnez le lecteur USB approprié dans la liste "Destination USB Drive" si
plusieurs lecteurs USB sont connectés à l'ordinateur.
6. Choisissez la méthode d'écriture appropriée. "USB-HDD" est recommandé.
7. Cliquez sur le bouton "Démarrer" pour commencer à créer un lecteur USB
amorçable

36
8. PowerISO vous alertera que toutes les données sur le lecteur USB seront
détruites. Cliquez sur "OK" pour continuer

Le programme commencera à écrire une clé USB et à afficher les informations de


progression. Vous devriez obtenir le message "Écriture du lecteur USB terminée avec
succès." une fois l'opération terminée.

37
Si aucune erreur ne s'est produite dans le processus ci-dessus, vous devriez maintenant
être prêt à configurer ou effectuer votre boot via le Bios à partir du lecteur ou clé USB !

3.4. Comment installer un système d'exploitation sur un nouvel ordinateur

Installer Windows 10 (sans mise à jour)

1. Insérer le DVD ou la clé USB d’installation de Windows 10 et démarrer l’ordinateur à


partir de ce support.
2. Confirmer la langue du système, le fuseau horaire et le type de clavier utilisé.

3. Cliquer sur « Installer maintenant » au milieu de l’écran.

4. Indiquer la clé de produit : le numéro de série qui correspond à la licence Windows


10.

38
5. Accepter le contrat de licence.

6. Choisir l’installation « Personnalisé » .

7. Sélectionner le disque dur de l’ordinateur. Il n’y a qu’un seul choix dans le cas d’un
seul disque ou une seule partition, sinon indiquer le lecteur système où sera installé
Windows 10.

Le partitionnement peut également se faire par la suite par la configuration des disques
et partitions du PC.
8. La copie de fichiers commence et l’installation se fait automatiquement.

39
9. Après un premier redémarrage de l’ordinateur, quelques écrans demandent à
configurer et personnaliser l’ordinateur Windows 10.

Cliquer sur « Utiliser la configuration rapide » ou aller sur « Paramètres de


personnalisation » pour spécifier les paramètres de confidentialité : aider à améliorer
certaines fonctions, envoyer l’historique de localisation, utiliser un identifiant de
publicité.

10. Indiquer les informations pour créer un compte utilisateur et le protéger par un mot
de passe.

40
11. Quelques minutes peuvent être nécessaires pour préparer la session. On arrive enfin
sur le Bureau de Windows 10 avec son menu Démarrer de nouvelle génération.

12. Il faudra sûrement installer quelques drivers pour le matériel : carte graphique, carte
réseau, wifi. Aller sur le site du constructeur de l’ordinateur pour télécharger les pilotes
spécifiques pour Windows 10.

3.4. Comment installer Windows sur une clé USB pour l'utiliser sur n'importe quel PC

1. Identifiez le BIOS de la machine qui exécutera Windows To Go


Pour savoir si votre ordinateur est en mode BIOS ou UEFI, appuyez sur la
combinaison de touches Windows+R puis dans la fenêtre Exécuter, tapez msinfo32.

Dans la fenêtre Informations Système qui s’ouvre, repérez la ligne Mode BIOS. Si la
valeur affiche UEFI, votre PC est en mode UEFI. Si votre PC est en mode Bios, la valeur
affichera Hérité.

41
4. Créez le support USB
Connectez la clé USB à votre PC et ouvrez Flashboot. Dans la première page de
l’assistant du programme, cliquez sur Next et sélectionnez ensuite Full OS -> USB.

La fenêtre suivante présente les options disponibles dans la version gratuite du


programme (Free Features) mais également dans la version professionnelle payante.
Nous nous intéresserons uniquement aux options gratuites. En fonction du mode utilisé

42
par l’ordinateur sur lequel sera exécuté Windows To Go, BIOS ou UEFI,
sélectionnez Windows 8/8.1/10 (for BIOS-based computers) ou Windows 8/8.1/10 (for
UEFI-based computers) et cliquez sur Next.

Sélectionnez ensuite ISO or ESD File et cliquez sur les trois petits points pour ouvrir
l’explorateur de fichier et choisir l’image disque d’installation de Windows que vous
avez précédemment téléchargé. Validez en cliquant sur Next.

Dans la fenêtre suivante, Flashboot détecte toutes les versions de Windows qu’il
est possible d’installer avec l’image disque que vous lui avez soumis. Sélectionnez la
version de Windows que vous souhaitez utiliser pour votre clé USB Windows To Go (et
pour laquelle vous possédez une clé de licence) puis cliquez sur Next.

43
Dans le menu déroulant qui s’affiche, sélectionnez le support de stockage
amovible à utiliser pour la création de votre clé USB Windows To Go. Vous pouvez, si
vous le souhaitez, personnaliser le nom du support USB ou le laisser tel quel. Vérifiez
tous vos paramètres dans la fenêtre de résumé en cliquant sur Next.

Enfin, cliquez sur Format Now pour lancer le processus d’installation de Windows sur
la clé USB. En fonction des performances d’écriture de votre support USB, le processus
d’installation peut prendre plusieurs dizaines de minutes, voire plusieurs heures. Soyez
patient et laissez le logiciel tourner jusqu’à ce que l’installation soit terminée.

