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SOMMAIRE
0. AVERTISSEMENT 1
1. PRINCIPE 1
2. MÉTHODES DE CALCUL 4
2.1 Cas d’une seule ouverture 4
2.2 Cas de plusieurs ouvertures superposées 4
2.3 Cas des voiles situés à l’extérieur en console 7
3. EXEMPLE 8
4. BIBLIOGRAPHIE 9
0. AVERTISSEMENT
Confidentiel SOCOTEC
Le contenu du présent fascicule peut trouver son application dans le cadre de nos missions L, LP et LE
(solidité).
1. PRINCIPE
La création d’ouvertures dans les voiles porteurs est parfois inévitable, en raison de la nécessité
d’avoir une « transparence » au niveau du rez-de-chaussée, ou de réserver un passage pour la
circulation de véhicules, au niveau des parkings.
On se trouve alors dans l’obligation :
- soit de prévoir des poutres très sollicitées, présentant des inconvénients d’encombrement et de
coût élevé ;
- soit d’adopter la disposition dite « voile en drapeau » dans laquelle la déviation des charges
verticales est obtenue par l’intervention de forces horizontales au niveau des planchers.
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Dans le cas de la figure 1 (voir FIG.1), les linteaux entre les ouvertures jouent le rôle de tirants ou de
butons ; à cause de la dissymétrie du système, les planchers doivent constituer une poutre au vent
dans leur plan horizontal. Les efforts horizontaux sont importants, et peuvent devenir prohibitifs ; si
plusieurs murs sont constitués de cette façon, il faudra alterner la position des ouvertures en passant
d’un refend à un refend voisin.
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En ce qui concerne le voile-drapeau (voir FIG.2), l’effort tranchant vertical dû aux charges en
porte-à-faux ne peut être équilibré que dans les linteaux : on a le fonctionnement dit « en peigne »,
qui nécessite un encastrement des linteaux soit à gauche des ouvertures, soit à droite des
ouvertures, soit des deux côtés.
Le voile-drapeau (voir FIG.2) constitue une console courte et à ce titre, son ferraillage relève des
règles BAEL [Cf.(1)] et le fascicule 02.20.02.01 [Cf.02.20.02.01].
Cependant, les règles BAEL admettent que dans le cas de charges appliquées à différents niveaux,
on peut soit considérer des consoles fictives à plusieurs niveaux, soit reporter les charges sur une
seule console fictive en partie inférieure.
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2. MÉTHODES DE CALCUL
2.1 Cas d’une seule ouverture
Si l’ouverture est située entre les appuis des voiles, on calcule chaque moitié latérale comme une
console appuyée en pied sur l’appui et retenue par un buton en tête et un tirant en bas (voir FIG.3).
M = Pλ = Fz FOR.1
di
Fi = M FOR.2
Σ d 2i
avec di = distance du niveau considéré par rapport au point équidistant des 2 planchers extrêmes,
et :
M=Pλ FOR.3
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Dans le cas où les planchers ont des sections ou des hauteurs d’étages différentes, la part du
moment équilibré par les planchers est à répartir au prorata de leurs sections respectives, en
supposant également une redistribution linéaire du moment entre appuis, soit :
d i Si
Fi = M FOR.4
Σ Si d i2
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Chaque « voile-drapeau » doit comprendre des suspentes situées à leurs extrémités afin de
remonter les charges des planchers inférieurs (voir FIG.6).
FIG.6 : SUSPENTE
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3. EXEMPLE
Soit la poutre voile de 8,10 m de portée et comprenant une file d’ouverture de 1,80 centrée au milieu
de la portée. Ce voile reprend 4 planchers (voir FIG.7). La hauteur d’étage est de 2,70 m.
FIG.7 : EXEMPLE
3,15
λ= = 1,58
2
d’où :
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d’où :
4,05
F4 = F1 = 3,43 × = 0,38 MN
(
2 1,352 + 4,052 )
d’où la présence d’un tirant à disposer dans la dalle du plancher ou le linteau inférieur, de section :
0,38
A= = 8,8 10− 4 m2 = 8,8 cm2 soit 5 HA16
435
Le linteau supérieur (sous terrasse) travaille en buton sous F1 = 0,38 MN. Cette valeur est reprise
sans justification complémentaire par le linteau et la dalle (largeur participante de la dalle de chaque
côté du linteau égale au 1/10ème de la portée du linteau). On calcule sur le même principe les aciers
du tirant à placer au plancher supérieur.
Le chaînage vertical CHV doit disposer d’une section de ferraillage A’ égale à :
Fv
A’=
f ed
avec :
0,69 3,15
Fv = × = 0,27 MN
4 2
(charge amenée par le plancher inférieur et en négligeant également la charge
située sous l’ouverture)
d’où :
0,27
A’ = = 6,2 10− 4 m2 = 6,2 cm2 soit 4 HA14
435
de longueur égale à :
4. BIBLIOGRAPHIE
(1) DTU Règles BAEL 91, Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites, Cahiers du CSTB 2568, Groupe
DTU, Paris, 03-92 (numéro classement AFNOR P 18-702) [Cf.BIB.16030-03].
(2) M. Thonier, Conception et calcul des structures de bâtiment, 06-95 [Cf.BIB.24016-01].