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Chapitre 2Composants actifs de puissance
1- Le Thyristor ou SCR
Le thyristor est apparu en 1957. C’est un redresseur commandé au silicium comme l’indique son
appellation SCR (silicon controlled rectifier).
Le thyristor est formé d’un matériau semi-conducteur sur le quel on a créé trois jonctions : il y a ainsi
deux zones P et deux zones N (figure 2.1). L’empilage des jonctions est le suivant : P-N-P-N. Sur la zone N
à l’extérieur on retrouve la cathode, et sur la zone P extérieure on retrouve l’anode. L’électrode de
commande nommée gâchette se trouve sur la zone P au-dessus de la cathode.
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
1.3- Symboles
On représente le thyristor par son symbole normalisé (figure 2.3).
Les applications en alternatif sont nombreuses. Pour n’en citer que quelques-unes, nous nous
intéresserons aux applications concernant le redressement, ou encore à des montages typiques de
variation de vitesse et de changement de fréquence (cyclo-convertisseurs).
2- Le Thyristor GTO
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
Le thyristor GTO (Gate Turn Off) est une évolution du thyristor classique qui a la propriété de
pouvoir être bloqué à l'aide de la gâchette, contrairement aux thyristors classiques (la mise en conduction et
le blocage sont commandés).
Le mode de blocage spécifique du GTO consiste à détourner le quasi totalité du courant d'anode dans
la gâchette. Le courant "sort" donc de la gâchette. En pratique, on applique donc une tension négative sur la
gâchette (VGK<0) pour détourner le courant. L'opération doit avoir une durée minimale pour assurer un
blocage fiable et non dangereux pour le GTO (0.1ms typique).
2.3- Symboles
On représente le thyristor GTO par son symbole normalisé (figure 2.4).
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
3- Le Triac
Le triac (triode alternating current) est apparu en 1964. C’est un composant devenant passant pour les
deux alternances d’un courant alternatif, avec une seule électrode de commande.
Dans le principe, un triac est en quelque sorte un assemblage de deux thyristors tête bêche ( figure 2.5). Le
triac est un dispositif comportant trois électrodes nommées A 1(ou MT1) etA2(ou MT2) pour les électrodes de
conduction, (MT pour Main terminal) et G pour l’électrode de commande.
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
Comme vous pouvez le voir, il existe quatre quadrants qui correspondent à l’impulsion positive ou
négative sur la gâchette quelle que soit la polarité (positive ou négative) de la broche A 2 par rapport à
l’électrode A1. Toutefois lorsque l’électrode A2 et la gâchette ont la même polarité, le courant de gâchette
nécessaire à l’amorçage du triac est plus faible que lorsqu’il existe des polarités opposées, cas où le courant
IGT peut devenir important. Les quadrants idéaux correspondants à ce types d’amorçage sont donc les
quadrants I et III dans lesquels (Vg = + et A2 = +) et (Vg = - et A2 = -).
Nous venons de voir l’intérêt que procure le déclenchement du triac dans les quadrants I et III, cet
intérêt impose également l’inversion du signal de gâchette, puisque le premier cas I GT est positif (quadrant I)
et dans le deuxième cas IGT est négatif (quadrant III).
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
3.3- Symboles
On représente le triac par son symbole normalisé (figure 2.7).
4- Le Diac
Le diac (Diode Alternating Current) est une diode hors norme qui a la particularité d’être
bidirectionnelle, ce qui peut être un paradoxe pour une diode. Cette diode peut donc être passante ou
bloquée dans les deux sens. Dans le principe, un diac est en quelque sorte un assemblage de deux diodes tête
bêche.
4.3- Symboles
On représente le diac par son symbole normalisé (figure 2.9).
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
Caractéristique de sortie : C’est le réseau de caractéristique IDS = f(VDS) pour les valeurs de tension
VGS données.
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
Caractéristique de transfert : C’est le réseau de caractéristique IDS = f(VGS) pour des valeurs
constantes de la tension VDS.
Le réseau de transfert montre que le TEC est commandé en tension. Si |VGS| augmente, IDS diminue.
Pour |VGS| ≥ VP : tension de pincement, le courant IDS est quasiment nul : le TEC est bloqué.
Le réseau de sortie comprend trois bloqué :
1- La région ohmique, pour laquelle le transistor est utilisé en résistance variable commandée
par une tension RDS = f(VGS) ;
2- La résistance du canal RDS dépend de VGS et VDS ;
3- La région de pincement (zone de saturation pour V GS> VGSOFF), dans laquelle le courant ID est
sensiblement constant et égal au courant de saturation I DS. Dans cette zone, le transistor se
comporte comme un générateur de courant dont l’intensité est commandée par la tension
VGS ; IDS = f(VGS).
Nous remarquons que la caractéristique IDS = f(VGS) est non linéaire d’allure parabolique, représentée par
l’équation fondamentale suivante :
I DS =I DSS . ¿ ¿
Ou bien :
V GS 2
I DS =I DSS .(1+ )
VP
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
5.3- Symboles
On représente les transistors à effet de champ par leurs symboles normalisés (figure 2.12).
Le transistor unijonction est constitué d’un barreau de silicium de faible section et faiblement dopé
(type N), il possède à ses extrémités deux contacts nommés B1 et B2 (base 1 et base2), et par ailleurs il
possède une troisième électrode issue d’une région dopé de type P ; cette broche est appelée << émetteur >>
et forme une diode avec le canal de base. Le canal faiblement dopé est donc un canal très résistif. La figure
2.13reprend cette structure.
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
Le schéma équivalent d’un tel transistor peut se comparer à deux résistances représentant le barreau
de silicium dopé N ; et au point de connexion de ces deux résistances se trouve une diode représentant la
région dopée P reliée au contact de la région N du barreau. Le fait que le barreau de silicium soit faiblement
dopé implique que l’on retrouve entre les électrodes B1 et B2 une résistance ohmique de l’ordre se 5 à 10 kΩ.
Le rapport r b 1 /(r b 1+ r b 2) est une constante notée η; celle-ci est propre à chaque transistor unijonction.
Elle dépend entre autres de la position de la jonction d’émetteur sur le barreau de silicium. En règle
générale, ce rapport oscille entre 0,5 et 0,8 ; il est donné par le constructeur avec la fiche technique du
composant.
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
Si la tension U2 est inférieure à la tension (Um + Vd), alors la diode est polarisée en inverse et le
courant circulant de m vers E est faible. Le courant circulant dans le barreau de silicium du point B 2
au point B1 dépend des caractéristiques du transistor unijonction.
Si la tension U2 est supérieure à la tension (U m + Vd), Vd étant la tension de seuil de la jonction, alors
la diode devient passante et il circule un courant de E vers m. La résistance r b1 diminue fortement, et
le courant augmente dans les mêmes proportions. Cette diminution de la résistance s’explique par
l’afflux de charges positives (trous) dû à la conduction de la diode, cet afflux de charges positives est
compensé par un apport d’électrons provenant de la source d’alimentation U1.
La tension VEB1 diminue jusqu’à la tension Vvallée (la résistance interne ne peut plus diminuer) pour
entrer dans la troisième région représentée sur la courbe, région dite de saturation. La tension V vallée est de
l’ordre de 1 à 4 V selon le composant utilisé.
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Chapitre 2Composants actifs de puissance
6.3- Symboles
On représente les transistors unijonction par leurs symboles normalisés (figure 2.16).
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