44
5. Autorisez votre PC à démarrer sur une clé USB Windows To Go
Cliquez sur le menu démarrer du PC sur lequel vous souhaitez utiliser votre clé USB
Windows To Go puis, dans le champ de recherche, saisissez Windows To Go. Cliquez
sur Options de démarrage Windows To Go, puis dans la fenêtre qui s’affiche,
sélectionnez Oui, puis cliquez sur Enregistrer les modifications (vous devez être
connecté sur un compte administrateur de la machine).

6. Modifier l’ordre de boot


Branchez la clé USB à votre ordinateur, puis au démarrage du PC, assurez-vous que ce
dernier peut booter sur un périphérique externe. Pour cela, vous devez accéder au BIOS
de votre machine et modifier l’ordre de priorité du démarrage de la machine. La
manipulation pouvant différer d’un PC à l’autre, reportez-vous au manuel d’utilisation
pour trouver la marche à suivre.

45
7. Démarrez Windows depuis la clé USB
Une fois l’ordinateur démarré sur la clé, configurez le système d’exploitation comme
vous le feriez sur un ordinateur neuf.

3.5. Autres Astuces

BIBLIOGRAPHIE

✓ N. SALMI, "Principes des Systèmes d’Exploitation", Pages Bleues, les Manuels de


l’Etudiant, 2007.
✓ B. LAMIROY, L. NAJMAN, H. TALBOT, "Systèmes d’exploitation", Collection
Synthex, Pearson Education, 2006.
✓ A. BELKHIR, "Système d’Exploitation, Mécanismes de Base", OPU, 2005.
✓ A. Silberschatz, P.B. Galvin, G. Gagne, "Operating System Concepts", 7th Edition,
John Wiley & Sons Editions, 2005, 921 p.
✓ A. TANENBAUM, "Systèmes d’Exploitation : Systèmes Centralisés – Systèmes
Distribués", 3ème édition, Editons DUNOD, Prentice Hall, 2001.
✓ A. Silberschatz, P. B. Galvin, "Principes des Systèmes d’Exploitation", traduit par
M. Gatumel, 4ème édition, Editions Addison-Wesly France, SA, 1994.
✓ M. GRIFFITHS, M. VAYSSADE, "Architecture des Systèmes d’Exploitation",
Edition Hermès, 1990.
✓ S. KRAKOWIAK, "Principes des Systèmes d’Exploitation des Ordinateurs",
Editions DUNOD, 1987.
✓ A. TANENBAUM, "Architecture de l’Ordinateur", Editions Pearson Education,
2006.
✓ J. M. LERY, "Linux", Collection Synthex, Pearson Education, 2006.
✓ J. Delacroix, "LINUX, Programmation Système et Réseau, Cours et Exercices
Corrigés", Editions DUNOD, 2003.
✓ M. J. BACH, "Conception du système UNIX", Editions Masson, 1989.

46
Table des matières
Objectif général ...................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Introduction aux Systèmes d’exploitation des ordinateurs ..................................... 1
1.1. Système informatique ................................................................................................ 1
1.1.1. Définition .......................................................................................................... 1
1.1.2. Fonctions de base d’un système informatique..................................................... 1
1.2. Système informatique : Coté logiciel ........................................................................ 2
1.3. Le Système d’exploitation ........................................................................................ 3
1.3.1. Qu’est-ce qu’un système d’exploitation ? .......................................................... 3
1.3.2. Rôles du système d'exploitation ........................................................................ 4
1.3.3. Quelques Systèmes d’exploitation ..................................................................... 4
1.3.4. De quoi se compose un système d’exploitation ? ............................................... 5
1.3.5. Le noyau du système d’exploitation .................................................................. 6
1.3.6. Différentes classes des Systèmes d’exploitation................................................... 7
1.4. Comprendre la différence entre les versions 32 bits et 64 bits des OS ....................... 9
1.5. Les qualités des systèmes d’exploitation ................................................................... 10
Chapitre 2 : Les Fonctions des Systèmes d’exploitation ........................................................... 11
2.1. Les tâches d’un système d’exploitation ..................................................................... 11
2.1.1. La gestion de la mémoire .................................................................................. 11
2.1.2. La gestion des fichiers ........................................................................................ 11
2.1.3. La gestion du processeur .................................................................................. 12
2.1.4. La gestion des entrées/sorties ............................................................................ 16
2.1.5. La gestion du réseau ......................................................................................... 17
2.1.6. L'interface du système d'exploitation ................................................................ 17
2.2. Le boot d’un ordinateur (Démarrage d’un Ordinateur) ........................................... 18
2.2.1. Séquence de démarrage standard ..................................................................... 18
2.2.2. Séquence de démarrage rapide (Fastboot) ........................................................ 19
2.3. BIOS et UEFI ........................................................................................................... 19
2.4. Virtualisation de systèmes d'exploitation ................................................................ 26
Chapitre 3 : Trucs et astuces pour les Systèmes d’exploitation ............................................... 28
3.1. Comment identifier mon système d'exploitation et sa version ? .............................. 28
3.2. DiskPart pour Créer une clé USB bootable pour installer un système ....................... 31
3.3. Comment booter une clé avec power Iso ? ............................................................ 35
3.4. Comment installer un système d'exploitation sur un nouvel ordinateur .................. 38
3.5. Autres Astuces ........................................................................................................ 46
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 46

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